Catégorie : RETOURS D’USAGES

  • Entre exposé oral et diaporama : méthodologie et usages du numérique en SVT au collège

    Entre exposé oral et diaporama : méthodologie et usages du numérique en SVT au collège

    Les élèves de Caroline Legleu ont déjà pratiqué le travail d’exposés mais cette fois-ci, elle leur demande un exposé scientifique et de « faire la relation entre un exposé oral en apportant des connaissances tout en ayant un support sous forme de diaporama qui sera mis en place au moment de leur exposé oral ».

    Le thème choisi est : « la respiration et la santé » et il se décline sous plusieurs thématiques choisies par les élèves : le tabac en tant que plante, les produits sur le marché, les méthodes pour arrêter de fumer, l’aspect économique, la législation, l’asthme, la pollution atmosphérique etc.

    « Et le but est qu’on arrive à faire un lien entre tous les exposés », explique t-elle.

    Pour ce faire, elle a demandé à chaque groupe d’élèves de poser trois questions issues de leur sujet à leurs camarades ; elle pourra donc mettre en place un questionnaire de 24 questions à l’aide des questions posées par les 8 groupes d’élèves. Les élèves auront ensuite à répondre à ce questionnaire en écoutant les exposés oraux de leurs camarades et en allant faire des recherches en parallèle.

    La recherche documentaire est aussi une partie importante du travail, tout comme réussir à faire un plan pour leur exposé, « quelque chose qui soit structuré », souligne Caroline Legleu.

    En classe, le travail s’effectue donc en groupe sur des ordinateurs portables de la « classe numérique » mis à disposition dans un chariot mobile. Puis, les élèves enregistrent leur travail sur une clé USB et peuvent ensuite le reprendre soit à la maison, soit au CDI, comme c’est le cas la plupart du temps pour cette classe « qui travaille beaucoup au CDI », précise Mme Legleu.

    Caroline Legleu insiste beaucoup sur le travail dissocié entre l’exposé oral et le diaporama sous format numérique. Elle ne veut pas non plus que ces élèves ne travaillent que sur ordinateur et que sur internet.

    Pour moi, il est important que les élèves écrivent sur papier, changent leurs idées, les barrent et qu’il reste cette trace de “brouillon“.

    Elle échange beaucoup sur cette méthode de travail avec ses collègues des autres disciplines, même si parfois « chacun est accaparé par sa matière ». Cette collaboration interdisciplinaire est essentielle surtout dans un établissement d’éducation prioritaire et

    je ne vois pas comment il est possible d’enseigner sans échanger avec les autres enseignants, souligne t-elle.

    Une mutualisation des documents entre enseignants comme la grille d’évaluation, par exemple, serait intéressante à mettre en place, même si les élèves le font déjà tout naturellement.

    « Pas plus tard qu’hier, des élèves m’ont montré ce qu’ils avaient fait comme grille d’évaluation en français (…) Des élèves qui ont un peu d’autonomie, s’y retrouvent parfaitement », conclut-elle.

     

  • Enseigner l’Histoire, à la manière du Petit Poucet…

    Enseigner l’Histoire, à la manière du Petit Poucet…

    Découvrir les mondes engloutis

    Lors de l’édition 2015 de Ludovia, l’une des sensations avaient été le parcours « Les traces de Maupassant » produit par la classe de Marie Soulié. C’était une porte temporelle un peu comme dans la série sliders où l’élève pouvait vivre.

    Elle avait poussé les murs physiques de la classe, elle poussait ici les portes du temps.

    Histoire des mondes engloutis

    L’histoire c’est un peu comme ce dessin animé mélancolique des années 80 les mondes engloutis, c’est tenter de comprendre le passé. C’est la recherche d’Arkadia : comment vivaient les hommes, où vivaient-ils ?
    Qu’est ce qui explique que tel ou tel événement soit arrivé. On est d’une certaine manière amnésique car nous cherchons toujours à comprendre avant avec nos lunettes d’aujourd’hui.

    L’audio-guide ouvre les portes d’un monde que l’on pense connu mais que l’on pas vécu.

    Incarner pour faciliter

    Enseigner l’Histoire, c’est aussi l’incarner dans le quotidien des élèves. A côté de mon lycée, un calvaire a été érigé. Il rend hommage aux victimes des bombardements de la Seconde Guerre Mondiale à Lucé.
    La seconde guerre mondiale, ce n’est pas ce qui est loin de soi. Cela a été ici et avant.
    Point besoin d’une capsule orale pour lancer la séance mais simplement d’un bol d’air. Le chemin de l’histoire parfois prend celui de la ville d’aujourd’hui et d’hier.

    Un audioguide pour comprendre le passé

    L’histoire avec l’audioguide iziTravel, c’est faire l’école buissonnière dans la classe. L’élève repousse les murs pour imaginer hier, avant et parfois demain.
    La ruse pédagogique est de s’appuyer sur un produit destiné à aider les élèves à investiguer.

    C’est un travail de recherches, de construction et de production orale. Un travail d’historien ! L’élève doit rendre intelligible le passé.

    Une fois les recherches finies et la synthèse construite, il faut la transformer en production orale. L’élève doit s’engager dans un processus forcément long alors qu’il pensait se promener sur les rives de l’Histoire.

    Ecrire pour les autres

    Ecrire pour soi, c’est d’abord écrire pour les autres et c’est ça que l’on attend de l’élève. Il doit comprendre que la personne la plus importante est en face. Il doit faire preuve d’empathie, anticiper les besoins de l’autre, produire une capsule de qualité.

    La solution : l’équipe

    Je remercie Marie car son travail ne m’a pas permis seulement de faire de l’histoire mais du français, de la production orale, du repérage, du réseautage, de la communication… et anticiper la webradio. Nous avons utilisé un conducteur pour distribuer les rôles et la parole. Chaque projet entre dans l’histoire des autres.

    Finalement, la solution c’est l’équipe car l’autre est inspirant.

    Voir aussi le Parcours de mémoire de la Seconde Guerre Mondiale à Chartres de la classe de Nicolas.

  • Les outils numériques, en cuisine !

    Les outils numériques, en cuisine !

    La DANE de l’académie de Strasbourg ainsi que les corps d’inspection ont en effet acté à la mise en place et la réussite de ce projet tablettes.

    Du côté de la DANE de Strasbourg, « nous sommes tout à fait dans notre rôle de faire émerger des projets, de les soutenir et de les porter auprès des collectivités pour qu’ils puissent aboutir », explique Dominique Zahnd, DAN adjointe.

    Eric Deschaintre, IA-IPR en économie-gestion, chargé, pour sa discipline, de la commission disciplinaire du numérique, qui réunit un (ou plusieurs selon le cas) inspecteurs et quelques professeurs motivés ayant une appétence pour le numérique a été également très impliqué dans le projet.
    Avec Ginette Kirmecher, IEN, ils ont soutenu le projet auprès de la DANE qui a ensuite pris le relais au niveau de la collectivité afin que le projet puisse voir le jour d’un point de vue financier (la région Alsace, ainsi dénommée à l’époque, a en effet investi dans trente tablettes ACER pour l’enseignement de Sébastien Deschenes).

    Pour Sébastien Deschenes, les technologies sont déjà présentes en cuisine, par exemple avec des fours en WIFI ou il est possible aussi de connecter une clé USB : « je peux brancher directement ma clé USB contenant mes recettes ».

    Dans les programmes d’enseignement, il est de plus en plus demandé d’aborder tous ces nouveaux aspects technologiques en cuisine et leurs usages afin de faire que les élèves deviennent des utilisateurs avertis.

    Avec la tablette, il en va de même car, bien que familière pour les élèves, il est nécessaire de les initier aux usages.

    Les élèves sont habitués à ce type d’outil car ils ont leur Smartphone dans leur poche ; le tactile est quelque chose de très ludique pour eux ; par contre, le dilemme, c’est l’usage, souligne Sébastien Deschenes.

    Netjournees_lyceehotelier1« L’intérêt de la tablette en cuisine, c’est bien la mobilité de l’outil », ajoute t-il.

    Dans la séquence de classe qu’il nous a présenté, il a mis en place plusieurs ateliers et notamment un sur le dressage d’une assiette, un autre sur la découpe du poulet et enfin, un sur la cuisson des brochettes de poulet à la plancha.
    Dans chaque atelier, la tablette a trouvé sa place pour aider aux apprentissages.

    Pour le dressage, cela permet de voir en mode « accéléré », comment s’y est pris l’élève pour ajouter chaque élément dans l’assiette, détailler les mouvements ou encore voir si les élèves ne se marchent pas dessus. Pour cette étape, Sébastien Deschenes peut aussi se servir du Smartphone.

    « Après, je vais le projeter au tableau directement en synthèse où je vais faire un service tout accéléré ; donc un service qui va durer 15 minutes, il va se résumer en une ou deux minutes », explique t-il.

    « Pour cette raison, il y a plein de possibilités qui s’offrent à nous avec le numérique ».

    Pour l’atelier avec le poulet, l’objectif n’est pas la production mais la décomposition du geste pour découper la cuisse ou encore la cuire sur la plancha.

    « On est vraiment là pour décomposer le geste professionnel ; la vidéo va aussi nous aider à connaître le temps que l’élève a mis pour effectuer la tâche ; avec la vidéo, ça ne trompe pas ! ».

    Bref, la tablette va être très utile pour travailler sur la rapidité et l’efficacité du geste professionnel. C’est ce que Sébastien Deschenes appelle l’autoscopie, soit le fait de se filmer et de faire sa propre analyse de sa personne.

    Il est prévu que le numérique prenne encore plus de place au lycée hôtelier Alexandre Dumas et dans la cuisine de Sébastien Deschenes comme il l’explique :

    « Dans le cadre des travaux de la restructuration, il va y avoir toute une mise en place qui va être faite en terme de numérique : vidéoprojection en courte focale au niveau des cuisines, une salle de lancement de TP accolée à la cuisine… » ; en bref, un aménagement des espaces qui s’adapte à l’évolution des outils et de leurs usages quotidiens dans notre société.

    C’est d’ailleurs une évolution à laquelle la Délégation Académique au Numérique de Strasbourg réfléchit depuis longtemps, comme l’a souligné Dominique Zahnd :

    nous essayons de réfléchir à la place du numérique et à l’organisation de l’espace, que ce soit dans ce type d’établissement ou d’autres, comme on peut déjà le constater dans les CDI qui se sont transformés en 3C.

    « Cela fait partie des projets que nous avons avec les collectivités, d’essayer de planifier à trois ou quatre ans ce que pourraient être les usages du numérique pour que les espaces scolaires soient adaptés à ces nouveaux usages », conclut Dominique Zahnd.

    Crédit photos : JC Rocca

  • Créer, produire et communiquer tout simplement avec le numérique en maternelle

    Créer, produire et communiquer tout simplement avec le numérique en maternelle

    Véronique est passée par plusieurs étapes (de une seule tablette au départ) avant d’avoir sa tablette personnelle dans son cartable et cinq tablettes iPad2 et iPad3 à disposition pour sa classe.

    Actuellement à l’école rue d’Orsel du 18ème arrondissement de Paris, elle enseigne aux petites sections de maternelle, de manière tout à fait normale, comme elle s’en défend, sauf qu’elle y ajoute la petite « touche » numérique qui rend tellement de services, notamment quand il s’agit de partager des moments sympathiques avec les parents pour leur rendre compte des inventions et progrès de leurs jeunes bambins.
    Et dieu sait qu’on a besoin de savoir quand on est parent d’un enfant de 3 ans !

    Il peut y avoir des jours où les tablettes restent dans le placard car on en a pas besoin ; et si on les sort, ce sera vraiment au fils des besoins de la classe.

    Certains enfants n’ont pas trois ans à leur entrée en septembre donc apprendre les règles de la classe, apprendre à se séparer de sa famille sont des exemples de priorités données en septembre, comme l’explique Véronique Favre.
    « Et puis, petit à petit, d’une application avec une grenouille, d’une application avec des lettres, d’une application en numération, etc », les élèves vont se faire à la présence de la tablette en classe de manière naturelle.

    IMG_2548L’idée aussi, c’est de pouvoir laisser des traces, comme exemple les faire s’enregistrer pour raconter une histoire sur un dessin animé qu’ils ont vu au cinéma ou encore les filmer lors d’une séance de motricité pour qu’ils se voient.
    « Toute occasion est bonne », souligne Véronique.

    Et le gros avantage des tablettes est qu’elles sont mobiles car « à contrario d’un ordinateur qui serait posé sur une table où les enfants s’y relaient, la tablette, elle, se déplace ; selon le lieu où elle va être, ce sont les enfants qui s’organisent autour ».

    Véronique a également créé un blog qu’elle alimente elle-même et sur lequel elle ne fait pas participer les enfants ; d’une part, parce qu’elle n’a pas d’ordinateur et de connexion internet dans sa classe et d’autre part parce que les enfants sont un peu petits.

    Le blog, c’est vraiment pour montrer aux parents ce qu’on fait avec le numérique, pour le désacraliser en quelque sorte et de montrer que les enfants de 08h20 à 16h30 ne sont pas le nez sur un écran, précise t-elle.

    Véronique est une passionnée du numérique et des arts visuels ; elle prend donc plaisir à intégrer le numérique dans son enseignement. « C’est passionnant car les développeurs avec qui je peux être en contact sortent toujours des applications et c’est à nous de faire le tri ».

    « J’aime le numérique en classe car cela me permet de faire des choses que je ne faisais pas avant ; j’aurais pu m’en lasser ? Ben non, pas encore, car je découvre encore des choses », conclut-elle.

     

    Source photos : Véronique Favre

  • Création d’un magazine scolaire en ligne : un superbe outil d’apprentissage et d’intégration pour les élèves allophones

    Création d’un magazine scolaire en ligne : un superbe outil d’apprentissage et d’intégration pour les élèves allophones

    Les élèves étrangers ont besoin de beaucoup produire pour maîtriser la langue française.

    Matthieu Sanchez explique qu’il avait beaucoup de mal à trouver des sujets de production écrite dans lesquels ces élèves s’impliquent pleinement « parce que trop artificiels ou trop éloignés de leurs réalités ; ils ne s’y retrouvaient pas ».

    Il a donc réfléchi à des solutions pour les motiver et a décidé dans un premier temps de mettre en place un blog.

    « Notre blog était intéressant mais n’était pas suffisamment regardé par les élèves ». De plus, Matthieu était toujours à l’initiative des sujets et il devait fréquemment relancer ses élèves.

    « A partir du moment où c’est moi qui relance, je trouve que le numérique n’a plus grand intérêt », souligne t-il.

    Puis il a découvert la création de magazines scolaires en ligne avec Madmagz.

    Eidos_videoMadmagz

    Eidos_videoMadmagz2Aujourd’hui, le journal du collège est en première page du site web et Matthieu Sanchez y voit beaucoup d’avantages comme :

    . le journal qui peut être montré facilement aux parents
    . et qui est accessible à tous les autres élèves
    De plus, notre enseignant a joué « l’ouverture » puisque tous les autres enseignants du collège peuvent faire travailler leurs élèves sur le journal scolaire en y intégrant des pages, « ce qui fait que le magazine n’est plus celui du dispositif UPE2A mais bien le journal scolaire du collège ».

    Les élèves UPE2A en sont les rédacteurs en chef, au centre du projet et ne sont plus en périphérie, explique t-il.

    Pour cet apprentissage particulier du français, Matthieu tente de varier ses approches : travail sonore, production de textes faisant appel à l’imagination puis à l’écriture et enfin à la parole.

    « L’avantage de Madmagz, c’est que je peux utiliser tous ces supports ».

    Le collège possède également une webradio dont les séquences peuvent être aussi intégrées au journal scolaire.

    « Le fait de voir le magazine publié sur le site du collège motive vraiment mes élèves d’UPE2A, d’autant que nous avons des échéances rapprochées puisque nous produisons un magazine entre chaque période de vacances, ce qui les incite à être vraiment productifs », conclut Matthieu Sanchez.

     

  • Les tablettes en classe de 5ème : un outil pour guider les élèves vers l’autonomie ?

    Les tablettes en classe de 5ème : un outil pour guider les élèves vers l’autonomie ?

    Arrivée des tablettes en classe de 5ème : contexte et mise en place

    Dans le cadre du Plan Numérique, trois collèges préfigurateurs ont été retenus dans le Haut-Rhin, comme nous l’explique Etienne Monot, chef de projet informatique au Département.

    Les 135 tablettes ont été financées et distribuées par le Conseil Départemental à tous les élèves de 5ème ,contre signature par les parents, d’une charte d’utilisation. Il est précisé que les élèves peuvent bénéficier de cette tablette dans le cadre de leur scolarité dans l’établissement.
    « Si l’élève déménage, il devra restituer la tablette », précise Etienne Monot. « Mais c’est une mise à disposition pour une durée de trois ans, de la 5ème à la classe de 3ème », ajoute t-il.

    Enfin, d’un point de vue responsabilité, le groupe de projet « tablettes » a décidé de faire porter l’assurance par les familles, « afin de les responsabiliser », tout en suggérant une compagnie d’assurance mais en laissant à chaque famille le libre choix.

    La dynamique numérique de l’établissement avait déjà percée à la fin de l’année 2014, alors même que le Plan Numérique lancé par le Président de la République n’avait pas encore vu le jour, comme le rappelle Vincent Kula, principal du collège.

    « Le Conseil Départemental du Haut-Rhin nous avait demandé à cette époque, de réfléchir à des projets pédagogiques autour de l’utilisation du numérique ; et comme nous avons des équipes très dynamiques, ce sont 9 projets qui sont sortis de cette concertation et qui ont été retenus par le Département ».

    Vincent Kula, qui se voit comme un « facilitateur de projets », tient à expliquer les raisons qui ont fait que son collège ait été choisi comme un des préfigurateurs ; en cela, il rappelle aussi le contexte de l’arrivée des tablettes pour les élèves de 5ème, qui viennent comme un « relais » à tout ce qui a déjà été mis en place dans l’établissement autour d’une équipe enseignante toujours en quête d’innovation pédagogique.

    C’est un collège où les enseignants restent en moyenne sept années, « ce qui permet de monter des projets, d’avoir des équipes qui s’impliquent, qui connaissent l’établissement et les besoins des élèves », souligne Catherine Degout, principale adjointe.

    Une relation basée sur la confiance et les échanges qui font que « quand on se connaît, ça marche toujours mieux », ajoute Catherine Degout.

    Dans cette équipe enseignante, Lara Meisel, a pris ses marques avec les tablettes et nous parle de sa séquence du moment : « le Story Board « Looking for Arthur » », où les élèves partent en quête du roi Arthur…

    En classe d’anglais avec les tablettes.

    En collaboration avec l’enseignant en français, Lara Meisel a demandé aux élèves de faire des recherches sur le roi Arthur.

    « Cela nous a permis de discuter car après avoir fait ses recherches ils avaient plein d’idées ».

    Ces idées vont leur être utiles pour créer leur présentation « Story Board » qu’ils vont réaliser sur les tablettes à l’aide du logiciel Keynote.
    Chaque diapositive devra comporter une image, une phrase en anglais et une phrase en français que les élèves choisiront eux-mêmes pour un travail de créativité allant jusqu’à 10 diapositives.

    Ce travail permet aussi aux enseignants « d’attirer l’attention sur les droits d’auteur », soit, au passage, un peu d’éducation aux médias !

    En effet, autour de ce projet, l’utilisation de la tablette permet d’aborder plusieurs notions : faire des recherches sur internet, être créatifs mais aussi être autonomes, « car on leur donne tous les outils mais c’est à eux de trouver leur chemin », souligne Lara Meisel.

    Pour les élèves qui étaient un peu en retrait et qui pensaient ne pas y arriver, « ils se rendent compte que si, ils peuvent quand même »!

    Lara Meisel utilise beaucoup la différenciation avec les tablettes : « Quand je donne quatre quizz à faire, il y a des élèves qui réussissent à faire les quatre dans les 15 minutes, d’autres qui en ont fait qu’un ; mais c’est pas grave, ils peuvent tous dire qu’ils l’ont fait », conclut-elle.

    Reportage réalisé au cours du voyage de presse organisé par les NetJournées le mercredi 16 mars 2016.

     

  • Utilisons le Smartphone en maths-sciences!

    Utilisons le Smartphone en maths-sciences!

    [callout]Pourquoi utiliser un Smartphone en classe de sciences et de mathématiques ? Jamila Kaza, enseignante en mathématiques au lycée Emile Mathis de SCHILTIGHEIM (67) dans l’académie de Strasbourg, a répondu à cette question.[/callout]

    Avec un Smartphone, on a déjà un certain nombre d’outils à disposition, comme la calculatrice, un tableur, un graveur, ou encore des outils de mesure pour les sciences, un chronomètre, des outils de prise directe comme l’appareil photo ou la caméra par exemples.

    Avec le Smartphone, ils peuvent aussi prendre des notes pendant les expériences ou encore utiliser leur agenda, précise Jamila Kaza.

    La seconde idée qui a amené Jamila Kaza à utiliser les Smartphones des élèves est la possibilité de se connecter à internet.

    Il est nécessaire de prendre certaines précautions si vous souhaitez prendre modèle sur Jamila Kaza alors écoutez bien la vidéo :

    Retrouvez tous les articles et retours d’usages des NetJournées mars 2016 ici 

  • Numérique, documentation et français

    Numérique, documentation et français

    [callout]Laetitia Boulom, professeur documentaliste au collège François Truffaut de Strasbourg, nous présente un projet en classe de 4ème qui consiste à aller à la rencontre d’écrivains académiques, en ayant préalablement lu des livres de cet auteur.[/callout]

    Chaque année, nous sommes confrontés au problème que les élèves arrivent devant l’écrivain sans avoir lu le livre.

    Laetitia Boulom et sa collègue de français ont donc décidé de trouver des éléments de motivation pour dynamiser les élèves ; le numérique leur a beaucoup servi parcours Moodle, Powerpoint on line etc.

    Découvrez tous les détails du projet avec Laetitia Boulom :

    Retrouvez tous les articles et retours d’usages des NetJournées mars 2016 ici http://www.ludovia.com/tag/netjournees2016/

     

  • Apports du numérique dans les apprentissages

    Apports du numérique dans les apprentissages

    [callout]Christine Fiasson est chargée de mission numérique dans l’académie de Versailles. Elle a notamment pour mission de mesurer les apports réels du numérique dans les apprentissages.[/callout]

    L’entrée que nous avons choisie dans l’académie de Versailles est celle d’un positionnement des activités pédagogiques proposées par les enseignants.

    Elle identifie tout d’abord quelle est l’approche pédagogique de l’enseignant : pédagogie transmissive, pédagogie inversée, pédagogie socio-constructiviste etc. Puis, elle tente d’identifier quels sont les processus cognitifs que les élèves mobilisent pour faire ses activités.

    Avec un outil créé par l’académie, « la spirale de la e-éducation », « nous essayons de voir si oui ou non l’activité proposée utilise le numérique éducatif de façon pertinente ».

    Nous sommes plus dans un objectif en termes de compétences pour les élèves ; c’est l’objectif qui prime plutôt que les moyens utilisés.

    L’académie de Versailles travaille en collaboration avec plusieurs laboratoires de recherche pour répondre à la question de savoir si le numérique aide aux apprentissages.Netjournees_christineFiasson

     

    Netjournees_christineFiasson2Photographie montrant la mise en oeuvre d’un « projet pédagogique avec démarche de projet et suivi des interactions avec les élèves » (activité de type h sur la spirale) que j’ai mis en oeuvre avec mes élèves de 1eL. Le projet était lié à un voyage d’étude à Auschwitz et a permis aux élèves de réaliser de manière collaborative une visite virtuelle sur le camp.

    La photographie montre une élève de la classe qui a le rôle de médiatrice pendant l’exposition et qui accompagne l’un des 250 visiteurs de l’exposition (matinée portes ouvertes au lycée) dans la découverte des ressources interactives crées par les élèves.

    En savoir plus avec Christine Fiasson dans la vidéo ci-contre :

    Plus d’infos :
    – sur le projet académique autour de la e-éducation sur le site de la Dane
    la version en ligne de la spirale avec la possibilité de zoomer sur différents éléments (sozi)

     

    Retrouvez tous les articles et retours d’usages des NetJournées mars 2016 ici