Catégorie : ACTION PUBLIQUE

  • Comment budgéter votre école numérique ?

    Comment budgéter votre école numérique ?

     Par Marie-France Bodiguian Cabinet AMO-TICE

    [callout]Le secret d’un bon budget : être en adéquation avec la réalité des besoins des acteurs impliqués, anticiper les variations budgétaires et, enfin, éviter les mauvaises surprises ![/callout]

    Pour construire votre budget en tenant compte de ces différents paramètres, mieux vaut effectuer en amont une étude détaillée afin d’anticiper les besoins des enseignants, projeter les équipements et les matériels correspondants aux besoins et inclure les contraintes inhérentes à l’évolution des infrastructures.

    Envisagez plusieurs scénarii et effectuez une estimation budgétaire par école

    MFBodiguian1_230115En fonction des attentes des enseignants – en termes de matériels comme d’usages – réalisez quelques scénarii organisationnels. Ils permettront une utilisation optimisée des matériels achetés.

    Voici pour cela quelques questions à vous poser :

    Côté matériel,

    . Que faire des ordinateurs des salles informatiques ? Les augmenter, et de combien ? Les distribuer dans les classes et acquérir des terminaux nomades et en quelle quantité ?
    Si vous optez pour les classes mobiles, vos calculs dépendront de la configuration des lieux (nombre d’étages, bâtiments, etc.).
    . Prévoyez-vous un ENT ? comme levier des usages ? là les prix vous sont donnés par classe et par an.
    . Tableaux Numériques Interactifs (TNI) ou Vidéoprojecteurs Interactifs (VPI) ? Quelque soit votre choix et les critères qui vous sont présentés dans notre dernier article, prévoyez un budget par classe car une solution interactive mutualisée dans une salle informatique reste inefficace.
    . Equipements légers mutualisables complémentaires : visualiseur, balado-diffusion, tablette/bras flexible, etc.), faites le point sur le nombre d’écoles à équiper.

    MFBodiguian2_230115Sans oublier :
    . les coûts des logiciels bureautiques (type pack Office) et pédagogiques (pour le TNI, application tablettes, visualisation).
    . les coûts de livraison, l’intégration, le paramétrage, la garantie, la maintenance du matériel (constructeur, revendeur)

    Ensuite viennent la projection des infrastructures inhérentes à ces nouveaux équipements, et les travaux à effectuer pour les mettre en place ; et pour chaque école et scénario envisagés.

    Là encore, une série de questions à vous poser :
    . Câblage, Wi-Fi ou Courant Porteur en Ligne (CPL) ?
    . Pensez aussi que au coût induit par l’évolution des infrastructures électriques ou autres types de travaux (par exemple, enlever des tableaux à craies pour les remplacer par des tableaux blancs type Véléda si vous projetez d’installer des outils type VPI).
    . Combien de bornes Wi-Fi à installer ?
    . Quelles solutions de stockage (comme un serveur Nas par exemple) adopter ?
    . Concernant la sécurité des matériels : quels types de travaux réaliser ? En régie ou externalisés ? La sécurisation de petits locaux dans les écoles permet de conserver les équipements en lieu sûr. La solution d’armoires fortes peut également être envisagée selon la configuration des bâtiments.
    . Quant à la sécurité des réseaux, antivirus et filtrage internet seront nécessaires au bon fonctionnement et à la pérennité du matériel et de son usage.

    Définissez votre plan d’investissement selon plusieurs critères

    [callout]Critère 1 : par cycle d’apprentissage dans toutes les écoles de votre commune[/callout]

    Étalonnez vos investissements en commençant par exemple par les cycles 3 de vos écoles. Pour la première année, ciblez toutes les classes de CM2, puis les classes de CM1 en année 2, et descendez chaque année, ainsi de cycle et de niveau jusqu’à atteindre les classes de CP.

    [callout]Critère 2 sur la base du volontariat, par école ou groupe scolaire pilote en vous basant sur celles présentant un projet pédagogique spécifique et qui témoignent d’une motivation particulière.[/callout]

    MFBodiguian3_230115Elles seront ensuite invitées à partager leurs pratiques avec les enseignants des autres écoles.

    Le choix peut être fait en fonction d’un principe de volontariat au sein d’un même établissement ou selon les projets périscolaires de la ville, exigeant une mutualisation des outils.

    Votre choix final sera basé sur un mix entre vos contraintes budgétaires, le calendrier de mise à niveau de vos infrastructures et les recommandations pédagogiques de votre animateur TICE,

    Projetez la maintenance et le renouvellement : des sujets qui ne fâchent plus… ou pas forcément !

    Cela a longtemps été un obstacle et, surtout, le souci des communes. Rassurez-vous : les matériels et les services ont évolué. Pensez alors votre projet dans une logique de long terme, dans un esprit d’engagement durable en faveur des TICE.

    Et pour bien faire, identifiez les variations budgétaires pour mieux les anticiper :

    Les jours d’engagement de SAV. Plus le délai d’intervention et de résolution de problème est court, plus votre budget en sera augmenté, car le prestataire prévoira l’achat dans ses entrepôts de matériels de secours pour vous satisfaire et ne pas subir de pénalité de retard.
    Des formules de maintenance, après délai de garantie.
    Le coût des consommables : encre, borne complémentaire, batterie portable, etc. Mais aussi stylet supplémentaire, lampe de vidéo projecteur – à garder en réserve en mairie, pour éviter aux enseignants d’être à court !

    Budgétez également le renouvellement des matériels :

    MFBodiguian4_230115En effet, de tels investissements se projettent sur une durée de 7 à 10 ans tant au niveau des infrastructures que celui du renouvellement de matériel. Il sera donc indispensable de planifier, chaque année, un budget pour l’acquisition de poste, ou autre supports de remplacement.

    Une alternative s’offre à vous : optez pour la virtualisation* des terminaux. Dans ce cas, plus de matériel à renouveler ! Vous vous simplifiez également la maintenance, concentrée alors sur le serveur virtuel.

    Autre solution : La location (leasing). Le prestataire vous loue le matériel, et vous le remplace si nécessaire, pour le même loyer mensuel. Mais attention cette prestation a un coût (frais de fonctionnement).

    Et maintenant… À vous de prendre la main sur une démarche réaliste et concertée ! N’hésitez pas à solliciter l’ingénierie de prestataires experts.

    Faites nous partager ci-dessous dans les commentaires, votre expérience, vos problématiques ou les solutions que vous avez envisagées pour votre budget d’Ecole Numérique.

  • Concertation nationale sur le numérique pour l’Education : c’est à vous de jouer !

    Concertation nationale sur le numérique pour l’Education : c’est à vous de jouer !

    Les technologies numériques transforment en profondeur le monde et la société. L’École est au cœur de ce changement qui bouscule les fondements traditionnels de notre système scolaire, son organisation, ses contenus et ses méthodes pédagogiques. Les conditions nécessaires à la réussite de cette mutation se construisent dans un partenariat étroit entre l’État, les collectivités territoriales et tous les autres partenaires de l’École.

    Le numérique est une véritable opportunité pour l’école parce qu’il ouvre de nouvelles perspectives pour apprendre autrement, pour développer de nouvelles compétences.

    Il est un moyen précieux pour aider à répondre aux défis majeurs que l’Ecole rencontre aujourd’hui : la réduction des inégalités scolaires, culturelles ou sociales, la lutte contre le décrochage, l’ouverture de l’Ecole sur le monde.

    C’est l’objet de cette concertation, qui s’adresse à tous, élèves, enseignants, personnels et cadres de l’éducation, mais aussi parents, acteurs associatifs, collectivités et partenaires de l’École.

    source : eduscol.education.fr

    Pour connaître les modalités et l’organisation de cette concertation, rendez-vous ici.

    Si vous souhaitez faire part à la rédaction de Ludomag de vos suggestions et de vos idées pour que le numérique en éducation fasse partie intégrante du paysage de l’Ecole, nous pouvons diffuser votre message sur le site de ludomag.com ! Adressez-nous vos messages, courts ou longs, signés ou anonymes à redaction@ludomag.com. Merci par avance pour votre co-partage avec Ludomag !

  • Diversifier son économie avec le numérique : le pari du Vercors avec Vill@rdigital

    Diversifier son économie avec le numérique : le pari du Vercors avec Vill@rdigital

    Nous sommes frappés de plein fouet par les aléas climatiques et au moment où je vous parle, nous attendons la neige.
    C’est ainsi que Chantal Carlioz introduit son propos pour nous parler du dynamisme de son territoire et de la place, désormais incontestable, qu’occupe le numérique au sein de cette économie qui ne peut plus se contenter de l’or blanc.
    « Nous avons bien compris, depuis au moins 30 ans, que nous devions diversifier notre économie et notamment notre économie neige, même si celle-ci reste notre moteur« , souligne t-elle.
    Dans les années 90, le Vercors avait déjà misé sur « les autoroutes de l’information et de la communication » pour faire de Grenoble « non pas une menace, mais plutôt une chance« , précise t-elle.
    Grenoble, à seulement 35 kms de Villard-de-Lans, est en effet une manne d’étudiants, au nombre de 60 000 pour cinq universités, qui sont acteurs de cette révolution « silencieuse » d’internet, sujet au coeur de la réflexion de Chantal Carlioz et de ses collaborateurs.
    Elle espère pouvoir fonder un certain nombre de partenariats avec les universités grenobloises pour pouvoir développer, sur son territoire, des évènements comme Vill@rdigital et faire réfléchir les jeunes générations sur la société de demain autour des thématiques de l’enseignement, de la formation ou encore du monde de l’entreprise ; et dans le même temps, associer les entreprises et le secteur privé à cette réflexion, « pour permettre l’implantation de ces entreprises du futur sur notre territoire« , ajoute t-elle.
    Des entreprises qui n’auraient pas besoin d’accès routiers et qui évoluent dans un monde dématérialisé : voici le type de sociétés que Chantal Carlioz souhaiterait attirer à Villard-de-Lans.
    Pour que les gens puissent vivre et travailler au pays et pas seulement vivre au pays et travailler à Grenoble.
    En plus d’une réflexion « en altitude » et au grand sir, le pays de Villard-de-Lans ne manque pas d’atouts : avec une capacité de 20 000 lits, c’est une vraie station touristique été et hiver qui ne manquera pas de divertir les participants !
    Plus d’infos : www.villardigital.com

    A découvrir aussi les autres sujets de Vill@rdigital par Ludomag :
    Yann Echinard, enseignant à Sciences Po Grenoble :  « A l’Université aussi, les usages du numérique se heurtent à des obstacles »
    Christophe Batier, Directeur de l’ICAP Université Lyon 1 : « les nouveaux opérateurs de savoirs »
    Sylvie Mercier, « un espace de co-working à l’université : « le partage de compétences dans une mixité des genres« 

  • Les Collèges Connectés, des lieux de référence pour faire évoluer les pratiques numériques

    Les Collèges Connectés, des lieux de référence pour faire évoluer les pratiques numériques

    D’ici la fin d’année scolaire 2014-2015, le nombre de Collèges Connectés devrait atteindre la centaine.

    Le programme avait démarré à la rentrée 2013 avec 23 établissements répartis sur l’ensemble du territoire national. Aujourd’hui, avec 72 collèges, le projet couvre la quasi totalité des académies.

    « L’objectif principal est de diffuser les pratiques numériques innovantes dans les situations d’apprentissage auprès des élèves », décrit Max Aubernon.

    Collaboration étroite et active entre institutions via des conventions tripartites : la condition indispensable pour devenir CoCon

    « Dans ce programme, il s’agit aussi de mettre en place un nouveau mode de travail avec les collectivités ».

    Pour ce faire, un conventionnement est établi entre l’établissement, la collectivité et le rectorat. Cette convention engage les parties prenantes à un certain nombre d’actions :

    . Pour les collectivités, elles s’engagent au niveau des équipements, du matériel, du débit fourni dans les classes et de toute l’infrastructure nécessaire, sans oublier la maintenance.

    . Le rectorat doit assurer la formation des enseignants et l’accompagnement des établissements.

    . Enfin, l’établissement s’engage à intégrer le numérique dans tous les volets du projet d’établissement.

    Du Très Haut Débit pour tous les CoCons ?

    Même si le Très Haut Débit est largement encouragé, Max Aubernon rappelle que le critère pertinent est que le débit fourni ne constitue pas à un frein aux usages du numérique.

    Le CoCon, une candidature réservée à des collèges déjà équipés ?

    Un collège qui souhaite devenir Collège Connecté ne doit pas nécessairement être déjà suréquipé, comme le précise Max Aubernon : « si l’établissement prouve qu’il mène un plan d’équipement avec la collectivité et qu’il a une volonté de développer des pratiques numériques, c’est un élément que nous prenons en compte dans le choix des candidats ».

    Avoir une équipe pédagogique dynamique et qui souhaite s’orienter vers des pratiques numériques, est une condition qui prime pour se lancer dans le projet.

    Collège Connecté : une qualification qui sous-entend des obligations mais qui a aussi ses avantages

    La reconnaissance et la qualification de votre établissement en Collège Connecté vous apporteront notamment un fond d’impulsion du Ministère de l’ordre de 10 000 euros, « qui permet d’investir au niveau des ressources numériques » ; sans oublier le conventionnement mis en place qui garantit un accompagnement de l’établissement par l’ensemble des acteurs.

    Ces Collèges Connectés doivent devenir des lieux « d’incubation » pour les projets territoriaux et nationaux, des lieux de formation ; bref, « des espaces ressources sur un territoire avec l’idée que par essaimage, par capillarité, nous puissions diffuser les pratiques numériques ».

    « Idéalement, il faudrait arriver à ce que chaque collège de France soit un Collège Connecté mais aujourd’hui, nous sommes encore sur une démarche innovante par laquelle nous souhaitons créer des endroits de référence, pour travailler en réseaux, avec les écoles primaires parfois ou encore les lycées ; des lieux où l’on peut trouver des compétences, du matériel et un accompagnement pour développer les pratiques numériques ».

    Plus d’infos : retrouvez le reportage de Ludomag dans le collège de Yutz en Moselle

    Veuillez nous excuser pour la qualité plus que moyenne du son de la vidéo, cette interview ayant été réalisée sur le Salon Educatice en novembre 2014, près des démos « robots » et « machines ». Merci de votre indulgence.

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  • Vous avez dit gouvernance ?

    Vous avez dit gouvernance ?

    Cenon_Gouvernance

    Olivier Veillat, inspecteur Education Nationale TICE40 a rappelé les nombreux projets qui ont été mis en place dans le département des Landes (par exemple, l’opération « un collégien, un ordinateur portable » dont vous pouvez retrouver des retours d’usages en vidéo sur ludomag ) et les constantes qui ont permis leur réussite : mise en place d’un partenariat cadré (convention) pour connaître le champ d’intervention de chacun, pilotage, une communication partagée et la formation (acculturer les enseignants aux nouveaux matériels) ; enfin, un suivi de proximité pour une réaction rapide si nécessaire.

    Quelle évaluation pour ces dispositifs ? C’est, de l’avis d’Olivier Veillat, le prochain volet à mettre en œuvre qui doit entrer dans le cadre de la gouvernance.

    Anne-Marie Cocula, Vice-présidente du Conseil régional d’Aquitaine rappelle que le rôle du conseil régional d’Aquitaine est un rôle d’assemblage et de réponse par rapport aux établissements. Dans le cadre de ses compétences, elle souligne que la maintenance reste un point essentiel mais critique.

    Avec une pointe d’humour, elle fait remarquer qu’elle n’aime pas le terme « d’usagers » car elle ne sait pas si il faut l’écrire à la fin avec « ers » ou « és ».

    Pour elle, la gouvernance n’est pas de gouverner en tant que « chef » ; il faut s’attacher à préserver ce qui doit rester de liberté aux enseignants.

    Du côté du Conseil général de Gironde, le vice président en charge de la commission numérique, Alain Marois, définit la gouvernance comme la notion de partenariat conseil Général-Etat.

    « Il y a des domaines où nous n’avons pas la légitimité pour agir seuls, mais il y a aussi des domaines où nous avons nos responsabilités à prendre », rappelle t-il. La Gironde, c’est 104 collèges. Au moment où se pose la question de la massification des outils, le département s’est engagé dans la fibre optique.

    « Lorsque nous avons équipé en fibre optique (pour un coût de 57 millions d’euros), nous avons choisi les collèges comme « armature » ; ensuite s’est posée la question de l’architecture même des réseaux des collèges ».

    Autre témoignage avec le Lot et Garonne et ses 28 collèges, « où nous ne travaillons pas sur la même échelle que la Gironde », explique Valérie Duguet, chargée de mission projet éducatif global Conseil Général 47.
    « Cela nous permet, par exemple, de travailler plus proche des personnes « pilotes » au sein des établissements ».

    Le Conseil Général du 47 est encore au stade la réflexion pour savoir comment intervenir à un niveau qui atteint maintenant une dimension sociétale. Ils s’accordent à dire que le métier des enseignants change avec l’arrivée du numérique mais celui des personnes responsables d’organiser ce numérique à l’intérieur des Conseils Généraux change aussi ! Et c’est donc un vrai travail de restructuration.

    Pour elle, « l’assemblage « gouvernance partagée » est un mot « valise ». Aujoud’hui, que met-on dans la valise » ?

    Gardons nous des poncifs » tels que « l’Etat veut, les collectivités payent » et du côté des collectivités « imposeraient-elles leurs choix aux établissements ?

    Jacques Mikulovic, directeur ESPE Aquitaine part d’un constat pour introduire son propos : les inégalités scolaires grandissent et sont à l’image des inégalités sociales.

    Les enseignants ne peuvent plus être les seuls garants de l’environnement pédagogique qui, aujourd’hui, s’élargit aux parents et aux enfants eux-mêmes.

    Nous nous rendons compte que le temps imparti pour former ces enseignants ne suffira pas. « Concernant le numérique, nous n’avons même pas une classe tablettes pour former les enseignants qui vont devoir utiliser le numérique, nous sommes les « parents pauvres » car rattachés aux universités ».

    Et pour conclure, « nous n’avons pas les moyens de nos ambitions numériques ».

     

  • Les DAN : les chevilles ouvrières du numérique en Académie

    Les DAN : les chevilles ouvrières du numérique en Académie

    « DAN », un acronyme de plus à mémoriser lorsqu’on évolue dans la sphère de l’éducation nationale ! Au-delà de ces trois lettres capitales, c’est un chantier quotidien qui attend ces ”chevilles ouvrières” des académies avec comme objectif commun : parvenir à ce que les usages du numérique deviennent monnaie courante dans les écoles, collèges et lycées du territoire national.

    Les Délégués Académiques au Numérique sont nés avec la stratégie nationale de Vincent Peillon de « faire entrer l’Ecole dans l’ère du numérique » ; leurs missions et nominations ont été statués en août 2014.

    « Ces délégués sont chargés de piloter la déclinaison de la stratégie numérique nationale dans leur académie et de coordonner l’ensemble des actions sur le terrain », explique Corinne Martignoni.

    La stratégie numérique nationale se décline notamment au travers de projets nationaux tels que Eduthèque, D’Col, Collèges Connectés (CoCons), etc.

    « Le cœur de leur métier reste d’être des pédagogues ».

    Les délégués, avec leurs équipes, accompagnent donc les enseignants à transformer leurs pratiques pédagogiques dans le but de meilleurs apprentissages pour les élèves et de l’acquisition d’une certaine autonomie.

    Pour mettre en place toutes ces actions, ils doivent coordonner les relations entre les différents acteurs comme les DASEN, les DSI, les CARDI (Les conseillers académiques en Recherche-développement, innovation et expérimentation) ou encore les organes de formation comme les ESPE (pour la formation initiale). Ils travaillent également avec un certain nombre de partenaires issus de l’industrie, des universités, des laboratoires etc.

    Ils sont aussi chargés d’élaborer les phases de diagnostic et d’expérimentation : c’est l’évaluation des usages qu’ils doivent mettre en place via un observatoire ; pour cela, ils sont accompagnés d’autres partenaires comme Canopé, par exemple.

    Le DAN est donc une cheville ouvrière de l’académie en matière de numérique et il faut souligner que son travail est avant tout collaboratif et qu’il implique de nombreux acteurs.
    Une mission basée sur la collaboration : cela semble pertinent car quand on parle de numérique, cet aspect est souvent mis en avant.

     

    Plus d’infos sur les DAN : eduscol.education.fr

    Crédit photo : Eduscol

     

     

  • Nouveaux rythmes scolaires et le numérique … mariage heureux ?

    Nouveaux rythmes scolaires et le numérique … mariage heureux ?

    Educatice_conf1Numeriqueperiscolaire

    Pour introduire le thème de cette conférence, Jean-Pierre Archambault, Président de l’EPI (enseignement public informatique) retrace l’historique du numérique, anciennement « informatique ». Il dresse le constat que l’informatique est partout. Dans le monde, il y a plus de 30% de R & D qui sont consacrés à l’informatique (en Europe, 18 %).

    En 2012, l’arrivée de l’option informatique pour les Bacs scientifiques et aujourd’hui, la volonté de développer le code sur les temps périscolaires font avancer le débat.

    JP Archambault rappelle qu’au début du siècle dernier, les sciences physiques sont devenues une discipline scolaire car cela correspondait à des besoins dans la société.
    N’est ce pas le cas aujourd’hui avec le numérique ? N’a t-on pas besoin de cette culture générale du « numérique » pour évoluer dans la société ?

    « Ce qui est important c’est de fixer le cap », souligne t-il.

    Dans les projets de réforme de l’éducation, le gouvernement a récemment annoncé une sensibilisation au codage qui devrait prendre effet dès la rentrée 2015 sur les temps périscolaires. Comment cela peut-il se concrétiser ?

    Exemple d’un projet déjà en place dans les écoles de la ville d’Orléans : le code tout en s’amusant

    L’association Périscola a été retenue pour initier les enfants du CE1 au CM2 à la programmation ; en situation, ils utilisent comme outils, des tablettes et un robot. L’enfant doit écrire sur tablette, les commandes qu’il veut voir réaliser par le robot. Il apprend en s’amusant la logique informatique, « qu’est ce qu’une boucle », « qu’est une condition, ”si, alors” ».

    « L’enfant pratique le code sans s’en apercevoir, c’est du méta langage ; nous n’entrons dans aucune ligne de code », souligne Paul Farnet, Président de l’association Périscola.

    Sur le terrain, il y a quatre animateurs de l’association qui interviennent chaque jour sur les temps périscolaires. A Orléans, chaque animateur intervient avec une classe différente, soit 1h30 de codage par enfant par semaine.
    A terme, l’association envisage de créer des Fablabs pour que les enfants puissent créer des petits robots à l’aide de logiciels simples comme « Scratch » par exemple, pour « mettre un but dans l’informatique »

    Des parents sceptiques au départ sur l’approche des activités de l’association Périscola

    A la question sur la réaction des parents, Paul Farnet répond de manière honnête : « les enfants, de manière naturelle, expliquent à leurs parents qu’ils ont joué sur tablette avec un petit robot ; il est donc nécessaire d’expliquer aux parents qu’il y a vraiment un apprentissage derrière ce « jeu », même si l’activité reste ludique ».

    Combien ça coûte ?

    L’exemple de l’association Périscola donne un ordre d’idée du coût qui incombe à la commune pour entreprendre de telles activités.

    A Orléans, il est de 24 euros par séance (pour 1h30) ; l’objectif est de faire intervenir les animateurs le plus souvent possible dans les écoles car ces denriers sont embauchés en CDI par l’association.

    D’autres solutions existent ; tout dépend aussi de la motivation des élus pour entreprendre ce type d’activités.

    Témoignage d’un élu sur une petite commune rurale de l’Oise : comment voit-on le numérique aujourd’hui ?

    Sylvain le Chatton, Maire de Laincourt-Saint-Pierre (60), une commune de 600 habitants avec 97 enfants répartis en 4 classes de double niveau, s’occupe du numérique au sein de la communauté de communes (60 communes) et il est aussi chef d’entreprise dans le domaine numérique.

    Pour lui, le B2i ne suffit pas et il reste persuadé qu’un apprentissage du code ou de la programmation pourrait être utile ; avec la réforme des rythmes scolaires, il a été confronté à devoir occuper un temps de 45 minutes par jour pour chaque enfant. Sur ce temps, il a décidé d’embaucher un jeune en « contrat d’avenir« (à titre d’information, le coût est de 3000 euros par an pour la commune sur un emploi de ce type pour une rémunération au niveau du SMIC) et de le mettre à disposition des professeurs des écoles en classe sur le temps hors périscolaire (et faire profiter des compétences « numériques » de l’animateur sur le temps scolaire).

    Mais pour mettre en oeuvre cette mesure, il s’est heurté à la problématique de de faire entrer un intervenant extérieur dans les classes ; il a donc été nécessaire de former ce jeune au numérique, sa présence en classe pouvant être justifié et accepté dans la mesure où l’intervenant apporte « une spécificité ».

    Aujourd’hui, sur les temps périscolaires, les enfants de sa commune, dès l’âge de 4 ans, s’initient au code avec le logiciel scratch sur tablettes, encadré par le nouvel animateur.

     

  • Le Grand plan e-éducation passera par les tablettes !

    Le Grand plan e-éducation passera par les tablettes !

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    Nous allons lancer, avec le gouvernement de Manuel Valls et la Ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, un grand plan pour le Numérique, pour que, de l’école au lycée, le numérique soit partout à l’horizon 2017.

    Ce grand plan doit démarrer par des « expériences au collège et à l’école » ; la première brique de ce programme d’envergure sera d’apprendre le codage pendant les temps périscolaires (et donc utiliser le temps des nouveaux rythmes scolaires) et ce, dès la rentrée 2015-2016.

    La deuxième brique se concrétise par l’équipement de tous les collégiens de 5ème pour la rentrée 2016-2017. La justification du choix des élèves de 5ème peut se faire par le fait que, depuis la loi d’orientation (qui sera effective à la rentrée 2016), la classe de 5ème est la première d’un nouveau cycle, la 6ème étant intégrée dans un cycle commun avec le CM2.

    Pour cette deuxième brique, il prévoit quelques collèges « testeurs » dès la rentrée 2015. Par la mise en place d’expérimentations dès l’année prochaine, il répond sans doute aux inquiétudes des industriels – dont nous parlions début octobre dans LudoMag – de voir ce plan ne démarrer qu’en 2016, devant les difficultés financières qu’ils rencontrent depuis les arrêts successifs de plans nationaux qui ont mis à mal tout le secteur (environ -40% de chiffre d’affaires en 2013).

    Il assure que la mise en place des ces deux premières « briques« se fera en concertation, dès janvier 2015, avec les enseignants, les parents d’élèves, les éditeurs scolaires, les industriels et les élus locaux  ; une concertation qui devrait durer environ un mois « voire deux, si cela est nécessaire« , souligne t-il.

    Côté budget, il affirme avoir l’argent nécessaire pour ces mises en place : « ce plan rentre dans le budget de l’Education Nationale, budget qui a été préservé« , rappelle t-il ; mais à la question du montant, il ne répond pas franchement et évoque aussi les fonds des investissements d’avenir. Rappelons que le plan « e-éducation » s’insère dans les « 34 plans de la nouvelle France industrielle », présentés pour la première fois en septembre 2013 et validés dans le courant de juillet.

    D’après ce que nous avons récolté comme informations dans divers supports, l’Etat mettrait tous les moyens pour assurer ce qu’on pourrait appeler « l’enveloppe autour du noyau », considérant que la tablette est le noyau ; à savoir :

    – les infrastructures réseaux et très haut débit pour que tous les collégiens des classes de 5ème puissent « surfer » sur internet et travailler en ligne (voir Note*, en base de page)

    – la formation des enseignants, mais cela suppose qu’ils soient » impliqués« , comme le décrit le Président

    – l’implication des éditeurs scolaires pour que tout le programme dans toutes les disciplines soit en ligne sur les « dites » tablettes

    Pour que cela fonctionne, il faut que les enseignants soient pleinement impliqués ; si nous nous contentons de distribuer du matériel, cela apparaîtra comme un gadget, comme une « offrande » avant un rendez-vous électoral, ce plan ne marchera pas.

    Le Président ne semble pas manquer de lucidité quant à l’échec possible d’un tel plan ; les aspects budgétaires, quand à eux, n’apparaissent pas comme une contrainte (voir note ** en bas de page) ; la formation des enseignants est prévue dans l’agenda : agenda, avouons-le, un peu « serré » (la rentrée 2016, c’est pas demain, mais c’est après-demain) et enfin la concertation avec les industriels du secteur et notamment avec les éditeurs scolaires est elle aussi programmée ; de ce côté-là, il faut avouer qu’il y a quand même du boulot pour réussir à mettre tous les manuels de 5ème sur tablettes.

    Le Conseil National du Numérique qui a travaillé pendant de longs mois pour rédiger son rapport et ses recommandations n’avait pourtant pas envisagé cette « piste » puisque, rappelons-le, sa proposition numéro un était enseigner la « pensée informatique pour mieux comprendre le monde numérique qui nous entoure et être pleinement un citoyen actif dans la société », qui se caractérise notamment par la mise en place d’un enseignement de l’informatique et d’un bac « humanités numériques« .

    Des divergences notoires risquent donc de ralentir ce bel élan d’enthousiasme du gouvernement d’aller (enfin?) vers le numérique à l’Ecole. Affaire à suivre dans les prochaines mois, notamment dès janvier avec la concertation.

    Plus d’infos :
    Vous souhaitez écouter l’allocution de François Hollande et la partie qui concerne le numérique à l’Ecole, c’est sur cette vidéo, à la minute 1h30 – 1h35.

    Notes de la rédaction

    Note * : Connexion notamment aux ENT, encore un autre vaste chantier qui a été déployé et qu’il faudrait mettre à profit sur ces nouveaux outils, à condition qu’ils fonctionnent sur les « dites » tablettes ;  la fibre optique sera donc absolument indispensable pour raccorder les établissement au Très haut Débit, pour un bon fonctionnement en classe et les établissements devront disposer d’un réseau local réellement adapté pour que les salles puissent être raccordées et enfin que les routeurs WIFI puissent accepter des sessions d’une 30taine d’élèves en simultané dans un même cours  ! Opération simple sur le papier, moins évident quand on est sur le terrain…la plupart du temps, ça ne fonctionne pas bien avec les serveurs d’authentification installés dans la plupart des établissements.

    Note ** : En matière de budget, si l’idée est d’équiper tous les 5èmes en tablettes avec un peu de contenu, la rédaction de Ludomag s’est prêtée à petit exercice de calcul mental. 800 000 élèves de 5èmes pour un budget tablette de 500/600 euros par élève  (un minimum avec les ressources, housses qui vont accompagner cet investissement,…) cela ferait un budget d’un demi milliard d’euros soit 500 millions d’euros, est-ce bien réaliste ?

  • Accompagnement scolaire en ligne : un nouveau défi éducatif à relever

    Accompagnement scolaire en ligne : un nouveau défi éducatif à relever

    Quelque soient les enjeux discutés autour du numérique et de son « entrée » ou sa présence dans l’Ecole, tous les acteurs de la communauté éducative convergent vers un même objectif : la réussite scolaire de nos enfants.

    L’année 2013 avec l’annonce d’une Refondation avec la loi d’orientation et de programmation du 08 juillet a définitivement fait prendre un nouveau virage à l’Ecole ;  un tournant qui a aussi permis au Ministère de l’Education Nationale de se doter d’une « Direction du Numérique pour l’Education », la DNE.

    Ces profonds changements ne sont pas sans conséquence pour les collectivités locales,  avec les communes qui doivent maintenant gérer l’organisation du temps périscolaire (avec la réforme des rythmes scolaires) et les départements qui récupèrent, quant à eux, la compétence sur toutes les fonctions du système d’information à l’exclusion du pédagogique.

    Des collectivités qui, depuis une dizaine d’années, ont déjà répondu présent pour, par exemple, doter les établissements en matériels, les relier à internet haut et très haut débit, dans le but d’assurer une certaine égalité territoriale ; actions sur lesquelles elles ont pu compter sur l’accompagnement de la Caisse des Dépôts, notamment avec l’immense chantier que constituent les ENT, mis en place dès 2003.

    Un guide pratique qui traite du sujet des plateformes d’accompagnement scolaire en ligne à destination des élus territoriaux

    En quoi l’accompagnement scolaire en ligne concerne t-il les élus territoriaux ?
    Pour y répondre, citons un passage de Claudy Lebreton dans son avant-propos : « L’existence d’une offre d’enseignements ouverts et accessibles à tous, via des plateformes éducatives numériques et la mise en œuvre, à distance, d’une aide personnalisée aux élèves, permet aux territoires et aux enfants qui y vivent de casser la fatalité de l’exclusion et de prendre ou reprendre pied dans la société (…) ».
    Il souligne que les collectivités locales, certes investissent, mais sont désormais de plus en plus attentives aux contenus et que

    ces plateformes peuvent être un fantastique outil au service de la remédiation et la cohésion sociale mais aussi de la citoyenneté et du vivre-ensemble dans tous les territoires.

    Au travers de ces plateformes, il est en fait question d’égalité des chances ; une égalité des chances qui bien souvent, n’existe plus à l’Ecole. Phénomène renforcé également par l’hétérogénéité croissante des élèves qui peut faire que certains décrochent à un moment donné.

    Les plateformes : solution pour diminuer l’impact des inégalités sociales ?

    Raphaëlle Ros, Directrice générale des Editions Bordas, qui a aussi contribué à la réalisation de ce guide, affirme que «  l’accompagnement scolaire en ligne constitue une des réponses les plus pertinentes car il s’adresse à tous les élèves sans exception et parce qu’ils accèdent à de multiples ressources en rapport avec leur niveau et leur propre mode de progression ».

    Aujourd’hui, la France arrive en 23ème position (sur 24 pays) en matière d’inégalités éducatives.

    Par exemple, l’utilisation du temps extrascolaire diffère selon le milieu social « lors des week-ends ou pendant les vacances, les enfants issus de milieux favorisés se forment et progressent ; mais pour ceux des milieux défavorisés, ils désapprennent faute de stimulations adéquates ».

    L’accompagnement scolaire en ligne, pour être plus précis

    « A l’opposé des apprentissages formels, qui ont lieu dans un cadre défini (la salle de classe), institutionnalisé et précis, les apprentissages non formels (accompagnement scolaire) ont lieu en dehors du temps de classe (à l’école en dehors des heures de cours, au domicile ou dans un lieu public d’accueil) : l’enfant y a une démarche active et volontaire ».

    Pour citer quelques exemples de dispositifs d’accompagnement scolaire en ligne, l’ouvrage liste des solutions comme Bordas-Paraschool ou « D’COL (CNED) », un projet souhaité par le Ministère de l’Education nationale afin d’aider les élèves de 6ème rencontrant des difficultés.

    Dans ce guide, vous comprendrez pourquoi il faut bien différencier accompagnement scolaire en ligne et soutien scolaire à domicile, l’accompagnement scolaire pouvant constituer un continuum d’apprentissage ; ou bien en quoi les technologies numériques peuvent être un levier des politiques d’accompagnement à la scolarité.

    L’accompagnement scolaire en ligne pour améliorer les résultats scolaires et développer de nouvelles compétences

    Les auteurs ne manquent pas d’arguments solides en ayant recours à des études et enquêtes (OCDE et Commission européenne, par exemples) pour démontrer l’impact positif des cours en ligne en complément de cours en présentiel dans le but d’améliorer les résultats scolaires ; et l’accompagnement scolaire ne concerne pas seulement les élèves en difficulté car il permet de développer l’intelligence émotionnelle, par exemple…

    L’accompagnement scolaire en ligne serait une réponse à de nouveaux enjeux, enjeux qui peuvent paraître évidents aux yeux de certains « adapter les apprentissages dans une société en pleine mutation » ou « préparer les jeunes à l’ère du numérique »  mais qui, rappelons-le, sont censés faire écho auprès des élus des collectivités locales à qui ce guide s’adresse.

    Confirmation de l’intérêt et de l’investissement des collectivités pour ces dispositifs

    Ce guide a pour vocation d’expliquer les intérêts d’une éducation partagée et la manière de la mettre en place. Les collectivités, partenaires déjà incontournables de l’Education nationale, voient dans ce cadre, leur rôle évoluer.
    « Leurs actions dans la mise en œuvre de dispositifs d’accompagnement scolaire en ligne, conjuguées à celles des équipes éducatives et celles des parents, apportent en ce sens un soutien significatif dans la lutte pour l’équité de réussite ».

    L’investissement des collectivités dans des services tels que l’accompagnement scolaire en ligne n’est pas une utopie : selon une enquête de l’ANDEV,

    28% des maires déclarent qu’ils vont créer ou développer de manière importante leur implication dans l’accompagnement scolaire, 61% qu’ils vont le maintenir ou le développer ; seulement 9% des maires déclarent que le « soutien scolaire » n’existe pas chez eux.

    Pour voir ce qu’il en est sur le terrain, à vous de mener votre petite enquête, être au fait de ce qui se passe dans votre commune… Et si vous souhaitez vous lancer, ce guide propose également un mode d’emploi pour la mise en place d’un dispositif d’accompagnement scolaire afin de faire des choix pertinents pour réussir dans cette nouvelle voie, un passage devenu presque obligé si l’on en juge les nombreux défis à relever devant lesquels se trouve l’Ecole aujourd’hui.

    Plus d’infos sur ce guide :
    Préfaces de Catherine Becchetti-Bizot, Directrice de la DNE, et Karen Le Chenadec, Directrice du Département Numérique des Territoires à la Caisse des Dépôts et Consignations.

    Vous souhaitez vous procurer ce guide ? Adressez-vous à Mission Ecoter 13 avenue d’Aygu 26200 Montélimar – à l’attention de Natalie HERROUIN ou par mail à mission.ecoter@ecoter.org

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