Auteur/autrice : rédaction

  • L’emploi du temps : le pilotage de l’établissement en direction assistée

    L’emploi du temps : le pilotage de l’établissement en direction assistée

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Salina Hémani présentera « L’emploi du temps : le pilotage de l’établissement en direction assistée » sur la session II : Ressources jeux et contenus

     
    La création de l’emploi du temps est le premier acte fort du chef établissement dans l’année scolaire. Pour réussir sa rentrée, le chef d’établissement doit réussir à concilier dans son emploi du temps à la fois la répartition des classes (par niveaux), des enseignements, des ressources, des horaires réglementaires et des contraintes pédagogiques et didactiques.
     
    La construction de l’emploi du temps est donc un moment crucial pour le chef d’établissement ainsi qu’une mission très complexe. Il sera le garant d’une rentrée scolaire sereine
    L’emploi du temps n’est jamais figé et représente un travail au quotidien pour le chef d’établissement. Tout au long de l’année scolaire, il effectue de nombreuses modifications en raison des absences des enseignants, des sorties scolaires, de la préparation et la surveillance d’examen, et des changements de salles, par exemple. L’emploi du temps évolue en permanence.
     
    Madame Salina Hémani, proviseure-adjointe du lycée d’Honoré d’Urfé (Saint-Étienne) présentera son retour d’expérience sur la construction de son emploi du temps avec K-d’école. Les fonctionnalités métier de l’emploi du temps K-d’école lui permettent de concevoir simplement son emploi du temps et de le gérer efficacement au quotidien (tableau de bord, placements automatiques et manuels, peuplement intuitif des groupes et gestion quotidienne).
     
     
    Plus d’info sur Salina Hémani
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  • Littérature et classe inversée : des pistes pour repenser le temps et l’espace d’apprentissage/d’enseignement

    Littérature et classe inversée : des pistes pour repenser le temps et l’espace d’apprentissage/d’enseignement

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Géraldine Larguier présentera « Littérature et classe inversée : des pistes pour repenser le temps et l’espace d’apprentissage/d’enseignement » sur la session IV : Pratiques pédagogiques

     
    La classe inversée est à l’origine plutôt utilisée pour des matières scientifiques. Mais il est aussi possible de reconfigurer l’espace et le temps d’apprentissage/d’enseignement en L2 ou en littérature.
    Un grand champ de possibilités est ouvert pour tenter de contrer certaines difficultés que nous rencontrons en enseignant la littérature …
     
    Face aux apprenants qui, souvent, renoncent à affronter la lecture du texte donné à lire en autonomie à la maison, parce qu’il leur paraît trop long, trop compliqué, trop ennuyeux, comment utiliser les capsules (ces petites vidéos pédagogiques à regarder à la maison ) pour mieux accompagner l’entrée en lecture et faciliter le premier contact avec le texte en accompagnant à distance l’apprenant ?
     
    D’autre part, il nous est souvent difficile, faute de temps, d’aller au bout de toutes les étapes prévues dans la scénarisation d’une séquence : le temps passé à présenter l’auteur, le contexte d’écriture, la genèse de l’oeuvre phagocyte le temps consacré aux activités d’analyse et surtout de création.
     
    De plus, la charge cognitive des apprenants est hautement sollicitée en classe. Comment ces capsules nous permettent-elles de repenser notre temps d’enseignement, en déplaçant le savoir théorique (sur la biographie d’un auteur, sur les caractéristiques d’un genre, sur le résumé d’une œuvre, etc.) à la maison afin d’entrer, en cours, dans le vif du sujet en laissant plus de place aux impressions, aux émotions, aux analyses et surtout à la créativité ?
     
    Les outils numériques sont essentiellement utilisés par l’enseignant pour créer des capsules. Il n’est pas nécessaire en présentiel d’être équipé, sauf pour diversifier et intensifier les activités créatives et la tâche finale. Pour commencer, il suffit de trouver le site ou l’application pour créer des capsules correspondant à ses exigences. Au cours de l’atelier, plusieurs outils pour créer ou faire créer des capsules seront présentés ainsi que d’autres outils dont l’objectif est de mettre en valeur les productions finales des apprenants.
     
    Partager, échanger, collaborer : la classe inversée en littérature peut être une manière d’accompagner l’apprenant à distance pour limiter le renoncement, pour renforcer dans une certaine mesure la motivation. Ainsi la capsule devient-elle un outil pour collaborer au sens étymologique du terme, entre enseignant et apprenant, à distance. C’est donc aussi une approche permettant de réduire la dimension magistrale du cours. Mais la classe inversée en littérature a aussi le mérite d’accentuer la co-construction du savoir par les apprenants qui doivent échanger, partager en reformulant, en discutant afin de consolider les connaissances et de développer leurs analyses.
     
    Cet atelier proposera des pistes pour qu’élèves et étudiants vivent le temps en présentiel de manière plus active et dynamique. Des exemples et des idées d’exploitation tirés des cours de littérature donnés aux étudiants étrangers de l’UPPA seront partagés : chacun sera libre par la suite d’adapter ces approches à son contexte d’apprentissage et au niveau de ses apprenants.
     
    De mon expérience de l’enseignement de la littérature en classe inversée, il ressort tout d’abord un bénéfice certain pour l’acquisition des connaissances : le fait de morceler le savoir en différentes strates que l’on donne d’abord à distance, à la maison, puis, que l’on co-construit en classe et que l’on étoffe progressivement évite les risques de surcharge cognitive.
     
    De plus, la classe inversée redonne ses lettres de noblesse aux activités de hauts niveaux cognitifs (analyser, évaluer, créer) en déplaçant les activités de bas niveaux cognitifs telles que lire, apprendre, appliquer à la maison : l’approche inversée met l’accent sur l’analyse, les interprétations des textes mais surtout sur la tâche finale qui donne du sens à l’apprentissage de la littérature. Elle est une des approches permettant d’aller au-delà de l’analyse en invitant à la création, à l’appropriation personnelle du texte, qu’il s’agisse de parodie, de pastiche, de détournement, ou autre tâche pour revigorer le rapport au texte littéraire.
     

     
     
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  • La lecture oralisée enregistrée, écoutée, échangée et partagée sur tablette pour améliorer la compréhension des élèves de cycle 2 et 3

    La lecture oralisée enregistrée, écoutée, échangée et partagée sur tablette pour améliorer la compréhension des élèves de cycle 2 et 3

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Florence Magno présentera « La lecture oralisée enregistrée, écoutée, échangée et partagée sur tablette pour améliorer la compréhension des élèves de cycle 2 et 3  » sur la session IV : Pratiques pédagogiques

     

    Problématique pédagogique :

    La tablette est un outil ludique qui permet de faire progresser les élèves.
    Lors de mes pratiques, j’ai observé la corrélation entre la lecture à haute voix sur tablette, la fluidité et la compréhension. Les nouveaux programmes de l’école élémentaire appuient ce constat : mieux l’élève lit, plus il sera susceptible de comprendre.
     
    La conclusion des différents conseils de cycle, conseils école/collège, enquêtes PISA et bilans constitués à l’issue de la journée défense et citoyenneté, rapportent les difficultés de compréhension récurrentes des élèves.
     
    Quels moyens utiliser pour leur permettre d’entrer dans la compréhension fine de l’oral et de l’écrit ? Comment gagner en efficacité et en performance ? Comment leur apprendre à utiliser la tablette pour qu’elle devienne un outil de partage et d’échange au service de la lecture, la compréhension et la prévention de l’illettrisme ?
    Comment la lecture à haute voix peut-elle encore faire sens pour l’élève à l’ère du numérique où la tablette est capable d’oraliser à leur place ?
     

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Les élèves apprennent à mettre en évidence les éléments importants d’un texte par leur lecture à haute voix. La fluidité et l’intonation sont l’aboutissement d’un travail de fond sur la compréhension globale de l’écrit. Avec la tablette, l’élève s’enregistre puis s’écoute et se réécoute. Il peut évaluer ses progrès et définir des objectifs de travail. L’application « caméra » native de la tablette leur permet de conserver la mémoire de leur travail, leurs progrès, de leurs objectifs de progrès, de l’évolution de leur pensée.
     
    Dans un premier temps, je prépare les élèves à la « compréhension globale» du texte.
    Chaque élève lit à voix basse son texte. Je leur apprends à identifier les phrases en repassant sur les points en rouge, en marquant les virgules en vert, en soulignant avec un code couleur tous les mots qui donnent des indices sur le lieu, le temps et toutes les manières de nommer les personnages principaux. Ensuite, en groupe, les élèves essayent de trouver les groupes de souffle et de sens.
    Après les premiers enregistrements et les premières séances d’écoute, les élèves définissent les critères d’auto-évaluation de leur lecture et les consignent dans une grille. Ces critères relèvent dans un premier temps de la technicité de la lecture (parler fort, déchiffrer tous les mots, articuler).
     
    Dans un second temps, chaque élève est invité à enregistrer seul son texte en lecture à haute voix sur la tablette dans un endroit calme. Il utilise son texte précédemment annoté.
    Puis, il s’écoute au moins deux fois. Il doit ensuite s’auto- évaluer en cochant la grille élaborée collectivement. Ensuite, il répond individuellement au questionnaire « flash » de compréhension du texte. Chaque soir, j’écoute les enregistrements, je consulte les grilles d’auto-évaluation, je vérifie les questionnaires. En cas de désaccord, je réécoute l’enregistrement avec l’enfant le lendemain.
     
    Dans un troisième temps, à l’issu des cinq premières lectures à voix haute enregistrées, et en utilisant les grilles d’auto-évaluation en support, je propose à chaque élève de définir son objectif de progrès. Certains vont spécifiquement porter leur effort sur l’audibilité, d’autres sur l’articulation, d’autres le déchiffrage.
     
    Dans un quatrième temps, les élèves annotent seuls leur texte. Ils enregistrent seuls leur lecture et répondent au questionnaire flash. J’écoute et valide de la même façon chaque enregistrement. La grille d’auto-évaluation est enrichie : respirer aux virgules, marquer une légère pose après les indicateurs de temps et/ou d’espace. Nous définissons ensemble l’objectif de progrès : le travail personnel portera sur les groupes de souffle (liaison entre les mots, groupes de sens/ fluidité), l’intonation (recherche des mots importants, travail sur les personnages et les indicateurs temporels, théâtralisation).
     
    Certains textes de lecture sont compilés pour faire des recueils audio transmis à d’autres écoles de la circonscription ou alors exportés à notre classe partenaire au collège de secteur ou aux Etats Unis ; d’autres sont convertis en bande audio puis incrustés à des images pour réaliser un mini-film, des capsules en réalité augmenté avec Aurasma.
     
    A la fin de chaque période scolaire, les élèves se filment en séance de débriefing. Leur parole est libre autour du thème : « Qu’est ce que t’a apportée la lecture enregistrée ? ».
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    La tablette permet d’enregistrer, d’écouter, d’échanger et partager à volonté !
    C’est grâce à elle que les élèves peuvent se voir et s’entendre progresser. Comprendre ne se fait pas en empruntant tous le même chemin. La compréhension fait appel à la culture et à l’histoire personnelle de chacun, mais elle nécessite aussi une certaine technicité. La tablette donne la possibilité à chaque élève d’emprunter un chemin différent, aménagé, adapté, plus rapide ou plus lent.
     
    Echanger ses productions, les partager, les comparer est une source de motivation impressionnante et un gage de progrès !
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Lors des évaluations de septembre 2016, 71% des élèves de CE2 ont répondu correctement aux items « Identifier les personnages, les événements et les circonstances temporelles et spatiales d’un récit qu’on a lu». La comparaison avec les chiffres de l’année 2015 met en évidence une augmentation de près de 17% du taux de réussite.
    67% des élèves ont réussi l’item « Lire silencieusement un texte littéraire ou documentaire et le comprendre (reformuler, résumer, répondre à des questions sur ce texte ), soit une progression de 21 points.
     
    Lors des bilans, à chaque fin de période, les élèves gagnent en moyenne 7 points en compréhension et sur la pratique de la lecture oralisée.
    Lors des séances de débriefing, les élèves expliquent clairement que ce travail leur permet de « mieux comprendre ce qu’il faut faire, ce qui est écrit et ce qui est dit ». Tous mentionnent leurs progrès en compréhension de consigne et de textes, en mathématiques et plus spécialement en résolution de problème.
     
    Les élèves en difficulté et porteurs de troubles des apprentissages ont tout le temps nécessaire pour préparer et réaliser une production conforme à leurs attentes. Les progrès sont effectifs dès les premières séances. Ces progrès sont très motivants parce qu’ils sont qualifiables, comparables, échangeables. Ces élèves ont alors accès à la compréhension et aux mécanismes qui la facilitent. Et par effet boule de neige, ils ont accès à l’écriture : en utilisant la fonction « organiseur » de la tablette, ils sont capables de dicter leur production d’écrit et de se corriger en utilisant les techniques d’énonciation apprises.
     
     
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  • Pédagogies actives et numérique : les outils incontournables pour « Partager, échanger et contribuer »

    Pédagogies actives et numérique : les outils incontournables pour « Partager, échanger et contribuer »

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Jean-François Ceci présentera « Pédagogies actives et numérique : les outils incontournables pour Partager, échanger et contribuer  » sur la session IV : Pratiques pédagogiques

     

    Problématique pédagogique et apports du numérique :

    L’enseignant peut être qualifié de professionnel autodidacte si nous considérons qu’il n’a été formé (pour l’essentiel) que sur les connaissances disciplinaires à transmettre. La méthodologie de la transmission des savoirs, la pédagogie, la didactique, la psychologie de l’apprenant, la docimologie, la sociologie de l’éducation et plus récemment l’apport du numérique éducatif sont autant de thématiques sur lesquelles il doit s’auto-former. Nous proposons de défricher cette dernière thématique, grâce à un atelier collaboratif via le numérique, durant lequel les participants pourront utiliser leur matériel pour co-créer la matière, via un panel d’outils numériques.

    L’approche réflexive ne sera pas oubliée et servira de mise en contexte pédagogique, ou didactique, des outils proposés. En effet ces vingt dernières années, l’approche techno-centrée du numérique en éducation n’a pas produit de résultats probants :
    « Il faut mettre des TBI dans les classes, il faut utiliser des tablettes en classe, il faut utiliser le vidéoprojecteur pour faire cours », etc.

    La recherche montre même des résultats contre-productifs de l’intégration peu réfléchie du numérique éducatif. Nous devons donc réintégrer en force le « pour quoi faire ? » avant de trouver une réponse au « comment faire ? ». L’approche du numérique éducatif doit devenir pédago-centrée ; le besoin et l’usage doivent définir l’outil.

    Les outils utilisés seront connectés à des scénarios pédagogiques concrets (en présence, à distance ou hybrides), pour en comprendre la pertinence et l’amplification. La conclusion sera que « si l’on peut faire mieux sans le numérique, à quoi bon en mettre ? » mais aussi qu’ « on peut faire tellement mieux avec, quand on sait comment ! ». Nous adopterons donc une approche raisonnée, pédagogique et amplificatrice du numérique en éducation !
     

    Objectifs de l’atelier (relation avec le thème de l’édition) :

    L’objectif de cet atelier est de comprendre et pratiquer en situation, des outils incontournables en pédagogie active avec le numérique. Les participants pourront ainsi acquérir des bases techniques pour partager, échanger et contribuer avec leurs pairs et élèves, dans le cadre de toutes formes de pédagogies actives. Les principales formes de collaboration avec le numérique (en présence, à distance et hybrides) seront abordées et pratiquées.
     

    Public visé et matériel :

    Cet atelier vise les enseignants et formateurs de tous niveaux, souhaitant amplifier leur pédagogie avec le numérique, de préférence dans une approche BYOD (Bring Your Own Device). Il est donc proposé aux participants de venir avec une tablette, un ordinateur portable ou un smartphone et si possible avec les identifiants de leur compte Google. Une connexion Internet 3G peut aussi être souhaitable.
     

    Description de l’atelier et supports utilisés :

    Après un questionnement de groupe sur la pédagogie 2.0 et les constats technologiques qui en découlent, les participants seront amenés à produire la synthèse en pratiquant une palette d’outils numériques pour les usages suivants : Rédaction collaborative, réducteur de liens, carte mentale collaborative, mur de médias collaboratif, tableau blanc collaboratif, création et diffusion de capsules vidéo, quiz en ligne, production vidéo, visioconférence sans compte, partage de documents via un réseau wifi de poche et site portail.
     

    Principales productions des participants :

    Démonstrations et travaux collaboratifs sur : gdoc, goo.gl, coggle.it, padlet, NotebookCast, gdrive, Youtube, Screencastomatic, appear.in, socrative, Hootoo et Zeef
     

    Synthèse et apports du retour d’usage en classe :

    Cet atelier est issu d’un cours de 10h intitulé « enseigner à l’ère du numérique », dispensé au sein d’une L3 orientée « sciences de l’éducation ». L’approche outils intégrée à ce cours, a été condensée pour en faire un format atelier adaptable en durée (de 40 mn à 4h).
    Il a été réalisé sur des formats différents à EIDOS64 (2016 et 2017), ainsi qu’au 3e forum de la pédagogie de Toulouse (2016). Les retours, tous très positifs, m’ont encouragé à le faire évoluer et à affiner certains usages plébiscités.
     
    Les connaissances et habiletés développées sont très rapidement réutilisables. Chaque année, je vois des étudiants réfractaires au numérique (l’âge moyen étant assez élevé en formation continue), collaborer et mettre en place des stratégies numériques cohérentes (pas de numérique juste pour mettre du numérique), au sein des cours qu’ils conçoivent.
     
    Enfin, bien au-delà de l’usage formel en classe, la plupart des outils abordés durant cet atelier sont utilisables dans le cadre d‘un usage personnel, étoffant la culture numérique de l’usager. Le choix des outils découle d’ailleurs de ce concept, car nous sommes persuadés qu’il doit y avoir une continuité d’usages du numérique entre l’informel et le formel, entre le personnel et le scolaire, pour que le numérique éducatif soit efficace. Ceci est valable pour l’enseignant et aussi pour l’élève et étudiant !
     
     
    Plus d’info sur Jean-François Ceci
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  • l’APA, les blogueurs de l’apprentissage pour apprendre pas a pas

    l’APA, les blogueurs de l’apprentissage pour apprendre pas a pas

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Amélie Mariottat présentera « l’APA, les blogueurs de l’apprentissage pour apprendre pas a pas » sur la session Culture numérique & codes

     

    Problématique pédagogique :

    Comment faire découvrir aux élèves de 6e les méthodes ou outils pour mieux apprendre et se connaître dans le but de créer un blog à destination de tous?
     

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Dans le cadre de ce projet, nous avons travaillé avec ma collègue Ophelie Lenoir, enseignante d’EPS à la construction d’un programme particulier d’AP avec une heure par semaine.
     
    Dans ce cadre, les élèves ont mené des activités durant lesquelles ils ont créé des capsules vidéos à destination de leurs camarades. Ils donnent des méthodes d’organisation, de mémorisation… Ils ont évoqué le stress, les différents cerveaux ou l’importance d’un bon sommeil.
     
    Bref, ils ont utilisé des tablettes pour constituer ce premier vivier de ressources. La création du blog a été orchestré par les enseignantes mais réalisée entièrement par les élèves qui l’administre et le gère.
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    Lorsque le thème est paru, ce projet semblait tout indiqué. En effet, nous avons souhaité que l’AP, accompagnement personnalisé, soit certes personnalisé mais qu’il permette de convoquer les compétences sociales de coopération et de partage.
     
    En effet, expliquer à un pair un point de méthodologie ou de leçon est bien une tâche très compliquée réservée aux élèves experts. Il est donc impératif de valoriser ces tâches de coopération. Le blog permet aussi de s’ouvrir aux autres et de contribuer à une création commune.
     
    En effet, nous avons deux cibles: les élèves du primaire s’il s’agit donc bien de partager avec eux des ressources, des documents autour d’apprendre à apprendre mais sans oublier les élèves du collège qui peuvent aussi faire appel à ces contenus.
     

    Apport du retour d’usage en classe :

    Les élèves sont très impliqués dans les séances d’AP, ils prennent plaisir également à mettre en pratique leurs découverte dans les autres cours, c’est donc un beau défi de relevé. Il s’agit maintenant, grâce à la création de ce blog, d’ouvrir cette dynamique positive aux autres élèves pour partager tout en gardant l’œil expert.
     
    Quelques exemples de créations en attendant le blog en construction : https://www.f2epc.fr/côté-élèves/ap/
     
     
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  • GameCode : transformez votre classe en studio de création de jeu !

    GameCode : transformez votre classe en studio de création de jeu !

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Louis Derrac présentera « GameCode : transformez votre classe en studio de création de jeu ! » sur la session I : Culture numériques & codes

     
    Problématique pédagogique :
    Avec Code-Decode, nous avons voulu répondre à une double problématique pédagogique : d’une part, initier les jeunes à la programmation, cette manière de penser qui forge l’esprit et ancre le jeune dans des outils qu’il utilise quotidiennement.
    D’autre part, apporter à ces mêmes jeunes une culture numérique indispensable au bon développement citoyen. Dans Code-Decode, les élèves créent des objects numériques et apprennent donc leurs mécanismes, l’envers du décor de leur conception.
     
    Avec GameCode, ils créent un jeu vidéo et s’interrogent sur le game design, les systèmes de licence, la violence dans les jeux, etc. Avec DataDecode, ils manipulent des données, créent des histoires interactives, tout en apprenant les dessous des données et ses enjeux. Dans les deux applications, ils programment en bloc (type Scratch) ou en langage script (Javascript)
     
    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :
    Le numérique est au coeur de Code-Decode, puisqu’il permet de décoder le monde numérique en programmant soit-même son jeu vidéo ou ses textes enrichis.
    Par ailleurs, le numérique dans Code-Decode permet une gestion de classe et une pédagogie facilitée grâce à des parcours clé en main conçus par les équipes de Tralalere et des enseignants.
     
    Relation avec le thème de l’édition :
    Dans Code-Decode, on est au coeur du thème de l’édition, car on partage, on échange et on contribue grâce au numérique. On partage ses créations à une communauté qui pourra les utiliser, les reprendre, les améliorer, les commenter, partout dans le monde. Les enseignants échangent sur des pratiques, des usages, en partageant des documents, des parcours guidés, des expériences.
     
    La contribution est omniprésente pendant les ateliers de créations en classe.
     
     
    Plus d’info sur Louis Derrac
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  • Les impératifs de participation, de contribution et de partage pensés par les programmes de recherche scientifique ouverts

    Les impératifs de participation, de contribution et de partage pensés par les programmes de recherche scientifique ouverts

    Pour la trézième édition du Colloque scientifique Ludovia#14, 39 communications vous seront présentées sur le thème « Partage, échange, contribution, participation ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’événement, lundi 21 août.
     

    Ozanne Tauvel présentera « Les impératifs de participation, de contribution et de partage pensés par les programmes de recherche scientifique ouverts » le lundi 21 août

     
    La communication s’appuiera sur l’analyse de deux projets de science ouverte, Epidemium et echOpen, qui reposent sur le développement de communauté épistémique. Ils ont pour caractéristique commune de se fonder sur l’association d’individus qui vont échanger des savoir-faire, participer à une même dynamique de recherche et de partage de connaissances, et qui vont, par leurs contributions, réaliser l’objectif voulu.
     
    Epidemium est un programme co-initié par La Paillasse, hackerspace parisien initialement dédié à la biologie, et la filiale France de l’entreprise pharmaceutique Roche. C’est un programme scientifique qui souhaite explorer le cancer en utilisant des données ouvertes et en adoptant une méthode de recherche distribuée et participative.
     
    Pour ce faire, Epidemium a organisé, de novembre 2015 à mai 2016, un grand appel à projets auquel toute personne intéressée pouvait participer.
     
    Ce dernier, appelé Challenge4Cancer, était divisé en plusieurs thématiques centrées autour de l’épidémiologie du cancer et de la science des données, dans lesquelles les participants étaient invités à se constituer en équipes pour développer leur projet, qu’ils devaient documenter sur un wiki dédié.
     
    Ainsi, du fait du sujet de recherche, à la fin du challenge, ce programme était soutenu par une communauté de 678 membres dont les compétences déclarées étaient principalement liées à la science des données, aux domaines de l’informatique et de la santé ; ainsi que par des partenariats plus ou moins formels avec des instituts de recherche, des entreprises de traitement de données qui ont contribué au programme en mettant leurs ressources, tant matérielles qu’humaines, et leurs savoir-faire au service du programme.
     
    EchOpen, quant à lui est un projet, créé et porté par une association éponyme, situé dans les locaux de l’Hôtel Dieu à Paris, qui se donne comme objet la création d’un écho-stéthoscope, c’est-à-dire d’une sonde échographique ultra-portable, low-cost et open source.
     
    Cet outil à destination médicale doit permettre l’obtention d’une image écho-anatomique grâce à une sonde reliée à un smartphone ou à une tablette afin d’aider les acteurs de santé lors de l’orientation diagnostique. EchOpen assemble alors dans sa communauté des experts et des professionnels de la santé, de l’électronique, de la mécanique, du software, ainsi que des individus plus profanes, des étudiants, des bidouilleurs et des makers.
     
    Par son aspect technique et son usage à destination médical, echOpen paraît plus exigeant quant aux compétences requises et nécessite des échanges avec des professionnels, si ce n’est leur participation et contribution au projet afin que l’outil développé puisse être utilisé par des médecins en répondant à leur pratique et à la réglementation.
     
    Cette recherche collaborative et distribuée, mise en place par ces projets, soulève des problèmes quant à leur organisation et leur économie. Ils doivent être capables de favoriser les échanges entre les membres de leur communauté hétérogène, afin de créer des synergies, d’encourager leur participation au projet commun et de recevoir tous les types contributions.
     
    Cela est d’autant plus important qu’étant des projets ouverts, ils doivent être capables de partager les connaissances et réalisations produites. Les personnes chargées de la coordination, l’équipe coordinatrice du projet pour Epidemium ou les membres les plus actifs de la communauté pour echOpen, ont alors exploré des moyens d’y répondre et, pour ce faire, ont mis en place différents dispositifs socio-techniques.
     
    Cette contribution a pour ambition d’interroger la façon dont ces programmes de science ouverte, pensent la participation mais surtout les contributions de leur communauté et le partage de ces dernières, afin d’atteindre collaborativement les objectifs précis qu’ils se sont posés.
     
    Pour se faire, cette communication montrera que ces questions ont une place centrale dans l’économie de ces programmes ainsi que dans la méthodologie développée. En effet, le design de ces projets est continuellement pensé pour faciliter la participation et les contributions de tous les acteurs ; le partage et l’échange de connaissances communes au sein même de la communauté permettent le développement de ces projets, et sont sous-tendus par des stratégies notamment événementielles et de documentation ; que ces impératifs de participation et de contribution sont certes essentiels dans la production de la communauté mais doivent également être pensés au regard d’un écosystème plus large fait d’acteurs institutionnels qui vont être capables de supporter et de valider ces initiatives ouvertes afin de rompre avec le risque d’isolement de ces projets.
     

     
     
    Plus d’info sur Ozanne Tauvel
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017
     
    Crédit image : Illustrations for echOpen CC BY NC ND: Drawings by Barbara Govin / Storyboard by Ermete Mariani

  • Trois strates d’usages numériques et mobiles par des enfants de Maternelle et CP : l’élève / le groupe / la classe

    Trois strates d’usages numériques et mobiles par des enfants de Maternelle et CP : l’élève / le groupe / la classe

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Séverine Haudebourg et Laëtitia Vautrin présenteront « Trois strates d’usages numériques et mobiles par des enfants de Maternelle et CP : l’élève / le groupe / la classe » sur la session II : Ressources, jeux & contenus

     

    Problématique pédagogique :

    Les usages numériques sont un élément clé de la Loi de Refondation de l’école, présentés comme « puissant levier de modernisation, d’innovation pédagogique et de démocratisation du système scolaire ».
     
    Si l’objectif est de manipuler et d’expérimenter les possibilités des outils tels que les tablettes, les ordinateurs, les appareils photo numériques dès l’école maternelle, cela doit se faire en lien avec d’autres apprentissages menés en classe.
     
    En effet, le numérique ne peut être une fin en soi ; il doit toujours être au service d’une autre compétence visée, en ce sens leur utilisation est toujours raisonnée. Les outils numériques et mobiles sont des outils pédagogiques à proprement parler, qui apportent une plus-value pratique, technique, communicationnelle,… Les élèves, par leurs utilisations et expérimentations, comprennent alors qu’ils constituent des facilitateurs d’apprentissages dans leur quotidien de classe.
     
    C’est dans cet esprit que nous nous inscrivons en souhaitant présenter des ressources, jeux et projets menés dans nos classes de cycle 1 et début cycle 2. Notre présentation se focalisera donc sur des usages numériques par des enfants non lecteurs (ou apprentis-lecteurs), autrement dit sur des utilisations en Maternelle et CP.
     
    Nous souhaitons mettre en lumière trois différentes strates de ces usages numériques : ceux de l’élève, ceux du groupe dans le cadre d’un travail collaboratif, et enfin ceux de la classe en vue d’une communication vers d’autres classes.
     
    Comment les outils numériques et mobiles peuvent-ils faciliter les apprentissages individuels, le travail collaboratif mené en groupe au sein de la classe, et enfin le partage de ses expériences et de ses savoirs dans le cadre d’une communication à distance (réseaux sociaux) ?
     

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Dans cette présentation de jeux, ressources et contenus, nous présenterons quelques exemples détaillés de projets ayant fait appel à l’utilisation de diverses technologies : tablette, photographie numérique, qr-codes, jouets connectés, application permettant à l’enseignant de créer ses propres jeux, logiciels éducatifs sur ordinateur…
     
    L’objectif est de cibler quelques compétences des Programmes Nationaux dans divers domaines (tels que le langage oral et écrit, l’éducation physique et sportive, l’enseignement artistique, les mathématiques), et de présenter des projets menés en classe ayant nécessité l’utilisation d’outils numériques et mobiles par nos élèves non lecteurs pour atteindre ces compétences.
     
    Ainsi les participants à l’atelier seront amenés à comprendre l’intérêt et la pertinence de ces outils numériques dans chacun de ces projets, tout comme leur faisabilité par des enfants y compris très jeunes (allant de la Petite Section de Maternelle au CP).
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    Notre présentation, du fait des différentes strates d’usages numériques présentées, entre parfaitement dans cette thématique des partages, échanges et contributions. Une large part de notre atelier sera dédiée à l’utilisation du numérique dans les travaux collaboratifs et dans la communication entre élèves au sein d’une même classe, tout comme entre élèves d’écoles éloignées.
     
    Le numérique, outil et objet d’apprentissage à la fois, est également intégré à nos pratiques d’évaluation quotidienne. En effet, nos élèves de la Petite Section de Maternelle au CP expérimentent le dispositif des ceintures de compétences (évaluation par paliers de compétences) permettant de créer des parcours personnalisés d’apprentissages. La continuité de ce dispositif est assurée dans nos deux classes, permettant ainsi de garantir l’autonomie de nos élèves et le respect de leur rythme d’apprentissage. Nous travaillons, tout comme nos élèves, en collaboration !
     
    Nos classes s’inscrivent enfin dans une ouverture vers les familles et l’extérieur par la présence d’un blog scolaire et d’une twittclasse (sur Twitter).
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    L’utilisation des outils numériques et mobiles dans nos classes est quotidienne et variée : tablette pour prendre en photos une trace d’un travail, pour garder en mémoire un événement, pour travailler sur une application, … ; qr-codes pour faciliter la mémorisation de comptines et chansons, pour apporter du contenu pédagogiques sur un thème travaillé, pour expliquer une production plastique,… ; ordinateur pour réaliser du traitement de texte, pour effectuer des recherches sur Internet, pour s’entraîner sur des logiciels éducatifs, … ; jouets connectés pour développer la compréhension orale et la communication ; robots pour s’initier à la programmation ; twittclasse pour mener divers projets avec d’autres enfants éloignés (#twictée, #problemater, #twittconte, #defilire).
     
    L’ensemble de ces technologies constituent une plus-value dans les apprentissages scolaires, en plus d’une motivation évidente de la part des élèves. Les usages numériques permettent d’élargir les possibles au sein de la classe et de rendre plus vivants, plus faciles, les savoirs et savoir-faire à acquérir. Ces outils jouent également très positivement sur la confiance en eux des élèves et la valorisation de leur travail. De manière générale, les outils numériques complètent parfaitement notre démarche d’évaluation bienveillante et positive (ceintures/étoiles de compétences).
     

     
     
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  • Etudes des pratiques informationnelles sur les réseaux sociaux numériques et le rapport entre les acteurs : le cas des bibliothèques universitaires de l’Université de Poitiers

    Etudes des pratiques informationnelles sur les réseaux sociaux numériques et le rapport entre les acteurs : le cas des bibliothèques universitaires de l’Université de Poitiers

    Pour la trézième édition du Colloque scientifique Ludovia#14, 39 communications vous seront présentées sur le thème « Partage, échange, contribution, participation ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’événement, lundi 21 août.

     

    Maher Slouma et Anamelea de Campos Pinto présenteront: « Etudes des pratiques informationnelles sur les réseaux sociaux numériques et le rapport entre les acteurs : le cas des bibliothèques universitaires de l’Université de Poitiers », sur la session d’ouverture

     
    Cette dernière décennie a été marquée par la démocratisation de l’emploi des réseaux sociaux numériques dans les différents domaines et secteurs d’activités publics ou privés.
     
    Les bibliothèques se sont aussi emparées de ces outils pour développer leurs moyens de communication, promouvoir leurs fonds documentaires et inciter le partage, l’échange, la contribution et la participation auprès de leurs usagers. Mais, qu’en est-il réellement de ces pratiques des usagers sur les réseaux sociaux numériques des bibliothèques ? Ces pratiques correspondent-elles aux attentes des bibliothécaires ? Le contenu publié par les bibliothécaires est-il au goût des usagers et favorise-t-il leur participation ?
     
    Notre objectif est de mettre en correspondance l’usage prescrit par les professionnels des bibliothèques et l’usage réel par les usagers, au sens de Rabardel (1995).
    Dans cette communication, nous nous intéressons, particulièrement aux bibliothèques universitaires et notamment à celles de l’Université de Poitiers qui font l’objet d’étude de certains projets de notre laboratoire, pour apporter des éléments de réponse à ces différentes interrogations.
     
    Notre problématique consiste à savoir en quoi les pratiques informationnelles (Chaudiron & Ihadjadene, 2010 ; Gardiès, Fabre & Couzinet, 2010 ; Rieder, 2010) des acteurs des bibliothèques universitaires sur les réseaux sociaux numériques sont révélatrices de partage, d’échange, de contribution et de participation ? Pour ce faire, nous nous basons sur un pluralisme méthodologique (Bernard & Joule, 2005 ; Courbet, 2013) qui combine deux approches, une quantitative et une qualitative, afin de recueillir les avis des différents acteurs des bibliothèques universitaires.
     
    Dans un premier temps, l’étude qualitative permettra à l’aide des entretiens semi-directifs d’avoir les témoignages des bibliothécaires.
    Dans un second temps, l’étude quantitative, via un questionnaire en ligne, s’intéressera à récolter les avis des usagers.
    Les résultats obtenus devront nous éclairer sur les interrogations mentionnées ci-haut et permettront d’apporter aux bibliothécaires des réponses sur les pratiques effectives de leurs usagers, dans l’optique d’améliorer leurs services.
     
     
    Plus d’info sur Maher Slouma et Anamelea de Campos Pinto
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