Étiquette : école

  • SCRATCH : De l’initiation à la programmation aux Serious Games

    SCRATCH : De l’initiation à la programmation aux Serious Games

    Scratch est un projet du Lifelong Kindergarten Group au sein du MIT Media Lab

    De par sa simplicité et sa logique, c’est un logiciel qui se prête à l’utilisation en classe.

    Le nom Scratch vient de la technique utilisée par les discs jockeys hip-hop, qui déplacent les disques vinyles d’avant en arrière avec leurs mains pour mélanger des morceaux de musique des façons créatives. Scratch peut faire la même chose en mélangeant différents types de média (graphiques, photos, musiques, sons) de façon créative.

    Le cœur de Scratch est constitué d’un langage de programmation graphique qui vous permet de contrôler les actions et les interactions entre les différents médias.

    Programmer avec Scratch est beaucoup plus facile qu’avec les langages de programmation traditionnels : pour créer un script, vous assemblez simplement des blocs, comme vous pourriez le faire avec les briques de LEGO ou les pièces d’un puzzle.

    À travers un projet pédagogique, ce logiciel a été testé sur des classes de CM2. Après une prise en main, les élèves devaient produire par groupe un « serious game » et le faire tester par les autres classes.

    Ce projet a permis de mobiliser des compétences de mathématique, de logique, d’analyse…  Après les phases de test, d’essai, les élèves ont été obligés d’avoir  un retour constructif sur leur travail pour repérer les « bugs ».

    Mais surtout, ce projet a permis de développer l’entraide et le partage dans les groupes de travail.

  • La « flipped taxonomie » ou l’inversion de la taxonomie des compétences

    La « flipped taxonomie » ou l’inversion de la taxonomie des compétences

    Nous avons, dans la vidéo précédente, parler de la cohérence des objectifs, des méthodes, de l’évaluation … des outils. Les objectifs sont souvent décrits par un verbe (un savoir-faire, un savoir-agir, un savoir-être …) qui s’applique sur un nominatif (un contenu, un savoir, un savoir-faire …) : l’étudiant sera capable de « Verbe » à propos d’un « nominatif », par exemple, l’étudiant capable de citer les composantes de l’alignement constructiviste (épisode 2), l’étudiant sera capable d’appliquer la loi de Newton …
    Le « sera capable » associé au « verbe » est désigné par la notion de capacité. Cette capacité constitue encore un état potentiel … il sera capable, oui mais quand ? Comment ? Dans quel contexte ? Où ?

    La compétence veut dépasser cet état potentiel, mettre l’objectif, l’intention en état de fonctionner. C’est la capacité « être capable de … » qui s’applique sur des contenus et se concrétise dans un contexte actuel, authentique … donné.

    La compétence est donc un « CCC », une ou des Capacités, qui s’appuie sur des Contenus pour résoudre des problèmes dans un Contexte donné, ou dans des familles de contextes donnés. Tardif (2006) avait précisé cette définition en insistant sur le choix et la sélection nécessaires des contenus et des capacités pour atteindre l’objectif :

    « Une compétence est définie comme un savoir-agir complexe qui prend appui sur la mobilisation et la combinaison efficace d’une variété de ressources internes et externes à l’intérieur d’une famille de situations ».

    Parlons un peu des « verbes », les opérations cognitives. Benjamin Bloom propose, dès 1956, sa taxonomie (une classification) qui propose une pyramide dont

    • la base est connaître (définir, dupliquer, étiqueter, lister, mémoriser, nommer, ordonner, identifier, relier, rappeler, répéter, reproduire),
    • le niveau suivant est comprendre (classifier, décrire, discuter, expliquer, exprimer, identifier, indiquer, situer, reconnaître, rapporter, reformuler, réviser, choisir, traduire) ,
    • ensuite appliquer (choisir, démontrer, employer, illustrer, interpréter, opérer, pratiquer, planifier, schématiser, résoudre, utiliser),
    • ensuite analyser (estimer, calculer, catégoriser, comparer, contraster, critiquer, différencier, discriminer, distinguer, examiner, expérimenter, questionner, tester, cerner),
    • plus haut encore synthétiser (arranger, assembler, collecter, composer, construire, créer, concevoir, développer, formuler, gérer, organiser, planifier, préparer, proposer, installer)
    • et finalement évaluer (argumenter, évaluer, rattacher, choisir, comparer, justifier, estimer, juger, prédire, chiffrer, élaguer, sélectionner, supporter).

    L’importance du « verbe » est manifeste dans nos exemples inspirés d’un article de la Wikipédia. Cette « bonne vieille taxonomie » a été bien souvent révisée (l’article de la Wikipédia vous en dira plus), certains mettant la créativité au dôme de la pyramide à la place ou à coté de l’évaluation. D’autres ont croisé les « verbes » de la taxonomie de Bloom avec des savoirs (les nominatifs) plus détaillés : Savoirs déclaratifs (une définition), savoirs conceptuels (un modèle abstrait), savoirs procéduraux (une liste d’opérations à effectuer pour …) …

    Cette façon d’organiser les opérations cognitives, les connaissances comme socle, puis l’application et l’analyse, la synthèse, l’évaluation … au sommet est à l’origine ou est l’image de notre façon générale de voir la formation. Des connaissances révélées lors d’un cours magistral d’abord, des exercices lors des TP et TD ensuite ou encore « connaître et appliquer » en Licence et quelques projets plus créatifs en Master … Une certaine passivité d’abord, l’activité ensuite dans les années supérieures ou pire « tu verras à quoi ça sert plus tard ».

    Une autre philosophie prend progressivement (lentement mais surement) le pas sur cette méthode traditionnelle. Vous avez entendu parler des méthodes actives, des pédagogies actives (une sorte de tautologie, l’apprentissage pourrait-il être inactif ?) : apprentissage par problèmes, par projets, apprentissage collaboratif (on construit les connaissances en interaction avec les autres).

    Dans l’apprentissage par problèmes, une situation complexe, authentique, actuelle … est proposée aux élèves. Un problème n’est pas un exercice. Il ne succède pas à la présentation de la théorie, il la précède ; il ne se termine pas par un point d’interrogation … L’élève va analyser la situation, identifier les concepts en jeu et les questions qui se posent, émettre des solutions possibles … et ce n’est qu’après qu’il va convoquer les savoirs, les connaissances.

    L’avez-vous remarqué ? La taxonomie est sur sa pointe, renversée par rapport à l’approche traditionnelle. Les savoirs apportent des réponses aux questions que les élèves se posent plutôt que … d’apporter des réponses à des questions qu’ils ne se posent pas ou qui n’ont tout simplement pas de sens pour eux.

    Et les technologies ? D’abord, elles permettent d’amener ces situations authentiques, de la vie quotidienne, sociale, scientifique, économique … dans l’espace de la classe : un extrait du journal télévisé pour démarrer le débat, une interview d’un expert, le fonctionnement d’un moteur automobile pétaradant … ou même, dans les classes inversée », d’amener le contenu, la situation … avant la classe, avant le cours proprement dit pour rendre à cet espace son potentiel d’activités et d’interactivités.

    Ensuite, elles constituent un outil d’investigation (le recherche informationnelle), de simulation (pour tester les solutions imaginées), de collaboration à distance et de conservation des traces du processus, de présentation par les élèves eux-mêmes …

     

    Tardif, J. (2006). L’évaluation des compétences : Documenter le parcours de développement. Montréal : Chenelière Éducation.

    Pour une description plus complète : Lebrun, M. (2011). Les compétences et les « CCC » : Capacités, Contenus et Contextes, Learning Outcomes, apprentissage et dispositif, approche programme … Blog de M@rcel.

     

     

  • Faire entrer l’école dans l’ére du numérique :  premier point d’étape du ministère

    Faire entrer l’école dans l’ére du numérique : premier point d’étape du ministère

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    Annoncée en décembre dernier comme un pilier de la loi sur la refondation de l’école, la stratégie numérique est destinée à « mettre fin à l’échec des plans successifs du numérique à l’école » précise le ministre, qui rappelait la place de la France, classée au 24ème rang sur 27 des pays de l’OCDE dans les usages du numérique à l’école.

    « Permettre enfin en particulier la réussite des initiatives des collectivités, dont l’acquisition de matériels dans les écoles s’est trop souvent vu sous-utilisée »,

    ajoute le ministre faute essentiellement de formation initiales et continue des enseignants, d’un manque de contenus et de « services pédagogiques de haute qualité », mais aussi faute de raccordement des établissements au très haut débit.

    Pour Vincent Peillon, « la révolution numérique dans  les écoles est donc à présent en marche », car « le numérique est là comme un outil pour réduire les inégalités sociales et territoriales d’accès à la culture.  Il ne s’agit pas pour nous simplement d’un phénomène de mode, mais d’accompagner une transformation majeure », un « changement de civilisation » et où l’Etat se doit d’être « l’Architecte de cette Ecole Numérique » a déclaré le ministre.

    Ce qui va changer à la rentrée dans la classe…

    Le ministère et les services déconcentrés de l’Education Nationale, avec la contribution du CNED mettent en place pour la rentrée onze mesures, qui devraient permettre une pédagogie différenciée et collaborative grâce au numérique.

    Tous les acteurs de l’école seront ainsi servis, élèves, du primaire au lycée, enseignants, parents d’élèves et l’ensemble de la communauté éducative.

    En primaire l’apprentissage par le ludique à l’honneur :

    Des films d’animations développé par le Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP), pour comprendre, les notions fondamentales liées à l’apprentissage du français, des mathématiques, des sciences, etc.

    Pour les 8-11 ans, « English for schools », un service de ressources numériques pédagogiques, développée par le Centre National d’Enseignement à Distance, avec des vidéos, articles ou jeux, accessible en ligne pour un apprentissage facilité de l’anglais en classe et à la maison. Il sera disponible à partir d’octobre sur www.englishforschools.fr avec 250 documents dans un premier temps. Des ressources pédagogiques pour les professeurs y figureront aussi.

    Au collège et lycée, D’COL, un service d’accompagnement interactif personnalisé pour 30 000 élèves de l’éducation prioritaire, sur proposition de leur établissement et avec l’accord des parents, moyennant également un tutorat.

    « Prep’exam » , un accès en ligne au sujet du brevet et du bac des trois dernières années, qui intégrera progressivement les éléments de corrigés.

    Plusieurs services d’orientation destinés à accompagner les élèves (« mon stage en ligne », « mon industrie », etc.)

    Pour soutenir la lutte contre le décrochage scolaire, un service de géolocalisation des structures de formation destiné aux jeunes en situation de décrochage.

    « Total Accès », une application et un site mobile qui fournissent un accès aux informations relatives à l’orientation et à l’insertion professionnelle adapté aux personnes en situation de handicap visuel.

    20 sites pilotes, « des collèges connectés », qui feront par ailleurs l’objet d’une labellisation, développeront des usages pédagogiques du numériques, grâce à un partenariat avec le rectorat et le conseil général, un engagement de raccordement au très haut débit et à un équipement de toutes les classes en tableaux numériques interactifs, tablettes numérique pour les élèves, etc.

    Cela se traduira notamment par une utilisation quotidienne du numérique, en moyenne une à deux heures par jour, une communication régulière avec les familles, un plan de formation des enseignants, et un projet pédagogique numérique de l’établissement, sans oublier le suivi et l’évaluation tout au long de l’année.

    Les parents d’élèves, auront accès à « Lire, une année d’apprentissage de la lecture« , un web-documentaire pour aider enseignants et parents à accompagner les  enfants de cours préparatoire dans cette étape importante de leur scolarité et « S’inscrire au lycée », un service permettant d’effectuer l’inscription au lycée directement sur internet.

    Ce qui va changer pour les enseignants….

    C’est une question cruciale…. On le sait, trop d’expérimentations ont été stoppées ou n’ont pas été généralisées, faute d’accompagnement pédagogique des enseignants.

    Dans sa stratégie, le ministère veut mettre en place des formations « au » et « par » le numérique et une filière « métier » dédiée au numérique éducatif.

    Les professeurs du 1er degré pourront suivre des modules de formation continue sur une plateforme baptisée,  « M@gistère« , accompagnée par un formateur présent ou à distance qui devrait compléter l’offre de formation existante.

    Côté ressources, les enseignants pourront trouver sur le site « EduThèque », un service destiné aux enseignants du 1er et du 2nd degré leur permettant d’accéder gratuitement à des ressources numériques libres de droit des grands établissements publics scientifiques et culturels dont ils pourront faire un usage pédagogique

    Ce qui va changer pour les collectivités…

    Outre les mesures très concrètes et organisation en cours pour pallier aux usages en classe et à la formation des enseignants, restait à savoir si les collectivités disposeront réellement à présent de l’aide et du soutien de l’état, comme « Architecte de l’Ecole Numérique », comme se plait à préciser Vincent Peillon.

    Côté équipement, dont les collectivités ont la charge, le ministre a reconnu que « la France est confrontée à de grandes inégalités, entre les niveaux d’enseignements mais aussi entre les territoires ». En effet, on dénombre seulement dans les écoles élémentaires, un ordinateur pour dix élèves, un pour cinq au collège, et un pour 2.7 au lycée.

    Ce retard devrait être comblé par le lancement d’une « boutique école numérique », qui sera disponible à la mi-juin, « afin de permettre aux communes de faire des achats groupés, aux bons standards et au juste prix ».

    La « boutique école numérique » sera proposée par l’Union des groupements d’achat public (UGAP) et présentera une extension de l’offre de tablettes tactiles pour une utilisation en classe, un renouvellement de l’offre de tableaux blancs interactifs et de vidéoprojecteurs et une offre de « prestation groupée » qui devra permettre, dans la plupart des cas, de « proposer une prestation de livraison et d’installation groupée assurée par le titulaire des marchés de matériels, plutôt que de recourir à un prestataire tiers de maintenance ».

    Quant au besoin de gouvernance des collectivités, le ministère orchestrera « la mise en place d’une gouvernance académique dédiée au numérique, fédérant tous les acteurs territoriaux autour du recteur et pilotée par un délégué académique au numérique éducatif ».

    D’autre part, il y aura une plus grande coopération entre le rectorat et les collectivités locales, notamment pour la constitution de dossiers éligibles au Fonds européen de développement économique régional (2014-2020)

    Les moyens engagés par le ministère

    La stratégie numérique mise en place par le ministère se fera grâce à des développements internes. Le plan numérique s’appuiera essentiellement sur l’appel à projet « investissements d’avenir », doté de 10 millions d’euros, dans le cadre du programme de développement de l’économie numérique, du commissariat général à l’investissement. Cette enveloppe sera consacrée à l’accompagnement des projets de développement de services et de contenus numériques innovants pour l’apprentissage des fondamentaux à l’école.

     

  • Les compétences au cœur du dispositif pédagogique

    Les compétences au cœur du dispositif pédagogique

    Dans mes études des rapports entre technologies (au sens le plus large) et pédagogies, j’utilise souvent des « fondamentaux » comme éléments structurants de ma compréhension, de mon analyse, de mes conclusions (toutes provisoires) et perspectives. Un de ceux-là est certainement le principe de cohérence.

    Il s’agit d’une déclinaison de l’alignement constructiviste de John Biggs (1) qui met en évidence la nécessaire et fertile correspondance entre les objectifs que l’on veut atteindre (plus précisément que les étudiants devront atteindre), les méthodes et activités qui seront proposées et … l’évaluation de l’atteinte des premiers. J’ai ajouté (2) à ce triplet objectifs-méthodes-évaluations les outils technologiques par leurs rapports avec, à la fois, les objectifs, les méthodes et l’évaluation.

    Banal ? Non pas tellement comme nous allons le voir !

    Depuis quelque temps déjà, un mot fait frémir les différents niveaux d’enseignement et tout autant, provoque enthousiasme ou incompréhension voire résistances chez les uns et les autres : compétences ! Malgré une cacophonie sémantique, il s’agit là aussi d’une forme de cohérence à établir ou à rechercher entre des contenus (les savoirs), des capacités (les savoir-faire) et des contextes d’application.

    Certaines se libèrent même des contenus et des contextes spécifiques pour atteindre un statut de transversalité : esprit critique, travail d’équipe, communication, synthèse, créativité … Elles sont transversales dans les sens d’être utiles et utilisées dans toutes les disciplines, de se construire toute la vie durant (de l’école à la vie socio-professionnelle et ne sont jamais achevées) et finalement d’être démultiplicatrices : leur maîtrise même partielle permet de faire d’autres choses (acquérir des savoirs, développer des aptitudes …).

    Exerçons le principe de cohérence :

    pas mal d’enseignants conscients des évolutions des « nouveaux » modes de recherche, de travail … souhaitent contribuer à « développer le travail d’équipe » : voici notre objectif. Ils mettront assez facilement en place des travaux collaboratifs soutenus ou non par les TIC : voici pour la méthode. Une belle cohérence est ainsi mise en place comme soutien d’un dispositif pédagogique.

    Oui mais, l’évaluation ?

    Bien souvent, les étudiants se retrouvent ramenés à une évaluation des contenus bien plus facile à objectiver que le développement incrémental d’une compétence intimement liée au feu de l’action entreprise par un individu tout aussi difficile à cerner.

    En outre, comment évaluer un champ de développement auquel l’étudiant n’a pas été vraiment formé (il existe pourtant des savoirs sur les savoir-faire : comment travailler efficacement en équipe ? comment conduire un projet ?) et à propos duquel les enseignants sont si peu instrumentés.

    Un autre exemple inspiré des Tweet-Classes.

    Visant la synthèse, l’écriture collaborative sur Twitter permet l’exercice de cet esprit de synthèse … 140 caractères, c’est fort peu. Mais comment évaluer cette synthèse ? Comment former les étudiants, les élèves à ce mode d’expression contraint ?  Mon avis est que la croyance initiale qu’il faut « faire pour apprendre » (l’activité, la méthode), le Learning by doing est bien évidemment nécessaire mais insuffisant pour construire la compétence … celle-ci demande formation, activité et réflexivité : en matière de compétences, réfléchir (se donner ou donner le temps de réfléchir) sur l’activité qui s’est déroulée (learning over doing) est impératif.

    On le sait depuis longtemps. Déjà en 1983, dans son livre  Reconsidering Research on Learning  from Media Clark disait : « Instructional media…are mere vehicles that deliver instruction but do not influence student achievement any more than the truck that delivers our groceries causes changes in our nutrition » (p 445).

    Un camion qui amène les victuailles au Supermarché, ça n’améliore pas à lui-seul la santé d’une population. Après les vidéos, les logiciels éducatifs (EAO), les multimédias, les cédéroms, les sites web, l’eLearning, le Web2.0 … on devrait avoir compris, non ?

    Les valeurs ajoutées proviennent de la conjonction entre ces ressources (condition nécessaire mais non suffisante) et des méthodes proches de la façon dont un individu apprend intégrées dans des dispositifs cohérents …

    Les technologies sont à la fois support, objet, moyen (media ?) des compétences transversales dont nous avons parlé. La recherche documentaire et l’esprit critique concomitant, le travail en groupe et en réseau, la communication … toutes sont marquées par les TIC. C’est cependant intégrées dans des dispositifs (ressources, activités, acteurs, finalités …) structurés par le principe de cohérence qu’elles révèleront leurs pleines valeurs ajoutées.

    (1) Biggs, J and Tang C. (2011): Teaching for Quality Learning at University, (McGraw-Hill and Open University Press, Maidenhead). Biggs, J (2003): Aligning Teaching and Assessment to Curriculum Objectives, (Imaginative Curriculum Project, LTSN Generic Centre)

    (2) Lebrun, M. (2005a). eLearning pour enseigner et apprendre : Allier  pédagogie et technologie. Louvain-la-Neuve : Academia-Bruylant. Lebrun, M. (2005b). Théories et méthodes pédagogiques pour enseigner et apprendre : Quelle place pour les TIC dans l’éducation ? 2ème édition revue. Bruxelles : De Boeck. Lebrun, M. (2007). Quality towards an expected harmony: Pedagogy and technology speaking together about innovation. AACE Journal, 15(2), p. 115-130. Chesapeake, VA: AACE. Disponible sur Internet : http://www.editlib.org/p/21024 (Consulté le 28 mai 2013).

     

     

     

     

  • ThoughtBox : une approche ludique des maths !

    ThoughtBox : une approche ludique des maths !

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    Créée en 2011, la société ThoughtBox est aujourd’hui reconnue dans le domaine des logiciels éducatifs, sa première application ayant figuré dans la catégorie « Le meilleur de l’app store en 2012 ». Ses applications  sont  conçues sur le principe du  « Gameful Learning » (apprentissage par le jeu). Ce concept permet aux enfants d’apprendre à travers le jeu et l’expérimentation.

    Ainsi, les nouveaux jeux éducatifs « Numerosity : Jouons avec les Additions ! »  et  « Numerosity : Jouons avec les Soustractions ! » aident  les enfants à partir de 6 ans à comprendre et à appliquer les règles des mathématiques tout en leur permettant de s’amuser et d’utiliser leur imagination.

    C’est en compagnie du chien Skruff à l’allure rebelle, que l’enfant va  pouvoir jongler avec les chiffres et changer leur position. Grâce à une interface intuitive, il pourra expérimenter à son propre rythme et se rendre compte par lui-même des interactions que les nombres peuvent avoir entre eux, en les manipulant sur l’écran de l’iPad.
    Et tout simplement, l’enfant va à la découverte de concepts mathématiques.

    Il y a ainsi 20 niveaux à la difficulté progressive à débloquer. La progression de l’enfant est visualisée non seulement avec le nombre de points et de pièces qu’ils gagnent mais aussi par un ‘code-couleur‘. A la fin du jeu, un certificat est disponible pour féliciter l’enfant de son résultat.
    Il pourra aussi défier ses amis, grâce à la possibilité de créer plusieurs profils.

    Plus d’infos :
    Pour jouer et apprendre avec Skruff, rendez-vous sur iTunes « Numerosity : Jouons avec les Additions ! » et «  Numerosity : Jouons avec les Soustractions ! »

  • La ronde des mots sur tablette en classe de 6ème

    La ronde des mots sur tablette en classe de 6ème

    tablette en classeApprivoiser le matériel : un challenge remporté facilement par les élèves

    Après trois semaines d’utilisation de la tablette en classe, tout le monde semble déjà être très à l’aise avec la manipulation du matériel, aussi bien du côté des élèves que du côté de l’enseignante.

    Cette tablette offre la possibilité d’écrire en tactile avec ou sans stylet, mais aussi de manière plus «standard » avec un clavier et une souris. Les enfants ont le choix mais nous notons tout de suite que le tactile ne sort pas favori.

    C’est majoritairement en mode « classique », clavier accroché à l’écran, la souris à ses côtés, que les enfants répondent aux exercices de grammaire donnés par Jacqueline. Il faut dire que ces enfants sont encore jeunes, comme le fait remarquer David Arderiu, référent numérique de l’établissement.
    « Ce sont des élèves de 11 ans donc il faut se rappeler que la technique pour eux correspond à 11 ans de vie, même seulement 2-3 ans pour certains ».

    La tablette en classe, c’est donc tout nouveau pour ces élèves de 6ème qui sont encore des «apprentis du numérique » ; peut-être ont-ils déjà pris des habitudes d’utilisation avec un ordinateur, le clavier leur semble alors plus évident ?

    A ce sujet, notre enseignante en français nous répond que c’est aussi pour des raisons pratiques que les élèves utilisent plus facilement le clavier lorsqu’ils doivent rédiger quelque chose.

    « En début de cours,  je leur laisse le choix ; dès les premiers jours, c’est vrai qu’ils étaient attirés par le tactile avec le stylet ; mais comme en français, on est amené à beaucoup écrire, l’écriture stylet est complexe pour eux et quand ils font apparaître le clavier tactile, il ne demeure plus qu’une partie très étroite de l’écran (…) et ça leur pose problème. C’est pourquoi, ils ont vite adopté le clavier et ont même sorti la souris» !

    D’après Jacqueline, c’est donc pour un confort personnel de visibilité de l’écran que les élèves ont choisi seuls, le mode d’écriture « classique » au détriment du « moderne » tactile.

    Elle fait également remarquer que la classe choisie pour l’expérimentation regroupe un certain nombre d’élèves plus fragiles que d’autres, dyslexiques ou dyspraxiques, qui favorisent le mode clavier lorsqu’il s’agit d’exercices d’écriture ; le mode tactile n’est pas délaissé pour autant et est utilisé pour des recherches, par exemple.

    Les élèves se sont très bien accoutumés à jongler d’un mode à l’autre.

    Usages au quotidien de la tablette en classe : une vraie collaboration pour l’équipe d’enseignants

    L’expérimentation a démarré en plein milieu d’année scolaire. Conscients qu’ils ne pourraient tout révolutionner en un jour, les enseignants concernés se sont accordés en décidant de laisser les cours sur papier et de ne réaliser, avec la tablette en classe, que les exercices.
    « Cela demande un jonglage pour les élèves entre le papier et le numérique mais ils s’y sont fait sans grande difficulté», souligne Jacqueline.

    La tablette est entrée dans toutes les disciplines pour cette classe de 6ème et de petits dysfonctionnements au quotidien se sont vite fait remarquer.

    Adapter la tablette en classe à l’environnement existant  

    David évoque avec nous les détails qui restent à penser pour optimiser les usages de la tablette et il n’est pas seulement question de contenus.

    Le collège Jean Jaurès a investi dans des Vidéoprojecteurs Interactifs en WIFI, mais également dans des vidéoprojecteurs simples.

    L’intérêt de faire fonctionner ensemble la tablette et les vidéoprojecteurs est certain ; « Si l’enseignant veut projeter sa tablette au tableau, il prend sa télécommande et peut effectuer la manipulation (…) Mais dès que l’enseignant parle, la tablette se met en veille et cela coupe la connexion WIFI (…). Le temps de retrouver la liaison, cela peut être perturbant pour l’enseignant », explique David.

    La solution a été trouvée en augmentant la durée de mise en veille de la tablette en classe car « la technique ne doit pas être un facteur handicapant pour les enseignants », souligne David.

    Autre problème rencontré, cette fois avec les vidéoprojecteurs simples : comment projeter la tablette de l’enseignant ou de l’élève avec ce matériel en classe ?

    L’équipe est encore en phase de test de plusieurs logiciels qui permettront cette manipulation.

    C’est par ces exemples concrets que David souhaite pointer le fait que toute nouvelle arrivée de matériels nécessite une implication de toute l’équipe éducative et que ces réglages du quotidien peuvent être très chronophages.
    « On se retrouve, on discute (…) Le projet numérique, ça soude une équipe, on fonctionne tous en avant », conclut-il.

    Un cartable allégé mais plus volumineux

    Un des leitmotiv de ces dernières années, lorsqu’il s’agit de numérique à l’école est  de réduire le poids du cartable de nos collégiens. L’expérimentation au collège Jean Jaurès d’Albi va t-elle répondre à cette problématique ?

    Pour l’instant, les livres scolaires de la classe de 6ème sont tous numériques, mais cela ne suffit pas, comme l’explique David. « Nous nous sommes rendus compte en ajoutant la sacoche et la tablette à l’intérieur, que le cartable ne s’était pas alourdi en terme de poids mais avait pris du volume ! (…) Les élèves arrivaient en classe avec leur sac, la sacoche de la tablette et quand ils avaient EPS, le sac de sport ! ».

    L’équipe enseignante a donc opté pour un classeur unique dans lequel les élèves ont tous les cours, afin de répondre à un des principaux enjeux du produit.

    Au delà des difficultés liées aux prémices d’usages, beaucoup de positif !

    La collaboration entre enseignants qu’engendre un tel projet a déjà été soulignée par David et Jacqueline.
    Côté élèves, Jacqueline note « le dynamisme à faire le travail et à vouloir le faire bien ». Les élèves apprécient tout particulièrement de pouvoir rendre un résultat propre sans ratures.

    Elle ajoute qu’il faut rester vigilants sur le partage du temps entre la tablette en classe et les outils traditionnels ; les élèves ont vite fait de se laisser distraire, « ne serait-ce que de naviguer dans leur espace d’un endroit à l’autre, c’est leur tendance naturelle ».

    Mais pour autant, le jeu en vaut la chandelle et elle précise bien que le travail avec ce nouvel outil numérique ne lui prend pas plus de temps qu’avant, d’autant que « comme les élèves de 6ème sont particulièrement lents pour comprendre les consignes, la tablette en classe les aide peut-être un peu ».

  • Quand les écoliers participent au développement d’une appli tablettes et smartphones…

    Quand les écoliers participent au développement d’une appli tablettes et smartphones…

    14022013511d04686527eCes deux classes de 6e découvrent la Culture Numérique et apprennent des usages pertinents de l’ordinateur et de la tablette. C’est en tout cas l’un des objectifs de leurs professeurs. Cela a été possible grâce à l’opération Ordina13 du Conseil Général qui a doté l’an dernier le collège de Gréasque d’ordinateurs supplémentaires pour soutenir cette expérimentation et grâce au Pôle Tice du Rectorat qui va prêter quelques tablettes aux classes.

    Pour être efficaces, les élèves apprennent aussi à écrire au clavier avec un logiciel d’apprentissage en ligne. Certains parviennent déjà très bien à rédiger sans avoir besoin de regarder le clavier !

    Les élèves des classes Culture Numérique du Collège de Gréasque sont particulièrement enthousiastes et motivés par ce projet. Ils racontent :

    « Nous sommes en train de concevoir un parcours qui va de la nouvelle Ecole Primaire au Collège. Avec nos professeurs du Collège et du Primaire, nous avons repéré le circuit et choisi quelques étapes intéressantes (ancienne gare, fresque du passage dans le nouveau millénaire, mairie annexe, bibliothèque, mairie, bureau de poste, église, château, parc du château, nouvelle école et aire de battage). Mme Maurel et ses adjointes, Mme Reyes et Mme Caries nous ont accompagnés au cours du parcours et nous ont raconté l’histoire du village. Nous avons même visité le bureau de Mme Maurel !

    Nous avons aussi mesuré le parcours avec les professeurs de mathématiques. Les élèves de CM2 ont utilisé un décamètre, alors que ceux de 6e se sont servi d’une roue de mesure. Nous avons ensuite comparé nos résultats !

    Nous avons reçu Jacques Mariani, un non-voyant, qui nous a expliqué tout ce qu’impliquait son handicap et comment nous allions pouvoir le guider au mieux. Dominique Delaunay-Verneuil, responsable d’Integratice au CRDP l’avait accompagné.

    Quelques jours plus tard, nous avons reçu les élèves de CM2 pour leur présenter l’application Explora Genepi et leur faire un compte-rendu de ce que nous avait appris Jacques Mariani.

    Nous allons rédiger des descriptions des monuments, enregistrer des poésies, des lectures offertes, des chansons et allons présenter rapidement le parcours en anglais. Nous avons pris des photos et sommes en train de réaliser des plans pour les personnes qui n’ont pas de problèmes de vue.

    Nous allons enregistrer pour les non-voyants des informations pour se rendre d’un point du circuit à un autre. Toutes ces indications seront entrées dans une tablette ou un smartphone. Le parcours sera multimédia.
    Nous allons bientôt être invités par les CM2 pour un exposé sur l’aire de battage qui est au bout de notre parcours. Ils vont rencontrer un spécialiste des blés anciens.

    Au mois de mars, nous allons faire une vidéo en stop motion avec M. Mariotti notre professeurs d’Arts Plastiques ».

    Plus d’infos :
    Ces documents et ce parcours seront disponibles sur le site de Xavier Allart, le concepteur de l’application Explora Génépi.
    Il sera aussi en téléchargement gratuit pour tablettes et smartphone sur google play. Un lien sera créé sur le site du collège et sur celui de la Mairie de Gréasque.

    Le projet de l’Ecole et du Collège, est un projet fait en collaboration avec la Mairie, sera ensuite présenté aux habitants de Gréasque et aux parents des élèves. Une vidéo sera réalisée pour cette occasion. Une maquette de la Sainte Victoire sera proposée aux visiteurs malvoyants au cours du parcours, pour leur permettre de l’imaginer dans sa globalité.

    « Cheminer les yeux fermés » est un projet réalisé dans le cadre de l’expérimentation Culture Numérique du Pôle Tice de l’Académie Aix-Marseille, pilotée par Pascale Michels, coordinatrice culture numérique au Pôle Tice de l’Académie Aix-Marseille et Professeure de Lettres au collège de Gréasque. Il a été sélectionné pour être présenté aux Rencontres de l’Orme, avec IntegraTice (CRDP) au Parc Chanot à Marseille et il fait partie des 5 projets proposés par l’Académie Aix-marseille à la DEGESCO pour les Journées nationales de l’innovation à l’UNESCO.

  • ECITV- 1ère Ecole d’Internet et de Télévision

    ECITV- 1ère Ecole d’Internet et de Télévision

    ECITV- 1ère Ecole d'Internet et de Télévision

    UNE REPONSE A LA DEMANDE DU MARCHE

    L’ECITV a accueilli ses premiers étudiants en septembre 2012 et leur propose d’acquérir une double compétence, répondant directement à une demande croissante des entreprises. « Nous assistons depuis quelques années à la convergence de ces deux médias. La complémentarité entre internet et la télévision est évidente. Il est indispensable pour une entreprise d’apporter du contenu audiovisuel à son site internet et, pour une chaîne de télévision, d’être présente sur internet. La vocation de l’ECITV est de former des managers maîtrisant les aspects techniques de ces 2 secteurs à savoir ceux liés au web, au journalisme, au marketing, à la communication et à l’audiovisuel afin de répondre aux besoins des entreprises qui souhaitent recruter des profils polyvalents.» précise Pierre AZOULAY, le président de l’ECITV.

    UNE OFFRE UNIQUE

    Aujourd’hui, l’ECITV est la seule formation post-bac, en 5 ans, permettant aux jeunes de se former à la fois aux métiers du web et de la télévision. Le cursus, qui propose l’alternance dès la 3ème année, permet également de construire un parcours à la carte. Ce fort lien avec l’entreprise pendant la formation, permet ainsi aux jeunes diplômés de s’insérer rapidement dans un secteur dynamique, qui offre de nombreux débouchés.

    Formés les trois premières années aux problématiques communes du numérique et de l’audiovisuel, les étudiants choisissent en 4ème année une spécialisation « digital marketing et e-business » ou « télévision et webmédia ». Les professeurs sont en grande majorité des professionnels de ces 2 secteurs, qui forment les étudiants à partir de cas réels et les mettent en situation concrète. Ludovic PLACE, Directeur de la Chaîne de Télévision MCE (partenaire de l’ECITV) et intervenant, indique que « le temps de quelques jours, le groupe devient une rédaction et fonctionne comme une unité de production…Chacun a une mission à remplir et un timing à respecter. Les meilleurs projets(reportages, émissions ou chroniques télévisuelles…) sont valorisés par une diffusion sur l’antenne nationale de MCE.

    A l’issue de leurs 5 années d’études à l’ECITV, les étudiants sortent avec un diplôme Bac+5, certifié et reconnu par l’Etat de niveau 1 et une véritable expérience professionnelle dans le secteur qu’ils souhaitent intégrer.

    www.ecitv.fr

    ECITV – 21 rue Erard – 75012 PARIS

    A propos du réseau GES
    Le réseau GES compte près de 3 500 étudiants,dont 2500 en alternance, et 2 500 entreprises partenaires. Il possède 6 campus à Paris, 15 MBA spécialisés et 12 titres certifiés et reconnus par l’Etat niveau 1 ou 2. Les étudiants bénéficient également d’une cellule « relations entreprises », d’un centre de recherche appliquée et de laboratoires (CISCO, APPLE, Microsoft, Réseaux et sécurité et Développement 3D et jeux vidéo…).

  • Le Vent Tourne, ambassadeur du transmédia à Ramallah

    Le Vent Tourne, ambassadeur du transmédia à Ramallah

    À la demande de l’Institut of Modern Media (IMM) et dans le cadre du projet de programmes éducatifs Maarifa, Canal France International (CFI) a invité Le Vent Tourne à l’université de AlQuds – Jérusalem à Ramallah, pour une formation consacrée à la conception d’une web-série pédagogique.

    Le Vent Tourne, ambassadeur du transmédia à Ramallah

    L’intérêt pour l’IMM est d’apporter aux professionnels des médias palestiniens la maîtrise des outils pédagogiques pertinents et adaptés aux nouveaux médias, afin qu’ils développent eux-mêmes leurs propres dispositifs interactifs et contribuent ainsi à l’éducation des jeunes palestiniens.

    La mission de la société de production transmédia Le Vent Tourne est de former les étudiants de l’Institute of Modern Media à la conception et à la réalisation d’une série interactive et pédagogique sur le modèle de “L@-Kolok.com”.

    Le Vent Tourne a conçu le programme en deux temps forts, dont une première session qui se déroule du 20 au 30 janvier 2012 à Ramallah, auprès de 20 étudiants.

    Cette première session est conçue comme une initiation aux principaux sujets et outils nécessaires à la création d’une web-fiction qui  doit être à la fois interactive et transmédia.

    Le Vent Tourne a adopté une « pédagogie de projet » qui allie cours théorique, travail en groupe et activités créatives.

    Constitués en 5 groupes de travail, les étudiants ont choisi eux-mêmes des thèmes qu’ils souhaitent voir développer dans une web-série interactive à visée pédagogique : la relation enfant-enseignant, le projet familial, l’amour virtuel, les drogues et les espérances des palestiniens.

    Un blog spécialement dédié à cette formation a été créé pour présenter la démarche pédagogique, les outils de la formation propres à L@-Kolok.com et recueillir le fruit des différents travaux de groupes.

     La première session de formation se clôture aujourd’hui 30 janvier 2013 par la présentation de chacun des grands projets développés par les élèves, en présence de la directrice de l’Institute of Modern Media et du Consul de France.

    A propos de la société Le Vent Tourne
    Le Vent Tourne est une société de production transmédia qui conçoit des programmes citoyens et responsables en utilisant le game design et le storytelling pour créer une expérience-utilisateur unique. Cette nouvelle façon de raconter une histoire se base sur une double logique :
    – amener des messages ou des histoires à une large audience à travers une utilisation cohérente et planifiée de diverses plateformes médias.
    – envisager plusieurs formes d’entrées dans le récit, ce qui permet de toucher différents publics, tout en fédérant une communauté de « spect’acteurs » qui interagissent avec l’histoire.

    Le Vent Tourne conçoit, produit mais aussi conseille des entreprises, associations ou institutions souhaitant créer leur propre projet transmédia. Son dispositif transmédia L@-KOLOK.com est co-porté avec l’association Le Temps Presse, spécialisée dans la conception d’outils pédagogiques.

     Voir la web-fiction interctive et pédagogique : l@-Kolok.com