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  • Partenariat de distribution entre Planet Nemo Interactive et Beneylu

    Partenariat de distribution entre Planet Nemo Interactive et Beneylu

    Six mois après le lancement de sa nouvelle ressource numérique pour les cycles 1 à 3 des écoles, www.planetnemo.fr, l’éditeur multi-primé Planet Nemo Interactive s’associe avec Beneylu School, le leader de l’ENT scolaire des écoles primaires, présent dans 27 000 classes en France et à l’étranger.

    Une étape dans le déploiement de Planetnemo.fr

    Désormais, les utilisateurs de Beneylu School pourront accéder à l’offre PlanetNemo.fr sur Beneylu Spot, le repaire des apps scolaires qui compte 500 ressources numériques. Ils pourront également profiter d’offres promotionnelles et d’un accès simplifié sur le portail PlanetNemo.fr grâce à leur compte Beneylu School.

    La concrétisation du partenariat entre ces deux univers complémentaires du numérique éducatif marque une étape qui vient renforcer la position de PlanetNemo.fr sur le marché scolaire et enrichir significativement l’offre de contenus du catalogue Beneylu Spot.

    Un partenariat qui répond aux attentes pratiques et pédagogiques des écoles

    Par son intégration à un distributeur type ENT, PlanetNemo.fr répond au besoin en ressources numériques variées, enrichissantes et pédagogiques des enseignants et éducateurs. La volonté commune à Planet Nemo Interactive et Beneylu de favoriser un accès simple à des outils numériques riches et variés pour l’enseignement a permis de sceller cet accord de distribution.

    Pour Marc Boucharlat, éditeur de Planetnemo.fr, « Ce partenariat de distribution avec Beneylu va nous permettre d’augmenter notre visibilité et d’accélérer la distribution de PlanetNemo.fr dans les écoles. C’est une démarche très complémentaire des actions que nous menons par ailleurs ».

    Et c’est avec enthousiasme que Lucile Guyot, directrice éditoriale de Beneylu affirme que « Beneylu Spot est le meilleur catalogue de ressources numériques pour l’école primaire ! Nous proposons 500 ressources pour les classes de la maternelle au CM2 choisies avec soin. Nous sommes donc ravis d’accueillir Planetnemo.fr dans notre catalogue et de proposer leurs activités aux classes. Ensemble rendons l’école encore plus chouette ! ».

     

  • Fichespedagogiques.com, une plateforme de ressources pour maternelle et primaire

    Fichespedagogiques.com, une plateforme de ressources pour maternelle et primaire

    Fichespedagogiques.com est une plateforme, regroupant plus de 4 000 ressources pour faire classe de la Petite Section de maternelle au CM2. Née en 2009 et éditée par Martin media, propriétaire des éditions La Classe, la plateforme bénéficie aujourd’hui d’une alimentation continue en ressources pédagogiques et d’investissements technologiques réguliers.

    On y retrouve, entre autres, ce qui fait le succès des revues professionnelles La Classe Maternelle et La Classe : des fiches prêtes à l’emploi, des fichiers complets par domaine d’apprentissage, des progressions, des emplois du temps (IO 2015), des activités de lecture (Activités autour d’un album, Lecture Suivie, Rallye Lecture…),… toujours imaginés par des enseignants pour des enseignants.

    Toutes les propositions sont donc conçues et éprouvées en classe pour répondre aux besoins quotidiens des professeurs des écoles. Disponible au format pdf, chaque ressource peut être téléchargée et archivée sur son compte en ligne ou sur son PC, puis éventuellement être projetée en classe à l’aide d’un vidéoprojecteur, TNI/TBI.

    En 2016, Fichespedagogiques.com a développé en son sein un service d’Imagerie Interactive permettant de générer des planches personnelles de dessins à partir de critères spécifiques : thèmes, sons/lettres, genre/nombre, nombre de syllabes…

    L’inscription à la plateforme est gratuite et permet de bénéficier immédiatement de 10 crédits offerts.

    Le téléchargement des ressources nécessite soit des crédits (packs), soit un abonnement (6 mois ou un 1 an), sachant qu’il existe une formule spécifique, la licence Ecole, développée pour répondre aux besoins variés d’une équipe pédagogique. Elle permet ainsi aux professeurs des écoles d’un même établissement, d’accéder à un compte école personnel.

    Plus d’infos :
    par email à s.sorin@martinmedia.fr

     

  • Mirage Make : une solution de création de contenus en réalité augmentée

    Mirage Make : une solution de création de contenus en réalité augmentée

    Et si une simple feuille de papier pouvait avoir une troisième dimension … virtuelle ? Le projet d’application Mirage Make, c’est tout simplement permettre à tous de créer sa propre réalité augmentée.

    Mirage Make s’adresse en premier lieu au monde de l’éducation, enseignants ou élèves, qui pourront créer des productions valorisées par la réalité augmentée. L’idée est de créer une dynamique de motivation auprès des élèves qui pourront produire facilement des documents captivants.

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    Pour soutenir le projet  : fr.ulule.com/projet-mirage

  • Promethean présente les nouvelles mises à jour de l’ActivPanel

    Promethean présente les nouvelles mises à jour de l’ActivPanel

    Le leader français dans le domaine des technologies interactives destinées à l’enseignement présente les dernières mises à jour de son ActivPanel. La dernière version de cette gamme d’écrans interactifs est propulsée par une plateforme Android que les utilisateurs peuvent régulièrement mettre à jour.

    ActivPanel, l’écran interactif Promethean inclut désormais le système Android via le boitier ActivConnect G série. Ce boitier dispose de la connectivité sans fil et du bluetooth facilitant l’interactivité entre enseignants et étudiants par l’affichage de données depuis d’autres appareils tels que les tablettes et les smartphones.

    La performance Promethean

    Numéro 2 mondial des solutions d’apprentissage et de collaboration interactives, la marque britannique Promethean est incontestablement la référence plébiscitée par le secteur éducatif. C’est en alliant l’innovation de ses solutions à la richesse de ses services que Promethean a su se construire une renommée fondée sur la robustesse et les performances de ses produits, ainsi qu’une large communauté d’utilisateurs actifs sur sa plateforme Promethean Planet.

    C’est en 1997, avec le lancement de son produit phare, le tableau blanc interactif ActivBoard, que la firme a connu son premier succès, lui octroyant une place de choix sur le marché international des tbi, réussissant même la prouesse de devenir l’un des tout premiers concurrents du canadien SMART.

    Depuis, Promethean a considérablement étendu sa gamme de produits en proposant de nouveaux accessoires et services visant à accroître le degré d’interactivité et de collaboration de ses tbi : boîtiers d’évaluation ActivExpression et ActiVote, visualiseur ActiView, plateforme collaborative ClassFlow, centre de formation Sequence Plus etc.

    Promethean doit également le secret de sa pérennité à son incontournable logiciel interactif ActivInspire.

    Multi-primé et reconnu comme étant le software le plus optimal pour l’éducation, ActivInspire est disponible en une version gratuite et limitée (essentiellement utilisée par les élèves pour revoir leurs cours), ainsi qu’une version payante donnant accès à toutes les fonctionnalités telles que : l’annotation sur le bureau, la capture d’écran vidéo, le mode multi-utilisateurs etc.

    A savoir que l’accès à la plateforme Promethean Planet ainsi que le logiciel ActivInspire sont inclus avec l’écran interactif ActivPanel.

    ActivPanel, les caractéristiques techniques

    Concernant les caractéristiques techniques de l’ActivPanel, celui-ci fonctionne avec une RAM de 2Gb et dispose de 16Gb de mémoire interne. Disponible en deux nouvelles tailles : 70 et 80 pouces, cette nouvelle version de la gamme d’écrans conçus pour l’apprentissage collaboratif offre une résolution d’affichage ultra haute définition, soit 3480 x 2160 pixels. Son processeur Android peut être facilement mis à jour pour ne rien rater des perpétuelles et incessantes avancées technologiques

    Pourquoi se procurer cette dernière version ?

    Les écoles qui se procureront l’ActivPanel de Promethean, disponible depuis juillet 2016, recevront gratuitement les logiciels d’enseignement ActivInspire et Classflow, le premier pour faciliter la préparation d’unités d’enseignement et le second pour l’optimisation de l’apprentissage collaboratif.

    Aussi comme nous l’avons évoqué, cette nouvelle version inclut le boitier Android ActivConnect G série qui offre une interface complètement user-friendly, mais également l’application ActivCast permettant la projection sur l’ActivPanel de l’écran d’un autre appareil (smartphone, tablettes, laptop) simplement via wifi, sans avoir à utiliser de câble.

    Selon Vincent Young, de la direction marketing de Promethean, la conception de cette mise à jour a été faite de manière à mettre en avant toutes les fonctionnalités captivantes d’un écran interactif en mettant la puissance des technologies sans fil au service de l’éducation.

     

     

    Où se procurer l’ActivPanel ?

    La façon la plus simple de se procurer l’ActivPanel Promethean ou d’obtenir davantage de renseignement est de se rendre sur le site du revendeur agréé ProInteractive. Soutenu par une équipe d’experts en solutions interactives, le site internet www.prointeractive.fr propose aujourd’hui l’offre en ligne la plus large pour la marque Promethean.

    En vous y rendant vous aurez alors la possibilité d’établir un devis personnalisé en quelques clics ou de composer et valider votre panier directement. Ce revendeur français assurera pour vous un rôle d’accompagnement complet jusqu’au déploiement de votre solution interactive. Ainsi, n’hésitez pas à profiter des services de démonstration, d’installation et de formation qui vous sont proposés.

     

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  • Une approche sociocritique du numérique en éducation : appel à propositions

    Une approche sociocritique du numérique en éducation : appel à propositions

    Le numérique en éducation constitue un domaine de recherche dans lequel les disciplines s’articulent plus ou moins étroitement les unes aux autres depuis la conception d’environnements numériques d’apprentissage jusqu’à l’étude des usages numériques éducatifs (Baron, 2014). Ce colloque international de l’Université de Sherbrooke les 15 et 16 mai s’inscrit dans cette dernière thématique et souhaite donner un aperçu de l’intérêt d’une approche sociocritique à cet égard.

    Thématique

    À l’origine de cette approche se trouve le constat que l’étude des usages numériques éducatifs s’est principalement articulée autour de l’enseignement et de l’apprentissage en contexte institutionnel (Bayne, 2014; Erstad et Arnseth, 2013; Ito et al., 2013), notamment en vue d’en mesurer l’impact (Eynon, 2012). Sans remettre en cause la pertinence de ces études, un nombre croissant de chercheurs appelle à appréhender le numérique dans sa relation dynamique aux acteurs éducatifs au sein des contextes sociaux et culturels dans lesquels cette relation prend place.

    Il s’agit donc d’un effort de contextualisation du numérique en éducation.

    Par l’élargissement des tenants et des aboutissants du numérique en éducation, une approche sociocritique permet de couvrir des enjeux connexes à l’enseignement et à l’apprentissage per se. Elle n’en est pas moins essentielle pour contribuer à une compréhension systémique du numérique en éducation et orienter ses développements pédagogiques et didactiques, en tenant compte de toute la complexité à l’œuvre. Ainsi, cette approche est susceptible de fournir un niveau d’analyse supplémentaire, qui dépasse le point focal habituel des études centrées sur l’enseignement et l’apprentissage, afin d’apporter un éclairage complémentaire.

    L’approche sociocritique, bien qu’elle ait de multiples origines (De Munck, 2011) et qu’elle ne soit pas uniforme et homogène (George, 2014), a été largement développée dans les disciplines s’intéressant aux relations entre la technique et la société. Elle apparait également, de manière parfois implicite et toujours hétérogène, dans les travaux de plusieurs chercheurs oeuvrant dans le domaine du numérique en éducation (voir, p. ex., Albero, 2009; Beynon et al., 1989; Bruillard, 2011; Bulfin et al., 2015; Chaptal, 2003; Collin, Guichon et Ntebutse, 2015; Cuban, 1993; Dieuzeide, 1982; Jacquinot, 1981; Moeglin, 1993; Selwyn, 2010), sans qu’on puisse parler d’une tradition pour autant. Dans le but de poursuivre la réflexion, un collectif interdisciplinaire de chercheurs francophones (voir Collin et al., 2016) s’est constitué récemment et travaille à structurer une approche sociocritique dans le domaine du numérique en éducation.

    Quatre axes

    Ce colloque international s’inscrit pleinement dans cette perspective. Il souhaite réunir des chercheurs adoptant une approche sociocritique dans leur étude du numérique en éducation. Plus précisément, il accueille à la fois des communications théoriques, qui réfléchissent aux tenants et aboutissants d’une approche sociocritique pour l’étude du numérique en éducation, et des communications empiriques, qui adoptent une approche sociocritique dans leur étude du numérique en éducation. Dans tous les cas, il est attendu que les communications problématisent le numérique en éducation et le contextualisent dans un ou plusieurs des axes suivants:

    • Contextualisation du numérique dans le quotidien des acteurs éducatifs et para-éducatifs, en tant qu’individus sociaux liés par des relations, des rôles et des normes variables suivant les interlocuteurs, les lieux, les classes sociales et les appartenances ethnoculturelles (voir, p. ex., Collin et Karsenti, 2013; Furlong et Davies, 2012);

    ->Questionnements: comment le numérique contribue à reconfigurer ou à maintenir les rôles éducatifs, la forme scolaire, le rapport au savoir ainsi que les temps et les lieux d’enseignement et d’apprentissage? Dans quelle mesure les usages numériques en contexte institutionnel sont-ils en continuité ou en rupture avec les usages numériques non institutionnels des acteurs éducatifs?

    • Contextualisation du numérique dans les logiques économiques, politiques, idéologiques qui privilégient certaines valeurs et certaines finalités plutôt que d’autres, et qui s’avèrent plus ou moins compatibles avec les missions de l’École (voir, p. ex., Chaptal, 2003; Moeglin, 2015);

    ->Questionnements: quels sont les motivations et les intérêts sous-jacents à l’intégration du numérique en éducation? Dans quelle mesure sont-ils convergents avec les finalités éducatives?

    • Contextualisation du numérique dans la filiation historique des objets techniques qui ont pénétré l’éducation (voir, p. ex., Jacquinot, 1981);

    ->Questionnement: dans quelle mesure situer le numérique dans la longue histoire des objets techniques en éducation?

    • Enfin, sur le plan scientifique, contextualisation du numérique en lien avec les disciplines s’intéressant aux relations entre la technique et la société, tout en spécifiant les enjeux éducatifs qui sont propres à ce domaine d’étude (voir, p. ex., Albero, 2009; Selwyn, 2014).

    ->Questionnement: quelles sont les contributions interdisciplinaires à la compréhension du rapport entre les objectifs techniques et l’éducation?

    Dans le cadre de ce colloque, seront privilégiées les communications qui se situent dans un ou plusieurs des axes ci-dessus et qui indiquent de manière explicite comment elles s’inscrivent dans la thématique du colloque.

    Références

    Albero, B (2009). Pratique sociale et recherche dans le champ de l’autoformation. In J-M. Barbier, E. Bourgeois, G. Chapelle, J-C. Ruano-Borbalan. Encyclopédie de la formation (pp. 659-685). Paris: Presses Universitaires de France.

    Baron, G.-L. (2014). Élèves, apprentissages et « numérique » : regard rétrospectif et perspectives. Recherches en Éducation, Vol. 18, n° 2, p. 91-103.

    Bayne, S. (2014). What’s the matter with ‘technology-enhanced learning’? Learning, Media and Technology.

    Beynon, J., Mackay, H. (1989). Information Technology into Education: Towards a Critical Perspective. Education Policy, 4(3), 245-257.

    Bruillard, É. (2011). Discours généraux sur les TIC en éducation: beaucoup de slogans peu étayés, en quête de débats. Association Enseignement Public et Informatique. Consulté le 23 août 2016 à http://www.epi.asso.fr/revue/articles/a1110e.htm

    Bulfin, S., Johnson, N. et Bigum, C. (Eds.) (2015). Critical perspectives on technology and education. New York, NY: Palgrave Macmillan.

    Chaptal, A. (2003) L’efficacité des technologies éducatives dans l’enseignement scolaire. Analyse critique des approches française et américaine. Paris: Éditions L’Harmattan.

    Collin S. et Karsenti, T. (2013). Usages des technologies en éducation: analyse des enjeux socioculturels. Éducation et francophonie, 16(1), 192-210.

    Collin, S., Guichon, N. et Ntebutse, J-G. (2015). Une approche sociocritique des usages numériques en éducation. STICEF, 22, 89-117.

    Cuban, L. (1993) Computers Meet Classrooms: Classrooms Wins. Teachers College Record, 95, 185-210.

    De Munck, J. (2011). Les trois dimensions de la sociologie critique. SociologieS, http://sociologies.revues.org/3576

    Dieuzeide, H. (1982, Novembre) Marchands et prophètes en technologie de l’éducation. Actes de colloque Les formes médiatisées de la communication educative (pp. 78-82). École normale supérieure de Saint-Cloud, France. Consulté le 23 août à https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00000772/document

    Erstad O., Arnseth H. C. (2013). Learning Lives Connected: Digital Youth across School and Community Spaces. Comunicar, Vol. 40, p. 89-98.

    Eynon, R. (2012). The challenges and possibilities of the impact agenda. Learning, Media and Technology, 37(1), 1-3.

    Furlong J., Davies C. (2012). Young people, new technologies and learning at home: Taking context seriously. Oxford Review of Education, Vol. 38, n° 1, p. 45-62.

    George, É. (2014). Quelles perspectives critiques pour aborder les TIC? tic&société, 8(1-2), 9-29.

    Ito, M., Gutierrez, K., Livingstone, S., Penuel, B., Rhodes, J., Salen, K. et al. (2013). Connected Learning: An agenda for research and design. Irvine, CA: Digital Media and Learning Research Hub. Consulté le 23 août 2016 à http://dmlhub.net/sites/default/files/ ConnectedLearning_report.pdf.

    Jacquinot, G. (1981). On demande toujours des inventeurs. Communications, 33(1), 5-23.

    Moeglin, P. (2015). Quand éduquer devient une industrie. Projet, 345(2), 62-71.

    Selwyn, N. (2010). Looking beyond learning: Notes towards the critical study of educational technology. Journal of Computer Assisted Learning, 26(1), 65-73.

    Selwyn, N. (2014). Making the most of the ‘micro’: revisiting the social shaping of micro-computing in UK schools. Oxford Review of Education, DOI: 10.1080/03054985.2014.889601

  • Le colloque e-éducation à l’ESENESR : pour qui, pour quoi faire ?

    Le colloque e-éducation à l’ESENESR : pour qui, pour quoi faire ?

    La stratégie pédagogique doit aujourd’hui se mesurer à deux défis en parallèle : celui de la mobilité, avec la transversalité des usages, et celui de l’intégration du numérique aux pratiques de tous les acteurs de l’éducation dans leurs postures et leurs métiers, en allant du pilotage politique jusqu’à la vie quotidienne des organisations éducatives.

    Mobilisés pour faire face à ces défis, les personnels d’encadrement de l’éducation nationale, les équipes éducatives et tous les acteurs de la formation doivent bénéficier des dernières avancées de la recherche. Ils doivent pouvoir s’informer et échanger sur des projets innovants et étudier ensemble des pistes de mise en œuvre de solutions numériques dans leur environne- ment professionnel.

    C’est à eux que s’adresse le 5e colloque e-éducation organisé à l’ESENESR du 07 au 10 novembre.

    L’ESENESR met en place, pour cette édition 2016, un programme ayant pour thème : “Penser les organisations éducatives à l’ère de la mobilité” qui permettra aux publics de participer aux réflexions sur l’avenir des apprentissages en contexte mobile et sur la transformation des organisations éducatives.

    Le colloque accueillera des conférenciers et invités de grands noms, tels que Thierry Karsenti, détenteur de la chaire de recherche du Canada sur les technologies en éducation ; ou encore Mathieu Jeandron, Directeur du numérique pour l’éducation.

    Plus d’infos :
    Découvrez l’ensemble du programme ici.

     

  • Du harcèlement au cyber-harcèlement (Cyber-bullying)

    Du harcèlement au cyber-harcèlement (Cyber-bullying)

    Deux jours pour dire “NON au harcèlement”; c’est ce que nous propose Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle a tenu une conférence de presse de présentation de la 2ème journée nationale dédiée au « Non au harcèlement » consacrée au thème du cyberharcèlement.

    Au cours de cette même conférence de presse, l’équipe de Rose Carpet a par ailleurs dévoilé le nouveau spot de sensibilisation ainsi qu’un numéro d’appel.

    Le 0 800 200 000 est un numéro gratuit, anonyme et confidentiel, disponible de 9h à 19 h en semaine. Des conseillers répondent aux questions des appelants pour les accompagner dans leur démarche. Les conseillers peuvent également être contactés par email, chat, Skype.

    Un rassemblement sur Paris s’est même tenu dans les locaux de Facebook France ce 3 novembre 2016 avec des élèves des Hauts de France. Comme quoi ce numéro 1 des réseaux sociaux se sent bien concerné par ces actes. De tout cela devrait ressortir un film à destination des jeunes et des adultes pour essayer de mieux comprendre mais surtout d’aider nos jeunes dans cette épreuve tant qu’il est encore temps.

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    Constats

    En tant que réserviste citoyen de l’Education nationale je commence seulement depuis un an à être sollicité dans ce domaine bien qu’étant specialisé depuis plus de 10 ans dans l’éducation aux cyber-risques.

    Le phénomène serait stable selon certains mais il ne faut pas oublier que l’on en parle peu (22 % des enfants harcelés n’en parlent à personne) et que beaucoup vivent ce fléau dans l’ombre jusqu’au point de mettre fin à leurs jours.

    En effet, plus d’un tiers des victimes de cyber-harcèlement ne parlent à personne et finissent par passer à l’acte.

    C’est ainsi que 3 ou 4 adolescents se suicideraient chaque année à cause du cyber-harcèlement. 40 % des élèves déclarent aussi avoir déjà subi une agression en ligne. Les faits de cyber-harcèlement ont lieu pour 85 % dans le cadre d’un groupe et 61 % des élèves harcelés disent avoir des idées suicidaires.

    Sur le site www.education.gouv.fr/nonauharcelement on peut retrouver la chronologie suivante

    1983 : La première campagne de prévention est lancée en Norvège à l’initiative de Dan Olweus. Professeur en psychologie à l’Université de Bergen, il conçoit le concept de « School bullying » à la fin des années 70.

    1994 : En Grande-Bretagne, le pack antiharcèlement scolaire « Don’t suffer in silence » est distribué gratuitement dans les écoles.

    1998 : En Grande-Bretagne, Tony Blair fait adopter une loi d’orientation et d’éducation qui oblige tous les établissements à mettre en oeuvre des mesures de prévention contre le harcèlement.

    2011 : En France, première campagne de lutte « Stop harcèlement » par le ministère de l’Éducation nationale.

    2012 : Création d’une délégation ministérielle en charge de la prévention et de la lutte

    Ce que dit la loi

    La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 prévoit que chaque école et établissement réalise un plan d’actions pour lutter contre le harcèlement en milieu scolaire.

    La circulaire n° 2013-100 du 13-8-2013 détaille le programme d’actions du ministère. Le règlement est le « document de référence pour l’action éducative ».

    La loi du 8 juillet 2013 prévoit de mettre à disposition des parents, des témoins et des victimes de la documentation, des fiches conseils.

    Depuis le 4 août 2014, la loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes introduit un nouvel article (222-33-2-2) dans le Code pénal.

    Le harcèlement moral est explicitement reconnu comme un délit. Il concerne le harcèlement entre pairs en milieu scolaire et également le cyberharcèlement.

    Les familles peuvent désormais déposer une plainte sur le fondement de cet article.

    Des témoignages poignants

    France 2 a recueilli le témoignage d’une jeune fille de 13 ans, Mathilde (nom d’emprunt) victime de Cyber-harcèlement. Aujourd’hui, elle boxe pour vaincre la colère et reprendre confiance. « Je pense à ce qui m’arrive dans la semaine et ce qui m’est arrivé avant aussi« , explique Mathilde.

    Il y a un an, elle était devenue le souffre-douleur de quelques-unes de ses camarades de classe, des copines de toujours qui l’ont mise à l’écart à l’entrée en 6e. Des mots anonymes, des brimades, des insultes… mais le pire s’est passé hors des murs du collège, sur internet.

    Marion n’a pas eu cette chance de survivre à ce mal, ses parents s’inquiétaient des milliers de SMS reçus sur son portable. Ils ont aussi découvert à sa mort que Marion avait ouvert un compte Facebook, sur lequel elle se faisait insulter et menacer jour et nuit, comme ce message glaçant : « Va te pendre sale p... ». Une phrase que Marion, 13 ans, a prise au mot puisque le 13 février 2013, cette collégienne s’est pendue dans la chambre de sa maison à Vaugrigneuse (Essonne). Sa tragédie a été racontée dans le livre « Marion, 13 ans pour toujours » (Editions Calmann-Lévy) par Nora Fraisse, sa maman.

    L’ouvrage vient lui-même d’inspirer un téléfilm diffusé sur France 3. Le long-métrage sera suivi d’un débat animé par Carole Gaessler puis du documentaire « Souffre-douleur : Ils se manifestent ».

    C’est parfois le quotidien dés le plus jeune âge, on se raquette, on se dislike lors des récréations et pauses puis on se cyber-harcèle dés le retour à la maison une fois la chambre retrouvée. Voici le décor décrit par certains enseignants qui commencent à comprendre, à déceler et à décrypter les signes du (cyber)harcèlement chez certains jeunes.

    L’Education nationale estime qu’un élève sur cinq est victime d’insultes ou d’humiliations par SMS ou sur internet. Premier vecteur en cause : le smartphone qui a envahi les cours de récré.

    Les faits sont punis de 1 an à 3 ans d’emprisonnement et de 15 000 euros à 45 000 euros d’amende selon la gravité des préjudices.

    Des modes opératoires de plus en plus diversifiés

    Le bashing (mot qui désigne en anglais le fait de frapper violemment, d’infliger une raclée) est un anglicisme utilisé pour décrire le « jeu » ou la forme de défoulement qui consiste à dénigrer collectivement une personne ou un sujet. C’est une des pratiques les plus courantes sur les smartphones et platerformes de réseaux sociaux.

    Le flaming, terme anglophone qui désigne toutes les interactions de mépris notamment trouvées lors d’échanges d’e-mails, mais s’applique également aux propos diffamatoires échangés via SMS. Cela regroupe aussi des approches sexuelles par e-mail, dont le cyber-viol est la variante la plus extrême (celui-ci consiste en des actes sexuels non souhaités via Internet) ;

    L’outing est une pratique visant à mettre la victime dans une détresse profonde, voire à l’humilier. Elle est caractérisée par l’envoi d’informations confidentielles, sensibles ou gênantes ;

    La mascarade passe par une modification de l’identité en ligne de l’individu harceleur. On compte deux formes principales dites de mascarade : la première est caractérisée par l’usurpation de l’identité de la victime en ligne, et se présente à ses contacts en tant que telle ; la seconde consiste en le fait que l’individu harceleur se fait passer pour quelqu’un d’autre que la victime ou lui-même, souvent pour brouiller les pistes. Dans ce dernier cas, l’individu, en ligne, change de sexe ou de statut ;

    Le put-down proche du bashing désigne le fait de dénigrer certains aspects de la victime. Par exemple, la propagation de rumeurs via les réseaux sociaux, des communications abusives avec des relations de la victime par e-mail…

    Enfin les hate-sites, littéralement « sites de haines ». Ces sites Internet sont créés dans le but de viser une cible bien précise ; ils sont entièrement conçus pour harceler la victime. Souvent, ces sites disposent d’un espace communautaire où les visiteurs ont la possibilité de laisser des messages (dans un livre d’or, par exemple) ; des commentaires qui ont concrètement pour effet d’enfoncer la victime. (voir http://lecyberharcelement.e-monsite.com/pages/les-formes-de-cyber-harcelement.html).

    On a même pu déceler chez certains acteurs un comportement qui consistait à enregistrer les pages de mur de Facebook pour en garder les traces sur un autre espace de la toile en vue de les ressortir plus tard. Je leur explique pourtant que le Web est indélébile et que tout est traçable !

    Pour aller plus loin on peut aussi retrouver sur ce site 6 autres formes de cyber-harcèlement.

    Le cyber-harcèlement plus seulement chez les jeunes

    Le cyber harcèlement pas seulement envers les élèves mais aussi envers le personnel enseignant : apprendre à se cyber protéger pour mieux enseigner pourrait bien être le prochain stade.

    Dans le cadre de l’AREF 2016 et dans le cadre de la session « Education et citoyenneté » a été présentée du 4 au 7 juillet 2016 une communication à laquelle j’ai contribué avec d’autres collègues à l’international sur le thème :
    Le cyber harcèlement envers le personnel enseignant : apprendre à se cyber protéger pour mieux enseigner.

    Être enseignant(e) implique la présence d’interactions avec les collègues et les apprenants et dans certains cas, avec les parents. Ces multiples interactions peuvent confronter les enseignants à toutes sortes de situations qui peuvent même s’avérer agressives ou violentes (Mcmahon et Martinez, 2014).

    Ces difficultés, jumelées à la présence des technologies de l’information et de la communication (TIC), génèrent des dérives qui se transposent maintenant en ligne. En effet, par l’entremise d’Internet, des actes de cyberintimidation sont perpétrés régulièrement entre élèves et font partie des problématiques de violence repérées dans les milieux scolaires (Gumbus & Meglich, 2013; Patchin, 2013).

    La cyberintimidation consiste en des actions individuelles ou collectives pouvant causer un mal à autrui de manière volontaire et/ou répétée, par le biais d’Internet et l’utilisation d’outils technologiques (cellulaire, tablette, etc.). Lorsque ces actions sont vécues spécifiquement chez les adultes, le terme cyber harcèlement est privilégié.

    Les actes de violence en ligne entre jeunes sont fréquemment soulevés dans les médias, cependant, qu’en est-il du cyber harcèlement dirigé envers le personnel enseignant ? Ce domaine de recherche est très peu étudié au Canada et dans le monde alors que les TIC sont pourtant bien présentes dans toutes les sphères de l’éducation. Les outils de communication et les réseaux sociaux sont d’ailleurs des moyens de prédilection pour les intimidateurs ainsi que des lieux où la formulation de menaces est désormais simple et accessible (Shariff et Churchill, 2009).

    L’objectif de cette présentation était double en exposant, dans un premier temps, une brève revue de littérature sur les recherches internationales qui se sont intéressées à la problématique ainsi que la présentation de quelques résultats issus d’une recherche canadienne portant sur le cyber harcèlement envers les enseignant(e)s.

    L’étude visait à rejoindre les enseignants du Québec intervenant aux niveaux préscolaire-primaire et secondaire par voie de questionnaire électronique. Elle a permis de recueillir des témoignages d’enseignants victimes de cyber harcèlement. Environ 80% des participants étaient des enseignantes et un pourcentage quasi égal d’enseignant(e)s provenaient des niveaux préscolaire-primaire et du secondaire. Les participants étaient issus d’écoles de tous les milieux sociaux économiques. Parmi le personnel enseignant ayant vécu du cyber harcèlement, seuls 20% d’entre eux ne connaissaient pas qui était la personne intimidatrice. Quant aux périodes d’intimidation, elles pouvaient s’étaler autant en termes de jours que de mois.

    Dans un deuxième temps, à l’aide de témoignages d’enseignants cyber harcelés et suite à l’analyse de la littérature, les plus récents outils technologiques (réseaux sociaux, etc.) utilisés par les cyber harceleurs seront exposés. L’apprentissage de moyens à préconiser pour sécuriser ses données personnelles par les enseignant(e)s seront également présentés.

    Enfin, cette communication a permis de répondre au thème transversal du congrès ainsi qu’à la triple démarche de compréhension, d’évaluation et de proposition. Cette étude cherche ainsi à « COMPRENDRE » la prévalence et l’impact des TIC, des réseaux sociaux et l’émergence de nouveaux moyens pour harceler les enseignants. Elle nous permet de nous questionner sur l’avancement des technologies et de son impact dans la profession enseignante générant de nouveaux défis à relever.

    Cette étude permet également de s’interroger sur la dimension « ÉVALUER ». En effet, comment les changements technologiques viennent modifier les problématiques vécues par les enseignants ? Le cyber harcèlement ne faisait pas partie des préoccupations des chercheurs avant l’arrivée d’Internet, mais les changements induits par la présence des technologies sur la société fait émerger de nouvelles problématiques sur la profession enseignante, dont le cyber harcèlement.

    Pourtant, cette problématique est très peu étudiée par les chercheurs. Pourquoi ? Une réflexion sur cette dimension a été discutée. Finalement, la dimension « PROPOSER » a été abordée en se questionnant sur l’intérêt de ce type de question de recherche. En effet, le chercheur de par son expertise et son expérience fait émerger des questionnements nouveaux, cependant les organismes subventionnaires orientent souvent les recherches dans une direction et peuvent influencer négativement le développement de questions de recherche pertinentes. Cette communication a tenté d’apporter des réponses à cette démarche à trois dimensions.

    Sources :

    Gumbus, A.& Meglich, P. (2013). Abusive Online Conduct: Discrimination and Harassment in Cyberspace. Journal of Management Policy and Practice, 14(5), 47-56.

    McMahon, S. D., Martinez, A., Espelage, D., Rose, C., Reddy, L. A., Lane, K., . . . Brown, V. (2014). Violence directed against teachers: Results from a national survey. Psychology in the Schools, 51(7), 753-766. doi: 10.1002/pits.21777

    Patchin, J. W. (2006). Bullies Move Beyond the Schoolyard: A Preliminary Look at Cyberbullying. Youth Violence and Juvenile Justice, 4(2), 148-169.

    Shariff, S. and Churchill, A. (Eds.). Truths and myths of cyber-bullying: International perspectives on stakeholder responsibility and children’s safety. New York, NY: Peter Lang, 2009.

     

    Plus d’infos :

    Tous les renseignements sur le service d’appel gratuit sont sur ce site.

    Le dossier complet du “Non au Harcèlement” est ici.


    Non au harcèlement – Liker, c’est déjà harceler par EducationFrance

  • L’adoption d’innovations pédagogiques

    L’adoption d’innovations pédagogiques

    Jacques Viens, Directeur du Département de psychopédagogie et d’andragogie à l’Université de Montréal a assisté au C2E 2016 à Poitiers. Nous avons profité de sa présence pour l’interroger sur un sujet de ses travaux à savoir « l’adoption d’innovations pédagogiques ».

    Avec les nouvelles technologies, les chercheurs essaient de mettre en place de nouveaux usages. Et ce que souligne Jacques Viens est que les usages sont abordés différemment par les personnes : « bien souvent, il y a des détournements très riches mais aussi des usages de surface qui ne vont pas très loin« .

    Il part du principe, bien ancré maintenant que « au-delà de mettre les outils dans la classe, il faut penser à comment on va les utiliser et comment on va faire que les enseignants vont savoir les utiliser d’une façon qui va permettre à leurs apprenants d’en tirer un profit maximum« .

    L’adoption doit être par les étudiants et par les enseignants.

    Découvrez le développement de la réflexion de Jacques Viens sur ce sujet dans la vidéo ci-contre.

    Crédit photo : Ninon Louise Lepage

  • EPI numérique à l’université ou appropriation d’outils numériques pour l’enseignement

    EPI numérique à l’université ou appropriation d’outils numériques pour l’enseignement

    Coralie Ulysse, professeure agrégée en SVT dans le second degré, aujourd’hui référente numérique dans son lycée et Guénaëlle Harié docteure en chimie organique et professeure certifié de physique et chimie, ont animé pour leur première venue à l’Université d’été de Ludovia, un atelier sur « Appropriation d’outils numériques pour l’enseignement » en réponse à un TD qu’elles ont proposé à l’université LYON 2, auprès de 180 étudiants de Licence 1 en sciences de l’éducation.

    « EPI numérique » était le sujet du TD en référence à l’acronyme EPI pour Enseignement Pratique interdisciplinaire mis en place à la rentrée 2016 pour la réforme du collège.

    « Notre problématique était de faire découvrir à ces étudiants des outils qui seraient pertinents pour créer des séquences d’activités pédagogiques avec des élèves ou des adultes, au service des apprentissages« , décrit Guénaëlle Harié.

    Alors que certains tendent encore à penser que le numérique est un acquis pour ces générations, Coralie Ulysse explique que justement, ces jeunes ne connaissent pas beaucoup les applications collaboratives, créatives comme, par exemple élaborer une carte mentale.

    C’est une forme d’acculturation au numérique que proposent Guénaëlle et Coralie.

    Plus d’explications dans la vidéo ci-contre.