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  • Classe inversée : s’engager, oui, mais avec des outils pédagogiques

    Classe inversée : s’engager, oui, mais avec des outils pédagogiques

    Yoni Dayan est membre de l’association Inversons la classe ! Il n’est pas enseignant mais entrepreneur dans l’edtech, teaching assistant pour Stanford et surtout, il expérimente sur des nouvelles manières d’apprendre adaptées au 21ème siècle.

    Il témoignait sur le salon Educatec-Educatice, de son expérience et de son engouement pour la classe inversée au micro de ludomag.

    « Pour moi, la classe inversée, c’est la base, le fer de lance, le support qui permet d’accompagner plein de transformations pédagogiques ».

    Yoni a fondé trois startups ; il est spécialisé depuis 5 ans dans les nouvelles manières d’apprendre car il est convaincu que le « Learning » est au cœur de notre civilisation et reste la clé pour répondre aux challenges économiques et sociaux du 21ème siècle.

    Il a rejoint l’association car il adhère complètement à sa philosophie qui est de tester de nouvelles manières d’apprendre et s’engage depuis plus d’un an en tant que membre du Conseil d’Administration, à faciliter l’émergence de cette pédagogie.

    Il fut d’ailleurs impressionné par le nombre d’enseignants dans l’association qu’il décrit comme des « teacherpreneurs« , des entrepreneurs de l’éducation, qui prennent des initiatives, testent des choses dans leur classe.

    « Alors que les enseignants n’ont pas forcément toujours le temps matériel et cérébral de se lancer dans le processus, à adopter une nouvelle solution technique… Car c’est vrai que la classe inversée, on peut s’y mettre pas à pas, mais il faut quand même des outils ».

    Depuis un an, Yoni et les membres de l’association ont analysé qu’il y avait un réel besoin d’une solution intégrale pour les enseignants qui veulent se mettre à la classe inversée et « afin d’éviter de se disperser dans des solutions de méga corporations où on ne sait pas vraiment ce qu’ils font des données ».

    A ce titre, Yoni est membre de l’équipe CLIP, Classe Inversée La Plateforme, qui est un outil d’accompagnement et de partage pour les enseignants souhaitant se mettre à la flipped classroom. Il développe cette plateforme avec l’Ecole 42.

    Suivre Yoni Dayan sur Twitter : @yonidayan_

    Plus d’infos :
    sur l’association Inversons la classe ! : www.laclasseinversee.com

    La suivre sur Twitter : @Classe_Inversee

     

  • Ersilia, plateforme collaborative numérique d’éducation à l’image

    Ersilia, plateforme collaborative numérique d’éducation à l’image

    Valentine Guillien, responsable du projet Ersilia au sein de la Fabrique du Regard, plateforme pédagogique du BAL (lieu d’exposition, de réflexion, de production et de pédagogie à Paris), a eu l’occasion de présenter la plateforme Ersilia sur le stand du Ministère de l’Education Nationale, lors du salon Educatec-Educatice le 17 novembre dernier.

    Principe et cohérence de la plateforme Ersilia

    « Ersilia est une plateforme numérique d’éducation à l’image à destination des jeunes du second degré, des enseignants de toutes disciplines confondues et d’artistes qui peuvent mener des projets artistiques et culturels avec les enseignants dans un cadre pédagogique ».

    Le principe fondateur d’Ersilia est de penser en images, un monde d’images ; c’est aussi permettre aux jeunes de comprendre les enjeux liés aux images.

    Avec Ersilia, nous sommes au cœur de l’éducation à l’image par la recherche du regard critique pour aider les jeunes à développer une pensée citoyenne.

    Ersilia au quotidien, comme outil et ressource pour les enseignants et les élèves

    Plus concrètement, la navigation dans la plateforme s’organise autour de thématiques, comme par exemple, Images et Territoires.

    Les utilisateurs, enseignants ou artistes, peuvent utiliser la plateforme de plusieurs manières :

    • pour leur formation personnelle, de manière autonome
    • en groupe ou en réseaux, grâce à différentes fonctionnalités disponibles

    « A la Fabrique du Regard, nous proposons nous-mêmes des parcours qui apparaissent sur le mur des enseignants ».

    « C’est une manière pour nous d’inciter les enseignants à créer leurs propres parcours ».

    C’est donc une des possibilités qu’offre Ersilia : créer ses propres supports pédagogiques, en conservant un parcours modèle comme base, par exemple, pour le modifier ensuite à sa guise.

    Pour vous inscrire en tant qu’enseignant, rien de plus simple : indiquez juste votre adresse électronique académique. Vous aurez ensuite la possibilité de générer des codes pour vos élèves ou d’autres enseignants (dans le cas d’une équipe pédagogique) pour qu’ils puissent participer à Ersilia.

    Ce projet a l’ambition de se développer, notamment en vue d’ouvrir à de nouveaux publics comme les lycées agricoles, les réseaux d’éducation populaire, etc.

    *Ersilia est conçu comme un outil transversal et collaboratif pour les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), les parcours d’éducation artistique et culturel (PEAC), les enseignements d’exploration, l’éducation aux médias et à l’information (EMI) ou l’enseignement moral et civique (EMC) (*source eduscol).

    Il est porté par le BAL et la Fabrique du Regard, soutenu par le MENESR et plus précisément la Direction du Numérique pour l’Education et le Ministère de la Culture.

    Le projet Ersilia est aujourd’hui lauréat d’un appel à projets présidentiel « La France s’engage ».

    Plus d’infos :
    Ersilia : www.ersilia.fr

    Ludomag en parlait déjà en septembre 2016 : revoir l’article.

     

     

  • Dyslexie et alors ? Redonner confiance avec le numérique

    Dyslexie et alors ? Redonner confiance avec le numérique

    Lors du salon Educatice de novembre dernier, Microsoft a eu l’occasion d’organiser une conférence sur le sujet de la dyslexie qui touche plus de 200 000 enfants en France. Nous avons recueilli le témoignage de deux jeunes dyslexiques à qui le numérique a souri et leur a changé la vie, si on en croit leurs déclarations.

    La parole est donnée à Antoine Masson et Antoine Lamanda, pour qui le numérique est une « béquille » vraiment efficace pour les aider à redevenir des élèves « normaux ».

    Extrait de la vidéo :

    « En fin de 5ème, j’étais en échec scolaire. Après avoir fait des recherches, ma mère a trouvé l’Ordyslexie. Je suis rentré en 4ème avec cet outil, je l’ai pris en main en une semaine et ma moyenne de français est passée de 6 à 11,5 ; et surtout, j’ai repris pleinement confiance en moi », explique Antoine Lamanda.

    Plus d’infos :

    sur l’association l’Ordyslexie : www.ordyslexie.fr

  • La pédagogie active et le numérique à l’honneur

    La pédagogie active et le numérique à l’honneur

    Le 11 novembre dernier, la pédagogie active était à l’honneur à l’Académie Lafontaine de Saint Jérôme au Québec. Retour sur une série de démonstrations inspirantes.

    ninonlouise_academielafontaine2L’Académie Lafontaine a été l’hôte d’un Sommet Google pour l’éducation et iOS, en collaboration avec EdTechTeam. La veille, soit le 11 novembre 2016, l’établissement ouvrait ses portes pour une journée pré-sommet toute spéciale, sur le thème de la pédagogie active.

    Une quinzaine de personnes ont participé à cette immersion dans une école résolument entrée dans le 21e siècle, où des murs verts permettent aux élèves d’exercer au passage leurs talents de cinéastes et où divers moyens pédagogiques sont mis de l’avant pour les aider à apprendre et développer quatre compétences qui leur seront utiles tout au long de leur vie : la créativité, la communication, la collaboration et la pensée critique.

    Pendant la journée, différents « ateliers » ont permis d’observer les enseignants et les élèves en pleine action.

    Le décloisonnement, la différenciation et l’utilisation de Showbie en 6ème année.

    Tout d’abord, on a pu faire la connaissance des « 2K », Kathleen Godard et Karine Richard, deux enseignants qui travaillent en collaboration (on pourrait même dire en symbiose). Leurs classes se font face au bout d’un couloir. Les élèves circulent librement (et sagement) d’un local à l’autre, selon l‘intention pédagogique du moment.
    Nous avons visité leurs classes et observé les élèves s’affairer à diverses tâches adaptées au développement de leurs connaissances.

    Tous utilisent l’application Showbie  sur leur iPad pour faire le suivi de leurs travaux. L’application permet à l’enseignant de distribuer rapidement des travaux à toute la classe.

    Elle soutient aussi la différenciation pédagogique, une approche qui préconise la variété des travaux réalisés par les élèves autour d’un même objectif d’apprentissage, en facilitant la gestion des différents formats.

    Enfin, les parents peuvent l’utiliser pour voir les travaux de leurs enfants.  Showbie est disponible en version gratuite et en version Pro.

    Je me suis attardée à discuter avec deux écoliers formant équipe pour un travail en français. Afin de développer leurs compétences reliées à la lecture d’un texte, ils regardent un dessin animé muet «Pigeons impossibles » et doivent s’entendre pour donner la même réponse aux questions, sauf à la dernière pour laquelle chacun doit rédiger une réponse personnelle. Leur truc est de lire les questions avant de regarder la vidéo.

    Après le visionnement, ils écrivent les réponses sous la question de leur tablette. Ils préfèrent de beaucoup écrire sur leur iPad car écrire à la main leur donne des ampoules aux doigts m’affirment-ils !

    Google Expédition en classe de science de 3ème secondaire (4ème du collège)

    ninonlouise_academielafontaine

    Plus tard, avec l’enseignante Laurie Ruel et Google Expedition, nous avons exploré virtuellement une illustration du poumon humain en trois dimensions.

    Mme Ruel utilise occasionnellement cette nouvelle application avec ses élèves pour rendre plus concret l’enseignement et l’apprentissage de la biologie humaine.

    Les élèves ont alors vraiment l’impression de naviguer à l’intérieur du corps et cela leur permet de mieux comprendre différents concepts. Une présentation de 50 minutes en anglais permet d’en apprendre davantage sur cette technologie prometteuse, mais encore difficile d’utilisation compte-tenu de ses exigences techniques.

    Apprentissage de la rédaction d’un texte argumentatif en 4ème secondaire (3ème du Collège)

    Comme autre démonstration de l’apprentissage actif à l’Académie Lafontaine, l’enseignant François Hallé a assigné un sujet de discussion différent à chaque groupe de six élèves. Dans chaque équipe, les élèves se regroupaient deux par deux et disposaient de trois minutes pour formuler une question se rapportant au sujet. Puis, c’’était l’heure du « VoxPop ». Les deux élèves sont allés poser leur question à d’autres personnes (élèves ou visiteurs pour l’occasion!), en filmant les répondants avec leur iPad.

    Ils devaient par la suite rédiger un texte argumentatif de 400 à 500 mots dans lequel ils exprimaient leur propre opinion sur la question. Ce texte sera appuyé d’extraits vidéo enregistrés au moment du VoxPop.

    L’activité se déroulait volontairement dans une grande salle. Les élèves disposaient alors d’un plus grand espace, d’une plus grande liberté de mouvement, pour interviewer les répondants au VoxPop. M. Hallé estime que le choix d’une telle salle joue certainement un rôle important dans le bon déroulement de l’activité, en comparaison avec l’espace restreint d’une classe. En effet, on a pu remarquer beaucoup de calme et de sérieux dans la tâche de la part des élèves.

    Atelier de rétroaction en art dramatique

    L’enseignant Sylvain Desautels a permis aux visiteurs d’assister à la première ébauche d’un spectacle de théâtre d’ombre. Ses élèves de 1ère secondaire préparent ce spectacle pour les élèves de 2e et 3e année du primaire, leur public cible.

    En groupe de trois, ils ont présenté tour à tour leur courte séance. Pendant ce temps, les autres élèves avaient pour tâche de regarder, puis d’inscrire leurs commentaires sur l’iPad. Les commentaires devaient se rapporter à certains aspects précis de la performance des comédiens et M. Desautels avait préalablement préparé un document Google Forms pour les guider.

    Comme il s’agit d’un travail de création collaboratif, on tiendra compte des commentaires de tout le groupe pour améliorer le spectacle. Lorsqu’ils seront prêts, les élèves pourront offrir aux spectateurs un éblouissant spectacle où l’héroïque chevalier saura vaincre tous les ennemis et libérer la belle princesse.

    On s’active aussi en troisième année

    Avec les enseignantes Maude Lamoureux, Kim Demers et Marieve Lapointe, ce sont des élèves de troisième année très occupés que nous sommes allés rencontrer.

    Les uns, dans le couloir, étaient affairés à programmer leur robot Sphero afin que celui-ci parcoure un tracé précis. Ici, les notions mathématiques de mesure d’angles formaient le sujet d’étude. Dans ce type de tâche, l’erreur est non seulement acceptée, mais joue un rôle prépondérant vers la réussite.

    D’autres élèves, à leur table, travaillaient seuls ou en équipe à rédiger et peaufiner l’histoire qu’ils ont créée suite à une séquence de littérature jeunesse sur le thème des monstres.

    Ils se sont montrés très habiles à utiliser les technologies, que ce soit Scratch (pour la programmation de leur robot), Book Creator ou PicCollage (pour la rédaction de leur histoire) et à critiquer leurs erreurs d’usage. On a remarqué qu’ils travaillent sérieusement dans une atmosphère où la collaboration et la communication sont essentielles.

    Conclusion de la pédagogue

    Voir des écoliers à l’oeuvre, entendre des enseignants échanger entre eux avec enthousiasme de leurs expériences et de leur quotidien dans l’usage du numérique me donne toujours beaucoup de bonheur. Comment chaque élève auprès desquels je me suis attardée avait un réel plaisir à m’expliquer le fonctionnement de l’application qu’il utilisait ainsi que la technique personnelle qu’il avait développée pour accomplir la tâche m’a particulièrement amusé.

    Au Québec, on donne le nom « Académie »à des établissement d’enseignement.

    Ce texte a été publié une première fois dans École branchée les 29 et 30 novembre.

  • Un prix Territoria d’Or récompense la Ville d’Elancourt pour son école numérique

    Un prix Territoria d’Or récompense la Ville d’Elancourt pour son école numérique

    Jean-Michel FOURGOUS, Maire d’Elancourt, a reçu mercredi 23 novembre 2016, le prix Territoria d’Or pour son école numérique.

    Docteur en psychologie sociale, Jean-Michel FOURGOUS a beaucoup travaillé, comme chercheur au CNRS et à l’Education nationale, sur l’amélioration de la pédagogie et la lutte contre l’échec scolaire. Il est l’auteur de deux rapports parlementaires sur le numérique à l’école.

    Le prestigieux prix Territoria d’Or vient récompenser les résultats de plus dix années de réflexion et de travail au service de l’innovation et du développement du numérique à l’école.

    Le Maire d’Elancourt, Jean-Michel FOURGOUS, a fait il y a 10 ans un pari visionnaire et audacieux : lutter contre l’échec scolaire grâce au numérique.

    « Alors qu’on les pensait inconciliables, j’ai voulu allié l’école et l’innovation. Notre expérience numérique a démontré à quel point les deux sont, au contraire, parfaitement complémentaires. », déclare Jean-Michel FOURGOUS.

    Cette politique éducative est devenue la priorité de la Ville d’Elancourt. Nous voulions bâtir une école du futur qui lutte concrètement contre les inégalités et qui remette tous nos élèves sur le chemin de la réussite scolaire.

    [info]Aujourd’hui, l’école numérique à Elancourt, c’est :
    2500 tablettes numériques, de la maternelle au collège
    100 % des classes équipées en tableaux numériques
    50 robots (Nao et Thymio) pour apprendre à programmer
    700 élèves bénéficient de visio-conférences en anglais[/info]

    La culture numérique des enfants d’Elancourt est bien supérieure à la moyenne nationale. Cette appropriation et cette maîtrise de l’outil numérique sont une véritable chance qui facilitera leur intégration dans le monde professionnel de demain.

    La Ville d’Elancourt poursuit sans relâche sa politique numérique pionnière au service de l’excellence dans nos écoles. Cette politique volontariste a fait d’Elancourt un véritable laboratoire pour l’Education nationale.

    « Nous pouvons être fiers de ce prix Territoria d’Or 2016, 23ème récompense au palmarès d’Elancourt. »

     Source : ville d’Elancourt

  • A l’école du numérique avec l’AVICCA

    A l’école du numérique avec l’AVICCA

    L’association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel réunit ses adhérents – et notamment les chefs de projets TICE des territoires-, à l’occasion de son colloque d’automne, les 23 et 24 novembre. La seconde journée est entièrement dédiée au numérique éducatif.

    « Comme ailleurs sur le numérique, tout le monde apprend en même temps, élèves, enseignants, parents, ministère, éditeurs de contenus… », explique l’AVICCA.

    L’association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel (AVICCA), qui souffle cette année sa trentième bougie, regroupe 33 villes, 90 intercommunalités et syndicats de communes, 102 structures départementales et 18 régionales (soit plus de 64 000 000 d’habitants). Ces collectivités engagées dans le numérique mutualisent leurs expériences pour peser sur le contexte national. Au-delà des réseaux d’initiative publique (RIP) de fibre optique, les axes de travail incluent les télévisions locales, les systèmes d’information géographique, les territoires intelligents… et donc le numérique éducatif.

    Ressources et réseaux dans les écoles

    avicca_colloquenovDans l’atelier du 24 novembre au matin, l’objectif est d’échanger avec tous les acteurs (hors collectivité) qui font partie de la chaîne de réussite des projets du numérique éducatif.

    Côté ressources, accès sécurisé et unifié (projet GAR) et EduConnect, le ministère avance-t-il de son côté ?  Dorothée Danielewski répondra pour l’Éducation nationale.

    Côté réseau, Renater est-il la solution d’avenir pour raccorder les EPLE à Internet ? Que peut-il apporter au développement du numérique éducatif et comment doit-il s’améliorer ? Jean-François Guézou et Laurent Braconnier de Renater présenteront l’infrastructure, ses modalités d’accès et de fonctionnement, ses évolutions futures.

    Et dans les écoles, comment faut-il procéder ? A une échelle où il n’est parfois pas facile pour les élus de s’y retrouver, alors que les influences des équipementiers sont nombreuses, qu’il faut revoir les réseaux, sécuriser les échanges informatiques, réorganiser les bâtiments (…), le syndicat mixte Somme numérique accompagne depuis plusieurs années ses collectivités adhérentes et les équipes pédagogiques. Il organise les marchés de matériels, de contenus et les échanges avec l’Education nationale, laquelle soutient aujourd’hui complètement le projet.
    Jérôme Deprés, Chef de projet numérique éducatif de Somme numérique témoignera.

    RIP et EPLE

    Une table ronde complètera ce programme, l’après-midi, sur le thème : « Les RIP au service du numérique éducatif ».

    Comment utiliser pleinement les réseaux d’initiative publique (RIP) pour développer les usages et services du numérique dans les établissements d’éducation ? Adaptation contractuelle et tarifaire, spécifications techniques, création d’un groupe fermé d’utilisateurs (GFU), une action d’ensemble doit être menée.

    Marie-Pierre Callet, Vice-présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône,  Bruno Martini, Directeur des systèmes d’information du Val de Marne et  Martin Tissier, Avocat – Cabinet BOT partageront leurs retours d’expérience.

    70 participants se sont inscrits à l’atelier et plus de 400 à la table ronde. « Les collectivités doivent garantir l’accès aux contenus, gérer l’informatique et les réseaux, assurer la sécurité des accès et des données, fournir et maintenir les terminaux », rappelle l’AVICCA.

    Plus d’infos :
    Lien vers le colloque de l’AVICCA http://www.avicca.org/content/trip-automne-2016

    Fil Twitter : #Avicca
    Lieu du colloque à l’Institut Pasteur, Paris.

    Source : Luc Derriano AVICCA

  • Favoriser la compétence orale et l’échange interculturel grâce aux tablettes

    Favoriser la compétence orale et l’échange interculturel grâce aux tablettes

    Stéphanie Woessner est enseignante en langues et notamment en FLE en Allemagne. Elle est venue partager son expérience d’usages de tablettes en classe au micro de ludomag, interviewée par Christophe Batier lors de la 13ème édition de l’Université d’été.

    Elle met ses élèves en situation de mobilité dans la classe ou même à l’extérieur dans la cour de l’établissement par exemple ; c’est sur quoi elle trouve un énorme intérêt aux tablettes par rapport à des ordinateurs classiques.

    Stéphanie essaie beaucoup d’applis et beaucoup de nouveautés et c’est comme cela qu’elle se crée plusieurs expériences qu’elle se plaît à partager sur son blog ou via les réseaux sociaux.

    « Le partage m’a appris tout ce que je sais« , souligne t-elle.

    Plus d’infos :

    Sur le blog de Stéphanie www.petiteprof79.eu

    Source image : blog de Stéphanie

  • Mise en route d’un projet numérique dans votre discipline : les outils de base

    Mise en route d’un projet numérique dans votre discipline : les outils de base

    David Claude, enseignant en éducation musicale et chant choral, utilise de plus en plus le numérique dans son enseignement. Avec ses nouvelles pratiques, il a choisi de réfléchir à « irriguer » au-delà de sa discipline notamment au sein même de son collège en environnement rural à Airvault près de Partenay, dans l’académie de Poitiers.

    Ce qui est important, c’est de toujours raccrocher à des utilisations contextualisées.

    Dans l’établissement rural où il enseigne, il y a très peu d’équipements numériques. Il a donc commencé son expérience numérique  en utilisant les Smartphones des élèves mais s’est très vite rendu compte des problématiques que cela engendrait.

    Après avoir interrogé le CARDIE sur cette pratique, il a donc monté un projet et est parvenu à mettre en place un TraAM sur l’utilisation raisonné du numérique en classe et du BYOD.

    Dès la rentrée, tous les élèves de son établissement ont pu sortir leur Smartphone pour l’utiliser à des fins pédagogiques en classe en respectant une charte d’utilisation. Bref, un moyen astucieux et légal de déroger au code de l’éducation et de pallier au manque de matériel dans son établissement.

    Dans trois ans, David Claude et son chef d’établissement devront faire un bilan de cette expérience.

    Si vous souhaitez vous aussi commencer à utiliser le BYOD dans votre enseignement, n’hésitez pas à contacter David via Twitter : @davidlemusico79.

     

     

  • Partenariat national inédit entre OCCE et Madmagz !

    Partenariat national inédit entre OCCE et Madmagz !

    Dans une volonté commune de développer les pratiques et usages collaboratifs du numérique dans les écoles françaises, l’Office Central de la Coopération à I’Ecole (OCCE) et la start-up Madmagz signent une convention de partenariat au niveau national pour la promotion du magazine scolaire numérique dans les écoles.

    Cette collaboration permettra aux écoliers et professeurs des plus de 44 000 écoles du 1er degré adhérentes de l’OCCE, de créer des magazines scolaires numériques à un tarif préférentiel.

    Le magazine scolaire numérique à la portée de tous les écoliers.

    A la suite de plusieurs rencontres, dans une volonté commune de favoriser les pratiques et usages collaboratifs du numérique, l’OCCE et Madmagz ont signé une convention de partenariat permettant aux professeurs et écoliers des plus de 44 000 écoles adhérentes de l’OCCE, soit 85 % des écoles du 1er degré du territoire français – de bénéficier de l’offre Éducation de Madmagz à un tarif préférentiel.

    Concrètement, l’ensemble du réseau de l’OCCE bénéficie d’une réduction de 25% sur l’Offre Éducation de Madmagz qui comprend :

    le choix parmi une sélection de plus de 20 maquettes différentes
    la création illimitée de magazines scolaires pour les élèves et les enseignants
    la possibilité d’intégrer des interactions et du multimédia (ajout de sons, de vidéos, etc.)
    la possibilité de télécharger gratuitement son journal scolaire au format PDF.

    Youssef RAHOUI, dirigeant de Madmagz : “Nous sommes fiers d’être la première start-up à signer un partenariat avec un organisme d’une telle envergure. Il s’agit d’un partenariat majeur pour Madmagz qui traduit notre engagement en faveur de la pédagogie par projet et l’usage des TIC dans l’enseignement. Déjà très investis auprès des collégiens et des lycéens, cette collaboration nous permet de contribuer aujourd’hui au développement des usages numériques et à la création de magazines scolaires dans la quasi-totalité des écoles primaires de France”.

    L’OCCE, défenseur des usages coopératifs du numérique

    Lié par convention avec le Ministère de l’Education Nationale, l’OCCE développe au sein des écoles et des établissements publics les valeurs de la coopération. A ce titre, il accompagne les enseignants dans leurs pratiques professionnelles en leur proposant, entre autres, formations et outils pédagogiques.

    Ce partenariat avec Madmagz entre ainsi dans la volonté de l’OCCE de promouvoir auprès de son réseau les usages collaboratifs du numérique.

    Éric WEILL, Président National de l’OCCE : “L’Office Central de la Coopération à I’Ecole et Madmagz se sont rencontrés autour de valeurs partagées dans le domaine de la pédagogie coopérative, et de leurs mises en œuvre effectives dans les classes. Madmagz a développé un excellent outil pédagogique permettant aux enseignants et leurs élèves de réaliser des journaux scolaires, des récits de voyages scolaires…,  tout en intégrant les technologies de l’image et de la communication de façon simple.
    Dans la continuité de ses missions, notamment en ce qui concerne le développement des usages collaboratifs du numérique à l’école, la Fédération de l’OCCE a signé avec Madmagz une convention de partenariat le 12 juillet dernier”.

    Madmagz, reconnu outil pédagogique numérique.

    Par ce partenariat, l’OCCE reconnaît également le potentiel pédagogique de la création de magazines scolaires, à savoir :

    . apprendre à créer un média,
    . traiter et s’approprier un sujet,
    . collaborer et travailler en équipe,
    . se former aux TICE,
    . sensibiliser aux droits d’auteur.