Catégorie : ACTUALITÉS EN BREF

  • L’Académie de Toulouse venue en nombre à Ludovia#13 et bien représentée par sa rectrice, Hélène Bernard

    L’Académie de Toulouse venue en nombre à Ludovia#13 et bien représentée par sa rectrice, Hélène Bernard

    Ce sont plus de 150 enseignants de l’académie de Toulouse, soit un record, qui se sont déplacés pour cette 13ème édition de Ludovia à Ax-les-thermes. Cette année, Madame la Rectrice, Hélène Bernard, était présente pour l’inauguration officielle le mardi 23 août aux côtés de tous les partenaires institutionnels de l’évènement.

    Malgré un emploi du temps toujours chargé en cette rentrée, son séjour s’est poursuivi jusqu’au lendemain mercredi 24 août où elle a participé en matinée à une table ronde sur le thème « Innovations, Recherche et pratiques dans le numérique éducatif » aux côtés de Jean-Marc Monteil pour enfin ponctuer sa venue avec brillo en invitant sur l’après-midi, tous les chefs d’établissements de Haute-Garonne et d’Ariège et leurs adjoints, soit près de 400 personnes, pour une réunion de rentrée.

    Au passage, petit clin d’oeil à ces participants courageux qui ont bravé la chaleur de la salle de conférences du casino d’Ax-les-thermes, pas encore équipée d’un système de climatisation !

    Toute l’équipe de Ludovia nous a demandé de transmettre à Madame la rectrice leurs sincères remerciements pour son implication dans cette 13ème édition.

  • La Région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées ou « Occitanie », fidèle partenaire de Ludovia

    La Région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées ou « Occitanie », fidèle partenaire de Ludovia

    Kamel Chibli, Vice-Président de la Région en charge des questions d’éducation et Président de la commission éducation à l’ARF, a dit quelques mots au micro de Ludomag lors de la journée d’ouverture de cette 13ème édition de LUDOVIA, mardi 23 août dernier.

    Le challenge de cette grande Région est de mutualiser les pratiques numériques déjà en place qui, de chaque côté, sont allées au-delà de leurs compétences initiales.

    Il est notamment question des deux dispositifs déjà en place comme « LoRdi » dans l’ex région Languedoc-Roussillon et « Ordilib » en ex Midi-Pyrénées. « Que faisons-nous maintenant de ces matériels au plan pédagogique« ? Kamel Chibli interroge l’Education Nationale et s’engage dans une phase de concertation sur le sujet.

    La nouvelle grande région encourage et accorde son soutien financier à l’université d’été de Ludovia.

  • L’Ariège, toujours partante pour porter le numérique à l’Ecole et son évènement Ludovia#13

    L’Ariège, toujours partante pour porter le numérique à l’Ecole et son évènement Ludovia#13

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    Henri Nayrou (et non Narou comme il est indiqué dans la vidéo enregistrée dans des conditions du direct, veuillez nous en excuser !), le Président du conseil départemental de l’Ariège, a donc répondu présent pour venir parler au micro de Ludomag sur le plateau TV de l’Université d’été Ludovia#13. Encore présente était aussi l’Ariège pour porter, soutenir et financer pour partie ce grand évènement qui ne cesse de performer et monter en puissance chaque année avec déjà +25% de fréquentation entre 2015 et 2016.

    Nous avons compris depuis très longtemps que l’avenir de nos enfants et de nos collégiens pour ce qui nous concerne, passait par l’investissement en équipements numériques.

    Cela vient avec ce qu’Henri Nayrou appelle « les autoroutes de l’information » puisqu’après une première vague en 2007 d’équipement en fibre optique (450 kms creusés), l’appel d’offre pour la 2ème vague a été lancé.

    Il consiste à ce qu’en 2020, les 84 000 lignes actives d’au moins 8MB soient au deux tiers en fibre optique jusqu’à l’abonné ; un investissement de 67 millions d’euros, « ce qui est tout à fait remarquable pour un petit département comme le nôtre« , ajoute Henri Nayrou.

    Crédit dessin : CIRE

  • Poppy : un robot open source matériel et logiciel imprimé en 3D pour l’éducation

    Poppy : un robot open source matériel et logiciel imprimé en 3D pour l’éducation

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Didier Roy présente «Poppy : un robot open source matériel et logiciel imprimé en 3D pour l’éducation»

    La plateforme robotique Poppy existe sous trois formes de base, Poppy ergo Jr, Poppy Torso et Poppy Humanoid. Cette plateforme est utilisée de la maternelle à l’enseignement supérieur, pour des projets artistiques (« Poppy entre dans la danse »), pour la découverte des sciences du numérique, simple initiation à la programmation, ou bien design et construction, ou encore travail approfondi dans l’enseignement supérieur.

    Poppy ergo Jr est particulièrement adapté à l’enseignement des sciences du numérique au collège et au lycée.

    Vous vous demandez peut-être comment un bras robotique qui joue au chamboule-tout, au tic-tac-toe  et qui sert même le café peut être utile en salle de classe ?  On vous explique tout ci-dessous…

    1) Premièrement… Qu’est-ce que le kit robotique Ergo Jr ?

    Un robot open-source simple d’utilisation

    Poppy Ergo Jr est un robot open-source conçu pour être utilisé facilement en classe pour initier aux sciences du numérique, notamment à l’informatique et à la robotique. Il est utilisable sans connexion internet et installation préalable.

    Une programmation intuitive par blocs avec Snap! (réimplémentation de Scratch)

    Avec Snap!, les apprenants sont amenés à assembler des blocs d’instructions et à les activer, de façon très intuitive (grâce aux codes couleurs et aux formes), pour voir directement sur le robot Ergo Jr les effets des programmes qu’ils construisent.

    Snap! a été conçu par l’université de Berkeley pour initier à la programmation tout en permettant des utilisations complexes.

    Un ensemble de ressources et d’activités

    Il est accompagné d’un ensemble d’activités pédagogiques gratuites mises au point avec des enseignants du secondaire, allant de la découverte du robot à une utilisation plus complexe.

    Ces activités sont regroupées dans le livret pédagogique Apprendre à programmer Poppy Ergo Jr en Snap! et sont également disponibles sur le forum du projet Poppy où chacun est invité à les commenter et à en créer des nouvelles.

    2) Les caractéristiques du petit nouveau de la famille Poppy

    Un robot à construire soi-même et à personnaliser

    Les pièces sont imprimables en 3D. L’utilisation de rivets rend les modifications simples à réaliser. Il est donc possible de le monter soi-même, de le modifier et de le programmer.

    Il est doté :

    • de capteurs pour prendre des informations dans son environnement : sa caméra et ses servo-moteurs permettent de détecter ce qui se passe autour de lui ou sur lui (sa position, sa température etc.)
    • d’actionneurs pour produire des actions : ses 6 servo-moteurs permettent de bouger et ses leds émettent de la lumière
    • d’un micro-ordinateur (Raspberry Pi) : connecté aux capteurs et aux actionneurs, il permet de contrôler le comportement du robot en exécutant le programme informatique que vous avez élaboré avec les instructions nécessaires.

    Disponible en version virtuelle

    Il est aussi possible d’utiliser le visualisateur web pour faire travailler les apprenants sur le robot virtuel et leur permettre ensuite de faire fonctionner leur programme sur le robot physique. Selon notre expérience, la possibilité de tester n’importe quoi (ex : un angle de 5000°) permet à certains élèves d’être en confiance pour ensuite prendre en main l’Ergo Jr réel.

    Et pour une utilisation plus complexe

    Pour les plus experts, il est aussi possible de le programmer en Python ou avec les langages de votre choix grâce à une API REST qui permet d’envoyer des commandes et de recevoir des informations provenant du robot avec de simples requêtes HTTP.

    La plateforme robotique est faite pour être modifiée et hackable facilement (par exemple ajouter une Arduino) et pour pouvoir communiquer avec d’autres objets et applications (pour les intéressés, la partie technologie et la partie support sont faites pour vous).

    3) De nombreux projets et ressources co-créés avec les enseignants

    Un Kit robotique s’inscrivant dans un projet de recherche

    Le robot Poppy Ergo Jr a été créé dans le cadre du projet Poppy Éducation de l’Équipe de recherche FLOWERS (Inria, ENSTA Paris Tech), soutenu par la Région Aquitaine et les Fonds Européens FEDER. Poppy Éducation vise à développer, évaluer et distribuer des kits robotiques clés en mains à visée éducative, afin de promouvoir la robotique et le numérique dans l’éducation et de faciliter l’acquisition de connaissances en informatique.

    Le robot Ergo Jr et les activités proposées sont testés et évalués sur le terrain grâce à la collaboration d’enseignants de collèges et de lycées de la région Aquitaine.

    Des exemples de projets déjà réalisés

    Voici des exemples de projets qui ont déjà été mis en place par des enseignants et des étudiants :

    4) Liens utiles

    Obtenez votre robot Ergo Jr

    Le kit Ergo Jr est distribué par Génération Robots.

    Vous pouvez aussi utiliser les fichiers source pour le construire par vos propres moyens.

    Ressources pour s’approprier le robot

    Echangez avec la communauté Poppy grâce à son forum

    Le livret pédagogique Apprendre à programmer Poppy Ergo Jr en Snap!

    La documentation complète de la plateforme Poppy

    Et pour les plus curieux …

    Une liste de documents/ressources utile pour la création d’activités pédagogiques avec les robots Poppy.

    Plus d’infos sur les ateliers EXPLORCAMPs Ludovia#13
    http://ludovia.org/2016/ateliers-sur-explorcamps-ludovia13/

    Source article :
    Stéphanie Noirpoudre
    Texte original : https://pixees.fr/dans-la-famille-poppy-je-voudrais-le-robot-ergo-jr/

  • Présence et engagement : le cas de l’utilisation des tablettes dans trois collèges préfigurateurs du programme « École Numérique »

    Présence et engagement : le cas de l’utilisation des tablettes dans trois collèges préfigurateurs du programme « École Numérique »

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Au sein de cet événement le colloque scientifique vous propose une trentaine de communications que vous pouvez découvrir sur Ludomag. Thierry Gobert et Yves Chevaldonné vous présentent « Présence et engagement : le cas de l’utilisation des tablettes dans trois collèges préfigurateurs du programme « École Numérique » « .

    Présence, attention et engagement

    La phase de préfiguration du « Plan Numérique pour l’Ecole » a été mise en place sur le territoire à la fin de l’année 2015. Ce projet s’inscrit dans le contexte d’une succession de controverses dans les médias sur l’usage des tablettes dans les établissements scolaires. Le chercheur est donc légitimement conduit à s’interroger sur les pratiques et usages liés à l’introduction de ces dispositifs, notamment au regard de leur utilité en pédagogie et plus largement de leur insertion dans l’enceinte de la classe.

    Nombre de questionnements sont développés par la littérature, notamment sur l’utilisation des tablettes TED (Devauchelle, Chaintrier, 2014) voire des produits fournis par les acteurs de l’édition numérique. Au regard de leurs interrogations précédentes, les auteurs de cette communication ont choisi de questionner les notions « d’engagement » et de « formes de présence » liés à l’introduction de ces outils.

    L’engagement est porteur de deux significations. La première concerne le degré d’implication dans l’interaction en cours ; la seconde relève du continuum développé par la théorie de l’engagement mise en avant par Joulé et Beauvois (2004). L’engagement est-il une forme de montée en puissance de la présence et de l’implication ? Par exemple, la tablette pourrait-elle constituer un « pied dans la porte » pour la pédagogie ou pour la présence elle–même ?

    La présence et l’attention peuvent se définir comme l’ici et maintenant (hic et nunc). Elles permettent de constituer l’interaction. Sherry Turkle (1995), évoque ainsi une « attention distribuée » et Gobert (2003, 2009) une « présence distribuée », augmentée par l’influence du numérique. Cela dit, le mot numérique est trompeur car il désigne une homogénéité alors qu’il s’agit d’un ensemble hétérogène d’outils construits sur un substrat commun. Cette hétérogénéité, associée au clivage entre analogique et numérique, laisserait craindre une dispersion entre les médias et la création d’une socialité en ligne considérée comme une échappatoire à la classe. Ainsi, les tablettes permettent-elles une liberté dans le cadre de la contrainte institutionnelle qui peut permettre a chacun de s’adapter à la demande ?

    La conception de tablettes dédiées comme Sqool signe une volonté d’intégration des tablettes dans le processus pédagogique lui-même. En effet, au lieu d’adapter un dispositif pré-existant à une situation de classe, le produit est conçu exclusivement pour une usage scolaire. La différence se joue au niveau du contenu dont le soft privilégie le travail au détriment d’une dimension ludique. L’appareil photo, très apprécié, est conservé mais peut être exploité dans l’enceinte de l’école. Le pied dans la porte, s’il existe, est-il lié à la tablette ou au petit degré de liberté au sein de la classe qu’elle propose ? Ce degré de liberté nuit-il ou non à la présence en cours ?

    Les auteurs font l’hypothèse qu’une équipe motivée, où les référents conservent leur autorité pédagogique en dirigeant vraiment la session est au cœur de la réussite de l’expérimentation. Les règles du collège, qui est un lieu de contrôle des mineurs, doivent être respectées par ce qui est implicitement suggéré par l’outil. Pour autant, ce dernier doit offrir un degré de liberté dans la réalisation des activités proposées pour favoriser l’engagement et l’attention des apprenants pendant la session.

    Terrain empirique : les trois collèges préfigurateurs des Pyrénées Orientales

    Le Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a mis en place à partir de 2015 un dispositif intitulé « Plan numérique pour l’école ». Ce plan se décompose en plusieurs axes, parmi lesquels l’expérimentation de dispositifs mobiles de type tablettes dans les collèges. Ainsi, « après une première année d’expérimentation menée dans 600 collèges et écoles, le plan numérique se déploie en 2016 afin de doter progressivement tous les collégiens d’équipements et de ressources pédagogiques numériques d’ici la rentrée 2018 » (Menser, 2015).

    Dans les Pyrénées-orientales, trois collèges ont été préfigurateurs de cette expérience nationale en 2015. En 2016, le nombre d’établissements sera porté à dix. Le terrain présenté dans cette communication est donc basé sur les trois premiers : le collège de Prades en zone rurale et les collèges Marcel Pagnol et Madame de Sévigné à Perpignan. Les tablettes sont livrées dès la rentrée pour une distribution aux élèves des classes de cinquième en début d’année civile 2016. Les observations sont réalisées in situ, d’une part via des entretiens en réunion avec les acteurs de la gouvernance et de l’équipe pédagogique, d’autre part par deux observations en classe pendant des cours d’histoire. Cette communication livrera donc des éléments préparatoires qui seront affinés lors de l’exercice 2016-2017.

    Les observations et les entretiens de groupe laissent apparaître plusieurs points saillants communs aux trois établissements. Tout d’abord, le clivage entre ordinateur portable et tablette s’est soit déplacé de l’opposition entre outil de travail et instrument ludique vers appareil peu adapté et objet pratique facilitant l’immédiateté ; soit une confusion, au moins dans les mots, entre les deux. En outre, la tablette, bien que présentant des contraintes d’accès au réseau WIFI, ne nécessite pas de réservation de salle informatique et un apprentissage réduit du système d’exploitation.

    Les premiers résultats mettent en exergue le fait que l’usage de la tablette ne nuit pas à la présence. Les équipes qui les emploient évoquent même l’inverse : si la session est bien animée, les tablettes contribueraient à maintenir l’attention des apprenants. Les référents qui choisissent de les utiliser n’ont pas de soucis d’attention ni de présence. La tablette est considérée comme un véritable outil de travail. Les retours font état d’un soutien au maintien de l’attention chez certains élèves, ce que ces derniers confirment.

    Par ailleurs, les outils intégrés dans les tablettes permettent systématiquement aux élèves de choisir des modalités différentes de réalisation des activités. Par exemple, lors de la production d’une carte historique, certains choisissent d’employer les symboles proposés par le logiciel tandis que d’autres préfèrent tout dessiner, voire tenter les deux solutions. Dans tous les cas, l’exercice est réalisé, d’autant plus qu’une monstration collective des travaux sur le vidéo-projecteur est proposée par le manager. Ce degré de liberté accordé à l’apprenant, qu’il travaille seul, à deux ou même sans tablette – certains l’oublient (c’est un outil de travail) ! – signe des formes de présence non distribuée sur le fond mais la forme proposée par l’outil. Elle favoriserait l’adhésion au dispositif, bien plus que la simple fascination pour la technologie que l’orientation volontairement donnée aux logiciels mis à disposition ne suffirait à le faire.

    Tout dépendrait bien plus des pédagogues, de l’adhésion des équipes et du soutien de la hiérarchie pour le projet « collèges préfigurateurs des Pyrénées Orientales » que du dispositif numérique lui-même et des échappatoires potentielles qu’il permet.

    Plus d’infos sur le programme du colloque scientifique sur 
    http://ludovia.org/2016/le-colloque-scientifique-de-ludovia/

    A propos de Thierry Gobert et Yves Chevaldonné

  • FabCamp et LabCamp se partagent l’espace sous le grand chapiteau de Ludovia#13

    FabCamp et LabCamp se partagent l’espace sous le grand chapiteau de Ludovia#13

    Cette année, le colloque scientifique Ludovia prend de l’ampleur avec, comme traditionnellement, les communications scientifiques, mais aussi des conférences sur la recherche et l’innovation, un espace dédié à la recherche, le « Labcamp » de Ludovia où laboratoires, entreprises et institutions mettront en avant des points de convergence entre la Recherche, l’Ecole et les entreprises.

    Fier de son succès des deux années précédentes, l’espace « FabCamp » ou « Souk Numérique » proposera encore cette année de nombreux sujets de fabrication et de création où vous serez tous acteurs : construire des ressources, des contenus ou des outils ; échanger des astuces entre enseignants avec son matériel ; ou encore mettre en place des solutions peu onéreuses (liseuses « bricolées », ressources « maison »…).

    Sur cet espace, le « chapiteau de cirque de Ludovia« , vous retrouverez aussi des stands partenaires qui proposeront des ateliers pendant les trois jours de Ludovia, du mardi 23 août au jeudi 25 août au soir.

    Plus d’infos sur le programme du FabCamp

    Plus d’infos sur le programme du LabCamp

    Crédit photo : Dessin réalisé par CIRE

  • A Ludovia#13, l’espace Workshop vous attend dès le mercredi 24 août!

    A Ludovia#13, l’espace Workshop vous attend dès le mercredi 24 août!

    Au-delà de l’aspect production, les ateliers sur l’espace WORKSHOP auront une vocation de formation.

    Utilisation de l’iPad dans les EPI, mise en pratique du PodCast, apprendre les maths en codant sur un drone, installer sa TwittClasse ou encore découvrir différents moyens de pratiquer la classe inversée : un programme riche et complet vous attend sur cet espace à Ludovia#13.

    Du mercredi 24 août 09h au jeudi 25 août 13h.

    Retrouvez le programme détaillé ici.

    Crédit photo : Dessin réalisé par CIRE

  • Ateliers ExplorCamps Casio à Ludovia#13 : session mobilité & pratiques pédagogiques

    Ateliers ExplorCamps Casio à Ludovia#13 : session mobilité & pratiques pédagogiques

    L’utilisation des nouvelles technologies peut aider les élèves à mieux conceptualiser certaines notions mathématiques, CASIO Education propose des calculatrices adaptées au mieux à l’enseignement français. En partenariat avec une équipe pédagogique, les ressources pédagogiques créées se doivent être innovantes pour les enseignants et les élèves.
    Camille GASPARD présentera deux ateliers à Ludovia le mercredi 24 août :

    . Pour le collège : Utilisation des QR Codes de 16h à 17h.


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    Présentation de la technologie utilisée :

    Entièrement en français, la calculatrice scientifique fx-92 Spéciale Collège a été conçue pour les programmes du collège de la 6e à la 3e. Cette nouvelle machine a la possibilité de générer des QR Codes correspondant à un tableau de valeurs, une liste, une formule, un menu… Il suffit alors de flasher le QR Code via l’application mobile CASIO EDU+ pour visualiser en ligne un graphique, une boîte à moustache, des diagrammes, ou encore une aide sur le menu …

    De plus, l’application nous donne la possibilité de créer une classe virtuelle dans laquelle nous pouvons regrouper les données générées par les calculatrices de plusieurs élèves pour les comparer ou les combiner.

    Problématique pédagogique, présentation de l’atelier :

    Retenir l’attention des élèves est devenu une priorité pour les enseignants.

    Exercices ludiques, exercices rituels, travail en groupe, travail différencié, types de tâches multiples, construction du savoir ….

    Voilà autant d’idées qui permettent d’engager un travail productif de la part des élèves. Mais toutes ne sont par forcément faciles à mettre en place au sein d’une classe. Par exemple la correction des productions des élèves lors d’un travail différencié peut s’avérer laborieuse.

    Je vous propose donc un atelier pour vous montrer comment la calculatrice fx-92 Spéciale Collège peut devenir une aide précieuse pour ces nouvelles pratiques d’enseignement.

    Dans un premier temps, nous utiliserons la calculatrice dans le cadre d’un jeu réalisé en exercice rituel. Nous verrons ensuite comment la fonction QR Code peut nous aider à récupérer les données des élèves lors d’une séance de travail différencié notamment en transférant les données en MathML.

    . Pour le lycée : Démonstration mathématique et QCM (calcul formel) de 17h à 18h.

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    Présentation de la technologie utilisée

    La calculatrice fx-CP400+E est une calculatrice formelle dont l’utilisation est très intuitive.

    Avec son grand écran couleur haute définition et tactile, cette calculatrice offre un grand confort d’utilisation (meilleure visualisation des calculs, graphes et tableaux, rotation de l’écran, manipulation intuitive grâce à la fonction tactile…). Ses divers claviers numériques donnent accès aux outils mathématiques les plus utiles en écriture naturelle. Son utilisation est similaire à celle d’un ordinateur ou d’une tablette: onglets, copier/coller, menu déroulant, barre de défilement/ stylet… Il est aussi possible de revenir sur les lignes précédentes pour changer certaines données, la machine fera alors à nouveau les calculs. Toutes ces fonctionnalités rendent aisée l’écriture mathématique.

    Ses 19 menus tels que Tableur, Statistique, Géométrie, ou encore Graph3D permettent d’étudier en toute simplicité aussi bien des calculs (transformée de Fourrier, calcul différentiel, factorisation d’expressions algébriques …) que des représentations graphiques (régression quadratique sur l’image d’une trajectoire parabolique, tangente à une courbe…) ou encore de la géométrie dynamique.

    Problématique pédagogique, présentation de l’atelier

    Au Lycée, en plus du programme, les élèves doivent apprendre à travailler en autonomie et ce n’est pas toujours chose facile.

    Habitués à être mis au travail par les enseignants, ils ont parfois du mal à travailler par eux même et ne savent pas toujours comment s’y prendre. La classe de première S est une étape particulièrement difficile en ce qui concerne les mathématiques. Les élèves sont confrontés à des raisonnements logiques plus complexes et la rédaction d’une démonstration peut s’avérer être une tâche ardue.

    Dans cet atelier, je propose de vous montrer comment l’utilisation de la calculatrice formelle peut aider les élèves à être autonomes et à se concentrer sur le raisonnement logique d’une démonstration plutôt que sur les calculs techniques.

    Nous verrons dans un premier temps comment implémenter un QCM sur la calculatrice pour que les élèves puissent revoir les notions indispensables pour la démonstration puis comment créer une e-activité (activité où il est possible de saisir des données de plusieurs menus et du texte) qui guidera les élèves lors de la démonstration.

    A propos de Camille Gaspard

    Voir le programme des ateliers ExplorCamps de Ludovia.

  • Les lycées peuvent-ils faire face à la multiplication des sites d’aide en ligne ?

    Les lycées peuvent-ils faire face à la multiplication des sites d’aide en ligne ?

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Véronique Fournié présente « Les lycées peuvent-ils faire face à la multiplication des sites d’aide en ligne » ?

    Problématique pédagogique

    Le professeur est-il mis en concurrence avec les sites parascolaires par ses élèves ? Si oui, a t -il les moyens de supporter la comparaison ? Que peut-il proposer aux lycéens pour recentrer leurs attentes? Jusqu’à quel point doit-il s’adapter sans perdre son autonomie pédagogique?

    Dans les disciplines littéraires, l’Internet, c’est surtout une profusion de vidéos didactiques, de cours, de fiches de méthode et de corrigés prêts à l’emploi, d’où des comportements scolaires nouveaux  de la part des élèves : énoncé réduit à quelques mots clés pour repérer des bribes de réponse et les réorganiser, prises de notes minimales, comparaison mais aussi dispersion face à des discours anonymes et interchangeables parce que parcourus superficiellement ; ces modifications induisent une perte de sens pour tous, une difficulté croissante pour tisser un lien de confiance entre les élèves et les enseignants.

    Apport du numérique

    Il s’agit d’identifier comment les moyens mis à disposition dans les Lycées peuvent répondre à l’attente de ces usagers du numérique qui sont aussi nos élèves. On partira des qualités principales dans la diffusion de l’information sur l’internet – rapidité, fiabilité, précision, ciblage – comme base de travail pour identifier comment elles impactent nos techniques d’enseignement.

    Un premier diagnostic assez général fera la liste des outils pédagogiques disponibles dans les classes (ENT, Pronote, ordinateurs, vidéo projecteurs) et identifiera leur adaptation aux demandes des élèves et aux exigences des professeurs. Puis, une expérience ciblée sera présentée : les révisions de l’épreuve de philosophie proposées au Lycée Michelet de Montauban, volontairement calquées sur les sites fréquentés par les candidats au bac.

    L’organisation est mise en œuvre entre mai et juin 2016 en fonction de l’existant disponible, sur quatre pôles principaux 1) Cours en ligne et fiches de révision issues d’un travail collaboratif 2) Courrier et espace de discussion 3) QCM de révision et exercices en ligne 4) Préparation de l’oral de second groupe via le compte skype de l’établissement. L’idée générale du projet consiste à optimiser les ressources disponibles ; elle se prête donc à une multiplicité d’initiatives (citations brèves diffusées sur le tableau lumineux, sur le compte twitter…) puisque sur le fond, c’est bien le professeur qui pilote le projet de révisions dans un souci de communication qui privilégie la lecture et l’écriture.

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    Paradoxalement, l’usage numérique concilie la solidarité du groupe et l’individualisation de l’enseignement ; sa prise en charge au sein de l’ENT offre une alternative aux recherches anonymes par Google et toute autre metamoteur de recherche.

    Relation avec le thème de l’édition

    Les élèves de Terminale comprennent mal qu’ils doivent être attentifs en cours et pour certains pourquoi être présents au Lycée jusqu’au conseil de classe du troisième trimestre alors que les sites d’aide en ligne proposent une préparation à l’examen immédiatement accessible. Il ne s’agit pas de leur donner raison mais d’identifier à partir de ce constat comment proposer une offre alternative centrée sur la communauté scolaire et sur le lien renforcé avec le professeur.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    Le raisonnement consiste à assumer les prestations d’un service adapté au public actuel au lieu de rejeter par avance l’attitude consommatrice des élèves. La logique est assumée jusqu’au bout puisque deux sondages sont proposés aux élèves : un premier, fait en mai, pour cibler l’usage effectif qu’ils font de l’internet et s’ils sont capables d’articuler leurs recherches avec le cours ou les travaux proposés par le professeur, un second sondage fait après le bac pour identifier l’intérêt de l’expérience , les difficultés rencontrées, les critiques et les idées apportées.

    Le point de vue enseignant fera l’objet d’un débat mené en commun pour évaluer le risque de standardisation des cours et des pédagogies. On prendra alors en compte la particularité de la philosophie pour se demander si l’informatisation doit seulement demeurer un support de méthode ou bien si son utilisation renforcée dans les disciplines chargées de faire réfléchir comme la philosophie justifie qu’elle devienne à part entière un objet d’étude. Le cas échéant, on exposera comment le numérique peut être intégré à la partie du programme philosophique appelée «  la culture ».

     

    Plus d’infos sur les ateliers EXPLORCAMPs Ludovia#13
    http://ludovia.org/2016/ateliers-sur-explorcamps-ludovia13/

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