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  • Ardoises numériques BIC en CLIS TED : un outil relationnel pour chaque enfant

    Ardoises numériques BIC en CLIS TED : un outil relationnel pour chaque enfant

    La CLIS TED est un concept d’enseignement particulier, comme le décrit Philippe Robinet, Inspecteur de l’Education Nationale de la circonscription, en charge du numérique pour le département de la Moselle.

    « Dans cette classe de l’école de Creutzwald, nous accueillons des enfants qui souffrent de troubles envahissants du développement et qui ont, outre des problèmes cognitifs, des troubles de la relation ».

    En acceptant l’expérimentation d’ardoises BIC, Philippe Robinet a émis l’hypothèse, qui s’avère d’ailleurs se confirmer : celle que l’ardoise numérique puisse servir de frontière symbolique, de « protection pour un enfant qui a du mal à se situer dans son environnement » mais aussi de « médiation entre l’enseignant ou l’Auxiliaire de Vie Scolaire et l’élève, tout en laissant la possibilité à cette personne d’intervenir en temps réel sur ce que fait l’élève, sans entrer en relation verbale avec lui ».

    D’après lui, ce double avantage justifie et rend tout à fait cohérente l’entrée des ardoises BIC dans une CLIS TED.

    Les dix enfants de la CLIS TED de Creutzwald ne sont pas tous scolarisés à 100% du temps ; certains jours, ils vont rester toute la journée et d’autres jours, ils ne viennent que par demi-journées. Pour l’enseignante, Julie Tufféry, il est donc difficile de prévoir des groupes de niveaux car les enfants en capacité de composer un groupe ne sont pas tous présents au même moment.

    De ce fait, c’est un travail préparatoire personnalisé qu’elle doit effectuer pour chaque enfant, au jour le jour.

    Trois Auxiliaires de Vie Scolaire accompagnent Julie pour l’encadrement des élèves. Cette enseignante, déjà au fait des pratiques numériques pour avoir expérimenté des tablettes par le passé, voit, elle-aussi, de nombreux avantages à l’usage des ardoises BIC dans ses pratiques pédagogiques quotidiennes.

    Le quotidien d’une CLIS TED

    La journée est rythmée par des temps de travail en classe, des temps en inclusion dans les autres classes et des moments de récréation ou de temps libre. Pour ces enfants à besoins particuliers, chaque période de travail n’excède pas vingt minutes et est toujours suivie d’un temps libre de 5 minutes.

    « Nous faisons un travail sur des temps très courts de vingt minutes qui sont alternés avec des temps de repos de cinq minutes qui permettent à l’enfant de se recentrer ».

    Le « Timer » est un outil logistique très précieux qui décompte le temps et permet à l’ensemble du personnel encadrant de se repérer au fil de la journée sans avoir besoin de se parler : le silence et le calme sont de mise en CLIS TED.

    Concentrer et motiver ces élèves au travail : un challenge de chaque instant où l’ardoise numérique BIC prend tout son sens

    La concentration et la motivation sont deux facteurs déterminants à développer chez ces enfants, comme l’explique Julie :

    « Nous cherchons beaucoup la motivation chez ces élèves ; pour eux, il n’y a pas forcément de motivation à faire des mathématiques ; ils vont rechercher un plaisir au travers une récompense promise à la fin d’un exercice, par exemple ».

    Dans cette recherche de concentration et de motivation, l’ardoise numérique remporte la partie.

    « L’ardoise numérique nous permet de motiver certains élèves ; je constate que certains rentrent plus facilement dans les activités lorsqu’elles se font sur l’ardoise », décrit Julie. Et « elle peut être aussi un moyen de remotiver l’élève et de lui proposer un autre support pour qu’il puisse se remettre au travail », ajoute-t-elle.

    Audrey Monguillon, AVS dans la classe de Julie, bien qu’ayant encore peu travaillé sur les ardoises numériques depuis la rentrée, a déjà constaté les effets de l’outil sur la concentration des élèves, « qui sont moins attirés par l’environnement autour et les autres enfants qui travaillent ».

    Avec l’ardoise BIC, « on se met vite au travail et on va à l’essentiel »

    Par rapport à quelques formes de handicap comme des difficultés de coordination ou de motricité fine, l’ardoise numérique permet de les occulter et de rester concentré sur la compétence, « et pas sur le découpage, le collage ou ramasser des objets qui sont tombés etc. », explique Julie.

    Un argument qui est repris par Audrey qui trouve que l’ardoise permet un « tout en un » sans avoir en permanence sur la table des objets comme la trousse, la colle ou les ciseaux qui « tombent, ce qui nous fait perdre du temps », souligne-t-elle.

    Julie apprécie également de pouvoir se mettre au travail dès l’entrée en classe, aussi bien pour elle que pour les AVS. Tout le travail est déjà prêt et une fois l’ordinateur de classe consulté, chacun sait ce qu’il a à faire.

    « Les AVS n’ont pas besoin d’aller chercher du matériel pour tel ou tel enfant ; il n’y a qu’à prendre l’ardoise et on s’y met tout de suite ».

    La fonction « Replay », utile pour les enseignants mais aussi pour les élèves

    L’enregistrement du travail effectué par l’élève en classe, rendu possible par le logiciel BIC Connect est une fonctionnalité très appréciée, comme cela a déjà été démontré dans d’autres retours d’usages (http://www.ludovia.com/2014/03/differenciation-classes-multi-niveaux-avec-les-ardoises-numeriques-bic/).

    En CLIS TED, non seulement elle sert à l’enseignant lorsqu’il veut corriger ou voir le cheminement d’un élève sur un exercice, mais Julie s’en sert également pour montrer aux élèves leur progression avant qu’ils n’arrivent au résultat final, ce qui leur permet de découper leur travail en étapes.

    Pour exemple, sur un travail sur la thématique du château-fort et « comment les besoins de l’époque ont déterminé les choix architecturaux », Julie avait proposé aux élèves de dessiner un château-fort sur l’ardoise en pointant toutes les parties caractéristiques qui composent ce type d’ouvrage.

    « Sur papier, nous n’aurions pas pu revoir la construction du château-fort étape par étape mais seulement le schéma final », indique-t-elle.

    Le fait de visionner le film de leur progression permet aux élèves de commenter ce qu’ils voient à l’écran et d’expliquer, pour l’exemple du château-fort, l’utilité de chaque élément de la construction (meurtrières, pont-levis, créneaux etc.).

    Enfin, plus que dans n’importe quelle autre classe ou niveau, le travail de différenciation, largement plébiscité par tous les enseignants utilisant le logiciel BIC Connect, prend ici tout son sens.

    La différenciation possible avec les ardoises BIC largement mise à profit en CLIS TED

    Bic_creutzwald2_050614Pour une séance, le logiciel BIC Connect laisse la possibilité à l’enseignant de choisir un nombre précis d’exercices en fonction de l’élève ou encore de panacher par des travaux différents par élève, sur une même discipline.

    Cette fonctionnalité est très utilisée par Julie car elle correspond complètement à ses pratiques pédagogiques quotidiennes.

    « Par exemple, sur un même travail, je vais proposer plus d’exercices à Alexis que Romain car je sais qu’Alexis travaille plus vite ».

    Du matériel solide : un élément incontournable pour des élèves atteints de troubles du comportement

    Julie Tufféry rapporte que ses élèves refusent parfois tout objet nouveau dans l’environnement de la classe ; c’est un peu l’appréhension qu’elle avait à l’arrivée des ardoises BIC.

    Aujourd’hui, malgré quelques comportements houleux mais épisodiques de la part de certains élèves, le matériel semble avoir trouvé sa place dans la CLIS TED de Creutzwald et les ardoises, qui sont déjà tombées plusieurs fois, ont bien résisté aux chocs et fonctionnent sans problème, comme souligne Julie.

    Motivation, concentration des élèves et intérêt de l’ensemble des acteurs face à ce nouvel outil résument bien l’intégration des ardoises BIC dans la CLIS TED de Julie Tufféry ; un pari, loin d’être gagné au départ, qui promet encore de beaux retours d’usages si l’on en juge ces débuts prometteurs.

  • L’ardoise numérique BIC fait son entrée en maternelle, dès la petite section

    L’ardoise numérique BIC fait son entrée en maternelle, dès la petite section

     

    Du numérique en maternelle ? Initiative du projet d’ardoises numériques.

    La rectrice de l’académie de Nancy-Metz est à l’initiative du projet d’implantation des ardoises BIC à l’école maternelle de Dompaire. Il y a, dans ce choix, une volonté d’expérimenter les technologies de type nomades, comme les tablettes ou les ardoises numériques, dans les petites classes.

    « Madame le recteur est persuadée, comme moi, que beaucoup de choses peuvent se mettre en place dès la maternelle ; elle a donc initié ce projet qu’on appelle maternelle connectée », explique Pascale Bolsius, inspectrice de circonscription, en charge de la mission TICE sur le département vosgien.

    L’école de Dompaire a été choisie comme « maternelle connectée » ; d’une part pour les qualités pédagogiques de ses enseignants et d’autre part, de par l’engouement de ces derniers pour les pratiques numériques et la variété d’usages qui y est associée ; usages qui ont d’ailleurs été possibles grâce à l’investissement de la commune dans des matériels variés comme les TNI ou encore les ordinateurs portables, porté par un Maire bien au fait des enjeux du numérique à l’école.

    Comme le précise Pascale Bolsius, « il était indispensable que le projet puisse s’implanter au sein d’une équipe investie, créative et qui mutualise ses pratiques » et elle tient à ajouter que

    « ce n’est pas le numérique qui va faire de bons enseignants mais bien au départ, l’existence de bonnes pratiques pédagogiques dont le numérique va s’avérer un support ».

    Le numérique en maternelle, c’est possible ! Exemple avec les ardoises BIC.

    BIC_maternelles2Ces ardoises sont-elles adaptées pour les classes de maternelle ?

    C’est la question qui s’est naturellement posée lors de la mise en place du projet.
    Aujourd’hui, à Dompaire, les trois sections de maternelle les utilisent.

    En petite section, Valérie Eisen nous explique le type d’activités qu’elle a mises en place. Aujourd’hui, elle propose aux enfants un travail de langage sur l’ardoise après avoir réalisé déjà plusieurs séquences de cours sur un thème choisi : le jardinage.

    Autour de cette thématique du jardinage, elle a réalisé des travaux pratiques au cours desquels elle a pris des photos ; sur la séance d’après, elle a vidéo-projeté les photos aux enfants et leur a demandé d’expliquer ce qu’ils voyaient à l’écran, étape par étape ; en parallèle, la maîtresse a écrit ce que lui dictaient les élèves puis s’est enregistrée à l’aide du micro interne de son ordinateur de manière à créer des séquences sonores.

    Ces ressources, audio et images, lui ont ensuite permis de créer un document de travail sur les ardoises : chaque enfant devait replacer, dans l’ordre, en se servant du stylet, la photo et l’enregistrement sonore qui lui était associé (une consigne sonore qu’ils peuvent écouter à l’aide de leur casque individuel relié à l’ardoise).

    Dans cet exemple, Valérie précise que « l’ardoise numérique n’est qu’un prolongement de ses pratiques pédagogiques ».

    Par contre, elle voit un avantage certain à utiliser les ardoises numériques dans ce type d’exercices : la plus-value d’un vrai travail en autonomie.

    Avec les ardoises numériques, facilité du travail en autonomie.

    BIC_Maternelles3Valérie laisse chaque enfant effectuer le travail à son rythme et c’est ce qu’elle trouve particulièrement intéressant : la différenciation est possible et surtout plus aisée à mettre en pratique.

    Rebecca Roy, la maîtresse de Grande Section, quant à elle, insiste sur la notion de différenciation pour des élèves en difficulté. Pour elle, l’ardoise numérique leur évite d’être « stigmatisés » au sein de la classe.

    « En classe, lorsque je donne à un élève un exercice différent des autres, cela se voit et il doit supporter le regard de ses camarades ; alors que sur l’ardoise, chaque élève se concentre sur son travail et ne voit pas ce que son voisin a sur la sienne ».

    L’enfant en difficulté va moins ressentir la sensation d’être mis à l’écart du groupe classe et ce mode de fonctionnement convient très bien à Rebecca.

    Valérie rappelle qu’un des objectifs de la petite section est d’arriver à ce que les enfants deviennent des élèves et donc acquièrent de l’autonomie. La composante sonore qui est disponible sur l’ardoise BIC, depuis la mise en place de la version 2, est essentielle pour les petites classes et aide à cette autonomie.

    La fonction « son » des ardoises BIC largement plébiscitée.

    « Comme nous avons des élèves non-lecteurs, le son émis dans leur casque, qu’ils peuvent gérer à leur rythme, permet une vraie autonomie », souligne Valérie.

    La composante sonore aide aussi les élèves à faire le rapprochement entre l’écrit et l’oral. « L’enfant qui entend une phrase écrite sur l’ardoise peut faire la correspondance et ainsi donner du sens au texte écrit en l’entendant dans son casque ; ce sont les préliminaires de l’entrée dans la lecture, même en petite section », poursuit Valérie.

    On parlerait déjà d’apprentissage de la lecture en petite section ?

    Pour répondre à cette interrogation, Valérie a plusieurs cordes à son arc et notamment l’argument que ce travail de correspondance oral-écrit va enrichir le vocabulaire de l’enfant qui aura ensuite plus d’aisance à entrer dans la lecture.

    Pour Rebecca, la fonction « son » des ardoises BIC est un moyen de varier les supports, notamment lorsqu’elle propose à ses élèves des exercices de phonologie qui demandent beaucoup de répétitions.

    « En phonologie, c’est tout un travail d’entraînement à l’oreille donc si je propose toujours les mêmes supports, les enfants se lassent, surtout ceux qui sont tout de suite en réussite et qui peuvent vite décrocher ».

    Un autre apprentissage qui est mis en œuvre dès la petite section est la prise en main du crayon. Pour exemple, Valérie trouve que le stylet fourni avec l’ardoise BIC n’est pas un simple crayon qui sert à écrire sur une tablette numérique ; à lui seul, il peut être un outil au service de l’apprentissage.

    Le stylet BIC, un outil au service des apprentissages

    BIC_maternelles4Cet argument avait pesé dans la balance lors de la décision de l’IEN de circonscription dans son choix d’école pour la mise en place des ardoises BIC.

    Elle avait alors pris appui sur l’utilisation du TNI dans les classes de maternelle de Dompaire, qui se faisait déjà avec un outil « stylet ».

    « Nous avions déjà constaté que les petits étaient assez habiles avec ce stylet et nous avons pensé que cela pourrait tout aussi bien fonctionné sur l’ardoise BIC », explique t-elle.

    D’après les enseignantes, le stylet fourni avec l’ardoise leur permet de travailler sur la position et la tenue du crayon, comme en témoigne notamment Valérie : « le stylet est bien pensé de manière ergonomique à savoir que le petit ergo blanc qui se situe au–dessus de la pointe permet aux enfants de situer leur doigt sur l’objet et d’avoir une bonne prise du crayon » et elle ajoute que les bonnes habitudes se prennent dès la petite section alors que les mauvaises habitudes sont difficiles à perdre par la suite.

    Faire entrer le numérique dans l’école et « éduquer » au numérique, dès les petites classes

    La finalité des ardoises BIC en école maternelle n’est pas un objectif de résultats.

    « Comme n’importe quel autre support, l’objectif est que les élèves manipulent les outils numériques pour les maîtriser et même les dominer de sorte que plus grand, ils sauront l’utiliser dans leur vie professionnelle et seront prêts », explique Pascale Bolsius.

    En ce sens, l’inspectrice souhaite initier les élèves à évoluer autour et avec les objets du quotidien et ne pas laisser l’école « en dehors ».

    Elle prône une démarche d’éducation au numérique, pour préparer ces enfants, dès le plus jeune âge, aux bons usages, « tout en mettant ces technologies au service des apprentissages », ajoute t-elle.

    Elle mentionne également la problématique de la fracture numérique qui existe toujours dans ce type de communes rurales comme celle de Dompaire, à population très hétérogène ; fournir des ardoises numériques à l’école permet à certains de se familiariser avec le numérique, pour des enfants dont les familles n’en sont pas dotées à la maison.

    L’école numérique, c’est aussi l’école de l’égalité des chances.

    Un argument qui est également repris par les enseignantes que nous avons interrogées.

    Enseignants et élèves de maternelle ont adopté les ardoises numériques

    Bien qu’accoutumées aux pratiques numériques grâce au TNI, aux Netbooks ou autres technologies qui ont été installés par la commune pour favoriser les usages, les enseignantes des trois sections de maternelle ont découvert les ardoises BIC.

    Une fois passé le temps de la prise en main et de l’appropriation, ce nouvel outil est désormais entré dans leurs pratiques de classe et ne requiert pas plus de temps de préparation de cours, comme le souligne Valérie :

    « C’est un nouveau matériel pour moi donc il y a la phase d’appropriation mais c’est vrai qu’une fois que je saurai manipuler ce matériel, ce ne sera pas plus long de préparer un travail sur les ardoises qu’un livret papier par exemple, aussi très chronophage ».

    La mobilité du chariot sur roulettes est aussi mise en avant puisque les ardoises sont utilisées par les trois enseignantes de l’école maternelle et que le chariot doit donc circuler entre les classes : très peu de perte de temps en manipulation.

    « La seule contrainte, si je peux m’exprimer ainsi, est de ne pas oublier de recharger l’ordinateur enseignant qui va avec le chariot ; sinon, c’est très facile : les ardoises, une fois rangées, se rechargent toutes seules et sont prêtes à utilisation », souligne Rebecca.

    Enfin, le chariot de six ardoises correspond bien aux pratiques des trois enseignantes pour un fonctionnement en ateliers ; des groupes souvent constitués de six élèves car, comme le précise Rébecca, « beaucoup de jeux de manipulation que nous utilisons sont destinés pour six personnes ». Le chariot de six ardoises, peu encombrant et mobile semble donc répondre aussi aux habitudes de travail en maternelle.

    Dans cette école, la dynamique était déjà présente et les notions d’échange et de partage entre enseignants existaient. L’arrivée des ardoises numériques dans ce contexte vient renforcer cette dynamique et offrir de nouveaux sujets de conversation à l’équipe ! Un constat dont se réjouit l’inspectrice de circonscription :

    « nous sommes aujourd’hui à un stade où elles souhaiteraient encore plus de possibilités sur les ardoises ; elles sont très demandeuses », conclut-elle.

     

  • Elargir l’espace scolaire et le temps nouveau de la classe

    Elargir l’espace scolaire et le temps nouveau de la classe

    Un ensemble de questions sont posées à la communauté éducative, comment redéfinir l’espace architectural des bâtiments scolaires et universitaires ? Comment peut-on bâtir les espaces virtuels, leur donner du sens,les  cadastrer pour qu’ils renvoient du sens ?

    Apprendre et enseigner dans et hors la classe, c’est se mettre en capacité d’imaginer l’espace personnel qui, de facto, se professionnalise par intermittence. L’espace personnel des acteurs de la formation devient peu à peu un espace à réversibilité sociale.

  • Sur le chemin de l’école : notre coup de coeur du printemps

    Sur le chemin de l’école : notre coup de coeur du printemps

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    SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE nous plonge dans un quotidien hors norme, aux côtés de Samuel, Zahira, Jackson et Carlito, dont la soif d’apprendre mise au service d’un rêve les guide sur une route que nous avons tous empruntée, mais jamais de cette façon-là. Une incroyable aventure humaine appréciée par plus d’un million de spectateurs au cinéma, se déroulant dans des paysages grandioses, désormais à découvrir ou redécouvrir en haute définition Blu-ray.

    Ces enfants vivent aux quatre coins du globe mais partagent la même soif d’apprendre. Ils ont compris que seule l’instruction leur permettra d’améliorer leur vie, et c’est pour cela que chaque jour, dans des paysages incroyables, ils se lancent dans un périple à haut risque qui les conduira vers le savoir.

    Samuel, 13 ans (Inde)

    Samuel est l’aîné d’une famille de trois enfants. Né prématuré, il est handicapé et ne peut pas marcher. Dans son village d’origine, aucune école n’acceptait Samuel. Esther, sa maman, a décidé de déménager pour que son fils puisse suivre une scolarité normale. Toute la famille habite maintenant à Kuruthamaankadu, un village de pêcheurs situé dans le sud de l’Inde, au bord de la mer du Bengale. Dans la hutte, faite de feuilles de palme, il n’y a ni eau ni électricité.

    À Periyapattinam, toute l’école est mobilisée pour que le jeune garçon puisse suivre les cours. Samuel est le seul de la famille à savoir lire. Cela lui demande de la concentration, mais aussi un effort physique. Sa diction n’étant pas très bonne, il doit forcer sur sa voix pour se faire comprendre. Esther aime que son fils lui raconte des histoires. En Inde, l’école n’est obligatoire que depuis 2010, mais aujourd’hui encore, la plupart des familles n’ont pas les moyens d’y envoyer tous leurs enfants.

    Samuel ne peut rien faire seul. Sa relation avec ses deux jeunes frères est incroyable. Pour aller à l’école, chaque jour, pendant plus d’une heure, les deux frères le tirent et le poussent dans un fauteuil bricolé avec des objets récupérés, sur plus de quatre kilomètres de chemins sablonneux, à travers des rivières et des palmeraies.

    Samuel souhaite devenir médecin pour aider les enfants qui, comme lui, souffrent de handicaps.

    Zahira, 12 ans (Maroc)

    Zahira est une jeune Berbère de douze ans qui habite un village perdu de la vallée d’Imlil, au cœur des plus hauts sommets de l’Atlas marocain. L’hiver, les températures peuvent descendre jusqu’à – 20°C, avec plusieurs mois de neige.

    Dans ces villages reculés, les populations sont loin de placer la scolarisation de leurs enfants en tête des priorités. Encore aujourd’hui, dans les villages alentour, beaucoup de pères ne souhaitent pas que leurs filles quittent le village pour aller à l’école. La jeune Zahira et sa famille vivent à quinze sous le même toit.

    Comme tous les lundis, Zahira se lève à l’aube et quitte son village pour se rendre au foyer d’Asni, situé à plus de vingt-deux kilomètres, où elle est scolarisée en classe de sixième. Zahira doit franchir des cols et des vallées, souvent dans des conditions extrêmes. Après une longue marche solitaire, Zahira retrouve ses copines, Zineb et Noura, qui habitent dans une autre vallée.

    En cheminant, elles récitent leurs leçons, parlent de leur vie au foyer et à l’école. Zahira marche toujours en tête, menant le trio. Elles s’amusent et plaisantent, mais s’inquiètent toujours de savoir si elles trouveront un transport une fois sur la route, car rares sont ceux qui acceptent de prendre des filles.

    Très assidue, Zahira a toujours été parmi les premières de sa classe. Ses excellents résultats lui ont d’ailleurs valu une bourse. Sa famille est très fière d’elle. Elle est la première génération à se rendre à l’école.

    Plus tard, Zahira souhaite devenir médecin pour aider et soigner les pauvres.

    Jackson, 11 ans (Kenya)

    Jackson est un jeune Kenyan âgé de onze ans de la tribu des Sumburu. Tous les jours, Jackson risque sa vie pour rejoindre son école, située à plus de quinze kilomètres de chez lui. Sa sœur Salomé, âgée de six ans, l’accompagne sur le chemin de l’école. À la saison sèche, il n’est pas rare que Jackson et Salomé partent le ventre vide de la maison.

    Ce territoire immense est dangereux. Des bandes armées pillent les villages, et les éléphants, très agressifs, n’hésitent pas à poursuivre et à tuer ceux qu’ils croisent sur leur chemin. À onze ans, Jackson gère déjà les revenus de la famille, ainsi que les relations souvent difficiles avec le voisinage.

    Sur le chemin de l’école, Jackson impose un rythme très soutenu. Lorsque Salomé est fatiguée ou quand elle a peur, il lui prend la main, la rassure, lui raconte des histoires ou lui chante des chansons – uniquement en terrain découvert. Jackson et Salomé sont très proches. Cela fait des années que Jackson veille sur elle et la protège. Il veut qu’elle étudie comme lui pour qu’elle puisse se défendre et choisir elle-même son avenir. Il est toujours là lorsqu’elle a un problème, même à l’école.

    Malgré sa situation familiale très difficile, la motivation de Jackson pour aller à l’école est immense et inébranlable. Non seulement ce jeune garçon de onze ans risque sa vie tous les jours, mais il est aussi brillant. Lors des premières évaluations, il a obtenu d’excellents résultats et s’est vu attribuer une petite bourse pour l’aider à étudier. Chaque année, il doit payer son uniforme et ses stylos. Son uniforme est son bien le plus précieux ; il en prend soin personnellement.

    Même s’il n’a jamais vu d’avion, Jackson rêve de devenir pilote et de découvrir le monde.

    Carlito, 11 ans (Argentine)

    Depuis l’âge de six ans, chaque matin de la semaine, Carlito parcourt plus de dix-huit kilomètres à cheval à travers les montagnes et les grandes plaines de la Patagonie pour se rendre à l’école.

    Fils de berger, Carlito vit en pleine nature, isolé au pied de la Cordillère des Andes. Avec son père Gilberto, sa mère Nelida et sa petite sœur Micaela, il habite une petite maison d’à peine vingt mètres carrés. Les parents dorment à même le sol pour laisser la minuscule chambre aux enfants. Même si leur vie est très simple, elle est heureuse.

    Carlito aime l’école, il adore s’instruire et apprendre. Il veut rester dans sa région, près des siens, et devenir vétérinaire. Cette année, Carlito ne part plus seul à l’école. Sa petite sœur Micaela, âgée de six ans seulement, l’accompagne tous les matins.

    Pour ce périple, ils traversent des paysages magnifiques et escarpés à travers lesquels le cheval, appelé Chiverito, est bien plus qu’une simple monture. Sur des sols parfois instables et sous une météo qui peut être très dure, la complicité entre l’enfant et l’animal doit être totale. Des paysages magnifiques à l’ambiance mystique de la grande plaine, Carlito et sa sœur accomplissent une véritable odyssée chaque jour pour aller vers le savoir.

    Plus d’infos :
    Sortie du film en Blu-ray, DVD et VàD le 23 avril 2014

     

     

     

     

  • Différenciation et classes multi-niveaux avec les ardoises numériques BIC

    Différenciation et classes multi-niveaux avec les ardoises numériques BIC

    « Il nous semblait plus pertinent de mettre en place un tel système dans une école où les enfants développent plus d’autonomie, ayant plusieurs niveaux par classe », explique Christian Hurault, coordinateur TUIC de la circonscription diocésaine.

    La différenciation facilitée et même suscitée par les ardoises numériques

    « C’est un outil qui permet la différenciation et je dirais même qu’il suscite la différenciation », souligne Marie Le Corre. Enseignante mais aussi directrice de l’école primaire depuis la dernière rentrée, Marie n’est pas une adepte des technologies. Elle confie même n’avoir jamais utilisé de numérique dans sa classe avant d’arriver dans cette école.

    Aujourd’hui, elle apprivoise les ardoises numériques au jour le jour ; et même si elle avoue devoir passer beaucoup de temps à préparer les séances et ne pas encore trouver suffisamment de disponibilité pour explorer toutes les capacités de l’outil, elle relève « une prise en main aisée et très facile ».

    Au stade où elle en est, l’intérêt majeur qu’elle perçoit de l’outil, « c’est de pouvoir créer des groupes de niveaux, des groupes de besoins, des groupes en fonction des thèmes choisis » et tout cela de manière très simple :

    « c’est trois clics, il suffit de déplacer des étiquettes de prénoms dans des groupes cases ; c’est à la portée de n’importe quel enfant de 5 ans ».

    Fonctionnement au quotidien de deux classes multi-niveaux

    BIC_Vannes2_130314Au programme du jour, dans la classe de Morgane Laurent, Maternelle et CP : activités de numération pour les Grandes Sections : casque sur les oreilles, les élèves de Morgane, qui ne savent pas encore lire, peuvent écouter la consigne « comptez le nombre d’animaux » puis cocher la bonne réponse parmi un choix de trois blocs d’images, dans une séquence d’exercices progressifs.

     

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    Pendant ce temps, l’enseignante travaille les mathématiques avec les élèves de CP; chaque élève doit « payer » le montant indiqué  pour « sa casquette et son chien », représentés à l’écran ; pour cela, il va faire glisser, à l’aide de son stylet, du bon côté de l’ardoise, le nombre de pièces ou de billets correspondants à la somme.

    Un exercice qui n’est pas évident pour ce niveau que Morgane se doit d’accompagner en projetant au TNI soit son ardoise, soit celle d’un élève pour aider à sa réalisation.

    « Avec les ardoises numériques, c’est plus simple pour moi de travailler en double niveau GS-CP, pendant que les petits et moyens de maternelle sont à la sieste ou occupés avec l’ATSEM ».

    Dans la classe de Marie Le Corre, ce sont les quatre niveaux de l’élémentaire qui sont concernés !

    BIC_Vannes4_130314Alors que CE1 et CE2 doivent écouter un conte dans leur casque pour répondre ensuite à un questionnaire, les CM1 et CM2 travaillent en coopération par deux (un CM1 et un CM2), Marie a choisi aujourd’hui de faire « plancher » les CM2 sur un texte complexe extrait d’Internet traitant de la vie de Pierre et Marie Curie ; accompagnés de leurs camarades de CM1, ils doivent répondre à des questions en interrogeant leur binôme sur ce qu’il a lu.

    En travaillant ainsi, Marie vise à mettre l’accent sur le travail de recherche pour les CM2 et ainsi les « préparer » à leur entrée en 6ème, poussés par les CM1 qui, eux, ont l’objectif de faire un « sans-fautes » au questionnaire.

    Pour Morgane, c’est essentiellement la capacité de l’outil à enregistrer le travail des élèves qui l’a séduite.

    L’enregistrement du travail des élèves, étape par étape : un argument de choix qui encourage l’utilisation des ardoises numériques

    « Après la séance de mathématiques, je peux étudier ce qu’ont fait les grandes sections pendant qu’ils travaillaient en autonomie et je me rends compte que certains sont capables de travailler tout seuls et de se corriger alors que d’autres n’ont pas terminé les exercices ;  je sais donc qu’il faudra que je reprenne avec eux le fonctionnement pour les prochaines séances », explique Morgane.

    Cette fonction « Replay » lui sert aussi pour les exercices d’écriture. Elle nous montre le travail réalisé le matin-même par les CP sur la formation des lettres. Elle se repasse sur l’ordinateur le tracé d’un élève sur l’écriture du « i » et commente : « on voit qu’au début, il s’applique et à la fin, il espace de plus en plus ses lettres comme ça il prend de la place et ça lui évite d’en tracer plus ».

    Ce temps d’analyse, plutôt que de « correction », lui fournit également d’autres données comme par exemple, le temps mis par l’élève pour réaliser le travail ; pour le cas de l’écriture,

    « je peux voir comment il trace ses lettres ; c’est notamment intéressant pour les enfants qui font leurs lettres à l’envers ou qui partent dans le mauvais sens ; pour remédier après et rectifier les choses, c’est plus facile ».

    Pour Christian Hurault, l’autonomie est déjà une qualité très développée dans les classes multi-niveaux et la présence d’outils comme les ardoises numériques BIC ne peut que faciliter l’enseignement au quotidien.

    « On voit bien que les enfants développent une autonomie différente dans ce type de classe et si l’enseignant peut avoir d’autres outils pour accompagner cette autonomie, c’est nettement plus agréable et efficace », conclut-il.

  • Comment interpeller en 4 temps vos électeurs avec l’Ecole Numérique ?

    Comment interpeller en 4 temps vos électeurs avec l’Ecole Numérique ?

    AMotice2_110314Souvent premier budget des communes, l’école est placée plus que jamais, avec la réforme des rythmes scolaire, au cœur des questions locales comme l’une des problématiques phares de la campagne. Quant aux infrastructures numériques, elles sont devenues l’un des fers de lance de l’attractivité territoriale dont fait partie le numérique dans les écoles : il en va pour preuve l’accélération des programmes immobiliers ou l’augmentation du chiffre d’affaires des agences immobilières autour des écoles innovantes, comme le précisait déjà en 2005 un rapport du Ministère de la Ville.

    http://www.amotice.com/lecole-numerique-elus-engagez-vous

    Voici donc en 4 temps comment interpeller vos électeurs avec le numérique à l’école.

    1 / Quels bénéfices pour les enfants, les parents et les enseignants de votre commune ?

    Pour les enfants, le numérique à l’école leur apportera un contexte favorable à la lutte contre l’échec scolaire en intégrant un nouveau rapport au savoir, avec :

    • Plus de motivation, et de plaisir d’apprendre, grâce à des cours plus attractifs,
    • Plus de confiance en eux
    • Plus de concentration

    Pour les parents :

    • Le réconfort de savoir leurs enfants formés à des usages responsables d’internet,
    • Une meilleure transmission des informations sur la vie scolaire et une meilleure compréhension des démarches pédagogiques
    • Une réduction des inégalités grâce à l’accès à des contenus de qualité, en tous lieux et pour tous les élèves.
    • Des activités périscolaires attractives et des contenus éducatifs en continuité avec les contenus pédagogiques.

    Et pour les enseignants, des cours plus vivants, un suivi individuel renforcé, une meilleure participation des élèves, une validation du B2i facilitée etc. seront les ingrédients de meilleures conditions de gestion de leurs classes.

    2/ De quels outils et usages parle t-on ?

    En quelques vidéos, voici quelques exemples d’outils, que vous pourrez mettre à disposition des enseignants et des élèves de votre commune et leurs usages correspondants

    Tablettes ou ardoises numériques en école maternelle et primaire

    Tableaux numériques Interactifs

    )

    L’Espace Numérique de Travail

    Visioconférence et baladeur mp3 en anglais

     

    3/ Mais que proposer à vos électeurs ?

    Le mieux serait de construire un projet détaillé. Mais si le temps vous manque d’ici les élections, effectuez tout de même un rapide mais pertinent diagnostic de l’état de l’art des usages informatiques des écoles de votre commune, pour mieux orienter ensuite vos propositions !!

    Voici quelques questions à vous poser auxquelles votre inspection de circonscription de l’Education Nationale ou le CRDP de votre département vous apporteront des éléments de réponses.

    Y a-t-il déjà eu une ou des expérimentations de numérique dans vos écoles ? Quelles en sont les conclusions ? Vos écoles sont-elles équipées de salles informatiques ? Sont-elles souvent utilisées ? Si non, pourquoi ? De quelles infrastructures disposent vos école ? etc.

    Dans le Guide de l’Ecole Numérique pour Elus Néophyte, vous trouverez  également une boite à outils sur les différents équipements que vos pouvez proposer.

    Quoiqu’il en soit pour montrer votre engagement à Réussir votre école Numérique, je vous propose de signer la charte et de recevoir votre logo à apposer sur vos supports de communication.

    4/ Préparez-vous aux questions des parents

    Au-delà des outils et des atouts du numérique pour leurs enfants, les parents pourront vous exprimer certaines de leurs inquiétudes, qui reviennent souvent telles que :

    « Nos enfants seront-ils davantage exposés au wifi ? » et « le coût de ce projet sera-t-il impacté sur nos impôts locaux ? ».

    Pour la question du wifi, il est important de préciser que vous pourrez mettre en place une étude technique avec le CRIIREM , ou organisme similaire, qui pourra établir un premier bilan des ondes électromagnétiques dans vos écoles puis une simulation, selon les équipements envisagées.

    Si votre électorat est réfractaire au tout wifi, vous pourrez également étudier plusieurs scénarii d’usages, d’outils et d’infrastructures en fonction de solutions alternatives.

    Quant à l’affectation sur les impôts locaux, je vous propose de vous inspirer de l’expérience de certaines villes telles qu’une ville du département des Yvelines qui a essentiellement financé son l’école numérique, grâce aux économies effectuées en supprimant certaines cérémonies nationales dont le 14 juillet !

    Amotice_specimenelus Plus d’infos :
    Pour mieux appréhendez les atouts du numérique à l’école, téléchargez la brochure : Le numérique à l’école : Elus engagez vous ! dans le cadre de l’opération du même nom mis en place par AMO-TICE avec Intel.

    Et vous quel projet de numérique à l’école pensez vous proposer à vos électeurs ?

    Ou si vous avez des questions, posez-les en nous contactant via le formulaire « contacter la rédaction » et j’y répondrai dans les plus brefs délais.

  • Quelle école pour demain ?

    Quelle école pour demain ?

    Philippe_chavernac_070314« Réformer le mammouth ! » disait un ancien ministre de l’Education nationale pour souligner d’une part la nécessité d’engager des réformes, d’autre part pour stigmatiser la taille importante du ministère dont il avait la charge.

     

    Un rapport de la Cour des comptes (« Gérer les enseignants autrement », mai 2013) rappelle la prééminence de l’Education nationale dans le budget de la nation :

    « En raison de leur nombre (837 000 en 2012, soit 44% des agents publics employés par l’Etat et du poids de leurs rémunérations (49,9 Md€ en 2011, soit 17% du budget général de l’Etat), leur gestion est déterminante ».

    Comment le simple citoyen, au delà de toute appartenance politique ou idéologique, peut-il contribuer à réfléchir à la place de l’école dans notre société ? Les professeurs ont-ils trop de vacances ? Les rythmes scolaires sont-ils bénéfiques aux apprentissages ? Comment adapter la pédagogie des nos jours quand les élèves utilisent et s’approprient les résultats donnés par les moteurs de recherche ?

    De nombreuses questions récurrentes, d’éternelles critiques souvent sans fondement, qui sont peut-être exprimées pour se défausser de son rôle de parent… Et si la solution passait par une réflexion basée sur le bon sens ? Quelques idées simples, de la bonne volonté et surtout une prise de conscience du vivre ensemble pourraient changer le cours des choses. Passons de la communauté scolaire à la communauté nationale pour appréhender le devenir de l’école. Regardons autour de nous, et surtout au niveau européen, pour prendre le « meilleur » des systèmes étrangers.

    Améliorons le système de « gestion des enseignants pour redresser les résultats des élèves ». Demandons aux « politiques » d’avoir le courage nécessaire pour faire évoluer le système éducatif français et ainsi le réformer.

    Il est toujours utile de se référer au passé et de nombreux ouvrages ne manquent pas de nous le rappeler. A quoi ressemblait la classe de nos grands parents ? Le fameux tableau noir qui reste dans notre imaginaire collectif, le pupitre de l’écolier immortalisé par les photographies de Doisneau, la craie, la tablette de l’élève sont des images toujours présentes dans nos esprits.

    Mais encore faut-il replacer l’école d’autrefois dans son contexte où il y avait peu de bacheliers et où deux systèmes étaient juxtaposés (l’enseignement primaire supérieur dans les écoles primaires supérieures et le lycée qui couvrait l’enseignement de la sixième à la terminale pour une catégorie sociale plus aisée). De plus, les comparaisons internationales étaient inexistantes, ce qui n’est pas le cas de nos jours. En effet, comme le rappelle le rapport de la Cour des comptes, la France « se situe au 18ième rang de l’OCDE pour la performance des élèves […] et connaît une inquiétante crise d’attractivité du métier ».

    Pour cette institution, ces résultats « passables » (un professeur pourrait porter l’appréciation suivante : « peut mieux faire »…) proviennent en partie d’une « utilisation défaillante des moyens existants ». Le rapport souligne l’inadéquate utilisation des moyens humains :

    « les heures de cours entrent dans le cadre hebdomadaire fixe sans que cela corresponde nécessairement aux besoins des élèves ».

    Au niveau national, les auteurs du rapport mentionnent le difficile travail pour répartir sur tout le territoire les enseignants, entre la volonté du professeur de retourner dans son académie d’origine et les besoins de certaines régions qui sont déficitaires en personnels qualifiés. Et de souligner en gras la phrase suivante : « les postes d’enseignants sont répartis sur le territoire selon des critères qui ne caractérisent que partiellement et indirectement les difficultés des élèves ».

    Cela entraîne de nombreux effets pervers :

    « Dans le second degré, 45% des jeunes enseignants affectés sur leur premier poste le sont dans les deux académies les moins attractives, provoquant par la suite des départs massifs ».

    Parallèlement, nous pouvons aussi nous interroger sur la sous-utilisation des locaux ? On peut se référer aux expériences, baptisées « école ouverte », qui pendant les vacances, montrent qu’un public est près à venir dans l’établissement en dehors des horaires « normaux ».

    En effet, les élèves qui sont souvent issus de milieux moins favorisés n’ont pas les moyens d’aller à l’étranger pour suivre des cours de langues ou d’avoir des stages de pratique sportive. Pouvoir les accueillir, leur proposer des activités ludo-éducatives permet d’entretenir un lien social fort avec ces populations. On peut en profiter pour avoir une relation plus individuelle, les « voir » autrement, « casser » un peu cette relation frontale maître-élèves.

    De la maison à l’école, l’élève, à part peut-être à la bibliothèque ou au centre sportif, ne fréquente pas régulièrement d’autres lieux. A l’inverse, on constate que les espaces virtuels sont surencombrés. L’établissement scolaire reste un repère essentiel dans le processus de socialisation de l’élève et participe à la construction de son identité. Ce lien permet aussi de se retrouver entre pairs, de se rencontrer, et d’échanger.

    D’ailleurs, l’école n’est-elle pas un bien public financée par l’impôt ? Comment accepter qu’elle soit fermée après 18 heures, souvent les samedis et pendant toutes les vacances ? Comment vaincre cette bureaucratie qui empêche d’ouvrir les espaces où les « jeunes » pourraient trouver un sens nouveau à leurs actions, encadrés bien sûr par un personnel compétent et rémunéré.

    S’appuyant sur les recommandations du rapport de la Cour des comptes, on peut espérer quelques changements et en particulier une affectation des professeurs « en fonction de la réalité des postes et des projets d’établissement ». On peut aussi envisager de « mieux valoriser les ressources humaines, au niveau individuel et des équipes ».

     

    Ce constat étant posé, on en revient toujours au même. Quand on annonce aux élèves l’absence de leur professeur cela provoque chez eux des cris de joie. Notre système est fortement basé sur un lieu, la salle de classe, un face à face, professeur élèves et des programmes nationaux. Quelques expérimentations peuvent faire la une de la presse locale mais cela reste limité à peu d’établissements.

    L’école Steiner, au Royaume Uni, révolutionne le cadre scolaire par la volonté de travailler autrement à des rythmes différents et en choisissant ses matières. Sans adopter cet extrême, ne pourrions-nous pas faire évoluer cette relation frontale entre professeur et élèves ? Si le TNI (Tableau Numérique Interactif) a remplacé l’historique tableau « noir », il n’en reste pas moins des dispositifs qui ne bougent pas.

    Ne peut-on, à l’instar du système universitaire américain, travailler sur des thématiques et des problématiques que les élèves résoudraient progressivement en utilisant un centre de ressources ? L’apprentissage individuel de la pédagogie par projet pourrait être plus largement mise en œuvre. En effet, comme l’écrit Catherine Reverdy dans un intéressant dossier d’actualité (« Des projets pour mieux apprendre ? », Dossier d’actualité Veille et analyses, n°82, février 2013) de l’Institut français de l’éducation (Ife) :

    « L’apprenant possède des connaissances et des compétences sur lesquelles il va s’appuyer pour construire son projet […] il construit son savoir au fur et à mesure, en faisant et réparant ses erreurs ». Cette pédagogie pourrait se mettre en place dans le CDI (Centre de Documentation et d’Information).

    De plus, nous constatons dans nos pratiques quotidiennes de nouveaux supports pour la lecture et l’écriture. La quête de l’information pour construire un exposé passe par l’utilisation des moteurs de recherche via l’emploi de mots-clés. L’intégration du numérique dans les programmes des disciplines scolaires a été un des thèmes d’une passionnante conférence nationale organisée à Lyon les 21 et 22 mai 2013 et intitulée : « Cultures numériques, éducation aux médias et à l’information ».

    Eric Sanchez (maître de conférences, École normale supérieure de Lyon – Institut français de l’éducation) et Paul Mathias (inspecteur général de l’Éducation nationale) rappellent dans la présentation de leur table ronde (« Cultures numériques : quelles responsabilités de l’école ? ») qu’il « est devenu capital de penser une refondation numérique de l’Ecole et de comprendre comment elle peut se confronter aux évolutions de notre société en s’y adaptant mais aussi en les accompagnant ».

    De nombreuses expérimentations dans l’utilisation de nouveaux supports ont, d’une part, témoigné d’un réel engouement des élèves et d’autre part de la mise en place d’une pédagogie vraiment différenciée. On constate, peut-être avec raison, une grande prudence des collectivités territoriales pour investir dans ces matériels. Comme le souligne Michel Perez (inspecteur général de l’Éducation nationale) : « la responsabilité de l’école sans laquelle celle-ci n’a aucune chance d’entrer dans le numérique, sera de donner aux enseignants les moyens d’être capables de médiatiser l’accès à la connaissance dans ses nouvelles modalités issues du monde numérique ».

     

    De même, il serait temps de favoriser les échanges au niveau européen et de simplifier les procédures d’inscription (voir le programme Comenius).

    Pourquoi ne pas permettre à un professeur de passer trois mois ou plus dans un autre pays de la Communauté européenne. Comment vraiment apprendre une langue sans séjourner dans un pays étranger ?

    L’Europe se fera sur cette prise de conscience que nous appartenons à la même communauté et la barrière de la langue ne sera franchie que par l’immersion complète dans un pays étranger. Et pour finir, comment accepter qu’un jeune professeur lauréat fasse toute sa carrière devant les élèves ?
    Pourquoi les ressources humaines au sein de l’Education nationale en particulier et de l’administration en général sont elles si peu ouvertes aux évolutions de carrière ? N’y a-t-il pas chez certains une lassitude qui s’instaure ? Et comment leur permettre d’évoluer avant une retraite qui s’annonce de plus en plus lointaine…

    Beaucoup de questions sont posées dans cet article qui demanderaient des réponses de bon sens… Mais comme l’écrivait Michel Crozier, dans son livre d’il y a déjà quarante ans (La société bloquée, Le Seuil, 1970), sans une révolution la France est-elle capable de changer ? Puissent ces quelques remarques susciter la réaction ainsi que le débat et l’entreprise ne sera pas totalement vaine…

    Auteur : Philippe CHAVERNAC, professeur documentaliste, LP Gustave Ferrié Paris
    Retrouvez le sur son blog : supercdi.free.fr

  • Pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique, l’éducation nationale se dote d’une Direction du Numérique pour l’Education (DNE)

    Pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique, l’éducation nationale se dote d’une Direction du Numérique pour l’Education (DNE)

    Ecolenumerique_171213Élément clé de la refondation de l’École, la diffusion des usages du numérique dans l’enseignement constitue un puissant levier de modernisation, d’innovation pédagogique et de démocratisation du système scolaire. Elle est également un formidable outil d’inclusion des enfants en situation de handicap.

    La DNE, dont la mise en place a été confiée à Catherine Becchetti-Bizot, inspectrice générale de l’éducation nationale, a pour mission de mettre en synergie tous les acteurs du numérique éducatif avec les systèmes d’information du ministère.

    Une attention particulière sera portée aux services déconcentrés qui représentent un important réseau de compétences, d’expertises et de savoir-faire pour relayer la stratégie numérique sur l’ensemble du territoire.

    La DNE comprendra un « Service du développement du numérique éducatif » et un « Service des technologies et des systèmes d’information » dont l’étroite collaboration permettra de traiter à la fois des enjeux pédagogiques du numérique, du développement de nouveaux contenus et services en ligne de qualité, des infrastructures et des conditions techniques et de sécurité permettant la réussite des projets. La direction est par ailleurs dotée d’une compétence générale en matière de pilotage et de mise en œuvre des systèmes d’information.

    Pour accompagner le déploiement de la stratégie numérique du ministère, une structure d’incubation de projets numériques, « le Numérilab‘ », est également créée au sein de la direction. Elle vise à mutualiser les initiatives autour de grands projets innovants et à assurer leur valorisation.

    La création de cette direction va ainsi permettre d’accélérer la stratégie pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique.
    5 nouveaux services sont d’ores et déjà à la disposition des enseignants et des élèves du premier et du second degré :

    • D’Col, un service d’accompagnement interactif personnalisé pour les élèves de 6ème de l’éducation prioritaire
    • English for schools, une offre d’exercices et de vidéos pédagogiques pour les 8-11 ans, accessible en ligne pour un apprentissage ludique et facilité de l’anglais en classe et à la maison
    • ÉduThèque, un portail destiné aux enseignants du 1er et du 2nd degré qui permet d’accéder gratuitement à des ressources proposées par les grands établissements publics scientifiques et culturels pour un usage pédagogique
    • Les Fondamentaux, films d’animation pour comprendre, de façon ludique, les notions fondamentales liées à l’apprentissage du français, des mathématiques, des sciences, etc.
    • Le dispositif de formation continue tutorée et interactive M@gistère, spécifiquement conçu pour les enseignants du 1er degré.

    Selon l’article 11 du décret du 17 février 2014 qui crée la DNE, les missions suivantes lui seront attribuées :

    Article 11
    Direction du numérique pour l’éducation :

    La direction du numérique pour l’éducation est une direction commune au secrétariat général et à la direction générale de l’enseignement scolaire.
    I. – La direction du numérique pour l’éducation assure la mise en place et le déploiement du service public du numérique éducatif.
    Elle définit la politique de développement des ressources, des contenus et des services numériques pour répondre aux besoins de la communauté éducative. Elle crée les conditions d’un déploiement cohérent de ces ressources, et en assure la valorisation et la diffusion.
    Elle assure une fonction d’impulsion, d’expertise et d’appui aux grands projets structurants du numérique éducatif.
    Elle prépare les orientations stratégiques et les éléments de programmation en matière de numérique éducatif et de systèmes d’information.
    Elle conduit la politique partenariale avec les acteurs publics et privés de la filière numérique.
    Elle assure une fonction de veille, de prospective et de communication dans le domaine du numérique éducatif et de l’innovation.
    Elle anime les réseaux pédagogiques, accompagne les pratiques, valorise les innovations dans le domaine du numérique.
    Elle conçoit, dans le cadre des objectifs fixés par la direction générale de l’enseignement scolaire, les dispositifs de formation initiale et continue des enseignants au numérique et par le numérique.
    Elle assure la coordination et l’animation des pôles académiques chargés de mettre en place la stratégie numérique dans les académies.
    Elle coordonne le volet numérique de l’activité des opérateurs de l’enseignement scolaire, en lien avec la direction générale de l’enseignement scolaire et la direction des affaires financières, et définit les orientations stratégiques dans ce domaine.

    II. – La direction du numérique pour l’éducation dispose d’une compétence générale en matière de pilotage et de mise en œuvre des systèmes d’information. A ce titre, elle représente les ministères auprès des structures interministérielles en charge des systèmes d’information et de communication.
    Pour le ministère de l’éducation nationale, elle assure le cadrage opérationnel, technique et juridique des projets numériques et pilote les relations avec les partenaires concernés.
    Elle assure la maîtrise d’ouvrage, la mise en œuvre et la maintenance de l’infrastructure technique adaptée à ces projets.
    Elle conçoit, met en œuvre et assure la maintenance des systèmes d’information et de communication.
    Elle élabore, en lien avec les maîtrises d’ouvrage, le schéma stratégique des systèmes d’informations et des télécommunications, et conduit sa mise en œuvre opérationnelle.
    Elle assure la maîtrise d’œuvre des projets informatiques et numériques et en propose la programmation budgétaire.
    Elle assure une mission de contrôle de gestion dans le domaine du numérique pour l’éducation.
    Pour le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, la direction du numérique pour l’éducation participe, avec les directions en charge de la maîtrise d’ouvrage, à l’élaboration du schéma stratégique des systèmes d’informations et des télécommunications. Elle peut assurer la maîtrise d’œuvre des projets et la maintenance des infrastructures techniques définis dans ce cadre.

    Plus d’infos sur « Faire entrer l’école dans l’ère du numérique » : www.education.gouv.fr/ecole-numerique

    Source : www.education.gouv.fr

  • Ecole Numérique : un label de campagne pour chaque candidat aux municipales

    Ecole Numérique : un label de campagne pour chaque candidat aux municipales

    Amotice_110214

    Inscrire l’Ecole Numérique dans son programme : c’est le moment !

    En cette période de pré-campagne électorale, le cabinet AMO-TICE en partenariat avec la société INTEL, incite les candidats à s’engager pour l’Ecole Numérique dans leur commune et à inscrire ce projet dans leur programme électorale.

    L’objectif de cette initiative est avant tout de faire prendre conscience aux futurs élus de l’importance des outils numériques dans leur politique de réussite éducative, et de les entrainer à réfléchir dés le départ à des usages pérennes et évolutifs, au-delà de l’acquisition des équipements et des infrastructures.

    L’actualité liée à la préparation de la réforme des rythmes scolaires dans les communes constitue également un des arguments mis en avant auprès des candidats pour motiver leur engagement, car les outils numériques représentent un formidable levier de continuité éducative et logistique ainsi qu’une source de contenus efficients.

    Autre point, et non des moindres, présenté aux candidats au moment des restrictions budgétaires : repenser les frais de fonctionnement dédiés aux écoles. Au-delà des choix d’investissement qu’il suppose, le numérique, peut à cet effet, être une solution intéressante puisqu’il permet également de réduire le coût des frais d’intervenants extérieurs tant en langue que pour les projets pédagogiques culturels.

    Une charte méthodologique pour éviter le gâchis d’argent public

    Il est ainsi mis à disposition des candidats aux élections municipales sur la page www.amotice.com/lecole-numerique-elus-engagez-vous :
    Amotice2_110214– une brochure éditée par INTEL consacrée aux bénéfices du numérique à l’école pour les élèves, les enseignants et le périscolaire mais aussi à ses atouts dans la gestion d’une politique éducative.
    – une charte méthodologique rédigée par le Cabinet AMO-TICE, engageant les futurs élus à orienter leurs investissements vers des usages efficients et pérennes, et éviter tout gâchis d’argent public.

    En gage de l’adoption de la charte, AMO-TICE enverra en retour aux candidats, le logo du « Label » à télécharger pour l’ensemble de leurs supports de communication.

    La commune devient aujourd’hui un acteur incontournable dans la réussite d’un projet d’école numérique, en partenariat avec l’Éducation Nationale, tant dans les choix et la mise à disposition des équipements et infrastructures adaptés, qu’à leur bon fonctionnement et au développement des usages.

    C’est pourquoi la charte méthodologique en 4 points propose aux candidats d’inscrire dans leur programme l’engagement suivant :

    « Pour favoriser la réussite éducative de nos enfants, et lutter contre l’échec scolaire,  je m’engage à mettre à disposition des enseignants et des élèves des outils numériques et des infrastructures adaptées à leurs besoins, et aux contraintes techniques et informatiques de mes écoles.

    . Par concertation avec les acteurs impliqués (directeurs des écoles, enseignants, services de l’Education Nationale, animateurs périscolaires, services de la ville concernés, parents) dans le projet afin d’évaluer ensemble leurs attentes, besoins et contraintes.

    . A travers la définition de scénarii d’équipements, les infrastructures, les besoins de formation et les conditions de maintenance pour une continuité de service, adaptée au projet éducatif.

    . Signer une convention entre ma commune et l’Education Nationale afin que chacun participe activement à la mise en œuvre du projet et s’engage à évaluer régulièrement les usages, les progrès et les évolutions nécessaires à apporter chaque année.

    . Valoriser les enseignants utilisateurs du numérique au sein de ma commune, afin de motiver leur implication sur le long terme et d’encourager le développement des usages sur l’ensemble des écoles.

    Et vous, projetez-vous d’inscrire l’Ecole Numérique dans votre programme électorale ?  Si vous avez des questions à cet effet,  n’hésitez pas à nous en faire part sur notre blog afin que nous vous apportions des réponses adaptées.