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  • Les Collèges Connectés, des lieux de référence pour faire évoluer les pratiques numériques

    Les Collèges Connectés, des lieux de référence pour faire évoluer les pratiques numériques

    D’ici la fin d’année scolaire 2014-2015, le nombre de Collèges Connectés devrait atteindre la centaine.

    Le programme avait démarré à la rentrée 2013 avec 23 établissements répartis sur l’ensemble du territoire national. Aujourd’hui, avec 72 collèges, le projet couvre la quasi totalité des académies.

    « L’objectif principal est de diffuser les pratiques numériques innovantes dans les situations d’apprentissage auprès des élèves », décrit Max Aubernon.

    Collaboration étroite et active entre institutions via des conventions tripartites : la condition indispensable pour devenir CoCon

    « Dans ce programme, il s’agit aussi de mettre en place un nouveau mode de travail avec les collectivités ».

    Pour ce faire, un conventionnement est établi entre l’établissement, la collectivité et le rectorat. Cette convention engage les parties prenantes à un certain nombre d’actions :

    . Pour les collectivités, elles s’engagent au niveau des équipements, du matériel, du débit fourni dans les classes et de toute l’infrastructure nécessaire, sans oublier la maintenance.

    . Le rectorat doit assurer la formation des enseignants et l’accompagnement des établissements.

    . Enfin, l’établissement s’engage à intégrer le numérique dans tous les volets du projet d’établissement.

    Du Très Haut Débit pour tous les CoCons ?

    Même si le Très Haut Débit est largement encouragé, Max Aubernon rappelle que le critère pertinent est que le débit fourni ne constitue pas à un frein aux usages du numérique.

    Le CoCon, une candidature réservée à des collèges déjà équipés ?

    Un collège qui souhaite devenir Collège Connecté ne doit pas nécessairement être déjà suréquipé, comme le précise Max Aubernon : « si l’établissement prouve qu’il mène un plan d’équipement avec la collectivité et qu’il a une volonté de développer des pratiques numériques, c’est un élément que nous prenons en compte dans le choix des candidats ».

    Avoir une équipe pédagogique dynamique et qui souhaite s’orienter vers des pratiques numériques, est une condition qui prime pour se lancer dans le projet.

    Collège Connecté : une qualification qui sous-entend des obligations mais qui a aussi ses avantages

    La reconnaissance et la qualification de votre établissement en Collège Connecté vous apporteront notamment un fond d’impulsion du Ministère de l’ordre de 10 000 euros, « qui permet d’investir au niveau des ressources numériques » ; sans oublier le conventionnement mis en place qui garantit un accompagnement de l’établissement par l’ensemble des acteurs.

    Ces Collèges Connectés doivent devenir des lieux « d’incubation » pour les projets territoriaux et nationaux, des lieux de formation ; bref, « des espaces ressources sur un territoire avec l’idée que par essaimage, par capillarité, nous puissions diffuser les pratiques numériques ».

    « Idéalement, il faudrait arriver à ce que chaque collège de France soit un Collège Connecté mais aujourd’hui, nous sommes encore sur une démarche innovante par laquelle nous souhaitons créer des endroits de référence, pour travailler en réseaux, avec les écoles primaires parfois ou encore les lycées ; des lieux où l’on peut trouver des compétences, du matériel et un accompagnement pour développer les pratiques numériques ».

    Plus d’infos : retrouvez le reportage de Ludomag dans le collège de Yutz en Moselle

    Veuillez nous excuser pour la qualité plus que moyenne du son de la vidéo, cette interview ayant été réalisée sur le Salon Educatice en novembre 2014, près des démos « robots » et « machines ». Merci de votre indulgence.

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  • Profession : enseignant !

    Profession : enseignant !

    Il est question d’éducation aux médias bien sûr mais aussi tout simplement d’éducation, de formation et d’évaluation dans une société en mutation à laquelle nous devons nous adapter et à laquelle l’Ecole et ses piliers, les enseignants, sont confrontés.

    « Il y a eu un énorme effort de dissémination des technologies dans les classes mais les usages n’ont pas beaucoup évolué », souligne Bernard Cornu en introduction de la table ronde.

    C’est le décalage entre la société et l’école qui pose problème aujourd’hui.

    Entrer dans la société numérique : une absolue nécessité pour l’Ecole

    Catherine Bizot tente de reformuler le constat fait par Bernard Cornu ; pour elle, nous sommes passés d’une période où nous avons essayé d’introduire des outils dans les classes à aujourd’hui, où c’est à l’Ecole d’entrer dans cette société en saisissant l’opportunité du numérique.
    L’Ecole doit faire en sorte que ce qui se passe dans la vie quotidienne puisse aussi servir à l’enseignement.

    Même si, d’après des enquêtes menées récemment, seulement 5% des enseignants feraient un usage du numérique en classe, la pédagogie a changé et ce n’est pas nécessairement à cause du numérique mais plutôt une conséquence directe de l’évolution de la société.

    « L’Ecole n’est plus uniquement un lieu de transmission du savoir et donc l’enseignant ne peut plus être qu’un transmetteur de savoirs », souligne Bernard Cornu.

    L’Ecole va t-elle se replier sur elle-même et résister ou au contraire répondre à ce que la société attend d’elle ? Et quels rôles va jouer l’enseignant ? Voici les questions que se pose Bernard Cornu.

    Des enseignants nouveaux, avec des nouveaux métiers et des nouvelles compétences : un objectif à atteindre ?

    Je suis convaincu que plus il y a du numérique, plus il y a besoin d’enseignants mais dans des missions qui sont entrain de se préciser autour du cœur du métier d’enseignant, ajoute Bernard Cornu.

    Catherine Bizot donnent comme exemples de missions : gérer l’abondance d’information, trouver l’information pertinente, guider dans le cheminement, structurer et transformer toute cette matière en savoirs ; « ce sont des compétences nouvelles », explique t-elle.

    Bernard Cornu insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas de numériser les cours d’hier ou de numériser l’enseignant d’hier mais bien de réinventer le métier d’enseignant.

    L’organisation actuelle du système éducatif peut-elle être interrogée ?

    Le numérique et l’Ecole seraient antinomiques : Bernard Cornu argumente.

    « Il ne faut pas que le système éducatif se contente de juxtaposer les expérimentations mais accepte de se transformer institutionnellement », déclare Bernard Cornu.

    « Cette transformation ne sera pas naturelle car l’Ecole n’est pas vraiment faite pour le numérique », ajoute t-il.

    A cette affirmation, il livre plusieurs arguments :
    – l’Ecole valorise le travail individuel alors que le numérique favorise le travail collectif.
    – l’Ecole ne favorise pas trop les erreurs et préfère privilégier le succès et la réussite alors que le numérique permet de tirer profit de l’erreur de l’expérimentation pour apprendre.
    – l’Ecole évalue les élèves individuellement par des procédés d’évaluation un peu anciens ; le numérique développe des possibilités d’évaluation tout à fait nouvelles.
    – Le numérique pousse à travailler en réseaux, ce que ne fait pas l’Ecole.
    – Enfin, le numérique pousse à l’intelligence collective etc.

    « Or, la société, elle, s’adapte au numérique ».

    Il s’accorde avec Catherine Bizot sur le fait que le numérique est une opportunité et non une contrainte.

    « Mais c’est avant tout un phénomène sociétal ; l’Education doit préparer le citoyen de demain pour préparer à des savoirs et des compétences de demain ; l’institution doit se saisir de cela car si elle ne le fait pas, personne ne le fera. C’est la mission essentielle des systèmes éducatifs », conclut Bernard Cornu.

    Au travers de cette idée, il rejoint les propos de Jean-Louis Durpaire sur l’éducation et la formation dans une société de flux que nous évoquions dans un précédent article sur le sujet « Enfants et adolescents : les citoyens d’une société de flux ».

     

  • Les DAN : les chevilles ouvrières du numérique en Académie

    Les DAN : les chevilles ouvrières du numérique en Académie

    « DAN », un acronyme de plus à mémoriser lorsqu’on évolue dans la sphère de l’éducation nationale ! Au-delà de ces trois lettres capitales, c’est un chantier quotidien qui attend ces ”chevilles ouvrières” des académies avec comme objectif commun : parvenir à ce que les usages du numérique deviennent monnaie courante dans les écoles, collèges et lycées du territoire national.

    Les Délégués Académiques au Numérique sont nés avec la stratégie nationale de Vincent Peillon de « faire entrer l’Ecole dans l’ère du numérique » ; leurs missions et nominations ont été statués en août 2014.

    « Ces délégués sont chargés de piloter la déclinaison de la stratégie numérique nationale dans leur académie et de coordonner l’ensemble des actions sur le terrain », explique Corinne Martignoni.

    La stratégie numérique nationale se décline notamment au travers de projets nationaux tels que Eduthèque, D’Col, Collèges Connectés (CoCons), etc.

    « Le cœur de leur métier reste d’être des pédagogues ».

    Les délégués, avec leurs équipes, accompagnent donc les enseignants à transformer leurs pratiques pédagogiques dans le but de meilleurs apprentissages pour les élèves et de l’acquisition d’une certaine autonomie.

    Pour mettre en place toutes ces actions, ils doivent coordonner les relations entre les différents acteurs comme les DASEN, les DSI, les CARDI (Les conseillers académiques en Recherche-développement, innovation et expérimentation) ou encore les organes de formation comme les ESPE (pour la formation initiale). Ils travaillent également avec un certain nombre de partenaires issus de l’industrie, des universités, des laboratoires etc.

    Ils sont aussi chargés d’élaborer les phases de diagnostic et d’expérimentation : c’est l’évaluation des usages qu’ils doivent mettre en place via un observatoire ; pour cela, ils sont accompagnés d’autres partenaires comme Canopé, par exemple.

    Le DAN est donc une cheville ouvrière de l’académie en matière de numérique et il faut souligner que son travail est avant tout collaboratif et qu’il implique de nombreux acteurs.
    Une mission basée sur la collaboration : cela semble pertinent car quand on parle de numérique, cet aspect est souvent mis en avant.

     

    Plus d’infos sur les DAN : eduscol.education.fr

    Crédit photo : Eduscol

     

     

  • Apprendre avec le numérique, mythes et réalités

    Apprendre avec le numérique, mythes et réalités

    [callout]« On est plus motivé quand on apprend avec le numérique », « Le numérique favorise l’autonomie des apprenants »,
    « Les élèves savent utiliser efficacement le numérique car c’est de leur génération »,…[/callout]

    Tricot_ouvrage_191114

    Autant d’affirmations que l’on entend régulièrement. Mais s’appuient-elles sur des résultats d’études sérieuses ?

    Les  auteurs Franck Amadieu et André Tricot, spécialistes des usages éducatifs du numérique, ont voulu avec cet ouvrage de synthèse, apporter quelques réponses et permettre un débat trop souvent occulté sur les vertus du numérique à l’école.

    Ainsi, ils passent au crible 11 mythes autour des TICE, qu’ils analysent en quatre temps :
    • présentation du mythe : développement des attentes et des arguments généralement avancés justifiant ces attentes ;
    • rapide bilan des travaux scientifiques examinant ce mythe ;
    • présentation concrète de plusieurs études pertinentes illustrant la réalité des TICE en lien avec le mythe, pour aider à la compréhension des apports et des limites des TICE ;
    • conclusion sur ce qu’il faut savoir pour la mise en œuvre dans la classe.

    En fin d’ouvrage, les auteurs dressent un bilan général, plaidoyer pour une utilisation raisonnée du numérique en classe.

    Note de la rédaction au sujet de l’ouvrage :

    Les auteurs emploient à juste titre le terme de « mythes » pour désigner toutes les idées qui sont véhiculées autour du numérique comme facteur « aidant » aux apprentissages. Non pas qu’ils souhaitent à tout prix démontrer que les outils numériques ne sont pas positifs, mais plutôt mettre en lumière, en s’appuyant sur divers études et travaux de recherche  (d’ailleurs qu’ils définissent comme plus ou moins fiables pour certains), que l’équation parfaite « technologie = performance et motivation » n’est pas si simple à démontrer.

    Ainsi, « alors que les serious games semblent avoir un effet très limité voire nul sur les motivations des apprenants, dans certaines situations, ils amélioreraient l’apprentissage » ou encore que « les supports mobiles et tactiles peuvent être perçus par les apprenants comme plus utiles et plus efficaces sans pour autant apporter de plus-value dans les apprentissages (paradoxe préférence/performance)« .

    Comme dénominateur commun, les auteurs mettent en avant l’absolue nécessité du scénario pédagogique comme « élément central des apprentissages scolaires « .

    L’idée de l’autonomie de l’élève, de l’apprenant, est aussi abordée dans ce livre. Et nous pourrions la résumer par : « les élèves sont-ils compétents pour être autonomes » ?
    Comme l’apprenant n’est peut-être pas en mesure d’avoir la culture suffisante pour savoir se servir d’un outil numérique à des fins d’apprentissage, saura t-il s’organiser pour apprendre seul ? Les auteurs parlent d’autonomie comme une compétence « pré-requise » et non comme une compétence qui s’acquiert avec l’utilisation du numérique.

    Du chapitre 4 au chapitre 7, il est question de « numérique qui permet un apprentissage plus actif », de « vidéos et informations dynamiques qui favorisent l’apprentissage » et de « numérique qui permet d’adapter les enseignements aux élèves« . En illustrant leur propos d’exemples concrets, les auteurs nous apportent les nuances qui vous aideront, peut-être, à comprendre pourquoi rien n’est systématique quand on parle de numérique.

    Une note plus engageante concernant « ce numérique » ira en faveur des technologies adaptées aux particularités des élèves dans le domaine des handicaps et des troubles dont André Tricot et Franck Amadieu avouent constater des résultats très encourageants, sous réserve que les acteurs (enseignants et élèves) maîtrisent ces technologies.

    Enfin, il est question, en fin d’ouvrage de lecture numérique. Tout comme il est expliqué dans les chapitres précédents que l’utilisateur du numérique a besoin de certaines compétences pour ne pas « sombrer » dans un usage passif, la lecture numérique peut tout à fait utiliser les compétences de lecture traditionnelle ;  la condition : que le lecteur sache faire le « tri » des informations qui lui sont utiles et donc avoir ce que les auteurs appellent les compétences ou « litteracies« .

    Ces « digital natives » (autre mythe abordé) ont-ils cette « litteracy » ? André Tricot et Franck Amadieu s’appuient sur les travaux de Sue Bennett en 2008 qui affirme qu’ »utiliser le concept de digital natives pour caractériser un effet de génération relève peut-être plus de la panique morale des intellectuels de la génération précédente, qui se se sentent dépassés, que d’autre chose« . En d’autres termes, même s’il  est vrai que les enfants qui ont grandi avec le numérique savent l’utiliser, « apprendre à l’école repose sur d’autres tâches spécifiques, peu influencées par la maîtrise des objets numériques ».

    A la fin de l’ouvrage, les auteurs rappellent la différence notable entre apprentissage et enseignement ; une différence qu’il faut, d’après eux,  garder à l’esprit car c’est là que se justifie clairement la présence de l’Ecole et de ses enseignants, au cas où vous penseriez encore que le numérique puisse remplacer cette institution…

    Nous citerons, pour terminer, le titre de la conclusion qui en dit long : « il ne suffit pas d’avoir toutes les ressources à portée de clic ».
    Bonne lecture !

    Plus d’infos :
    vous procurer l’ouvrage : www.editions-retz.com

     

  • La France serait-elle dépassée par le numérique ? 8 chiffres font face aux critiques

    La France serait-elle dépassée par le numérique ? 8 chiffres font face aux critiques

    La France, le pays du WIFI

    Le saviez-vous ? La france est le pays de WIFI : avec 13 millions de bornes publiques, elle dépasse les Etats-Unis et d’ici 2018, elle devrait accroître son parc de bornes de 80%.

    Championne de l’e-gouvernement

    En second point, la France serait championne d’Europe de l’e-gouvernement, basé sur trois critères : les services en ligne proposés par l’administration, les infrastructures de télécommunications, et le niveau d’éducation des habitants. Elle serait même championne mondiale grâce au site service-public.fr !

    Elle fait cours en ligne

    En un an 400 000 étudiants, salariés et personnes désireuses d’approfondir leurs connaissances ont suivi ou suivent 53 MOOCS (Massive Open Online Courses) sur le site de France Université Numérique, et dans des domaines très variés. Le catalogue continue de s’enrichir : 23 nouveaux MOOCS ont été proposés depuis la rentrée 2014. Retrouvez ici une interview à propos de #FUN, 9 mois après son lancement en juin dernier.

    Elle est connectée

    83% des Français utilisent internet, contre 75% en moyenne en Europe, selon l’Insee (2012). L’internet mobile a le vent en poupe : près de 40% des personnes l’utilisaient en 2012 contre seulement 10% en 2007.

    Elle « like » les réseaux sociaux

    Les Français sont également actifs sur les réseaux sociaux ! Selon une étude de l’agence We Are Social il y a 28 millions d’utilisateurs Facebook actifs en France, soit 42% des Français.

    Elle est aussi aux avant-postes du BIG DATA, sans oublier que le numérique pèse dans son économie et crée des emplois.

    A nous de jouer pour être au top niveau en matière de numérique dans l’éducation car il semble que dans la société, nous ne soyons pas si mauvais quand on parle #numérique…

    Source : gouvernement.fr, toute l’actualité
    Visuel : site du gouvernement.fr

    Plus d’infos : retrouvez l’article complet sur www.gouvernement.fr/8-chiffres-qui-vont-vous-etonner-sur-la-france-et-le-numerique

  • Numérique en EPS et au-delà : la nouvelle et efficace posture de l’enseignant !

    Numérique en EPS et au-delà : la nouvelle et efficace posture de l’enseignant !

    Martial1_101114La matière EPS bénéficie d’un avantage considérable sur les autres disciplines. Elle permet à l’individu de s’évaluer sur son potentiel en terme de capacités, tout en développant les compétences permettant de progresser au travers de la compréhension des tâches, en optimisant les marges de progression.

    La place du numérique peut devenir prépondérante et tend à se justifier dans les pratiques professionnelles.

    Quels sont les axes sur lesquels nous devons nous appuyer et valoriser la production de contenus numériques appropriés ? Quelle est la nature de ces contenus au regard de ceux déjà produits ?

    Un rapport au corps qui personnalise fortement l’utilisation de l’objet numérique

    Commencer d’abord par l’Ecole qui propose et développe un numérique personnel multitâches et généraliste.

    C’est le rôle des ENT où l’espace personnel est devenu l’argument numéro un de la justification des usages.

    Un espace personnel conditionné par un tenant fort : l’accès sécurisé.

    On peut alors se poser la question de l’intérêt de cette hyper personnalisation au regard de l’information délivrée. Une fois dépassée la consultation des notes, la validation des compétences et les quelques messages personnels adressés dans le cadre de travaux spécifiques, quels contenus numériques peuvent se promouvoir de la valeur d’une considération personnelle ? Il en existe forcément, mais au regard des pratiques généralisées actuellement, quelle réalité ?
    Cela pose donc la question de l’intérêt.

    Martial2_101114Sans dématérialisation forcée des supports des exemples cités précédemment, ainsi que la numérisation des manuels et autres ressources plus classiques, pourrions-nous constater une tendance au développement de la pratique du numérique ? La capacité conséquente de la technologie n’attire-t-elle pas parce qu’elle limite les efforts personnels de recherche, de réflexion et d’analyse, en apportant des ressources « clé en main« , là où un effort supplémentaire était demandé auparavant ?

    Développons encore le sujet. Parlons des contenus maintenant. Nous ne pouvons pas dire qu’ils soient minimes aujourd’hui. La « numérisation » abonde considérablement les ressources. Les sites et portails s’organisent pour mieux définir leur offre de connaissance ; les outils même, se transforment pour proposer un nomadisme performant où l’argument premier est de tout avoir sous la main.

    Transporter sur soi et n’importe où avec soi, dans un objet à la mode, le contenu d’une bibliothèque ! Quel merveilleux argument… Quand en plus, on peut photographier, filmer, rédiger, calculer, et parfois… se connecter à internet, cela devient un luxe considérable.

    Oui ! Mais au final ?

    Dans une récente publication, Jean-Paul Moiraud, fait état du nouveau rapport au corps et à l’environnement qu’induit l’apprentissage avec les écrans. Le 12 juin 2014, France Info diffusait sur les radiotextes des voitures : « activité Physique, les jeunes sont de moins en moins dynamiques... »

    Et pourtant… Si j’allume aujourd’hui le poste de télévision, je peux y voir, à grand renfort de publicité, que le numérique se personnalise et rend des services considérables à l’individu, en particulier dans la connaissance de soi, dans sa motivation et son auto-évaluation. Il se vend et s’achète parce qu’il propose des services que suscitent un intérêt personnel. Mon smartphone est mon multi-outil du quotidien où s’organise ma vie du cadre personnel au cadre professionnel… Mon smartphone devient mon coach sportif !

    Quels freins, de ce fait, au développement des usages du numérique dans le système éducatif ?  Quels freins, mais aussi quelles solutions ?

    Martial3_101114De manière plus concrète, l’angoisse réside dans le contenu… C’est le cas très précis de l’ensemble des disciplines qui utilisent le numérique comme un formidable lieu de culture et de connaissance. Parmi les premières erreurs faites et très vite constatées, les liens hypertextes à tout va, proposés comme une formidable richesse et que l’on a même trouvé sur des clés USB à destination des élèves.

    Quel intérêt y avait-il à s’échiner à remplir des supports qui renvoyaient vers d’autres supports ? Par la suite, il y a la volonté de transformer l’existant. C’est ce que j’ai placé de manière prédominante en introduction. Ces 2 étapes ont été nécessaires, mais ne sont pas essentielles pour aider à construire une avancée dans l’ère du numérique. Elles l’ont été pour y entrer.

    De ce point de vue, en EPS, nous misons, non pas sur l’absorption, mais sur la production ! Le débat est lancé…

    En effet, le support reste et demeure le corps, que l’on ne digitalisera pas pour le plaisir d’un numérique intrusif et envahissant dans les apprentissages. Le contenu, l’apprentissage et la validation demeurent des faits du mouvement que le numérique peut aider à analyser, construire ou corriger, mais il ne le remplacera pas.

    Il n’en est pas de même autour de la production des exercices ou raisonnements où l’activité de l’élève tend à se réduire en se rationalisant. Le premier effet de cet aspect est que les contenus proposés se standardisent et leur manque d’originalité produit une lassitude et un rejet parfois.

    Il n’en est rien dans un numérique de terrain qui, alors qu’on pourrait lui opposer de produire également une simple transformation des pratiques, propose la connaissance immédiate du résultat et la présence d’un professionnel pour les analyser et permettre à l’élève de progresser.

    Il s’agit bien ici de promouvoir l’outil numérique comme un moyen de personnaliser la pédagogie tout en ne surchargeant pas les enseignants de tâches conséquentes qui tendraient à éloigner du potentiel numérique perçu comme lourd et contraignant.

    J’ai récemment pu entendre Sophie Pène déclarer l’idée d’un numérique qui permettrait à l’enseignant de délivrer sereinement son savoir (#ed21 #numa , jeudi 7 novembre Paris), et je lui signalais que c’était déjà le cas en EPS où sur le terrain, la culture numérique des élèves, ou du moins cette partie intuitive guidée par des outils adaptés, produisait ces effets escomptés en y permettant un positionnement très différent du professeur ; un positionnement qui le rapproche des élèves par un savoir partagé de manière plus performante.

    Il me semble qu’aujourd’hui, nous avons plus à gagner à réfléchir sur la manière dont on produit des outils et comment on veut qu’ils soient utilisés, qu’à vouloir les imposer dans des formes vues et revues.

    Il est profondément inutile de remplacer un livre par une tablette, de la même manière qu’il est inutile de remplacer un chronomètre sans en avoir pensé les nouvelles fonctions.

    Martial4_101114Sur la base de ce constat manichéen, se posera comme une évidence le fait que le niveau d’apprentissage d’un groupe se confrontant au numérique demeurera équivalent à un autre fonctionnant de manière plus classique, y compris dans le cas potentiel d’accès à de plus nombreuses ressources, même avec un accompagnement des usages…

    Crédit photos : Martial Pinkowski

  • Accompagnement scolaire en ligne : un nouveau défi éducatif à relever

    Accompagnement scolaire en ligne : un nouveau défi éducatif à relever

    Quelque soient les enjeux discutés autour du numérique et de son « entrée » ou sa présence dans l’Ecole, tous les acteurs de la communauté éducative convergent vers un même objectif : la réussite scolaire de nos enfants.

    L’année 2013 avec l’annonce d’une Refondation avec la loi d’orientation et de programmation du 08 juillet a définitivement fait prendre un nouveau virage à l’Ecole ;  un tournant qui a aussi permis au Ministère de l’Education Nationale de se doter d’une « Direction du Numérique pour l’Education », la DNE.

    Ces profonds changements ne sont pas sans conséquence pour les collectivités locales,  avec les communes qui doivent maintenant gérer l’organisation du temps périscolaire (avec la réforme des rythmes scolaires) et les départements qui récupèrent, quant à eux, la compétence sur toutes les fonctions du système d’information à l’exclusion du pédagogique.

    Des collectivités qui, depuis une dizaine d’années, ont déjà répondu présent pour, par exemple, doter les établissements en matériels, les relier à internet haut et très haut débit, dans le but d’assurer une certaine égalité territoriale ; actions sur lesquelles elles ont pu compter sur l’accompagnement de la Caisse des Dépôts, notamment avec l’immense chantier que constituent les ENT, mis en place dès 2003.

    Un guide pratique qui traite du sujet des plateformes d’accompagnement scolaire en ligne à destination des élus territoriaux

    En quoi l’accompagnement scolaire en ligne concerne t-il les élus territoriaux ?
    Pour y répondre, citons un passage de Claudy Lebreton dans son avant-propos : « L’existence d’une offre d’enseignements ouverts et accessibles à tous, via des plateformes éducatives numériques et la mise en œuvre, à distance, d’une aide personnalisée aux élèves, permet aux territoires et aux enfants qui y vivent de casser la fatalité de l’exclusion et de prendre ou reprendre pied dans la société (…) ».
    Il souligne que les collectivités locales, certes investissent, mais sont désormais de plus en plus attentives aux contenus et que

    ces plateformes peuvent être un fantastique outil au service de la remédiation et la cohésion sociale mais aussi de la citoyenneté et du vivre-ensemble dans tous les territoires.

    Au travers de ces plateformes, il est en fait question d’égalité des chances ; une égalité des chances qui bien souvent, n’existe plus à l’Ecole. Phénomène renforcé également par l’hétérogénéité croissante des élèves qui peut faire que certains décrochent à un moment donné.

    Les plateformes : solution pour diminuer l’impact des inégalités sociales ?

    Raphaëlle Ros, Directrice générale des Editions Bordas, qui a aussi contribué à la réalisation de ce guide, affirme que «  l’accompagnement scolaire en ligne constitue une des réponses les plus pertinentes car il s’adresse à tous les élèves sans exception et parce qu’ils accèdent à de multiples ressources en rapport avec leur niveau et leur propre mode de progression ».

    Aujourd’hui, la France arrive en 23ème position (sur 24 pays) en matière d’inégalités éducatives.

    Par exemple, l’utilisation du temps extrascolaire diffère selon le milieu social « lors des week-ends ou pendant les vacances, les enfants issus de milieux favorisés se forment et progressent ; mais pour ceux des milieux défavorisés, ils désapprennent faute de stimulations adéquates ».

    L’accompagnement scolaire en ligne, pour être plus précis

    « A l’opposé des apprentissages formels, qui ont lieu dans un cadre défini (la salle de classe), institutionnalisé et précis, les apprentissages non formels (accompagnement scolaire) ont lieu en dehors du temps de classe (à l’école en dehors des heures de cours, au domicile ou dans un lieu public d’accueil) : l’enfant y a une démarche active et volontaire ».

    Pour citer quelques exemples de dispositifs d’accompagnement scolaire en ligne, l’ouvrage liste des solutions comme Bordas-Paraschool ou « D’COL (CNED) », un projet souhaité par le Ministère de l’Education nationale afin d’aider les élèves de 6ème rencontrant des difficultés.

    Dans ce guide, vous comprendrez pourquoi il faut bien différencier accompagnement scolaire en ligne et soutien scolaire à domicile, l’accompagnement scolaire pouvant constituer un continuum d’apprentissage ; ou bien en quoi les technologies numériques peuvent être un levier des politiques d’accompagnement à la scolarité.

    L’accompagnement scolaire en ligne pour améliorer les résultats scolaires et développer de nouvelles compétences

    Les auteurs ne manquent pas d’arguments solides en ayant recours à des études et enquêtes (OCDE et Commission européenne, par exemples) pour démontrer l’impact positif des cours en ligne en complément de cours en présentiel dans le but d’améliorer les résultats scolaires ; et l’accompagnement scolaire ne concerne pas seulement les élèves en difficulté car il permet de développer l’intelligence émotionnelle, par exemple…

    L’accompagnement scolaire en ligne serait une réponse à de nouveaux enjeux, enjeux qui peuvent paraître évidents aux yeux de certains « adapter les apprentissages dans une société en pleine mutation » ou « préparer les jeunes à l’ère du numérique »  mais qui, rappelons-le, sont censés faire écho auprès des élus des collectivités locales à qui ce guide s’adresse.

    Confirmation de l’intérêt et de l’investissement des collectivités pour ces dispositifs

    Ce guide a pour vocation d’expliquer les intérêts d’une éducation partagée et la manière de la mettre en place. Les collectivités, partenaires déjà incontournables de l’Education nationale, voient dans ce cadre, leur rôle évoluer.
    « Leurs actions dans la mise en œuvre de dispositifs d’accompagnement scolaire en ligne, conjuguées à celles des équipes éducatives et celles des parents, apportent en ce sens un soutien significatif dans la lutte pour l’équité de réussite ».

    L’investissement des collectivités dans des services tels que l’accompagnement scolaire en ligne n’est pas une utopie : selon une enquête de l’ANDEV,

    28% des maires déclarent qu’ils vont créer ou développer de manière importante leur implication dans l’accompagnement scolaire, 61% qu’ils vont le maintenir ou le développer ; seulement 9% des maires déclarent que le « soutien scolaire » n’existe pas chez eux.

    Pour voir ce qu’il en est sur le terrain, à vous de mener votre petite enquête, être au fait de ce qui se passe dans votre commune… Et si vous souhaitez vous lancer, ce guide propose également un mode d’emploi pour la mise en place d’un dispositif d’accompagnement scolaire afin de faire des choix pertinents pour réussir dans cette nouvelle voie, un passage devenu presque obligé si l’on en juge les nombreux défis à relever devant lesquels se trouve l’Ecole aujourd’hui.

    Plus d’infos sur ce guide :
    Préfaces de Catherine Becchetti-Bizot, Directrice de la DNE, et Karen Le Chenadec, Directrice du Département Numérique des Territoires à la Caisse des Dépôts et Consignations.

    Vous souhaitez vous procurer ce guide ? Adressez-vous à Mission Ecoter 13 avenue d’Aygu 26200 Montélimar – à l’attention de Natalie HERROUIN ou par mail à mission.ecoter@ecoter.org

    Ecoter_guide_311014

     

     

  • Montez à bord de l’Education Starship pour valoriser, encourager, et diffuser l’innovation pédagogique dans le secondaire

    Montez à bord de l’Education Starship pour valoriser, encourager, et diffuser l’innovation pédagogique dans le secondaire

    [callout]Leur constat : Les innovations pédagogiques sont nombreuses et pertinentes mais les professeurs manquent d’opportunités pour les mutualiser, les amplifier et les répliquer dans d’autres établissements.[/callout]

    Les professeurs sont souvent des passionnés. Ils s’impliquent sans compter pour communiquer leur passion à leurs élèves sans compter leur
    temps ni leur énergie. Nous avons le sentiment que ceux qui innovent sont trop peu soutenus et qu’ils manquent de soutien lorsqu’il s’agit
    d’entreprendre des innovations qui améliorent le rapport des élèves à l’école.

    Il faut leur donner les moyens logistiques et financiers d’agir. C’est autour de cette problématique que le groupe d’amis s’est mobilisé.

    Comment agir pour faciliter, encourager et multiplier l’innovation pédagogique dans les établissements du secondaire?

    Nous sommes tous conscients qu’il faut revoir l’éducation, que les méthodes d’apprentissage doivent évoluer et c’est là que le professeur, intrapreneur de l’éducation, a son rôle à jouer. Il reprend alors tout son sens, toute sa pertinence .

    Le changement est possible, il suffit de s’en donner les moyens, et l’équipe de l’Education Starship s’y engage !

    Un événement pour redonner au professeur son statut d’intrapreneur de l’éducation

    Education Starship rassemble les différents acteurs de l’éducation (professeurs, parents d’élèves, élèves et passionnés d’éducation) autour de 5 professeurs innovants. Ces 5 professeurs, en mettant en place dans leurs classes des méthodes qui proposent une nouvelle manière d’apprendre, ont réussi à maximiser l’implication de leurs élèves dans le processus d’apprentissage.

    Au cours de l’événement, les participants seront amenés à expérimenter ces méthodes innovantes et repartiront avec une boite à outil pour pouvoir les diffuser et les répliquer.

    Des membres de l’Éducation Nationale, des inspecteurs de l’académie seront présents lors de la phase finale de présentation des résultats
    des ateliers, faisant de l’événement un véritable levier de changement.

    Plus d’infos :
    => Rendez vous donc le jeudi 23 octobre, à l’ESCP de Paris, dans le cadre du festival de l’entrepreunariat, de 13h à 19h.
    Montez nombreux à bord de l’Education Starship, pour en savoir plus et pour s’inscrire : www.educationstarship.com

    starship_151014

  • Retour sur les Assises de la Formation et de l’Education Numérique de l’AFINEF

    Retour sur les Assises de la Formation et de l’Education Numérique de l’AFINEF

    [callout]Une journée très particulière aujourd’hui au sein de l’AFINEF[/callout]

    AssisesAfinef2_091014

    L’AFINEF est une association regroupant un consortium d’acteurs de l’éducation, entreprises ayant investi ou investissant encore grandement, dans le numérique éducatif ! Pour la 2ème année consécutive, ces assises vont jouer le rôle de fil directeur des décisions à prendre pour l’année à venir avec, en ligne de mire, la rentrée 2015.

    Une date « deadline » qui s’impose au regard des attentes sans cesse remises à plat par des changements permanents au sein du gouvernement sur l’ensemble de ces derniers mois ; une actualité politique qui vient perturber les dispositions prises initialement et qui oblige à réévaluer sans relâche les impératifs.

    Initialement, l’AFINEF s’est fixée :

    Structurer la filière numérique

    Échanges / Rencontres et Partenariats

    Développement international

    Être performant ensemble ; Multiplication par 10 de la masse salariale d’ici 2020

    Mise en place de commissions d’études

    ENT, Smartphones et tablettes, Formation professionnelle…

    Le contexte politique semble favorable (plan e-edu) , mettant les entreprises françaises dans les starting-blocks, dans l’attente des décisions politiques.
    En résumé, il apparaît qu’au regard des investissements internationaux, l’ambition française est grande, mais on avance beaucoup trop lentement.

    4 axes prioritaires pour 2014

    AssisesAfinef_0910141. Développer les marchés des ressources numériques pour l’enseignement (RNE)
    2. Déployer des équipements adaptés dans les établissement scolaires
    3. Financement de la filière e-education
    4. Accompagner le développement international de la filière

    Il apparaît très clairement qu’une angoisse naissante se développe face à la montée en puissance de mastodontes comme Google ou la Khan Academy, mettant l’économie numérique nationale sous pression, dans l’attente de décisions politiques fermes et conséquentes pour lancer l’ensemble des actions prévues et y rentabiliser les investissements consentis.

    Pour Déborah ELALOUF (Tralalere, co-auteur du rapport qui a conduit à la rédaction du plan e-education), « le numérique à l’école est une révolution éducative qu’il ne faut pas rater« . Pour Hervé BORREDON, « il y a urgence à considérer le caractère insupportable de la précarité de la situation actuelle« . La première urgence est la stabilisation du marché numérique, avant la rentré 2015, car une des échéances sera en 2016 avec la publication des nouveaux programmes, ciblant au passage le 1er degré encore trop peu pris en compte et nécessairement à considérer afin d’éviter les décalages.

    Lors de cette journée, la référence à l’élève et à l’enseignant, autre que consommateur de numérique n’a été que très peu, voire pas du tout présente. Tout y est virtuel et prospectif. Fortement hypothétique parfois. On imagine que…

    Par exemple avec Cap-Digital, en classe, l’élève avec son smartphone accède très rapidement à un contenu plus performant que celui de l’enseignant.

    C’est nier la bataille qui se livre dans les établissements scolaires autour de l’intrusion des outils personnels dans un cours. Un débat dans lequel se sont engagés des politiques d’équipements dont la plus-value numérique se borne à développer en parallèle des solutions logicielles visant à rassurer les adultes, parents et enseignants, par leur capacité à vouloir tout gérer et au final à empêcher l’ouverture culturelle prônée ailleurs.

    Au final, on constate une prise de conscience politique de manière globale depuis 18 mois.

    Les recommandations faites par l’AFINEF ont été plus ou moins suivies. Le format des ressources pédagogiques change. Le déploiement des équipements, matériel et environnement, est à soutenir.
    Il faut trouver des financements et on a vu aujourd’hui que différentes natures de ressources sont disponibles. Le déploiement à l’international de la filière est un sujet important qui semble être à la portée de l’industrie française et qui, dans certains territoires, demeure inaccessible à des influences étrangères du fait de la spécificité de  l’organisation de l’éducation « à la française ».

    Un système éducatif qui a une très bonne image qui nous permettra de rattraper le retard constaté aujourd’hui. Il manque les finances et une clarté dans les décisions politiques, vecteur d’un manque de sérénité sur le marché intérieur.

    Des points communs entre la e-education et la e-formation.

    Le e-learning évolue ainsi que son cadre institutionnel. Les usages du numérique sur le terrain sont nombreux. Peut-être pas forcément structurés, mais présents. Dans la e-formation, on n’en est plus à compter les heures, mais plutôt à voir la rentabilité de la formation. De vraies capacités de formation en France, et des capacités intellectuelles importantes permettant un meilleur niveau global des mains d’œuvre.

    Se pose la question des compétences disponibles immédiatement en cas d’explosion du marché ?

    Plus d’infos :
    Retrouvez les 25 propositions principales sur www.afinef.net