Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Les Tutos de Huito : on se (re)met à l’anglais

    Les Tutos de Huito : on se (re)met à l’anglais

    Tutosdehuito2_071014Lancée en il y a de cela quelques mois par Stéven Huitorel (alias  Huito), professeur d’anglais dans un collège breton, cette chaîne avait, pour objectif initial,  de lutter contre l’échec scolaire en anglais : il s’agissait de permettre aux élèves décrocheurs de reprendre leurs bases en anglais, grâce à la vidéo.

    Plutôt que d’expliquer, et ré-expliquer des centaines de fois le même point, la vidéo permet d’expliquer une seule fois, mais d’être visionnée des centaines de fois, par de nombreux élèves.

    Voici ce qu’en dit le créateur de la chaîne : « Le concept est simple : aborder le maximum d’aspects de la langue anglaise, de la manière la plus claire et la plus ludique possible et permettre ainsi à mes élèves de revenir sur des points non acquis en classe. (les nombreux élèves en décrochage, qui me disent qu’ils ne savent pas comment faire pour refaire surface sauront désormais à quelle porte frapper !) »

    Mais très vite, et notamment grâce aux réseaux sociaux, les tutos de Huito ont été adoptés par un public beaucoup plus large, dépassant largement les frontières du collège. En passe de dépasser les 1000 abonnés, de plus en plus d’adultes s’y intéressent, et prennent plaisir à se remettre à l’anglais, peu importe leur âge, leur niveau scolaire de départ, ou leur profession : chaque capsule vidéo dure environ une dizaine de minutes, et aborde une nouvelle notion, avec précision, décontraction et une bonne dose d’humour.

    Le concept est simple mais très efficace, et prouve, s’il en était besoin, que quiconque est capable de progresser en anglais, à son rythme, en toute gratuité et dans la bonne humeur.

    Tutosdehuito3_071014Déjà plus de 10 épisodes sont disponibles sur la chaîne, n’hésitez pas à aller y faire un tour, à vous abonner, mais aussi et surtout, à partager les vidéos sur vos réseaux sociaux, pour faire connaître à vos contacts ce projet audacieux et utile.

    Plus d’infos :
    Les tutos de Huito sur Youtube
    Il existe aussi la page Facebook des Tutos de Huito

    Et également le compte Twitter : @lestutosdehuito

  • Le numérique éducatif : technologie ou culture ?

    Le numérique éducatif : technologie ou culture ?

    [callout]Certaines personnes avouent ne pas savoir ce que l’on entend par « culture numérique ». Qu’entend-on par cette association de mots ?[/callout]

    Pour Odile Chenevez du CLEMI de l’académie d’Aix-Marseille, elle définirait le mot culture par un environnement de savoirs qui fondent une société. Associé à cette définition, le mot numérique pointerait à la fois les canaux numériques utilisés dans cet environnement mais aussi des savoirs qui concernent le numérique lui-même.

    Muriel avoue ne pas savoir ce qu’est vraiment la culture numérique.

    Martial quant à lui se sert d’une autre association de mots, « la culture sportive » et pose la question : savez-vous ce qu’on entend par culture sportive ?
    En cela, il tient à souligner que toute la définition de la culture numérique est une question de « curseur » :

    chaque individu va placer ses limites et définir ses objectifs dans ce vaste environnement.

    Un débat très sujet à controverse et surtout sans véritable réponse « toute faite », mais que Michel Guillou, que la rédaction de LudoMag remercie pour ce débat, a tenté quand même de résumer en :

    La culture numérique, une culture générale empreinte de numérique ?

    Voir les deux premiers épisodes : Le numérique éducatif : fabrique d’experts ou fabrique d’incultes ? et Numérique : enseignement spécifique ou littératie transversale?

    Voir la vidéo du « 7×7 » en totalité : https://www.youtube.com/watch?v=VXakcQX2az0
    Veuillez nous excuser pour les petits soucis techniques de son dans les premières minutes de la vidéo.

  • L’institut Notre-Dame de France à Malakoff place des tablettes Windows 8 hybrides au cœur de son cartable numérique

    L’institut Notre-Dame de France à Malakoff place des tablettes Windows 8 hybrides au cœur de son cartable numérique

    PUBLI – REDACTIONNEL

    [callout]Cela commence comme un cours normal : « asseyez-vous, s’il vous plaît », demande calmement le professeur de mathématiques. Mais la suite est moins conventionnelle : « et sortez vos tablettes ».[/callout]

    Ici, à l’Institut Notre-Dame de France, à Malakoff, en banlieue parisienne, les élèves de la « 6ème Numérique » ont depuis longtemps pris le pli de sortir leur tablette tactile Windows 8 en lieu et place de leurs livres et cahiers.

    Quand on est face à un monde de jeunes, on doit prendre en compte les outils dans lesquels ils baignent de façon quotidienne, explique celui qui est à l’origine de ce projet : Alain Bossard, le chef de l’établissement.

    «Mais l’histoire, c’est aussi d’amener les enfants vers une forme d’intelligence, qu’ils s’approprient les outils, les méthodes de communication… Qu’ils s’approprient aussi une manière de s’ancrer dans la société ».

    Au-delà de l’objectif éducatif, le choix de l’outil s’est assez rapidement imposé. Plus légère, plus pratique, la tablette Windows 8 permet de consulter les contenus pédagogiques (livres de cours, exercices…) plus rapidement, plus facilement et, surtout, de façon plus ludique pour les élèves. « La tablette a mis une pléthore d’outils à ma disposition, s’enthousiasme le professeur de SVT Julien Mattard. On peut photographier un microscope, importer la photo, la traiter, la légender… On n’a plus besoin de passer par le dessin scientifique, qui pouvait être long et fastidieux ». « On peut surligner des passages d’un livre à l’écran, ajoute le jeune Mickaël. Dans un vrai livre, on ne peut pas, sinon, ça le dégrade ».

    La tablette hybride combine l’usage du tactile, que les enfants utilisent au quotidien dans leur environnement familial, et l’usage du clavier, qui leur sera indispensable dans leur vie professionnelle future.

    Alain Bossard, Chef d’établissement et Directeur du collège

    « Nous voulions un système d’exploitation connu de tout le monde, ajoute aussi Samy Laribi, professeur de mathématiques et professeur principal de la 6ème Numérique. Les enfants connaissent Microsoft, ils connaissent Windows… Les enseignants aussi ».

    Résultat ? « Les parents constatent que les notes sont meilleures, que la relation de l’enfant à l’ordinateur est tout autre… En somme, que l’ordinateur apporte plus de valeur que de défaut », sourit Alain Bossard. Ce que confirme Céline, la maman d’Amaury, élève de 6ème Numérique : « ça a donné un sens à l’apprentissage… C’est vraiment incroyable l’évolution que l’on a connue avec notre fils ».

    En résumé

    Problématique

    Concevoir un cartable numérique pour alléger le cartable de l’enfant et créer de nouveaux usages pédagogiques.

    Bénéfices

    • Une adoption immédiate des élèves et des enseignants
    • Plus de motivation de la part des élèves
    • La satisfaction des parents

    Plus d’infos : Retrouvez tous les retours d’usages tablettes et Windows8 en vidéo sur la playlist Educ ici.

  • Plan Numérique : les industriels du secteur poussent pour un démarrage en septembre 2015

    Plan Numérique : les industriels du secteur poussent pour un démarrage en septembre 2015

    [callout]C’est avec optimisme que les industriels du secteur ont accueilli l’annonce d’un grand plan du numérique par François Hollande qui vient en relais de ce qui avait été annoncé début juillet par les Ministres de l’époque, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon et la Secrétaire d’Etat au numérique, toujours membre du gouvernement, Axelle Lemaire.[/callout]

    Le volet e-éducation, qui va faire partie des 34 plans de relance de la France industrielle, a été largement approuvé par toute la filière, notamment du fait qu’il intègre l’ensemble des besoins de l’Ecole (équipements et infrastructures, ressources éducatives, environnements numériques, formation, accompagnement et maintenance).

    Les ressources et contenus pédagogiques ne seront pas les « oubliés » de ce nouveau plan numérique.

    C’est en effet un des aspects positifs retenus par les industriels : la reconnaissance de l’importance pour ne pas dire de l’indispensable nécessité de prévoir un budget pour les ressources ; largement laissées pour compte dans les précédents plans, ils mettent l’accent sur le fait qu’elles constituent une garantie pour le développement des usages et l’utilisation efficiente des équipements. Des investissements qui, rappelons-le, sont presque en totalité réalisés par les collectivités locales, elles-aussi devenues « frileuses » au fil des années, car peu ou pas informées des résultats engendrés par leurs engagements financiers.

    Des collectivités locales mises dans la boucle ; concertation et coordination pour la mise en oeuvre de ce plan.

    Le groupement des industriels met également en avant dans ce courrier l’intérêt de la Refondation de l’Ecole qui a permis d’impliquer davantage les collectivités locales dans les réalisations et usages du numérique dans leurs établissements. En effet, cette loi de Refondation « a permis de clarifier les domaines de compétence de l’État et des Collectivités territoriales et notamment pour les infrastructures, les équipements et leur maintenance« .

    En résumé, le courrier rappelle trois points essentiels aux yeux des industriels du secteur pour oeuvrer à la réussite de ce plan à savoir :

    • des contenus pédagogiques de qualité, produits par des professionnels du secteur en accord avec les instructions officielles du Ministère de l’Éducation Nationale afin de garantir un usage massif, fiable et pérenne de l’ensemble du dispositif ;
    • des services numériques permettant de doter chacun des élèves et des enseignants d’outils assurant le support de leur travail au quotidien ;
    • d’un dispositif complet de formation des enseignants et des autres personnels aux outils numériques et à leurs usages pour l’enseignement.

    Malgré l’adhésion des professionnels du secteur, des inquiétudes subsistent.

    En premier lieu, le report de deux ans pour le démarrage du plan prévu pour la rentrée 2016, les laisse perplexes. En effet, compte tenu de l’arrêt des plans nationaux d’acquisition de ressources, combiné à la baisse importante des crédits de fournitures pédagogiques des établissements, le chiffre d’affaires du secteur affiche une baisse d’environ 40% ; c’est un secteur en souffrance qui pourrait difficilement se permettre une attente d’encore deux années pour redémarrer. Et ils ajoutent que :

    deux ans d’attente, ce sont aussi deux ans de rupture avec ce qui a déjà été engagé dans les établissements!
    L’AFINEF, le GEDEM et le SNE proposent donc :
    -> d’engager dès la rentrée 2015 une première phase du plan consacrée à l’équipement en ressources, en capitalisant sur les équipements existants ;
    -> de porter une attention particulière à l’école primaire, fondement de la scolarité mais encore mal lotie en ce qui concerne le numérique éducatif.

    N’ayant aucune visibilité à court ou moyen terme, les industriels du secteur doivent reprendre confiance ; C’est aussi cela qui leur permettra d’investir et de relancer l’économie de la filière du numérique en France pour redevenir compétitifs sur la scène internationale, notamment face à des acteurs anglo-saxons toujours vigoureux.

    Auteur : Aurélie Julien, inspirée par la lettre de l’AFINEF, GEDEM et SNE adressée à François Hollande en date du 23 septembre 2014.

  • Somme Numérique choisit les ressources pédagogiques d’Educlever pour la 10e année consécutive !

    Somme Numérique choisit les ressources pédagogiques d’Educlever pour la 10e année consécutive !

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    [callout]Initialement déployé pour la ville d’Amiens en 2005, l’usage des ressources d’Educlever en dehors de l’école s’est tour à tour étendu à l’enseignement via la plateforme edu.maxicours.fr, puis à un véritable ancrage au sein de la classe à travers les ENT de la communauté d’agglomération du grand Amiènois développés sous l’égide de Somme Numérique depuis 2009[/callout]

    La plateforme edu.maxicours.fr met à disposition des enseignants des outils innovants pour accompagner au mieux les élèves dans toutes les disciplines, du CP à la Terminale. Cette base de ressources a été entièrement conçue par des enseignants de l’Éducation nationale, est conforme aux programmes officiels et mise à jour à chaque rentrée. Les élèves, eux, accèdent à tout moment aux contenus envoyés par leurs professeurs.

    Le service, qui implique toute la communauté éducative, est en constante évolution depuis 2007 pour tenir compte des retours d’usages exprimés par les élèves et enseignants Samariens. Ce déploiement s’étendra également cette année aux collèges de ces communes pour soutenir les élèves jusqu’à l’étape du brevet.

    La durabilité de ce partenariat a également permis à Educlever de faire un pas dans la R&D : les  écoles du département constituent actuellement, avec le CNED, l’un des terrains  d’expérimentation majeurs de la Cartographie des Savoirs !

    La société Educlever est un acteur majeur dans les domaines phares de l’éducation numérique : édition de contenus et outils pédagogiques, production de vidéos pédagogiques, plateforme d’e-learning, innovation pédagogique. Educlever est actuellement l’opérateur de trois plateformes reconnues tant par le grand public que par les professionnels de l’éducation avec déjà plus de 100 000 utilisateurs en France :
    maxicours.com, n°1 du soutien scolaire sur Internet en France. 100 000 exercices, 20 000 cours, 4 000 vidéos couvrent toutes les matières et tous les niveaux du CP à la Terminale.

    edu.maxicours.fr, plateforme de ressources et de suivi scolaire destinée aux enseignants et responsables d’établissements. Elle est adoptée par 1 800 établissements en France, Luxembourg, Suisse, Belgique et dans nombreux pays de la Francophonie.
    minicours.com, premier site spécialisé de vidéos éducatives françaises. Il donne accès gratuitement à près de 4 000 vidéos du CP à la Terminale.

    Educlever participe activement à la (r)évolution de l’Ecole en créant les outils éducatifs numériques du XXIe siècle. A l’heure des MOOC, des tutorats et vidéos pédagogiques en ligne, et de l’usage des tablettes tactiles dans les écoles, Educlever s’inscrit dans cette formidable dynamique en innovant dans le domaine de « l’adaptative learning ».

    Le projet de Cartographie des savoirs d’Educlever a pour objectif de permettre à l’enseignant et à l’élève de visualiser l’état d’acquisition des compétences et ainsi de construire une stratégie d’apprentissage personnalisé. Ce projet est l’un des lauréats de l’appel à projets « Services numériques innovants pour l’e-éducation 2 ». Le monde éducatif dans son ensemble (enseignants, élèves, parents) considère désormais l’accompagnement personnalisé comme la solution aux difficultés scolaires.

    Si le secteur de l’éducation en ligne est encore largement dominé par les Etats-Unis, avec 62% de parts du marché, la France relève désormais le défi. « Educlever entend bien aller toujours plus loin dans l’innovation pédagogique, avec pour objectif la réussite éducative pour tous ! » souligne Benjamin Patrice Magnard, PDG fondateur.
    Source et crédit photo : Educlever

  • +10% d’enseignants convaincus par le numérique en deux ans !

    +10% d’enseignants convaincus par le numérique en deux ans !

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    Devons-nous nous réjouir de ce résultat ?
    Toute évaluation allant dans un sens positif de la pratique du numérique à l’Ecole est bonne à prendre. Détaillons en quelques points ce qui a vraiment changé entre 2012 et 2014.

    Equipement personnel de l’enseignant : de plus en plus équipés et de plus en plus en outils mobiles

    Alors que la plupart des enseignants se tournent vers des appareils personnels mobiles (ordinateurs portables, tablettes, liseuses ou Smartphones) pour leur usage à la maison et en établissement, seuls 1% des enseignants déclarent n’avoir aucun outil informatique à domicile.

    La dotation par l’établissement ou la collectivité stagne ou décroit, souligne le rapport.

    En classe, les enseignants utilisent plus le numérique

    L’usage d’un ordinateur « enseignant » et d’un matériel de vidéo projection semble être passé dans les us et coutumes de la majorité des enseignants interrogés et ils admettent que l’accès à ces outils est facilité.

    Seuls 31% d’entre eux déclarent utiliser un matériel interactif (TNI ou vidéoprojecteur) ; pour les autres, une partie d’entre eux affirme que l’accès à ces matériels serait trop compliqué ou l’autre partie avoue n’avoir jamais utilisé ce type d’équipement.

    La ressource numérique : un des points noirs des usages du numérique en classe.

    Alors que certains déclarent ne pas avoir connaissance des ressources numériques disponibles, d’autres affirment que les enseignants en sciences humaines, sociales, de sciences et de production disposent de plus de ressources que les « littéraires » ; d’autre part, les lycées semblent un peu mieux dotés que les collèges.

    « Les exploitations plus novatrices du numérique, autres que la préparation des cours (56%), le renseignement du cahier de textes numérique (62%), la saisie des notes et/ou des absences (61%), le montage de séquences en classe sans manipulation des TIC par les élèves (35%), restent très faibles ou anecdotiques, voire inexistantes pour une très large majorité lorsqu’il s’agit par exemple de faire communiquer les élèves entre eux en dehors ou dans la classe ».

    Pourtant, collaboration, partage, coopération et échanges ne sont-ils pas les maîtres mots des débats, colloques et séminaires en tout genre lorsqu’il est question de numérique dans l’éducation ? Ces valeurs, que tous plébiscitent et annoncent comme « facilitées » par le numérique, ne sont, à priori, pas encore entrées dans l’enseignement « classique » ; est-ce faute de matériel suffisant ?

    Le volet « communication avec le numérique« , pourtant n°1 dans notre société à tous les niveaux, n’a pas « matché » non plus avec l’Ecole puisqu’il ressort que « des doutes persistent sur les apports dans la communication avec les parents » ; sous-entendu : il ne ressort pas clairement que le numérique ait joué un rôle déterminant, à ce jour, pour instaurer une meilleure communication en dehors des murs de l’établissement.

    Le numérique, profitable aux enseignants mais des freins à une pratique plus régulière subsistent

    Pour terminer sur une note positive, l’enquête dit aussi :

    plus de 90% des enseignants jugent le numérique profitable à leur enseignement.

    La volonté est donc bien là ; oui mais voilà, il y a encore les fameux « freins » que tout le monde connaît, qui ralentit leur course, à savoir : l’accès à internet et ses débits encore insuffisants (pour 42% des enseignants, c’est le facteur bloquant à l’usage du numérique) ; l’anticipation comme par exemple la réservation de matériel ou de salles fait aussi partie des freins pour 38% d’entre eux.

    « Arrêt sur image » sur la salle informatique, qui fait encore « la une » dans nos établissements.

    Comment se fait-il qu’on évoque encore cette question de la réservation de « salle informatique » ? Pourtant, nous sommes actuellement dans une logique de mobilité (sous-entendu un appareil mobile par élève) en classe et hors la classe, pour tenter de casser le modèle « tragique » de l’enseignement actuel comme le décrit Daniel Peraya, professeur en technologies de l’éducation à l’Université de Genève (TECFA), en référence aux règles de la tragédie classique à savoir une unité de lieu, une unité de temps, une unité d’action.

    Effectivement, la salle informatique a encore sa place car elle en dit long sur plusieurs années d’investissement des collectivités à qui il est recommandé, pour ne pas dire demandé, aujourd’hui de changer de modèle. Patience, le numérique est bien entrain « d’entrer » dans l’Ecole, du moins au collège et au lycée, et les enseignants sont de plus en plus convaincus, en référence à cette dernière enquête.

    Auteur : Aurélie Julien

    Source des passages cités : article issu de eduscol.education.fr avec accès à l’enquête.

     

     

  • MOOC. L’apprentissage à l’épreuve du numérique

    MOOC. L’apprentissage à l’épreuve du numérique

    [callout]Auteur : Clément Lhommeau[/callout]

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    Présentation de l’éditeur

    Pour beaucoup – universités, entreprises, institutions –, il s’agit d’une innovation de rupture et du grand retour de la pédagogie, comme si les MOOC pouvaient redéfinir à eux seuls le destin de l’enseignement.

    Est-ce le début de « la fin des amphis » ?

    Cet ouvrage analyse avec rigueur tous les aspects et enjeux des MOOC ainsi que leur influence sur la pédagogie et l’apprentissage. Il étudie leurs racines techniques et idéologiques, dresse le panorama de ce qu’ils prétendent révolutionner. Il explique leurs spécificités, leur modèle économique, les modalités de leur succès, et montre qu’ils sont l’avant-garde d’une profonde transformation de l’enseignement par le numérique.

    « Le livre de Clément Lhommeau apporte une contribution pertinente et claire au sujet des MOOC pour l’avenir de l’éducation nationale et de la formation qu’ils représentent. » Nathalie Silbert, Les Échos

    « Alors que tout le monde veut son Mooc, Clément Lhommeau aborde la question qui fait peur : Qu’avons-nous fait ? L’Éducation s’uniformisera-t-elle après s’être mondialisée ? Comment pouvons-nous influencer ce nouveau mode d’apprentissage qui semble aussi universel que massif ? La standardisation du savoir et donc de la pensée nous guette-t-elle ? Encore un sujet digne de l’attention de l’humanité. Vaste, mais passionnant programme. » Olivier Arriat, Le Figaro

    Biographie de l’auteur :

    Diplômé de l’École des hautes études en sciences de l’information et de la communication (CELSA), Clément Lhommeau a réalisé un travail de recherche sur les Massive Open Online Courses (MOOC). Passionné par les questions d’éducation, il est aujourd’hui directeur marketing d’une start-up dans le milieu de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, et écrit régulièrement sur ces thématiques pour la presse.

    Source : FYP Éditions

  • Arcadémie récompensé : une victoire du « gaming » dans l’enseignement ?

    Arcadémie récompensé : une victoire du « gaming » dans l’enseignement ?

    [callout]Titulaire de Masters 1 en histoire et en Ingénierie culturelle, Salim ZEIN a été professeur de Lettres dans un lycée professionnel jusqu’en 2012, date à laquelle il a fondé l’association ECDC (Eduquer, Créer, Divertir, Cultiver) dédiée à la diffusion des usages vidéo ludiques[/callout].

    L’IDÉE : Créer un centre culturel numérique dans le but de développer des contenus numériques et de les diffuser à travers des ateliers itinérants.

    Alors qu’il est professeur de Lettres dans un lycée professionnel, Salim ZEIN remporte avec sa classe le premier prix d’un concours pour un projet littéraire réalisé à l’aide d’un ordinateur. Ce succès confirme son intuition :

    les nouvelles technologies contribuent à ouvrir les horizons de publics en difficulté.

    Il décide de lancer le projet ARCADEMIE. Implanté dans le quartier Gambetta, ce centre culturel numérique comprendra à la fois un studio de recherche et de développement destiné à créer des jeux vidéos pédagogiques et thérapeutiques ainsi que des classes numériques itinérantes qui auront pour rôle de diffuser ces contenus à travers des activités numériques d’éveil, d’apprentissage et de socialisation dans les écoles, centres de loisirs, médiathèques, associations, hôpitaux…

    Grâce à ce projet déjà primé plusieurs fois, ce Montpelliérain souhaite créer des emplois en donnant leur chance à des jeunes pas ou peu diplômés.

    Voir notre article au sujet d’Arcadémie, présent à Ludovia 2013

    Voir l’interview de Salim Zein qui a remporté le « e-virtuoses awards 2013 » dans la catégorie « Serious Gaming »

    Salim ZEIN a 47 ans. Il est accompagné dans sa démarche par l’ACEGAA.

    Source : site www.talentsdescites.com

  • Retour de #educrak : Tablettes à l’école, la quête du contenu

    Retour de #educrak : Tablettes à l’école, la quête du contenu

    [callout]Plus de 180 personnes ont participé à cette journée d’échanges, de démonstrations et de débats[/callout]

    Les mondes de l’éducation, de l’entreprenariat et des collectivités sont venus confronter leurs points de vue sur l’école numérique. Et tous s’accordent pour dire que le déploiement du numérique à l’école est un chantier stratégique et indispensable.

    Déclarations de Catherine Becchetti-Bizot et d’Axelle Lemaire

    Catherine Becchetti-Bizot, directrice du numérique pour l’éducation au Ministère de l’Éducation Nationale, a ouvert la matinée.
    « La présence à cette journée, tout à la fois de constructeurs de matériels et de solutions de services, d’éditeurs de ressources numériques, de représentants de collectivités territoriales, d’associations, d’enseignants, de formateurs, de cadres et d’opérateurs de l’Éducation Nationale est le signe, et la garantie, d’une volonté (que nous approuvons) de réunir les compétences et l’expérience de tous les acteurs du numérique pour l’éducation, sans en oublier aucun, en privilégiant une approche globale et systémique, plutôt qu’une approche morcelée qui ne prendrait en compte qu’un seul aspect de la question », a-t-elle déclaré.

    Le Ministère de l’Éducation Nationale est « engagé dans de nombreuses expérimentations – beaucoup des acteurs ici présents le savent avec lesquels nous travaillons depuis plusieurs années – depuis 2010, date de l’introduction des supports mobiles à l’École. Nous avons recensé plus de 100 000 tablettes en expérimentation ou en déploiement dans les établissements scolaires », a précisé Madame Catherine Becchetti-Bizot.

    Axelle Lemaire, secrétaire d’État à l’économie numérique, a réaffirmé la volonté politique du gouvernement de porter le numérique à l’école. « La question du numérique à l’école se trouve aujourd’hui tout en haut de l’agenda politique de notre pays. Le numérique à l’école c’est pour moi la preuve que la République numérique est en marche. C’est un pas décisif pour notre pays, pour son entrée dans la modernité », a-t-elle déclaré.

    La secrétaire d’État a également expliqué son ambition pour les ressources numériques éducatives.

    « Notre priorité concerne les ressources, les contenus et les logiciels qui sont sources de valeur et seront exportables et réutilisables », a t-elle assuré, indiquant qu’il fallait permettre aux éditeurs de « proposer de nouveaux contenus, plus innovants, plus disruptifs, et de constituer un catalogue compétitif dans la concurrence mondiale. »

    Axelle Lemaire a précisé qu’il faut « réserver un budget important pour les ressources innovantes pour stimuler ce secteur essentiel à la diffusion d’un modèle français de l’éducation, en particulier au sein de la francophonie dans le monde. »

    Grandes expérimentations

    La première table ronde de la journée s’est attachée à détailler des expériences significatives de déploiements de tablettes en classes dans la Vienne, en Gironde, en Yvelines, dans le Nord-Pas-de-Calais et dans les Landes.

    Jean-Michel Perron, directeur de la recherche et du développement sur les usages du numérique éducatif de Canopé, Christian Saint-Lezer, inspecteur de l’Éducation Nationale en charge de la circonscription de Mérignac et de Bordeaux, Jérôme Brault, directeur général des services du Perray, Christophe Carayon, chargé de mission numérique auprès du président de la communauté de communes Marennes Adour Côte Sud et Ludovic Longueval directeur numérique jeunesse du conseil régional du Nord-Pas de Calais ont abordé les problématiques de formation et d’accompagnement des enseignants ainsi que de déploiement et d’affranchissement envers le matériel.

    Start up françaises

    Une table ronde d’entrepreneurs a permis d’évoquer la complexité du marché de l’e-éducation. Patrick Marchal, co-fondateur We Want To Know représenté par Serge Versillé, Jérôme Serre, co-fondateur d’eduPad, Benjamin Viaud, directeur associé de Beneylu School et Déborah Elalouf, présidente de Tralalere, ont présenté leurs parcours d’entrepreneurs et de sociétés et ont évoqué et comparé leurs business models.

    Au cours de la journée, les éditeurs de ressources ont également été invités à présenter leurs derniers projets ou innovations. Leurs présentations se tenaient sous forme de pitchs chronométrés de 3 minutes. Les sociétés WeWantToKnow, eduPad, Tralalere, Pinpin Team, Planet Nemo Interactive, Brainpop, Nathan, L’Escapadou, Atomic Soom, Anuman / Kids’ Mania, Studio PixMix, Nomad Education, Hachette, Le Web pédagogique, Cylapp, et AB Math ont relevé le challenge du pitch et ont défendu leurs positionnements.

    Keynotes d’experts

    Au travers des keynotes de François Catala, directeur général adjoint de Canopé, de Muriel Brunet, chargée de développement Éducation et Formation de Cap Digital et de Nicolas Esposito, responsable de la Recherche de Gobelins, l’école de l’image, les participants ont pu constater la richesse des réflexions en cours en France et en francophonie sur la thématique de l’e-éducation.

    Sophie Pène, pilote de la saisine « Éducation » du Conseil National du Numérique, a conclu sur le métier d’enseignant, indiquant qu’à son sens « toute la charge de la transition numérique pèse sur le professeur » et que cet étau doit se desserrer. Sophie Pène a par ailleurs souligné qu’à terme les établissements vont être amenés à être des certificateurs des ressources proposées et utilisées dans les foyers.

    La journée a ainsi permis d’évaluer les multiples chamboulements et transformations au niveau de l’apprentissage des élèves, de l’organisation des établissements et du rôle des enseignants. L’évènement a montré comment d’année en année les lignes changent : les notions classiques du scolaire et parascolaire n’ont plus cours, l’apprentissage se distille dans le numérique et dans les usages à la maison comme en classe.
    Les sphères politiques, éducatives et entrepreneuriales ont ainsi tout intérêt à combiner leurs efforts pour favoriser l’innovation et la qualité.

    #educrak et replay

    Pendant la journée, les débats s’organisaient en même temps en ligne via le #educrak, fortement actif.
    L’ensemble de l’évènement a été filmé. Pour revoir les débats, vous pouvez vous rendre sur le compte YouTube du Crak pour visionner en intégralité la matinée et l’aprés-midi.

    Tablettes à l’école, la quête du contenu, se tiendra pour sa prochaine édition le 25 septembre 2015. En gardant la même ambition : permettre à tous les acteurs politiques, institutionnels, industriels et penseurs de faire avancer le numérique à l’école sur le chemin de l’innovation et de la pertinence pédagogique.

    Vidéo : LudoMag
    Source : Communiqué de Educrak