Auteur/autrice : Eric Fourcaud

  • Le plaisir de l’interactivité : stratégies de séduction de l’art numérique.

    Il faudra tout d’abord s’interroger sur ce que l’on entend par « plaisir de l’interactivité », ce qui peut le susciter et l’ampleur des émotions qu’il procure.
    La liberté d’intervention « offerte » aux spectateurs n’est-elle pas souvent cantonnée à certains choix, garants du bon déroulement du programme, limitant ainsi l’exercice de leur « bon plaisir » ? La démarche active qui leur est demandée excède-t-elle celle de déclencher les œuvres et de les engager vers un des scénarios pré-établis ?
    Le mode d’emploi associé aux technologies mises en œuvres ne suppose-t-il pas une rationalisation du plaisir, afin de s’assurer de la satisfaction du public grâce à des procédés à l’efficacité éprouvée ? Encadré, assisté, programmé, le plaisir est virtuel avant d’être actualisé.

    « L’interactivité » n’est pas qu’un nouvel avatar de l’idéal de « participation » des avant-gardes des années 1960. Elle résulte de l’inflexion communicationnelle de notre société : le soucis du public n’a-t-il pas glissé vers la définition de cibles (marketing) ? Dans cette perspective, les œuvres interactives s’accompagnent de dispositifs de séduction, pour inviter les spectateurs à interagir.
    Car elles nécessitent ces interventions, non seulement pour être reconnues, mais aussi pour prendre leur forme sensible. On comprend alors que nombre d’entre elles exhibent un cachet technologique, propice à renforcer la « fascination de la technique ».
    Réagissant de manière plus ou moins intelligente aux sollicitations, elles sont affublées de « comportements » qui renforcent une tendance à la personnification déjà ancrée (notamment par la science-fiction), qui fait de la machine notre alter-ego. Entre elle et l’homme, il y a alors rivalité pour la manipulation, l’une utilisant l’autre pour qu’il l’utilise.

    Si la contemplation esthétique peut procurer d’intenses plaisirs, ceux-ci sont rarement manifestes (d’où la perplexité des artistes devant « la réaction des gens »). Mais il est impossible de rester en retrait face aux œuvres interactives. L’impératif de jeu (d’interprétation) exige un engagement, la plupart du temps physique. Et celui-ci s’apparente à une partie de plaisir.
    Pour que les machines offrent du répondant, les spectateurs doivent faire le spectacle afin d’obtenir les plaisirs promis, au risque de la faute (manipulation inadaptée ou arrêt inopiné du programme). Ils se conduisent alors de manière exhibitionniste (dans leurs efforts pour activer les œuvres) ou voyeuriste (en regarder les autres se démener), plus insolite, parfois (en combinant leurs interventions). Cependant, la déception résultant des restrictions et déficiences de l’interactivité ne réduit-elle pas l’expérience à une sorte d’auto-érotisme, au mieux canalisé par des œuvres qui captent et répercutent les interventions des spectateurs (effet miroir) ?

    Beaucoup d’entre elles reflètent le glissement de la stratégie artistique vers une pratique hautement concurrentielle, assujettie à l’enjeu de l’audience et à la mesure de l’effet produit. Le plaisir, suscité ou commandé, en serait le signe explicite, la preuve de la « réussite » de la relation, c’est-à-dire de la justesse de l’œuvre. Mais il serait aussi celui de l’effacement du désir, celui-ci étant trop imprévisible, transgressif et donc incontrôlable, incompatible avec des méthodes de séduction visant à la performance plutôt qu’à la rencontre.
    En circonscrivant les interventions et le plaisir des spectateurs, les œuvres interactives risquent de produire un moment de vie séparé, une sorte de passade esthétique, parfois enthousiasmante, mais dont il n’est pas certain qu’elle laisse des souvenirs marquants, faute d’un investissement choisi et d’un don volontaire – une sorte d’entertainement aisément consommable ?

    Positionnement scientifique
    Cette communication s’inscrit dans la section (universitaire) 18, à la croisée de l’esthétique et d’une sociologie (observée et éprouvée) des pratiques artistiques.
    Elle s’appuie sur des analyses de textes théoriques (Couchot, Boissier, de Méredieu, Teyssèdre, Pelé…) et d’œuvres « numériques », ayant abouti à l’écriture d’une thèse d’esthétique : « L’art numérique », un nouveau mouvement dans le monde de l’art contemporain. Elle sera enrichie de concepts et réflexions extérieurs au champ d’étude (Deleuze & Guattari, Baudrillard, Jullien, entre autres), qui est celui de l’art numérique, notamment exposé dans des institutions « officielles » (par exemple, la Gaïté Lyrique à Paris).
    Elle tire également partie de ma pratique artistique et de mon expérience du monde de l’art contemporain.

    Source : Célio PAILLARD

  • Edustart : Une boutique en ligne pour étudiants et personnel de l’éducation

    Samsung en partenariat avec Microsoft lance officiellement cette semaine le site edustart.fr.

    Le site edustart.fr est né de la volonté de proposer aux étudiants et au personnel de l’éducation du matériel de qualité avec des tarifs fortement remisés. De plus ces prix sont valables pour les nouveaux bacheliers qui vont entrer dans la vie étudiante dans les prochains mois.
    Le site propose toute une gamme allant de la tablette (Slate PC) au PC ultra-fin et léger.  Vous trouverez également une gamme complète d’accessoires afin de répondre aux besoins de chacun.

    Vous pouvez également rejoindre Edustart France sur Facebook pour bénéficier de réductions ponctuelles, de bons plans, ou tout simplement pour suivre l’actualité Samsung.

    Plus d’informations sur www.edustart.fr

  • Réussite éducative : les parents au coeur du système éducatif

    Réussite éducative : les parents au coeur du système éducatif

    convention

    Claude Gewerc, président du Conseil régional de Picardie, et Abdelaziz Rouibi, président de la FCPE Picardie, en présence de Jean-Jacques Hazan, président national de la FCPE, ont signé mercredi 4 juillet la première convention triennale entre un conseil régional et une fédération de parents d’élèves, convention dont l’objectif principal est la reconnaissance du statut de représentant de « parents d’élève ». Cela passe par différents projets et actions,  formations des membres des conseils d’administration, communication simplifiée entre les parents, la Région et les établissements, création d’un lieu unique d’échanges et d’écoute dans les lycées, accompagnement des parents dans la présentation de leur métier au sein des établissements scolaires…

    A travers cette convention la Région soutient la FCPE dans ses principaux objectifs :

    •    Améliorer la communication entre l’établissement et les parents grâce à l’Environnement numérique de travail, l’ENT LÉO : (http://leo.picardie.fr)
    •    Améliorer la qualité des documents distribués aux familles,
    •    Augmenter la participation des parents à l’orientation en tant que professionnels : en présentant leurs métiers, en ouvrant les portes de leurs lieux de travail et en contribuant  ainsi à mettre les jeunes en relation avec les entreprises…
    •    Développer les projets éducatifs territoriaux pour que les parents puissent apporter leur contribution au plus près du terrain,
    •    Proposer aux parents membres des conseils d’administration des formations sur le fonctionnement d’un établissement scolaire,
    •    Faciliter la mise à disposition des lieux d’accueil et de réunion dans les établissements du 2nd degré picards, propriété du Conseil régional, afin que les parents puissent se réunir, pour organiser des formations, des colloques, leurs assemblées générales, congrès, etc…
    •    Octroyer le financement d’un emploi solidaire et une subvention de fonctionnement liée à la participation de la FCPE Picardie à la démarche de la réussite éducative,
    •    Participer à l’évaluation de dispositifs tels que le forum du lycéen à l’étudiant….

    Le rôle de la famille est primordial
    Conformément à la Loi sur l’éducation du 10 juillet de 89, « … les parents d’élèves sont membres de la communauté éducative, leur participation à la vie scolaire et le dialogue avec les enseignants et les autres personnels sont assurés dans chaque école et dans chaque établissement. Les parents d’élèves participent par leurs représentants aux conseils d’administration des établissements scolaires et aux conseils de classe … ».

    Le rôle de la famille est primordial pour la réussite des enfants à l’école. Or, les familles n’y sont pas toujours bien préparées ; certaines rencontrent même des difficultés à nouer une relation constructive avec le milieu scolaire. Ainsi, le rapprochement entre les parents et l’institution scolaire est-il fondamental pour la réussite éducative. C’est dans cette perspective que la FCPE a développé le concept de coéducation,  c’est-à-dire de démarche d’éducation partagée entre les familles et l’école où l’enfant se situe bien au centre du système éducatif.

    Ainsi, dans le cadre de cette convention, la fédération des parents d’élèves s’engage sur trois ans à :

    • Faciliter l’Instauration dans le plus grand nombre d’établissements picards d’un temps d’accueil des parents en début d’année scolaire,  afin de faciliter la prise de contact avec tous les membres de la communauté éducative ;

    • Participer avec le Conseil régional à la diversification des modes de communication afin de permettre à tous les parents de bénéficier des mêmes informations ;

    • Organiser des rencontres régulières pour permettre aux parents de mieux comprendre les attentes et le fonctionnement des établissements scolaires ;

    • Participer à la mise en place de réelles formations de tous les membres de la communauté éducative, incluant notamment l’intervention de représentants de parents dans les modules de formation ;

    • Valoriser les résidences lycéennes auprès des familles.

    La Région finance
    La Région s’engage à verser à la FCPE Picardie une subvention annuelle de 21 500 € au titre de l’année 2012.

    La réussite éducative depuis 2010 en Région Picardie
    En 2010, la Région a décidé de faire de la réussite éducative la grande cause du mandat.
    Animés d’une volonté de mobiliser la communauté éducative régionale, une grande concertation a été organisée dès 2010 pour partager des problématiques communes et travailler à des réponses conjointes.

    Cette concertation continue aujourd’hui. Plus de 250 partenaires et plus d’une centaine d’agents de la Région répartis au sein de 90 équipes projets se réunissent en plénière une à deux fois par an pour faire le point sur la démarche et avancer.

    De nombreux projets ont abouti depuis :

    –    La généralisation de la carte Picardie Cursus à l’ensemble des jeunes Picards de moins de 26 ans

    –    l’ENT LÉO s’est constitué et se déploie progressivement pour couvrir l’ensemble des lycées de la région

    –    le partenariat avec le Conseil général de la Somme permet d’intervenir en amont de la chaine éducative, sur le numérique, pour favoriser la réussite

    –    une bourse d’aide aux futurs enseignants s’est créée.

    L’avenir de la réussite éducative
    L’enjeu aujourd’hui pour la Région consiste à poursuivre ce travail d’approfondissement et de décloisonnement des politiques régionales et à engager de nouveaux projets autour de priorités fortes.

    –    Le 1er chantier consiste à développer des politiques favorisant l’autonomie, l’épanouissement et l’engagement des jeunes. Cela passe par un renforcement de l’action publique en faveur de la petite enfance, aujourd’hui délaissée dans certains territoires, et par une attention plus grande portée à tout ce qui relève de l’apprentissage de l’autonomie par les jeunes, à tous les âges, dans tous les registres d’action éducative.

    –    Le 2ème concerne spécifiquement les politiques d’égalité des chances. Pour donner à chaque jeune les mêmes chances de réussite, la Région va aider les jeunes à aller le plus loin possible dans leurs études, à travers des aides financières, mais aussi en les accompagnant mieux dans leurs choix d’orientation.

    –    Enfin, 3ème priorité, la lutte contre l’échec scolaire et pour le raccrochage est un enjeu majeur, le nombre de jeunes sortis sans qualification ayant augmenté de 50% après la suppression de la quasi totalité des CAP et BEP.

    Des bourses pour les futurs enseignants
    De la même manière qu’elle facilite l’accès aux études médicales et paramédicales, puis encourage l’implantation des jeunes professionnels, la Région soutient les futurs enseignants. 


    Le dispositif d’aide aux futurs enseignants a pour but d’augmenter le nombre d’étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement afin de constituer «un vivier» notamment pour les CAPES, et de favoriser un ancrage territorial des lauréats des concours de l’enseignement.


    Pour cela, les étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement (à travers les concours de professeurs des écoles, les Certificats d’aptitude professionnelle à l’enseignement secondaire et les Certificats d’aptitude au professorat de lycée professionnel) peuvent obtenir une bourse annuelle de 2500 € avec pour contrepartie l’engagement de passer le concours préparé et de demander leur premier vœu d’affectation lors de l’année de stagiairisation et lors de la première année de titularisation d’enseigner en Picardie.

    En Master 1 et en Master 2 : 60 bourses sont attribuées aux étudiants préparant le concours de professorat des écoles et 40 bourses pour les étudiants préparant le concours du professorat des collèges et lycées, soit un total pour l’année 2011-2012 de 200 bourses.

     

  • L’Université de Nice Sophia-Antipolis a choisi SMART pour développer plusieurs projets pédagogiques

    Implantée sur tout le département des Alpes Maritimes, l’Université de Nice Sophia-Antipolis (UNS) regroupe 14 unités de formation et de recherche répartis sur l’ensemble du département (Cannes, Menton, Nice et Sophia-Antipolis) et a accueilli en 2011-2012 plus de 25 000 étudiants. Depuis 2008, l’Université a entamé l’équipement en TBI de ses salles de cours avec plusieurs objectifs :
    . homogénéiser les outils disponibles en cours,
    . proposer au travers d’un seul système les fonctions de plusieurs équipements (vidéoprojecteur, rétroprojecteur, paperboard et pilotage de logiciels depuis la surface de production),
    . permettre à certains enseignants de réaliser des simulations, le pilotage de podcast, de nouveaux supports pédagogiques et de conserver leurs annotations.

    Aujourd’hui, plus de 50 TBI SMART Board 680 équipent les différentes salles de cours de l’UNS.

    « Nous avons découvert les TBI SMART il y a à peu près quatre ans ;  une véritable tablette géante avant l’heure, en quelque sorte. Les TBI SMART permettent, en effet, à l’enseignant de repenser son cours et de passer de supports très traditionnels et très fermés à des interactions permanentes avec les étudiants pour interagir et co-construire les connaissances avec eux, puis de mettre à disposition les cheminements ou les raisonnements utilisés en cours », souligne Christophe Bansart, directeur TICE de l’UNS.

    « Cette homogénéisation va réduire le fossé existant entre les plateformes collaboratives ou pédagogiques virtuelles que la plupart des universités ont mis à la disposition des étudiants, et les outils d’interactions avec les étudiants en salle de cours», poursuit Christophe Bansart.

    Parallèlement, pour permettre la mise en place de nouvelles pratiques sur l’ensemble du campus de l’université, un programme d’accompagnement du changement a été mis en œuvre auprès des enseignants.

    « Les TBI SMART offrent une facilité de prise en main qui n’implique pas de remise en cause de la position des enseignants dans la classe, face à cet outil. Ils épousent littéralement la pratique enseignante. Reste que la formation se présente comme le vecteur principal d’un transfert de savoirs. Or il n’est pas souhaitable de la réaliser si les enseignants ne peuvent pas appliquer ces connaissances nouvellement acquises rapidement dans leurs cours. C’est la raison pour laquelle il convient de soigner le phasage entre le déploiement des dispositifs et la formation des personnels », indique Damien Debourdelle, responsable des formations TICE à l’UNS.

    3 exemples d’utilisation des TBI à l’UNS : de l’apprentissage des langues aux sciences physiques

    Précurseur des services en ligne, l’UNS propose depuis 2000 un serveur d’exercices interactifs exploitable depuis le navigateur de n’importe quel ordinateur et a également déployé un environnement pédagogique baptisé Jalon, véritable plateforme de travail pouvant servir aussi bien d’outils de dépôt et de diffusion de ressources que système d’accompagnement à la formation, notamment à distance.

    Dans ce sens, et pour développer l’usage concret des TBI sur le campus de Nice Sophia-Antipolis, trois projets pédagogiques pilotes ont été mis en œuvre en collaboration avec des enseignants volontaires.
    1) Utilisation des TBI dans le processus d’apprentissage des langues vivantes

    « Je me suis intéressée aux TBI récemment dans le cadre d’un projet européen intitulé iTILT (interactive Technologies in Language Teaching). Le fait de disposer d’un logiciel très intuitif, de pouvoir très facilement passer d’un navigateur à une page SMART Notebook, ou encore d’un logiciel à l’autre, participe à la sensation de simplicité d’usage. Les versions PC et Mac sont compatibles, ce qui est très important pour moi. Par ailleurs, on trouve de nombreux exemples sur la plateforme d’échanges communautaires SMART Exchange ce qui peut aider les enseignants à se lancer » indique Shona Whyte, maître de conférences en anglais à la faculté des lettres de l’Université Nice Sophia-Antipolis.

    2) Création de centres de ressources en langues dédiées à l’apprentissage des langues en autonomie en complément des cours traditionnels

    « L’avantage de l’utilisation d’un TBI dans notre cas, c’est sa capacité à initier des discussions.  L’étudiant peut choisir sur notre site la langue voulue sur la page d’accueil, puis son niveau, la compétence travaillée pour enfin arriver sur des ressources. S’engagent alors une discussion et une négociation : l’idée consiste à laisser l’étudiant prendre la décision : s’il est responsabilisé, il a plus de motivation et plus d’apprentissage derrière, c’est l’étudiant qui décide ce qu’il fait » précise Corinne Christophe, Responsable des centres de ressources en langue à l’Université Nice Sophia-Antipolis.

    3) Utilisation d’un TBI comme support d’un nouveau Master de modélisation et de calcul scientifique

    « Nous allons donner une certaine attractivité au Master de modélisation et calcul scientifique. Tous les cours seront en anglais, disponibles à distance et révisables à volonté. Ce Master s’adresse à des étudiants ou salariés qui ne peuvent pas toujours suivre les cours en direct ; avec SMART, ils peuvent les voir en différé dans l’intégralité des notations réalisées au tableau ». « A la fin de mon cours, je peux exporter ce que j’ai écrit sous forme d’un fichier PDF et le distribuer à mes étudiants. De sorte qu’ils peuvent retravailler le cours avec les véritables notes de cours. C’est le logiciel Notebook qui apporte aux enseignants cette mémoire de l’écrit » explique Médéric Argentina, maître de conférences en physique à l’Université Nice Sophia-Antipolis.

  • La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême à l’heure du numérique

    Au cours de ses quatre premières années d’existence, la Cité a entrepris sa mutation numérique avec, successivement : la création de son portail internet, le développement de son programme de numérisations de collections, la diffusion de sa lettre d’information électronique hebdomadaire, la migration en ligne de sa revue 9eArt devenant neuviemeart 2.0, la création d’une librairie en ligne puis d’une boutique vidéo en ligne, …

    On retient également le lancement de deux blogs collectifs, l’un de spécialistes (le blog de neuvième art), l’autre d’élèves de primaire et de collège (Quoi de 9 ?), la constitution d’une bibliothèque en ligne de thèses et mémoires, la création avec FranceTélévisions du site événementiel hachijû, la mise à disposition, à la bibliothèque, de postes informatiques dédiés à la consultation de bandes dessinées numériques et d’une sélection de blogs bd, la vente de bandes dessinées numériques à la librairie et dans une boutique en ligne dédiée, la publication, en association avec Néolibris, d’un premier livre numérique : Le Musée privé d’Art Spiegelman.

    Aujourd’hui le mouvement s’accélère : au cours du premier semestre 2012, la Cité s’est engagée dans plusieurs nouveaux chantiers, aujourd’hui aboutis. D’autres sont entamés, qui verront le jour avant la fin de l’année.

    la Cité dans les réseaux sociaux, l’application mobile de la Cité, youtube : la chaîne de la Cité !, les visites virtuelles, exposition virtuelle : « une autre histoire » numérisée, visite virtuelle des bâtiments de la Cité, les collections numérisées nouvelles numérisations de la bibliothèque de la Cité, le cinéma numérique, la numérisation des salles de cinéma….

     

  • Signature d’une convention entre la Région Picardie et la FCPE

    Signature d’une convention entre la Région Picardie et la FCPE

    Capture d’écran 2013-03-27 à 08.42.27

     

    La réussite éducative en Région Picardie : pour remettre les parents au cœur du système éducatif 

    La réussite des jeunes Picards constitue une priorité régionale ; son ambition étant de permettre à chaque jeune de construire son projet de vie. Pour la première fois en France, un conseil regional conventionne et finance une fédération de parents d’élèves pour lui donner les moyens de jouer un rôle actif dans la réussite éducative.

    Depuis 2010, la Région Picardie a engagé une large concertation sur la réussite éducative associant plus de 320 personnes. C’est ainsi que quarante-six projets ont été jugés prioritaires et font l’objet d’un travail suivi et régulier.

    Associations culturelles, sportives, enseignants et parents d’élèves ont été les partenaires privilégiés de ce chantier. D’ailleurs, depuis 2010, la FCPE  Picardie a largement eouvré à faire émerger des propositions telles que d’accompagner les parents dans la présentation de leurs métiers au sein des établissements scolaires, d’effectuer des formations des membres des CA, de donner une communication simplifiée entre les parents et la Région et les établissements, de créer  un lieu unique d’échanges et d’écoute dans les lycées….
    Ce qui l’amène aujourd’hui à signer une convention avec le Conseil régional de Picardie, et c’est une première en France, pour faire évoluer la participation des parents à la réussite éducative.

    Claude Gewerc, président du Conseil régional de Picardie, et Jean-Jacques Hazan, président national de la FCPE, seront présents à cette conférence de presse sur la réussite éducative.

    Le rôle de la famille est primordial pour la réussite des enfants à l’école. Or, les familles n’y sont pas toujours bien préparées ; certaines rencontrent même des difficultés à nouer une relation constructive avec le milieu scolaire. Ainsi, le rapprochement entre les parents et l’institution scolaire est fondamental pour la réussite éducative. C’est dans cette perspective que la FCPE a développé le concept de coéducation c’est-à-dire de démarche d’éducation partagée entre les familles et l’école ou l’enfant se situe bien au centre du système éducatif.

  • Marie-France Barthet est élue Présidente de l’Université de Toulouse.

    L’ensemble des membres du PRES et du Conseil d’Administration ont souhaité, dans une période charnière de la vie et de l’avenir de l’Université de Toulouse, se doter d’un Président qui puisse mener le processus de concertation pour l’évolution du projet UNITI.

    Ils souhaitent que ce processus soit réalisé dans la clarté, l’ouverture et la coopération avec tous les établissements membres du PRES, les partenaires collectivités et les entreprises.

    L’élection de Marie-France Barthet à la présidence du PRES représente un signe fort de continuité et de construction de l’avenir. Sa connaissance de la genèse de l’Université de Toulouse, le suivi au quotidien des dossiers majeurs sont autant d’atouts reconnus par la collectivité universitaire et les partenaires pour piloter, dans le cadre du Bureau du PRES, les changements par rapport aux objectifs que le site se donnera.

    Qui est Marie-France Barthet ?
    Professeur en Informatique à l’Université Toulouse 1 Capitole ;
    Depuis le 21 juin 2012, Présidente du PRES « Université de Toulouse » ;
    Depuis juin 2010, Présidente du Consortium français de l’U.S.T.H (Université des Sciences et Technologies de Hanoi) ;
    2008-2012 : Directrice exécutive de l’Université de Toulouse ;
    2007-2008 : Conseillère et responsable de l’équipe Innovation et Compétitivité (pôles de compétitivité, Enseignement supérieur et Recherche, Technologies de l’Information et de la Communication) à la DIACT (Délégation Interministérielle à l’Aménagement et à la Compétitivité du Territoire) ;
    2004-2007 : Conseillère pour l’enseignement supérieur auprès du recteur de l’académie de Toulouse et du préfet de la région Midi-Pyrénées
    1998-2004 : Déléguée Régionale à la Recherche et à la Technologie (DRRT) pour Midi-Pyrénées ;
    Ancienne étudiante de l’Université Toulouse III Paul Sabatier jusqu’à l’obtention d’une thèse de 3e cycle et titulaire d’une thèse d’État à l’Institut National Polytechnique de Toulouse (INPT), elle a effectué des travaux de recherche sur les interactions Homme-Machine en collaboration avec l’Université de Toulouse II-Le Mirail

  • SMART dévoile son écran plat interactif pour l’éducation

    Il intègre SMART Notebook, logiciel d’apprentissage collaboratif plusieurs fois primé et permet d’accéder à SMART Exchange, plate forme communautaire de partages de contenus en ligne, sur laquelle les enseignants peuvent se connecter, partager et télécharger quelques 60 000 ressources numériques. Grâce à la gamme exhaustive d’écrans interactifs SMART, les enseignants disposent de toute la flexibilité nécessaire pour répondre aux besoins spécifiques de leurs classes. Ces espaces d’apprentissage les aident à stimuler la participation des élèves et à améliorer les résultats pédagogiques.

    Le SMART Board 8055i est le premier écran interactif à inclure la détection de présence. Il décèle automatiquement les mouvements des utilisateurs et s’allume ou s’éteint automatiquement, permettant ainsi, de réaliser une économie d’énergie et d’améliorer la durée de vie de l’écran. Les écrans plats interactifs SMART Board série 8000 associent des fonctions collaboratives à des images de haute qualité. Pourvu de la technologie DViT (Digital Vision Touch), l’écran 8055i optimise l’utilisation tactile multipoints via des interactions libres, des manipulations tactiles et la reconnaissance d’objets, pour que l’apprentissage devienne véritablement collaboratif.

    Avec le SMART Board 8055i, l’interaction va encore plus loin, puisque les utilisateurs peuvent sélectionner des objets simultanément, les déplacer et écrire dessus. SMART envisage très prochainement la commercialisation d’écrans plats interactifs SMART Board série 8000 de plus grande taille, pour proposer aux acteurs de l’éducation une gamme d’écrans plus étendue pour l’enseignement, l’apprentissage et la collaboration. Pour plus d’informations sur l’écran SMART Board 8055i, rendez-vous sur le site smarttech.com/8000series.

    « L’introduction de cet écran plat interactif pour l’éducation vient enrichir notre gamme de solutions, et offre davantage de flexibilité et de choix lors de l’achat d’équipement scolaire collaboratif », commente Linda Thomas, vice-présidente en charge des produits, SMART Technologies. « Au sein de SMART Technologies, nous travaillons sans relâche à améliorer nos solutions technologiques et à mettre au point des moyens de favoriser la collaboration en classe et d’améliorer l’enseignement comme l’apprentissage. »

    Fonctionnalités 
    Écran tactile de qualité commerciale : écran de haute définition et de qualité commerciale (139,7 cm/55″) reposant sur la technologique DViT (Digital Vision Touch). Ses capacités tactiles sont exceptionnelles et ses images nettes et lumineuses stimulent la participation des élèves aux cours. Son verre renforcé anti-reflet, résistant aux rayures réduit l’usure due aux frottements et élimine les reflets.

    Commandes tactiles naturelles : l’écran reconnaît les commandes tactiles multipoints, telles que la navigation entre les pages et l’affichage en panoramique, ainsi que le déplacement d’objets notamment pour les lancer, les faire pivoter ou zoomer dessus. Il prend en charge les commandes tactiles proposées par les systèmes d’exploitation Microsoft® Windows® XP, Microsoft Windows 7 et Mac OS X Snow Leopard.

    Reconnaissance des objets : l’écran détermine si un utilisateur se sert de son doigt, d’un stylet ou d’un effaceur. Les utilisateurs peuvent écrire avec un crayon, effacer avec la paume de la main et déplacer des objets avec le doigt sans devoir appuyer sur des boutons, accéder à des menus à l’écran ou reposer les outils dans le plumier.

    Encre SMART Ink : cette fonctionnalité permet d’ajouter des notes sur les cours, de les enregistrer en tant que fichier SMART Notebook, et de transformer des notes manuscrites en « objet texte » pouvant être manipulés.

    Détection de présence : les capteurs répondent automatiquement aux mouvements qu’ils détectent, ainsi l’écran plat interactif s’allume et reste en mode actif lorsqu’une personne se trouve à proximité et s’éteint en l’absence de mouvement de l’utilisateur.

    Plus d’infos sur : smarttech.com/fr.

  • «Les Mystères de la Basilique», Plaisir fictionnel, ludique et esthétique au service du patrimoine.

    Dans le même temps, suite à l’engouement pour les fictions ludiques et le fantastique, on voit émerger de plus en plus de fictions cross-média : fictions intégrant, pour une même histoire, une diffusion synchronisée sur plusieurs supports : films, séries télévisées, livres, jeux vidéos, etc.
    Ces productions amènent le spectateur à découvrir une histoire, un univers, en navigant sur les différents supports mis en place pour porter la fiction (film, jeu, etc.).

    Suite à ces constats, une idée s’impose naturellement : pourquoi ne pas utiliser la fiction pour faire découvrir le patrimoine aux jeunes ? La mise en pratique est cependant plus complexe. Cette approche a en effet déjà été envisagée de différentes manières : jeux éducatifs comme Versailles 1685 : Complot à la Cour du Roi Soleil ; accent mis sur les légendes lors des visites de monuments ; etc. Cependant, les jeux vidéos n’enjoignent pas les joueurs à se rendre physiquement dans le monument ou le musée et l’accent sur les légendes lors des visites n’est intéressant que pour ceux qui ont déjà franchi le seuil du monument.
    Il se pose alors une nouvelle question : comment la fiction, le jeu et le plaisir qu’on éprouve en la vivant peuvent-ils inciter les 15-25 à se rendre physiquement dans des lieux culturels pour y découvrir in situ le patrimoine ?

    Les auteurs, respectivement spécialisées dans la création de productions transmédia et dans l’aspect esthétique et créatif des jeux de rôles en ligne ont été invitées par l’administrateur adjoint de la Basilique de Saint-Denis à réfléchir sur ce problème.
    En réponse à ces questionnements, les auteurs ont conçu l’évènement nommé « Les Mystères de la Basilique » destiné à faire connaître le patrimoine, l’histoire et l’architecture du centre-ville de Saint-Denis aux jeunes de Seine-Saint-Denis.

    Cette création hybride les spécialités des deux auteurs. En effet, le projet « Les Mystères de la Basilique » est d’une part une oeuvre transmédia, un ARG (Alternate Reality Games soit jeux à réalité alternée). C’est un jeu qui propose aux participants de vivre une aventure pluri-supports immersive mêlant mondes physiques et numériques. Le spectateur devient dans le cadre de ce jeu un « spect-acteurs » : actif et réactif, il crée sa propre histoire, mène sa propre enquête au sein de la fiction qui lui est proposée.
    D’autre part, les auteurs ont proposé d’adjoindre à l’ARG « Les Mystères de la Basilique » des systèmes de jeux de rôle en ligne. Les jeux de rôles en ligne se sont en effet révélés extrêmement populaires auprès des adolescents et jeunes adultes, générant un investissement important de leur part et incitant au jeu en groupe et à la formation d’une communauté ludique.

    Par ailleurs, nous avons émis l’hypothèse que le centre-ville de Saint-Denis recelait en lui-même une part de légendes, de fantastique, de beauté et de magie considérable. Si à travers cet évènement, les joueurs pouvaient s’en apercevoir, alors leur intérêt pour ces lieux serait considérablement augmenté.

    Pour préserver le fragile équilibre entre plaisir de jeu et apprentissage, nous avons pris le parti de ne dévoiler ni le but culturel du jeu, ni aucun partenaire avant la fin de l’évènement, laissant ainsi toute sa place à la fiction et au jeu. Nous souhaitions que les joueurs découvrent le patrimoine culturel à travers les énigmes et la narration, qu’ils jouent donc avant tout pour le plaisir du jeu, pour le plaisir de découvrir la fiction et pour le plaisir esthétique lié aux installations présentées. La découverte du patrimoine était donc envisagée comme un effet secondaire, mais néanmoins inévitable.

    À travers cette communication, nous proposons tout d’abord d’étudier les éléments du plaisir fictionnel et ludique qui ont été utilisé dans le cadre du projet pour inciter les joueurs à découvrir d’une manière atypique le patrimoine de la ville de Saint-Denis.
    Nous examinerons ensuite l’adaptation de ces outils de création du plaisir fictionnel et ludique au contexte particulier des « Mystères de la Basilique » : un jeu à réalité évènementiel, destiné aux 15-25 ans, inscrit dans un territoire au patrimoine extrêmement riche mais peu connu.
    Nous étudierons enfin les retours d’expérience des joueurs et l’impact de cet évènement sur l’intérêt porté par les jeunes aux lieux patrimoniaux de la ville de Saint-Denis.

    Source : Karleen Groupierre et Edwige Lelièvre