Catégorie : COLLECTIVITÉS LOCALES

  • EIDOS 64, le forum des pratiques numériques pour l’éducation

    EIDOS 64, le forum des pratiques numériques pour l’éducation

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    Dans cette perspective, le Conseil général, en partenariat avec l’Education nationale, organise la journée du numérique 64 qui se déroulera

    le mercredi 15 janvier 2014 à Mourenx sur le thème : « Ouvertures : apprendre autrement avec/sans/par/malgré le numérique ? »

    Pour sa 6ème édition, la journée du numérique change de nom : elle devient EIDOS64, le forum des
    pratiques numériques pour l’éducation.

    Son esprit reste le même : favoriser les échanges et les partages entre les chercheurs et les enseignants de terrain, entre les enseignants du département et d’ailleurs, dans l’académie, en France ou en Europe, et enfin de la maternelle au supérieur.

    EIDOS64, le 15 janvier 2014 à Mourenx, c’est :
    – une journée dédiée aux usages du numérique pour l’éducation pour tous les acteurs de l’éducation organisée par le Département des Pyrénées-Atlantiques en partenariat avec l’Education nationale
    – un thème portant sur le rôle et la pertinence du numérique pour l’éducation
    – plus de 60 intervenants
    – plus de 400 enseignants attendus (de la maternelle à l’université)

    Pour la première fois cette année, des ateliers pour les collectivités territoriales, animés par des responsables nationaux.

    Un programme complet et varié

    Matinée à la salle Louis Blazy : conférence et table ronde (accueil café dès 9 heures)
    déjeuner au collège Pierre Bourdieu
    Après-midi de 14 h à 17 h, 48 ateliers d’échanges de pratiques

    Plus d’infos : Une adresse pour les informations, programme détaillé et inscriptions : www.eidos64.fr

  • Memup choisi par le Conseil général de l’Oise pour équiper 11 000 collégiens de tablettes numériques

    Memup choisi par le Conseil général de l’Oise pour équiper 11 000 collégiens de tablettes numériques

    Conseil général de l’Oise : l’éducation, un enjeu d’avenir

    Le Conseil général de l’Oise (CG60) affiche pour objectif la réussite de tous ses collégiens : la collectivité souhaite leur offrir les meilleures conditions d’apprentissage et d’épanouissement. Impliqué sur l’ensemble du parcours scolaire des jeunes isariens, le CG60 a déjà mis au point le collège numérique connecté au très haut débit, ainsi que le dispositif Ordi60, qui s’inscrit dans un environnement éducatif complet. Ce dernier est en effet composé de l’Espace Numérique de Travail, de tableaux numériques interactifs, d’une plate-forme de soutien scolaire en ligne ou encore du portail éducatif peo60.fr.

    Prêt à franchir un nouveau saut technologique pour les jeunes Isariens, le département a lancé en mai 2013 un appel d’offres pour la fourniture d’une tablette tactile à l’ensemble des élèves de 6ème dès décembre 2013.

    Memup & CFI au service de la réussite des collégiens isariens

    En août 2013, cet appel d’offres a été remporté conjointement par Memup, le spécialiste français des loisirs numériques, et CFI, société de services et de distribution informatique spécialisée dans l’intégration de solutions d’infrastructure et de gestion.
    De son coté, la société française Memup s’est démarquée grâce à une tablette 8 pouces entièrement personnalisée face aux besoins exprimés par le CG60 et proposée à un rapport prix- performances optimal.

    Memup_311213Processeur DualCore, environnement Android 4.2, connexion WiFi b/g/n mais aussi double caméra et Bluetooth intégrés. Des logiciels dédiés y ont également été intégrés : puissant contrôle parental par défaut, logiciel antivirus ou encore raccourcis Internet vers les sites pédagogiques destinés aux élèves et vers le site institutionnel du Conseil général de l’Oise.

    « Memup est une société à taille humaine, faisant montre d’une grande flexibilité, adaptabilité et capacité à accompagner ses clients (entreprises, administrations écoles…) sur des projets verticaux de ce type », poursuit Franck Kalifa, président fondateur de Memup.

    « Le savoir-faire de notre équipe d’engineering a été déterminant pour l’intégration de contenus dédiés pour les collégiens isariens, le tout réalisé en l’espace de deux mois seulement. »

    De son coté, CFI s’appuie sur une expérience de plus de 30 ans, pour accompagner ses clients dans l’élaboration des cahiers des charges et dans la recherche de nouvelles technologies. C’est sa parfaite compréhension des besoins clients qui a su faire la différence.

    « Forts de notre expertise, nous faisons preuve de la plus grande flexibilité et nous adaptons nos niveaux de services aux besoins clients », déclare Gershon Cohen, directeur des opérations de CFI. « Nous mettons ainsi à leur disposition un dispositif humain et technique avec pour objectifs la satisfaction des utilisateurs, le respect du budget et du planning. »

    Memup2_311213La tablette Memup est livrée dans un écrin aux couleurs du département et a été remise aux collégiens dès le mois de décembre 2013.

  • La ville d’Illkirch-Graffenstaden innove par la création d’un portail internet pour échanger avec les directeurs d’école

    La ville d’Illkirch-Graffenstaden innove par la création d’un portail internet pour échanger avec les directeurs d’école

    villeillkirch_tropheeeducatice_111213Pour cette innovation, la Ville s’est vu remettre l’un des trophées des technologies éducatives avec Mention spéciale du jury dans la catégorie Collectivités au Salon Educatec-Educatice (salon professionnel de l’Education) le 21 novembre à Paris.

     

    Le fruit d’une année de travail

    Tout au long d’une année scolaire, le service scolaire/périscolaire et les dix directeurs d’écoles maternelles et élémentaires se transmettent des documents, transfèrent des fichiers et des dossiers qui nécessitent des envois de documents par courrier, des courriels d’information, des appels téléphoniques…. Ces procédures étant lourdes, lentes et se heurtant à des problèmes de mise à jour, le service scolaire/périscolaire a réfléchi à un nouveau procédé moderne. Il s’agissait de gagner en efficacité et de faire la part belle à la dématérialisation.

    WEB ECOLES a donc été pensé comme un lieu unique où sont centralisées toutes les informations et les ressources des directeurs d’écoles. Il permet de faire le lien vers différents services de la ville. Il a pour vocation d’être la boîte à outils des directeurs. Ce portail répond à leurs besoins et contraintes pour le bon fonctionnement de l’école. Il permet une recherche et un partage efficace des informations avec réactivité et fluidité d’utilisation ; il répond à la contrainte constante de mise à jour des informations.

    Cette plate-forme, réalisée en interne par Sylvain Giorgetti, webmaster au service communication de la Ville, a été conçue « sur mesure » en fonction des besoins de fonctionnement émis par le service scolaire/périscolaire lors de leurs échanges avec les directeurs.

    Catherine Revil-Baudard et Charlène Kolb, responsables de ce service ont décidé ensemble de la constitution de l’arborescence thématique. En résumé, le site se compose d’une page d’accueil permettant d’accéder aux actualités et à diverses rubriques (inscriptions scolaires, vie de l’école, logistique, informatique, FAQ). Les directeurs peuvent ainsi puiser toutes les informations et documents qui leur sont nécessaires comme les bons de commande, les factures, les circulaires etc.

    Les principaux objectifs et atouts du projet

    Le projet WEB ECOLES a permis d’atteindre les objectifs suivants :

    • Favoriser des échanges écoles-Ville efficaces et réactifs
    • Permettre un travail collaboratif (partenariats interne et externe) et interactif
    • Apporter un support au travail administratif des directeurs d’écoles
    • Permettre une recherche et un partage efficaces des informations
    • Simplifier les démarches administratives

    Une phase test avec deux directeurs d’école (l’un à la tête d’un groupe scolaire et l’autre nouvellement affecté sur la commune) est en cours depuis septembre 2013.

    Pour l’heure, les deux directeurs apprécient l’arborescence adaptée à leur fonctionnement, la facilité/rapidité avec laquelle ils ont pu prendre en main l’outil, et le gain en efficacité.

    De son côté, le service scolaire constate déjà une transmission des informations plus complète dans des délais mieux respectés, un traitement des informations reçues plus rapide, plus d’interactivité, et une mise à jour plus rapide, ce qui permet d’adapter en permanence le contenu.

    Pour tous, WEB ECOLES  présente plusieurs atouts :

    –  un accès à des documents régulièrement mis à jour, à des formulaires harmonisés pour diverses demandes au service scolaire
    –  un gain de temps pour le service scolaire/périscolaire et les directeurs d’école
    –  le partage des dates de sorties, de classes vertes, ou kermesses … Les services périscolaires sont ainsi prévenus.
    – le partage des expériences et des bonnes pratiques

     

    La phase test s’achèvera fin décembre 2013. Cette étape aura permis d’évaluer le dispositif et d’apporter d’éventuelles améliorations avant le lancement du projet sur l’ensemble des écoles en janvier 2014.

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    Source : service communication de la ville d’Illkirch-Graffenstaden

    Photo, de gauche à droite : l’équipe service scolaire de la Ville Charlène Kolb, Chantal Laeuli-Merle et Catherine Revil-Baudard

     

     

  • Les collectivités locales analysent leurs politiques en matière de numérique éducatif

    Les collectivités locales analysent leurs politiques en matière de numérique éducatif

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    Les collectivités territoriales et locales financent depuis toujours les équipements des établissements scolaires (écoles, collèges, lycées..). Le numérique commence progressivement à faire partie de ses obligations, bien que parfois les frontières entre ce qu’elle doit assumer et ce qu’elle doit laisser à l’éducation nationale soient parfois floues. Dans ce contexte Ludovia Magazine réitère sa deuxième enquête sur les pratiques et les stratégies des collectivités en matière de numérique éducatif en partenariat avec l’ARF, l’ADF, l’AMF et l’ANDEV et avec le soutien des partenaires privés MICROSOFT, SFR, INTEL, SMART TECHNOLOGIES et PROMETHEAN FRANCE.

    Une première analyse intermédiaire a été présentée à Issy-les-Moulineaux  sur un échantillon de réponses restreint qui donnent certains enseignements sur un extrait des 47 questions posées à plus de 800 collectivités.

    Le pilotage du numérique éducatif dans les collectivités

    Dans leur grande majorité (59%) ce sont les directions éducation qui pilotent les projets liés au numérique éducatif, mais souvent, (28%) le pilotage est réalisé en mode projet avec plusieurs directions (DSI notamment). Le numérique n’est plus (ou n’est pas) une affaire d’informaticiens aujourd’hui ! (seulement 6% des collectivités confient aux DSI ce pilotage dans les écoles).

    Priorités et critères de choix pour les investissements de demain

    Une dizaine de questions portaient sur les critères de choix, les types d’investissement et les priorités des collectivités en matière de numérique éducatif. On note au passage que le raccordement au réseau Internet et à l’ADSL est aujourd’hui une problématique bien engagée et que le raccordement de l’établissement n’est plus au débat. Par contre, lorsqu’on doit rentrer dans les détails du raccordement des classes et la distribution de l’accès, cela reste encore une difficulté.

    A l’instar du déploiement de l’ENT qui est un chantier solide depuis 2003 dans les établissements du second degré en France,  le raccordement des écoles est encore un chantier « devant nous« . Il reste un bon tiers des établissements qui ne sont pas du tout raccordés à un ENT. Quand les établissements sont raccordés, il sont à 41% raccordés à l’ENT de la « Région » ou de l’Académie si on utilise la terminologie « Education Nationale« .

    Cependant, on reste encore en phase de déploiement la plupart du temps puisque seulement 34% des établissements sont raccordés à 100%.

    La salle informatique « tant » décriée, a encore du succès

    Bien qu’aux dires des experts, les salles informatiques ne serviront pas à la généralisation des pratiques et des usages du numérique dans l’enseignement, on découvre que les politiques d’investissement en ordinateurs à destination des salles informatiques ou des CDI restent une priorité pour la collectivité (75%) si on la compare avec le taux de réponse sur des équipements en ordinateurs portablse à destination des élèves (prioritaire pour 16% des cas).

    Ces derniers résultats ne jugent en rien sur la maturité de la réflexion des collectivités en matière de numérique (elles réalisent leur investissement à 69% sur recommandation de l’Education Nationale), elles répondent la plupart du temps en fonction des demandes et des compétences qui sont les leurs : l’équipement des établissements et non des élèves ou des enseignants !

    Une coopération Education Nationale / Collectivités qui reste encore à construire

    Au delà des incantations qui nous sont livrées en réunion publique, le chemin pour une meilleure compréhension et un respect mutuel des compétences de chacun reste encore à construire. Un bon tiers de projets sont réalisés sans recommandations de l’Education Nationale et le cahier des charges par matériels et usages associés à un projet pédagogique n’est pas fait en majorité (50% des réponses vont dans ce sens).

    Bien que 78% des collectivités disent avoir prévu de mettre en oeuvre un plan numérique en concertation avec les Délégués Académiques au Numérique (ils ont pour 91% d’entre eux, leurs coordonnées ), il reste que la contractualisation existe une fois sur deux, et que l’évaluation des usages ou de l’utilisation des équipements financés par la collectivité reste un point noir de la relation : 27% ont peu de visibilité sur les usages réels, 21% souhaiteraient avoir des données tangibles et 15% vont parfois même mettre en place leur propre observatoire pour mesurer, à leur façon, les usages.

    Développer le numérique à l’école ? Du tout équipement à la formation des enseignants

    Les pistes (une quinzaine de propositions) pour développer le numérique à l’école restent somme toute « classiques » ou du moins contribuent encore une fois à alimenter le débat sur le manque de formation des enseignants (21% des solutions proposées) et le peu de visibilité sur les responsabilités fonctionnelles du numérique dans les établissements (16% proposent de donner une réelle existence à la fonction de référent numérique dans les établissements).

    Enfin, certains voient dans le tout équipement (TNI, vidéo-projecteur, ordinateur…) et le raccordement (Internet) de chaque classe (17% des propositions), une solution pour développer et généraliser les pratiques en classe !

    L’étude ainsi dévoilée devrait être finalisée au premier semestre 2014 ; les résultats définitifs partagés par les partenaires seront présentés officiellement et dans leur intégralité lors de la 5ème édition du séminaire collectivités et établissement du XXIème siècle lors des 10 ans de l’Université d’Eté de Ludovia en août prochain.

  • Guide de l’Ecole Numérique pour Elu Néophyte

    Guide de l’Ecole Numérique pour Elu Néophyte

    Le salon Educatice 2013, qui se tiendra du 19 au 21 novembre prochain à la Porte de Versailles sera ainsi l’occasion de découvrir les nouveautés en matière de solutions numériques Interactifs (tableaux, vidéoprojecteur, etc.), de classe mobiles, de tablettes tactiles, d’Espace Numérique de Travail, mais aussi d’infrastructures pour le ralliement des salles à internet, etc.

    C’est le rendez vous annuel des acteurs des technologies éducatives, qui à travers différents lieux de rencontre, vous permettra de mieux appréhender les problématiques du moment et vous aider dans vos arbitrages.

    Mais avec près de 200 exposants et des dizaines d’ateliers, conférences ou tables rondes par jour, deux questions s’imposent :

    • Devant une telle offre, sur quels critères effectuer sa visite sur le salon, ses choix d’équipements, d’outils, de ressources, d’architecture réseaux et internet ?
    • En période de restrictions budgétaires, comment limiter les dépenses inutiles, et effectuer des investissements efficients ?

      Afin de vous aider dans votre approche, je vous offre Le guide de l’Ecole Numérique pour Elu Néophyte.

      L’objectif de ce guide est de répondre aux questions que beaucoup d’élus se posent encore…

    • Que recouvre exactement l’École Numérique aujourd’hui ?
    • Quels rôles doivent jouer réellement les collectivités, pour la réussite d’un tel projet ?
    • Pourquoi, faire le choix de l’école numérique demeure une stratégie gagnante ?

    Mais aussi de vous livrer :

    • Une boite à outils d’équipements et infrastructures pour mieux préparer votre visite à Éducatice 2013.
    • Les facteurs clés pour limiter les dépenses inutiles.

    …Bref de vous aider à acquérir une meilleure visibilité pour votre projet.

    Télécharger votre guide ICI

    Bonne lecture !

    Par Marie-France Bodiguian, directrice du Cabinet AMOTICE 

  • Lancement de la deuxième édition de l’étude sur le numérique éducatif dans les collectivités territoriales

    Lancement de la deuxième édition de l’étude sur le numérique éducatif dans les collectivités territoriales

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    Quel est le poids des investissements des collectivités territoriales dans les nouvelles technologies éducatives? Que coûte le renouvellement des matériels chaque année ?
    Quels choix stratégiques entre Tableaux Blancs Interactifs fixes ou mobiles, écrans plats interactifs, vidéoprojecteurs interactifs ou non ?
    Doit-on équiper des classes informatiques et classes mobiles ou équiper des élèves en ordinateurs portables ou tablettes numériques ?
    Que coûte à la collectivité le raccordement des établissements en haut débit et quels frais de fonctionnement et d’abonnement cela implique-t-il ?
    Combien d’établissements sont sur le point d’être connectés à l’ENT ?
    Le BYOD est-il une solution à terme pour la collectivité ?

    Voici quelques-unes des questions auxquelles la deuxième édition de cette étude tentera de répondre ce qui permettra de mettre au jour le poids du numérique dans l’éducation, au regard des investissements dans l’éducation globalement supportés par les collectivités (adaptation des établissements, modernisation des cantines scolaires, transports,…).

    Ces résultats doivent permettre d’apprécier le niveau d’investissement national, consenti chaque année par les collectivités territoriales et son évolution dans le temps, par élève, par Académie et par région administrative française.

    Au delà des aspects quantitatifs qui seront mesurés sur une période de 4 années (2010-2014), l’étude cherche à mesurer les écarts entre les politiques, les points de vues sur les méthodes de gouvernance et les limites à ne pas franchir ou à explorer en fonction des compétences, devenues de plus en plus précises, des collectivités.

    Des constructeurs et éditeurs ont souhaité s’associer à cette initiative en apportant leur soutien pour la réalisation effective de l’étude : MICROSOFT, INTEL deux entreprises leaders de l’informatique mondiale, PROMETHEAN et SMART Technologies, fabricants de Tableaux Interactifs et de solutions interactives pour l’éducation et SFR, fournisseurs de services de télécommunication et solutions liées à la téléphonie et à l’Internet pour l’enseignement scolaire.

    Les premiers résultats de cette grande enquête seront présentés et commentés en avant-première
    le 19 Novembre 2013
    lors d’un Afterwork et d’une table ronde sur le sujet : « Numérique à l’école, un enjeu partagé »
    qui aura lieu à Issy-les-Moulineaux, dans les locaux de Microsoft.

    Si vous souhaitez être invité à participer à l’Afterwork « Numérique à l’école, un enjeu partagé » et à la présentation des premiers résultats, veuillez contactez Aurélie à redaction@ludovia.com ou vous inscrire directement en ligne.

    Plus d’infos sur les partenaires de cette étude :


    L’Assemblée des départements de France : www.departements.fr

    L’Association des Régions de France : www.arf-regions.org

    L’Association des Maires de France : www.amf.asso.fr

    L’Association Nationale des Directeurs de Grandes Villes ANDEV : www.andev.fr

    Ludovia Magazine : www.ludovia.com

     

    Les partenaires industriels :

    MICROSOFT France www.microsoft.fr

    INTEL www.intel.fr

    PROMETHEAN www.promethean.fr

    SMART Technologies www.smarttech.com/fr

    SFR www.sfr.fr

  • Le numérique et ses bénéfices seront-ils à l’agenda des prochaines élections municipales ?

    Le numérique et ses bénéfices seront-ils à l’agenda des prochaines élections municipales ?

    A l’heure où la maîtrise budgétaire du secteur public est pointée du doigt, il est en effet tentant de mettre en avant le numérique comme un axe d’investissement générateur d’économies. Or, les retombées des projets numériques vont bien au-delà et peuvent aussi se mesurer sous l’angle citoyen, social et environnemental comme en témoignent la cinquantaine de décideurs de collectivités locales interrogés par MARKESS International dans le cadre de son étude.

    Interrogés quant à leur priorité en terme de retours sur investissement (ROI), plus d’un décideur sur deux de collectivités locales mettent en avant les projets numériques porteurs de valeur pour les citoyens et simplifiant leurs relations avec eux. Le ROI économique suit de près, avec deux tiers de ces décideurs le plaçant en première ou seconde position de leurs priorités : en 2013, la réduction des coûts reste une motivation clé en faveur du déploiement de tels projets.

    La relation citoyen, enjeu prioritaire de ROI du numérique pour les collectivités

     

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    Deux autres ROI sont ensuite mis en avant. Il s’agit pour l’un de la dimension sociale des projets numériques ; ce ROI est le plus souvent associé à la capacité de la collectivité de mesurer l’évolution des conditions de travail des agents suite à l’introduction de nouveaux outils numériques. L’autre adresse la dimension environnementale des projets numériques qui peuvent être considérés comme un atout pour améliorer l’empreinte écologique de la collectivité.

    MARKESS International constate cependant que, malgré les priorités fixées, seul un tiers des décideurs de collectivités interrogés mesurent réellement les ROI et bénéfices des projets numériques qu’ils ont conduits.

    Parmi les chantiers numériques les plus susceptibles de générer un retour sur investissement, selon les décideurs de collectivités locales, figurent :

    • La dématérialisation de documents et de processus : elle est considérée par plus de 80% des décideurs comme pouvant générer de forts retours sur investissement. Sont évoqués plus particulièrement les projets de gestion documentaire et de GED, de gestion de courriers entrants, de workflow et de signature électronique. La dématérialisation de la facture figure aussi parmi les priorités des collectivités d’ici 2015 ;
    • Les services numériques pour les usagers avec plus de 70% des décideurs de collectivités les considérant comme générateur de valeur : les projets prioritaires ont trait avant tout à la gestion des flux entrants et aux services en ligne, intégrant notamment des services de paiement en ligne. L’axe de développement majeur est celui des services sur supports mobiles avec, comme objectif ultime, la volonté de fournir des informations contextualisées, géolocalisées et personnalisées pour chaque citoyen. Cette démarche implique pour la collectivité d’accroître sa connaissance des usagers via le déploiement d’applications de relation citoyen (CRM).

    Pour en savoir plus sur l’étude « Projets numériques des collectivités et bénéfices associés, France, 2013-2015″, commandez l’étude

  • Renforcer l’attractivité de son territoire grâce au numérique dans les établissements

    Renforcer l’attractivité de son territoire grâce au numérique dans les établissements

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    Les différentes politiques de la ville ont, depuis des décennies, envisagé des stratégies pour attirer les populations sur les territoires grâce au développement économique, ou à l’emploi.

    Aujourd’hui, les infrastructures numériques sont devenues l’un des fers de lance de l’attractivité territoriale dont fait partie le numérique dans les écoles.

    Et si au-delà des murs et des équipements, les usages innovants avec les technologies numériques pouvaient avoir un impact sur l’attractivité des établissements et des territoires ?

    Pour en débattre, autour d’Eric Fourcaud, lors de cette dernière session du séminaire « Collectivités Territoriales » qui a eu lieu pendant Ludovia 2013 : Julien Llanas – DGESCO (Collèges connectés), Agathe Busch chef de projet e-Edu – Manche Numérique, Jean-Marie Drouet  principal du collège d’Ax-les-Thermes sur la motivation des équipes enseignantes, et Jean-Michel Martin – DSI Conseil général de Saône-et-Loire et du pôle d’attractivité économique Saône-et-Loire avec le consortium TED.

    Dés 2005, un rapport du ministère de la ville soulignait l’importance de l’innovation dans les écoles, dans la lutte contre la désertion des territoires au profit des mégapoles.

    Depuis, le numérique dans les écoles n’a eu de cesse d’évoluer et les programmes de se multiplier.
    On se souvient du programme PrimTice lancé par le ministère de l’Education Nationale en faveur du développement des tableaux numériques interactifs, de l’opération ENR, Ecole Numérique Rurale, et des deux rapports sur la réussite du  numérique à l’Ecole de Jean Michel Fourgous, pour ne citer qu’eux.

    « L’effet vitrine des collèges connectés »

    Aujourd’hui, tous les acteurs de l’Education sont concentrés sur cette nouvelle étape que constitue le projet de Vincent Peillon : faire entrer l’école dans l’ère du numérique, dont l’un des volets est dédié aux « Collèges connectés ».

    Pour Julien Llanas, en charge de ce projet à la DGESCO,

    « le numérique dans les établissements constitue un formidable accélérateur d’attractivité des territoires ».

    C’est la raison pour laquelle a été sélectionné dans chaque académie, dans les zones rurales ou en zone d’éducation prioritaire, un collège pilote , afin de créer « un effet vitrine, un rayonnement » auprès des autres collectivités alentour.

    Mais les critères de sélection de ces collèges pilotes, choisis pour leurs engagements préalables en faveur du numérique et soutenus dans cet élan depuis les années 2000, suscitent de vifs débats dans la salle :

    « Ne sommes-nous pas en train de créer une sur-fracture territoriale, en privilégiant des établissements déjà connectés, et de sur-capitaliser sur la technologie au lieu de se concentrer sur les besoins premiers d’usages numériques » arguent certains.

    Quoiqu’il en soit, le ministère s’investit fortement dans le cadre d’actions expérimentales, en faveur des « collèges connectés » afin de créer « un effet de longue traine et permettre aux différents territoires de prendre exemple sur ces actions ainsi initiées ».

    L’attractivité du numérique éducatif, une œuvre de co-construction territoriale

    Le rôle et le maintien des services publics en milieu rural prennent de ce fait toute leur ampleur pour permettre de créer des pôles d’attractivités économiques dans les territoires.

    En particulier, grâce à leurs capacités de réunir les compétences nécessaires autour de tels projets et de créer des consortiums efficaces.

    C’est exactement l’expérience qu’en ont fait les deux territoires, invités à cette session : la Manche et La Saône et Loire.

     

    Agathe Bush, chef de projet e-Edu de Manche Numérique, salue à cet effet l’efficacité du comité de travail créé autour de l’intercommunalité des villes de la Manche.

    « L’une des principales motivations a justement été de lutter contre la fermeture d’établissements et de créer des pôles d’éducation numérique attractifs pour les populations » précise Agathe Bush.

    Grâce à la multiplicité des partenariats avec les établissements, les enseignants, les gestionnaires de réseaux ou les CDDP, la Manche numérique a pu identifier les besoins et mutualiser les commandes au sein d’une centrale d’achats car « les bons choix d’équipements et d’infrastructures numériques restent essentiels pour optimiser l’attractivité des territoires par le numérique éducatif » précise t-elle.

    Même discours du côté du Conseil Général de Saône et Loire, représenté par Jean-Michel Martin, DSI au Conseil général, et au sein du consortium d’attractivité économique TED (tablette pour une éducation digitale), suivi par la DGESCO.

    Retenu dans le cadre d’un appel à projet national sur les investissements d’avenir, le projet TED représente un réel espoir pour le Conseil Général en matière d’attractivité territoriale.

    Les acteurs et les investissements qu’il a su mobiliser autour de ce projet en sont une manifestation probante.

    Entre le département, le CRDP, et la Caisse des Dépôts de Consignation, ce n’est pas moins de 3 114 000 euros, que les services publics ont déployé pour ce projet, sur les 6 500 000 euros engagés au total avec les entreprises privés françaises Unowhy, Sejer, et Logosapience, dont les fonds sont, pour certains, issus également de financements publics.

    Un investissement conséquent, qui en fait sourciller plus d’un au sein de l’assistance.

    Mais Jean-Michel Martin tient à préciser qu’en matière d’attractivité économique, seuls des projets ambitieux, « chauvins » et bien pensés permettront une co-construction territoriale et une communication efficiente.

    En effet, TED, qui repose sur le travail d’entreprises françaises, n’est pas un simple projet d’équipement en tablettes. Il s’agit d’une solution évolutive conçue pour des usages pédagogiques, adaptés aux besoins et aux contraintes des enseignants : une expérimentation sur un long terme et de grande envergure, soutenu par un consortium d’experts pluridisciplinaires dédié aux équipements, contenus, formations, suivis, évaluations, etc.

    Au-delà de l’ambition d’attractivité économique, un tel projet permet par ailleurs, selon Jean Marie Drouet, principal au collège d’Ax les Thermes d’attirer et de retenir les enseignants dans les établissements.

    Les tablettes, les tableaux numériques interactifs, et la présence d’un bon débit internet constituent, selon lui, des éléments concourant à la motivation des enseignants, particulièrement difficiles à maintenir dans les régions éloignées des grandes mégapoles.

    Car, quand certaines régions n’enregistrent aujourd’hui qu’un très faible débit internet ou quasi nul , celles-ci pourront-elles réellement faire face au resserrement de la bande passante, avec l’arrivée imminente des manuels numériques et des Espaces Numériques de Travail, malgré les efforts des pouvoirs publics à installer le très haut débit, que l’on sait si coûteux en période de crise ?

     

    Quoiqu’il en soit le débat est posé : à la lumière de cette session, le numérique à l’Ecole prend ici une nouvelle dimension.
    Au-delà de l’impact social, que l’on lui attribue fréquemment, le numérique éducatif joue également un rôle dans notre écosystème, telle la promesse d’un territoire attractif et dynamique, qui se déjouerait des déserts ruraux et économiques.

    Article rédigé par Marie-France Bodiguian, Cabinet AMO-TICE

  • Les territoires numériques de la France de demain

    Les territoires numériques de la France de demain

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    Les nouvelles technologies sont devenues un outil incontournable de la vie en société. Pourtant, les individus et les territoires ne sont pas égaux face au numérique. Des inégalités persistent dans l’accès aux équipements et aux réseaux de télécommunications.

    De manière plus inquiétante, c’est dans la capacité des individus à utiliser les outils multimédias que les inégalités se creusent. Elles risquent d’aggraver les inégalités sociales et culturelles présentes dans notre société.

    C’est dans les territoires où se concentrent les inégalités – territoires prioritaires de la politique de la ville, zones hyper-rurales, villes petites et moyennes frappées par la désindustrialisation – sans doute plus qu’ailleurs que les technologies de l’information et de la communication ont un rôle fondamental à jouer.

    Développement économique, valorisation du patrimoine, accès à la santé, à l’éducation, aux services publics : dans tous ces domaines, les technologies numériques sont des outils précieux pour dépasser la dichotomie urbain/rural et offrir de nouvelles opportunités à tous les territoires.

    Cependant, jusqu’à présent, les questions d’infrastructures ont trop largement monopolisé les débats politiques et les investissements. Dans le champ des services et des usages numériques, de nombreuses expérimentations ont été conduites, mais trop souvent de manière isolée.

    Les pistes de réflexion et d’action proposées dans ce rapport convergent vers la nécessité de s’approprier les nouvelles technologies dans la proximité, sur la base des territoires vécus. La culture numérique – collaboration, ouverture, mutualisation, reconnaissance de l’initiative individuelle, etc. – doit être mise au service du développement territorial. La création de biens communs qui en résultera (logiciels, services, connaissance, données) offrira l’assurance de mécanismes de solidarité durables, tant au niveau local que global.

    Figurent à ce titre, parmi les 22 propositions qui concluent ce rapport, l’urgence de développer massivement le télétravail, la signature de conventions numériques au sein des collectivités territoriales pour le développement des services et des pratiques numériques, la création de Conseils locaux du numérique ou encore la nomination de coordinateurs des politiques publiques du numérique à l’échelle des bassins de vie.

    Des recommandations sont également formulées pour une meilleure appropriation du numérique dans les domaine de l’éducation, de la santé, de l’e-administration, de l’énergie ou des transports.

    Les Recommandations du rapport

    1. Une coordination dans la proximité, à l’échelle des bassins de vie, pour promouvoir la culture et les pratiques numériques ainsi que le développement des services
    2. Des conventions numériques permettant d’établir le consensus entre les collectivités territoriales sur la définition d’un cadre de référence
    3. Un observatoire national de la culture, des pratiques et des mutations sociales liées au numérique
    4. Des espaces publics innovants inscrits dans un maillage territorial plus dense
    5. Renforcer la mutualisation volontaire de l’ingénierie informatique pour le développement de l’administration et des services publics numériques
    6. Mettre en œuvre une stratégie interterritoriale mutualisée de stockage et d’archivage des données
    7. Développer massivement le télétravail
    8. Créer un statut de territoire de transition et d’innovation au profit des territoires ruraux les plus fragiles
    9. Développement de nouvelles solidarités à travers la mise en réseau des structures sociales locales (services, associations et bailleurs sociaux)
    10. Un pilotage de la stratégie nationale de déploiement rénové
    11. Mettre l’enseignement et la formation à la culture numérique au rang de discipline fondamentale du système d’éducation
    12. Coordonner l’action de tous les acteurs de l’éducation et de la formation à travers des conventions territoriales d’innovation pédagogique
    13. Développer la démocratie locale via le numérique
    14. Territorialiser l’e-santé
    15. Développer les transports multimodaux et l’information en temps réel sur les transports
    16. Prendre en compte l’impact environnemental du numérique
    17. Promouvoir le développement des réseaux d’électricité intelligents et interopérables
    18. Faire des territoires d’Outre-mer des espaces pilotes sur le numérique
    19 . Développer une économie de proximité grâce au numérique
    20. Développer et défendre un modèle de société numérique pour la France et l’Europe
    21. Développer la coopération décentralisée
    22. Accélérer le déploiement de réseaux mobiles très haut débit dans tous les terrioires

    Plus d’infos :
    Rapport – Les territoires numériques de la France de demain
    Cliquez ici pour télécharger directement le rapport en PDF
    Interview de Claudy Lebreton, « Ancrer la culture numérique dans le quotidien » sur Localtis.info ici