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  • Accompagnement et formation sur le devant de la scène en Afrique avec le modèle CERCO

    AntoineMian_01021341Le dernier né du réseau est l’Institut CERCO Côte d’Ivoire qui a ouvert ses portes le samedi 19 janvier 2013 à Abidjan dans la commune de Cocody. A l’occasion de cette ouverture, le groupe a donné de voir son modèle d’intégration des TIC dans l’enseignement supérieur.

    Les responsables du groupe CERCO ont très tôt compris que c’est en intégrant les TIC en éducation que l’on pourra doter les futurs citoyens africains de compétences leur permettant de travailler dans ce siècle du numérique. Ils ont dès lors fait de l’utilisation des TIC pour la formation leur cheval de bataille et leur marque déposée.

    Cette politique d’intégration des TIC semble se nourrir des résultats de la recherche en la matière. En effet, ces résultats suggèrent que l’intégration des TIC en éducation passe par l’équipement, le contenu éducatif, la formation des usagers et l’accompagnement ou le soutien technique dans la mise en en œuvre.

    En termes d’équipement, toutes les salles de cours de CERCO Côte d’Ivoire sont dotées d’un Tableau Blanc Interactif (TBI) et d’un système de caméra pour enregistrer des enseignements qui peuvent être mis à la disposition des apprenants. L’institut dispose aussi d’un système de visioconférence. En lieux et place d’une salle informatique, CERCO Côte d’Ivoire a décidé de doter chacun de ses étudiants d’un ordinateur portable de dernière génération de marque CERCO. Une couverture Wifi permet un accès à Internet sur tout le campus de CERCO Côte d’Ivoire, toute chose qui favorisera encore plus l’apprentissage mobile.

    Concernant le contenu éducatif, CERCO Côte d’Ivoire dispose d’un fond documentaire composé de supports de cours harmonisés à partir des contenus dispensés dans les autres instituts du réseau.  Ces supports de cours sont accessibles aussi bien en version numérique via une plateforme e-Learning qu’en version papier. En plus des supports de cours, CERCO Côte d’Ivoire est doté d’une bibliothèque numérique qui, en plus des abonnements à des bibliothèques numériques et base de données internationales, dispose de 50000 ouvrages de références consultables sur place.
    La gestion de la scolarité dans le canevas de la réforme LMD est rendu possible grâce au PGI Cocktail dont dispose CERCO Côte d’Ivoire.

    Pour favoriser un usage intelligent de tous ces équipements, CERCO Côte d’Ivoire a entrepris depuis plus d’un mois une série de formation à l’intention des étudiants et des formateurs. Ainsi, les étudiants ont été formés aux logiciels de bureautiques, à la prise en main de la plateforme e-Learning, de la bibliothèque numérique et à l’utilisation du TBI. Quant aux enseignants, ils ont commencé depuis une semaine une série de formation qui porte essentiellement sur le TBI et sur le logiciel de présentation PowerPoint. Les formations sur l’utilisation de la plateforme e-Learning pour la mise des cours en ligne suivront.

    Le volet de l’accompagnement et du soutien pour un usage efficient des équipements par les enseignants et les étudiants en situation d’enseignement/apprentissage  a aussi été pris en compte. Ainsi, dans chaque salle de classe de CERCO Côte d’Ivoire il y’aura un technicien dont la présence libérera les enseignants et les apprenants des éventuels soucis techniques afin qu’ils se concentrent sur les contenus d’enseignement/apprentissage.

    Au moment ou les Universités de la Côte d’Ivoire comme la plus part des Universités de l’Afrique de l’ouest se lancent sur le chantier de l’intégration des TIC, l’institut supérieur CERCO Côte d’Ivoire pourrait leur servir de modèle.

    Plus d’infos sur Bi Séhi Antoinre MIAN:
    Eportfolio:http://eduportfolio.org/639
    blog:http://ticeduforum.akendewa.net
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    Twitter: www.twitter.com/mianseh

  • Une colonne digitale intelligente installée au coeur de Paris

    Une colonne digitale intelligente installée au coeur de Paris

    Oxialive présente « Manu » colonne numérique intelligente installée cet automne pour mieux se repérer à Paris et communiquer sur l’actualité culturelle de la Ville.

    Une nouvelle venue a fait son apparition à la sortie de la Gare du Nord, carrefour de rencontres cosmopolites par excellence. Cette colonne digitale qui offre des informations à la fois ludiques, pratiques et citoyennes, a été installée par la société nordiste Oxialive qui a remporté l’appel à projets MUI (Mobilier Urbain Intélligent) initié par la Ville de Paris.

    Un outil numérique multi-vocations : informer, orienter et guider les visiteurs de Paris

    Sur la face tactile, on retrouve l’essentiel des services utiles au quotidien : plan du métro, restaurants, spectacles & loisirs, commerces, hôtels… mais aussi les transports et les services publics. La ville de Paris n’aura plus de secret en quelques minutes grâce à un service rapide et multilingue.

    Manu dispose aussi d’un interphone raccordé aux services d’urgence (Samu, Pompiers et Police Secours), d’un défibrillateur intégré, d’une connexion WIFI gratuite… toute une palette de services pour les parisiens et les touristes.

    De plus, sur les 3 faces LED, ce nouveau support digital représente une vitrine unique pour les acteurs culturels. En effet, cette colonne interactive délivre des infos culturelles et citoyennes (AirParif, association de surveillance de qualité de l’air en Ile de France et le fil d’informations Twitter de la ville de Paris) mais représente avant tout un outil pratique pour mieux appréhender la ville. La colonne Manu est également un outil de communication de proximité pour les habitants. En effet, les Parisiens ne sont pas en reste car cette colonne présente également un atout économique et social non négligeable.

    À noter que cette colonne est accessible facilement aux personnes à mobilité réduite car l’interface se modifie en fonction de la hauteur de lecture et de son utilisation. Enfin, cette colonne est évolutive et sera complétée par d’autres options et services à la demande.

    A propos d’Oxialive

    • Oxialive est une entreprise familiale née en 2007
    • Réseau national composé de bientôt 100 écrans LED répartis au nord d’une ligne Bordeaux – Mulhouse.
    • Installation de la colonne mi-octobre 2012

    oxialive.fr

     

  • La voie numérique pour des élèves différents

    La voie numérique pour des élèves différents

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    En retard par rapport à d’autres pays vis à vis de l’intégration des nouvelles technologies, la France souffre également d’un manque de mise en place cohérente de recherche scientifique de terrain et d’un système de pilotage capable d’évaluer le cheminement effectué et à venir.

    Toutefois, entre initiatives fortuites et ouvertures avancées d’enseignants sur le monde, il arrive que certaines chevillettes soient tirées au bonheur de ceux qui ne rentrent pas dans le cadre.
    Louise et Michael, sont deux de ces réfractaires au cadre pour qui le bénéfice d’une entrée ponctuelle et pensée par le numérique aura permis d’obtenir des résultats inattendus et prometteurs.

    L’histoire de Louise
    Louise a 4 ans. Après déjà un an de scolarisation les enseignants pointent lourdement du doigt les maigres difficultés de motricité fine de cette jeune élève. Effectivement la tenue du stylo ou des ciseaux n’est pas complément assurée, et le geste encore peu précis. Louise comprend, joue avec les mots et questionne toujours avec un brin d’humour. Ce qui, a 4 ans, est rare.

    Mais le fonctionnement traditionnel de classe obligeant la validation d’un travail de la compétence par un passage obligé à une motricité fine aboutie, bloque Louise. Nous assistons alors à un retranchement de cette élève dans un questionnement  légitime sur le sens des activités proposées. Le “pourquoi“ devient omniprésent. Et finalement le temps d’activité, de manipulation reste réduit.

    Le besoin de trouver un outil capable de décharger Louise de certaines contraintes momentanément afin de se centrer le travail sur la compétence visée sans autre surcharge cognitive  a amené l’équipe enseignante à se tourner vers les nouvelles technologies et plus particulièrement vers la tablette numérique.

    De manière simple un certain nombre d’activités du type manipulation de lettres, de sons, de chiffres, de repérage dans l’espace ont été proposés à Louise en complément des activités aux supports traditionnels. Le mode de fonctionnement est toujours identique à celui proposé à ses camarades. Déplacement d’objets, reconstitution de collections, de mots. La différence réside essentiellement dans le fait que l’outil permet à Louise de simplement faire glisser les éléments utilisés et non plus essayer de prendre maladroitement ces mêmes objets fin, très mobiles et éparpillés.

    L’équipe pensait initialement uniquement palier aux difficultés de motricité fine rencontrées afin d’aider Louise à effectuer de manière complète une activité proposée. Mais en définitive se sont ajoutées des bénéfices bien plus importants. A savoir, en premier lieu un nombre de manipulation 12 fois supérieur à ce qui était initialement effectué et un temps de concentration par conséquent allongé.

    Le regard des enseignants change et Louise s’affirme désormais en prenant alors avec beaucoup plus de motivation l’envie de réussir à manipuler les outils de la classe avec ses mains.

    L’histoire de Michael
    Michael a 8 ans. Après plusieurs années déjà de scolarisation il est étiqueté comme élève perturbateur qu’il faut “avoir à l’œil”. Il dérange la classe aux dires des enseignants et se met fréquemment en stratégie d’évitement de travail. Les apprentissages sont difficiles et représentent pour lui une source de grande frustration, particulièrement lors des passages à l’écrit. Les acquis sont fragiles et soumis à rude épreuve lorsqu’il s’agit de laisser une trace écrite personnelle définitive.

    Après avoir pointé pour un certain nombre d’enfants de la classe l’entrée dans l’écrit comme facteur central de difficultés, l’équipe a fait le choix d’utiliser l’outil informatique afin de permettre un encodage plus visuel des notions.  Associer les étapes de la démarche scientifique au support de la bande dessinée via le logiciel Comic Life devait autoriser une mise en perspective plus large en permettant aux élèves de mettre en valeur des concepts et de les articuler de façon dynamique.

    Grâce à ce support les élèves peuvent à tout moment ajouter, supprimer, ou mettre en valeur les étapes de la démarche loin des contraintes linéaires de l’écriture traditionnelle.

    Très rapidement l’équipe a pu observer des éléments de fonctionnement totalement imprévus initialement. En effet lors des deux premières séances, les élèves ont dû apprendre à utiliser ce nouvel outil et le temps d’interaction élève/enseignant a eu lieu massivement avec les élèves en réussite scolaire : Elèves ayant à cœur la réussite et demandant l’approbation de l’adulte pour chaque nouveau clic sur le logiciel.

    Les élèves en difficultés dont Michael ont donc œuvré à leur grand bonheur en totale autonomie et liberté. Ils ont été « laissés pour compte » malgré la volonté de l’équipe encadrante d’être attentive.

    En se faisant oublier, n’ont-ils rien fait ? Bien au contraire. Ils ont découvert un outil riche, et l’exploration de ces nouveaux champs de possibles les a mobilisés pleinement.  Moins de contraintes et plus de liberté ont amené la fin des perturbations.

    Lorsque les travaux ont été regardés plus attentivement, la richesse et la qualité de la mise en page choisie par Michael dépassait de bien loin celle de la moyenne de la classe. Un certain nombre d’options non présentés par les enseignants avaient été trouvées afin de mettre en exergue un mot ou un concept. Très rapidement Michael a émis la volonté de pouvoir utiliser cet outil afin d’encoder ou résumer certaines notions d’histoire ou de littérature. Le début des transferts arrivait, le début d’une appropriation des apprentissages.  Il a de même basculé dans un fonctionnement totalement autonome de l’outil sans utilisation de modèle de formats proposés.

    « Je veux commencer avec un modèle blanc ; sans rien » déclare fermement Michael prêt à se lancer.
    Là aussi surpris par les produits finis, le regard des enseignants porté sur l’élève a changé.  « Il est capable ». Michael le sent… L’agitation quotidienne se fait moins présente.

    A l’image de ces deux exemples, le cadre de travail restreint aujourd’hui proposé par l’école (un seul lieu, un seul temps, un seul système d’encodage) ferme la porte à trop d’élèves.

    S’il apparaît que le regard de l’adulte enseignant sur l’élève joue un rôle primordial dans ces deux exemples, il apparaît aussi nettement que les méthodologies de travail et les outils traditionnels proposés à nos élèves aujourd’hui sont loin de pouvoir les amener de manière équitable à exprimer et construire au plus haut de leurs possibilités.

    L’utilisation des TICE comme éléments de réponse dans ces deux classes et bien d’autres encore peut servir de levier pour associer plus efficacement les recherches de type action-formation au sein même de l’école et ce de façon systématique.  Donner la possibilité à chacun d’être réellement actif dans ses apprentissages passera par une ouverture sur un monde virtuel vécu par les élèves. Il s’agira alors d’une école ouvrant la porte a ceux qui vivent, perçoivent, projettent et PENSENT dans d’autres limites que celles du papier et du crayon.

    L’auteur de l’article a été respectivement conseiller pédagogique en France, sur la côte ouest des Etats Unis ainsi que directrice d’école en amérique du sud. Elle est actuellement directrice pédagogique au Lycée International de Los Angeles et travaille activement depuis 5 ans désormais pour une integration réfléchie des nouvelles technologies au sein de l’établissement.

  • Libérons l’instinct «techno» de nos enfants dans les écoles

    Libérons l’instinct «techno» de nos enfants dans les écoles

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    Au-delà des programmes divers d’équipement dans les classes, pour lui, l’école n’adopte pas la bonne stratégie face à l’arrivée des nouvelles technologies. « Dans leur quête pour savoir comment les élèves doivent utiliser au mieux ces nouvelles technologies, ils en oublient un aspect fondamental qui est amené par la technologie elle-même : la responsabilisation de l’élève », souligne Robert Schwartz. Pour lui, il faut donner la technologie aux enfants et les laisser faire. « En fait,  tout le monde a peur car ils se rendent bien compte qu’en donnant une technologie aux enfants, ils en savent déjà plus que tout ce que peut leur apprendre l’enseignant », ajoute-t-il.

    Il croit aux « digital natives » et donne l’exemple de sa fille de six ans et de ce qu’elle est capable de faire avec une tablette, ou encore l’histoire de ces enfants en Ethiopie à qui on a fourni des tablettes et qui, sans aucune connaissance informatique, ont appris l’anglais seuls en même pas 5 mois !

    Il prône le changement : changer la manière dont les enseignants font leur cours. Et ce changement doit se faire dès le départ. Il rappelle que nous parlons ici de modifier 200 ans d’institution et d’habitudes, ce n’est donc pas si simple !
    La plupart des décideurs du monde éducatif se focalisent sur « comment les élèves vont utiliser les technologies en classe ». D’après Robert Schwartz, moins les adultes bloqueront avec ça et plus les élèves réussiront à apprendre au moyen des TIC.

    Plus d’infos :
    Retrouvez l’article en intégralité et en version originale ici

  • Quels usages des Tice en EPS ?

    Quels usages des Tice en EPS ?

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    L’Education Physique et Sportive est une discipline qui permet de connaître les élèves sous un autre éclairage qu’en classe. Peut-on alors évaluer les élèves de la même manière en EPS que dans les autres disciplines, s’est demandé Bernard Dancoisne. Une des particularités de l’EPS consiste en ce qu’elle autorise à interroger davantage sur le savoir-faire que sur le savoir. Le contrôle des connaissances traditionnel n’a pas autant de sens en EPS car la discipline est basée sur la motricité.

    Un premier pas dans l’introduction des Tice en EPS peut être le travail sur l’évaluation des élèves par d’autres élèves. Néanmoins il faut garder à l’esprit que les Tice peuvent être utilisées en EPS dans la mesure où tous les élèves participent, que tous fassent les exercices. À titre d’exemple, en gymnastique, les élèves réalisent des enchaînements et se font noter par leurs camarades qui disposent de boîtiers de réponse eInstruction CPS Pulse. Les boîtiers sont utilisés pour évaluer des pratiques. Un élève fait un exercice et il est noté par ses camarades. Ensuite, le professeur établit une comparaison entre la moyenne des notes récoltées et les notes aux écarts, pour en discuter.

    Il s’agit d’amener les élèves à réaliser un arbitrage immédiat en temps compté. Le moment où les élèves notent ceux qui passent correspond dans le cadre de l’exercice à un temps de repos. On peut aussi faire travailler les élèves par groupes sur différentes activités : trois qui notent sur tel exercice pendant que l’un passe et ainsi de suite sur différents ateliers. On demande alors aux élèves de prendre une décision face à une action faite, avec une mise en situation réelle et pression temporelle. Il s’agit avec ce type de séquence à la fois d’apprendre à évaluer une action et à se familiariser les élèves avec les boîtiers etc.

    Les Tice peuvent aussi être utilisées dans le cadre de l’UNSS, lors de la formation des jeunes officiels, par exemple. L’UNSS est une association dans laquelle les élèves découvrent un sport, soit en le pratiquant, soit en souhaitant devenir jeunes organisateurs ou jeunes organisateurs. Jeune organisateur est un label officiel comme jeune arbitre…. etc

    Ainsi il s’agit de développer à la fois des connaissances, des compétences et des attitudes. Et cela passe par le biais de rôles sociaux moteurs : arbitres, chronométreurs, observateurs. Ici l’utilisation des Tice peut amener les élèves en difficulté scolaire à mettre en valeur leurs compétences de terrain. En effet, il existe habituellement pour être validé jeune officiel des questionnaires passés par écrit qui contrôlent les connaissances dans le sport concerné. En dehors du fait de mobiliser des enseignants, ces questionnaires ont tendance à reproduire le système scolaire en ce qu’ils ne tiennent pas compte des difficultés de lecture ou de rédaction de certains élèves qui sont efficaces sur le terrain.

    Pour les enseignants qui organisent les championnats de France, les boîtiers de réponse présentent un avantage certain parce qu’ils permettent une correction automatique et que les résultats sont immédiats.

    L’UNSS devrait permettre de donner une chance à chacun. Ainsi Bernard Dancoisne souhaite pour cela remplacer les questionnaires par des vidéos et faire passer les questions avec des boîtiers de réponse. Il faut dans un premier temps réaliser les vidéos et ensuite adapter les questionnaires, afin de se rapprocher le plus possible de la situation réelle d’arbitrage : une  prise d’informations à partir d’une vidéo, suivie d’une prise de décision en appuyant sur le boîtier de réponse au lieu d’utiliser le sifflet.

    Les boîtiers de réponse offrent, comme les tableaux blancs interactifs depuis quelques temps déjà, une technologie facile à utiliser qui permet d’appréhender différemment les élèves et de les impliquer d’une autre manière dans le développement de leur cours. Il existe plusieurs utilisations possibles des boîtiers, en Course d’Orientation (voir article ci-contre à droite sur ce sujet), pour que les élèves s’évaluent entre eux, dans le cadre d’une formation spécifique (arbitres etc), qui peuvent être des alternatives aux méthodes d’évaluation traditionnelles.

    Plus d’information :
    sur le logiciel www.getmyflow.com et sur les boîtiers www.einstruction.fr

     

  • Le Groupe JOUVE et le CIGREF proposent une analyse des nouvelles clés du succès des stratégies numériques internationales

    Le Groupe JOUVE et le CIGREF proposent une analyse des nouvelles clés du succès des stratégies numériques internationales

    Le sommet international du numérique « April in Paris » organisé, pour la deuxième année consécutive le vendredi 13 avril dernier à Paris par le groupe JOUVE en partenariat avec le CIGREF, a permis de réunir plus d’une centaine de grands dirigeants d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie et des personnalités de renommée mondiale, pour leur permettre de partager leurs expériences et leurs perceptions des nouvelles stratégies d’entreprises, dans un contexte socioéconomique global migrant vers le numérique.

    Selon Thierry Tomasov, Président et Directeur général du Groupe JOUVE : « Cet événement s’inscrit dans un contexte de migration accélérée vers le numérique. Tous les acteurs, quel que soit leur secteur d’activité, deviennent aujourd’hui des fournisseurs de contenus sociaux et mobiles et l’objectif d’un évènement tel que celui-ci est de leur permettre d’échanger sur leurs expériences tout en tirant profit de cette mutation. Le Groupe JOUVE, dont les activités sont aujourd’hui au cœur du numérique, souhaite être l’un des moteurs de ces changements

    Pour une nouvelle culture numérique…
    « Les données numériques sont le nouveau pétrole du 21ème siècle » a d’abord commencé par annoncer Mme Claudie Haigneré, Présidente d’Universcience. Pour Mme Haigneré, la révolution technologique actuelle ouvre la voie d’une nouvelle civilisation et d’une culture numérique à part entière : « Cette culture nécessitera de nouvelles formes d’intelligences pour se développer, des compétences créatives et collaboratives. Dans cette nouvelle civilisation, les « Digital Natives » côtoient les « Digital Migrants … »
    Lire l’intégralité du discours de Madame Claudie Haigneré : discours d’ouverture de Madame Claudie Haigneré

    Faut-il tout numériser ?
    Sur ce point, M. Janis Karklinš, Sous-directeur général pour la communication et l’information, UNESCO a tenu à rappeler toute l’importance que consistait à préserver le patrimoine documentaire mondial y compris les documents numériques

    Nouveaux modèles de gouvernance pour l’entreprise numérique.
    Penser de nouveaux modèles de gouvernance est désormais devenu un enjeu stratégique pour les entreprises et les organisations publiques. Les personnalités invitées à s’exprimer sur ce sujet ont notamment souligné à quel point la révolution numérique modifie radicalement les modèles d’affaires évoluant de systèmes linéaires vers des systèmes en réseaux. L’influence de chaque acteur économique dépend aujourd’hui de plus en plus des réseaux auxquels il appartient et du nombre de relations qu’un individu, une entreprise, une marque est capable de toucher, d’informer et de mobiliser.

    Comment les nouveaux usages numériques, les réseaux sociaux, la mobilité, le cloud et le crowdsourcing créent-ils de nouveaux produits et services ?
    L’innovation numérique doit être absolument une innovation ouverte réalisée sur les bases du crowdsourcing qui est devenu la nouvelle sagesse collective. Chaque marque doit dorénavant consulter l’ensemble de ses parties prenantes : clients, fournisseurs, salariés,…« Il faut impliquer le public, n’essayez pas de conserver le contrôle, il faut une innovation totalement ouverte, sinon cela ne fonctionnera pas. Soyez totalement ouvert !… Engagez-vous correctement et à fond, demandez toujours moins que ce que vous êtes prêt à donner » invoque Philippe Bloch, fondateur de Colombus Café et modérateur de ce sommet.

    Pascal Buffard, Président du CIGREF et d’AXA Group Solutions a précisé : « La révolution numérique des modèles d’affaires, qu’ils soient BtoC ou BtoB, se traduit notamment par une transformation radicale de l’architecture traditionnelle linéaire de la chaîne valeur vers une nouvelle organisation en réseau, à la fois complexe et changeante, une primauté du consommateur dont la place évolue dans la chaîne, une dimension service qui devient prévalente, une personnalisation croissante de l’offre, une convergence entre les acteurs de l’écosystème de l’entreprise accompagnée d’une systématisation des partenariats et enfin d’une extinction progressive des avantages compétitifs durables qui se traduisent par une recherche d’innovation constante. » 

    Lire la synthèse: entreprises-et-cultures-numeriques.org

  • Un tableau numérique interactif distrayant et collaboratif

    Un tableau numérique interactif distrayant et collaboratif

    180420124f8e6839f0c1aDans le cadre du partenariat conclu entre le pôle numérique de l’académie de Versailles et DYMO/Mimio, l’Ecole élémentaire Le Nôtre (78) a récemment mis en oeuvre un projet d’intégration des TICE (Technologie de l’Information de la communication pour l’enseignement) à travers la solution TNI de DYMO/Mimio.

    M. Messic, directeur de l’École élémentaire Le Nôtre et fer de lance de cette politique en faveur des nouvelles technologies pour l’enseignement, a donc décidé de mettre en place un nouvel outil de travail dans la classe de CE2 fondé sur le tableau numérique interactif. En adoptant cette technologie, M. Messic souhaite que ses élèves utilisent l’outil comme un moyen de découverte et d’apprentissage. L’intégration des TICE dans l’école élémentaire permet également aux enfants âgés de 7 à 10 ans de se familiariser avec des outils modernes et de pouvoir ainsi les préparer à leur utilisation en classes supérieures.

    «Au sein de l’école, nous nous passons la barre Mimio comme un témoin», déclare M. Messic. «En moins de 5 minutes, la barre est installée et prête à l’emploi». Utilisée quotidiennement, la barre MimioTeach aimantée, est appliquée sur le tableau blanc classique et communique à l’ordinateur via une liaison sans fil. Ce dernier est connecté à un vidéo projecteur qui affiche au tableau l’image du logiciel de pilotage. Enfin, le stylet agissant comme une souris, permet de cliquer, d’écrire et de dessiner directement sur le tableau blanc. «L’intérêt de cet outil réside principalement dans sa capacité à pouvoir facilement manipuler les commandes du logiciel», ajoute M. le directeur.

    Le système MimioTeach facilite l’interactivité dans la classe.

    «Cet outil permet d’avoir un véritable confort visuel que nous n’avons pas avec un livre ou une feuille. Les élèves interagissent plus facilement ou peuvent exposer leurs idées clairement à l’ensemble de la classe», précise M. Messic.

    Parmi les nombreux avantages liés à l’utilisation du TNI, on observe principalement une nette amélioration de la participation en classe des élèves. En effet, l’interactivité offerte par la solution DYMO/Mimio a un impact très positif sur la motivation des élèves qui se sentent davantage impliqués. Perçu par les élèves comme attrayant, l’outil a décuplé leur motivation et a renforcé leur intérêt pour le contenu pédagogique. De plus, pour les élèves qui rencontrent des difficultés de compréhension, la barre interactive leur permet de représenter et de matérialiser l’image.

    Enfin, la technologie MimioCapture permet d’enregistrer les notes et les dessins réalisés pendant le cours. «Tous les précieux contenus élaborés pendant la classe sont enregistrés et les élèves peuvent ainsi conserver une trace. À travers cette fonctionnalité, il est plus facile de mesurer le niveau de compréhension de l’élève : repérer ce qui a bien ou mal été acquis ; comprendre pourquoi et essayer d’améliorer l’approche de l’apprentissage», conclut M. Messic.

    Plus d’infos :
    En savoir plus sur DYMO/Mimio

    Voir également la vidéo réalisée par le CRDP de Versailles

  • Motivations et déceptions dans le numérique à l’Ecole en 2012

    Motivations et déceptions dans le numérique à l’Ecole en 2012

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    Dans les candidatures de 2012, qui parle vraiment de numérique en éducation?  Passés tous les problèmes récurrents qui prennent de plus en plus d’ampleur dans un secteur «meurtri», osons le terme, il ne reste que peu de place pour les TICE dans les lignes de campagne.

    Il est naturel que ce sujet ne soit pas la priorité parallèlement à l’actualité où suppressions de postes, violence à l’école et réformes en tout genre font la une de nos journaux ! Pourtant, «le rôle du politique ne serait-il pas de donner un signal fort pour entraîner l’adhésion de tous», suggère un des enseignants interrogés.

    Alors que le numérique entre en scène dans chaque étape de notre vie quotidienne, personnelle ou professionnelle,  il serait temps de penser à ce qu’il occupe aussi les bancs des écoles ;  en quelque sorte, capitaliser les acquis de nos enfants, les «digital natives», pour les utiliser en situation d’apprentissage.

    Le numérique éducatif reste flou dans les programmes de campagne

    Une réflexion autour des propositions des candidats les plus «populaires» dans les sondages nous permet de jauger des intentions de ces derniers.

    Autour du candidat socialiste, François Hollande, qui promet l’ouverture de 60 000 postes dans l’éducation et spécialement en école maternelle et en primaire puisque c’est à ce niveau que, d’après lui, se joue l’échec scolaire, pas d’allusion franche au sujet qui nous intéresse ; Il est pourtant le candidat qui a engagé un programme ambitieux d’équipement en tablettes numérique des collégiens pour son département, la Corrèze ; il n’est donc pas ignorant de l’importance des équipements et usages des TICE en classe, puisqu’il propose une «généralisation» des nouvelles technologies.

    Du côté de l’UMP, pas de propositions concrètes non plus dans le programme de «la France Forte» de Nicolas Sarkozy. On peut supposer néanmoins qu’il bâtira sa politique d’éducation numérique sur les propositions faites en juin 2011 dans un rapport de l’UMP (largement inspiré du rapport Fourgous), déclinant un certain nombre de sujets comme, entre autres, la généralisation des Tableaux Numériques Interactifs, celle des manuels numériques, les ENT (Environnements Numériques de Travail) obligatoires dans le secondaire et à l’Université, les TICE présents dans la formation initiale et continue des enseignants et la présence tant attendue du référent numérique «rémunéré» pour tous les établissements du second degré.

    François Bayrou semble, quant à lui, convaincu d’un usage obligatoire du numérique comme outil collaboratif dans la communauté éducative, notamment en ce qui concerne le partage de ressources «libres», répondant aux besoins croissants des enseignants dans ce domaine. Pour lui, le numérique est  un moyen rapide et moderne d’échanger, de partager, de construire entre enseignants pour améliorer les pratiques pédagogiques ; il parle d’un projet «humaniste».

    Au delà de ces considérations politiques, voyons ce que proposeraient les enseignants que nous avons interrogé pour améliorer la mise en place des TICE à l’école.

    Arrivée des TICE dans une ambiance morose

    «Le manque de reconnaissance», «une déconsidération générale de la fonction d’enseignant», «élèves et parents perdent peu à peu confiance en notre système de formation», «enseignants déprimés», voilà un bref aperçu du ressenti des quelques enseignants interrogés ; Le décor est planté. Les vraies valeurs, celles qui mettaient autrefois le «maître» sur un piédestal, sont tombées aux oubliettes.

    Alors que les enseignants s’interrogent sur la considération de nos dirigeants pour leur métier, nous comprenons que le contexte est bien mal choisi pour faire entrer ces nouveaux outils dans la pédagogie du corps professoral, encore trop souvent ressentis comme complexes à mettre en place.

    Bien qu’ils l’utilisent au quotidien, le numérique n’est pas perçu par nos interlocuteurs comme le «sauveur» du monde éducatif, mais un outil qui sera utile au «changement».
    Sans vouloir laisser de côté le numérique, tous s’accordent à dire qu’il faut dans un premier temps, penser à changer «l’école», «passer d’une politique qui suit avec retard les évolutions de l’informatique à une ambition de changement de l’école», précise l’un d’eux.

    Du changement pour l’école avec le numérique en toile de fond

    Changer l’école, c’est aussi faire évoluer le corps enseignant, «pour permettre des pédagogies qui soient basées sur des objectifs encourageant analyse et créativité».
    Avec le numérique, on modifie profondément les habitudes des enseignants, qui ne sont pas prêts et formés pour cela, comme le souligne un enseignant, «tout nouvel outil semble insurmontable à intégrer en classe».

    Le changement devrait aussi passer par une réforme des programmes. Toutes leurs réflexions convergent vers le fait que le socle actuel est souvent obsolète et pas du tout adapté à l’évolution de la société.  Je citerai l’exemple d’une enseignante qui avoue se sentir inutile, «parce que mon travail, c’est surtout de préparer les élèves au bac, une épreuve qui n’a pas de sens dans le monde d’aujourd’hui. Je les prépare à une épreuve et à des exercices vains qu’ils n’auront pas à reproduire».

    Et le numérique dans tout ça ?

    Le numérique à l’école interviendrait comme un élément de la mise en œuvre de la stratégie choisie pour le changement.

    Notons qu’il a déjà engagé des bouleversements dans l’enseignement et l’apprentissage des élèves. Le rapport au savoir, l’accès à l’information sont profondément modifiés ; l’outil numérique favorise le travail en groupe, collaboratif, l’échange entre tous les acteurs de la communauté éducative ; «il décloisonne l’espace-temps de la classe et c’est un vrai plus».

    Un usage du numérique trop collaboratif ?

    «L’introduction du numérique induit un changement de posture de l’enseignant, il n’est plus le détenteur du savoir et la transmission des connaissances n’est plus verticale». Cette déclaration amène l’idée que le numérique permet une ouverture vers le monde extérieur.

    Cependant, les enseignants s’interrogent : cette évolution est-elle véritablement souhaitée par l’institution ? Et n’est-ce pas là un des freins au développement du numérique en éducation ? Tous ont le sentiment d’un certain contrôle, la tradition du système vertical ne pouvant être ébranlée par un mouvement plutôt horizontal, «le web social» ouvrant la porte à toute liberté pédagogique… Pourtant, n’est-il pas primordial que les TICE soient portés par les enseignants, les acteurs de terrain ?

    Sans être la priorité, le numérique dans l’éducation doit s’engager plus franchement, «pour que nous ne soyons pas en décalage avec la société qui « absorbe » ces avancées technologiques bien plus vite que la communauté éducative», ajoute une enseignante.

    Le numérique lui-même évolue constamment, si l’on en juge les usages en mobilité (téléphones, tablettes) et on-line (cloud)… et les personnes interrogées s’inquiètent,  «sommes-nous déjà en train de rater le virage de l’intelligence collective» ?

    Malgré de grandes initiatives lancées par le Ministère de l’éducation nationale pour développer le numérique (plan ENR, expérimentations avec les manuels numériques, cahier de textes numérique obligatoire depuis la rentrée 2011 et très récemment l’opération chèques ressources, généralisation des ENT), et qui ne sont pas restées sans suite, le numérique n’affiche pas, à l’école, la croissance exponentielle qu’il connaît dans notre vie quotidienne ou d’en d’autres pays d’Europe. Pour quelles raisons ? Plusieurs aspects sont passés au crible et répondent en partie à cette question.

    Du matériel à foison

    D’un point de vue équipement, le bât blesse. Alors que les collectivités font des efforts pour mettre à niveau leurs établissements, leurs investissements ne sont pas toujours cohérents.

    L’exemple donné par une enseignante sur sa Région qui a investi pendant longtemps dans les Tableaux Numériques Interactifs (TNI) et qui décide de ne subventionner aujourd’hui que les VidéoProjecteurs Interactifs (VPI), est très parlant. Sans entrer dans le détail du choix fait par la collectivité pour tel ou tel matériel, qu’elle pourrait certainement argumenter, cette enseignante nous donne matière à réfléchir sur ce cas concret.

    Sachant qu’un professeur de lycée est amené à changer de classe plusieurs fois dans la journée, il se retrouve en présence de matériel différent d’un cours à l’autre ; alors qu’il parvient tout juste à devenir performant sur le TNI, le professeur doit se mettre à niveau pour être capable d’utiliser le VPI.
    Au travers de ce témoignage, notre enseignante cherche à démontrer qu’un établissement équipé ainsi de manière disparate ne peut pas fidéliser les pratiquants aux TICE. Non seulement c’est un frein au développement du numérique mais cela remet en question l’optimisation du coût investi par la Région.

    Les enseignants assistent impuissants à ce foisonnement de matériel qui leur est offert sans avoir été concertés. Pourtant, ne sont-ils pas les principaux intéressés et les utilisateurs finaux ?

    Pas de poste fléché pour la maintenance

    Restons sur le matériel et abordons un autre problème de fond : la maintenance des équipements. Personnels des académies, des CDDP ou CDRDP, ou encore des collectivités ;  il n’y a pas de règle en la matière pour entretenir et assurer le quotidien des matériels informatiques.

    C’est pourtant essentiel pour que l’enseignant réussisse à utiliser les outils numériques dans de bonnes conditions. «Le professeur qui a 35 élèves à gérer ne peut pas se permettre de régler les problèmes de maintenance informatique. Du matériel en panne, ou qui fonctionne mal, ça décourage les collègues de l’utiliser», confie l’un d’eux.

    Du personnel pas ou peu qualifié et des moyens largement insuffisants ne permettent pas l’utilisation optimale des nouveaux outils. Il serait souhaitable d’envisager une mutualisation des moyens pour créer de vrais postes dans ce domaine.

    Equiper les profs, un mythe ?

    Lorsqu’il s’agit d’investir dans le numérique, les décideurs pensent souvent aux usages des élèves, mais pas à l’utilisation des professeurs dans leurs tâches quotidiennes. Faire l’acquisition, par exemple, d’ordinateurs portables pour les enseignants « compatibles » avec le réseau de l’établissement et sur lequel ils pourront préparer leurs cours en toute quiétude, n’est pas inscrit sur leur « liste de courses ». Cela implique que l’enseignant prépare son cours sur son propre ordinateur à la maison, mais attention, il ne sera peut-être pas autorisé à l’amener dans sa classe !

    Le témoignage de cette enseignante en langues est exemplaire :
    «Je souhaiterais amener mon ordinateur en cours mais je ne peux pas car il est interdit de le brancher sur le réseau de l’établissement ; or, c’est ce réseau qui nous permet de remplir le cahier des absences, les notes, les bulletins et le cahier de texte en ligne… on est obligé d’utiliser les ordinateurs du lycée qui ont des mises à jour à tout moment, très chronophages, et sur lesquels on ne sait pas quels logiciels sont installésLe résultat est qu’une vidéo n’est pas toujours visible, parfois il n’y a pas d’enceintes donc pas de son ou encore, le logiciel « Powerpoint » n’est pas installé… On peut passer des heures à préparer un cours pour, au final, ne pas pouvoir le réaliser. C’est une démotivation au quotidien pour les enseignants et pour les élèves (…)».

    Finalement, mieux vaut opter pour un cours traditionnel, on gagne du temps ! Au vu de cette démonstration, c’est la réflexion que pourrait avoir plus d’un enseignant aujourd’hui.

    «Il n’est pas rare de voir des profs, même parmi les plus motivés, se retrancher derrière des séances plus traditionnelles de « transmission du savoir » où, au moins, la classe est calme et les élèves repartent avec une trace écrite construite», ajoute une autre enseignante.

    L’accompagnement des enseignants largement insuffisant

    Un manque de motivation chez les enseignants aux nouvelles technologies ? Voici une réflexion redondante qui alimente les conversations de toute la communauté éducative aujourd’hui. Mais dans ces mêmes discours, il est souvent question d’accompagnement. «Si les élèves sont nés à l’ère du numérique, ce n’est pas le cas des professeurs».

    La mise en place de « vrais » plans de formation aux TICE pour les enseignants est sujette au débat ; les TICE ne doivent plus être une option, sous-entendu, elles doivent faire partie de la formation initiale et de la formation continue. Il y a, d’une part, la maîtrise des outils, comme le précise une enseignante, et d’autre part, le fait «d’être en mesure de les intégrer de façon pertinente dans sa discipline en vue de la valorisation de la formation dispensée aux élèves».

    L’ensemble de ces réflexions d’hommes et de femmes «de terrain» nous amène à conclure qu’en termes de numérique à l’école, tout semble à construire. Nous sommes encore sur une phase de «matériel», lui même déjà contraint à des aléas techniques non résolus et encore loin de la phase «usages pédagogiques», tant attendue pour boucler le cercle vertueux de l’école numérique de demain.

    Pour ces enseignants déterminés à avancer malgré «la crise de confiance», le numérique est l’outil idéal qui va permettre de travailler collectivement ; au-delà des ressources marchandes, les échanges induits sont une mine d’or pour les élèves et les enseignants ; un réseau qui sera permis via des outils variés (tablettes, netbooks, TNI… smartphones ?) qui seront, au même titre que la calculatrice, la trousse ou le cahier, des composants du cartable de l’élève.

    Les usages pédagogiques pourront enfin voir le jour dès que les contraintes techniques disparaîtront.

    Enfin, redorer le blason d’un métier qui doit s’accorder une mutation s’avère une étape incontournable car, sans motivation des principaux intéressés, aucune avancée ne pourra se faire.

  • Un jeu vidéo intégrant de la réalité augmentée

    Total Immersion, le leader mondial de la réalité augmentée, présente SkinVaders, un jeu pour tout public disponible en téléchargement gratuit pour iPhone, iPad2 et iPod touch sur l’App Store.

    Créé avec la plateforme de réalité augmentée D’Fusion Studio de Total Immersion, SkinVaders est le seul jeu qui tire la quintessence de la RA en transformant littéralement le visage du joueur en un terrain de jeu où les extraterrestres, appelés SkinVaders, cherchent à prendre le pouvoir.

    Pour vaincre ces envahisseurs, il est nécessaire de détruire leurs œufs. Ce jeu propose 9 niveaux où évoluent différents SkinVaders sur les visages des joueurs. Des photos amusantes intégrant les créatures en 3D sont automatiquement prises pendant le jeu, pour être partagées avec famille et amis.

    L’enjeu est important : le joueur doit vraiment sauver la face !

    «SkinVaders démontre un monde de possibilités offertes par la solution de réalité augmentée D’Fusion Studio de Total Immersion», explique Bruno Uzzan, CEO de Total Immersion.

    «Les joueurs sont littéralement transportés dans le jeu et doivent empêcher les SkinVaders de prendre le contrôle de leur visage. Notre technologie de tracking sans marqueurs est si avancée que les joueurs peuvent oublier la technologie et se plonger dans l’expérience de réalité augmentée la plus immersive à ce jour».

    Accédez au jeu sur App Store : www.itunes/apps/skinvaders