Catégorie : MANIFESTATIONS

  • Serious Game Expo: appel à conférences et à projets

    Serious Game Expo: appel à conférences et à projets

    L’appel à conférences et l’appel à projets sont désormais lancés pour la 8ème Edition du Serious Game Expo qui aura lieu les 22 et 23 octobre prochains à Lyon.

    Vous pouvez d’ores et déjà remplir les formulaires en ligne via le site internet www.seriousgameexpo.com en cliquant sur les liens suivants :

    • Pour soumettre une proposition de conférence cliquez ici (date limite de candidature fixée au 31 mai 2012 et rédigée en anglais) 
    • Pour soumettre un projet pour les trophées cliquez ici (date limite de candidature fixée au 31 juillet 2012)

    Cette année 18 conférences seront présentées. Deux sessions seront organisées en parallèle :

    • 1 session RH/Formation (Initiation & Perfectionnement)
    • 1 session Communication/Marketing (Initiation)

    En ce qui concerne les trophées, 3 prix seront remis :

    • Meilleur Serious Game RH-Formation
    • Meilleur Serious Game Communication-Marketing
    • Prix de l’innovation

    Les candidatures seront soumises à des jurys composés d’experts français et étrangers.

  • e-virtuoses : 16 lauréats en course pour une compétition internationale !

    e-virtuoses : 16 lauréats en course pour une compétition internationale !

    Organisés par la CCI Grand Hainaut, les «e-virtuoses Awards» 2012 vous donnent rendez-vous dès le 23 mai.

    e-virtuoses 2012

    Les e-virtuoses, la manifestation incontournable des professionnels des «jeux sérieux» (les Serious games) ouvrira ses portes les 23 et 24 mai prochains, au Phénix de Valenciennes.

    Son organisateur, la CCI Grand Hainaut, est heureux de dévoiler officiellement les noms des 16 finalistes en compétition pour les «e-virtuoses Awards » 2012.

    Qui seront les meilleurs Serious games de l’année ? Réponse le 23 mai prochain!

    Découvrez les projets lauréats à cette adresse : www.e-virtuoses.net

    «Le choix a été difficile pour notre jury, mais les 16 lauréats encore en course nous font augurer d’une belle compétition.» se réjouit Sandra Faggioni Commissaire générale des e-virtuoses.

    Les 16 lauréats devront faire une démonstration de leur jeu en 5 minutes montre en main face à un jury international d’experts. Objectif : remporter l’un des 4 trophées remis à l’occasion du diner de Gala.

    Lumière sur les lauréats des «e-virtuoses Awards» 2012

    Lauréats de la catégorie 1 Communication & marketing
    -HappyLife – HumanoGames (France)
    -Nutricia Soeperheld Game – MAD Multimedia (Pays Bas)
    -Genius, play the energy mix – Paraschool (France)
    -Disney stars, l’agence virtuelle – KTM Advance (France)

    Lauréats de la catégorie 2 Formation & éducation
    -Ludwig – Ovos (Autriche)
    -Time Out – Zippyware (France)
    -Juf-in-a-box – Ranj Serious Games (Pays Bas)
    -Kompany – Ouat Entertainment (France)

    Lauréats de la catégorie 3 Gestion des risques & situation de crise
    -Formation intervention incendie EDF – Real Fusion (France)
    -Ce soir il conclut – Interaction Games (France)
    -Agent surfire : insider threat – MAVI Interactive (USA)
    -Wattou – Succubus Interactive (France)

    Lauréats de la catégorie 4 Serious games en cours de production
    -Asthmaclic – Interaction Healthcare (France)
    -Pilot B2P – Interaction Games (France)
    -The explorer and the mystery of the diamond scarab – MAD Multimedia (Pays Bas)
    -M comme Manager – Daesign (France)

    Le jury auditionnera tous les lauréats aux Ateliers Numériques le 23 mai prochain. Il se compose d’experts indépendants venus du monde entier

    site officiel de l’événement
 www.e-virtuoses.net

    A propos des e-virtuoses
    Créée et initiée par la CCI Grand Hainaut, la conférence « e-virtuoses » se tiendra les 23 et 24 mai 2012 à Valenciennes.
Pour l’édition 2012, la conférence proposera aux acheteurs de Serious games français et étrangers ainsi qu’à tous les décideurs de la santé, de la communication, de la formation ou des industries intéressés par les innovations du jeu vidéo, d’approfondir leurs connaissances, de tester et d’en mesurer l’impact concret.
Entrée gratuite. Evénement financé par la CCI Grand Hainaut et la Région. 

  • Futur en seine, le festival international du numérique

    Futur en seine, le festival international du numérique

    Futur en seineCap Digital annonce les dates de Futur en Seine, le festival du numérique, du 14 au 24 juin 2012 à Paris et en Ile de France.
    Futur en Seine présente durant dix jours aux professionnels et au grand public les dernières créations numériques françaises et internationales.

    Une 3e édition
    Pour sa 3e édition, Futur en Seine débutera par quatre jours au CENTQUATRE à Paris 19e :
    – deux journées professionnelles les jeudi 14 et vendredi 15 juin
    – un weekend grand public les samedi 16 et dimanche 17 juin
    Il se déploiera ensuite dans Paris et l’Ile de France durant une semaine.

    Invité d’honneur : le Brésil
    Après le succès rencontré par la délégation japonaise – à nouveau présente – Futur en Seine 2012 mettra à l’honneur le Brésil, puissance ascendante en matière d’industries de création et d’innovation technologique.

    Les industries numériques : une réalité créative, économique et sociale
    « Au-delà du numérique, nous souhaitons donner un sens social et politique à ce festival. Futur en Seine, c’est l’alliance de différents modes de création et de pensées numériques, résumées en trois mots : design, innovation et technologie » souligne Jean-Louis Fréchin, en charge de la direction artistique de Futur en Seine. « D’année en année, Futur en Seine se rapproche de son objectif : installer en Ile-de-France une manifestation mondiale où s’élabore notre futur numérique. Nous souhaitons que Futur en Seine soit non seulement un lieu de fête mais également un lieu d’échange qui permettra au grand public de s’approprier le numérique » déclare Henri Verdier, président de Cap Digital.

    Retrouvez toute les informations sur www.futur-en-seine.fr

    Un premier aperçu de la programmation

    Quatre jours au CENTQUATRE
    Lors des quatre premiers jours au CENTQUATRE, le public découvrira l’Archipel des innovations, au cœur duquel s’exposeront une centaine de projets. Il participera aux Conférences Internationales, ou s’émerveillera des live présentés au Concert de Projets, ou encore il expérimentera, rencontrera les acteurs de l’innovation lors des Ateliers & workshops. Ces évènements auront pour thématiques des sujets aussi vastes, riches que populaires comme la Maison, la Santé, l’Innovation Sociale, les Arts & Culture, la Ville, les Robots, le Design, Connaissance et DATA…
    De nombreuses personnalités partageront leurs savoirs lors de ces évènements.

    Un territoire en mouvement
    À Paris et en Ile de France prendront place des manifestations originales et attractives comme une chasse au trésor numérique à la Cité Descartes en Seine-et-Marne, une balade urbaine augmentée à Issy-les-Moulineaux, une plongée en piscine virtuelle dans les Yvelines, ou encore la soirée de clôture des Bains numériques à Enghien-les-Bains…

    À propos de Futur en Seine
    Futur en Seine est un festival international qui présente chaque année durant dix jours les dernières innovations numériques françaises et internationales aux professionnels et au grand public. Festival créé en 2009, il a réuni 80 000 visiteurs en 2011 et est devenu annuel en 2012. Futur en Seine est un évènement organisé par Cap Digital, le pôle de compétitivité de la filière des contenus et services numériques. Ses communautés regroupent plus de 700 adhérents : 620 PME, 20 grands groupes, 50 établissements publics, écoles, et universités ainsi que 10 investisseurs en capital. Futur en Seine reçoit le soutien de la Région Ile-de-France et de la Ville de Paris.

  • Les e-virtuoses : pré-programme 2012

    Les e-virtuoses : pré-programme 2012

    e-virtuoses 2012ARMIR, Bayer, EDF, Eurocopter, Games for Health Europe, MIT, Serious Game Institute, Total, et bien d’autres grands noms confirment leur participation. La manifestation internationale dédiée aux « jeux sérieux » est organisée par la CCI Grand Hainaut.

    Sécurité, climat social, recrutement, handicap, risques industriels, compétitivité ou santé, les jeux vidéo ont réponse à tout ! Les e-virtuoses, la manifestation incontournable des professionnels du «jeu sérieux» (le Serious game) se tiendra les 23 et 24 mai prochains, au Phénix de Valenciennes.

    Avant goût du programme 100% international à cette adresse: http://www.e-virtuoses.net/fr/programme-conferences-serious-game.html

    Cette année, toutes les problématiques au cœur de l’actualité seront abordées. Avec un potentiel de croissance avoisinant les 47% et 1,5 milliards d’€uros de chiffres d’affaires*, les jeux sérieux ouvrent de nouveaux horizons au monde professionnel, à la formation et aux collectivités locales.

    Focus sur les conférences du 24 mai 2012 avec

    4 THEMATIQUES POUR LES DECIDEURS EUROPEENS !
    La manifestation propose, cette année, 4 cycles de conférences thématiques programmées le 24 mai de 9h à 17h30. Toute la journée, DRH, formateurs, communicants, enseignants, chargés de mission, scientifiques, médecins ou dirigeants apprendront les derniers usages des jeux vidéo utilisés pour communiquer, former, gérer les risques ou mieux vendre.

    Au programme, et en continu, 3 cycles de conférences liées aux métiers de la «Communication & du Marketing», de la «Formation & de l’Education», ou encore de la «Gestion des risques & des Situations de crise».
    Un cycle supplémentaire et inédit sera réservé à «l’Evaluation & à la Mesure de l’impact des Serious games».

    DES CONFERENCIERS INTERNATIONAUX !
    Grands groupes, PME, universités et institutions dévoileront leurs dernières innovations lors des conférences du 24 mai. A ce titre, plus de 10 nationalités seront représentées à l’occasion de la manifestation et notamment l’Allemagne, la Belgique, les Etats-Unis, la France, l’Italie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Russie, la Suède ou la Turquie seront de la partie.

    Sont confirmés les représentants d’organismes de recherches de grands groupes ou PME tels que 3D DUO, l’ARMIR, Audace, Bayer, CCCP, CEPE (centre européen des produits de l’enfance), EDF, Eurocopter, Games for Health Europe, Interaction healthcare, KTM Advance, le MIT, Pixel Learning, le Serious Game Institute, Succubus interactive, Total, Universités (Créteil, Lille, Montpellier, La Rochelle, Valenciennes…) et bien d’autres encore.

    Parmi les autres immanquables de l’événement
    Le 23 Mai : le colloque scientifique intitulé « Evaluer et mesurer l’impact du Serious game », les « e-virtuoses awards 2012 » et la soirée de Gala.
    Le programme complet sera disponible prochainement sur le site officiel http://www.e-virtuoses.net

  • Dix-neuvième Festival ARTEC

    Dix-neuvième Festival ARTEC

    Le dix-neuvième Festival ARTEC de La Ferté-Bernard (72) se déroulera du lundi 14 au dimanche 20 mai 2012. Cette année, marquera le retour de la coupe internationale de robotique, Eurobot, après avoir voyagé durant les deux dernières éditions en Suisse et en Russie.

    Avec 6 000 compétiteurs et plus de 80 000 visiteurs, ARTEC sera à nouveau le plus grand rassemblement d’élèves ingénieurs en Europe. La question de l’année : les Français reconquerront-ils le trophée remporté pour la première fois en 2011 par les Néerlandais ?

    La robotique part à la chasse au trésor
    Du mercredi 16 au samedi 19 Mai, la Coupe de France de Robotique rassemblera les étudiants de la quasi-totalité des écoles d’ingénieurs et universités françaises, initiée par la Ville de La Ferté-Bernard et l’association Planète Sciences. Au total, près de 200 équipes sont inscrites.

    De plus, du jeudi 17 au dimanche 20 Mai, la Coupe internationale de Robotique, EUROBOT, accueillera une soixantaine d’équipes représentant une vingtaine de pays d’Europe et d’ailleurs. Le thème des deux compétitions sera « La chasse au trésor ». Ainsi, durant 1 mn 30, sans intervention humaine, les robots, devenus pirates, devront récupérer des éléments symbolisant une carte, des pièces, des lingots et des bouteilles…

    Comme chaque année, de nombreuses entreprises soutiennent la manifestation et mettent à profit ces compétitions pour se faire connaître des futurs ingénieurs et les observer dans la perspective de recruter les plus doués. Des offres de stages seront diffusées auprès des participants.

    Un défi dès le plus jeune âge
    Mais ARTEC c’est aussi des compétitions pour les plus jeunes avec des élèves des écoles élémentaires, des collèges et lycées venus de toute la France, et des animations dans une ambiance ultra-festive, qui propose de marier l’art et la technologie.

    Une porte ouverte sur l’art
    Pour élargir l’horizon culturel de chacun, la Ferté- Bernard accueillera deux expositions du designer Laurent Martin, dont les créations autour du mobilier font écho à l’ingéniosité et à l’innovation ambiantes du festival. Des spectacles gratuits seront également proposés chaque soir : concert en plein air du Collectif Métissé live, show- case, spectacle de rue, soirées familiales et dansante dans le centre-ville…

    Un festival où tout est gratuit, qui se vit au son des fanfares et des concerts, au rythme de la compétition et des expositions artistiques, et sous l’œil bien veillant des mascottes de chaque équipe !

  • Congrès Learning, Talent&Development – 5ème édition

    Congrès Learning, Talent&Development – 5ème édition

    A nouveau réunis, près de 350 Directeurs Formation, Directeurs du Développement des Talents et Corporate Universities d’entreprises leaders dans leur secteur partageront leur vision et leur expérience sur les grands enjeux actuels liés au Talent Management et au Développement des Compétences.

    • Quelle contribution stratégique des directions formation à l’heure des ruptures technologiques, des ruptures culturelles et des nouvelles façons d’apprendre ?
    • Quelle gestion des talents dans un contexte d’internationalisation croissante des organisations, de conquête des marchés émergents et de concurrence accrue ?
    • Quelles nouvelles compétences développons-nous à l’heure des usages numériques?
    •  « Social learning, connected learning, learning 2.0, informal learning … » : les nouvelles formes de l’apprendre ensemble pour plus d’agilité et de performance.

    Le 19 juin 2012 – Pré Catelan – Route de Suresne –  Paris (1er)

    www.ltd-conference.com

  • Mise en ligne du 1er colloque Institut Mines-Télécom dédié à l’ingénierie et aux STIC pour la santé

    Mise en ligne du 1er colloque Institut Mines-Télécom dédié à l’ingénierie et aux STIC pour la santé

    Ce 1er colloque s’est tenu quelques jours seulement après la signature du décret créant au 1er mars 2012 le nouvel Institut Mines-Télécom. Avec plus de 90 posters scientifiques exposés et près de 200 participants, ce colloque sur le thème Ingénierie et STIC pour la santé a rassemblé les acteurs qui travaillent autour de la santé dans les écoles de ce nouvel Institut.

    L’Institut Mines-Télécom, un acteur académique et de recherche partenariale incontournable dans le domaine de la santé
    La santé est un domaine où toutes les écoles du nouvel Institut proposent déjà des formations adaptées, développent des recherches de pointe et apportent des solutions innovantes aux entreprises et au monde médical. Ce colloque a permis de démontrer toute cette diversité d’actions rendant l’Institut Mines-télécom incontournable.

    En recherche, les conférences sur les recherches en matériaux, bio-informatique, assistance au geste thérapeutique, e-santé, imagerie médicale, gestion des systèmes de santé, nano-médecine, autonomie ont mis en valeur la richesse des compétences rassemblées dans les écoles. Les 3 bourses d’excellence ERC Grant attribuées par l’Union Européenne à des enseignants-chercheurs des écoles des Mines et Télécom ont fait l’objet de focus spécifiques : Jean-Philippe Vert de Mines ParisTech (sur Machine learning for cancer genomics), Claude Berrou de Télécom Bretagne (sur le codage neural) et Roisin Owens de Mines Saint-Etienne (sur Organic transistors for use in biological ion sensing).

    Des formations répondant aux besoins de société
    Plusieurs interventions ont permis également de valoriser la pluralité des formations proposées en ingénierie et STIC pour la santé dans les écoles de l’Institut :
    – 7 doubles diplômes ont été recensés dans les écoles des Mines,
    – 6 masters ou mastères spécialisés dans les écoles Mines et Télécom,
    – une école d’été sur l’imagerie médicale organisée tous les 2 ans par Télécom Bretagne,
    – des formations interécoles et des cursus d’ingénieurs internes aux écoles.
    – des passerelles avec les études de pharmacie et les études de médecine

     Les parcours en ingénierie et santé aux Mines de Saint-Etienne, la formation en ingénieur spécialisé TIC/santé de Télécom Physique Strasbourg, le cursus TIC et santé de Montpellier, et celui de Santé/Environnement de Télécom Bretagne ont fait l’objet de présentations approfondies. Lors de la table ronde sur l’évolution des besoins en formation, des entreprises comme Siemens, Lesiss ou Interop’Santé ont exprimé leur intérêt croissant pour ces formations alliant ingénierie et santé qui ouvrent à des jeunes des perspectives de carrière internationale de haut niveau.

    A l’issue de ce premier grand colloque thématique, les organisateurs et participants ont exprimé leur enthousiasme. Pour Francis Jutand, directeur scientifique du nouvel Institut Mines-Télécom « Ce premier colloque a permis de mettre en évidence les atouts du nouvel Institut et de démontrer aux partenaires industriels et institutionnels présents la force du groupe dans ce domaine important qu’est la santé, empreint d’enjeux scientifiques, techniques, sociétaux et économiques importants. »

  • L’Ecole doit s’adapter aux mondes numériques et à la société cognitive

    La question qui est posée est «comment le numérique bouleverse la société, dans les familles, dans les entreprises et dans les écoles»? Nous avons peu de moyens pour réfléchir et se positionner par rapport à ces impacts ;  les manières de penser, de collaborer…

    Des mondes numériques à la société cognitive 

    Aujourd’hui, il y a tellement d’information qu’on ne sait même plus compter ce qu’il y a sur le web, chacun est en situation quotidienne d’infobésité, même si on ne s’en rend pas compte, chacun est porté par l’immédiateté et la simultanéité, chacun subit cette situation…Nous observons également une porosité entre le privé et le professionnel, parfois confusion entre le virtuel et le réel, les notions d’amitié sur le web ou dans le réel… Cela montre qu’il y a de profonds changements dans les nouvelles générations : les nouvelles générations font moins la différence que les anciennes entre virtuel et réel.

    Le monde numérique propose également des mondes très esthétiques, qui proposent des émotions et des activités ludiques, ce qui peut engendrer des addictions tant au niveau des contenus que des matériels qui provoquent une relation affective très forte (exemple : sa relation quasi affective avec son Smartphone).

    L’école dans la société cognitive 

    L’école reste toujours dans un modèle « classique », un modèle dominant cohérent qui n’a pas changé : le maître sait, l’élève apprend en l’écoutant. Le modèle pédagogique a peu évolué également : des manuels scolaires, des exercices, des notations, …avec en sus un rapport au savoir construit autour des disciplines, des connaissances, de leur mémorisation, de la science… un monde sans rapport avec celui de « la vraie vie », de l’après école : une utilisation intensive du numérique bien souvent par les ado, de Facebook et de l’Internet…

    Tous ces faits doivent permettre de se poser la question de ce qu’est « le savoir », Le rapport au savoir bouge, on le sait, on le répète, mais qu’est ce qui bouge réellement et exactement ?

    Un nouveau rapport au savoir

    Face à cette question, nous proposons trois pistes : savoir n’est pas forcement avoir des choses dans la tête, mais savoir par exemple chercher de l’information sur internet. Ainsi, il semble aujourd’hui que le savoir est délégué : il faut renoncer au contrôle et à la maîtrise, vivre la mémoire autrement..

    Un autre concept apparaît dans notre société numérique : le savoir n’est pas stabilisé, les choses évoluent chaque jour. Ainsi, savoir aujourd’hui c’est aussi ne pas être sûr, accepter l’incertitude et l’instabilité.

    Il faut également accepter aujourd’hui que le savoir est fragmenté, du coup la difficulté de relier des éléments, de les faire parler de manière intelligente.

    Face à cette fragmentation, apparaissent de nouvelles manières d’apprendre ou les accès implicites au savoir : scanner,

    «Dans notre monde hyper-sollicité par l’information et bombardés sans cesse par de nouvelles informations, qui nous parviennent via nos outils numériques. Acquérir des comportements cognitifs de survie : on essaie de savoir comment on peut apprendre à traiter l’information (surcharge cognitive). Pourtant on forme peu les gens dans l’entreprise à cette activité alors qu’elle constitue la plupart du temps passé dans l’entreprise : traiter l’information». Puis apprendre à détourner et identifier les savoir de base.

    Traiter l’information aujourd’hui, c’est hiérarchiser, classer, trier en continu, jeter, rechercher. Puis travailler en multi activité et avoir la capacité de se concentrer sur un sujet en environnement « bruyant », comment se concentrer, qu’est ce que la concentration, qu’est-elle devenue ? Il faut également apprendre à prendre des décisions rapides sans avoir tous les éléments en main, savoir prendre des risques dans la résolution d’un problème, savoir résoudre des problèmes sans être sûr. Et d’avoir toutes les informations au moment de la décision.

    «Traiter l’information mobilise des capacités cognitives»

    Le traitement de l’information repose sur les capacités cognitives encore mal analysées sous cet angle, pourtant ce sont des capacités qui sont devenues indispensables pour vivre dans le monde d’aujourd’hui et de demain.

    Elles sont de trois ordres : l’ouverture mentale (curiosité, intuition, sortir du cadre), la polarisation mentale, et enfinl’adaptation mentale

    Les conséquences du numérique et les nouvelles questions pour l’école

    L’accès  au savoir et à ses nouvelles formes devient une préoccupation majeure, plus que la maîtrise des connaissances. Les basiques de l’apprentissage doivent être maitrisé sinon les données ne deviennent pas de l’information et l’information ne devient pas du savoir..

    L’école doit être repensée dans ce contexte là, et les pédagogues doivent s’attacher de manière urgente à y réfléchir et adapter leur enseignement dès aujourd’hui.

  • En quoi le numérique change t-il les contenus et les formes d’apprentissage ?

    Mireille Betrancourt, Université de Genève :  «Nous sommes aujourd’hui en matière de numérique, confronté à une approche de l’usage des technologies en classe sous plusieurs angles».  

    Une première approche qui est d’apprendre à utiliser les technologies. Cette approche s’attache à développer les compétences bureautiques, l’éducation aux media, les compétences informationnelles, les modes de construction du savoir. «Le défi de l’école est en effet aujourd’hui de permettre aux élèves d’être capable de juger de la pertinence d’une ressource ou d’un savoir. Nous sommes notamment dans le domaine des vidéos sur une problématique d’infobesité ; il faut que les élèves sachent valider une information».

    La deuxième approche est de mener des projets technologiques, cette approche envisage de doter les élèves des compétences de programmation, d’ingénierie et de CAO …Elle est plus spécifique.

    La dernière approche est d’apprendre avec les technologies, de permettre d’acquérir du savoir avec les technologies numériques. Cette dernière approche qui paraît la plus simple à mettre en œuvre, est paradoxalement la moins mise en œuvre en salle de classe. La question est de comprendre pourquoi il est parfois difficile d’intégrer cette dernière approche dans un cours.

    Le propos est de trouver les conditions d’une intégration réussie de ces technologies dans l’apprentissage. On note que l’informatique a constitué une rupture dans l’organisation de l’établissement ; elle fut principalement due aux matériels qui n’étaient pas adaptés au contexte de l’école (exemple de salle informatique où on ne voit pas les élèves derrières leurs écrans).

    Les nouveaux équipements de type notebook ou tablettes apportent un apport certains dans ces premiers inconvénients de l’informatique en classe car ils permettent de retrouver une organisation plus proche de ce que l’école connaît au vu de l’organisation d’une salle de classe.
    Deuxième aspect dans cette adaptation du numérique à l’école ; le numérique ce n’est pas que l’utilisation de ressources mais aussi la capacité de production en classe. Troisième point ou de freins est de penser à l’orchestration dans le cours pour que les enseignants retrouvent leur place en utilisant ces ressources.

    François Villemonteix de l’Université de Cergy Pontoise présente quelques travaux de recherche sur les pratiques de production de ressources des enseignants. (Tentative de synthèse de sa présentation par nos soins)

    L’enseignant agit en salle de classe pas uniquement avec un savoir ou une compétence, il met en œuvre via la technologie éducative une production de ressources qu’elle soit numérique ou non. Ces ressources restent la plupart du temps «locales» car ils ne sont pas sûr de la viabilité de cette ressource, ils ont peur du regard de l’institution sur leur production de ressources. La question est de savoir comment l’enseignant gère la vie de sa ressource, sa vie, sa distribution…

    La conception relève en général du bricolage (prendre des petits bouts et en faire une nouvelle ressource). Les constats effectués prouvent, même s’ils ne s’agissait que de travaux de recherche sur des expérimentations, que la mise en œuvre du numérique prend du temps à l’enseignant, que la contrainte technique et un frein, qu’il y a un besoin de routine pour intégrer une facilité dans son processus de production de ressources numériques.

    Reste ensuite la réflexion sur les pistes de normalisation et de diffusion de ces ressources via des réseaux d’enseignant ou de prescription par d’autres réseaux à imaginer et mettre en œuvre.

    Béatrice Drot-Delange Université Blaise Pascal : Education à l’information et informatique.

    Les moteurs de recherche peuvent être considérés comme des médias informatisés, ils sont les principaux moyens utilisés pour accéder à l’information sur Internet. Il est important de comprendre le dimension technique et informatique pour mieux appréhender les résultats qu’ils proposent et leur fiabilité.
    Les étudiants utilisent peu de concepts pour décrire le fonctionnement des moteurs de recherche, ce qui compte, c’est le résultat … pas la compréhension. Or les moteurs opèrent des traitements «transparents» … qui déterminent les résultats affichés. Dans le cadre d’une recherche sur une population d’étudiants en information et communication en 1ère année de licence, on cherche à expérimenter et se documenter pour se prononcer sur les fonctionnalités des moteurs : Sensibilité à l’ordre des mots et sur les suggestions de recherche.

    Résultats : le moteur «accorde une grande importance» à l’ordre des mots, un tiers considère qu’il n’y a pas de sensibilité
    La documentation est peu employée, pas nécessairement perçue comme nécessaire, privilégie l’investigation et difficile à utiliser.

    Jacques Ginestié IUFM Université de Provence :  «Les processus d’enseignement d’apprentissage amènent à repenser les rapports au savoir dans le contexte de la formation à distance».

    L’enseignement existe car la structure d’Etat a décidé que l’enseignant était celui qui avait cette fonction de transmette le savoir ; comme le savoir est un moyen d’agir sur son environnement, il y a un enjeu de pouvoir. L’élève par l’école a pour objectif de s’élever dans la société ; dans ce contexte l’enseignant est un organisateur de la connaissance et des apprentissages, il met en place et accompagne chaque élève.

    Aujourd’hui on doit légitimiser la position de l’enseignant car elle s’est affaiblit et son rapport au savoir a changé, aujourd’hui par rapport à la multiplicité des ressources numériques, sa position doit évoluer : aujourd’hui il y a notamment une peur de perte d’identité disciplinaire ; perte de son rôle, remise en cause  de sa position dans la classe et dans la société. Il doit donc être formé dans ce nouveau contexte numérique.

    Corolaire et conclusions : l’intégration de l’usage des tice dans les pratiques des enseignants pose le problème de leur formation, mais surtout de manière plus complexe de l’intégration, des tic dans les pratiques des formateurs de ces nouveaux enseignants !!!