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  • Les Français et les Applications éducatives : quels usages ?

    Les Français et les Applications éducatives : quels usages ?

    68% des français ont déjà téléchargé une App éducative, la plupart pour apprendre une langue.

    Une récente étude réalisée par l’académie online ABA English parmi plus de 5 000 personnes dans 5 pays, révèle qu’en France :

    • Les Apps éducatives sont les plus utilisées après les applications dites pratiques
    • 70% des utilisateurs qui téléchargent des App éducatives le font pour apprendre des langues
    • 59% des Français utilisent des Apps de langues 1 à 5 fois par semaine

    On le sait, le Smartphone est le meilleur ami de beaucoup de Français. Avec le boom des nouvelles technologies, l’utilisation d’Apps pour Mobile Learning (apprentissage via dispositif mobile) est devenue une tendance à la hausse dans notre pays. C’est ce qui ressort d’une grande étude réalisée par ABA English, une académie en ligne avec plus de 5 millions d’élèves, qui a récemment lancé son Application pour apprendre l’anglais avec des films.

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    Prédominance des Apps pour apprendre des langues

    Etude_Appseducatives2Il n’a jamais été aussi simple d’apprendre une langue. Avec la multiplication de dispositifs mobiles, les Apps sont devenues des outils très utiles pour l’enseignement, à tel point que 68% des Français ont déjà téléchargé au moins une App éducative dans leur vie.

    Les Apps éducatives sont donc les applications les plus utilisées après celles dites « pratiques », suivies ensuite par les Apps de divertissement et de santé :

    • 82% utilisent une App pratique (navigation, maps, entre autres)
    • 54% des Français interrogés utilisent une App éducative
    • 33% utilisent une App de divertissement
    • 21% utilisent une App de santé
    • 9% utilisent une App pour enfants

    Parmi toutes les Applications éducatives téléchargées, 70% concernent l’apprentissage d’une langue étrangère (similaire au niveau mondial 72%).

    Amélioration du niveau de langue avec la App

    Beaucoup de Français considèrent que les Apps pour apprendre des langues sont un outil efficace: 76% des Français estiment avoir amélioré leur niveau de langue grâce à l’utilisation d’applications mobiles.

    La maîtrise d’une langue nécessite que nous y consacrions beaucoup de temps, ce que les Français ne rechignent pas à faire. 59% d’entre eux utilisent des Apps pour apprendre des langues 1 à 5 fois par semaine, et 18% les consultent au moins une fois par jour.

    Utilisation des applications en général

    Selon les données de l’étude, 72% des Français téléchargent une Application ou plus par mois, soit un pourcentage similaire à la moyenne mondiale estimée à 75%.

    Les Français restent néanmoins réticents à payer pour utiliser une application: 18% seulement se déclarent disposés à payer s’il n’existe pas de version gratuite (33% moyenne mondiale), tandis que 28% des interrogés n’hésitent pas à payer quand une application leur plaît (20% moyenne mondiale). Cependant, les Apps gratuites remportent une large adhésion, puisque 54% des sondés confessent ne jamais payer pour une application, un pourcentage supérieur de 8 points à la moyenne mondiale.

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    Par les temps qui courent, les Français réalisent l’importance de maîtriser une ou plusieurs langues étrangères pour leur carrière professionnelle ou leur développement personnel. Les technologies et méthodes de m-learning facilitent l’apprentissage de langues, de manière ludique et sans efforts, à l’image de la nouvelle App d’ABA English.

    Source : ABA English.
    Pour plus d’informations: www.abaenglish.com

  • Pédagogie et numérique : entre icônes et culture numérique

    Pédagogie et numérique : entre icônes et culture numérique

    Chaque année, fin septembre, cet événement s’adresse aux éditeurs de contenus numériques jeunesse, aux fabricants de tablettes et supports éducatifs, aux enseignants, aux structures publiques, aux collectivités et aux investisseurs. On y rencontre dans un joyeux mélange des gens du ministère, des startupers, des enseignants utilisateurs de tablettes… c’est avec Ludovia, une des rares occasions d’échanger avec ceux que l’on rencontre rarement, hors contexte de vente, les éditeurs de contenus !

    Serge Tisseron a introduit l’après-midi en rappelant utilement qu’une tablette peut être mise au service de la relation à l’autre, aider à appréhender d’autres points de vue et ainsi développer l’empathie.

    La tablette n’est pas forcément un écran qui sépare, enferme et isole !

    La table ronde qui a suivi a commencé avec Nathalie Guey enseignante en petite section qui nous a parlé d’abord de sa pédagogie puis de de la façon dont elle intègre les outils numériques (tables tactiles, tablettes et TNI) dans les projets qu’elle propose à ses élèves.

    Elle témoigne que le numérique lui permet de prendre du recul et de davantage observer ses élèves. La grande autonomie vite acquise par les enfants sur ces outils lui libère du temps pour aider ceux qui en ont besoin. Les activités numériques ne remplacent pas les activités traditionnelles de manipulations et papier/crayon mais elles enrichissent le travail d’une nouvelle dimension, permettent des étapes supplémentaires pour s’entraîner, écouter des histoires, créer…

    Les activités numériques étant élaborées sur mesure par l’enseignante, elles peuvent permettre des gains de temps en classe et d’efficacité.

    Par contre, Nathalie avoue que le souci avec le numérique c’est le manque de sommeil car elle a beaucoup trop d’idées pour toutes les mettre en oeuvre !

    Même constat avec Martial Pinkowski de Canopé Essonne et créateur de PDAgogie (applications pour l’EPS) qui prend ensuite la parole sur l’usage de tablettes en collège.

    Une des vraies plus-value est de libérer le prof de tâches maintenant gérées par les élèves avec l’aide de la tablette au bénéfice de ce que lui seul peut assurer : l’accompagnement des élèves, les conseils pour progresser, plus de temps pour rassurer et motiver ceux qui en ont besoin. Bien entendu, les tablettes sont utilisées en séance quand c’est pertinent, quand ça apporte un plus !

    Par exemple, chronométrer avec la tablette permet, en plus du temps réalisé, d’avoir tout de suite la vitesse, le record de la fois précédente… Il est essentiel aussi que la tablette ne soit pas l’outil de l’enseignant mais vraiment dans les mains des élèves. Autre avantage, l’usage de la tablette permet de faire facilement des liens avec les mathématiques, la physique, le français… elle est un outil d’interdisciplinarité !

    Martial veille à utiliser (ou crée lui-même) des applications qui prennent en compte des critères autres que « a gagné » ou la performance accomplie mais aussi les progrès de l’élève par rapport à la fois précédente, par exemple. Les élèves arrivent en cours avec des intentions, le résultat de leur activité physique est donné immédiatement par la tablette et cela permet ensuite un retour sur l’action, le tout facilement conservé et communicable aux parents.

    Ghislain Dominé, de Canopé Lille et auteur de l’ouvrage “Les TICE en classe, mode d’emploi” a ensuite intelligemment interrogé la “figure de l’enseignant innovant” qui est inspirante mais peut aussi intimider et paralyser. Il ne s’agit pas du tout bien entendu de négliger tout l’intérêt des deux témoignages précédents et de tous les autres, mais bien de chercher aussi d’autres voies, plus modestes et accessibles, pour inciter les collègues à se sentir en capacité de se lancer.

    Il a énormément insisté sur la culture numérique des enseignants à construire et à partager de façon simple et naturelle. Il n’est plus temps de s’interroger sur l’utilité ou non du numérique, il est là et ne partira pas, la question est : que faire avec et comment ?

    Ghislain propose de parler, échanger et faire ensemble !

    Là où les modèles peuvent intimider car sembler “exceptionnels” il faut faire simple et modeste en ayant conscience qu’expérimenter une petite chose, dans un contexte restreint pour commencer, peut être très porteur. Il n’est pas nécessaire de vouloir à tout prix tout révolutionner, commencer par intégrer/changer quelque chose est aussi facteur d’évolution.
    Cette démarche ne “tuant” pas les icônes qui conservent tout leur intérêt pour inspirer et ouvrir la voie.

    “Mais les enseignants veulent des contenus avant tout !” a-t-on entendu dans la salle… certes mais ce n’est pas forcément ce qui doit être premier, des contenus sans conscience des enjeux risquent de ne pas servir à grand chose. Intégrer la culture numérique : partage, transversalité, horizontalité, mutualisation… doit être au coeur de nos préoccupations, cela concerne les profs, les élèves… et les parents aussi !

    Laurence Bee, parent, journaliste et créatrice des sites parents 3.0 et ados 3.0 nous a ensuite fait part des réticences exprimées par les parents face au numérique : peur de trop de temps d’écran pour leurs enfants, difficulté à gérer ce temps avec eux, crainte de ne pas comprendre ce qu’ils font en ligne…

    Les parents ont néanmoins une attente positive vis à vis du numérique pour aider leurs enfants dans leur scolarité. Si on pensait le numérique comme favorisant le lien entre école et famille ce serait une façon de faire changer le regard des parents sur le numérique.

    Pour nos enfants la connexion est naturelle, on ne reviendra pas en arrière… soyons complices avec eux !” propose Laurence, découvrons avec eux, apprenons d’eux sans renoncer à les guider et les conseiller.

    Enfin est venu le moment de la pause-café aux accents Proustiens, avec madeleines donc, pendant laquelle les échanges ont pu continuer… sur les icônes, les contenus, la culture numérique, les liens école-familles…

    Plus d’infos : Lien vers le Storify de l’événement

     Photo : Ludoschool

     

  • Application unique, utilisations multiples. Numérique et initiatives pédagogiques

    Application unique, utilisations multiples. Numérique et initiatives pédagogiques

    Le support numérique, je le disais encore lors d’un séminaire « numérique et EPS » organisé par l’académie de Clermont-Ferrand, apporte un atout majeur dans le domaine de l’analyse de situation, un atout majeur par la vitesse de traitement des données. Cette fonctionnalité, au même titre que beaucoup d’autres demeure toutefois la seule tâche qu’il faut lui attribuer.

    Toute essentielle soit-elle, elle n’en demeure pas moins inutile sans la compétence du pédagogue qui utilise l’outil.

    On ne le dira jamais assez, l’intégration du numérique n’est pas une forme de pédagogie, mais bien un outil d’accompagnement de la pédagogie.

    Dans cet article, Je m’appuierai sur deux concepts défendus dans cette chronique : « simple et efficace » et « les enseignants force de proposition de développement du numérique« .

    Deux concepts qui s’imposent comme une réalité de plus en plus conséquente au travers de la multiplicité des annonces, des projets et des promesses, afin de ne pas se tromper sur les objectifs que l’on cherche à atteindre et rendre l’action de terrain efficace.

    L’école est entrée dans l’ère du numérique, elle doit à présent y progresser…

     

    Martial1_160615Simple et efficace. Parce qu’il demeure impératif de faire évoluer la pratique pédagogique des professeurs envers les élèves. Nos élèves sont de plus en plus performants car ils peuvent être mieux informés, mieux aidés, mieux conseillés au travers de sollicitations diverses et de médias nombreux.

    De fait, combien de fois avons-nous constaté et dénoncé la complexité des accès aux ressources et aux services ? Combien de fois avons-nous pu exploiter correctement les résultats de nos recherches ? Sommes-nous enfin véritablement satisfaits de l’outil dont nous avions imaginé les qualités ?

    « Appropriations et détournements dans le numérique éducatif ». La thématique choisie par l’édition 2015 de l’Université d’été de Ludovia (#12) participe à cette démonstration.
    Sans anticiper de ce qui y sera débattu, l’idée de ressources aux contours insuffisants, nécessitant une forte implication d’assimilation et de transformation par l’enseignant émerge de nombreuses réflexions sur le terrain.

    Initialement, nos formations numériques disciplinaires intégraient de manière forte l’outil pour en déterminer la force au sein des séquences pédagogiques. Très rapidement, cette approche, basée sur la découverte d’applications « magiques » a nécessité une forte volonté de transformation basée sur des modèles scientifiques reconnus (R.Puentedura, www.ecolebranchee.com/2013/09/09/le-modele-samr-une-reference-pour-lintegration-reellement-pedagogique-des-tic-en-classe/) pour aboutir à une réflexion conséquente sur les usages, et également la mise en avant de la nécessaire intégration des règles métiers encore très absentes des propositions de ressources actuelles.

    Point d’orgues en EPS de cette approche fonctionnelle, les classeurs des tableurs avec, comme star incontestée en la matière Excel(c), application à tout faire.

    Martial2_160615Beaucoup définissent encore aujourd’hui la feuille de calcul comme une application, ce qui crée une ambiguïté considérable. La sensation de maîtrise complète des calculs et l’extraordinaire capacité d’échange et de partage, malheureusement contrainte à des logiques permanentes de compatibilité des versions et des systèmes, a permis à chacun de « mettre les mains dans le moteur« . Acte essentiel et nécessaire tant la création s’imprègne des sensibilités locales, véritables vecteurs des sensibilités pédagogiques.

    La question du transfert des compétences, de délivrance du savoir et de l’évaluation concertée avec les élèves se pose alors. Si une certaine insatisfaction naît de ce constat, il est impératif de s’accorder sur l’efficacité des ressources en termes d’usage par les élèves. Car c’est à l’enseignant qu’une majorité des ressources se sont imposées comme incontournables à l’acte pédagogique alors que, pour intégrer le domaine de l’efficacité,

    il s’agit bien de les proposer aux élèves et de leur permettre de les utiliser dans le cours et au-delà.

    L’arrivée encore récente des smartphones et tablettes s’impose alors comme une vraie révolution.

     

    A l’époque des PDA, il y a plus de 10 ans, puis à celle des PocketPC, nous avions envisagé cette mise à disposition (eps.ac-versailles.fr), contrainte toutefois par la distribution d’un matériel devenant vite obsolète au regard des annonces des formidables progrès technologiques.

    Il n’en demeure pas moins que sur le terrain, cela fonctionnait et même très bien.

    Aujourd’hui, matériel innovant, mais préoccupations similaires. A l’image des jeux d’arcade, la plus grande évolution réside dans la technologie qui a elle-même engendré l’originalité. Mais la démarche demeure similaire : on casse, on tue, on court vite, on roule vite… de plus en plus vite, et avec de plus en plus de réalisme. Et on partage, on joue à plusieurs.

    EPS Compteur, un complément important. Ou comment faire que la pression sur une touche moins et une touche plus transforme fondamentalement l’action des élèves ?

    Martial3_160615Aussi peu complexe que cela puisse paraître, et dans l’esprit de ce qui a été dit précédemment, voilà un premier exemple « simple » de cette transformation opérée par la technologie.

    Suivant le modèle SAMR de R.Puentedura, voilà l’exemple type de l’amélioration de l’outil. D’abord la « substitution » d’une fiche d’observation à 2 colonnes qui permet de comptabiliser les actions identifiées comme positives (ou simplement des actions valorisées) et celles négatives (ou plus simplement non-pondérées). Ensuite, « l’augmentation » du potentiel par un traitement immédiat de l’information saisie sous la forme d’un calcul rapide permettant d’afficher un pourcentage de réussite, ainsi qu’une fréquence de répétition.

    Et avant cela, une somme indéfinie de consignes données par l’enseignant, mettant en relation la répétition de l’action la valorisation des réussites.

    Pour l’élève, un repère immédiat. Un support facile d’accès (smartphone, tablette sur différents systèmes d’exploitation, une application gratuite). Dans cet environnement, c’est l’immédiateté qui est privilégiée.

    Alors que certains produits demandent une multitude d’actions avant de pouvoir commencer à être utilisés et, par essence rendent complexe l’analyse immédiate des résultats, ce type d’application se base sur le besoin immédiat d’information, la mise en œuvre rapide, et l’analyse d’un expert transmettant sa réflexion pour permettre à  son utilisateur de produire sa propre analyse, de manière construite et progressive.

    Prenons un ou deux exemples concrets d’utilisation sur le terrain :

    gymnastique en 6ème : la roulade avant. Après avoir reçu toutes les consignes nécessaires et quelles actions privilégier dans l’observation (pose des mains, conservation de la position, et maintien dynamique) les élèves passent au travail en atelier. Eviter les « M’sieur c’est bon ? » par des indicateurs de réussite sous forme chiffrée et leur donner les moyens de se voir progresser eux-mêmes. Insister sur la répétition et leur permettre de s’auto(co)-évaluer. en aucun cas, ce travail ne remplace pas celui de l’enseignant, mais au contraire va créer les conditions d’un dialogue entre le professeur et le(s) élève(s).

    boxe française en 3ème : valoriser l’alternance des moyens techniques de touche. Dans des conditions similaires, proposer des consignes sur les techniques en poing, les enchaînements d’action, l’utilisation des pieds,… et reprendre les résultats à la fin de chaque assaut libre ou à thème.

    sport collectif, handball : amener le ballon en zone de tir. La consigne n’est plus forcément individuelle, mais s’applique à un groupe. On n’insiste plus sur le tir, le but, mais sur les conditions qui permettent de tirer, et de marquer.

    Les exemples sont infinis. Ils dépendent des conditions initiales identifiées et en toute cohérence, dans une logique de suivi, informent en temps réel des améliorations permettant elles-mêmes de franchir des étapes, soit en autonomie, soit guidé par l’enseignant.

    La posture de ce dernier s’en trouve transformée, soit par une plus grande liberté de mouvement au milieu d’acteurs autonomes, soit par le renforcement de ses arguments avec des données de terrain immédiates.

    Ne pouvant en rester à ce niveau de complexité, l’application MultiCompteur (androïd : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.pdagogie.multicompteur / iOS : https://appsto.re/fr/PzK95.i  ) est venue en complément de ce premier travail.

    Martial5_160615Sur ce dernier concept d’observation à plusieurs modes d’entrée, il s’agit de répondre à cet impératif besoin de précision porté par les professionnels sur le terrain. En effet, présentée en formation sous l’ensemble de ses facettes, EPS Compteur est apparue comme insuffisante pour un travail de fond, mais également au regard du niveau des élèves auxquels étaient confiées les observations. Un des exemples les plus frappant a été le sport collectif où l’application généraliste PTB a engagé un premier travail de forme sur les statistiques de jeu prises dans l’action.

    Petit rappel de rigueur, cette application mettant en relation les possessions, tirs et buts marqués a été élaborée directement sur le terrain au contact d’élèves qui ont largement contribué à en définir la forme. Ce qui renforce cette impérative nécessité de bien comprendre les publics utilisateurs, leurs objectifs et leurs attentes.

    Il n’est pas très difficile de faire plaisir à une communauté d’experts. C’est un peu plus compliqué dans le domaine des apprentissages avec des individus que l’on doit former et pour cela convaincre.

    PTB est devenu un très bon outil de démonstration de ce que le numérique peut proposer comme conceptions dans les stratégies pour améliorer les progrès dans les apprentissages. Alors que les attentes initiales souhaitent la simplification du travail de manière globale, l’approche ouverte de l’application tend à prouver toute la mesure des nouveaux éléments pouvant être intégrés. Ils rendent la tâche non pas plus complexe, mais bien, plus intéressante.

    L’idée principale étant de permettre aux enseignants de s’appuyer sur le retour de données immédiates pour renforcer un discours d’analyse d’évènements repérés dans l’action. De fait, il est impératif de permettre aux élèves d’entrer de manière franche et efficace dans les rôles sociaux que sont ceux de juges, d’observateurs et leur permettre de faire ces nécessaires relations entre actions, résultats des actions et propositions chiffrées.

    Martial4_160615Très concrètement, prenons le cas d’une classe de cinquième dans l’activité handball. Si j’analyse le rôle des joueurs non porteurs de balle (partenaires attaquants) au regard de celui qui a la balle en main je peux observer en tant que « spécialiste » les différentes actions qui conduiront l’équipe à tirer, ou non, et m’appuyer sur un relevé statistique pour renforcer ma démonstration tout en me servant de ce relevé dans le temps pour mettre en évidence que les résultats s’améliorent.

    Mais je ne pourrai en aucun cas utiliser les résultats sans un traitement sur les buts de la situation pédagogique proposée et les objectifs assignés à chacun des élèves. L’exemple le plus marquant à mes yeux est cette conduite assez typique chez les élèves cités en exemple où le porteur de balle avance en dribblant, ses partenaires le suivent ou sont un peu devant lui, et quand il s’arrête, tout le monde s’arrête et la balle circule sur des distances courtes entre les joueurs.

    C’est un peu réducteur et évoluera très vite, mais le résultat est intéressant, car l’action se situe très souvent au milieu du terrain et la balle est également très souvent perdue, soit par maladresse, soit par intervention de l’équipe adverse.
    L’application indiquera que la balle a été perdue, et mettra surtout en avant que cette possession n’a pas abouti à un tir.

    Pour l’enseignant, cette action renferme une richesse d’informations considérables sur le placement, les déplacements et les choix des joueurs. Ces informations permettront de mettre en place les situations pédagogiques où les tâches, en complexification ou simplification, permettront de mieux faire comprendre l’intérêt des déplacements sans ballon pour pouvoir assurer la continuité du jeu.

    L’objectif étant, à la prochaine mise en situation, de mettre en évidence les progrès effectués sur ce point.

    Il existe de nombreux types d’applications permettant de travailler numériquement autour des contenus d’enseignements choisis par l’enseignant. Dans une logique d’efficacité, on recherche très souvent celles qui apportent de manière claire une réponse aux spécificités que l’on s’impose.

    Sur le terrain, cela se traduit par des investissements massifs dans des « produits« qui seront vite jugés inadaptés du fait des ajustements que l’on doit s’imposer par rapport aux différents niveaux de pratique.

    Dans les demandes de formations, on privilégie encore trop souvent ce mode d’entrée par l’application, sans se poser suffisamment la question des buts recherchés et des objectifs à atteindre.

    Au travers de cet article, je tenais à montrer que le « service » offert par les applications numériques est prédominant si l’on insiste sur les plus-values apportées par le numérique dans le domaine du traitement des données et de l’information. Ce service est efficient au travers de l’acte pédagogique de l’enseignant, déléguant sa tâche d’utilisateur et formant petit à petit ses élèves aux actions d’analyse et de compréhension.

    Ce changement véritable de paradigme renforce les apprentissages par la multiplication d’instants pédagogiques provoqués par la variété des propositions de l’enseignant qui s’appuie sur des « outils simples et efficaces ».

  • Avec l’appli mobile « Pan, Parcours Appli’ Nature », la forêt est vue d’un autre oeil

    Avec l’appli mobile « Pan, Parcours Appli’ Nature », la forêt est vue d’un autre oeil

    [callout]L’Agence des espaces verts de la Région Île-de-France lance sa première application mobile « Pan, Parcours Appli’ Nature .[/callout]

    Pan_Appregioniledefrance_020615

    Entièrement gratuite et disponible dès aujourd’hui sur Google Play et Appstore, l’application « Pan, Parcours Appli’ Nature » est un véritable guide numérique personnalisé.

    Elle permet aux utilisateurs de se repérer mais surtout de découvrir les richesses naturelles et historiques de nos forêts.

    Témoins et vestiges du passé, elles sont en effet des lieux d’exception, des concentrés d’histoire, de paysages et d’écosystèmes dont nous ne soupçonnons pas toujours l’existence !

    « La mission de l’Agence des espaces verts, c’est d’être à l’écoute des lieux que nous gérons en Île-de-France, mais aussi du public accueilli sur ces sites. Avec Pan, j’ai souhaité que soient mises à la disposition des promeneurs, des informations personnalisées et insolites, qui leur permettront de mieux appréhender et de connaître les espaces naturels qui les entourent. », explique Olivier Thomas, Président de l’AEV et à l’initiative de ce projet.

    Novices ou habitués, les promeneurs sont ainsi informés en temps réel – grâce à une vibration de leur smartphone – des points d’intérêt rencontrés au cours de leur balade. Ces points remarquables, de nature écologique ou historique et ayant fait l’objet d’un inventaire minutieux par les agents de l’AEV, les invitent à (re)découvrir la forêt sous un autre angle, à éveiller leur curiosité.

    Et parce que rien ne vaut le partage d’expérience, l’application mobile Pan est aussi un outil collaboratif où l’utilisateur a la possibilité de commenter chaque parcours et de les partager via les réseaux sociaux.

    Pan. Comment ça marche ?

    L’élément central de consultation, d’information et de guidage est une carte interactive de l’Île-de-France, qui présente l’ensemble des parcours proposés en forêt.
    Pan propose une autre lecture des balades qui permet à l’utilisateur, grâce à une recherche par filtres (lieu, durée et public : cyclistes, piétons, personnes à mobilité réduite, etc.), de trouver celle qui répond à ses envies.

    Et pour pouvoir profiter de sa balade sans connexion internet, le téléchargement des parcours (tracé, guidage et informations liées aux points d’intérêt du parcours) est possible.

    En promenade, la géolocalisation permanente permet au promeneur d’être alerté en temps réel par une simple vibration de son smartphone lors de son passage à proximité d’un point d’intérêt du parcours. Il peut ainsi selon son envie, consulter l’application et découvrir les informations correspondantes. Au programme : histoires, arbres remarquables, paysages insolites…
    La cartographie proposée confère par ailleurs à cette application une véritable fonction de guide numérique permettant aux promeneurs de se repérer facilement en forêt.

    Question formats, l’Agence des espaces verts propose des contenus « texte » ainsi que des photos.

    A moyen terme, l’application mobile sera enrichie de vidéos, de diaporamas et d’un système vocal pour accompagner la balade.

    Les + de Pan

    En complément, Pan dispose de divers outils pratiques comme l’alerte SOS en cas d’accident, la météo en Île-de-France, les actualités et les événements de l’AEV, comme le programme à un mois des animations nature, gratuites et organisées chaque week-end de mars à décembre.

    Et parce que chaque usager participe à la vie des forêts, l’application Pan permet aux promeneurs de signaler un incident rencontré sur leur parcours. Arbre en travers d’un chemin, dépôts  sauvages de déchets… une photo accompagnée d’une courte description suffit pour alerter les services de l’Agence des espaces verts.

    « Les nouvelles technologies sont aujourd’hui, sans être une fin en soi, un moyen d’informer et de guider les usagers sans artificialiser les lieux qu’ils sillonnent. J’ai ainsi souhaité mettre à disposition de tous les Franciliens ce nouvel outil. Pan a aujourd’hui la double mission de les surprendre au cours de leurs balades, au travers d’histoires et de richesses naturelles méconnues, mais aussi de les rendre respectueux du milieu dans lequel ils évoluent, grâce à l’enrichissement de leurs connaissances. Les fonctions interactives de cette application mobile permettent par ailleurs d’impliquer les visiteurs dans leur promenade et de partager avec les autres utilisateurs. », conclut Olivier Thomas, Président de l’Agence des espaces verts de la Région Île-de-France.

  • Applis « Objectif Bac » : les nouveautés pour le Bac 2015

    Applis « Objectif Bac » : les nouveautés pour le Bac 2015

    Nomadeducation2_BAC170415
    OBJECTIF BAC L      Objectif Bac ES      OBJECTIF BAC STMG      OBJECTIF BAC PRO            Objectif Bac S

    Entièrement actualisée pour le Bac 2015, la gamme Objectif Bac accueille cette année une nouvelle application : le BAC STI2D.

    Autre nouveauté : un Game center pour permettre aux candidats de se challenger entre eux. Stimulation garantie!

    Nomadeducation_BAC170415Les six applications Objectif Bac éditées par Nomad Education, reprennent la globalité du programme sous forme de QCM et de mini-cours.

    Déclinées par série (S, L, ES, Bac pro, STMG et STI2D), l’ensemble du contenu est rédigé par des professeurs de l’Education Nationale.

    Les + :
    –         A chaque réponse, une explication détaillée pour conforter ses acquis !
    –         Par alerte, de nouveaux QCM et des mini-cours sont envoyés régulièrement.
    –         Un simulateur de résultats permet au candidat d’évaluer sa note globale.

    Plus d’infos :
    Applications gratuites
    Disponible sur App Store &Disponible sur Google Play

     

    Source : Nomad Education

  • Après le E-Learning, bienvenue dans l’ère du M-Learning

    Après le E-Learning, bienvenue dans l’ère du M-Learning

    Nouvelle tendance : se former via son mobile

     

    Avec l’explosion des smartphones et tablettes, nos habitudes ont été bousculées. Aujourd’hui, il se vend plus de smartphones que de téléphones fixes et plus de tablettes que d’ordinateurs.

    Cette révolution numérique a permis d’envisager une nouvelle approche de l’apprentissage : l’apprentissage mobile.

    goFLUENT2_200315Il permet de suivre une formation de n’importe quel lieu à n’importe quelle heure et de préparer puis de prolonger l’apprentissage « classique », depuis les terminaux mobiles. Pour les cadres et managers, connectés en permanence, le Mobile Learning s’est imposé comme une évidence, comme LA solution pour un apprentissage ultra pratique mais surtout très flexible.

    « Les technologies mobiles font aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien. Elles ont révolutionné toutes nos habitudes et transformé profondément notre façon de vivre mais aussi de travailler. C’est en partant de ce constat que nous avons lancé, dès 2012, une offre de M-Learning permettant à nos apprenants de suivre leurs formations de façon flexible à partir de leurs smartphone et tablette. Ces nouveaux supports de communication offrent un confort d’utilisation incomparable. Les utilisateurs peuvent ainsi profiter de leurs trajets en train ou métro, de leur pause déjeuner … pour lire des articles de presse ou visionner des vidéos en fonction de leur centre d’intérêt ou encore participer à une classe virtuelle. Cela permet également de préparer ou de compléter une formation plus classique, c’est ce qu’on appelle le Blended Learning.

    Le Mobile Learning commence, déjà, à prendre le pas sur d’autres formes d’apprentissage et à être de plus en plus utilisé notamment dans les grandes entreprises. Aujourd’hui, 20 % des apprenants utilisent une application mobile. Cela correspond également aux besoins des entreprises qui souhaitent proposer des formations très flexibles aux salariés mais aussi leur donner un outil permettant de se former au plus près de leurs besoins. L’objectif est de pouvoir mettre en application les compétences acquises en formation.

    D’ici 2020, nous estimons que le mobile représentera 50% du marché de la formation professionnelle », indique Christophe Ferrandou, PDG de goFLUENT.

    Une nouvelle application pour apprendre l’anglais n’importe où et n’importe quand

     

    goFLUENT a su s’imposer sur le secteur de la formation linguistique à distance avec une formule composée de cours par téléphone et de e-learning. Pour compléter cette offre, la société propose une application mobile simple et gratuite :

    – Accès à plus de 2 000 activités mises à jour quotidiennement
    – Accès aux articles et vidéos présentant l’actualité soit 1 000 heures de formation
    – Filtre des contenus parmi 18 champs professionnels tels que l’économie, l’énergie, la finance, le management et bien d’autres encore
    – Choix du contenu le plus adapté en fonction du niveau et des besoins des apprenants
    – Section « Learn » pour approfondir ses compétences en grammaire et vocabulaire
    – Classes virtuelles illimitées 24/24 du lundi au vendredi

    Nouveautés 2015

     

    – Nouveaux outils : Chatroom et le Whiteboard interactif
    – Echange en direct : Chat avec le formateur et/ou un autre apprenant
    – Agenda : Visualisation des cours à venir dans « Next lesson »

     

    L’application est disponible sur Android et iOS

  • Bachelors de France, l’application que tous les lycéens attendent !

    Bachelors de France, l’application que tous les lycéens attendent !

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    Bachelors de France va simplifier la vie des bacheliers et des étudiants en reconversion, en classant et référençant les informations et les programmes bachelors disponibles en France, par région et par spécialité.

    Sous l’appellation « Bachelors de France » se trouvent réunies une communauté digitale et une application mobile capables d’orienter les futurs bachelors dans le choix de la formation la plus adaptée à leurs besoins.

    Véritable lieu d’informations, d’échanges, d’orientation, l’application mobile « Bachelors de France » c’est :

    • Un test personnalisé : il permet de trouver le bon programme bachelor en fonction du rythme scolaire souhaité, de la spécialité envisagée et de la localisation.
    • Une fiche par Bachelor : elle délivre des informations précises sur la formation envisagée, permet de rentrer en contact avec les futurs étudiants du bachelor et d’envoyer des messages à l’école.
    • Une messagerie : les étudiants qui ont mis les mêmes bachelors en favoris peuvent s’envoyer des messages. Ils forment la communauté des bachelors !
    • Une seule source d’information pour être tenu au courant de l’actualité des bachelors, des dates de concours, des JPO…

    Vous pouvez télécharger l’application mobile ici : Android / iOS.

    Plus d’infos : http://www.bachelorsdefrance.com/

  • Pili Pop aide les enfants à patienter “in English“ jusqu’à Noël !

    Pili Pop aide les enfants à patienter “in English“ jusqu’à Noël !

    PiliPop_noel2Pili Pop offre à ses utilisateurs un calendrier de l’Avent

    Tous les jours depuis le 1er décembre, les enfants peuvent ouvrir une case du calendrier Pili Pop disponible dans l’application. Ils peuvent apprendre un nouveau mot en anglais sur le thème de Noël par jour et s’amuser à l’utiliser à l’école ou à la maison. Le calendrier est disponible gratuitement pour tous les utilisateurs ayant téléchargé l’application.

    Un nouveau thème consacré aux jouets de Noël

    En plus du calendrier de l’avent, Pili Pop a décidé de gâter un peu plus les enfants en rajoutant un thème dédié à leur fête préférée, soit 3 activités de compréhension et 3 activités d’expression. Depuis le 1er décembre, ils peuvent s’entraîner sur le tout nouveau thème consacré aux cadeaux de Noël et aider le père Noël à emballer les cadeaux pour les livrer à temps !

    PiliPop_noel3Pili Pop, une “initiative pédagogique remarquable Made in France” selon Apple

    Sélectionnée par Apple comme initiative pédagogique remarquable Made in France par Apple, la start-up Pili Pop labs continue de révolutionner l’apprentissage de l’anglais chez les enfants de 5 à 10 ans. Elle a été téléchargée plus de 120 000 fois depuis le 9 octobre 2014 et classée n°1 dans 33 pays.

    Plus d’infos :
    Pili Pop est disponible sur iPhone/iPad depuis le 9 octobre 2014, dans plus de 150 pays
    Lien AppStore : https://itunes.apple.com/fr/app/id886123071?mt=8

  • Parution d’un livre sur les meilleures applications pour les enfants

    Parution d’un livre sur les meilleures applications pour les enfants

    Sourisgrise_livremeilleuresapplis_061114Postulat de moustaches

    Le livre ”Les meilleures applications pour les enfants 2015” est issu du travail de veille mené depuis 4 ans par le magazine en ligne La Souris Grise, www.souris-grise.fr. Il propose une sélection de 120 applications belles et intelligentes, créatives et innovantes.

    La Souris Grise se développe sur son « postulat de moustaches » : proposons aux enfants, de fait entourés d’écrans, des contenus culturels adaptés à leurs âges et à leurs thématiques d’apprentissage.

    Les applications sélectionnées avec soin et passées au crible de huit critères de qualité, sont critiquées librement. Les lecteurs retrouveront, au sein du livre, la ligne éditoriale positive du magazine en ligne – qui se concentre sur les produits culturels Jeunesse pertinents, graphiques et originaux.

    Coeurs de gruyère

    Les meilleures applications pour les enfants 2015” contient dix rubriques : Eveil, Jeux pour les plus de 3 ans, Jeux pour les plus de 6 ans, Histoires du soir, Nouvelles lectures, Créativité, Maths et logique, Sciences et Nature, Outils scolaires et Ovnis merveilleux.

    Chaque application y est chroniquée avec des indications d’âge, de format (Apple, Android, Windows 8) et de prix. Les coups de cœur de Souris – des applications particulièrement étonnantes – sont signalées par un logo en forme de cœur de gruyère.

    Recettes et connexions

    Un petit guide, Ecrans et enfants, Recettes de famille, complète l’ouvrage afin de donner aux parents des pistes pour une utilisation sereine et partagée du numérique à la maison.
    Par ailleurs, pour assurer une information toujours à jour à ses lecteurs, ”Les meilleures applications pour les enfants 2015”contient des QR Codes qui renvoient, pour chaque application chroniquée, vers la critique parue online.

    Slow screen

    Cet ouvrage se fait le chantre de l’artisanat et de l’innovation numérique présentant des contenus numériques culturels de grande qualité le plus souvent méconnus des familles. Alors même que la thématique de l’éveil et de l’éducation fait partie des activités phares pratiquées par les enfants à la maison d’aprés une étude Souris Grise menée sur 800 foyers équipées (parution mi novembre).

    Le numérique n’est ni une anecdote ni un effet de mode et tous les enfants du monde ont le droit de devenir des citoyens numériques avertis.

    La Souris Grise soutient à l’occasion de la sortie de ce livre, une école pour orphelins du Malawi, Jacaranda : 10% des revenus de l’ouvrage seront reservés à la fondation Jacaranda pour aider au développement de la salle informatique.

    Plus d’infos : ”Les meilleures applications pour les enfants 2015”est disponible à la vente dans la librairie Souris Grise. Et en cours de référencement en librairies.