Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • La langue des signes vous laisse sans voix ? Découvrez, jouez et «Dites-le en langue des signes» !

    La langue des signes vous laisse sans voix ? Découvrez, jouez et «Dites-le en langue des signes» !

    Lancé en juillet 2014 le jeu a déjà été vendu à plus de 500 exemplaires et a reçu le « Trophée Norsys 2014 » qui récompense les projets innovants permettant de faciliter l’accès à la connaissance pour mieux vivre.

    « Dites-le en langue des signes », un jeu utile, ludique et porteur de sens pour tous, de 7 à 77 ans

    Signesdesens2_221214Avec pour objectifs d’imaginer et de proposer des solutions pédagogiques innovantes qui répondent aux besoins des personnes en situation de handicap, l’association lilloise Signes de sens lance en 2012 une campagne de sensibilisation à la langue des signes. Des stickers « Dites-le en langue des signes » sont fabriqués.

    En quelques semaines, 2 000 personnes se mettent à coller ces stickers dans la rue, les ascenseurs, les bureaux, les écoles, à la maison, sur des valises et font parler de la langue des signes.

    Mais autour de cette campagne, une question revient sans cesse : Quel outil, facile à diffuser, permettrait à chacun d’entrer facilement dans la langue des signes ?
    A force d’«agiter ses cerveaux », l’association trouve en janvier 2014 l’Idée : créer un jeu !

    Simon Houriez, directeur et concepteur chez Signes de sens, souligne :

    « Il y a peu d’outils pour informer les entendants ou pour les aider à découvrir cette langue, ou alors ces outils sont contraignants et ne correspondent pas forcément aux besoins. A travers ce jeu, nous souhaitons sensibiliser un maximum de personnes à la langue des signes et créer du lien entre sourds et entendants« .

    Quelques surchauffes de neurones, une campagne de crowdfunding couronnée de succès et plusieurs dizaines d’heures de parties plus tard, le jeu « Dites-le en langue des signes » est édité en juillet 2014 à 1 000 exemplaires.

    Un jeu de cartes associé à une application mobile

    Premier jeu de sensibilisation à la langue des signes, « Dites-le en langue des signes » réunit une centaine de cartes et une application vidéo mobile.
    Simon Houriez explique :

    La langue des signes se vit avec le corps, c’est pourquoi nous avons choisi de la présenter aux joueurs sous sa forme la plus adaptée : la vidéo. A travers les défis signes et les défis mots, les joueurs doivent donc reconnaître les signes mais aussi les mémoriser afin de les reproduire.

    Chaque tour permet de lancer aux autres joueurs des cartes « défis » sur la langue des signes avec réponse dans l’application mobile, ou des cartes « actions » pour leur faire perdre des points et leur voler leurs cartes.

    De manière ludique et moderne, « Dites-le en langue des signes » permet de créer du lien entre sourds et entendants et d’apprendre les 50 signes de base. Un véritable kit de survie pour faire ses premiers pas dans la langue des signes !

    Bon à savoir : Signes de sens envisage par la suite de créer des extensions sous forme de jeux complémentaires dédiés à des lexiques thématiques, les animaux, les métiers, etc.

    A propos de Signes de sens
    Créée en 2003 à Lille, l’association Signes de sens imagine et propose des solutions pédagogiques innovantes à partir du besoin de publics spécifiques (sourd, autiste, enfant ou adulte en difficulté de communication, etc.).
    Depuis plus de 10 ans, elle s’est spécialisée dans l’édition de produits éducatifs accessibles à tous reposant sur l’observation des usages. Le but de ces produits éducatifs est de créer du lien et de véritables moments de partage !
    Signes de sens, c’est aussi :
    •- Elix, le dictionnaire vivant de la langue des signes
    •- Muséo+ un parcours ludo-éducatif dans les musées au quai Branly à Paris et au Palais des Beaux-arts de Lille
    •- l’édition de livres-DVD pour enfants associant mime et dessin animé
    •- Des visites en langues des signes dans les musées
    •- et plein de choses qui, chaque jour, font avancer la question de l’accessibilité, de l’expérience partagée entre sourds et entendants et donnent le sourire

    Pour télécharger le catalogue Signes de sens Editions
    Pour en savoir plus :  Site web  et Facebook

  • Une drôle de websérie sur la maîtrise de l’énergie : les Énergivores

    Une drôle de websérie sur la maîtrise de l’énergie : les Énergivores

    Qui sont les énergivOres ? Nos serviteurs au quotidien : smartphone, télévision, voiture, bouquet de fleurs… Ils sont dociles, interchangeables et apparemment muets. Mais dès que nous avons le dos tourné, ils se racontent des histoires dont nous sommes, à notre insu, les héros gaspilleurs et souvent ridicules.

    Chaque épisode, d’une durée de 1 à 2 minutes, aborde un aspect particulier de notre consommation, connu ou invisible, collectif ou individuel.

    Energivores2_221214Dans le dernier épisode « Les avertis », qui vient clore cette série d’animation, on aborde le mix énergétique : le Soleil se met en grève, écoeuré par l’ingratitude des Terriens. « Pas besoin de lui ! » s’écrient les énergies fossiles, à la mémoire un peu courte… Pour découvrir le rôle essentiel du Soleil et comprendre la nécessité de recourir aux énergies renouvelables.
    Cet épisode vient de recevoir à l’unanimité le prix du jury CLER Obscur 2014, concours organisé chaque année par le Comité de liaison des énergies renouvelables.

     

    Energivores3_221214Partez également à la découverte du nuage numérique avec « Les connectés » : un smartphone, une box et une tablette découvrent son empreinte écologique.

    Appréciez un petit moteur aux grands effets : le vélo électrique des « Branchés », qui saura vous extraire des bouchons.

    De multiples objets condamnés à la poubelle vous parleront d’obsolescence programmée, ou pour les plus chanceux de leur résurrection !

    Energivores4_221214Le site Internet de la série propose en plus des compléments pédagogiques pour tous les publics : bons gestes, chiffres, sciences et techniques, pistes pour aborder ces thématiques en classe, le tout agrémenté de petits quizz.

    Un ensemble idéal pour aborder les problématiques d’énergie et de développement durable, à découvrir et télécharger gratuitement ! Les films sont en effet en creative commons, et peuvent être téléchargés et embeddés en un clic.

    La série a dépassé les 150 000 vues sur les principales chaînes Internet : un beau succès qui ne demande qu’à continuer…

    Plus d’infos :
    Retrouvez les sur www.energivores.tv.
    Une production Canopé académie de Besançon, réalisée par Georges Nivoix, avec le soutien de l’Ademe, de la Région Franche-Comté et de l’Union européenne, dans le cadre du programme Pactes Énergie.

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  • Un appel en faveur des formats ouverts dans l’Education Nationale

    Un appel en faveur des formats ouverts dans l’Education Nationale

    Tout enseignant a été un jour ou l’autre confronté à un fichier qu’il ne pouvait pas ouvrir parce qu’il lui fallait une version précise d’un logiciel particulier. Ce type de problème peut être évité en utilisant un format ouvert.

    Mais qu’est ce qu’un format ouvert et pourquoi est-ce important ?

    Selon les auteurs de l’appel, il s’agit de « la possibilité pour tous d’utiliser un document sans aucun asservissement à un logiciel ou à un fournisseur spécifique »,  afin de favoriser le partage des ressources entre les différents  acteurs (enseignants, élèves, parents…) mais aussi d’assurer « l’égalité d’accès » à ces ressources.

    Il est rappelé que les formats DOCX ou XLSX ne sont pas ouverts contrairement aux formats ODT ou ODS que l’on trouve sur des suites bureautiques libres et gratuites comme LibreOffice, Apache OpenOffice ou la suite Calligra.

    Plus précisément, un standard ouvert doit être maintenu par une organisation à but non lucratif avec des procédures d’évolution ouvertes. La façon dont il est décrit doit être intégralement accessible et, s’il contient des brevets, ceux-ci doivent être intégralement reversés sans restrictions.

    Au delà des aspects techniques, la notion de formats ouverts porte des valeurs d’universalité qui sont en phase avec celles de l’Ecole.

    Un format ouvert, c’est la langue commune de l’Ecole à l’ère du numérique. Selon une étude menée par l’association LinuxÉdu, prèt de 90% des documents disponibles sur les serveurs des académies sont dans des formats propriétaires et fermés (voir image). Même si les suites bureautiques libres sont de plus en plus utilisées dans les établissements scolaires, il reste encore des obstacles du côté des administrations.

    Un membre de l’April signale que : « Malheureusement,  nos tutelles nous transmettent des fichiers au formats propriétaires Microsoft ou Adobe et nous sommes donc dans l’obligation, pour des questions de compatibilité, d’installer ces logiciels propriétaires. »

    L’école 3.0 ne doit plus se contenter de compatibilité mais d’interopérabilité.

    Les auteurs de l’appel encourage tous les acteurs de l’éducation nationale mais aussi le grand public à signer et faire signer cet appel.

    Sur des bases techniques, c’est un débat de fond qui est structurant pour l’école numérique. Les auteurs attendent donc du Ministère qu’il impose à tous  » une règle simple et claire :  toute mise à disposition de documents au sein du service public de l’Éducation nationale et tous les échanges de documents  (textes, tableurs, présentations, vidéos, ressources… )  doivent se faire dans des formats de fichiers ouverts et interopérables. »

    Plus d’infos :
    Le site de l’appel est ici : http://formatsouverts.education

  • Redécouvrir les maths au collège grâce au “jeu sérieux“

    Redécouvrir les maths au collège grâce au “jeu sérieux“

    Soutenue par l’Etat par le biais des Investissements d’Avenir, SCOLA associe des jeux sérieux (serious games), un système d’information, un module d’évaluation et des classes virtuelles permettant les échanges entre élèves ou entre élèves et enseignants.

    Ouvert à toutes les disciplines, le premier jeu sérieux développé par SCOLA porte sur les mathématiques. « Les mathématiques sont souvent considérées comme “à part’“», expliquent les initiateurs du projet. « Nous avons voulu à travers ce jeu démystifier cette discipline et permettre aux élèves de comprendre quelle place les mathématiques occupent dans notre société ».

    Placer les élèves en situation de résolution de problèmes

    La grande force de la plateforme SCOLA réside dans sa capacité à faire acquérir des compétences aux élèves tout en matérialisant leur réussite par l’accession à la suite du jeu.

    Ludique et sérieuse, cette approche des mathématiques est innovante dans le sens où elle met en scène cette discipline dans un cadre où on ne l’attend pas,

    poursuivent les initiateurs du projet. « Faire évoluer les élèves au sein d’un jeu de ce type revient à les placer en situation de résolution de problèmes, c’est-à-dire au cœur du principal enjeu de l’enseignement des mathématiques aujourd’huiLe désir de résoudre une énigme pour pouvoir progresser dans le jeu est un moteur plus puissant que la simple réalisation d’une tâche semblable dans le cadre d’une classe ordinaire. »

    Plus de 5000 élèves « testeurs » d’ici juin 2015

    Un démonstrateur de la plateforme a été élaboré et testé en octobre dernier auprès de 25 enseignants en mathématiques de l’Académie d’Aix-Marseille et 800 élèves, qui ont contribué à améliorer le dispositif. Progressivement, la plateforme est déployée dans un ensemble de collèges sélectionnés sur l’Académie. Environ 5000 élèves l’auront testée d’ici juin 2015.

    Une phase d’audit et d’évaluation sera alors réalisée avant de lancer la commercialisation de la plateforme à l’échelle nationale en janvier 2016.

    La technologie au service de l’individualisation des apprentissages

    « Conçue grâce à la collaboration entre des enseignants et des informaticiens, entre des professionnels de l’éducation et des chercheurs en science de l’éducation et entre des entités publiques et privées, SCOLA se donne pour ambition d’être au service de l’individualisation des apprentissages pour la réussite de tous les élèves », concluent les initiateurs du projet.

    Lancé en janvier 2013, le projet SCOLA est porté par un consortium dont le Groupe ARIES (www.ecolearies.net ) est le chef de file aux côtés de l’académie d’Aix-Marseille, les sociétés AGIIR Network (www.agiir.com) et Idées-3com (www.idees-3com.com), ainsi que les laboratoires de recherche IRIT de l’Université Paul Sabatier de Toulouse, ADEF du département des sciences de l’éducation d’Aix-Marseille Université, l’équipe Objets et Usages Numériques du Laboratoire ELLIADD de l’Université de Franche Comté.

     

  • Profession : enseignant !

    Profession : enseignant !

    Il est question d’éducation aux médias bien sûr mais aussi tout simplement d’éducation, de formation et d’évaluation dans une société en mutation à laquelle nous devons nous adapter et à laquelle l’Ecole et ses piliers, les enseignants, sont confrontés.

    « Il y a eu un énorme effort de dissémination des technologies dans les classes mais les usages n’ont pas beaucoup évolué », souligne Bernard Cornu en introduction de la table ronde.

    C’est le décalage entre la société et l’école qui pose problème aujourd’hui.

    Entrer dans la société numérique : une absolue nécessité pour l’Ecole

    Catherine Bizot tente de reformuler le constat fait par Bernard Cornu ; pour elle, nous sommes passés d’une période où nous avons essayé d’introduire des outils dans les classes à aujourd’hui, où c’est à l’Ecole d’entrer dans cette société en saisissant l’opportunité du numérique.
    L’Ecole doit faire en sorte que ce qui se passe dans la vie quotidienne puisse aussi servir à l’enseignement.

    Même si, d’après des enquêtes menées récemment, seulement 5% des enseignants feraient un usage du numérique en classe, la pédagogie a changé et ce n’est pas nécessairement à cause du numérique mais plutôt une conséquence directe de l’évolution de la société.

    « L’Ecole n’est plus uniquement un lieu de transmission du savoir et donc l’enseignant ne peut plus être qu’un transmetteur de savoirs », souligne Bernard Cornu.

    L’Ecole va t-elle se replier sur elle-même et résister ou au contraire répondre à ce que la société attend d’elle ? Et quels rôles va jouer l’enseignant ? Voici les questions que se pose Bernard Cornu.

    Des enseignants nouveaux, avec des nouveaux métiers et des nouvelles compétences : un objectif à atteindre ?

    Je suis convaincu que plus il y a du numérique, plus il y a besoin d’enseignants mais dans des missions qui sont entrain de se préciser autour du cœur du métier d’enseignant, ajoute Bernard Cornu.

    Catherine Bizot donnent comme exemples de missions : gérer l’abondance d’information, trouver l’information pertinente, guider dans le cheminement, structurer et transformer toute cette matière en savoirs ; « ce sont des compétences nouvelles », explique t-elle.

    Bernard Cornu insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas de numériser les cours d’hier ou de numériser l’enseignant d’hier mais bien de réinventer le métier d’enseignant.

    L’organisation actuelle du système éducatif peut-elle être interrogée ?

    Le numérique et l’Ecole seraient antinomiques : Bernard Cornu argumente.

    « Il ne faut pas que le système éducatif se contente de juxtaposer les expérimentations mais accepte de se transformer institutionnellement », déclare Bernard Cornu.

    « Cette transformation ne sera pas naturelle car l’Ecole n’est pas vraiment faite pour le numérique », ajoute t-il.

    A cette affirmation, il livre plusieurs arguments :
    – l’Ecole valorise le travail individuel alors que le numérique favorise le travail collectif.
    – l’Ecole ne favorise pas trop les erreurs et préfère privilégier le succès et la réussite alors que le numérique permet de tirer profit de l’erreur de l’expérimentation pour apprendre.
    – l’Ecole évalue les élèves individuellement par des procédés d’évaluation un peu anciens ; le numérique développe des possibilités d’évaluation tout à fait nouvelles.
    – Le numérique pousse à travailler en réseaux, ce que ne fait pas l’Ecole.
    – Enfin, le numérique pousse à l’intelligence collective etc.

    « Or, la société, elle, s’adapte au numérique ».

    Il s’accorde avec Catherine Bizot sur le fait que le numérique est une opportunité et non une contrainte.

    « Mais c’est avant tout un phénomène sociétal ; l’Education doit préparer le citoyen de demain pour préparer à des savoirs et des compétences de demain ; l’institution doit se saisir de cela car si elle ne le fait pas, personne ne le fera. C’est la mission essentielle des systèmes éducatifs », conclut Bernard Cornu.

    Au travers de cette idée, il rejoint les propos de Jean-Louis Durpaire sur l’éducation et la formation dans une société de flux que nous évoquions dans un précédent article sur le sujet « Enfants et adolescents : les citoyens d’une société de flux ».

     

  • ITOP éducation a signé un partenariat avec la jeune start-up parisienne Explee

    ITOP éducation a signé un partenariat avec la jeune start-up parisienne Explee

    En quelques clics, il sera donc désormais possible pour les utilisateurs des ENT ITOP éducation, de créer des vidéos en ligne avec images, textes, sons, dignes des meilleurs logiciels spécialisés.

    Quelques exemples d’usages :
    – Animer une frise historique
    – Raconter une histoire
    – Réaliser un abécédaire illustré
    – Réaliser un Mooc
    – Concevoir un exposé animé…

    ITOP éducation et Explee ont présenté officiellement cette intégration sur le salon Educatice qui s’est tenu les 26, 27 et 28 novembre à Paris Porte de Versailles (Pavillon 7.3).

    A propos d’ITOP :Itop_logo_221214

    ITOP éducation occupe une position clé dans le panorama de l’éducation. Présente depuis plus de dix ans sur ce secteur, elle produit une offre complète de logiciels innovants qui couvre tous les besoins des établissements scolaires, de la maternelle au lycée. Plus de quatre millions d’utilisateurs échangent au travers des Environnements Numériques de Travail
    ou accèdent aux ressources pédagogiques multidisciplinaires ITOP éducation et gèrent notes et absences grâce au module de vie scolaire Educ-Horus. Sur plus de quinze projets ENT en généralisation, ITOPéducation offre également ses services d’accompagnement, formation, hébergement et support. Pour développer les nouveaux usages et conduire une stratégie d’innovation volontariste, plus de 20% du chiffre d’affaires sont consacrés chaque année à la recherche et au développement. Depuis 2012, Hervé Borredon, PDG d’ITOPest élu président de l’Afinef, Association Française des Industriels du Numérique pour l’Education et la Formation. Cette nouvelle entité fédère et structure l’ensemble de la filière numérique éducative et assure l’interface entre industriels et institutionnels. www.itop.fr et www.afinef.net
    Itop_logoExplee_221214

    A propos de Explee :
    https://explee.com/fr

  • AviTice learning et mobile : une technologie full web

    AviTice learning et mobile : une technologie full web

    Avec une interface entièrement disponible sur explorateur web, proposez aux élèves, des exercices de compréhension orale à faire en cours ou en dehors du cours. Vous avez ainsi un labo de langues accessible depuis tous les postes que ce soit dans l’établissement ou de chez les utilisateurs ! L’apprentissage des langues est un des usages sachant que tout apprentissage s’appuyant sur des contenus numériques, outils et exercices multimédias est éligible AviTice Learning et Mobile.

    AviTice Learning et Mobile permettent aux enseignants de rentrer de plein pied dans la « Classe Inversée » (flip classroom). Les élèves peuvent travailler en amont les documents avant de venir en cours.

    L’accès à l’espace de travail partagé se faisant par internet et donc de n’importe où et à partir de n’importe quel supports (PC, tablettes, smartphones), les élèves pourront interagir avec les documents et préparer le cours.

    La souplesse et l’évolutivité de la technologie AviTice Learning et Mobile répond aux usages en salles de classe fixes et mobiles ou les équipements PC, portables, tablettes sont connectés en réseau filaire ou wifi mais aussi dans les salles des mêmes établissements ne disposant que d’un poste et d’un VPI, TNI, vidéo projecteur et cette fois en mode baladodiffusion.

    Avec son accès, sa médiathèque et ses outils communs AviTice Learning et Mobile permet le développement et l’optimisation des usages du numérique au service des apprentissages.

     

    Plus d’infos : www.avitice.com

     

  • Le TwittMOOC, bientôt 1 an et toujours autant d’enthousiasme !

    Le TwittMOOC, bientôt 1 an et toujours autant d’enthousiasme !

     

    « Le TwittMOOC, c’est plonger dans le grand bain, c’est apprendre à twitter en twittant ».

    Stéphanie nous explique que l’idée de ce TwittMOOC, qui lui est venue, d’ailleurs, en s’inscrivant à un MOOC, le MOOC eLearn² “se former en ligne pour former en ligne”, n’est pas d’apprendre aux personnes à s’inscrire sur Twitter et à envoyer des twitts, « car ça, c’est extrêmement simple », souligne t-elle.

    L’idée est plus de comprendre à quoi sert Twitter, comment générer plus de contacts etc. L’inscription au TwittMOOC donne accès à un réseau de départ, « ce qui permet de s’entraider », ajoute Stéphanie.

    Le TwittMOOC, un outil de formation “sauvage“, sans pression et à son rythme

    « Je suis partie de ce que j’aimais moi à titre personnel à savoir apprendre ce que j’ai envie quand j’en ai envie, sans pression et au rythme qui me convient », décrit-elle.

    Au départ, tout le monde pensait que ce TwittMOOC était réservé aux enseignants, le réseau de Stéphanie étant essentiellement composé de professeurs ; mais au fil du temps, l’hétérogénéité des personnes a fait place. Aujourd’hui, on retrouve sur le TwittMOOC aussi bien des blogueuses de modes que des employés de GRDF.

    Objectif du TwittMOOC : apprendre sérieusement sans se prendre au sérieux !

    Le TwittMOOC se compose de défis, de conversations spontanées etc, ce qui rend la pratique très ludique, mais les apprentissages sont réels.

    Le TwittMOOC, un MOOC qui se démarque des autres MOOCs : pas de durée et pas de certificat

    Le TwittMOOC se démarque d’un MOOC traditionnel par plusieurs aspects :
    Il n’y a pas de plateforme pour le TwittMOOC mais uniquement un blog puisque tous les échanges se passent ensuite via Twitter, « pour que l’expérience soit vraiment immersive ».

    Vous ne trouverez pas de date de début et surtout pas de date de fin car le TwittMOOC est basé sur le volontariat ; « quand une personne pense qu’elle a fait le tour de la question, spontanément, elle est moins active et son expérience TwittMOOC peut alors prendre fin pour elle », explique Stéphanie.

    Pas de quizz non plus en fin d’exercice pour valider ou pas des connaissances. D’ailleurs, Stéphanie tient à souligner qu’au sujet des MOOC, il est souvent question d’échecs ; un abandon étant considéré comme un échec.
    « De mon côté, j’ai participé à plusieurs MOOCs grâce auxquels j’ai pourtant appris beaucoup de choses mais n’ayant pas été jusqu’à la fin, je suis considérée comme étant en situation d’échec… ».

    Sur le TwittMOOC, vous relevez des défis qui vous permettent de prendre de plus en plus d’aisance. Stéphanie a également mis en place un système de badges avec plusieurs niveaux, « de la sortie de l’œuf que tout le monde peut gagner en envoyant son premier Twitt de demande d’inscription au TwittMOOC jusqu’au badge rouge “phénix“ qui n’a encore été remporté que par une seule personne ».

    Les niveaux s’obtiennent par le nombre de défis relevés, « le nombre de participants qu’on a aidé et de la maîtrise qu’on acquiert du réseau social ».

    Avis aux amateurs !

    Crédit photo : mkhmarketing via photopin cc

     

     

     

  • Formation et nouvelles pratiques d’enseignement

    Formation et nouvelles pratiques d’enseignement

    Daniel Gillard est inspecteur et formateur d’adultes après avoir été professeur d’histoire-géographie en collège et lycée puis inspecteur dans le premier degré ; une expérience complète qui lui permet aujourd’hui d’avoir le recul suffisant pour nous répondre sur la question de la modification des rapports formateurs-formés, avec l’arrivée du numérique.

    Aujourd’hui, il s’occupe notamment de la formation M@gistère en Gironde qui ne représente pas moins de 7000 enseignants à former.
    « C’est une formation de “masse“ », décrit-il. « Ce qui est frappant, c’est à quel point l’irruption massive de la formation à distance bouscule les certitudes ».

    Formateur, nouvelle posture : nouveau métier ?

    « Nous sommes entrain de passer d’une formation qui était assez descendante, à quelque chose de tout à fait nouveau ». Avant, le formateur était présent en “pourvoyeur“ de savoirs. Au delà de l’outil, c’est la posture des formateurs qui est remise en cause.

    Aujourd’hui, le formateur se retrouve au centre et avec le numérique, il doit gérer deux nouveaux paramètres : les apports des apprenants et le flot d’informations généré par le numérique.

    A l’instar de la posture de l’enseignant qui change elle aussi, le formateur devient celui qui doit aider les apprenants à transformer les informations en savoirs utilisables concrètement dans les classes (sur ce sujet de l’éducation, voir aussi la réflexion de Jean-Louis Durpaire dans notre article « Enfants et adolescents : les citoyens d’une société de flux »).

    « Alors évidemment, cela bouscule les habitudes, pour les formateurs mais également pour les formés », souligne Daniel Gillard.

    En effet, l’apprenant prend une place bien plus forte mais il est aussi déstabilisé.

    Daniel Gillard rapporte que, d’après des enquêtes réalisées par leurs services, 30% des enseignants sont présents sur ces parcours de formation “en ligne“ ; présents mais aussi actifs et pro-actifs. 10 à 15% sont encore sur la réserve ; le regard des autres (mais pas forcément celui de la hiérarchie) est un point qui vient alimenter cette réserve (par exemple, vis à vis des forums).

    Préparation et animation des cours par le formateur : il faut savoir lâcher prise !

    Le formateur prépare son cours avec toutes les notions qu’il souhaite faire passer ou discuter mais il n’est pas à l’abri d’imprévus, notamment des propositions de formés pro-actifs. Certains formés peuvent aussi rester en retrait, « passifs » et observateurs, mais Daniel Gillard tient à préciser que le terme de “passif » ne doit pas être analysé comme négatif.

    « Comment dois-je gérer cette hétérogénéité des formés et comment vais-je parvenir à retirer la “substantifique moelle“ de chacun pour la renvoyer vers les autres et donc favoriser un travail de groupe et un travail collaboratif » ?
    C’est ainsi que doit s’interroger le formateur, d’après Daniel Gillard.

    Savoir être présent mais aussi s’effacer à un certain moment. Daniel Gillard a bien conscience de la difficulté de la tâche à trouver cette nouvelle posture, notamment chez les formateurs institutionnels comme les inspecteurs, dont il fait partie, tient-il humblement à souligner.

    Il donne deux exemples concrets d’usages de ces nouveaux principes, qu’il détaille dans la vidéo ci-contre.

    Savoir s’effacer tout en étant actif

    On peut retenir cette phrase de Daniel Gillard, courte mais très parlante, en guise de conclusion.