Étiquette : MOOC

  • La France serait-elle dépassée par le numérique ? 8 chiffres font face aux critiques

    La France serait-elle dépassée par le numérique ? 8 chiffres font face aux critiques

    La France, le pays du WIFI

    Le saviez-vous ? La france est le pays de WIFI : avec 13 millions de bornes publiques, elle dépasse les Etats-Unis et d’ici 2018, elle devrait accroître son parc de bornes de 80%.

    Championne de l’e-gouvernement

    En second point, la France serait championne d’Europe de l’e-gouvernement, basé sur trois critères : les services en ligne proposés par l’administration, les infrastructures de télécommunications, et le niveau d’éducation des habitants. Elle serait même championne mondiale grâce au site service-public.fr !

    Elle fait cours en ligne

    En un an 400 000 étudiants, salariés et personnes désireuses d’approfondir leurs connaissances ont suivi ou suivent 53 MOOCS (Massive Open Online Courses) sur le site de France Université Numérique, et dans des domaines très variés. Le catalogue continue de s’enrichir : 23 nouveaux MOOCS ont été proposés depuis la rentrée 2014. Retrouvez ici une interview à propos de #FUN, 9 mois après son lancement en juin dernier.

    Elle est connectée

    83% des Français utilisent internet, contre 75% en moyenne en Europe, selon l’Insee (2012). L’internet mobile a le vent en poupe : près de 40% des personnes l’utilisaient en 2012 contre seulement 10% en 2007.

    Elle « like » les réseaux sociaux

    Les Français sont également actifs sur les réseaux sociaux ! Selon une étude de l’agence We Are Social il y a 28 millions d’utilisateurs Facebook actifs en France, soit 42% des Français.

    Elle est aussi aux avant-postes du BIG DATA, sans oublier que le numérique pèse dans son économie et crée des emplois.

    A nous de jouer pour être au top niveau en matière de numérique dans l’éducation car il semble que dans la société, nous ne soyons pas si mauvais quand on parle #numérique…

    Source : gouvernement.fr, toute l’actualité
    Visuel : site du gouvernement.fr

    Plus d’infos : retrouvez l’article complet sur www.gouvernement.fr/8-chiffres-qui-vont-vous-etonner-sur-la-france-et-le-numerique

  • MOOC. L’apprentissage à l’épreuve du numérique

    MOOC. L’apprentissage à l’épreuve du numérique

    [callout]Auteur : Clément Lhommeau[/callout]

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    Présentation de l’éditeur

    Pour beaucoup – universités, entreprises, institutions –, il s’agit d’une innovation de rupture et du grand retour de la pédagogie, comme si les MOOC pouvaient redéfinir à eux seuls le destin de l’enseignement.

    Est-ce le début de « la fin des amphis » ?

    Cet ouvrage analyse avec rigueur tous les aspects et enjeux des MOOC ainsi que leur influence sur la pédagogie et l’apprentissage. Il étudie leurs racines techniques et idéologiques, dresse le panorama de ce qu’ils prétendent révolutionner. Il explique leurs spécificités, leur modèle économique, les modalités de leur succès, et montre qu’ils sont l’avant-garde d’une profonde transformation de l’enseignement par le numérique.

    « Le livre de Clément Lhommeau apporte une contribution pertinente et claire au sujet des MOOC pour l’avenir de l’éducation nationale et de la formation qu’ils représentent. » Nathalie Silbert, Les Échos

    « Alors que tout le monde veut son Mooc, Clément Lhommeau aborde la question qui fait peur : Qu’avons-nous fait ? L’Éducation s’uniformisera-t-elle après s’être mondialisée ? Comment pouvons-nous influencer ce nouveau mode d’apprentissage qui semble aussi universel que massif ? La standardisation du savoir et donc de la pensée nous guette-t-elle ? Encore un sujet digne de l’attention de l’humanité. Vaste, mais passionnant programme. » Olivier Arriat, Le Figaro

    Biographie de l’auteur :

    Diplômé de l’École des hautes études en sciences de l’information et de la communication (CELSA), Clément Lhommeau a réalisé un travail de recherche sur les Massive Open Online Courses (MOOC). Passionné par les questions d’éducation, il est aujourd’hui directeur marketing d’une start-up dans le milieu de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, et écrit régulièrement sur ces thématiques pour la presse.

    Source : FYP Éditions

  • Tables rondes Ludovia#11: les points clés

    Tables rondes Ludovia#11: les points clés

    Merci aux blogueurs de Ludovia pour leur oeil critique et leur capacité à synthétiser des discussions toutes aussi passionnantes les unes que les autres !

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    Ressources numériques, entre consommation et création : de quel côté les enseignants vont-ils ou doivent-ils aller ?

    Le débat sur les ressources est permanent et récurrent. Plutôt que de s’appesantir sur une réflexion sur la disponibilité de ressources et leur qualité, la table ronde s’est orientée vers un questionnement sur les usages réels face à cette richesse de contenus.

    Une définition préalable par la DNE, intervenant en la personne d’Alain Thillay, a été engagée et nécessaire puisque dans le terme de ressources, « on met beaucoup de choses« . L’étape de la catégorisation passée, nous nous retrouvons face au débat de l’utilisation, par les enseignants et par les élèves, ces derniers n’ayant pas été oubliés dans les discussions ; l’enjeu étant aussi que le travail des élèves puissent constituer des ressources, « qui génère de la motivation et de la valorisation« , comme l’a souligné Kristophe Léonard, enseignant en premier degré en Ariège.

    Les pouvoirs publics ont aussi leur rôle à jouer. Ainsi, la D.N.E. sur des projets comme Eduthèque centralise et met en valeur, sur un portail construit pour les enseignants, des ressources pédagogiques s’appuyant sur des références d’établissements publics à caractère culturel et scientifique.

    Maintenant, le travail à effectuer reste sur l’enrichissement de l’offre, l’augmentation des participants et de la participation sur ce type de projets.

    L’appropriation par les enseignants et les élèves constitue le véritable enjeu.

    Voir la synthèse et les photos de la table ronde

    Table ronde « Apprentissages sur une planète 3.0, comment peut-on intégrer la culture numérique et éviter la fracture numérique ?

    Au sens culture numérique, on entend quoi exactement ? Vaste sujet en effet, défini de manière différente par les intervenants selon leur « rôle » dans la société éducative, enseignant, éditeur privé, chef d’établissement, représentante de collectivité dans le domaine culturel… Mais au fond, pour tous une même vocation : faire comprendre aux enseignants et aux élèves, bref aux usagers, que leurs pratiques du numérique, au quotidien du côté des jeunes, peuvent servir à l’accroissement de leurs compétences et mener à une acculturation numérique.

    En quoi est-ce important de développer cette culture numérique ?

    Pour Blandine Raoul-Réa de la DNE, ce changement de paradigme a bien été intégré. Pourtant, une vague de commentaires du public présent montre quelques réticences : la « culture numérique » existe-t-elle vraiment dans les textes du ministère ? « Savoir publier » n’existe pas dans le socle commun…On retombe ici sur l’éternelle question du numérique qui doit être partout au risque d’être nulle-part.

    Il faut aller au-delà de la vision numérique au sens des « craintes », des « contraintes » et des « interdits« , qui servent aussi de prétextes très souvent « pour ne pas y mettre la main« . Les enseignants doivent aujourd’hui « oser » et se faire conseiller.

    La notion de hiérarchie est aussi abordée : comment tirer tous les bénéfices de l’horizontalité du numérique dans un contexte hiérarchique ? Un défi à relever !

    voir la synthèse, les photos et les dessins de CIRE

    MOOCs, LMS et média d’apprentissage, entre consommation et création

    Précisons pour commencer : le MOOC (Massive Open Online Course) est un cours avec un grand nombre de participants en ligne alors que le LMS (Learning manager System) et l’ENT (Environnement Numérique de Travail) sont des plateformes.

    Pour un enseignant, le MOOC l’oblige à « sortir de sa zone de confort » car il s’adresse à un grand groupe. Du côté ENT, c’est un peu plus facile car le prof s’adresse à une communauté ; mais c’est déjà un passage vers le « collectif » et vers un changement de positionnement : nous ne sommes plus uniquement dans une posture d’apprentissage en frontal.

    Par contre, publier des ressources sur un MOOC ou une plateforme ne suffit pas. Il est donc nécessaire de rendre visibles ces processus.

    Il a aussi été évoqué le projet de “cartographie des savoirs” en cours d’élaboration par Maxicours, le CNED et des équipes de recherche qui devrait pouvoir donner à chaque apprenant un parcours personnalisé, adapté à son rythme d’apprentissage. La cartographie des savoirs permet d’aller jusqu’à une extrême personnalisation.

    Alors personnaliser et partager, n’est-ce pas contradictoire ?

    Enfin, le débat sur les mots « ouverture » vs « fermeture » a été lancé, certains pensant que  les “donneurs d’ordre” ont le réflexe de vouloir des outils fermés, contrôlés qui vont à l’encontre de l’émergence d’une communauté et même des simples échanges. A cela une des réponses a été que les communautés d’élèves ne vont pas sur l’ENT mais sur Facebook ou WhatsApp par exemples, pour échanger et s’informer ; en quelque sort, si on leur ferme les espaces, eux savent les ouvrir avec leurs propres outils !

    voir la synthèse et les photos de la table ronde

    Mobilité et ENT « Apprentissages et supports mobiles individuels : quelle place pour l’ENT ?

    ENT et appareils mobiles sont-ils « compatibles » ? En fait, ces deux-là peuvent-ils s’entendre ?

    Dans cette table ronde ont été soulevées les contraintes d’ordre technique, d’ordre institutionnel du côté des exigences territoriales. Le BYOD dont on parle tant où chaque élève déjà équipé à la maison amènerait son outil personnel pourrait-il se marier avec l’ENT dont les usages dans le second degré ne font que croître ?

    Autant de questions auxquelles les intervenants présents, enseignants pratiquant en contexte de mobilité, technicien de collectivité ou encore société privée d’applications mobiles, ont tenté de répondre, notamment en apportant des exemples concrets de retours d’usages.

    D’après les rapporteurs, il ressort de cette table-ronde un sentiment que les fabricants d’ENT ont encore du « pain sur la planche » : connexion unique, gestion des traces et des documents, travail collaboratif et gestion des groupes, adaptation aux différents supports, mode déconnecté … sans compter l’accessibilité aux différents handicaps, les chantiers sont nombreux !

    lire la synthèse et voir les photos de cette table ronde

  • Le plan FUN après 9 mois de MOOC à la française

    Le plan FUN après 9 mois de MOOC à la française

    Un bilan et prospectives du plan FUN et des MOOC à la française a été l’occasion d’une table ronde sur les JEL à Lyon. Nous avons interviewé Thierry Koscielniak, Directeur TICE à l’université Paris Descartes qui nous en a parlé.

    Côté enseignants, les retours sont excellents depuis la création des MOOC ; des ingénieurs pédagogiques et des ingénieurs multimédia pour créer des grains de contenus en vidéo ont été mis à leur disposition.

    Unanimement ils nous disent revoir leur enseignement différemment, même le présentiel.

    Côté utilisateurs, les retours sont tout aussi bons.

    Nous recevons beaucoup de remerciements des participants, qui sont ravis de pouvoir avoir accès à des contenus d’un expert du domaine.

    Quelques conseils de Thierry Koscielniak en fin d’interview sur les personnes qui voudraient se lancer dans la création d’un MOOC, à écouter absolument !

    Voir aussi le témoignage de Catherine Mongeret de France Université Numérique qui reprend un bref historique des MOOC sur FUN puis bilan et perspectives ici.

    Toutes les vidéos des Journées du ELearning à retrouver ici

  • Le cours en ligne ouvert et massif : un accélérateur d’accès à l’enseignement supérieur dans les pays francophones ?

    Le cours en ligne ouvert et massif : un accélérateur d’accès à l’enseignement supérieur dans les pays francophones ?

    La conférence introductive a dressé l’état des lieux de ce que les universités francophones peuvent tirer des CLOMs. Deux tables rondes ont abordé la stratégie des institutions et les conditions de la réussite d’un CLOM pour les enseignants. La conclusion participative a formulé quelques constats et précisé le rôle et les défis que l’AUF devra relever.

    Trois aspects essentiels au développement des CLOMs dans les pays émergents se sont dégagés : les modèles pédagogiques, les modèles économiques et les publics cibles.

    En matière de pédagogie, la variété des approches repose sur une idée commune : la nécessité d’avoir des contenus d’excellence. S’il n’existe pas de spécificité pédagogique francophone dans ce domaine, il convient néanmoins d’apporter un soutien à la recherche en matière de pédagogie numérique, de faciliter l’existence d’expérimentations et de relayer les pratiques. Il faut aussi favoriser une pédagogie de l’innovation, notamment à l’égard du corps enseignant du Sud.

    En ce qui concerne le modèle économique francophone pour les CLOMs, la situation est plus complexe. Le modèle de la gratuité d’inscription ne peut être remis en cause, surtout dans des sociétés aux économies fragiles. Cependant, la multiplication des CLOMs posera la question de leur mode de financement. Il faudra soutenir financièrement les projets du Sud en ingénierie de formation et logistique afin de faciliter leur démarrage, mais aussi veiller à ce que ces initiatives ne reposent pas sur des modèles fragiles. Partenariats, mutualisation interuniversités, services de tutorat individualisé payant, demande de frais raisonnables pour le passage de certifications authentifiées et pour la délivrance de crédits universitaires ont été évoqués et doivent permettre aux institutions et aux équipes pédagogiques d’assurer la pérennité de leurs innovations pédagogiques.

    Le public des CLOMs dans les pays du Sud semble, quant à lui, aussi hétérogène que celui des pays développés. Cependant, les universités du Sud devraient cibler prioritairement les étudiants inscrits à une université proposant un CLOM ainsi que le public de formation continue en recherche d’une certification. Ces deux catégories d’apprenants sont à privilégier afin d’appuyer l’accès à l’enseignement supérieur et de répondre à la problématique de la massification et du déficit d’enseignants.

    « Avec les CLOMs (ou MOOCs), nous sommes aujourd’hui, sur le plan de l’enseignement, devant une rupture pédagogique. La méthode linéaire a fait son temps, en particulier dans les pays du Sud où la massification est importante. Il est par conséquent essentiel, ainsi que l’a montré ce séminaire, d’avoir une vraie réflexion qui permette à nos partenaires du Sud de s’insérer dans la dynamique mondiale sans trop de retard », explique Abdellatif Miraoui, Président de l’Agence universitaire de la Francophonie.

    L’AUF accompagne les pays francophones en développement dans cette nouvelle voie pédagogique. Elle appuiera la création d’un CLOM certifiant sur les compétences TICE des enseignants du scolaire et du supérieur, avec l’aide d’un consortium d’établissements pour délivrer des crédits universitaires. Elle continuera aussi de favoriser la production de CLOMs au Sud à travers des appels à projets, à l’instar des 5 projets de CLOMs sélectionnés au terme de son appel d’offres 2013-2014.

    Liste des participants
    Conférence introductive : Thierry Karsenti (Université de Montréal, Québec)

    Table ronde 1 : Rachid Bendaoud (Université Caddi Ayyad, Maroc), François Germinet (Conférence des présidents d’université, France), Catherine Mongenet (Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, France), Dimitrio Noukakis (École polytechnique fédérale de Lausanne, Suisse), Jacques Raynauld (HEC Montréal, Québec), Emmanuel Tonyé (Université de Yaoundé 1, Cameroun).

    Table ronde 2 :  Remi Bachelet (École centrale de Lille, France), Rachid Boutti (Université Ibnou Zohr d’Agadir, Maroc), Mathieu Cisel (École normale supérieure de Cachan, France), Geneviève Kabré (Université de Ouagadougou 2, Burkina Faso), Samiha Khalifa (Université de Jendouba, Tunisie), Christine Vaufrey (Thot cursus, Québec), interventions en visioconférence via les Campus numériques de l’AUF à Ouagadougou (Burkina Faso) et Dakar (Sénégal) de trois apprenants ayant suivi un MOOC.

    Conclusion participative : Alain Jaillet (Université de Cergy Pontoise, France) et Jacques Wallet (Université de Rouen, France)

    Plus d’infos :
    Vous trouverez ici l’ensemble des interventions en vidéo du matin et ici l’après-midi

  • Transimooc : le premier MOOC créé par et pour les jeunes

    Transimooc : le premier MOOC créé par et pour les jeunes

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    A partir du 19 mai, tous les collégiens de 3e en France vont pour la première fois pouvoir utiliser pour leurs révisions du brevet un outil inédit : TransiMOOC est un cours en ligne gratuit et ouvert à tous pour réviser l’histoire-géographie-éducation civique au brevet des collèges. Mais c’est aussi un projet novateur qui souhaite rendre les jeunes acteurs de leurs apprentissages.

    Transimooc : des jeunes lycéens créent un cours pour aider les collégiens à passer leur brevet

    Transimooc est le projet phare de Transapi en 2013-2014. Il s’agit du premier Mooc intégralement créé par des jeunes eux-mêmes, avec pour objectif de prévenir et lutter contre le décrochage scolaire en rendant les jeunes non seulement acteurs de leur propre apprentissage, mais aussi potentiellement de celui de plusieurs milliers de leur pairs.
    Ce Mooc vise à aider les collégiens à obtenir leur brevet en révisant le programme d’histoire, géographie et éducation civique. Il débutera le 19 mai, pour une durée de 6 semaines, sur Beebac, le réseau social dédié à l’éducation.

    Les jeunes créateurs du Mooc sont issus de différents établissements partenaires de Transapi (les lycées Martin Nadaud à Paris 20 et Clément Ader à Tournan en Brie en sont les principaux), et sont ainsi gestionnaires de projet, rédacteurs de script, réalisateurs de vidéo, concepteurs de quizz, monteurs de bande son, dessinateurs, animateurs de réseaux sociaux.

    L’apport original du projet TransiMOOC réside dans sa combinaison inédite de plusieurs éléments :
    ■    une pédagogie active : les jeunes sont producteurs de contenus et porteurs d’une utilité sociale pour les utilisateurs des contenus en question
    ■    l’utilisation de l’outil numérique : production de briques de MOOC (vidéo ou autres moyens impliquant le numérique)
    ■    une action de lutte contre le décrochage scolaire, en s’adressant à tous les jeunes et en créant de la mixité sociale.
    De plus, l’intervention des équipes TransiMOOC lors des productions de contenus des cours en ligne contribue à redonner du souffle aux équipes enseignantes des établissement visités. Les résultats produits par des élèves de classes réputées très difficiles permettent en outre de faire changer le regard sur ces élèves :

    “En voyant ce que les élèves ont été capables de donner, cela nous a donné envie de reprendre un ancien projet que nous avions abandonné, en le transformant un petit peu. Nous avons été surprises de constater que ça avait changé deschoses dans l’ambiance de la classe », témoignent des enseignantes du lycée Nadaud.

    Innovant et disruptif, Transimooc a déjà reçu le prix du MOOC le plus innovant décerné par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche.

    Transapi : lutter contre le décrochage scolaire au travers de méthodes d’apprentissage innovantes.

    Transimooc est l’initiative phare de Transapi, un projet d’apprentissage innovant à destination des plus de 16 ans qui utilise les dernières recherches éducatives. Ce dispositif expérimental veut offrir aux jeunes adultes un lieu pour apprendre autrement et permet notamment de lutter contre le décrochage scolaire.

    L’objectif de Transapi est de proposer des bonnes pratiques de raccrochage scolaire. En éducation comme en santé, la prévention est la première clé : Transapi accueille les jeunes en cours de décrochage sans attendre qu’il ne soit trop tard.

    Transapi est un lieu d’apprentissage ouvert à tous, toute l’année, où l’on peut arriver en mars afin de ne pas passer 6 mois sans aucun contact avec l’apprentissage.
    !Il s’agit d’un espace de transition où l’on peut apprendre par des méthodes qui privilégient le travail en groupe, les ateliers, et l’association de disciplines classiques (maths, histoire) avec des disciplines qui ne leurs sont pas associées dans le système éducatif traditionnel (apprentissage des maths par la danse, ateliers cinéma par exemple).

    Combattre contre le fléau du décrochage scolaire

    ■    Environ 140 000 décrocheurs (jeunes de 16 à 25 ans sans diplômes) par an en France, un coût estimé à 30 milliards d’euros par cohorte d’après Agnès Audier.
    ■    Un coût social et humain très important : les jeunes qui ne vont plus en cours se vivent souvent comme des jeunes “sans avenir”, ils ont l’impression de gâcher leur vie.
    ■    Le temps moyen de décrochage scolaire est de 30 mois : entre le moment où un jeune commence à être absentéiste et le moment où il trouve un établissement, on compte, en moyenne, 30 mois.

    Les grandes dates de Transapi

    19 mai 2014 : Lancement de Transimooc, le premier Mooc créé par et pour des jeunes
    17 mars 2014 : Transapi fait partie des 15 projets finalistes de l’Échappée Volée, l’accélérateur de projet de la communauté TEDxParis
    11 janvier 2014 : Lors du Moocamp organisé par France Université Numérique, Transimooc se voit décerner par le jury le prix du Mooc le plus innovant
    Septembre 2013 : Transapi essaime à Toulouse, sous la responsabilité de Damien Jayat
    12 juin 2013 : Transapi organise deux séances de révision Transapi BAC. Tous les élèves obtiendront leur baccalauréat à l’oral
    24 Mars 2013 : Création de Transapi

  • Ouverture d’OCÉAN, portail international pour les MOOCs francophones

    Ouverture d’OCÉAN, portail international pour les MOOCs francophones

    MOOCocean_240314Il est ouvert à tout FLOT issu d’une institution d’enseignement supérieur quelle que soit la plateforme où ils sont déposés.

    Le mois de février 2014 a marqué l’ouverture d’un appel à soumission de FLOTs. Le comité éditorial d’OCÉAN se réunira ensuite pour choisir les FLOTs qui seront mis en ligne sur le portail et accessibles à tous.

    Les critères de sélection sont publics : qualité scientifique, pédagogique et formelle ainsi que pertinence dans l’offre globale d’OCÉAN.

    OCÉAN, à la manière d’un journal scientifique, est ouvert à tout FLOT académique porté par un enseignant d’un établissement d’enseignement supérieur.

    Tout dossier doit comporter a minima un teaser du FLOT, les vidéos correspondant à une semaine de cours ainsi qu’un plan de la totalité du cours. Il doit être validé par le responsable de l’institution qui a produit le FLOT et doit être soumis à OCÉAN à l’adresse www.ocean-flots.org/soumission.html, le 10 mai 2014 au plus tard.

  • In the MOOC for doc…

    In the MOOC for doc…

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    Il s’agit d’une démarche expérimentale qui relève de « l’artisanat pédagogique » et qui s’appuie sur une mise en activité des apprenants dans l’esprit du « learning by doing ». Les apprenants auront pour défi de concevoir, en collaboration, des projets pédagogiques innovants intégrant le numérique.

    Cette formation doit également permettre aux professeurs-documentalistes, dont la mission commune est de développer chez les élèves une culture informationnelle, d’échanger, de collaborer malgré le fait d’être le plus souvent seul au sein des établissements scolaires.

    Objectifs poursuivis

    Le #MOOCdocTICE doit permettre la réunion des professeurs-documentalistes de l’académie de Besançon en particulier mais aussi, s’ils en font la demande, de professeurs-documentalistes d’autres académies. L’ambition de l’équipe du #MOOCdocTICE est de développer une pédagogie collaborative, transdisciplinaire et innovante.

    Pour les participants, la finalité concrète est la formalisation de scenarii ou de projets innovants intégrant le numérique qu’ils pourront ensuite réinvestir sur le terrain en faveur de l’acquisition par les élèves d’une culture informationnelle. Leur participation à une formation en distanciel leur permettra également de développer leur propre culture informationnelle, grâce à l’utilisation des outils web 2.0.

    L’espace de formation est supporté par les outils proposés par Google et Twitter. Aucune plate-forme d’Elearning n’est utilisé afin de ne pas enfermer les MOOC-A dans des outils peu flexibles et parfois éloignés des pratiques déjà existantes des enseignants et des élèves.

    Les objectifs professionnels de l’équipe #MOOCdocTICE sont les suivants :

    • diversifier nos pratiques pédagogiques pour conduire vers une pédagogie collaborative et transdisciplinaire,
    • proposer aux enseignants de construire leurs ressources pédagogiques et numériques contribuant à la formation initiale et continue,
    • entrer dans une démarche où l’apprenant est acteur de son parcours pédagogique dans une logique de co-formation et co-construction de connaissances,
    • développer des compétences et pas seulement des connaissances,
    • formaliser des scenarii pédagogiques innovants intégrant le numérique,
    • construire des ressources collaborativement,
    • permettre une formation distancielle ancrée dans les usages sociaux.

     

    Au programme…

    La formation repose sur un programme évolutif qui comporte, en préambule, une étape de prise en main de son Environnement Personnel d’apprentissage (EPA) par le MOOC-A. Elle sera rythmée par des temps forts en synchrone (webinaires), des temps de travail personnel pour les MOOC-A, des temps de partage, de collaboration et de co-construction des scenarii et des projets entre MOOC-A et avec les MOOC-T.

    Des thématiques de travail sont d’ores et déjà envisagées :

    • parcours numérique de découverte du et au CDI
    • réseau social et orientation entre collégiens, lycéens et étudiants
    • mise en place d’une veille sur les métiers
    • informations et outils nomades : suivre l’actualité aujourd’hui
    • un journal scolaire à l’ère des réseaux sociaux
    • infographie de l’information pour mieux la comprendre et la diffuser…

    D’autres sujets pourront être proposés lors de la foire aux idées de projet qui aura lieu la première semaine de formation.

    La validation des projets repose sur un certain nombre de contraintes :

    • travail en équipe de 3 à 6 personnes
    • utilisation de 4 outils TICE au minimum (social bookmarks, éditorialisation, publication, partage)
    • explicitation de la démarche pédagogique choisie et des compétences visées
    • mise en oeuvre du carnet de bord partagé.

    Les détails du plan de formation sont consultables sur l’espace réservé su le site des documentalistes de l’académie de Besançon.

    Pour le MOOC-A, il s’agit de s’investir pleinement dans son parcours pédagogique, de développer des compétences et pas seulement des connaissances, et de réactualiser des connaissances professionnelles.

    Celui qui s’inscrit au #MOOCdocTICE s’engage dans une formation dont il sera acteur à part entière ; il ne doit donc pas s’attendre à recevoir des contenus formatés et directement applicables en situation professionnelle.

    Moyens mobilisés

    MOOCDocTICe2_130314Le projet est encadré par une équipe de 9 MOOC-Tuteurs (MOOC-T) bénévoles majoritairement professeurs-documentalistes : Brigitte PIERRAT (Canopé Paris/MEN) Marion BAZEAUD, Christophe COQUET (Canopé Franche-Comté), Séverine COTTERET, Stéphane FONTAINE (EDATICE lettres), Catherine GRISARD, Raphaël HEREDIA (CLEMI Franche-Comté), Julie JACOUTOT (Doctorante SIC), Mickaël PORTE (IATICE documentation).

    Des intervenants extérieurs seront également sollicités pour enrichir les ressources partagées sur la communauté.

    Pour que la communauté fonctionne, il faut que l’enseignant ne craigne pas de perdre ses prérogatives par rapport à ses collègues et qu’il ait une conscience claire de ce qu’il apporte et du rôle qu’il joue.

    • Chacun des membres du groupe a une légitimité
    • Tous les membres sont détenteurs de savoirs, de compétences qu’ils apportent au groupe, fussent-ils inégaux, ils contribuent à l’intelligence collective, dans une logique de co-formation.
    • La participation de chacun est prise en compte, il ne faut donc pas craindre de voir les autres s’approprier le fruit de son travail et inversement, ne pas craindre de s’approprier le travail d’autrui.
    • Tous les membres sont médiateurs et animateurs.

    Conclusions

    Le #MOOCdocTICE est l’aboutissement de la réflexion menée à l’échelle inter-académique dans le cadre de la thématique “mutualisation” des TRAvaux Académiques Mutualisés (TraAM) 2012-2014.

    Le soutien de la DIFOR au projet permettra à une partie des participants de #MOOCdocTICE de l’académie de Besançon de pouvoir échanger en présentiel lors de deux journées de formation.

    Aucune plate-forme d’Elearning n’est utilisée afin de ne pas enfermer les stagiaires dans des outils peu flexibles. Il s’agit de nous appuyer sur des pratiques déjà existantes des élèves et des enseignants et sur les outils du web 2.0.

    Le #MOOCdocTICE doit stimuler l’utilisation du numérique dans les pratiques pédagogiques. Il permet aussi de s’interroger sur les stratégies mises en place pour développer les apprentissages info-documentaires : situation problème, pédagogie inversée…

    Les TIC démultiplient les possibilités de travail collaboratif et permettent de mener à bien des projets d’envergure. Le MOOC réinterroge la notion de mutualisation et permet de dépasser la simple coopération ou la participation pour co-construire et créer de l’intelligence collective.

    Dans le cas précis de #MOOCdocTICE, l’impératif d’innovation doit concourir à dynamiser les projets et l’enseignement menés au sein des établissements scolaires afin d’améliorer l’acquisition d’une véritable culture informationnelle par les élèves. S’adapter aux usages des élèves, être ambitieux pour la formation des enseignants, c’est penser une école en phase avec la société actuelle.

    Plus d’infos : http://moocdoctice.fr/

  • Marcel Lebrun :  quelles pédagogies pour quels apprentissages à l’ère numérique ?

    Marcel Lebrun : quelles pédagogies pour quels apprentissages à l’ère numérique ?

    MLebrun_MOOC_180214Marcel Lebrun nous renvoie au démarrage des technologies avec l’invention de l’écriture  :

    « Le dieu Theuth, inventeur de l’écriture, dit au roi d’Égypte : « Voici l’invention qui procurera aux Égyptiens plus de savoir et de mémoire : pour la mémoire et le savoir j’ai trouvé le remède [pharmakon] qu’il faut » – Et le roi répliqua : « Dieu très industrieux, autre est l’homme qui se montre capable d’inventer un art, autre celui qui peut discerner la part de préjudice et celle d’avantage qu’il procure à ses utilisateurs. Père des caractères de l’écriture, tu es en train, par complaisance, de leur attribuer un pouvoir contraire à celui qu’ils ont. Conduisant ceux qui les connaîtront à négliger d’exercer leur mémoire, c’est l’oubli qu’ils introduiront dans leurs âmes : faisant confiance à l’écrit, c’est du dehors en recourant à des signes étrangers, et non du dedans, par leurs ressources propres, qu’ils se ressouviendront ; ce n’est donc pas pour la mémoire mais pour le ressouvenir que tu as trouvé un remède. » Platon, Phèdre, 274e-275a

    Il nous conduit ensuite vers ce qu’il appelle le « principe de cohérence« , outils-objectifs-méthodes. Puis nous donne quelques définitions de ce qu’est Apprendre, « apprendre et enseigner » ou encore « enseigner et apprendre« . Et il s’en réfère à une discussion entre Michel Serres et Bernard Stiegler sur le « pourquoi nous n’apprenons plus comme avant« , à découvrir ici.

    Mise en lumière de la génération « C » et de la génération « Y » pour en arriver progressivement à la formation, au e-learning et aux ressources puis au débarquement des MOOCs ; « il y a MOOCs et MOOCs »… en passant par les Flipped Classrooms.

    Toute une réflexion à découvrir ici :

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    Plus d’infos sur l’auteur :

    Marcel Lebrun Institut de Pédagogie universitaire et des Multimédias IPM Université Catholique de Louvain UCL marcel.lebrun@uclouvain.be Blog de M@rcel : http://bit.ly/Blogdemarcel Twitter id : @mlebrun2 Scoop.it : http://www.scoop.it/u/marcel-lebrun