Catégorie : z-Newsletter

  • Le Noël de Startups For Kids

    Le Noël de Startups For Kids

    StartupForKids_Noel151215

    Il existe de nombreuses startups innovantes en France qui font de magnifiques produits éducatifs pour enfants mais c’est parfois compliqué pour les parents de le savoir !

    Nous nous sommes donc réunis avec plusieurs autres startups françaises spécialisées dans les produits pour enfants pour proposer un jeu concours pour Noël !

    C’est l’occasion pour nous de faire connaître nos produits et pour les parents d’avoir la chance de gagner de nombreux lots.

    L’opération s’appelle le Noël de Startups For Kids et est liée à Startup For Kids, un évènement qui propose de découvrir les meilleures startups éducatives françaises (prochaine édition : 13 Février 2016 !).

    Plus d’infos :
    Le site web : startupforkids.fr/noel/
    Les modalités : Pour participer au concours, il vous suffit juste de s’inscrire sur la page de l’opération. Le tirage au sort aura lieu le 24 décembre à 12h. N’hésitez pas plus longtemps, c’est gratuit !

  • Breathe Up, la première solution qui indique la mesure personnalisée de la qualité de l’air en fonction de l’activité

    Breathe Up, la première solution qui indique la mesure personnalisée de la qualité de l’air en fonction de l’activité

    Son plus ? A partir d’une analyse précise de la quantité et de la qualité d’air respiré, l’application Breathe Up livre à son utilisateur des informations sur son exposition aux polluants ainsi qu’un ensemble de conseils personnalisés pour respirer au quotidien un air plus sain.

    Breathe Up : un concept inédit pour adapter ses comportements et éviter la pollution

    Breatheup_appFruit de la collaboration entre des experts de la qualité de l’air et des spécialistes de la physiologie humaine, Breathe Up est une application connectée à un écosystème numérique (capteurs personnels, capteurs collectivités, Cloud, mesure de l’activité), qui permet d’indiquer en temps réel, avec une précision inégalée, quels sont les polluants contenus dans l’air respiré. Les données collectées sont ensuite croisées avec les informations relatives au profil de l’utilisateur et à son activité (déplacement en voiture, à pied, à vélo ou encore pratique d’une activité sportive, etc…).

    Le but ? Déterminer les impacts de la pollution de l’air sur l’organisme de manière individuelle, à chaque instant en fonction de son activité, pour guider l’utilisateur vers un comportement plus adapté. Une solution simple et pratique pour protéger les plus fragiles (enfants, asthmatiques, seniors), guider les sportifs vers de meilleures performances ou tout simplement pour ne plus subir la pollution et respirer un air plus sain.

    Breathe Up : la seule solution qui s’adapte à chaque physiologie

    Premier concept entièrement personnalisable de mesure de la qualité de l’air respiré, Breathe Up est la seule application qui tient compte de la physiologie de l’utilisateur et qui lui propose de réelles solutions ! Quel que soit le profil utilisateur (famille, sportif, urbain, senior, personne à fragilité respiratoire), ses objectifs (amélioration du confort, de la santé, des performances sportives) et sa localisation (parc, centre-ville, lieu de travail, domicile…), Breathe Up apporte les informations les plus pertinentes pour réduire son exposition aux polluants et indique l’itinéraire ou le moment à privilégier pour faire une balade en famille ou pour pratiquer une activité sportive dans les meilleures conditions et améliorer ses performances.

  • Le petit guide pour répondre aux petites et grandes questions des parents sur la lecture numérique

    Le petit guide pour répondre aux petites et grandes questions des parents sur la lecture numérique

    BayardJeunesse_jaimelire_111215Dix grandes questions et les réponses des spécialistes

    Dans cette publication numérique, le psychiatre Serge Tisseron, l’auteur Bernard Friot, des médecins et des spécialistes de renom répondent à 10 questions de parents sur le livre numérique :

    à quel âge commencer ? Peut-il aider mon enfant à apprendre à lire ? Faut-il choisir entre le papier et le numérique ? Quels sont les bénéfices de cette nouvelle lecture ?

    En complément de ce guide écrit par la journaliste Joséphine Lebard et illustré avec humour par Guillaume Long, la BnF/Centre National de la littérature pour la jeunesse propose une sélection de ressources pour aider les familles à choisir les meilleurs livres numériques.

    Enfin, Super-Julie, blogueuse et enseignante, a sélectionné ses « Coups de cœur du J’aime lire Store » et nous les fait découvrir.

    Pour aimer lire sur tous les supports

    Le J’aime lire Store, bibliothèque numérique des 3-12 ans, est un prolongement naturel de ce qui a toujours motivé la rédaction J’aime lire et tous les éditeurs du groupe Bayard : être des passeurs d’histoires, nourrir l’imaginaire des enfants et leur donner le goût de lire pour la vie. Avec Le petit guide de la lecture numérique, Bayard Jeunesse et le J’aime lire Store s’appuient sur les nouveaux supports pour continuer à développer cette vocation.

    BayardJeunesse_jaimelire2_111215

    Disponible gratuitement dans l’app. J’aime lire Store
    Auteur : Joséphine Lebard
    Illustrateur : Guillaume Long
    Editeur : Bayard Jeunesse
    www.jaimelirestore.com

  • Jeux vidéo : le Père Noël remplit sa hotte de conseils…

    Jeux vidéo : le Père Noël remplit sa hotte de conseils…

    PedaGoJeux2_111215

    1. Avant de choisir, se poser les questions : ce jeu correspond-il à son âge, sa sensibilité, ses goûts et aux valeurs familiales ?

    2. Avant d’acheter, s’informer que le jeu soit adapté à son enfant notamment en vérifiant la signalétique PEGI. Elle indique l’âge à partir duquel le jeu peut être joué (3, 7, 12, 16 et 18), en fonction de la présence éventuelle de contenus sensibles dans le jeu (violence, grossièreté, sexe…).

    Rappelons-le encore : les pictogrammes d’âge n’indiquent en aucun cas la difficulté du jeu.

    3. Avant d’offrir, fixer les règles claires avec les enfants sur le temps et les moments consacrés à ce loisir… et s’y tenir !

    4. Avant de jouer, rappeler aux plus grands de ne pas laisser jouer les plus jeunes à des jeux inadaptés, ni jouer devant eux.

    5. Partager et dialoguer en famille en jouant ensemble : c’est une bonne occasion pour s’amuser, encore mieux se connaître et transmettre les règles.

    Sur les sites Internet de PédaGoJeux et PédaGoJeux Junior, parents et enfants (6-12 ans) peuvent s’informer sur une pratique maîtrisée du jeu vidéo.

    À propos de PédaGoJeux

    PédaGoJeux est un collectif public / privé, créé par dix membres fondateurs qui se sont réunis pour sensibiliser et informer les parents ainsi que tous les autres médiateurs éducatifs sur les enjeux liés à la pratique des jeux vidéo par les enfants. PédaGoJeux édite et anime un site de référence, www.pedagojeux.fr, et collabore avec des acteurs extérieurs, à travers des actions ponctuelles (partenaires) ou des actions pérennes (membres permanents).
    En 2014, pour étendre son action, PédaGoJeux crée le réseau des Ambassadeurs PédaGoJeux qui réunit des structures publiques ou associatives qui informent et sensibilisent les familles sur la pratique du jeu vidéo. En 2015, PédaGoJeux Junior propose des contenus dédiés aux 6-12 ans.

    Les membres actifs du comité de pilotage PédaGoJeux sont actuellement : l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), Internet Sans Crainte (Tralalere), le ministère délégué à la Famille, le Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs (S.E.L.L), Bayard Jeunesse et JeuxOnline.

    PedaGoJeux_111215

  • LiveMentor, le service d’aide instantanée aux devoirs passe le cap des 4000 mentors

    LiveMentor, le service d’aide instantanée aux devoirs passe le cap des 4000 mentors

    [callout]+300% depuis septembre 2015, LiveMentor renforce son développement[/callout]

    LiveMentor est le AirBnB du cours particulier en ligne.

    Livementor_111215

    Sa plateforme propose aux élèves de choisir son Mentor (professeur) selon plusieurs critères. Chaque Mentor dispose d’une fiche de présentation mentionnant son CV, ses services, ses tarifs et une note attribuée par les élèves. Ce système collaboratif et de notation permet de valoriser les meilleurs Mentors mais également de maintenir la motivation au plus haut niveau, réelle garantie pour ses élèves.
    Pour certains mentors, il s’agit d’une activité principale :

    Romain, diplômé de la Sorbonne et de l’ESCP Europe, donne des cours particuliers sur LiveMentor pour financer le développement de sa maison d’édition

    Anahyse, 37 ans et journaliste de formation, donne 30 heures de cours d’anglais par semaine sur LiveMentor

    « Le numérique bouleverse tous les secteurs et nos usages, l’Education n’y échappe pas. La France est le pays champion d’Europe des cours particuliers avec 40 millions d’heures par an. 1 lycéen sur 3 prend des cours particuliers. Le numérique nous permet de changer le visage du soutien scolaire via une aide instantanée » explique Alexandre Dana, CEO de LiveMentor.

    Plus d’infos sur la société en quelques chiffres :

    • 4 000 Mentors
    • 30 000 utilisateurs
    • 30 secondes : le temps moyen pour obtenir une réponse
    • 300% de croissance depuis septembre 2015
    • 900 000 euros levés en septembre 2015 auprès du fonds d’investissement ISAI

    www.livementor.com

  • La classe à l’heure du numérique : vers de nouvelles postures d’enseignement ?

    La classe à l’heure du numérique : vers de nouvelles postures d’enseignement ?

    Grâce au numérique, nous avons de nouvelles possibilités d’enseignement ; pour autant, le numérique ne vient pas remplacer le présentiel et l’enseignant.

    Pour Vanessa Lalo, le numérique vient accompagner les apprentissages et « favoriser la prise en compte des intelligences multiples ».

    Le numérique permet de développer et mettre en valeur les intelligences multiples.

    L’erreur serait de se centrer sur tel ou tel usage ou sur tel ou tel outil numérique, ce qui peut s’avérer un frein dans la « numérisation de l’école lorsqu’on veut mettre du numérique à tout prix ».

    L’arrivée du numérique dans la classe pose davantage la question sur ce que sont les valeurs fondamentales de la transmission des savoirs et de la pédagogie de l’enseignant.

    Le numérique ouvre de nouvelles opportunités à chaque apprenant « qui va pouvoir trouver, avec le numérique, les réponses qui lui sont adaptées ».
    En effet, Vanessa Lalo avance l’idée que chaque jeune possède des modalités d’apprentissage différentes et donc, avec le numérique, « on va pouvoir utiliser plutôt les fonctions rythmiques, spatiales, verbales ou encore collectives ».

    « Ce qui est important, c’est de se dire qu’aujourd’hui, la transmission a changé ».

    L’inévitable changement de posture de l’enseignant : un effet induit par le numérique.

    Les jeunes et moins jeunes échangent de manière horizontale ; c’est ce qu’on on peut constater sur des plateformes comme, par exemple, Wikipédia où on prend de l’information mais où on peut aussi en déposer.

    « Le côté magistral et vertical est un peu révolu ». Rester dans cette posture et ne rien changer pourrait clairement avoir des effets négatifs sur les enseignants qui verraient leur public et donc les élèves, se désintéresser et décrocher.

    Laisser plus de liberté aux élèves tout en les guidant (relire à ce sujet, l’épisode 1 « Jeunesse interconnectée : communiquent-ils vraiment et pour quoi faire ?« ) serait une des clés de la réussite de l’intégration du numérique en classe sans forcément accueillir tout un arsenal d’outils.

    « Le fait de laisser des élèves expérimenter des situations grâce à de la simulation, les laisser collaborer entre eux ou s’entraider via les réseaux sociaux », autrement dit, utiliser des outils de leur quotidien favoriserait les apprentissages et seraient des facteurs de réussite.

    L’espace-temps de la classe va subir des changements au même titre que le numérique modifie notre perception de l’espace-temps : des temps courts, des temps longs adaptés à nos usages actuels et des espaces modifiables, modulables, proposant plusieurs lieux en un espace de classe, contribuant et cadrant tant l’individualité que le collectif (collaboration, temps d’échanges et de partage, temps de recherche ou de réflexion personnel).

    Être centré sur sa pédagogie, avec ou sans numérique.

    Pour Vanessa Lalo, « le numérique n’aidera pas un enseignant à être un meilleur enseignant si il n’est pas centré sur sa pédagogie et sur ses messages ».

  • Numérique à l’École : une approche sociétale

    Numérique à l’École : une approche sociétale

    [callout]Dans ce deuxième épisode, Jean-Marc Monteil apporte des précisions sur l’approche de la Mission qui vise à positionner l’École au sein d’un courant numérique sociétal.[/callout]

    De retour du terrain, Jean-Marc Monteil et son équipe constatent plusieurs choses : un intérêt manifeste pour le numérique et un certain engouement ; mais aussi beaucoup de questions et d’inquiétudes.

    « Le numérique est là, dans la société et dans l’école. Qu’est ce qu’on en fait ? ».

    Pour Jean-Marc Monteil, il faut clairement afficher que le numérique en soi n’est pas une fin pour l’éducation.

    C’est un moyen de repenser un certain nombre de nos pratiques avec pour objectif d’accroître la probabilité d’accès d’un plus grand nombre d’enfants à l’information et au savoir.

    En effet, le numérique présente des caractéristiques technologiques jamais égalées auparavant comme une présentation diversifiée, des supports diversifiés, etc, qui, « en étant pensées avec une perspective d’enseignement et d’apprentissage peuvent probablement modifier l’efficacité des apprentissages dans un sens positif ».

    Le numérique pour enseigner et apprendre : une entrée par la société.

    « Nous n’entrons pas dans la réflexion sur le numérique dans l’enseigner et l’apprendre par la porte de la classe ».

    C’est cette démarche novatrice que Jean-Marc Monteil tient à souligner car elle se distingue, d’après lui, de toutes les réformes qui ont été appliquées jusqu’à maintenant.

    Le numérique est entrain de changer le paradigme économique et « nous ne pouvons pas imaginer un instant que l’Education, qui est elle-même une organisation, va fonctionner de manière insulaire, totalement protégée de son environnement alors que ses ressortissants, en sortant de leurs établissements, vivent dans une société qui est totalement ouverte ».

    « C’est la raison pour laquelle le discours sur le numérique et l’interrogation sur le numérique deviennent plus naturels puisque c’est quelque chose que nous rencontrons aussi en dehors de l’école ».

    Pour Jean-Marc Monteil, toutes les personnes qui appartiennent à ce qu’il nomme « la grosse structure de l’Education Nationale » ne peuvent pas rester indifférents à cette réalité.
    Eduquer les élèves à comprendre et à entrer dans cette société complexe relève bien de la responsabilité de l’Education Nationale.

    La cible n’est pas l’Education Nationale mais la société dans laquelle l’Education Nationale est un élément extrêmement important.

    C’est bien là la différence d’entrée avec les autres réformes puisque le numérique est une chose qui nous concerne dans notre vie de tous les jours où l’enseignant, l’élève et tous les autres membres de la communauté éducative sont impliqués et où « on commence à avoir une culture partagée », conclut Jean-Marc Monteil.

    Découvrez dans le prochain épisode comment Jean-Marc Monteil positionne l’enseignant au cœur du dispositif du numérique dans la société et balaye toutes les théories qui s’attardent encore à dire que le numérique viendrait remplacer le prof…

     

  • Enseignant et numérique : vers une professionnalisation de son espace privé?

    Enseignant et numérique : vers une professionnalisation de son espace privé?

    [callout]Dans ce deuxième épisode, il se demande dans quelles mesures l’enseignant pourra t-il trouver un environnement adapté pour travailler avec le numérique : à son domicile ou ailleurs ?[/callout]

    « Nous sommes bien entrés dans cette aire de la complexité ». C’est ce que nous avons vu dans le premier épisode en détaillant les contraintes matérielles qui peuvent se poser à l’enseignant qui désire travailler chez lui.
    D’autre part, il faut également réfléchir à l’espace.

    L’espace de travail : se ménager une place à la maison ?

    « Travailler se fait dans un laps de temps entre 08h et 23h ; à certains moments, il n’y aura personne autour de vous et à d’autres, il peut y avoir des nuisances sonores ».
    D’autres personnes du foyer peuvent être présentes, des voisins bruyants, ou d’autres nuisances peuvent apparaître alors même que l’enseignant décide d’enregistrer un podcast, par exemple.

    Professionnaliser son espace, cela signifie aussi de devoir réfléchir à la « décoration » de cet espace.

    « Dans une maison, on peut vouloir faire sécher du linge ; dans le cas d’une visioconférence, la vue sur des sous-vêtements qui sèchent ou un jean qui pendouille n’est pas appropriée », souligne Jean-Paul Moiraud avec une touche d’humour.

    Des détails qui font sourire en effet mais qui sont des situations de la vie de tous les jours auxquelles les enseignants peuvent être confrontés lorsqu’ils envisagent de travailler avec le numérique.

    « On est dans une professionnalisation par intermittence de son espace privé ».

    L’enseignant peut tout aussi décider de faire un cours « hors la classe » ; « être en ligne avec ses étudiants est un réel travail de l’enseignant. Or, l’enseignant est en dehors du service sur site ».
    Jean-Paul Moiraud tient à attirer notre attention sur le côté caduque des statuts du travail de l’enseignant qui ne prévoient pas le travail hors la classe si ce n’est la correction et la préparation des cours.

    Vers une mutation du statut du travail des enseignants avec le numérique ?

    D’après Jean-Paul Moiraud, cela semble inévitable mais cela doit venir d’une décision politique.
    « Si nous ne sommes pas capables de le faire, cela signifie que tout ce temps de travail est forcément un temps qui est non payé ; c’est un temps “gris“ ».

    Cette vision ne lui semble pas avant-gardiste « puisqu’aujourd’hui, le e-learning se développe et que la formation continue se fait à la maison ».

    Donc ce qui peut paraître comme la conquête ultime de la liberté, travailler chez soi, peut s’assimiler à une servitude volontaire.

    Le modèle doit-il tendre vers un travail au domicile ou peut-on envisager d’autres solutions ?
    C’est ce que nous verrons dans l’épisode 3.

  • Inversons la classe ! Repenser l’enseignement à tout niveau

    Inversons la classe ! Repenser l’enseignement à tout niveau

    Inspirée par cette expérience Outre-Atlantique, elle décide à son retour en France en 2013, d’explorer le terrain des usages en classe ; au départ sous forme d’Amicale, elle crée en 2014 l’association « Inversons la classe ! ».

    Au démarrage, elle répertorie les enseignants qui utilisent la classe inversée et crée une documentation sous forme d’entretiens « pour les faire parler de leur pratique et mettre ses entretiens à disposition sur un site internet » . Puis des discussions sur Twitter, des « Twittchats » se sont mises en place deux fois par mois.

    Récemment, en juillet 2015, a eu lieu le CLIC 2015 au lycée Montaigne à Paris « où nous avons réuni environ cinquante intervenants pour partager, échanger, mutualiser et informer sur la classe inversée et toutes ses variétés ».

    La classe inversée : bien plus qu’une simple vidéo en ligne…

    « Au départ, la classe inversée m’intéressait pour mes propres pratiques mais je me suis vite rendue compte que cela avait un potentiel beaucoup plus large ».

    Héloïse Dufour est persuadée que la classe inversée est un excellent moyen de mettre en œuvre une pédagogie active. La classe inversée ouvre beaucoup de portes comme « les questions d’évaluation, les questions du travail de groupe, d’activité des élèves ou encore de différenciation ».

    Le concept de la classe inversée, c’est vraiment dégager du temps de classe pour passer plus de temps en activité aux côtés des élèves selon leurs besoins en externalisant les tâches cognitives les plus simples.

    Autour de ce concept, Héloïse Dufour précise qu’il y a énormément de possibilités de mise en œuvre.
    Souvent caricaturée par une image d’un ensemble de capsules vidéo qui remplaceraient le prof, Héloïse Dufour préfère l’image du « côte à côte » qui remplace le « face à face ».

    Il n’y a pas non plus de niveaux ou de disciplines à privilégier pour la classe inversée ; « on trouve des classes inversées du primaire au supérieur voir en formation professionnelle ».
    Partant du principe que le concept est très simple et très flexible et qui « rejoint des questionnements anciens comme ceux de la pédagogie active », l’appropriation est aussi rapide.

    Aujourd’hui, Héloïse Dufour considère que le phénomène est en phase « d’explosion » car de nombreux enseignants, toutes disciplines et tout niveau confondus, s’y sont intéressés et « nous avons vraiment des pionniers qui ont défriché le terrain et qui se sont appropriés des choses qui se faisaient à l’étranger ; nous sommes maintenant au stade de l’essaimage ».

    Pour preuve, par exemple, les premières formations à la classe inversée arrivent dans les plans de formation académiques.

    Héloïse Dufour n’est pas surprise de l’engouement que connaît la classe inversée car elle répond tout simplement à la question que se pose tout enseignant : « comment est ce que je peux m’occuper de mes élèves de manière plus individuelle ? ».

    La classe inversée n’est pas la seule réponse mais « c’est une réponse atteignable ».

    Après avoir réuni un large public lors de la CLIC 2015 en juillet dernier,

    l’association va plus loin en proposant la semaine de la classe inversée du 25 au 29 janvier, « CLISE 2016 ».

    L’idée est de demander aux enseignants qui le souhaitent, en accord avec leurs chefs d’établissement, d’ouvrir leur classe inversée « afin de venir voir concrètement ce que ça donne sur le terrain ».
    Une carte géographique sera disponible mi-décembre sur le site laclasseinversee.com pour que vous puissiez localiser ce qui aura lieu dans votre académie.

    Plus d’infos :
    http://www.laclasseinversee.com