Étiquette : MOOC

  • Exo7 : 1 million de vues pour les mathématiques en ligne

    Exo7 : 1 million de vues pour les mathématiques en ligne

    Soutenu depuis 2008 par Unisciel – Université des sciences en ligne et l’Université Lille 1, par l’intermédiaire du dispositif CNL – Contenu Numérique en Ligne, Exo7 est à l’origine, un projet national de fiches d’exercices de mathématiques à destination des étudiants et des professeurs.

    Pour répondre aux attentes de plus en plus importantes des étudiants, Exo7 s’est progressivement ouvert aux étudiants de licence en leur proposant des exercices corrigés en vidéos (200 au total).

    Depuis mars 2012, de nouveaux contenus sont proposés. Il s’agit de cours filmés sur le modèle de la météo (devant les explications du professeur, le cours défile sous forme de diapos) qui viennent en plus d’un polycopié écrit. Encore en plein essor, ce programme d’apprentissage couvre pour le moment 10 chapitres enseignés en première année de licence de mathématiques, soit une quarantaine de vidéos.

    Ce dispositif mis en place a pour objectifs :
    – D’attirer des étudiants vers les filières scientifiques

    – D’apporter un support de travail complet pour l’accompagnement des étudiants

    – D’aider les étudiants en reprise d’études ou empêchés à rattraper un retard

    En savoir plus : http://exo7.emath.fr/ http://www.youtube.com/Exo7Math 

  • Le MOOC pour la qualité de l’éducation en Afrique ?

    Le MOOC pour la qualité de l’éducation en Afrique ?

     

    Le concept de MOOC

    S’il est né en 2008, c’est réellement en 2011 que le concept de MOOC a été mis en œuvre; aux USA avec une approche pédagogique essentiellement portée sur le contenu de l’enseignement diffusé et, au Canada dans le cadre d’une approche connectiviste avec le développement d’échanges, de forums, de séances synchrones pour encourager l’interactivité. Le Mooc connectiviste a la particularité de permettre la construction de connaissances grâce à la participation des apprenants, à leur collaboration et leurs échanges. En effet, chacun des participants peut, contribuer et enrichir le contenu des cours (vidéo, audio, ressources utiles, série d’exercices en ligne, etc.) en publiant sur le Web, produire de nouvelles ressources, commenter les productions des autres participants, discuter avec eux, ou encore échanger avec des experts lors de réunions.

    Dans cette formation à grande échelle, l’apprenant placé au centre du dispositif est le le seul responsable de sa formation. La volonté et la motivation de l’apprenant semblent ainsi déterminantes pour sa réussite dans le MOOC. En effet, le cours se fait en toute autonomie et c’est à l’apprenant de se prendre en charge, de déterminer ses objectifs et de diriger son apprentissage. Et contrairement à l’approche classique, l’enseignant (l’animateur) dans un MOOC joue un rôle de facilitateur de l’activité de l’apprenant.

    Pour la qualité de l’éducation en Afrique…

    Le MOOC qui est une dématérialisation de l’enseignement supérieur pourrait offrir la possibilité aux étudiants africains vivant sur le continent de pouvoir étudier dans des plus grandes Universités du Monde.

    Ainsi, le MOOC pourrait présenter des avantages:

    • A court et moyen terme

    L’accès aux contenus scientifiques de qualité: Nul n’est sans ignorer la carence en ressources documentaires des Universités d’un bon nombre de pays d’Afrique. Ainsi, à travers une inscription à un Mooc l’étudiant africain aura une grande chance de profiter des ressources mis à sa disposition et aussi celles partager par les autres participants.

    Les échanges avec des experts: le nombre de plus en plus grandissant des étudiants pose la problématique de l’encadrement des étudiants  dans nos Universités. L’étudiants à part son enseignant n’a plus d’autres personnes ressources pour échanger sur des questions liées à sa formation. Ainsi, participer à un MOOC, donne l’occasion aux étudiants de pouvoir échanger avec des experts, avec des participants et aussi avec des animateurs sur des sujets de leur domaine d’étude.

    • A long terme,

    L’élargissement de l’enseignement supérieur: pour les nombreux pays d’Afrique dont les systèmes d’enseignement supérieur souffrent du manque d’enseignants qualifiés, le MOOC apparaît comme un moyen alternatif pour assurer l’accès de la majorité à un enseignement supérieur de qualité. En effet, cette formation à distance permettrait d’éviter les contraintes de gestion des locaux, du manque de matériels didactiques et de l’insuffisance de formateurs compétents.

    La formation initiale et continue des enseignants: les systèmes éducatifs de la plus part des pays d’Afrique souffrent d’un manque d’enseignants qualifiés aussi bien au secondaire que dans le primaire. Ainsi, le MOOC pourrait bien servir d’alternatif pour la formation initiale mais surtout pour la formation continue des enseignants.

    …sous certaines conditions

    Certaines conditions devront être satisfaites afin que l’Afrique puisse profiter du MOOC. Parmi celles-ci, nous citerons deux, dont l’une est liée à l’accessibilité des TIC et l’autre  à la problématique du taux d’abandon au MOOC:

    • L’accessibilité aux TIC : La réalité des TIC dans la majorité des pays de l’Afrique est caractérisée par de grandes difficultés d’accès aux matériels informatique, d’accès à  internet et de la régularité de la fourniture en électricité. Ce problème d’accessibilité semble à la base des cas d’abandon des participants africains à certains MOOC comme celui de ITyPA, l’un des tous premiers Mooc francophones par exemple.
    • La problématique du taux d’abandon au MOOC : Comme mentionné plus haut, la volonté et la motivation de l’apprenant semblent déterminantes pour sa réussite dans le MOOC. Et l’un des sujets de préoccupation est le taux élevé d’abandon qui sévit sur les Moocs. En effet, sur les 160 000 personnes qui se sont inscrites au cours d’intelligence artificielle de Norvig et Thrun, seulement 14 % ont terminé le cursus. De même, sur les 155 000 étudiants qui se sont inscrits à un cours du MIT sur les circuits électroniques en 2012, seulement 23 000 ont terminé le premier jeu de problèmes et seulement 7 000 (soit 5 %) ont réussi le cours. Le Mooc ITyPA n’échappe pas à ce phénomène. En effet selon un rapport des organisateurs, sur 1300 personnes inscrites au début, seulement une quarantaine de personnes ont laissé une trace de leur passage sur les différents pads. Et sur ces 40 personnes, on peut compter une quinzaine de personnes impliquées à des niveaux divers. Pour des spécialistes, La plus grande crainte envers les Moocs est que les grandes écoles risquent de l’intégrer sans en évaluer soigneusement les inconvénients possibles.

    Que ce soit à court, à moyen ou à long terme, on voit bien que le MOOC pourrait avoir un effet indéniable sur la qualité de l’éducation dans la plus part des pays d’Afrique. Ainsi, au moment ou l’éducation dans la majorité des pays africains traverse des crises de qualité, les décideurs devraient faire une analyse pertinente des possibilités offertes par le MOOC. Et pour pleinement profiter du MOOC afin d’améliorer la qualité de l’éducation, les différents pays d’Afrique devraient adresser quelques un des problèmes identifiés ci-dessus.

    Plus d’infos sur Bi Séhi Antoinre MIAN:
    Eportfolio:http://eduportfolio.org/639
    blog:http://ticeduforum.akendewa.net
    Facebook: www.facebook.com/antoine.mian
    Twitter: www.twitter.com/mianseh

     

  • Venez participer à un cours en ligne ouvert à tous

    Venez participer à un cours en ligne ouvert à tous

    ITyPA

    C’est toute la question de ce cours : Comment tirer le meilleur parti du Web pour apprendre ? Que vous soyez utilisateur occasionnel du navigateur, butineur ou accros aux environnements numériques, vous pouvez participer à nos discussions et, espérons-le, en retirer des méthodes, des outils, des techniques qui vous permettront d’avancer dans votre propre apprentissage.

    Apprendre sur le Web, c’est d’abord échanger, discuter avec d’autres. C’est ce que nous vous proposons dans ce cours. Lire, écouter, commenter, découvrir d’autres approches, partager, s’ouvrir à d’autres expériences, synthétiser, seront les principales activités du cours.

    Pendant 10 semaines, du 4 octobre au 13 décembre 2012, nous vous proposerons des thèmes d’échange, des éclairages progressifs, depuis les techniques de veille jusqu’à l’apprentissage social, bref autour de la constitution de son environnement d’apprentissage personnel. Certains voudront peut-être élargir, compléter le panorama, tout est possible comme le souligne ce premier billet d’un participant déjà actif.

    Chacun pourra aller à son rythme, se concentrer sur ses envies, ses besoins et partager avec ceux qui auront des préoccupations comparables. Plus nous serons nombreux, et différents, plus nous apprendrons ensemble. La salle de classe est planétaire, c’est le web. Chacun y entre et sort comme il veut. Chacun peut donner son avis. Chacun peut écouter. Chacun peut présenter son cheminement dans son environnement préféré.

    C’est en effet un MOOC (Massive Online Open Course), un cours gratuit, ouvert à tous, sans limite d’inscription, dans lequel chacun apporte sa pierre, chacun peut y puiser ce qu’il veut y trouver. Dans un MOOC, tout le monde est prof et apprenant en même temps.

    Les organisateurs sont « simplement » là pour contribuer à l’animation du débat, pour proposer des thèmes « d’accroche » et proposer des invités qui apporteront leur expérience au travers de web-conférences. Ah si, contrairement à ce que laisse penser l’image, nous avons mis une contrainte, nous avons voulu que ce cours soit francophone, ou du moins en français.

    Ce cours « Internet Tout y est Pour Apprendre » a un petit nom : ITyPA. Si ce projet vous motive, n’hésitez pas, venez vous inscrire et partager avec nous.

    Plus d’infos :
    Vous avez encore un doute ? consultez l’article paru sur Thot Cursus, ou visitez le site du cours.

    L’équipe d’animation du cours ITyPA est composé de : Anne-Céline Grolleau, ingénieure pédagogique, Jean-Marie Gilliot, enseignant-chercheur en informatique, Christine Vaufrey, rédactrice en chef de Thot Cursus, formatrice, Morgan Magnin, maître de conférence en informatique