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  • Colloque international éTIC

    Colloque international éTIC

    colloque_eTIC_260913Organisé par Jacques Béziat (Laboratoire FRED, Université de Limoges) et François Villemonteix (Laboratoire EMA, Université de Cergy-Pontoise), ce colloque accueillera pendant 2 jours de nombreux chercheurs francophones autour des questions que posent la présence des TICE dans le contexte si particulier de l’école primaire ou fondamentale.

    En effet, l’intégration des TICE à ce niveau a déjà une histoire de plus de trente ans et de manière empirique, on peut constater que leurs usages en classe ne répondent pas aux espérances : mésusages, absence d’usages ou marginaux, parfois délégués. En réalité, les TICE sont un ensemble d’instruments complexes à intégrer dans des pratiques professionnelles complexes.

    L’école primaire est un cadre de scolarisation des TICE à la fois facilitateur par certains côtés et fortement contraint par d’autres. L’enjeu ne se situe pas seulement du côté de l’instrumentation de domaines disciplinaires, mais également dans le fait que l’enseignant, qui conduit sa classe de manière transversale et polyvalente, fait face à une extrême diversité des potentialités d’utilisations pédagogiques.

    Or, on sait que les pratiques pédagogiques sont profondément ancrées dans le quotidien de la classe et ces technologies ne simplifient ni la gestion des publics, ni les contextes, ni les questions d’apprentissage.

    Une reformulation des cadres et des objectifs relatifs à l’utilisation des TICE est nécessaire pour l’école primaire.

    Elle concerne le développement d’une culture technique et informatique devenue indispensable, la maîtrise instrumentale des environnements informatisés, les formes de leurs applications disciplinaires et les questions d’ingénierie pédagogique. La réflexion croisée sur les contraintes, postures, considérations didactiques, démarches et moyens pédagogiques à mettre en œuvre constitue un préalable pour soutenir cette perspective ; c’est l’enjeu de ce colloque.

    Ouvert par le Recteur de l’académie de Limoges et le Doyen de la faculté de lettres et sciences humaines, le colloque alternera conférences plénières, ateliers thématiques et tables rondes favorisant les échanges entre acteurs de la recherche et des institutions.

    Ce colloque est ouvert aux chercheurs, étudiants, enseignants et acteurs institutionnels, de l’éducation nationale ou des collectivités. Il a vocation à s’installer durablement dans le paysage de la recherche en éducation puisque la prochaine édition est d’ores et déjà prévue pour l’année prochaine à l’Université de Cergy-Pontoise.

    Plus d’infos : programme du colloque ici
    Contacts : jacques.beziat@unilim.fr ; francois.villemonteix@u-cergy.fr

  • Le futur de l’éducation : BYOD en classe !

    Le futur de l’éducation : BYOD en classe !

    BYOD_article250913
    En cette rentrée, certains enfants reviennent à l’école « armés » de leurs plus fidèles outils numériques. Ordinateurs portables, tablettes ou Smartphones offrent aux écoles et aux universités la possibilité de proposer un environnement dynamique qui permet à l’élève de choisir sa techno qui va l’accompagner en classe pour son apprentissage.

    Tim Panagos est persuadé des atouts positifs que le numérique apporte en classe, sans ignorer cependant, les répercussions que cela entraîne sur parents et professeurs, les mêmes questionnements qui sont apparus lorsque le BYOD a débarqué dans les entreprises, il y a déjà quelques années.

    Parents, bienvenus au 21ème siècle !

    On entend souvent par des parents concernés rabâcher les impacts négatifs d’une accessibilité à internet non contrôlée dans les écoles pouvant conduire à des dérives.

    « C’est logique, aucun parent que je connaisse ne militerait en faveur d’un accès illimité, à tout va, à internet pour ses enfants, ce ne sont que des enfants après tout » !

    L’auteur comprend donc les préoccupations, légitimes, de tout parent tels que la surabondance de jeux vidéo, l’accès jugé dangereux aux réseaux sociaux, la navigation vers des contenus douteux etc.

    Mais il faut être réaliste, décrit Tim Panagos : « les outils numériques ont définitivement changé notre vie » ; tablettes et smartphones nous donnent un accès en continu à des informations ; avec le smarphone dans votre poche, vous êtes toujours connecté tout en étant mobile : c’est juste un aperçu de ce qui nous attend pour le milieu et la fin de notre siècle. Et ce n’est que le début ! Cela vous excite ou vous effraie ?

    Pas besoin d’être visionnaire pour s’apercevoir qu’aucun d’entre nous ne se balade sans son smartphone et que vous n’êtes jamais très loin d’une connexion. A votre avis, pourquoi ?

    Parce que l’être humain voit ses capacités nettement s’améliorer dès lors qu’il est en contact permanent avec l’information et le monde ; connexion qui lui est permise grâce à ces appareils.

    « Mon smartphone vient améliorer les capacités de mon cerveau ; avec mon smartphone et mon cerveau, je suis encore plus puissant ».

    Et si on devenait « addict » à être toujours plus fort ?

    C’est en tout cas ce que pense l’auteur : pour lui, c’est une réalité, nos « doudous » numériques nous rendent plus forts…un peu plus distraits aussi, mais c’est normal, à toute adaptation, ses inconvénients !

    De ces constats, Tim Panagos pose la question : qui va apprendre à nos enfants à utiliser au mieux ces outils « super puissants » ? Qui va les rendre responsables de leurs usages ?

    BYOD dans la classe

    Aujourd’hui, il est aussi important d’éduquer nos enfants à utiliser leur « cerveau numérique » que leur cerveau « physique ».

    Si nous considérons l’Ecriture, cette révolution qui a permis de figer, de conserver et de partager des savoirs, elle est décrite comme une « puissante » révolution de la connaissance.

    Comme il serait désormais impensable de ne pas apprendre aux enfants à lire ou à écrire pour les faire aller au-delà du langage parlé, il serait tout aussi impensable de les priver de leurs outils numériques pour les mêmes raisons que l’apprentissage de l’écriture.

    Au-delà de la classe

    L’auteur encourage les parents à soutenir les écoles qui envisagent le BYOD dans les classes, mettant en avant l’absolue nécessité de faire adopter aux enfants l’idée qu’apprentissage et numérique vont de pair. Ce ne sont pas que des outils de jeux !

    « Quand vous lisez une histoire à vos enfants, lisez à la fois sur livres papier et sur livres numériques ; montrez-leur que les outils numériques peuvent vous apprendre des choses et contribuent à l’acquisition de connaissances ; votre objet numérique n’est pas seulement un outil de travail mais peut vous être utile aussi à la maison… »

    En intégrant tous ces outils comme des composants de notre vie de tous les jours et en les introduisant auprès de vos enfants de manière ouverte et active pour les sensibiliser aux usages, à la fois ludiques et éducatifs, vous ouvrez la porte aux futurs étudiants qui vont mener la barque (que dis-je, le paquebot !) du 21ème siècle.

     

    Réagissez sur cet article et le point de vue de Tim Panagos, en nous laissant un commentaire ci-dessous. C’est à vous !

    Plus d’infos : article en VO ici par Tim Panagos 

     

     

  • Mobilité des corps dans l’espace réel ou mobilité dans les espaces numériques  ?

    Mobilité des corps dans l’espace réel ou mobilité dans les espaces numériques ?

    La problématique définie par les organisateurs étaient la suivante : « il y a dix  ans les premiers bricolages [1] arrivaient sur le marché, les ordinateurs et TNI sur roulette étaient invités ! Aujourd’hui, passées les expérimentations, de distribution de portables aux collégiens, les opérations tablettes, le BYOD. Et si la mobilité c’était les MOOC, les univers virtuels ou l’apprentissage à distance ? »

    J’ai choisi de ne pas assoir mon propos en décrivant les avantages réels ou supposés des tablettes numériques, j’ai préféré centrer ma réflexion sur la notion de mobilité pédagogique. Que recouvre le concept de mobilité ? Est-il un concept lié à l’arrivée des technologies numériques ? la mobilité est –elle celle des corps ou celle des espaces ? mobilité des corps, mobilité des ressources, mobilité des outils, mobilité des cloisons dans les établissements scolaires. Il est nécessaire de baliser ces champs.

    Définition

    Avant toute analyse il convient de s’interroger sur le sens des mots utilisés en pédagogie de façon générale [2], sur la mobilité en particulier, sur son étymologie. Il est assez fréquent que nous employions à longueur de billets, d’articles et de discussions des termes sans en cerner parfaitement les contours et les subtilités [3].

    Alors même que nous sommes enclins à envelopper la mobilité dans une gangue positive, l’étymologie nous invite à un peu plus de prudence :

    Dans le dictionnaire étymologique en ligne il est dit :

    « Le Dialoge Grégoire, éd. W. Foerster, p.92, 9); b) 1667 le définit ainsi « inconstance et instabilité » c’est aussi selon Bossuet, Premier sermon pour le dimanche de la quinquagésime, 1 ds Littré Add. 1872) la «facilité à passer d’un état psychologique à un autre» [4].

    Là où la technologie semble vouloir nous parler de libération des méthodes, l’étymologie nous engage à observer avec prudence le propos, nous aurons l’occasion d’interroger la notion d’état psychologique plus avant.

    L’introduction des tablettes et autres solutions mobiles nous fera-t-elle entrer dans l’ère de l’inconstance et de l’instabilité ? Ce n’est certes pas ma conclusion mais il est évident que la question mérite d’être approfondie. J’ai, à propos du temps de travail des enseignants, commencé à poser des jalons [5].

    Historiquement

    La tablette et la mobilité, à juste titre, ont été largement évoquées dans les débats et ont été associées à la nouveauté. Est-ce une évidence ? Ce n’est pas sûr, il suffit pour cela d’interroger l’histoire.

    JPMoiraud_180913La tablette est à la source de notre histoire, les sumériens écrivaient sur des tablettes d’argiles, le musée du Louvre nous donne l’immense joie de pouvoir les admirer. Certes, entre les tablettes contemporaines et les inscriptions sur argile existe un gouffre technologique mais la passerelle de la mobilité est un lien fort. Cela doit nous interroger.

    Je me plais très souvent à citer Alberto Manguel et son livre une histoire de la lecture. Il cite le cas de ce Prince Perse qui avait dressé ses chameaux (transportant ses ouvrages) à se déplacer selon l’ordre alphabétique : « Au Xème siècle, par exemple, le grand vizir de Perse, Abdul Kassem Isma’il, afin de ne pas se séparer durant ses voyages de sa collection de cent dix-sept mille volumes, faisait transporter ceux-ci par une caravane de quatre cents chameaux entraînés à marcher en ordre alphabétique [6]»

    Les moines Irlandais de Kells créaient des mini bibles pour le lecteur itinérant. Les exemples foisonnent car la mobilité et le savoir ont, me semble-t-il toujours été associés.

    De façon plus contemporaine, dans les années soixante, la génération du Baby-boom a appris la poésie, la musique classique grâce à la radio scolaire sous l’ égide de l’OFRATEME [7]. En raison de l’ajum de l’âge de l’obligation scolaire il fallait former en masse des instituteurs et des élèves. La radio scolaire s’est inscrite comme élément technologique fort pour la formation. Une mobilité réelle de savoirs via les ondes.

    La mobilité est donc bien inscrite dans notre histoire de l’enseignement et de l’apprentissage, le numérique lui a donné une tournure sans précédent, nous pouvons apprendre et enseigner « everywhere and anytime ». Le rapport Bardi-Bérard [8], en 2002, a mis en évidence le phénomène de porosité de l’espace éducatif. Nous sommes devenus mobiles, il est de bon ton d’être mobile, la mobilité est devenue une compétence exigée dans les fiches de poste des DRH, le contrat de travail peut prévoir une clause de mobilité [9]

    Mobile certes, mais s’agit-il de la mobilité du corps ou de la mobilité dans les espaces ? il s’agit bien de savoir si la mobilité influe nos pédagogies, si elle la rend plus efficace ?

    Mobilité des corps et mobilité dans les espaces

    La mobilité des corps

    Avec la généralisation des tablettes dans les classes, il est normal d’interroger le concept de mobilité. Il nous est loisible de nous déplacer et d’avoir accès en permanence au savoir, aux ressources pédagogiques. L’ère de l’informatique avait spatialement organisée le corps : un Homme assis devant un écran, lui-même installé sur un bureau.

    JPMoiraud2_180913Le numérique nous fait entrer dans l’ère des écrans multiples et de la mobilité des corps. Nous pouvons nous déplacer avec l’écran (tablettes, smartphones, lunettes),  poser notre corps dans des endroits protéiformes pour accéder aux informations, au savoir. Nous entrons dans un système où apparaît la posture de la consultation multi-écrans.

    Qui ne s’est pas allongé dans son canapé pour regarder la télévision tout en consultant sa tablette ?. Cela favorise-t-il la pédagogie [10] ? Nous sommes entrés résolument dans l’ère de la mobilité exacerbée, les espaces se diluent, le temps s’accélère.

    Cet ensemble de questions nous oblige à penser le corps mobile via divers prismes. Quelle architecture à l’heure de la mobilité, comment place t-on le corps des apprenants et des enseignants dans un environnement contraint par le numérique ?

    Le design social s’est emparé de cette question délicate en formalisant des scénarios [11]. Le corps dans la classe, le corps hors la classe expression de la mobilité est un sujet que nous ne pouvons plus ignorer.

    Cependant qu’elle est la plus-value pédagogique ? Le corps libéré des murs aide-t-il à mieux apprendre ?

    Cette question doit (devra) être menée par les collectivités locales qui ont en charge les bâtiments scolaires. Elles ont à mener une réflexion sur deux axes, les bâtiments à venir et les bâtiments existants.

    Il semble acquis, à l’aune des technologies existantes, que l’acte d’enseignement n’est plus seulement organisé sur le principe de la tragédie grecque (unité de temps et de lieu). Nous devons nous interroger sur la définition contemporaine à donner au concept d’ établissement scolaire.

    D’une certaine façon il faut libérer les corps de l’enceinte classe, le lycée d’Orestad [12] tente de donner des réponses à cette question.

    Dans la mesure où les technologies font voler en éclat les murs de la classe,  déconstruisent, d’une certaine façon, la conception traditionnelle de l’établissement, faut-il tenter de redéfinir ses contours ?

    L’établissement scolaire, à fortiori l’université, est-il uniquement délimité par des murs ? Le corps apprenant est il cantonné à circuler, apprendre dans un espace physique unique ? l’apprentissage en ligne (pour les apprenants et les enseignants) étend l’école à l’espace privé.

    On peut aprendre chez soi, le numérique n’est-il pas en train de professionnaliser l’espace privé en des temps déterminés ? L’espace public dans la sphère privée et la sphère privée dans l’espace public, [13].

    La vraie mobilité n’est-elle pas celle des espaces ? Nous disons fréquemment « accéder à internet », nous pénétrons de nouveaux espaces dans lesquels nous nous mouvons. Nous les nommons ENT, world of warcraft [14], second Life, cyber espace, e. mail …

    La mobilité dans les espaces numériques

    Il devient très difficile d’opposer le réel et le virtuel puisque notre activité sociale s’y exerce alternativement. Le numérique nous permet d’investir d’autres espaces dans lesquels nous circulons, nous nous socialisons [15].

    Je voudrais à ce titre, citer un passage du livre de Milad Doueihi [16] : « après une longue absence, le corps fait donc irruption dans notre environnement numérique. « « On ne peut penser et écrire qu’assis (Gustave Flaubert). – Je te tiens nihiliste ! Être cul de plomb, voilà, par excellence, le péché, contre l’esprit ! Seules les pensées que l’on a en marchant vâlent quelque chose. » Il semble que notre réalité numérique soit plutôt Nietzschéenne, mais au lieu de se promener dans la nature, on se balade dans les espaces urbains, investis par le numérique. C’est précisément ce mouvement continu vers la mobilité qui caractérise l’urbanisme virtuel au cœur de l’humanisme numérique » (Milad Doueihi page 21)

    Je pense que les tablettes et autres solutions mobiles ne sont que des artefacts qui nous ouvrent de nouveaux horizons pour explorer ce «far web [17]».

    Je pose la question (convaincu que je n’ai pas de réponses) : La vraie mobilité ne réside-t-elle pas dans la capacité des enseignants à élaborer des scénarios pédagogiques instrumentant le numérique [18] ?

    La tablette n’est mobile que si elle permet d’explorer les vastes étendues numériques. L’enseignant est un bâtisseur, il norme des espaces, il les agence, il donne à ses élèves une cartographie numérique, il plante des panneaux qui indiquent la direction de la coopération, de la collaboration et peut être de l’intelligence collective. Là est la vraie mobilité, en tout cas j’ai la faiblesse de le croire.

    Ce n’est, me semble t-il qu’à cette condition, que l’on peut commencer à penser la mobilité dans le monde réel.

    Les mondes virtuels qui structurent mes activités sont un bon exemple pour illustrer cette mobilité numérique [19]. Les scénarios qui se construisent  intègrent une réflexion sur le sens à donner aux espaces [20] (exemple, quel sens donner à une ville virtuelle), à la façon dont on se déplace, aux interactions qui s’y exercent. On doit imaginer comment le corps réel s’exprime sous sa forme métaphorisée de l’avatar [21].

    La mobilité en tant qu’objet d’analyse pédagogique doit dépasser le simple slogan fédérateur,  car elle engage des transformations profondes. Elle nous amène à penser le temps et l’espace et ses enjeux de scénarisation [22], à réintroduire des instruments d’interaction comme la voix [23].

    En conclusion de ce début de réflexion, je voudrais souligner le risque à s’engager dans une réflexion uniquement centrée sur un outil, même s’il représente un tournant technologique évident. Être mobile c’est plus une posture intellectuelle, qu’une adaptation à un outil. C’est probablement Stefana Broadbent qui jalonne le mieux ces enjeux pour la pédagogie (même si ce n’est pas son propos central) dans son livre l’intimité au travail [24]

    Nous devons poursuivre cette réflexion, car la mobilité est un enjeu fort pour les années à venir, des concepts émergent comme le BYOD (bring your own device), en fait ne s’agit-il pas plutôt du BYSE ? (Bring Your Space Everywhere)

     


    [3] C’est pour cette raison que j’ai tenté de cerner les  termes de coopération et de collaboration – http://moiraudjp.wordpress.com/2011/06/09/terminologie-cooperatif-collaboratif/

    [4] http://www.cnrtl.fr/lexicographie/mobilité

    [5] Le temps aveugle des enseignants  http://moiraudjp.wordpress.com/2011/07/08/temps-aveugle-des-enseignants/ et la perruque comme métaphore du temps de travail des enseignants http://moiraudjp.wordpress.com/2012/12/19/perruque-inversee/

    [6] Edward G. Browne, A literary historic of Persia, 4 vol. (Londres,  1902-1924)

    [8] Rapport Bardi – Bérard ( 2002) L’école et les réseaux numériques  http://www.epi.asso.fr/revue/docu/d0210b.htm

    [10]Ce qui est en train de se passer, explique-t-il, avec la montée en puissance des systèmes de sur-stimulation, de sur-attention, de sur-information, de sur-investissement, détruit l’appareil psychique de l’enfant et rend impossible le travail éducatif. Car ce dernier – et les pédagogues le savent depuis longtemps – travaille précisément sur le sursis à la réalisation immédiate de la pulsion, pour permettre l’émergence du désir dans la temporalité” in Philippe  Meirieux – “Quelle stratégie pour les militants pédagogiques aujourd’hui ?”  http://meirieu.com/ARTICLES/militants_pedagogiques.pdf

    [11]  La 27ème Région – Mon lycée demain : premiers scénarios – http://blog.la27eregion.fr/Mon-lycee-demain-premiers

    [12] Le lycée d’Orestad, Educavox,  http://www.acteurs-ecoles.fr/contact/le-lycée-d-orestad/

    [13] L’intimité au travail, Stefana Broadbent

    [14] Jean-Paul Moiraud – South Park et les mondes virtuels – http://moiraudjp.wordpress.com/2011/11/16/south-park-et-les-mondes-virtuels/

    [15] Les liaisons numériques –Antonio Casili

    [16] Pour un humanisme numérique, la librairie du XXI siècle, Seuil (2011)

    [18] Les scenarios de pédagogie embarquée (SPE)  – http://eductice.ens-lyon.fr/EducTice/recherche/scenario/spe

    [19] Le tutorat dans les monde virtuels Jean-Paul Moiraud et Jacques Rodet – http:// tutvirt.blogspot.com

    [21] Tutorat immersif et avatar – Jean-Paul Moiraud et Jacques Rodet – http://moiraudjp.wordpress.com/2013/01/08/e-learning-temps-et-espace-elements-de-reflexion-pour-une-scenarisaion-operationnelle/

    [22] Temps et espace pour une scénarisation opérationnelle – http://moiraudjp.wordpress.com/2013/01/08/e-learning-temps-et-espace-elements-de-reflexion-pour-une-scenarisaion-operationnelle/

    [23] Le numérique, la reconquête de la voix, la reconquête de l’espace – http://moiraudjp.wordpress.com/2013/04/04/le-numerique-la-reconquete-de-la-voix-la-reconquete-de-lespace/

    [24] Sefana Broadbent – l’intimité au travail, la vie privée et les communications personnelles dans l’entreprise , éditions FYP (2011). Voir notamment page 152 l’école.

  • Former par et au numérique

    Former par et au numérique

    Un seul mot d’ordre : Améliorer la réussite des élèves grâce au numérique

    ACAmiens_190913Depuis plusieurs années, les équipes de la MATICE se sont engagées dans plusieurs pistes d’investigations dont les travaux ont été présentés lors de cet événement :
    • l’ENT que chaque collectivité fournit aux EPLE,
    • les ressources numériques,
    • les équipements informatiques récents,
    • les tablettes tactiles,
    • les nouveaux outils de communication,
    • la formation à distance.

    Présentation des ateliers
    Une restitution des ateliers est disponible,  sous forme de Didapages ici ou au format PDF.

    Une mutualisation de l’espace pour une cohérence de l’apprentissage
    •    Atelier 1 « labo numérique et apprentissages » : Apprendre et comprendre par l’investigation et le concret au travers d’activités  (paillasses numériques, maquettes réelles, ressources numériques, modélisation 3D, appareils de mesure numérique, scanner 3D, imprimante 3D, machine à commande numérique).

    •    Atelier 2 « Quelle utilisation d’une salle multimédia ? » : Découvrir les potentialités pédagogiques offertes par ce type d’espace, ainsi que la richesse et la pluralité des enseignements qui peuvent y être dispensés.

    Des pratiques différentes au service de tous les élèves

    •    Atelier 3 « Des outils de navigation et de communication » : qu’apportent les nouveaux outils numériques nomades que sont les tablettes (Repenser l’exposé, Navigation, communication, autonomie et personnalisation, capsules vidéo, outils de localisations et d’échanges de données) ?

    Atelier 4 « des ressources numériques : dédiées, contournées, fabriquées » : quelles utilisations des jeux sérieux ? Élaborer un  scénario pédagogique dans lequel le jeu prend une part cognitive importante.

    L’évaluation et la motivation de l’élève

    •    Atelier 5 « boitiers d’expression » : individualiser l’enseignement pour favoriser la réussite des élèves et les amener à travailler en autonomie.

    •    Atelier 6 « l’ENT et le suivi des apprentissages » : développer une liaison inter-degrés enrichie et continue.

    L’organisation du temps d’apprentissage

    •    Atelier 7 « Former un élève à distance » : Retour d’expérimentation d’enseignement à distance avec un jeune public.

    •    Atelier 8 « ENT dans et hors les murs » : développer la continuité des apprentissages.

    De plus, vous pourrez trouver une aide à la mise en situation pédagogique au travers d’une banque d’usages de jeux sérieux (Atelier 4). Cette banque de données, construite par la Matice, répertorie des jeux sérieux (testés en classe le plus souvent) ainsi que leurs usages pédagogiques.

  • Lire et écrire avec le Web

    Lire et écrire avec le Web

    article_ecrireweb_130913De la lecture…

    A la lecture profonde, associée aux textes imprimés, s’oppose désormais une lecture en surface, associée à l’hypertexte.

    « Le lecteur, fouillant dans les résultats d’un moteur de recherche, par exemple, n’est pas seulement guidé par les lignes composant le texte. Il doit faire des choix, rebondir d’une information à une autre, construire son chemin de lecture ».

    Ce lecteur distrait voit sa vitesse de lecture réduite de 25% environ ! Et lorsqu’on sait que la compréhension et la mémorisation sont proportionnelles à la vitesse de lecture, on comprend qu’un nouveau support qui réduit l’automatisation des processus provoque des questionnements.

    L’action du lecteur n’est plus la même que dans un livre classique papier. Il lui est donc nécessaire de trouver un chemin et de se construire un parcours.

    Ces modifications du comportement du lecteur changent la donne dans les actions du métier d’enseigner. Plus que jamais, il est nécessaire que celui-ci puisse jouer un rôle de guide tout en permettant la pluralité des lectures. Si le monde de l’édition numérique est principalement constitué aujourd’hui de contenus calqués sur des livres papiers (ré-édition numérique de livres anciens, livres numérisés, ou édition numérique de livres contemporains), ce secteur est promu à repenser la constitution du livre en proposant des conceptions de livres numériques renouvelées.

    Cette richesse qui peut parfois être déconcertante constitue certainement un des enjeux pour la lecture dans le monde éducatif. Le numérique renouvelle donc l’esprit du livre : ne pas être simplement un support de lecture mais un outil de création, d’expression en permanente métamorphose.

    Retrouvez en détail l’article sur le site du CDDP 91 : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article851

    … à l’écriture.

    Le numérique a renouvelé et diversifié les formes d’écriture. La multiplication des outils en ligne donnent aujourd’hui la possibilité d’écrire aussi bien dans des formes classiques que nouvelles. Les formes de publications en ligne, l’apparition des réseaux sociaux, l’explosion du micro-blogging, l’importance accrue du visuel ouvre à celui qui se donne la peine de se l’approprier des champs d’expression, de création de formes d’écritures aussi bien numériques que renouvelées.

    Même si ces outils sont forcément limitants par les possibilités qu’ils offrent, ils ont l’avantage de leurs inconvénients : permettre certains usages.. Des utilisations diversifiées permettent donc d’enrichir sans cesse ses pratiques. C’est par la multiplicité des outils mais aussi leur facilité et les transmissions des usages que s’expriment la créativité et de nouvelles formes d’écritures  numériques.

    Retrouvez les différents dossiers d’Ecrire avec le Web présentant quelques outils permettant de se former et d’exploiter pédagogiquement les chemins de l’écriture numérique.

    Dossier sur Scoop.it, outil de curation : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article789

    Dossier sur Storify, outil de curation sociale : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article858

    Dossier sur Prezi, outil de storytelling : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article861

    Dossier sur Easel.ly, outil de création d’infographie : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article882

    Dossier sur Twitter : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article690

    Dossier sur la twittérature : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article883

     

    Lectures et écritures : des compétences à transmettre.

    Le développement rapide du numérique a modifié l’ordre classique de la transmission des compétences. La transmission entre élèves et enseignants ne se fait pas forcément à sens unique. Les élèves se construisent des relais de connaissances et de compétences de pair à pair mais peuvent aussi faire remonter des usages vers la sphère enseignante. C’est ce dont témoignent ces jeunes lycéens qui vivent avec le numérique en classe de seconde à travers l’exemple de leurs usages de Prezi.

    Leur interview est à découvrir sur  : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article862

     

  • La plateforme auteur E&N : Les professeurs aident les élèves dans un environnement sous licence CC

    La plateforme auteur E&N : Les professeurs aident les élèves dans un environnement sous licence CC

    L’atelier permettra de découvrir la plateforme auteur développée avec la complicité de plusieurs enseignants ayant travaillé étroitement avec les concepteurs de l’informatique à l’intégration de fonctionnalités en termes d’ergonomie et de fonctionnalités pour élaborer des contenus structurés et bien présentés.

      Ludovia_educationetnumerique

    Exemple d’activité d’Anglais (niveau Bac) élaborée sur la plateforme, avec le sommaire à droite et une page pour s’évaluer.

     

     

     

    Une fois publiées, les activités sont partageables, exportables sur un blog, un site ou encore l’ENT de l’établissement, pour travailler en classe avec vos élèves.

    L’association Education et Numérique développe, en parallèle, des sites destinés aux élèves pour leur permettre de travailler de manière autonome. Ainsi, Droit au Bac, Droit au collège… vous permettront de proposer vos meilleures activités, afin que tous les élèves bénéficient, pour approfondir certaines notions ou réviser leurs examens, de l’expérience et du savoir-faire de nombreux collègues. Le meilleur dans toutes les matières, tous les niveaux et sections, au sein d’ensembles pédagogiques cohérents.

     

  • Faire du dessin numérique aléatoire en classe avec Alchemy

    Faire du dessin numérique aléatoire en classe avec Alchemy

    Ludovia_VarierLes références au numérique dans les programmes d’enseignement en arts-visuels sont riches, précises et incitatives. “Dans le champ des arts plastiques, l’appropriation artistique du numérique suscite de nouvelles questions, renouvelle ou met en perspective les codes fondamentaux de la création d’images. (…) L’enseignement des arts plastiques doit permettre aux élèves d’explorer ce médium.” L’utilisation en classe des outils de création et du “matériau” numérique participe donc de l’acquisition du B2I et à fortiori du Socle Commun de connaissances et de compétences en favorisant en règle générale un mode d’apprentissage fort, le “faire pour comprendre”.

    Un outil comme Alchemy, va permettre d’explorer des formes nouvelles et spécifiques de création en classe, ouvrant ainsi de nouveaux champs pédagogiques.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

    Alchemy est un logiciel de dessin sous licence GNU / GPL  qui  propose différents outils et effets paramétrables, combinables entre eux, générant des images dont le rendu fait une large place au hasard.

    Si on le compare à la plupart des logiciels de traitement d’image ou de dessin dont les fonctionnalités sont les pendants numériques d’outils analogiques (papier, crayon, ciseau, colle…), Alchemy présente de réelles différences et spécificités : absence de gomme, impossibilité d’annuler les actions effectuées à l’écran ; modification aléatoire des lignes et des formes ; possibilité d’enregistrer automatiquement de tout ce qui est créé à l’écran ; interface dépouillée et simple d’utilisation qui autorisent les enseignants à proposer cet outil de la maternelle au lycée.

    Relation avec le thème de l’édition 

    Dans le domaine de l’enseignement des arts plastiques et donc de la création, les élèves doivent souvent effectuer une production en laissant libre court à leurs imaginaires et pourtant il est intéressant de ne pas s’intéresser qu’au résultat final mais également  au processus de création. Une des promesses du numérique en éducation pourrait se traduire par “permettre de mieux comprendre pour mieux apprendre”, notamment au travers des traces laissés par l’utilisation des outils numériques.

     

  • EtiGliss ou comment créer sur tablette des activités structurantes pour les 5-8 ans.

    EtiGliss ou comment créer sur tablette des activités structurantes pour les 5-8 ans.

    Les tablettes numériques ont très vite montré un potentiel énorme pour l’éducation et en particulier pour les plus petits qui peuvent, du bout des doigts et sans le “frein” du clavier, réaliser diverses activités structurantes pour acquérir puis exploiter la lecture ainsi que bien d’autres apprentissages.

    Beaucoup d’applications très ludiques et fort attrayantes existent mais très rares sont celles qui laissent à l’enseignant la possibilité de définir lui-même le contenu exact de ses activités.

    EtiGliss a été développé sur les indications de Christine Van Hove, institutrice en Belgique, qui présentera – via une séquence vidéo – les objectifs de l’outil et quelques exemples d’exploitations en classe de CP. Aux dires des enseignants qui ont utilisé EtiGliss en classe cette année, ceux-ci ont spécialement apprécié la “facilité d’usage pour le prof comme pour les élèves”, “la capacité d’associer l’image, le texte et l’audio” qui permettent aussi de “créer des exercices pour dysphasiques et dyslexiques”.

    De façon plus courte encore : “Etigliss libère de l’écriture, l’énergie est portée sur la notion”.

    L’atelier montrera dès lors comment construire très simplement des activités qui pourraient être immédiatement exploitées en classe dès la maternelle mais aussi au CE et CM et même dans le secondaire, démontrant que les promesses du numérique et l’imagination du professeur peuvent être rapidement combinées pour déboucher sur des activités d’apprentissage attrayantes et efficaces.

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

  • Le screencasting comme outil d’apprentissage

    Le screencasting comme outil d’apprentissage

    Ludovia_LambertLes élèves qui rencontrent des  difficultés de compréhension ou qui ont été malades ont régulièrement besoin d’aide. Certains parents paient des cours particuliers à leurs enfants, mais tous n’ont pas cette possibilité.  Le screencasting, permet de répondre en partie à cette problématique.

    Apport du numérique/présentation de la technique 

    Dans le cadre du cours de sciences je crée des screencasts pour aider mes élèves dans leur préparation de bilan ou pour préparer des examens.

    Concrètement je fais l’acquisition vidéo de mon écran avec un logiciel pendant que la webcam enregistre mes explications sur la résolution d’un problème de physique. L‘ensemble des screencasts est disponible pour les élèves sur une plateforme d’e-learning, un website ou via iTunes. Les élèves peuvent à loisir revoir les explications et certains parents l’utilisent pour expliquer à leurs enfants.

    https://itunes.apple.com/podcast/physique-podcast/id490492948

    Relation avec le thème 

    promesse du numérique en éducation, le screencasting permet d’aider les élèves et les parents, mais également le professeur, via des vidéos spéciales. Le screencast proposé est une vidéo de l’écran qui contient une incrustation de la webcam qui filme le professeur en train d’expliquer le problème en physique.

    Synthèse et apport du retour d’expériences en classe

    Actuellement avant un « bilan », les élèves me demandent si j’ai crée des screencasts…

    Le screencasting offre bon nombre d’avantages aussi bien pour le professeur que pour les élèves. La vidéo est plus pratique que les images pour l’explication des problèmes. Le screencast permet une flexibilité et un confort d’apprentissage en permettant des pauses dans la vidéo et de revoir à volonté un passage difficile. Le professeur gagne du temps en évitant de répéter plusieurs fois la même explication.

    Le screencasting offre la possibilité de passer au modèle de la “classe inversée”, où les élèves reçoivent des cours sous forme de ressources en ligne (en général des vidéos) qu’ils vont pouvoir regarder chez eux à la place des devoirs, et ce qui était auparavant fait à la maison est désormais fait en classe, d’où l’idée de classe “inversée”.

     Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici