Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Préparer sa classe en quelques clics

    Préparer sa classe en quelques clics

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    Cet ouvrage fournit ainsi une méthodologie d’usage associée à une application innovante, PREP’CLASSE, disponible en ligne.

    La première partie de ce  « guide » dresse un panorama des différentes pratiques des enseignants et leurs difficultés dans la préparation de la classe.

    La deuxième partie énonce  les principes méthodologiques pour la conception des séquences.

    La dernière partie présente l’application PREP’CLASSE.

    Cette application permet de concevoir efficacement des séquences et des séances pour tous les cycles de l’école primaire.

    Les contenus d’enseignement, les compétences et les connaissances attendues ainsi que les repères de progression étant préenregistrés, elle permet de se concentrer sur la définition des objectifs d’apprentissage, les modalités de travail, la différenciation…, gestes professionnels fondamentaux du métier d’enseignant. Son actualisation sera systématiquement assurée en fonction de l’évolution des programmes.

    En plus d’un gain de temps significatif, l’usage de cet outil numérique permet au professeur des écoles :
    •    d’établir un cahier journal hebdomadaire et de programmer ses séquences sur l’année scolaire ;
    •    de sauvegarder et d’organiser ces dernières en ligne dans une bibliothèque personnelle ;
    •    d’exporter ses fiches de préparation au format pdf ;
    •    de partager ses séquences (et les ressources qui leur sont liées) avec d’autres utilisateurs ;
    •    de bénéficier d’un forum permettant d’échanger sur ses pratiques.

    A propos des auteurs :
    Éric Segouin, professeur des écoles, puis conseiller pédagogique et IEN depuis 2002, est à l’origine de nombreux outils visant à favoriser l’expertise professionnelle des enseignants.
    Denis Bascans professeur des écoles et chargé de mission TICE est l’auteur de plusieurs applications informatiques visant à aider les enseignants à mieux percevoir les progrès et acquis des élèves.

  • Une entreprise française actionne le financement participatif pour faciliter la création de contenus pédagogiques personnalisés

    Une entreprise française actionne le financement participatif pour faciliter la création de contenus pédagogiques personnalisés

    maternelledesprenoms_091214Afin de répondre aux demandes croissantes de ses abonnés, concevoir de nouvelles activités, une banque d’images agrémentée d’icones et de pictogrammes, LMDP a lancé une campagne de financement participatif.

    L’argent récolté servira aussi à favoriser la mutualisation de dizaines de milliers d’exercices produits chaque année grâce au service et à les rendre accessibles au plus grand nombre. D’autre part, une communauté pour le partage et la diffusion des bonnes pratiques pour l’apprentissage des savoirs fondamentaux sera constituée.

    La campagne a débuté le 7 novembre et s’achèvera le 22 décembre 2014. Les détails sont accessibles sur la plateforme KissKissBankBank.
    Les professionnels de l’éducation pourront effectuer des dons d’un montant variable, dès cinq euros. En échange, ils recevront des contreparties.

    LMDP : constituer la première base de ressources pédagogiques pour les enseignants d’enfants de  3 à 6 ans

    Les professeurs créent en permanence des activités en tenant compte des spécificités de l’élève, du groupe d’élèves ou de la classe pour leur apprendre à lire, écrire et compter. Ce travail se révèle particulièrement chronophage.

    C’est pourquoi LMDP, basée à Saint-Chamond dans le département de la Loire, a créé en 2010 une solution pour élaborer rapidement des contenus tout en respectant totalement la pédagogie de l’enseignant.

    LMDP : un gain temps avéré pour créer ses propres contenus pédagogiques.

    Outre les activités autour des prénoms, elle permet de jouer en quelques clics avec les images, les textes de l’éducateur sur des thèmes variés : mathématiques, repérage dans l’espace, discrimination visuelle etc. Il suffit par la suite de distribuer  les étiquettes, les listes ou les exercices préalablement imprimés.

    Cet outil sans équivalent en France compte 5.000 utilisateurs déjà inscrits domiciliés dans l’ensemble des pays francophones. Plus de 90% d’entre-eux renouvellent leur abonnement chaque année.

    Cette enseignante utilise depuis de nombreuses années la solution. Ici, elle affiche sur le mur les prénoms de ses élèves.

    maternelledesprenoms2_091214

    Ce résultat est le fruit d’une collaboration entre trois profils complémentaires : Jérôme Chirat, le fondateur, ingénieur de formation, appuyé par une graphiste et un informaticien. Animé par l’apprentissage de la langue française, le gérant est depuis de nombreuses années actif au sein de plusieurs structures éducatives, de soutien scolaire.

    En bref :
    La Maternelle des Prénoms, créée en mai 2010, est basée à Saint-Chamond, commune située dans le département de la Loire. Spécialisée dans le numérique éducatif, la société offre une expertise dans la conception d’outils pour les enseignants et les éducateurs des enfants de 3 à 6 ans.
     
    Chiffres clés :
     550.000 pages vues et plus 100.000 exercices créés chaque année avec la plateforme
     Taux de renouvellement d’abonnement de 90%
     5.000 clients dans les pays francophones et au travers de lycées   français de l’étranger
     Abonnement à 12 euros
    Le marché mondial de l’éducation est estimé à 4 200 milliards de  dollars dont 30 % pourrait basculer en ligne dans les prochaines années (Source : Challenges Mai 2013, Ibis Capital, Edxus Group et Ambient insight Research).

  • Lancement du projet REMIE : Ressources et Environnement Multi-éditeurs Innovants pour les Ecoles

    Lancement du projet REMIE : Ressources et Environnement Multi-éditeurs Innovants pour les Ecoles

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    Un projet Coopératif

    REMIE est un projet coopératif sur 2 ans, porté par la société ITOP éducation, chef de file du projet et coordonnateur. Il est fondé sur les expertises pédagogiques et technologiques complémentaires de 6 partenaires:

    3 PME, spécialistes du numérique éducatif et du 1er degré :
    les Editions Jocatop et Génération 5, leaders sur le marché du numérique pour le 1er degré
    – ITOP éducation, éditeur de contenus numériques et leader sur le marché des ENT

    et des chercheurs et pédagogues

    – le CRDP de Versailles au sein du réseau Canopé, expert en matière d’indexation de ressources numériques,
    – l’IRI, Institut de recherche et d’innovation, à la pointe des recherches en technologies videéo et annotation collaborative
    – I3M, Information Milieux Médias Médiations, laboratoire de l’Université de Nice-Sophia Antipolis (UNSA) et de l’Université de Toulon (UTLN), expert en matière d’analyses des usages des dispositifs numériques et des changements organisationnels liés aux TIC.

    Ce projet intégrera dés le départ une très forte composante « usages », sous forme d’expertise dans un premier temps, puis d’expérimentations terrain

    en partenariat avec les Académies de Nice et Nancy-Metz, la ville de Nîmes, l’inspection d’Annecy Est et avec les enseignants de nombreux établissements scolaires, écoles et collèges.

    L’association de contenus innovants et de classeurs numériques

    Le projet REMIE vise à améliorer les apprentissages des élèves et à faciliter le travail pédagogique des enseignants, grâce à la conception et réalisation d’un démonstrateur composé de 3 ensembles de contenus numériques innovants associés à des services d’indexation et de gestion de classeurs numériques adaptés aux usages du primaire.

    L’enseignant peut créer des classeurs numériques « maître« , dans lesquels il sélectionne et organise contenus innovants existants, et contenus personnels.

    À partir de ses classeurs maître, il distribue directement dans les classeurs numériques élève, de façon personnalisée ou collective, activités multimédias, documents et travaux, résumés de leçon, enregistrements audio, etc.

    Chaque élève dispose ainsi de classeurs personnalisés, dans lesquels il retrouve et utilise au quotidien, ressources communes et ressources qui lui sont propres.

    Les contenus présenteront tous une structure granulaire leur permettant d’être exploités en fonction des besoins de la classe ou des élèves. Les contenus seront des ensembles complets qui permettront :

    1) En lecture, de travailler dans la continuité la conscience graphophonologique au CP (et remédiation au-delà), en s’appuyant sur des mises en situations animées, des micro-vidéos de découverte et répétition des phonèmes, l’enregistrement sonore, et la reconnaissance de l’écriture manuscrite.

    2) En français, de travailler la maîtrise de la langue (oral, lecture, écriture, compréhension, structure de la langue) au cycle de consolidation, en s’appuyant sur l’usage de courts-métrages et d’outils d’annotation collaborative de films, pour créer des situations de réflexion et de créations collaboratives et coopératives.

    3) En mathématiques, de travailler du CP au CM2, sur les notions de grandeurs et mesures, grâce à des situations de recherche et de réflexion couplées à des outils de production et d’édition de ressources qui exploitent le potentiel des nouveaux supports (tablettes numériques et TNI).

    Les services se présentent sous forme d’une plateforme numérique multi-supports conçue pour le primaire avec :

    . des services pédagogiques sous forme de classeurs numériques (classeur de préparation du maître, des classeurs élèves), couplés à un portail de ressources éditoriales granulaires multi éditeurs, et intégrant éditeur collaboratif, services de gestion de parcours personnalisés et de suivi de résultats.

    . Des services techniques se chargeant de façon standardisée, de la sécurisation des accès et de l’intégration à tout ENT conforme au SDET.

    . Des services aux éditeurs prenant en charge la gestion de leurs ressources granulaires multimédias indexées sur les programmes officiels, les formalités administratives et techniques de gestion d’utilisateurs, et le stockage et traitement de données.

    Au-delà de l’amplification des usages, REMIE, projet fédérateur, participera à la structuration de la filière du numérique éducatif, en intégrant à terme des contenus granulaires de tout éditeur de ressources, interopérable avec tous les ENT respectant le SDET et sur tout support (tablette ou TNI).

    A propos d’ITOP éducation :

    ITOP éducation occupe une position clé dans le panorama de l’éducation. Présente depuis plus de dix ans sur ce secteur, elle produit une offre complète de logiciels innovants qui couvre tous les besoins des établissements scolaires, de la maternelle au lycée. Plus de quatre millions d’utilisateurs échangent au travers des Environnements Numériques de Travail
    ou accèdent aux ressources pédagogiques multidisciplinaires ITOP éducation et gèrent notes et absences grâce au module de vie scolaire Educ-Horus. Sur plus de quinze projets ENT en généralisation, ITOP éducation offre également ses services d’accompagnement, formation, hébergement et support. Pour développer les nouveaux usages et conduire une stratégie d’innovation volontariste, plus de 20% du chiffre d’affaires sont consacrés chaque année à la recherche et au développement.
    Depuis 2012, Hervé Borredon, PDG d’ITOP est élu président de l’Afinef, Association Française des Industriels du Numérique pour l’Education et la Formation. Cette nouvelle entité fédère et structure l’ensemble de la filière numérique éducative et assure l’interface entre industriels et institutionnels. www.itop.fr  www.afinef.net

     

     

  • Educatec-Educatice 2014 : une édition réussie, avec +10% de visiteurs

    Educatec-Educatice 2014 : une édition réussie, avec +10% de visiteurs

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    Cette année, 214 exposants et partenaires, experts, décideurs et professionnels des technologies éducatives étaient au rendez-vous. Les chiffres de fréquentation ont, quant à eux, battu des records : les organisateurs enregistrent près de 13 500 visiteurs sur la plateforme, contre 12 300 l’année dernière. Une belle augmentation qui témoigne de l’intérêt des visiteurs pour l’innovation et le numérique à l’école, thématique d’actualité.

    Les conférences plénières, autour de ces sujets aujourd’hui incontournables, ont fait salle comble. On note un taux de participation maximal, dû à la pertinence des contenus proposés et à la qualité des intervenants. Au total, les salons ont comptabilisé 3 700 auditeurs au cours des 39 conférences d’experts.

    Présidée cette année par Gilles Babinet, responsable des enjeux de l’économie numérique pour la France auprès de la Commission européenne, la 6ème édition des Trophées des Technologies éducatives, qui récompense les initiatives en matière de TICE portées par les collectivités territoriales et les établissements d’enseignement supérieur, a également connu un vrai succès.

    Des prix ont été décernés dans 4 catégories :

    à Catégorie « Collectivités – Villes / Mairies » :
    • Grand Prix : Luniilab – Communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest
    • Mention spéciale : La tablette numérique au service d’une pédagogie individualisée – Mairie d’Elancourt

    à Catégorie « Collectivités – Conseils généraux :
    • Grand Prix : Belearner pour les classes SEGPA – Conseil général Seine-et-Marne
    • Mention spéciale : Volet numérique du plan collège performant – Conseil général de la Sarthe

    à Catégorie « Collectivités – Régions :
    • Grand Prix : LORDI – Conseil Régional du Languedoc-Roussillon
    • Mention spéciale : T@blet’ocentre – Conseil Régional du Centre

    à Catégorie « Enseignement supérieur » :
    • Grand Prix : Création de serious games pour les professionnels de la santé – Université Paris – Descartes
    • Mention spéciale : SOCLE (Smart Open Cloud Based Learning Environment) – Insa Toulouse

    à Coup de coeur du Jury :
    • Robot Lycéen – Catégorie Collectivité Régions
    • Domus – Etablissement Public de Recherche et d’Enseignement Supérieur – Université de Reims Champagne Ardenne

    source : Tarsus

  • L’UPSTI se positionne sur le numérique à l’Ecole

    L’UPSTI se positionne sur le numérique à l’Ecole

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    L’UPSTI rappelle que l’informatique est déjà enseignée dans les collèges et les lycées et propose de la développer dans toutes les disciplines.

    En effet, « la programmation informatique » est enseignée dans les programmes de technologie collège, et dans certaines options du baccalauréat général et technologique. La culture numérique est enseignée via le B2i (Brevet informatique et internet) préparé au collège et au lycée auquel on pourrait ajouter la programmation informatique.

    Hervé Riou affirme que « créer une nouvelle discipline informatique entre en contradiction avec la vision pluridisciplinaire de la formation des élèves, renforce la sectorisation des enseignements, et ne permet pas aux élèves de s’inscrire durablement dans de l’enseignement intégré de sciences et technologies. »

    A la proposition du CNN de remplacer les heures de technologie en 3ème par des heures d’informatique, Hervé Riou rappelle que « l’enseignement de la technologie en 3ème est utile pour tous les élèves et que la pédagogie utilisée leur permet de s’inscrire dans le mode d’apprentissage par projet. Enfin, en proposant une telle suppression, on dessert les élèves qui s’orientent (en majorité) dans les filières technologiques et professionnelles.»

    Le CNN propose de créer un bac Humanités numériques en filière générale.

    L’UPSTI propose :

    – de généraliser l’enseignement « Informatique et Sciences du Numérique » à toutes les filières générales et les filières technologiques et professionnelles. Par exemple, la technologie et les sciences de l’ingénieur sont déjà pleinement axées sur l’apprentissage de la conception des objets connectés.

    – de valoriser et de développer le baccalauréat technologique STI2D SIN qui s’appuie déjà sur la culture numérique et le codage et qui n’est pas évoqué dans le rapport du CNN.

    Le CNN préconise de créer un CAPES et une agrégation d’informatique pour recruter des professeurs d’informatique.

    L’UPSTI propose :

    – d’encourager les professeurs de sciences et de technologie à passer les certifications nécessaires et à mieux les rémunérer en conséquence. A l’instar des professeurs en Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, les professeurs de toutes les disciplines scientifiques et technologiques des collèges et des lycées peuvent enseigner l’informatique à leurs élèves.

    – d’introduire dans les épreuves d’admission des concours de recrutement des professeurs, la possibilité pour les candidats de défendre des projets pédagogiques qui prennent appui sur le numérique. Dans certaines agrégations, comme celle de sciences industrielles de l’ingénieur, cela se fait déjà. La formation de tels professeurs les rend d’ailleurs aptes à enseigner la programmation informatique.

    Concernant la fourniture d’une tablette numérique à tous les élèves de 5ème, Hervé Riou souligne que « c’est un progrès à condition d’un accompagnement pédagogique associant tous les professeurs et plus généralement tous les acteurs de l’éducation tels que les éditeurs ou les constructeurs de matériel, afin de créer un grand mouvement de l’école vers un projet commun ».

    Plus d’infos :
    Hervé Riou, diplômé de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan, est professeur en classe préparatoire aux grandes écoles, chercheur à l’ENS Cachan, et Président de l’UPSTI depuis 2008. L’UPSTI est l’Union des Professeurs de Sciences et Techniques Industrielles. Créée en 1982, elle fédère et crée un réseau de plus de 700 Professeurs de Sciences de l’Ingénieur, répartis dans plus de 200 établissements, en France et à l’étranger.

    L’UPSTI entretient un dialogue privilégié avec les Grandes Ecoles et l’ensemble des acteurs institutionnels de la formation d’ingénieur. Elle participe à tous les débats concernant la formation scientifique et technologique, et est un laboratoire d’idée permettant de regarder l’avenir de la formation scolaire pour l’adapter aux défis industriels de demain.

    Au sujet du rapport du CNN, voir aussi www.ludovia.com/2014/10/jules-ferry-3-0

  • Lancement d’un DU Photojournalisme, Communication et Images Aériennes à l’Université de Perpignan

    Lancement d’un DU Photojournalisme, Communication et Images Aériennes à l’Université de Perpignan

    Ce diplôme s’adresse aux étudiants et aux professionnels.
    Professionnels ou personnes en reconversion. Ce DU est adapté au :
    – Journaliste ou photojournaliste : étendre ses compétences vers le secteur de la communication et intégrer la vision aérienne (drones, ULM) dans son activité ;
    – Communicant (entreprise ou collectivités) : étendre ses compétences à l’image, à l’editing et aux possibilités de la captation aérienne,
    – Pilote ou futur pilote : acquérir un professionnalisme photo, vidéo et communication ;
    – Professionnel des métiers de la communication, du journalisme, soucieux de faire connaître et mieux vendre ses travaux ;
    – Photographe ou vidéaste : maîtrise d’un « pied mobile » en captation (drone ou ULM) dans le respect de la réglementation.

    Ce diplôme apportera une culture, une méthodologie et une approche métiers qui s’avéreront précieuses dans une carrière. Le choix d’associer photojournalisme et communication est destiné à favoriser une adaptation maximale au monde professionnel. Dans sa stratégie d’insertion, le photojournaliste peut ainsi proposer un regard nouveau en communication des entreprises ou des collectivités (corporate).

    C’est pourquoi ce DU est pensé comme une formation complémentaire de 150 heures et d’un stage.

    Étudiants et doctorants, ce DU est adapté à la valorisation de vos travaux
    Le DU intéresse tout étudiant souhaitant se diriger vers les métiers du journalisme et de la communication. En complément d’un cursus universitaire, et dans la perspective d’intégrer une école, il soutient la préparation de concours comme l’ESJ, le CFJ ou l’EFAP.

    Atouts multiples, adaptation accrue

    L’un des apports importants du DU est de permettre aux différents corps de métiers (journalistes, communicants, pilotes, photographes, etc.) de mieux se comprendre. Lors de collaborations, les vocabulaires et les exigences sont différents. Pour gagner en qualité, optimiser les circuits de diffusion et être professionnel, il est impératif de savoir ce qui est possible et ce qui ne l’est pas.

    Le photojournalisme n’est pas seulement de la photographie. Il est un mode de reportage où l’on informe avec de l’image. Il relève du journalisme et de la manipulation experte des outils de captation audiovisuels. Les approches techniques ne sont pas suffisantes. Des apports juridiques (protection de soi et des sources, droit à l’image, etc.) et l’analyse des pratiques et usages du métier (formats, circuits, etc.) sont abordés.

    Le partenariat avec VISA POUR L’IMAGE, référence mondiale, permet de se rapprocher de photojournalistes de renom international qui feront profiter de leur expérience aux apprenants. L’ensemble des enseignements est dispensé par des professionnels reconnus.

    Plus d’infos :
    Les inscriptions débutent mi-novembre 2014 et les cours en janvier 2015. à voir sur www.photocom.eu

    crédit photo : site web Université de Perpignan

  • WAKFU, 3 épisodes spéciaux sortis le 1er décembre en DVD

    WAKFU, 3 épisodes spéciaux sortis le 1er décembre en DVD

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    Après avoir sauvé le Monde des Douze des mains de Qilby, les membres de la Confrérie du Tofu profitent d’une retraite bien méritée !

    Mais ils sont tous loin d’imaginer  ce qui les attend…

    Suite à une nouvelle crise de larmes, Ogrest est sur le point d’engloutir le Royaume Sadida. Nos héros se mettent alors en quête de la seule chose capable d’apaiser ses sanglots : les Dofus, ces célèbres oeufs de dragons magiques…

    Le repos des guerriers attendra !

    WAKFU3D_051214

  • Je communique donc je suis ! Le 5ème « C » de l’apprentissage par François Jourde

    Je communique donc je suis ! Le 5ème « C » de l’apprentissage par François Jourde

    Plus que jamais, nous sommes entrés dans une culture de la participation (participatory culture) et de l’apprentissage informel (informal learning).

    Nous sommes dans une civilisation de la participation.

    Or, la participation et la publication constituent d’importants leviers de motivation intrinsèque (voir par exemple « Disrupting Ourselves: The Problem of Learning in Higher Education »).

    Intégrer aux activités scolaires les outils numériques de publication et de communication (Blogs, wikis, curation collaborative, médias sociaux, etc.), c’est ce que l’on peut nommer une pédagogie sociale (« Social Pedagogies : teaching approaches that engage students with an ‘authentic audience’ (other than the teacher) where the representation of knowledge for an audience is absolutely central to the construction of knowledge in a course », Derek Bruff).

    Une telle démarche place les élèves en position d’auteurs (l’auteur étant celui qui peut répondre de son texte) et produit dans les classes comme un « effet de réalité » : en s’ouvrant potentiellement aux interactions extérieures, les activités scolaires prennent un autre sens !

    L’exigence d’écriture est modifiée car l’élève a désormais un vrai public.

    Cette Communication ne met-elle pas trop de « pression » sur les élèves ?

    Réponse en vidéo avec François Jourde que la rédaction tient à remercier pour cette série passionnante en cinq épisodes sur les « 4C de l’apprentissage » : Créativité, Collaboration, pensée Critique et communication pour arriver à un apprentissage profond.

     

     

  • Ressources numériques : l’offre des professionnels de la filière répond-elle vraiment aux besoins d’innovation pédagogique ?

    Ressources numériques : l’offre des professionnels de la filière répond-elle vraiment aux besoins d’innovation pédagogique ?

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    Faire entrer les ressources numériques dans l’Ecole : l’offre n’est plus le problème

    Alain Laurent, Président du GEDEM, est formel : l’offre actuelle de ressources, qu’elles soient éditoriales ou produites par les enseignants, est suffisamment étoffée pour répondre aux besoins des enseignants.
    Pour répondre à la question posée par cette table ronde, « l’offre des professionnels de la filière répond-elle vraiment aux besoins d’innovation pédagogique ? », Alain Laurent exprime son scepticisme par rapport au terme « d’innovation ». D’après lui, l’innovation ramène à l’expérimentation.

    Cela fait 25 ans que nous expérimentons ; aujourd’hui, la question est celle de la généralisation, déclare t-il.

    Jean-Marc Merriaux, Directeur général de Canopé, parlerait davantage d’initiatives pédagogiques que d’innovations pédagogiques.

    Les enseignants, des producteurs de ressources ? Mais cela suffit-il vraiment ?

    « Aujourd’hui, l’ensemble des outils doivent permettre de renforcer l’initiative pédagogique, et donc valoriser la liberté pédagogique de l’enseignant. Cette pratique pédagogique change les habitudes, par exemple, la posture de l’enseignant dans la classe est différente ».

    Pour lui, le principe de granularité est encore à développer de même que la question de l’indexation de la ressource afin de permettre qu’elle soit utilisée par l’enseignant comme il le souhaite.

    L’enseignant est un éditeur, souligne t-il.

    « Il est amené à produire des contenus, il est un agrégateur de contenus ».

    Un autre point fondamental que Jean-Marc Merriaux soulève est qu’une ressource aujourd’hui, quand elle est pensée, doit intégrer une dimension par rapport à des fonctionnalités.
    « Jusqu’à présent, les ressources ont été pensées « enseignant centrées ».

    Il signifie par cette remarque que la ressource numérique doit aussi être « élève centrée », afin de pouvoir être utilisée en autonomie par l’élève.

    Véronique Saguez, responsable éditoriale aux éditions BORDAS mais aussi enseignante a l’avantage d’être de chaque « côté de la barrière ».
    Quoique le terme de « barrière » soit un peu caricatural, force est de constater que le dialogue éditeurs-enseignants ne saute pas aux yeux à première vue.

    Pour elle, l’enseignant ne peut se suffire des contenus qu’il produit. D’une part, parce qu’il a très peu de temps pour cette production et d’autre part, « parce que tout simplement, ce n’est pas notre métier ».

    La majorité des enseignants a besoin de parcours tout faits et c’est le rôle des éditeurs que de créer ces contenus.

    Les enseignants sont-ils capables de se retrouver dans ce marché foisonnant de ressources ? Et surtout sont-ils formés pour cela ?

    C’est sur ce point que Véronique Saguez étend son propos ; en effet, bien que les ressources soient de plus en plus « innovantes », la formation des enseignants reste une part non négligeable à prendre en compte pour une équation parfaite.

    Véronique Saguez propose la formule suivante :
    4 euros pour l’école = 2 euros pour l’équipement, 1 euro pour la formation et 1 euro pour les ressources. Et elle ajoute qu’aujourd’hui, « on est loin de cette équation ».

    Enfin, elle définit les besoins concrets pour un enseignant en classe : des ressources agrégeables, compatibles avec tous les environnements et libres de droit.

    Sur les questions d’ordre économique, Hervé Borredon, Président de l’AFINEF apporte quelques précisions.

    Le manque de visibilité économique ne motive pas les industriels du secteur à investir dans des ressources dites « innovantes ».

    Au sujet de l’offre, le constat est clair : elle est plus importante pour le second degré que pour le premier degré.

    « Au delà de ce constat, on pourrait penser que le premier degré a besoin de moins de ressources parce qu’ils n’ont pas de matériel mais cela amènerait à un raccourci un peu rapide ».

    Hervé Borredon explique que la difficulté à laquelle se heurte les éditeurs du premier degré, ce sont les investissements très importants qui doivent être engagés pour produire ces nouvelles ressources (il faut compter sur un investissement de 2-3 ans pour pouvoir obtenir une ressource « innovante »).

    La mise sur le marché est aussi très compliquée ; les produits peuvent être attractifs et plaire aux enseignants mais les réponses auxquelles se heurtent les éditeurs sont qu’il n’y a pas de budget.

    Pour investir, il faut avoir des perspectives de retombées économiques et trouver un équilibre financier au projet, rappelle Hervé Borredon

    « La filière manque cruellement de visibilité sur les budgets d’investissement et ce défaut de visibilité sur les budgets est encore plus prégnant sur le premier degré », ajoute t-il.

    La problématique gratuit-payant est-elle encore au coeur du débat ? Les enseignants deviendraient t-ils des concurrents du secteur privé ?

    Pour Alain Laurent, la cohabitation est tout à fait possible. Il rappelle l’expérience de Sésamaths, une action totalement collaborative qui a dépassé les ambitions premières des créateurs. Il explique qu’à un moment donné, Sésamaths a été confronté à une production des enseignants à grande échelle ; la question de trouver un éditeur s’est alors posée.

    La société Génération 5 a alors travaillé avec Sésamaths.
    « nous sommes tout à fait complémentaires ; nous avons apporté des compétences éditoriales (la relecture, la correction par exemples) tout simplement », souligne Alain Laurent.

    Pour lui, l’éditeur a une réelle plus-value à apporter c’est pourquoi il a sa place dans le « paysage »,

    A la question qui est posée par l’animateur de la table ronde, Eric Fourcaud, directeur de publication Ludomag, sur des enseignants qui fabriquent leur propre manuel numérique, Alain Laurent répond qu’il ne voit aucun mal à cela. Pour lui, ce sont des cas isolés.

    « Cela demande beaucoup de temps de créer son propre manuel. Je préfère me concentrer sur le suivi et les pratiques de mes élèves », ajoute Véronique Saguez, en appuyant le propos d’Alain Laurent.

    Enfin, Alain Thillay, chef du département du développement et de la diffusion des ressources numériques à la Direction du Numérique pour l’Education donne son point de vue sur les éléments qui ont alimenté le débat.

    « Au delà de la production, il y a aussi à clarifier la distribution et la diffusion des ressources ».

    L’élément perturbant est qu’aujourd’hui, il est question de contenus associés et plus seulement de ressources physiques. Le rôle de l’Etat est de donner des cadres (notamment par rapport aux règles sur les données personnelles, par exemple).

     Les enseignants sont des producteurs, c’est vrai ; mais ils ne sont pas des éditeurs de ressources, ils veulent les partager dans leur univers professionnel.

    Alain Thillay réaffirme la position du Ministère quant au dialogue engagé avec les éditeurs pour arriver à « ce point d’équilibre ».

    « Le rôle du Ministère est aussi d’avoir une approche de soutien à l’ensemble de la filière e-éducation », ajoute t-il.