Étiquette : numerique

  • La Wallonie, invités de LUDOVIA 2013, s’engage un peu plus dans l’école numérique

    La Wallonie, invités de LUDOVIA 2013, s’engage un peu plus dans l’école numérique

    Malgré un contexte économique pour le moins morose, la Wallonie vient de faire un nouveau pas vers l’école numérique, en publiant un nouvel appel à projets intégrant les TIC dans l’apprentissage pédagogique.

    C’est déjà la deuxième initiative du genre, après l’appel lancé en 2011 et qui avait vu 176 écoles rentrer un projet… dont 28 avaient finalement été retenues, comme le décrit Marie-Dominique Simonet, Ministre Ministre de l’Enseignement obligatoire et de Promotion sociale de la Communauté française, dans l’interview réalisée par Ludovia Magazine en mars 2013 (voir ci-contre).

    Tableaux blancs interactifs, tablettes numériques, lecteurs de type « ipod » pour les cours de langues… Chaque établissement avait alors rêvé « l’école numérique de demain ».

    Mais pas question de gadgets ici ! Les outils sollicités ayant pour fonction de faciliter le travail des enseignants et d’apporter une réelle plus-value à l’apprentissage des élèves.

    Coût total de l’investissement : 750.000 euros. Une évaluation finale, réalisée par un groupe d’universitaires, est prévue à la fin de l’année académique 2013-2014.

    Un nouveau plan d’1 million d’euros

    Une circulaire a donc été envoyée à toutes les écoles wallones – comprenez que la région bruxelloise n’est plus concernée ici – les invitant à nouveau à se lancer dans l’aventure numérique. Les projets doivent cette fois être rendus avant la mi-juin afin d’être prêts à démarrer en septembre prochain.

    Le budget est cette fois un peu plus coquet puisqu’il atteint la somme d’un millions d’euros. Interrogée, il y a deux semaines, au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Marie-Dominique Simonet (cdH) a souligné l’enthousiasme des établissements scolaires impliqués dans les projets :

    « L’engouement et la richesse des échanges pédagogiques suscités par le lancement de la première phase d’ « École numérique » plaident manifestement en faveur de sa poursuite et de son intensification ».

    Le nouvel appel à projets aura deux volets, comme le décrit Jean Claude Marcourt, Ministre de l’Économie, des PME, du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles en Région wallonne et Ministre de l’Enseignement supérieur au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles,  dans l’interview réalisée par Ludovia Magazine en mars 2013 (voir ci-contre).

    « Le premier pour l’enseignement obligatoire et de promotion sociale ciblera des projets pédagogiques reposant sur une utilisation innovante des TIC. Le deuxième, centré sur les catégories pédagogiques des hautes écoles, ciblera la formation initiale des futurs enseignants à l’utilisation des TIC pour la création de ressources et de contenus pédagogiques optimisés à l’intention de la communauté éducative ».

    Former les futurs professeurs

    La formation des enseignants n’est pas oubliée et elle est primordiale comme le souligne bien Marie-Dominique Simonet dans l’interview réalisée par Ludovia Magazine.

    « L’accompagnement a été prévu mais c’est une autre méthode que nous voulons mettre en place où les enseignants vont se former à la fois en présentiel et en e-learning, ce qui offre la possibilité de rester en réseaux, car comme le souligne la Ministre, un enseignant se trouve souvent isolé dans son enseignement »

     

     

    Source : extraits d’article www.enseignons.be

  • L’opération Landaise, « un collégien un ordinateur portable », passée au peigne fin

    L’opération Landaise, « un collégien un ordinateur portable », passée au peigne fin

    Landes_rapportIGEN_130513
    Rappel des chiffres…

    Le département des Landes a investi 52 millions d’euros dans l’opération. Depuis septembre, 51 000 collégiens landais ont pu bénéficier d’un ordinateur portable en prêt pendant une ou deux années de leur scolarité. Cela représente par an, l’équipement d’environ 9 500 portables remis aux collégiens de classe de 4ème et de 3ème et leurs enseignants. Mais aussi 3000 équipements fixes qui ne sont pas à négliger.

    Pour plus détails, accédez ici à l’interview d’Henri Emmanuelli réalisée en décembre 2012  par Ludovia Magazine.

    Constats et réflexions

    Le but de notre réflexion n’est pas de reprendre chaque détail du rapport mais de pointer quelques aspects, positifs ou négatifs, sur lesquels nous jugeons opportun de retenir l’attention du lecteur.

    Des contraintes d’ordre pratique en salle de classe

     D’un point de vue esthétique et pratique, les installations filaires nécessitant des bornes sont vues comme une réelle contrainte dans l’espace. Alors que nous entrons dans un environnement très numérique qui devrait permettre une liberté d’enseignement de chaque discipline, la présence de ces éléments mobiliers empêchent toute latitude sur la configuration de la salle de classe.

    Nous avions eu l’occasion de visiter le Collège Principal de Biscarosse en décembre 2012 (article ici) et c’est en effet ce que nous avait soufflé Françoise Laurençon, la chef d’établissement, notamment au sujet du cours de musique :
    l’enseignante, nouvellement arrivée, ne pouvait, du fait de la présence des bornes au milieu de la salle, placer ses élèves comme elle le voulait, ce qui était fort handicapant pour réaliser ses cours à sa manière.

    Un accompagnement, hors champ pédagogique, quasi inexistant

    L’éducation aux médias, qui devait accompagner le projet, n’a pas encore été suffisamment mise en oeuvre et s’est souvent limitée à une information sur les méfaits d’internet.

    Aux dires des élèves, il y a plus d’interdits que de conseils ; ils dénoncent également le peu de confiance qui leur est attribuée sur les usages qu’ils font en autonomie de ce nouvel outil.

    Du côté des parents, « ils se plaignent d’avoir reçu cet outil sans aucune préparation en amont ». D’après eux, l’ordinateur à la maison se transforme plus en outil de loisir dont ils perdent facilement le contrôle (leurs enfants passeraient beaucoup de temps sur les jeux vidéos, musiques ou réseaux sociaux).

    Adhésion progressive de la majorité des enseignants

    Du côté des enseignants, alors qu’ils s’avouent avoir été peu concertés au démarrage de l’opération, ils ont peu à peu pris le virage qui s’imposait à eux.

    Les « pionniers » ont entraîné les plus frileux et le rapport affirme que beaucoup d’enseignants ont même été jusqu’à demander leur mutation pour venir dans les Landes et pouvoir bénéficier de ces services et que certains ne souhaitaient pas non plus changer d’établissement une fois qu’ils avaient adopté cet environnement numérique.

    Le numérique serait-il un moyen de « sédentariser » et fidéliser de jeunes profs sur un territoire ?

    Cela pourrait être utilisé comme argument pour de nombreuses zones rurales victimes de la désertification … (un sujet d’actualité très réaliste, qui sera abordé lors de la 10ème édition de l’Université d’été de Ludovia à Ax-les-thermes dans l’Ariège, du 26 au 19 août, www.ludovia.org/2013).

    L’ordinateur du collègien landais, c’est quoi ?

    Enfin, une réflexion sur ce nouvel outil et ses vraies fonctions n’a pas été menée ni transmise aux élèves et aux parents. Une fois l’ordinateur dans les mains, qu’est censé en faire l’élève ? Est-ce un cahier, un livre ?

    Une réflexion pour améliorer la communication entre tous les acteurs concernés par l’opération semble judicieuse à instaurer…

    Pilotage partagé Etat-collectivité : mission réussie ?

    Parmi les points positifs, le rapport relève qu’un pilotage partagé entre les deux acteurs principaux que sont la collectivité et l’éducation national est indispensable ; et justement, la récente convention signée entre le Conseil général des Landes et le Rectorat de Bordeaux en est la confirmation, reprise d’ailleurs dans la lettre académique de janvier 2012 qui souligne  :  « la nécessaire mise en place d’une gouvernance académique et de comités de pilotage régionaux et départementaux qui se réunissent plusieurs fois par an pour organiser, promouvoir, réguler et évaluer la mise en œuvre du dispositif ».

    Cette entente partenariale a eu comme conséquence directe un regain de confiance des chefs d’établissement envers l’opération ; loin d’être anodine, cette remarque pèse tout son poids dans un contexte où les chefs d’établissements se sentaient peu écoutés, d’autant plus que nous savons bien que la dynamique TICE d’un collège ou d’un lycée est souvent impulsée par son principal ou son proviseur.

    Plus d’infos :

    L’opération landaise en « real life » sur ludovia.com.

    Le rapport ici

     

     

     

     

     

  • La qualité de l’enseignement est-elle réellement améliorée grâce aux TICE ?

    La qualité de l’enseignement est-elle réellement améliorée grâce aux TICE ?

    Casio_260413Néanmoins, chacun est en droit de s’interroger sur leur réelle utilité dans une salle de classe.

    En quoi l’usage d’un vidéoprojecteur ou d’un TBI apporte-il concrètement une valeur ajoutée à l’élève et au professeur ? Parce qu’aujourd’hui, le savoir et l’apprentissage sont démocratisés.

    De la démocratisation du savoir découle une nécessaire adaptation de l’enseignement à l’apprenant ; et cette démarche à un double intérêt, à la fois pour l’élève mais également pour le professeur, dans la mesure où elle permet l’absorption des connaissances dans un cas et facilite leur transmission dans l’autre.

     

    En effet, dans une société de l’image où près de 60% des apprenants français sont de type visuel et près de 40% auditif(1), il est fondamental de faire évoluer le mode de transmission. L’assimilation et la mémorisation sont décuplées lorsque les fonctions cognitives sont stimulées. Ceci a été démontré depuis des années avec des pionniers tels que Tony Buzan par exemple, qui a mis en avant le rôle de la visualisation spatiale, de la couleur…dans l’apprentissage.

    D’ailleurs, il est prouvé que dans les pays de l’OCDE, les élèves utilisant ne serait-ce que modérément l’informatique à l’école, peuvent obtenir des scores légèrement supérieurs à ceux des élèves l’utilisant rarement (2).

    Les TICE pour retenir l’attention de son auditoire

    Aussi, n’est-il pas plus facile pour un enseignant d’avoir la possibilité de capter immédiatement l’attention de l’élève dès le début de son cours ? Plutôt que de devoir faire face à une classe, qui, au mieux est péniblement réceptive, et au pire, en prise au désordre voire au chahut ? Ceci peut se matérialiser par une introduction filmique du thème de la leçon par exemple, ou même simplement par une image projetée à l’aide d’un vidéoprojecteur et d’une clé USB.

    L’objectif de l’enseignant étant de retenir l’attention de son auditoire, les outils numériques permettent de travailler plus facilement des activités variées, ludiques, sonores, visuelles et même interactives, qui rendent l’étudiant actif et donc acteur de son apprentissage : cette responsabilisation de l’apprenant est essentielle à sa progression.

    Au-delà du respect des styles d’apprentissages stricto-sensu, l’enseignement revu ces dernières années doit être envisagé, tel qu’il est d’ailleurs aussi décrit dans le socle commun de compétences et de connaissances. Ceci, dans la perspective de développer non seulement des savoirs mais aussi les diverses habiletés intellectuelles, les capacités de raisonnement, de communication… En somme, d’apprendre à apprendre!

    Faire réfléchir, débattre, disserter ses élèves à partir d’un extrait du journal télévisé ou d’un documentaire abordant l’idée de progrès par exemple en cours de langues ou de philosophie, c’est connecter le monde réel de l’étudiant au savoir théorique (3).

    En France, cette dynamique prend encore plus de valeur dans les zones sensibles. L’enseignement prend alors une toute autre dimension : d’un côté l’enseignant se voit valorisé dans sa démarche, devenant alors un facilitateur, un mentor, un guide dans la découverte et la maîtrise des savoirs. De l’autre – la faute étant facilement corrigible et le support optimum et ludique – le travail de l’apprenant effectué avec des outils numériques devient intéressant, valorisable et source de motivation.

    Ainsi, les outils numériques, autant valorisants pour l’apprenant que pour celui qui enseigne, ne peuvent, pour les années à venir, que s’inscrire comme les outils indispensables à l’apprentissage du futur.

    (1) Miao Lin-Zucker, Elli Suzuki, Nozomi Takahashi et Pierre Martinez (7 avril 2011). Compétences d’enseignant à  l’épreuve des profils d’apprenant. Paris. Edition des archives contemporaines.
    (2) Etude PISA 2009, Technologie Numérique et Performance Volume VI, chapitre 6, p 205.
    (3) Bransford, John, Brown, Ann L., & Cocking, Rodney R. (Eds.). (1999). How People Learn: Brain, Mind, Experience, and School. Washington, D.C.: National Academy Press.

    Interview de Sonia Canville, chef de produit vidéoprojecteurs et spécialiste Education chez CASIO France. Elle a exercé pendant 12 ans à Cambridge en tant que professeur et directrice de département langues étrangères.

  • Continuité du numérique à l’école : une priorité du Val d’Oise

    Continuité du numérique à l’école : une priorité du Val d’Oise

    Le Conseil Général, en partenariat avec l’Education Nationale et la Région Ile de France, joue, depuis une dizaine d’années, la carte du numérique et pas seulement dans ses collèges ; investir dans les écoles pour permettre une continuité numérique est aussi un des challenges que s’est lancé le département, au-delà de son champ de compétences.

    Continuité et partenariat sont les deux maîtres mots qui pilotent l’arrivée du numérique dans les collèges et les écoles du Val d’Oise.
     
    Cela se matérialise par la mise en place d’équipements numériques tels que les TNI, dans les classes de CM2 des écoles rattachées aux collèges concernés par le Plan Numérique des Collèges.De plus, l’accès aux ressources d’ANPER95 (une plateforme numérique proposant des contenus éducatifs) a été étendu aux élèves, enseignants et parents du primaire. Marie-Christine Cavecchi, Vice-Présidente du Conseil général en charge de l’Education et de l’enseignement supérieur et premier adjoint à la mairie de Franconville tient à souligner l’ambition du département de mettre en place cette continuité éducative.

    « Le département a équipé en tableaux numériques des classes de CM2 des écoles de Franconville qui envoyaient les enfants dans des collèges qui étaient déjà équipés en numérique afin qu’il y ait une liaison pour les enfants et que les enseignants puissent aussi travailler ensemble ».

    Elle ajoute que ce continuum a été rendu possible par les liens étroits que le département entretient avec les services de l’éducation nationale.

    L’ENT arrive, après un déploiement massif de différents équipements, comme un point d’honneur, « comme une cerise sur le gâteau », pourrait-on dire.

    70 collèges sont déjà équipés et parmi eux, le collège Lucie Aubrac d’Argenteuil, où le dynamisme de sa chef d’établissement, Mme Kerioui, et de son équipe, a rendu possible un développement permanent des usages.

    « L’environnement numérique de travail, ça change la vie », déclare t-elle « et cela nous permet de créer une véritable continuité éducative ».

    Continuité, il en est aussi question pour faire le lien entre l’école et la maison et c’est un des objectifs de l’ENT, comme le souligne Pascal Cotentin, Conseiller TICE auprès du Recteur de l’académie de Versailles, « l’ENT permet de faire sortir l’école de la classe et de l’établissement ».

    Remotiver les élèves par le numérique, c’est aussi un des enjeux de ce vaste plan car « face à la jeunesse la plus déprimée du monde, il faut bien redonner le goût à l’école », poursuit-il.

    Au collège Lucie Aubrac d’Argenteuil, les élèves que nous avons rencontré ont pris conscience des avantages du numérique dans leur classe notamment de l’ENT ; ils se comparent à certains collèges voisins  qui ne l’ont pas encore, comme le souligne Vincent, élève de 6ème, « au collège Ariane par exemple, ils n’ont pas d’ENT et lorsqu’un prof est absent, ils ne sont pas au courant à l’avance alors que nous, ça nous évite une heure de permanence ; en allant sur l’ENT, on sait quel prof ne sera pas là le lendemain ».

    On observe une dynamique de pratique, souvent insufflée par le chef d’établissement ; c’est le cas au collège Lucie Aubrac où Mme Kerioui a totalement adopté l’outil et ajoute même avoir dépassé le stade de l’utilisation de l’ENT comme outil de vie scolaire et « entrer maintenant dans une phase qu’elle décrit comme le cœur des ENT ».

    Il s’agit maintenant pour elle de travailler avec cet outil de manière pédagogique (enseigner à distance, utiliser des ressources…), pour entrer dans un temps de collaboration ; une collaboration à l’intérieur de son établissement, avec les parents mais aussi avec les équipes du primaire qui peuvent avoir accès à l’ENT et participer à des commissions, par exemple.

    A l’école Jules Ferry de Franconville, l’ENT arrive comme un  « jeune premier ». Installé depuis février 2013, les enseignants, déjà de gros consommateurs de numérique notamment par l’utilisation quotidienne du TNI, l’ont accueilli à bras ouverts.

    « Avec l’arrivée du TNI, nous avons constaté une réelle dynamique chez les enseignants », souligne Mickaël Prigent, le directeur de l’école. Il pointe du doigt le fait que les travaux des enseignants peuvent être partageables entre tous car le TNI laisse une trace ; une habitude qui pourra être d’autant plus facilitée avec l’ENT.

    Le numérique permet une discussion entre enseignants. « Il est vrai que le TNI, nous l’avons totalement approprié ; l’ENT, pas encore et il va faire l’objet de nombreuses conversations entre enseignants, élèves et parents ».

    Pour Mickaël Prigent, le contact que l’ENT va créer avec les parents lui semble un des atouts principaux.
    « Nous avons déjà des relations très étroites et apaisés avec les parents et nous pensons que l’ENT peut encore favoriser ces relations ».

    Des débuts prometteurs puisque dès les premiers jours, le directeur enregistrait un nombre de connexions important, « autour de 500 connexions sur les 3 premiers jours ».

    Reportage réalisé au cours d’un voyage de presse pendant les NetJournées d’ITOP éducation.

  • Une 5ème édition des NetJournées riche en contenus et en émotions

    Une 5ème édition des NetJournées riche en contenus et en émotions

     

    Hervé Borredon nous a présenté de manière synthétique les enjeux de cette nouvelle édition qui proposait pas moins de 200 ateliers sur 14 espaces thématiques : démonstrations d’usages, présentation d’innovations, forums, formations… autour des ENT, ressources et outils pour l’enseignant et la vie scolaire tout au long de la journée du mercredi.

    Au cours de cette édition, ITOP a affiché ses nouveautés. Parmi elles,
    –    NetEduc, un portail évolutif et ouvert de ressources et d’outils numériques au service de la classe
    –    la V3 pour le primaire ou le secondaire
    –    La Simply Digital School qui a pour but de montrer une mise en situation de toutes les technologies disponibles, l’interaction qu’elles peuvent avoir entre elles et le rôle central de l’ENT dans ces interactions.

    Hervé Borredon ajoute que cette 5ème édition a lieu dans un contexte très favorable et dynamique notamment par les annonces de Vincent Peillon dans le projet de Refondation de l’Ecole et la place que devrait occuper le numérique dans ce changement.

    Il constate que les choses évoluent en matière de numérique.

    « Nous avons remarqué que de plus en plus  d’utilisateurs ne cherchent plus l’innovation en termes d’usages et que nous avons maintenant des usages quotidiens du numérique ; cela devient presque banal d’utiliser le numérique et les ENT dans certains établissements et ce nombre, de plus en plus important, ne cesse de progresser », conclut-il.

  • L’ETNA devient une école en 5 ans

    160320135144baa13c220-1
    L’ETNA est l’une des 20 écoles du Groupe IONIS. Elle recrute actuellement des étudiants à Bac+2 qui suivent une scolarité de trois ans en alternance, ce qui leur permet de sortir diplômés de l’école avec l’un des deux titres RNCP Niveau I (architecte système réseaux et sécurité ou architecte logiciel développement d’applications).

    À partir de la rentrée 2013 IONIS Education Group a décidé de faire de l’ETNA une école en 5 ans avec pour principale conséquence la création pour les bacheliers, tous types de bacs confondus, d’un premier cycle de deux ans, la PrepEtna. Celle-ci recrutera 250 étudiants par an. Ces deux premières années de la scolarité, celles qui demandent le plus de temps pour étudier, seront entièrement gratuites.

    Les recrutements se feront en fonction des profils, des motivations et de critères sociaux afin d’apporter le maximum d’aide aux jeunes méritants mais ne disposant pas des fonds nécessaires pour financer leurs études. Au lieu de privilégier le système actuel des écoles privées (« je paye, j’étudie, je travaille »), une approche novatrice sera mise en place dès la rentrée (« j’étudie, je travaille, je participe »).

    Son originalité tient à ce que l’étudiant s’engage moralement à contribuer à la pérennisation du système par une participation à partir de la troisième année, quand il commence à travailler au sein d’une entreprise en alternance (250 euros/mois sur 3 ans).

    Ainsi, ayant bénéficié d’une formation qui permet son accession au monde du travail dans de bonnes conditions, il permet, par la solidarité intergénérationnelle, de mettre les mêmes possibilités à la disposition des plus jeunes. Cette expérience démontre l’engagement du Groupe mais également la confiance qu’elle place dans ses étudiants, puisque c’est un engagement moral et solidaire qui lie l’étudiant à son école.

  • Youboox lance son offre Premium

    Youboox lance son offre Premium

    Youboox lance son offre Premium

    Youboox, la première plateforme communautaire de lecture numérique gratuite et illimitée sur iPad et web, annonce le lancement de son offre Premium : un abonnement de 9,99€ par mois sans engagement pour une lecture sans publicité, disponible hors connexion et sur un catalogue plus important.

    « Youboox a fondé son service sur la gratuité de lecture en rémunérant les éditeurs et les auteurs grâce à l’affichage de bannières au-dessus des pages numériques sans pour autant en gêner la lecture. Cependant, nombreux sont les utilisateurs qui souhaitent profiter d’une lecture en plein écran sans publicité. C’est pour répondre à cette demande que nous avons imaginé une formule sur abonnement. Un modèle qui nous permet de continuer à rétribuer les éditeurs et les auteurs. », Fabien Sauleman, co-fondateur de Youboox.

    Deux formules Youboox : gratuite avec publicité ou sur abonnement sans publicité
    Avec l’abonnement Premium Youboox, les utilisateurs bénéficieront d’une lecture des livres numériques sans affichage de publicité.
    Les lecteurs pourront ainsi afficher en plein écran sur leur tablette tous les ouvrages du catalogue Youboox.
    Les éditeurs et les auteurs recevront des revenus générés via les abonnements. En moyenne la moitié des revenus générés pour chaque abonnement sera reversée aux éditeurs proportionnellement aux pages lues de leurs livres.
    La part des abonnements par rapport à l’offre gratuite devrait représentera environ 10% des utilisateurs.

    Une lecture sécurisée hors connexion sur iPad
    Les abonnés pourront lire n’importe où sans besoin d’être connectés. Les livres choisis par les utilisateurs pourront être téléchargés dans leur bibliothèque virtuelle et disponibles à tout moment.
    Sans limitation de nombre, plusieurs centaines d’ouvrages pourront être téléchargées sur tablette en fonction de la capacité de stockage et du type d’ouvrage.
    « A aucun moment le fichier n’est remis à l’utilisateur. Il peut lire sans connexion uniquement dans notre application. Ainsi, il est impossible de pirater le fichier et de l’envoyer à quelqu’un d’autre. L’utilisateur doit se connecter au moins une fois par mois pour vérifier qu’il est bien inscrit au service Premium. Si ce n’est pas le cas, les livres sont désynchronisés automatiquement et indisponibles hors connexion. Ils restent cependant dans la bibliothèque de l’utilisateur.», Fabien Sauleman, co-fondateur de Youboox.

    Un catalogue étendu
    Youboox propose aux abonnés Premium une sélection d’ouvrages exclusifs : nouveautés, bande-dessinées, guides pratiques, etc. Pour ce lancement, plus de 200 ouvrages supplémentaires ne sont disponibles que via l’abonnement Premium et plus de 1 000 ouvrages seront prochainement proposés en exclusivité.

    Exemple de livre Premium : Stéphane Hessel « Indignez-vous » www.youboox.fr/fr/books

  • Ronsun studios annonce un lancement kickstarter pour son jeu d’aventure sous-marine néogothique rétrofuturiste Fathom

    Ronsun studios annonce un lancement kickstarter pour son jeu d’aventure sous-marine néogothique rétrofuturiste Fathom

    Ronsun studios annonce un lancement kickstarter pour son jeu d'aventure sous-marine néogothique rétrofuturiste Fathom

    « Chez Ironsun, nous sommes des fans invétérés du style rétrofuturiste, et nous trouvons que ce genre est totalement sous-exploité dans le monde actuel du divertissement interactif » déclare Paul Kelly, directeur général d’Ironsun Studios, « Fathom associe le mythe de la cité engloutie de l’Atlantide, les mondes de l’exploration sous-marine, le combat, et la résolution d’énigmes à mesure que les joueurs s’aventurent toujours plus profondément dans les eaux de la mer des Caraïbes pour explorer d’anciennes ruines et de magnifiques cavernes dans un monde en 2D 1/2 à couper le souffle ».

    Dans Fathom, vous incarnez Nathaniel Lockhart, un aventurier naufragé de l’époque victorienne perdu en mer dans les Caraïbes aux alentours de 1870. Lockhart n’a pas souvenir des événements précédent et suivant son naufrage, mais il a des visions de la conception d’un mystérieux vaisseau sous-marin appelé le Bathysphère, et il souffre de cauchemars persistants sur une violente attaque portée sur son navire, attaque qui s’est soldée par le naufrage.

    Obsédé par l’idée que le seul moyen de trouver les réponses à ce mystère est précisément de construire la machine, Lockhart réunit ses ressources et monte une expédition pour retourner dans les eaux troubles qui hantent ses moindres pensées. Lockhart doit construire et maîtriser le mystérieux vaisseau sous-marin pour finalement prendre le contrôle de l’Atlantide, réparer les machines abîmées des atlantéens et résoudre leurs anciennes énigmes pour percer à jour le grand mystère.

    Les bailleurs de la campagne Kickstater de Fathom seront récompensés avec un éventail de cadeaux numériques particulièrement alléchants, comme une relique du jeu exclusive, une stèle ancienne gravée à l’effigie du bailleur, une démo de la jouabilité et des T-shirts et sweat-shirts à capuche « édition limitée » géniaux, conçus par les artistes de Fathom, pour un look rétrofuturiste absolument unique.

     À propos d’Ironsun Studios
    Fathom vous est proposé par la très enthousiaste start-up Ironsun Studios basée au Royaume-Uni. Spécialisé dans les jeux de pointe à la fois divertissants et accessibles pour mobiles, consoles et plates-formes web, Ironsun Studios exploite les toutes dernières technologies du développement pour élaborer des expériences de jeu uniques.

  • BYOD, la tendance en entreprises se confirme…

    « Le rapport de cette année montre que le BYOD continue sa progression, et que les entreprises n’ayant pas planifié sa prise en charge ne représentent qu’une faible minorité diminuant rapidement au sein de notre clientèle», déclare John Herrema, Vice-président Senior en charge de la Stratégie de Good Technology.

    « Nous ne sommes aucunement surpris par ces résultats, qui confirment le contenu de nos échanges permanents avec nos clients nous expliquant comment le BYOD a augmenté la productivité, la collaboration et la compétitivité au sein de leurs entreprises à des niveaux sans précédent. Nous constatons également l’ampleur mondiale que prend ce phénomène, et les faits montrent que même nos clients les plus imposants, les plus conscients de l’importance de la sécurité, et ayant le plus réglementé leurs pratiques peuvent adopter le BYOD en toute tranquillité à partir du moment où ils ont mis en place les politiques et solutions adéquates afin de protéger leurs applications et données. »

    Comme pour sa première édition, ce deuxième rapport de Good concernant le BYOD montre comment la « consumérisation de l’IT » pousse les départements informatiques à développer des politiques permettant à l’entreprise de réglementer l’utilisation et de garantir la sécurité des informations auxquelles ses employés accèdent sur leurs appareils personnels. Le rapport de cette année révèle plus particulièrement qu’une proportion croissante d’entreprises du monde entier adoptent le BYOD en toute sérénité afin de réduire leurs coûts et d’accroître la productivité de leurs employés, en leur permettant d’utiliser les appareils de leur choix et de tirer parti de leurs applications mobiles de référence pour travailler plus intelligemment.

    « Il est évident que le BYOD est pris en charge par une très grande proportion d’entreprises, car cette tendance donne aux employés le choix d’utiliser les appareils leur permettant d’être le plus productif », explique Chris Hazelton, Directeur de Recherche sur les Mobile et Réseaux sans fil chez 451 Research. « La prise en charge et le contrôle des appareils sont aujourd’hui les objectifs majeurs, mais le prochain défi pour les départements des responsables des systèmes d’information sera de parvenir à approvisionner et à sécuriser de larges volumes d’applications et de données d’entreprises au sein de déploiements BYOD. »

    Parmi les principaux résultats du rapport Good sur le BYOD en 2012 :

    · Le BYOD de plus en plus populaire en entreprise : le pourcentage d’entreprises prenant officiellement en charge cette pratique est passé de 72 à 76 %. Plus particulièrement, le pourcentage d’entreprises ne prévoyant pas de prendre en charge cette pratique a diminué de 9 à 5 %.

    · Le BYOD étend sa portée dans le monde : les entreprises sont en train d’évoluer d’une adoption réservée aux États-Unis à la mise en œuvre de pratiques de BYOD dans d’autres pays, voire dans plusieurs pays d’un seul coup.

    · Les très grandes entreprises sont les plus actives sur cette tendance : 75 % des entreprises prenant en charge les appareils personnels sur le lieu de travail possèdent 2 000 employés (voire davantage), et 46 % en comptent 10 000 (voire davantage).

    · Les préoccupations en matière de conformité aux lois et à la sécurité n’entravent pas l’adoption du BYOD : les industries des services financiers/d’assurance/de santé restent parmi les domaines les plus en avance quant à la prise en charge du BYOD. En outre, le rapport de cette année révèle l’adoption croissante de programmes de BYOD au sein du gouvernement.

    · Les employés restent prêts à payer pour avoir le choix : 50 % des entreprises ayant mis en œuvre le BYOD exigent que les coûts soient pris en charge par les employés, qui, pour leur part, acceptent plus que volontiers une telle offre de la part de leurs employeurs !

    Plus d’infos :
    Le rapport intégral est consultable ici