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  • La tablette numérique, nouvelle ardoise de l’élève ?

    La tablette numérique, nouvelle ardoise de l’élève ?

    tabletteFlornoy
    En effet, elle a rassemblé, outre les membres de l’Education nationale, des collectivités territoriales, des industriels et des éditeurs. La vidéo de Jean-Michel Blanquer (Directeur général de l’Enseignement scolaire) a ouvert le congrès. Ce dernier a rappelé les deux piliers de l’éducation : le tableau noir et le manuel scolaire.

    Ensuite, Jean-Yves Capul (Sous-directeur des technologies de l’information et de la communication pour l’Education – DGESCO) s’est interrogé sur le numérique à l’école à travers différentes questions : est-ce de l’éducation aux médias ? Cela doit-il passer par la validation des compétences telles que nous les trouvons dans des processus certificatifs comme le B2I (Brevet Informatique et Internet) ? Est-ce apprendre à programmer ? Est-ce un véritable enseignement ? Les outils numériques permettent-ils l’écriture ? Pour le sous-directeur des technologies de l’information et de la communication, ces appareils doivent surtout contribuer à l’autonomie des élèves. Ils doivent aussi être des outils de création pédagogique.

    Jean-Louis Durpaire (Inspecteur général de l’Education nationale – Groupes EVS Etablissement et Vie Scolaire) a été le grand témoin de ces deux journées à Nice et a fait une courte introduction. Il a rappelé que la tablette numérique donne de la structure au contenu en apportant du plaisir aux apprentissages et à l’enseignement. Jean-Marc Merriaux (Directeur général du SCEREN-CNDP) a ajouté que l’ordinateur « fixe » a été utilisé pendant 15 ans dans les établissements scolaires et qu’il fallait maintenant intégrer, dans les pratiques pédagogiques, la mobilité procurée par internet et ses outils.

    Après les allocutions d’ouverture, la problématique du colloque a été présentée par Catherine Becchetti-Bizot (Inspecteur général de l’Education nationale – Groupes des Lettres). Elle s’est interrogée sur les usages des supports numérisés ainsi que sur les évolutions des modalités d’apprentissage. Elle a rappelé la « migration » de l’espace social vers la classe de ces nouveaux supports qui entrainent de nouveaux gestes et de nouvelles postures. Ces outils sont-ils porteurs d’innovation et de progrès ou sont-ils des objets de régression ?

    C’est à partir d’une réflexion collective entre chercheurs, partenaires culturels, praticiens et éditeurs que nous devons apporter des réponses à ces problématiques. C’est aussi en fonction des conclusions tirées de différentes expérimentations que nous pouvons entrevoir ce nouveau « paysage » scolaire. Pour Catherine Becchetti-Bizot, la seule démarche possible est d’expérimenter pour éviter toute forme de « fétichisme » de l’objet. Nous devons nous recentrer sur les finalités éducatives : individualisation des apprentissages ? Possibilité de pratiques collaboratives ? Accès à la culture ? Autonomie de l’élève ?… Ces appareils suscitent de nombreuses interrogations quant aux usages possibles dans le monde scolaire.

    La tablette peut se révéler un formidable outil pour des élèves à besoins particuliers comme certaines expérimentations l’ont montré dans l’académie de Nice. La tablette possède des caractéristiques intéressantes : son format, un « écran qui ne fait pas écran », des facilités de prise en main, de nombreuses fonctionnalités,… Elle peut être utilisée dans les séquences à condition que « l’outil ne surdétermine pas l’acte pédagogique sinon le sens n’apparaîtra pas aux élèves ». D’après l’inspectrice générale des lettres, la tablette peut s’avérer plus appropriée à certaines applications, mais elle doit dans tous les cas se « plier » aux objectifs pédagogiques des professeurs.

    Pierre Mœglin (Laboratoire des sciences de l’information et de la communication – Université de Paris XIII) a enchaîné par une communication sur le thème : « Un changement de paradigme pour l’école ? ». Dans un premier temps, il s’est interrogé sur le processus de diffusion des innovations. Assiste-t-on, avec l’introduction des tablettes numériques à un renouvellement paradigmatique ? Telle est la problématique de Pierre Mœglin. Pour lui, l’ardoise numérique assure une triple fonction d’intermédiation. Elle permet d’une part de canaliser et de filtrer face à l’immensité des contenus hétérogènes. D’autre part, elle constitue un « point d’ancrage » de la production des élèves. Enfin, elle est par nature un objet impliquant la réflexion. Il en déduit une relation directe entre la technologie et les apprentissages.

    L’après midi du 5 avril, nous avons eu un rapport sur les expérimentations des académies de Nice, de Grenoble et du département de la Corrèze. Pierre Mathieu (Directeur du CDDP de Corrèze) nous a décrit « son » déploiement. Il ne s’agit pas d’une expérimentation mais d’une dotation de tous les élèves scolarisés en tablettes numériques ou micro ordinateurs portables. Cette véritable généralisation nécessite un accompagnement important.

    Nous avons abordé par la suite les problèmes d’ergonomie cognitive avec Thierry Baccino (Professeur de psychologie cognitive à l’Université de Paris VIII). Il s’agit, avec l’usage de ces appareils, de réfléchir aux interfaces, aux moyens de communication entre l’homme et la machine. Il définit trois critères d’analyse : l’efficacité dans la réalisation des objectifs, l’efficience dans la mesure du temps, pour pouvoir être efficace et la satisfaction après utilisation, pour apprécier un bon usage. La manipulation des ardoises numériques implique certains changements, nous pouvons noter une grande mobilité dans l’utilisation, une posture différente du corps, une interface tactile qui change notre manière d’écrire, de lire et de consulter les informations disponibles sur la tablette. Les impacts constatés sur les apprentissages, sont en particulier une grande motivation, une meilleure attention, une réelle autonomie dans le travail pour les élèves et une activité qui apparait plus concrète.

    Le difficile problème de la numérisation des manuels scolaires a été abordé par Sylvie Marcé (Présidente – Directrice générale des Editions Belin – Présidente du Groupe des Editeurs scolaires et Vice-présidente du Syndicat national de l’édition). Elle nous a rappelé que la tablette était un nouveau support possible pour les manuels. En tant qu’éditrice d’une grande maison, elle a observé la montée en puissance de l’usage des manuels numériques dans les salles de classe grâce, notamment, à l’utilisation des TNI (Tableau Numérique Interactif) ou du matériel de vidéo projection. Les principales fonctionnalités ont été développées pour les professeurs qui peuvent ainsi plus facilement personnaliser et animer leurs cours. Via un compte unique, l’enseignant conserve son manuel numérique qu’il adapte au fil du temps. Des développements futurs pourront porter sur les interactions possibles entre professeur et élève autour du manuel numérique mais aussi créer un espace de travail personnalisable par l’élève qui sera à la fois « livre de référence, cahier d’exercice et outil de travail ».

    Au cours de la table ronde animée par Evelyne Bévort (Directrice déléguée du CLEMI – Centre de Liaison de l’Enseignement et des Médias d’Information) : « Tablettes et lieux de cultures, musées, bibliothèques, universités », Jérôme Kalfon  nous a présenté le cas des bibliothèques universitaires (B.U.). L’enseignement supérieur a cette caractéristique de regrouper une pluralité de sources d’information sur une multitude de supports, sources qui sont diffusées par l’intermédiaire de différents modes. On constate une stabilité de la consultation du « papier » et un « passage de l’imprimé à l’imprimante » pour certains documents très adaptés, comme les articles de périodiques.

    En ce qui concerne les livres numériques, le développement est beaucoup plus lent. On peut l’expliquer par la multiplicité des modes de diffusion, par la difficulté de trouver des ressources numériques, notamment pour les ouvrages dont la parution est récente, par les problèmes de gestion des abonnements,… Parallèlement à cela, Jérôme Kalfon (Directeur du service commun de la documentation de l’université Paris Descartes) s’est interrogé sur la définition de la bibliothèque numérique. On peut retenir quelques avantages : l’absence d’étagères, de conservation sur place des documents, de serveurs appartenant à l’institution. De plus, les droits sur le long terme peuvent être remis en question. Donc, pour le directeur de la documentation de Paris Descartes, une bibliothèque numérique peut se résumer à des contrats de licences.

    De nombreux ateliers ont ponctué ces deux jours et beaucoup d’expérimentations fort intéressantes ont été présentées. Nous invitons les lecteurs à se reporter aux actes du colloque qui sont disponibles en ligne.

    Néanmoins, on peut citer différentes disciplines qui ont été mises à l’honneur : les arts plastiques qui mettent en avant le patrimoine local ; l’éducation physique qui donne aux élèves la possibilité de s’auto évaluer ; les langues vivantes qui renouvellent les échanges notamment avec le pays transfrontalier, l’Italie ; les jeux sérieux qui permettent d’apprendre de façon ludique. Les tablettes peuvent aussi donner une nouvelle « jeunesse » aux langues anciennes comme le latin et bien sûr être utilisée au CDI.
    Ce compte rendu ne se veut pas exhaustif, il est un complément des informations que vous trouverez sur le site internet.

    C’est Jean-Louis Durpaire, grand témoin de ces deux journées qui a clôturé ce congrès organisé à Nice. Son intervention a débuté par un bref historique rappelant l’équipement de trois classes en 1991.

    Dix ans plus tard, en 2001, deux niveaux (quatrième et troisième) furent équipés. Actuellement, un peu plus de dix mille tablettes sont utilisées dans de nombreuses expérimentations. Nous constatons une seule généralisation pour un département (la Corrèze). La tablette présente de nombreux avantages (accès à internet, simplicité, ergonomie, autonomie, faible encombrement, individualisation,…) qui peuvent paradoxalement se révéler des inconvénients ou des sources de problèmes (difficulté d’accès au réseau, vol, appareils multifonctions, jeux, applications payantes, prix d’achat, influence du marketing,…). Faut-il pour autant ne pas les utiliser à l’école ? Une autre question se pose concernant les ressources. En effet, l’inspecteur général ayant rappelé la « force historique » des manuels scolaires dans l’Education nationale. Seront-ils toujours pertinents dans les classes face à « l’explosion » des documents numériques ? Et in fine, qui payera l’addition des appareils avec les connexions, les applications, les ressources,… ?

    C’est pourquoi J.-L. Durpaire a émis l’idée de la création d’un consortium ou d’une coopérative d’achats pour faire face à un marché en plein essor. Il s’est interrogé aussi sur la finalité de l’utilisation des tablettes. Sont-elles des sources de progrès  ? Ne doit-on pas utiliser ce que les élèves possèdent déjà ? Beaucoup d’interrogations ont été formulées par ce grand témoin et des pistes d’exploration, de réflexion ont été également proposées. Les tablettes peuvent être des outils d’accès à la culture permettant de créer du lien social entre élèves et enseignants et être utilisées à la fois à l’école mais aussi à la maison. C’est à un changement de paradigme technologique que nous assistons et nous devons repenser les conditions de formation. Les Centres de Connaissances et de Culture  seront, peut-être, le lieu de ce nouveau départ…

    Les valeurs qui sont les nôtres devront perdurer, et en particulier, la laïcité, la neutralité mais aussi la « probité intellectuelle ». Il est aussi nécessaire de former, à la culture de l’information , les collégiens et les lycéens. Les outils nomades doivent « nous conduire à repenser les conditions de formation des élèves ».

    Pour avoir une vision exhaustive sur le colloque : www.ecriture-technologie.fr. Vous aurez tous les détails : les intervenants, les vidéos, publications, bibliographie, commentaires,…

    Retrouvez le travail de Philippe Chavernac sur supercdi.free.fr/tablettes

  • Mobilité et nomadisme, la tablette par Carole Lopez

    Mobilité et nomadisme, la tablette par Carole Lopez

    • 250520124fc383961fd7dCarole Lopez interviendra lors de l’Université d’été de Ludovia sur un atelier « nomadisme et mobilité » pour expliquer l’usage qu’elle fait de la tablette en classe.
      « Avec l’application Book Creator, dès la maternelle, les élèves peuvent produire un livre en totale autonomie sur iPad. »
    • « C’est l’enfant qui est producteur, tant sur le fond que sur la forme ! »
    • « La tablette numérique : « Le Tout en un » pour de jeunes élèves producteurs de sons, d’images et de textes. »
    • « Plus besoin d’être lecteur ou de maîtriser la souris, la tablette tactile est un outil très intuitif. »

    En lien avec les programmes, les élèves abordent le principe alphabétique en mettant en relation des sons et des lettres par la réalisation d’un abécédaire. Ils cherchent des mots qui commencent par la lettre qu’ils ont choisi d’étudier.

    Ils les copient à l’aide du clavier, à partir d’un modèle ou cherchent entre eux comment cela peut s’écrire. Ils assemblent leurs connaissances et s’entraident pour trouver quelles lettres taper, sur quelles touches cliquer, comment retourner sur l’application. Ils choisissent la taille et la couleur de la police. C’est un vrai travail d’équipe ! Les interactions sont riches. Ils prennent un réel plaisir à faire plusieurs essais, pouvant recommencer et effacer leurs productions à volonté. Se tromper n’est vraiment pas un problème.

    Ils adorent enregistrer leur voix pour dire les mots qu’ils ont trouvés. C’est un excellent système de consultation et de validation pour des élèves non lecteurs. Il suffit de cliquer sur l’icône «Son» pour écouter le mot.

    Pour l’illustration, rien de plus simple, les élèves prennent la photo avec la tablette, retournent dans l’application, vont chercher leur photo et la réduise au format qu’ils souhaitent.

    L’abécédaire sur tablette devient un outil de référence dans lequel chaque élève peut aller rechercher le «capital mots» de la classe mais aussi un outil de liaison entre la Grande Section et le Cours Préparatoire.

    Les élèves apprennent aussi les gestes de l’écriture de façon ludique avec l’application ABC dont le système d’auto-validation encourage à s’exercer.

    Vers une plus grande autonomie… à condition d’intégrer l’usage de l’outil au cours de la séance avec les élèves.

    La tablette est l’objet même de savoirs :

    • —- les élèves développent une habileté en manipulant : double clic pour changer d’application, action sur les objets (sélectionner, déplacer, agrandir, réduire) ;
    • —- la maîtrise de la souris n’est plus un frein pour la pratique des petits (outil tactile) ;
    • —- il n’est pas nécessaire d’être lecteur : les icônes sont suffisamment parlants, forte « affordance » de l’outil (capacité d’un objet à suggérer sa propre utilisation, à l’utiliser de façon intuitive) ;
    • —  disponibilité et exploitation immédiates des productions.

    Les élèves de Grande Section travaillent actuellement sur l’enregistrement d’un mode d’emploi en livre numérique à destination d’autres usagers (élèves des autres classes, enseignants, parents) pour l’application Book Creator.

    Propositions d’utilisations sur tout le cycle de la maternelle…

    En Petite Section :

    • Prise de vues par l’appareil photo numérique et la tablette : regarder autrement (produire des images pour mieux lire des images, afin d’apprendre à lire tout court).
    • Récupération des photos pour réaliser un memory et un loto.
    • Utiliser la tablette comme caméra pour enregistrer les productions sonores, visuelles et langagières (chants, rythmes, construction du répertoire chanté de la classe).

    En Moyenne Section :

    • Eveil aux langues : création d’un imagier et d’un album visuels et sonores en langue anglaise.
    • Cahier de vie numérique qui circule dans les familles (outil nomade hors temps scolaire).

    En Grande Section :

    • Création de livres numériques (albums sonores, imagiers, albums à compter et à calculer, Musée de la classe, abécédaires…)
    • Recherche d’écrits dans le quartier et prise de vues. Traitement direct des photos.(outil nomade sur le temps scolaire)
    • Réalisation de modes d’emploi, recettes et notices…

    Le fait de tous débuter dans l’expérimentation des tablettes numériques en classe est intéressant car cela crée de la collaboration entre enseignants. L’informatique nous enfermait chacun devant notre écran alors que la tablette est un outil d’ouverture, de discussion, et d’échange. Cet outil permet vraiment la mutualisation des pratiques enseignantes.

    Renseignements et inscriptions sur l’Université d’été de Ludovia : www.ludovia.org/2012

  • La tablette tactile, le «doudou numérique» de la classe

    La tablette tactile, le «doudou numérique» de la classe

    La tablette a été choisie comme lien physique entre la classe et les parents. Plus qu’un blog, elle permet une meilleure consultation des travaux de la classe hors de l’école. Facilement transportable et peu encombrante, l’enfant la ramène chez lui avec fierté pour montrer ce qu’il fait à l’école, alors qu’il ne raconterait peut être rien sans l’aide de cet outil «magique».

    La tablette tactile, une composante pédagogique pour les apprentissages

    Philippe Guillem nous explique que l’idée de départ était d’amener la tablette dans la classe pour le travail de l’écrit. Au mois de mars, il constate déjà les progrès.

    «Des automatismes sont en place dans l’emploi des pronoms par exemple ou dans la précision du vocabulaire»(…). «Cet accompagnement permettra à la fin de l’année à chaque élève d’écrire de courts textes en français correct et de penser déjà à l’écrit», argumente Philippe.

    Le travail avec la tablette fait prendre conscience aux enfants qu’un texte écrit peut se transformer, qu’on peut changer les mots et les phrases. Grâce à cet apprentissage, ils seront déjà familiarisés avec l’écrit.
    Ce processus n’est pas nouveau ; habituellement, il est fait sur un cahier papier qui part dans les familles pour être consulté. Philippe a juste eu l’idée de le faire sous format numérique.

    Une autre utilisation de la tablette consiste à mettre en ligne les sorties effectuées par la classe avec des photos et des vidéos. On retrouve également quatre thématiques que sont danse, arts plastiques, poésie et musique qui permettent de stocker toutes les recherches effectuées en classe. Philippe nous montre l’exemple d’une vidéo sur la danse «du Menuet». C’est très pratique lorsqu’il veut apprendre cette danse aux enfants ; il la montre sur la tablette et leur fait ensuite pratiquer en salle de jeu. Une réalisation concrète de leur travail de recherche.

    La tablette tactile, une composante psychologique pour amener l’école dans la famille

    Ce qui est tout aussi important pour Philippe, l’enseignant, c’est que la tablette permet la communication vers la famille. La tablette fait le lien entre la classe, l’enfant et ses parents, c’est le cahier de vie de la classe.
    A cet âge-là, pas facile de raconter à la maison ce qu’on a fait pendant la journée. Philippe nous confie avoir reçu plusieurs parents «se plaignant que leur enfant ne raconte rien».

    Il explique que pour un enfant, il est très difficile de parler de sa journée car il ne sait pas quel détail choisir (doit-il parler de ce qu’il a fait en classe ou est-ce le moment de la journée où il a joué avec son copain qui est important à raconter ?). La tablette facilite la communication et le travail de sélection pour l’enfant. Il pourra donc raconter ce qui tourne autour des sujets retenus par la classe qui apparaissent sur la tablette.

    La tablette tactile, plusieurs atouts en un seul outil

    En dehors du cahier de vie de la classe que les enfants ramènent chez eux en guise de «trophée»,  ils sont amenés à manipuler la tablette pour des travaux de musique, pour des petits jeux le matin à l’accueil ou pour aller chercher des documents faits en classe. Elle a donc d’autres fonctionnalités intéressantes.
    «Ils utilisent la tablette avec une facilité déconcertante, il n’y a pas besoin de mode d’emploi», ajoute l’enseignant.

    C’est un outil technologique d’adulte que l’enfant amène à la maison. «Au départ, c’est l’enfant qui montre à ses parents comment manipuler cet outil (…) Au début de l’année, seuls 2 ou 3 foyers étaient équipés d’une tablette ; maintenant, ça se généralise».

    En termes de sécurité et protection des enfants contre toutes les informations qui circulent sur la toile, la tablette a aussi une mission. Philippe nous raconte qu’un grand frère avait utilisé la tablette pour aller sur internet, lire ses mails… et qu’une fois de retour en classe, Philippe avait accès à tous les sites consultés. Il a donc été nécessaire de clarifier les choses avec les parents et avec les frères et sœurs ! Dès que la tablette sort de l’école, une charte s’applique.

    Pour autant, l’enseignant ne veut pas «brider» l’usage de la tablette, en installant des systèmes de sécurité, car c’est aussi pour lui un moyen d’éduquer, parents et enfants, à l’utilisation d’internet.

    Entre les temps de mise à jour et les vacances, la tablette circule dans les familles 3 à 4 fois dans l’année scolaire, «l’équivalent d’un magazine qui paraît tous les deux mois», précise Philippe.

    Un cahier de liaison «papier» a été mis en place pour recueillir les impressions des parents. ; par les commentaires qu’on peut y lire, la tablette fait l’unanimité. Même les parents plutôt sceptiques face au numérique, voient un intérêt dans ce cahier de vie, car leurs enfants racontent enfin ce qu’ils font à l’école.

    Dans la classe de Philippe Guillem, le numérique est quotidien ; pour exemple, il fait travailler les élèves sur twitter sous forme d’ateliers d’écriture collective ou par deux, qui proposent ensuite un message à toute la classe ; messages qui permettent aussi aux parents, et parfois même aux grands-parents , de suivre, à distance, ce que fait la classe.

    Près de 85% des parents d’élèves de la classe de Philippe se sont inscrits sur ce média social et l’utilisent régulièrement pour suivre les activités réalisées.

    Les petits amènent souvent quelque chose à l’école qui leur permet de se rassurer, un «doudou» ; Philippe considère la tablette comme le «doudou numérique» des enfants.

    Et pour sûr, ils ne sont pas prêts de le lâcher si l’on en juge leur enthousiasme et celui de leurs parents !

  • Orange innove avec TweetVox

    Orange innove avec TweetVox

    Disponible sur l’App Store et l’Android Market, l’application TweetVox, développée par les équipes d’Orange Vallée, est un service de microblogging qui permet de laisser des enregistrements vocaux sur la plateforme TweetVox et de les partager sur Facebook, Twitter et Foursquare. De plus, grâce à la fonction géolocalisation, les utilisateurs de TweetVox pourront connaître la provenance géographique de ces messages vocaux.

    TweetVox donne de la voix aux réseaux sociaux
    Pour la première fois, un site de microblogging place la voix au cœur du service afin d’enrichir l’expérience des réseaux sociaux. En simplement deux clics, l’utilisateur enregistre son message vocal depuis son mobile ou ordinateur et le partage avec ses proches sur le site tweetvox.com Facebook, Twitter.

    Les utilisateurs de TweetVox pourront enregistrer des messages vocaux allant jusqu’à deux minutes et les partager gratuitement via le site tweetvox.com, grâce à l’application du même nom, téléchargeable librement sur l’AppStore d’Apple pour l’iPhone, l’iPad et l’iPod Touch et sur l’Android Market.

    « TweetVox remet de l’humain et de la spontanéité dans l’usage du microblogging car la voix donne de la chaleur et de l’émotion. Nous avons la conviction que les utilisateurs seront sensibles à la simplicité d’usage et à la valeur ajoutée proposée par le service dans leur usage quotidien des réseaux sociaux. Nous voulons devenir la mémoire sonore de notre monde » précise Guillaume Odriosolo, directeur de TweetVox.

    Tweetvox donne de la voix aux lieux grâce à la fonction géolocalisation
    Donner son avis en sortant d’un restaurant, partager son émotion devant un musée ou transmettre ses connaissances devant un site historique, cela devient possible et facile grâce à TweetVox. En associant la géolocalisation, TweetVox utilise tous les outils d’un service communautaire. Par exemple, avant de se rendre dans un musée, il sera possible d’écouter les témoignages vocaux laissés sur TweetVox par d’autres visiteurs ayant déjà parcouru ce lieu ou écouter avec son mobile sur place au moment d’entrer dans un monument un audioguide professionnel mis à disposition dans l’application.

    www.tweetvox.com

  • Tablettes numériques vs PC en salle de classe : retour d’expérience

    Tablettes numériques vs PC en salle de classe : retour d’expérience


    Une nouvelle approche matérielle

    Avec le parc de tablettes, je vais beaucoup moins en salle pupitre ou informatique, je peux l’utiliser 10 minutes, et puis revenir au cours classique, rien à voir avec l’utilisation d’un PC ou notebook qui demande un temps de chargement du système assez important ce qui implique des sessions plus longues sur machine. L’une des contraintes rencontrées est que les applications sur PC ne sont pas les mêmes sur tablettes (Word, excel, Powerpoint), mais que sur les « stores » comme Apple-store, on trouve des équivalents (stores qui comptent des millions d’applications).

    Ainsi, on doit pour le moment faire cohabiter les PC avec les tablettes mais l’avantage, c’est que l’on peut faire fonctionner les élèves en atelier, y compris en extérieur car même si ces matériels semblent fragiles, ils sont assez pratiques pour ce type d’activité (prise de son, de photos, de vidéos, ..).

    Pertinence pédagogique d’une tablette : essai de synthèse

    Même si ces réflexions sont encore au stade de l’élaboration et tiennent compte des essais et des expérimentations effectuées sur une courte période, nous proposons les grandes lignes d’une synthèse de pratiques en classe.

    Je souhaitais une collaboration avec les élèves et les tablettes sont idéales pour ça car avec des petits outils de type « dropbox », on peut mutualiser la production des élèves et ça alimente également mon ENT de manière considérable. Avec la tablette une fois bien choisies les applications, on gagne beaucoup de temps par rapport au PC.

    Tout est transparent du point de vue technique avec la tablette contrairement avec un PC, on peut se concentrer sur ce qu’on doit produire et non pas comment on va le produire, la question du logiciel n’est plus centrale, on peut se concentrer seulement sur les tâches à effectuer.

    Avec les tablettes, l’effet mode est indéniable et les premières séances avec des tablettes sont parfois dénaturées par la primauté et le côté « gadget » et nouveauté de cet outil, mais après plusieurs séances, on peut se concentrer sur l’intérêt inhérent du support.

    Sur tablette, les productions sont nativement collaboratives, on peut s’entraider, se corriger.

    Les écueils rencontrés et les questions pour l’avenir

    La première question est celle du choix des tablettes (modèles, marque, configuration, potentiel d’applications, …), la deuxième interrogation est comment repenser sa pédagogie en utilisant ces outils, quel impact sur l’apprentissage cela aura-t-il. Le réseau, le wifi, la connectivité, les risques, font également partie des interrogations. La dernière interrogation qui devient essentielle lorsqu’on pense à une généralisation des pratiques et un accroissement du parc : comment gère t-on un parc de tablettes ?  Avec 30 tablettes en expérimentation tout est gérable car on reste dans une dimension à l’échelle d’une classe, pour un déploiement de 1000 unités et la gestion des applications, les mises à jour, comment va t-on faire ?

  • Orange et	Lexis	Numérique créent « Alt-Minds » : la première « fiction totale »

    Orange et Lexis Numérique créent « Alt-Minds » : la première « fiction totale »

    Une aventure transmédia entre websérie et jeu d’enquête. Un degré d’immersion très élevé pour le spectateur / joueur

    Né d’un partenariat entre Orange et Lexis Numérique, « Alt-Minds » est une approche inédite et innovante de la fiction. Reposant sur les nouveaux usages dans les médias, « Alt- Minds » joue sur la complémentarité de différents canaux qui permettent au public de s’immerger totalement dans l’univers de la fiction. Ainsi, l’aventure se déroule simultanément sur l’internet, le smartphone, la tablette, les réseaux sociaux et même dans le réel.

    Dans ce thriller paranormal, le public est plongé dans une intrigue palpitante qui va le mener aux confins de l’Europe. Le spectateur pourra décider de prendre part à une enquête et interagir avec la fiction et pourquoi pas, gagner sa place dans l’histoire.

    Mêlant étroitement la fiction et la réalité, « Alt-Minds » bénéficie de l’expertise transmédia de Lexis Numérique et d’Orange ainsi que de l’intégration d’innovations technologiques développées par Orange.

    Pour Jean-François Rodriguez, Directeur des Jeux et du Transmedia chez Orange: « Nous sommes fiers de travailler avec Lexis Numérique, pionnier de la fiction transmedia, sur un projet à la croisée des chemins entre le jeu, la série et les réseaux sociaux. Il s’agit aussi pour Orange de montrer que grâce aux outils que nous pouvons mettre à disposition du monde de la création, il est possible de s’adresser de façon différente au public. »

    Pour Eric Viennot, co-fondateur et Directeur de Création de Lexis Numérique: « Avec Orange, nous explorons une nouvelle forme de fiction qui, je l’espère, sera une nouvelle pierre dans l’histoire du transmedia que nous avons démarré avec In Memoriam en 2003. Ces expériences en ligne font disparaître la frontière entre le réel et la fiction et proposent aux spectateurs/joueurs un niveau d’immersion dans l’histoire tout à fait inédit. »

    L’aventure transmedia Alt-Minds débutera à l’automne 2012.

  • L’ePawn Arena, un produit révolutionnaire pour les 10 ans de Scientipôle Initiative

    Retenue parmi les 12 startups innovantes qui occuperont l’espace « Scientivillage », ePawn exposera le 28 mars dans les Salons d’Honneur de l’Hôtel de Ville de Paris à l’occasion des 10 ans de Scientipôle Initiative. ePawn présentera à cette occasion l’ePawn Arena, un accessoire pour smartphones et ordinateurs utilisant des objets réels comme interface homme‐machine.

    Scientipôle Initiative organise pour ses 10 ans, un événement réunissant 500 acteurs de l’écosystème de l’innovation en Ile‐de‐France, autour du slogan “L’innovation au service de la vie quotidienne “, décliné en quatre thèmes : Mobilité́, Santé, Vie Quotidienne et Habitat, Développement Durable.

    Lauréate de Scientipôle Initiative en 2011, ePawn exposera son interface révolutionnaire.

    L’ePawn Arena, en quelques mots
    L’ePawn Arena est un écran horizontal révolutionnaire et abordable qui se connecte à tout smartphone, tablette ou ordinateur pour permettre aux utilisateurs d’utiliser des objets réels au sein de leurs applications logicielles.
    Exploitant une technologie brevetée, ePawn apporte la sensation du toucher au cœur d’une interface innovante en faisant le lien entre les mondes réels et virtuels. Dans le domaine ludique, l’ePawn Arena offre une expérience de jeu inédite en immergeant des pièces de jeu tangibles dans des univers multimédias et interactifs.

    Pour plus d’informations sur ePawn et l’ePawn Arena : www.epawnarena.com.


  • La tablette dans tous ses états à l’école maternelle de Flornoy

    La tablette dans tous ses états à l’école maternelle de Flornoy

    Des tablettes prises d’assaut

    L’expérimentation a été lancée à la rentrée 2011 par le rectorat qui a fourni quatre tablettes numériques iPads, à l’école maternelle de Flornoy. Tous les enseignants les utilisent et le matériel «tourne» entre les classes. De la petite section où l’on travaille sur des imagiers ou sur les instruments de musique à la grande section où l’on construit un abécédaire, ces nouveaux outils font l’objet d’une utilisation «intensive».

    Un outil de liaison entre les niveaux

    Dans la classe de Carole Lopez, les enfants produisent un abécédaire, ce qui les prépare au passage vers le CP. «C’est un outil créé par les enfants qui pourra être ensuite utilisé au cours élémentaire». En effet, dans cette école, il y a un TNI dans chaque classe du primaire ce qui permet à l’enseignante de CP, par exemple, d’assurer une continuité avec la maternelle en projetant le travail de Carole.

    Un travail en véritable autonomie

    Un groupe de six enfants s’est regroupé en binôme autour de Carole pour 20 minutes d’atelier sur les tablettes. Avec le logiciel «Bookcreator», tout est vraiment intuitif, souligne Carole. «Les élèves trouvent tout de suite les icônes correspondant au son, à l’image… ».

    «L’intérêt de la tablette numérique pour produire un abécédaire par rapport à l’outil papier est la possibilité pour les élèves d’intervenir sur la prise de photo, la prise de son et l’écriture, c’est un « tout en un« ».

    Chaque élève choisit une lettre en début de séance ; grâce à un code couleur, il repère facilement les lettres qu’il a déjà travaillées. Ensuite, il peut s’amuser à écrire en utilisant le mode tactile.

    Des enfants très appliqués à réussir leur « mission »

    L’élève cherche ensuite un mot commençant par sa lettre et va s’enregistrer en énonçant le mot sur sa tablette, de manière à permettre l’association du son à l’écrit. «L’intérêt est que les enfants peuvent recommencer autant de fois qu’ils le souhaitent», ajoute Carole. Lors des enregistrements, tous les enfants font «statue», comme le présente la maîtresse, et sont très attentifs au camarade qui est en train de prononcer son mot sur «la machine».

    Pour les images, les enfants ont la possibilité d’aller dans une banque d’images mais peuvent aussi prendre eux-mêmes la photo de leur lettre. Ce jour-là, ils ont choisi de créer la forme de leur lettre à l’aide de petits objets. Une fois la photo prise, ils s’amusent à l’agrandir et à la déplacer sur la tablette, toujours grâce au mode tactile.

    «Avec la tablette, c’est vraiment l’enfant qui travaille et qui crée son abécédaire», nous fait remarquer Carole, allusion au travail qu’elle pouvait faire auparavant avec des ordinateurs où les enfants étaient plus spectateurs qu’acteurs.

    La tablette vue comme une «banque de données» du travail collectif

    Carole aimerait bien n’avoir des tablettes que pour sa classe car, en plus du travail au quotidien, elle voit ce matériel comme un outil collectif de la classe ; à tout moment, les élèves peuvent aller dessus pour revenir sur ce qu’ils ont accompli ou pour consulter les travaux de leurs camarades. Comme le matériel est partagé entre plusieurs enseignants, elle n’y a pas accès à tout moment, seulement sur les périodes réservées.

    «L’idéal serait d’en avoir au moins une par classe, pour pouvoir l’utiliser comme l’outil de référence qui fait le lien avec le passage en élémentaire».

    Par contre, elle ne voit pas l’intérêt d’une tablette par élève à son niveau. Le travail en binôme développe la coopération et les interactions entre élèves. «Rester seul sur sa tablette isole l’élève. A deux, cela permet de partager avec l’autre».

    «Nous visons une grande autonomie par cet outil», ajoute Carole.

    Et quand on évoque avec elle le sujet de la formation des enseignants face à ce nouvel outil, elle confie qu’elle trouve intéressant le fait de ne pas être trop formée, «car cela crée de la collaboration entre enseignants»

    et elle conclut «l’informatique nous enfermait chacun devant notre écran alors que la tablette est un outil d’ouverture, de discussion, et d’échange. Cet outil permet vraiment la mutualisation des pratiques d’enseignants».

  • Le libraire numérique indépendant Feedbooks lève 1 million d’euros auprès d’A Plus Finance

    Cette levée de fonds permet à Feedbooks, première plateforme indépendante de téléchargement de livres, de renforcer sa stratégie éditoriale et de poursuivre sa croissance internationale

    Premier libraire numérique indépendant, le français Feedbooks, annonce la clôture d’un tour de table d’un million d’euros auprès d’A Plus Finance. Cette opération a été orchestrée par Chausson Finance. Créé en 2007 à Paris, Feedbooks s’est imposé en quelques années, comme une des premières plateformes internationales de téléchargement de livres, grâce à sa présence historique aux Etats-Unis, l’utilisation de formats numériques « ouverts » et à un catalogue de plus de 250 000 ouvrages. L’entreprise compte aujourd’hui 3,5 millions de téléchargements par mois, dont 500 000 en France.

    Depuis sa création, la spécificité de Feedbooks est d’offrir un service de publication et distribution en ligne indépendant, connecté à un large écosystème de systèmes de lecture et de réseaux sociaux, sans recours aux formats propriétaires. Feedbooks est ainsi le premier libraire numérique à supporter dès 2007, le format EPUB, spécialement conçus pour les liseuses, aujourd’hui largement considéré comme étant le standard industriel pour le format des livres électroniques.

    Egalement pionniers dans le développement du livre numérique sur smartphone grâce à la création du protocole OPDS et des partenariats avec Stanza et Aldiko, Feedbooks distribue près des deux tiers de ses titres sur iPhone et Android. Feedbooks est pré-chargé dans plus de 20 applications, ce qui lui permet de toucher une base d’une dizaine de millions d’utilisateurs.

    Grâce à ce 1er tour de financement, Feedbooks compte poursuivre son développement et consolider son avance, principalement en renforçant ses équipes de libraires numériques, en charge d’assurer des sélections, de favoriser les découvertes et d’enrichir l’expérience des lecteurs. Ils couvriront les langues allemande, italienne, et espagnole.

    Feedbooks a été créé en juillet 2007 par Hadrien Gardeur et Loïc Roussel, deux ingénieurs passionnés par le domaine de la culture. Leur projet a remporté les concours OSEO en 2007 et 2008, ainsi que le Grand Prix « Internet et Services » du Tremplin Entreprise 2010 au Sénat.

    «Feedbooks mise essentiellement sur la qualité de son offre et l’extension de son service à de nouvelles langues/pays, afin de gagner de nouvelles parts de marché », déclare Loïc ROUSSEL, co-fondateur et président de FEEDBOOKS. « Afin de donner du sens à un catalogue numérique de plus en plus vaste, Feedbooks privilégie une approche basée sur le travail du libraire : l’ouverture et la classification du catalogue ainsi que la création de contenus comme des interviews d’auteurs, des recommandations ou les échanges avec les lecteurs».

    « Le marché du livre papier représente environ 70 milliards de dollars, soit six fois celui de la musique. La migration vers le livre numérique a commencé et prend de l’ampleur. Aux Etats-Unis, les ventes d’e-books ont connus en 2010 une hausse de 163% atteignant 600 millions d’euros », déclare Jean Michel Pimont, Directeur Associé chez A Plus Finance. « Nous sommes ravis de voir une jeune entreprise française faire jeu égal avec les géants du secteur informatique en privilégiant une approche qualitative de véritable libraire numérique. Fort de leur expérience, de leur expertise technologique et d’une base de plusieurs dizaines de millions d’utilisateurs dans le monde entier, nous sommes très confiants dans le développement et le potentiel de Feedbooks dans les années à venir ».

    Feedbooks sera présent sur le stand Sony au salon du livre du jeudi 15 au lundi 19 Mars porte de Versailles – Stand E17