Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • une application IPhone pour simuler les effets du handicap visuel

    A l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées, le 3 décembre 2011, l’Association des Aveugles et Amblyopes d’Alsace et de Lorraine (AAAL) a lancé, en partenariat avec l’Institut de la Vision à Paris, une application gratuite (application IPhone déjà disponible, Android en cours de finalisation) qui permet d’utiliser la caméra de son téléphone mobile pour simuler l’environnement tel qu’il est perçu par les personnes malvoyantes, atteintes de différentes pathologies.

    L’AAAL, tout comme la FAF dont elle est membre (Fédération de Aveugles et Handicapés Visuels de France) et son département Argos-Services (spécialiste de l’accessibilité des bâtiments, de la voirie et des transports)  ont pour mission première de soutenir les personnes aveugles et handicapées visuelles dans les différents aspects de leur vie quotidienne et de développer les services liés à l’accessibilité des lieux publics à tous les handicaps.
    En complément de cette mission, ces acteurs s’efforcent aussi de sensibiliser le grand public au handicap visuel.

    Denis LEROY, Directeur d’Argos-Services déclare : «chaque fois qu’une personne valide prend conscience des effets du handicap et comprend mieux son impact sur la vie quotidienne, c’est toute la cause du handicap qui avance. Cette application se veut un outil de sensibilisation ludique, utilisable par le plus grand nombre. Avec « eye-view » qui simule les effets des principales maladies de l’œil (par exemple : Rétinopathie Pigmentaire, DMLA, Glaucome, Cataracte..) ainsi que les défauts visuels couramment rencontrés, l’utilisateur comprend mieux les difficultés des déficients visuels au quotidien».

    A propos d’Argos Services :
    L’AAAL a crée, il y a 3 ans un pôle accessibilité ; ARGOS-Services. Accessibilité Repérage Guidage Orientation Sécurité propose aux Etablissements Recevant du Public de se mettre aux normes accessibilité handicap tel que le prévoit la loi de 2005.

    Plus d’informations sur :
    www.argos-services.com

  • Splash, le réseau social des moins de 13 ans

    Splash, le réseau social des moins de 13 ans

    130120124f104042d0c2bSplash permet aux enfants de discuter avec leurs copains dans un espace protégé et sécurisé.
    L’enfant ne peut se connecter qu’avec les enfants de sa classe, de son école ou les enfants des parents avec qui ses propres parents sont connectés.

    Sur Splash, les parents gardent le contrôle

    Les parents administrent le compte Splash de leur(s) enfant(s) depuis leur compte leminiréseau (données de connexion – mises en relation) et les enfants ne peuvent communiquer qu’avec les contacts acceptés par leurs parents.
    Les parents ont en permanence accès aux messages échangés par les enfants, ce qui leur permet d’apprendre les bons réflexes à leurs enfants, de leur expliquer les bonnes pratiques.

    Au-delà de ses vertus ludiques, Splash est un outil pédagogique qui permet aux enfants d’écrire tout en s’amusant, et à leurs parents de les sensibiliser à l’usage raisonnable des réseaux sociaux avant de les laisser plonger dans le grand bain.

    A l’heure où les parents sont préoccupés par ce que leurs ados font sur les réseaux sociaux, Splash est conçu pour les aider à les préparer à un usage raisonné de ces outils de communication desquels ils ne peuvent pas très longtemps les tenir éloignés.

    Plus d’infos : www.leminireseau.fr

  • Un dictionnaire bilingue anglais-français qui réunit 4 applications en 1

    Un dictionnaire bilingue anglais-français qui réunit 4 applications en 1

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    • Traduisez tout

    Son dictionnaire bilingue anglais-français est très complet, et détient plus de 11 500 entrées et 24 000 traductions. Vous traduisez tous les mots et expressions que vous souhaitez en quelques clics. L’application Easy English dispose d’un programme d’hyperappel vous permettant d’appeler le dictionnaire pour l’interroger sur un mot donné dans n’importe quelle page web en cours de consultation et en obtenir la traduction (page web, email…). La traduction de tout mot contenu dans le presse-papier est automatique. Il est également possible de naviguer d’un article à l’autre grâce aux hyperliens.

    L’application a été conçue pour vous donner un maximum de confort dans la navigation. Ainsi, pour faciliter votre utilisation au quotidien, vous pouvez par exemple profiter des différentes fonctionnalités offertes telles que l’historique des consultations, allant jusqu’aux 100 dernières recherches effectuées, la recherche de mots en utilisant les caractères joker “?” et “*”, le système de reconnaissance de mots lorsqu’ils sont mal orthographiés, ou encore la recherche par anagramme pour trouver de nouveaux mots et de nouveaux sens. Vous pouvez aussi créer une liste de vos mots favoris pour plus de rapidité.

    • Approfondissez vos connaissances

    Vous avez en main l’outil indispensable pour maitriser parfaitement la grammaire anglaise. Le module grammaire, avec ses 87 fiches illustrées par des exemples et ses 24 fiches thématiques avec plusieurs centaines d’expressions et de constructions, est idéal pour approfondir vos connaissances à tout moment.

    Exprimez-vous en toutes circonstances

    Le guide d’expression, réalisé par des locuteurs natifs, prononce pour vous en anglais les mots que vous souhaitez. Ainsi, alors que vous êtes en voyage à l’étranger par exemple, vous serez certain de pouvoir vous faire comprendre, peu importe ce que vous voulez dire. Easy English, c’est également 20 000 mots en contexte pour vous permettre de les utiliser de manière appropriée. C’est plus de 4 000 remarques sur les différents usages, les pièges, les faux amis, les constructions complexes ou encore sur les différences entre l’anglais et l’américain.

    • Entraînez-vous !

    Près d’une centaine d’exercices ludiques sont mis à votre disposition pour vous perfectionner tout en vous amusant. Des tests sont également disponibles pour vérifier vos connaissances ou acquérir des bases solides.

    Pratiques, ces différents modules complémentaires s’utilisent indépendamment selon vos besoins du moment.

    Plus d’informations sur www.lerobert.com

  • Un service éducatif en ligne pour des cours interactifs

    L’intérêt est de pouvoir personnaliser les apprentissages. L’enseignant peut décider de faire un parcours déterminé pour un élève ou d’ajouter des étapes interactives, comme par exemple une question, qui le mènera vers tel ou tel support selon la réponse qu’il aura donnée. C’est en effet intéressant car l’enseignant peut adapter les parcours selon le niveau de ses élèves ou offrir la possibilité de cours particulier pour un élève en situation de handicap, par exemple.

    Cette solution, très facile d’utilisation, via le web (modèle flash ou html 5) ou sous forme d’application directement intégrée au serveur d’un établissement, d’une collectivité… peut être proposée à plusieurs niveaux d’enseignement du collège à l’université.

    Elle est d’ailleurs déjà présente dans 26 collèges des Conseils Généraux des départements de Seine et Marne, Seine Saint Denis et Lozère, quatre lycées en Seine et Marne ainsi qu’à l’Université de Montpellier et de Paris la Sorbonne.

    Le projet est édité par une jeune entreprise innovante « Erdenet » labellisée Cap Digital (pôle de compétitivité numérique), pour avancer sur les usages en THD dans les établissements scolaires ou les universités.

  • Au lycée, le maître mot du chef d’établissement : s’adapter !

    Au lycée, le maître mot du chef d’établissement : s’adapter !

    Le lycée compte des séries générales (pour trois quarts des élèves), une série sciences et technologies de la gestion, des séries professionnelles et deux sections BTS dans le domaine du tertiaire.
    Un contexte social très contrasté avec une majorité d’élèves issus de « classes défavorisés » qui cohabitent avec des milieux plus aisés, ne rend pas non plus la gestion « au quotidien » très aisée.

    En ce qui concerne le numérique, le lycée est doté d’un parc de 500 ordinateurs et depuis la rentrée 2011, un magnifique laboratoire de langues dernière génération (Kallylang), installé avec des iMacs, qui a mobilisé près des trois quarts de l’investissement global du lycée.

    Au départ, ce devait être une salle de visioconférence, le lycée Jean Monnet mettant l’accent sur l’ouverture européenne (il compte d’ailleurs des classes européennes) ; cette salle aurait été reliée au labo de langues existant, mais «on ne peut pas installer une visioconférence « dernier cri » sur un labo de langues dépassé», souligne Madame la Proviseur.

    Un investissement comme celui-là n’est cependant pas habituel, comme le souligne Myriam Gennari, gestionnaire du lycée. Consciente que le numérique doit être une préoccupation, même si Madame la Proviseur pense que la formation dispensée aux enseignants et qui va de pair avec ces outils reste insuffisante, le budget du lycée doit aussi servir pour d’autres investissements nécessaires pour ne pas dire obligatoires.

    Elle cite comme exemple : «La réforme du baccalauréat secrétariat et comptabilité devenant gestion et administration pour la rentrée 2012 implique des investissements lourds, d’une part dans des ordinateurs performants mais aussi dans du mobilier, une réorganisation des salles avec aménagement de parois vitrées»(…)

    Sans parler du fait que les outils numériques sous-entendent une maintenance régulière. Maylis Laferrere nous explique que ce sont les ATPR  (Assistant technique pour le réseau) qui assurent la maintenance des 500 machines. Plus précisément un seul ATPR qui est détaché du Centre départemental de documentation pédagogique à Angoulême et donc ne s’occupe pas uniquement du lycée Jean Monnet ; ce qui est très insuffisant.

    Il intervient en cas de problème sur le réseau administratif, mais pas seulement. Le matériel subit régulièrement des dégradations des élèves (souris arrachées, touches de clavier inversées). «A partir du moment où l’ATPR est appelé pour réparer ces dégradations, il n’a plus de temps pour de nouvelles installations ou configurations, c’est un facteur bloquant», ajoute Maylis Laferrere.

    «La maintenance est un point faible». Mme Le Proviseur souhaiterait à l’avenir pouvoir avoir un ATPR dans son lycée, «ce qui ne serait pas du luxe avec 500 ordinateurs et une filière professionnelle»(…).

    Le maître mot du ressenti de Maylis Laferrere en tant que proviseur sur les difficultés auxquelles elle est quotidiennement confrontée est aujourd’hui : l’adaptation, notamment aux différentes réformes de l’Etat : «La principale difficulté d’un établissement est de s’adapter sur le terrain à des réformes dont on entend parler depuis un certain temps mais dont l’organisation précise nous est connue très tard. Que ce soit pour les collectivités ou pour nous, ces réformes sont difficiles à mettre en place et cela crée des tensions au sein des équipes de devoir réaliser tout très vite».

    Elle ajoute enfin, «vous savez, les enseignants croient toujours en ce qu’ils font », en référence sans doute à la « soi-disant » démotivation des professeurs qui fait écho aujourd’hui.

  • un site de maths gratuit et innovant pour les lycéens

    un site de maths gratuit et innovant pour les lycéens

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    Knayer a pour ambition d’offrir à tous les lycéens un soutien gratuit, efficace et régulier en mathématiques, matière la plus sélective des parcours scolaires.

    Julien Cohen-Solal, fondateur de Knayer et passionné de mathématiques les a enseigné sous la forme de cours particuliers pendant plusieurs années à des élèves de lycée et de classes préparatoires aux grandes écoles. Et c’est de là que lui est venu l’idée : «J’ai ainsi pu constater que de nombreux lycéens exprimaient le besoin d’un soutien régulier dans leur travail personnel. Les cours particuliers étant réservés à une minorité, ce soutien passe nécessairement par la mise à disposition de matériaux parascolaires adaptés (livres, logiciels interactifs, vidéos…)».

    Accessible depuis la rentrée 2011, plusieurs milliers de lycéens ont d’ores et déjà adopté Knayer comme support privilégié au cours de cette phase de test. Mais attention, en aucun cas Knayer se substitue à l’enseignement dispensé par le professeur ; le site se positionne avant tout en complément des cours dispensés au lycée.

    «Pour rendre ce soutien plus interactif, les élèves peuvent y poser leurs questions sur un exercice ou une leçon précise. Ils obtiennent une réponse détaillée très rapidement. Mais l’objectif de départ est de fournir des contenus décrivant le cheminement de résolution en détail, répondant ainsi en amont à l’essentiel des interrogations des élèves», ajoute Julien Cohen-Solal.

    Sur le marché déjà concurrentiel du soutien scolaire Knayer se positionne avec ses atouts :
    •    la qualité pédagogique de son contenu. Chaque exercice est corrigé en détail, de manière à faire apparaître toutes les étapes de la réflexion. Il se conclut systématiquement par un résumé des astuces et méthodes de résolution utilisées.
    •    il couvre de manière exhaustive l’ensemble des notions des programmes de lycée.
    •    l’interface est intuitive, permettant d’accéder facilement à un cours ou des exercices traitant d’un point précis, à l’aide des rubriques par niveau et des chapitres, ainsi que par les tags.
    •    Enfin, Knayer offre un accès gratuit à tout son contenu, sans inscription requise.

    L’aspect gratuit est en effet intéressant. Julien Cohen-Solal nous confie que cela était dans ses priorités : «le projet Knayer défend un modèle de société où la connaissance et l’éducation sont gratuitement accessibles à tous. C’est pourquoi Knayer a vocation à mettre à disposition de tous le meilleur contenu, sans barrière financière. L’enjeu est donc de ne pas faire payer l’utilisateur final (l’élève), mais de financer la croissance du site par le biais d’autres acteurs, privés et/ou publics».

    Quelques témoignages d’utilisateurs du site :

    « j’ai enfin compris ces équations si particulières : mon seul commentaire sera donc merci !!! », Terminale S, Nanterre
    « merci beaucoup, grâce à vous j’aime l’arithmétique maintenant, merci; vous avez tellement bien expliqué, merci », Terminale S, Périgny
    « Super cours bien détaillé à recommander !!« , Seconde, Beaurainville

    Fort de ces premiers résultats encourageants, l’équipe de Knayer se mobilise maintenant pour étendre son périmètre à l’ensemble des matières des programmes scolaires.

    Plus d’infos :
    www.knayer.com

    Plus d’infos sur Le fondateur :
    Julien Cohen-Solal est l’auteur des exercices, des corrections, des méthodes, des astuces et de l’ensemble des contenus publiés sur Knayer.

    Fraîchement diplômé d’HEC, après un Bac S spécialité mathématiques et deux ans de classe préparatoire (voie S), il a dispensé, pendant cinq ans, des cours particuliers de mathématiques à des élèves de collège, de lycée (S & ES) et de classes préparatoires.
    Major (20/20) à l’épreuve de mathématiques du Bac S (2003) et à l’ensemble des épreuves de mathématiques des concours (2005) d’entrée aux grandes écoles de commerce (HEC, ESCP-EAP, EM LYON, AUDENCIA, EDHEC, ECRICOME), il souhaite aujourd’hui partager ses méthodes d’apprentissage.

  • La médiathèque numérique de demain

    Pierre Mathieu, Directeur du CDDP de la Corrèze imagine la médiathèque de demain. Avec le déploiement des iPads dans son département, la ressource numérique n’est plus seulement nécessaire, mais elle est devenue indispensable pour optimiser les usages de ces nouveaux matériels.

    Comment serait-elle ?

    La médiathèque de demain serait celle qui regrouperait tous les documents, ressources, livres, utiles dans l’enseignement et disponibles pour les enseignants et les élèves dans le cadre de leurs apprentissages. C’est telle qu’elle existe en papier dans un CDDP, mais cette fois en version numérique.

    Les ressources de la médiathèque pourraient provenir du domaine public, des éditeurs publics, des éditeurs privés ou des enseignants eux-mêmes.

    Comment fonctionnerait-elle ?

    Le principe de la médiathèque numérique est le même que pour une médiathèque classique ; elle fonctionnerait par abonnement des enseignants et des élèves.

    La gestion des contenus de la médiathèque pourrait être confiée au réseau Scéren qui reverserait des dividendes aux différents fournisseurs de contenus en fonction de l’utilisation en téléchargement ou en consultation qui sont faits de leurs ressources.

    Le fonctionnement de cette médiathèque pourrait s’apparenter aux nouveaux modes de diffusion de la musique  (voire des exemples comme DEEZER). Comme pour les listes de lecture en musique, l’enseignant aurait la possibilité de créer une bibliothèque pour chacune de ses classes ou de ses niveaux d’enseignement pour un accès plus aisé de ses élèves.

    Les avantages ?

    Une disponibilité complète des ressources utilisables par les professeurs et les élèves qui pourraient consulter de nombreuses ressources de provenances différentes.

    «Le cœur de métier du réseau Scéren, c’est la médiathèque ; la force de son réseau de documentalistes permet d’indexer, de valoriser les ressources produites», déclare Pierre Mathieu.

    Les nouveaux outils d’indexation comme le ScoLom.fr permettent aux utilisateurs de disposer d’outils de recherche puissants adaptés à leurs recherches et leurs attentes. Ils sont adaptés à des usages non documentaires et peuvent être utilisés par des élèves ou des familles à la recherche de ressources.

    Le maintien d’une édition privée aux cotés de l’édition publique ou de l’édition en créative commons serait le garant d’une qualité et d’une pluralité de ressources.

    «Les manuels sont aujourd’hui achetés pour des périodes longues et sont parfois non conformes lors des changements de programmes. De plus, ils ne sont que très rarement utilisés de façon unique dans un cours et les enseignants proposent la plupart du temps des ressources photocopiées ou créées de toutes pièces. On constate souvent que le ratio entre le prix du manuel papier et son utilisation réelle rend son coût prohibitif. L’utilisation d’une médiathèque permettrait une réelle utilisation  de plusieurs manuels complétée par de nombreuses autres ressources».

    D’autre part, la visibilité du coût de la mise à disposition que ce soit pour l’éducation nationale ou la collectivité permettrait une vision claire du fonctionnement à l’année pour un département ou une région.

    Cette médiathèque numérique pourrait être envisagé pour le premier degré, le Collège et et le Lycée. Néanmoins, la médiathèque numérique « Collège » semblerait être la plus aisée à mettre en place dans un premier temps, le financement des manuels étant assumé par l’état ; ce dernier peut aisément réaffecter certains de ses financements.

    Difficultés à envisager

    • La nécessité pour les élèves et professeurs de disposer d’un terminal numérique et d’une connexion (tablette ou autre), pour disposer des ressources.
    • La réaction des éditeurs publics qui vont voir leur marge sur la publication classique amputée de façon drastique avec ce modèle où l’abonnement est partagé en fonction des utilisations des usagers. « Les premiers entretiens avec certains éditeurs font apparaître qu’ils ne sont pas forcément hostiles à étudier ce type de distribution », confie Pierre Mathieu.
    • La nécessité de revoir le modèle économique comme l’a fait le milieu de la musique qui reverse régulièrement aux maisons de production la quote-part de ce qui a été écouté sur une période donnée. Le modèle a mis une dizaine d’année à voir le jour dans la musique, cela peut néanmoins aller beaucoup plus vite avec une décision politique.
    • La nécessité de produire avec des formats ouverts les ressources proposées par les créateurs (html5 par exemple)
    • Un modèle de redistribution des abonnements doit être trouvé en fonction de l’hétérogénéité des ressources qui peuvent être proposées (du manuel complet à la simple carte géographique ou une poésie audio) cette classification / rétribution doit être trouvé avec les différents acteurs de l’édition.

    Pierre Mathieu conclut en indiquant que «ce modèle de distribution de ressources serait parfaitement en phase avec les usages et les pratiques pédagogiques qui sont en cours aujourd’hui. Une décision politique forte permettrait à l’éducation (aidée ou non par des prestataires privés) de mettre en place ce type d’outil, parfaitement réalisable en quelques mois. Les éditeurs classiques devront à terme adapter leurs productions, ce qu’ils ont déjà commencé à faire».

    « Enfin, ce n’est pas parce que cela paraît compliqué qu’il ne faut pas le faire« .

  • Evaluation de l’usage des contenus éducatifs sur tablettes tactiles en milieu scolaire

    Les tablettes tactiles, de type iPad, offrent un potentiel énorme en termes d’éducation, aujourd’hui largement inexploité du fait de l’absence de contenus adaptés. L’abaissement constant du prix des matériels et les taux d’équipement toujours croissants des élèves en tablettes et Smartphones font que ces usages d’éducation mobile vont se développer très rapidement.

    Pour aider les enseignants à aborder cette révolution, le réseau Scérén CNDP et eduPad vont mener ensemble en 2012 une expérimentation à grande échelle auprès de plus de 6.000 élèves et enseignants de collège équipés avec des iPad en partenariat avec plusieurs académies et collectivités. Ce projet de R&D expérimentale, baptisé eduTablettes, est labellisé par Cap Digital, le pôle de compétitivité des contenus et services numériques.

    Jean-Michel Perron, responsable de l’Agence des Usages des TICE du réseau CNDP/Scérén, pilote le projet eduTablettes. Ce projet consistera dans un premier temps à inviter des enseignants volontaires à co-produire les contenus des programmes officiels de collège dans 5 matières (Français, Mathématiques, Anglais, Histoire-Géographie et Technologie). Ces contenus seront validés pédagogiquement par la Direction de l’Edition du réseau Scérén et publiés dans une application sur l’Apple App Store. Les usages avancés de cette application en et hors classe par les enseignants et les élèves participant à l’expérimentation seront analysés en vue de mesurer l’impact de cette technologie sur l’apprentissage, les performance mais également la motivation des élèves. Ce projet s’inscrit dans un programme d’expérimentations mises en œuvre par l’Agence des Usages, et destinées à parfaire la base de connaissances publique sur l’impact des technologies éducatives, la synthèse des connaissances issues de ces expérimentations étant accessible à tous les acteurs du marché.

    Suite à cette expérimentation, eduPad et le CNDP publieront à la rentrée 2012 sur l’Apple App Store 20 titres qui couvriront l’essentiel des besoins des collégiens de la 6ème à la 3ème, et qui seront accessibles à tous les établissements et tous les parents d’élèves qui le souhaitent.

    Le partenariat stratégique entre le réseau CNDP/Scérén et eduPad couvre l’ensemble des CRDP en régions, qui peuvent bénéficier de cet accord cadre pour publier des contenus éducatifs mobiles avec la solution eduPad à des conditions privilégiées. Plusieurs CRDP ont déjà des projets qui vont démarrer début 2012.

    Au-travers de cette initiative, le réseau CNDP/Scérén vise à encourager l’utilisation de technologies d’enseignement mobile et tactiles, promises à un brillant avenir, et proposer de nouveaux modèles de participation aux enseignants, tout en s’appuyant sur des usages avérés, avec des scénarios les plus simples possibles, de sorte à ce qu’ils soient accessibles au plus grand nombre.

  • Le labo multimédia : une vraie solution pour l’enseignement des langues

    Le labo multimédia : une vraie solution pour l’enseignement des langues

    Notre enseignante convaincue nous explique le choix de KallyLang : «nous avons établi un tableau comparatif sur les fonctionnalités proposées par chaque labo de langues, en s’interrogeant sérieusement sur ce que nous voulions en faire et en demandant des présentations de chaume des solutions (…)».

    C’est finalement la solution développée par la société Kallysta sur plateforme Apple qui a été retenue car c’est celle qui nous est apparue la plus ergonomique tout en remplissant les fonctionnalités attendues à  savoir la compréhension orale, l’expression orale et le « pairing » (mise en relation de deux élèves pour qu’ils puissent produire ensemble un exercice oral) sans pour autant mettre de côté l’écrit ou la vidéo… (possibilités multiples de combinaisons d’exercices qui sont aussi offertes par KallyLang).

    Le « pairing », qu’elle utilise systématiquement (entre deux élèves et même à trois ou quatre!)… , est une fonctionnalité très importante comme le précise Lucie Fréchard.
    En effet, «investir dans un laboratoire de langues qui ne permettrait pas de faire parler les élèves nous paraissait contradictoire et inconcevable (…)».

    Au lycée, chaque euro est précieux et doit être dépensé de manière réfléchie. C’est donc avec des arguments concrets, après cinq années de réflexion, que le corps enseignant et la Direction ont présenté cette demande d’équipement au Rectorat et à la Région.

    Outre le facteur coût qui est toujours en point de mire, il a fallu passer la « barrière » mentale de la « plateforme » dans l’enseignement. En effet,  le « Mac » n’est pas le type de matériel qui est fréquemment utilisé et les « financeurs » (à savoir la Région) avaient besoin, à juste titre, de valider le bien fondé de cette démarche.

    La salle, refaite en totalité, représentait un investissement conséquent et le résultat est à la hauteur des espérances, tant sur le mobilier de qualité choisi que sur l’équipement réseau et les ordinateurs.

    La motivation des élèves est sans commune mesure avec un autre labo de langues ou une manière traditionnelle d’enseigner. A la découverte du labo de langues, les élèves étaient stupéfaits ; leur première réaction fut : «wouaouh c’est super, c’est beau», «et ça marche», ajoutera Lucie Fréchard.

    Aujourd’hui, ce sont 10 enseignants de langue sur 18 qui utilisent KallyLang, alors que le labo n’est installé que depuis la rentrée de septembre. Apparemment, même les enseignants un peu « hermétiques » aux nouvelles technologies se sont lancés dans l’aventure avec succès.

    Une adoption rapide et en peu de temps par la majorité des enseignants de langues de l’établissement

    Selon Lucie Fréchard, l’utilisation et  le déroulement d’une séance de travail en labo est si simple qu’il n’y a pas à hésiter. Elle se souvient de son ancien laboratoire à cassettes où ses élèves devaient enregistrer leur production en fichier « .wav » avant de l’envoyer à l’enseignant, «autant vous dire que je n’en récupérais pas beaucoup sur une classe», souligne t-elle.

    Le travail est donné aux élèves en début de cours et chacun peut ensuite le réaliser tranquillement de manière autonome. L’enseignant surveille « à distance » ; il peut tout de suite voir et écouter sur son ordinateur de contrôle les élèves qui ont des problèmes, sans avoir besoin de se déplacer dans la classe.

    «Avant on pouvait avoir dix mains qui se levaient en même temps et passer une heure à régler les problèmes, sans pouvoir répondre à tous les élèves correctement et surtout sans que les élèves aient le temps de faire leur enregistrement».

    L’individualisation du travail est donc un atout indéniable. Non seulement cela permet aux élèves de bien s’entrainer en réalisant le travail à leur rythme, mais le professeur peut également individualiser ses corrections et ses conseils à l’élève pour améliorer sa production.

    Le labo de langues, motivant pour l’enseignant mais aussi pour l’élève

    Des élèves motivés et disciplinés pour apprendre les langues, le « rêve » pour un enseignant ?
    Le fait d’avoir des « Mac » ne leur permet pas d’avancer plus vite, mais la qualité du son et l’isolement procuré par les casques adaptés, associé à l’ergonomie du logiciel KallyLang, les met plus facilement au travail.  «Les élèves ont envie de bien faire», souligne notre enseignante, ce qui n’était pas forcément le cas avant.

    Et des enseignants qui aiment travailler avec ce nouvel outil, au point d’assister à  un « surbooking » de la salle du labo…en à peine quelques semaines…Objectif atteint!

    Le labo multimedia, une vraie solution pour aborder l’enseignement numérique ?

    A priori, il semble être une solution pour apprendre les langues, mais comme les élèves de la classe de 1ère européenne l’ont suggéré, pourquoi ne pas utiliser ce labo multimédia dans d’autres matières comme en français ou en histoire-géographie pour s’entraîner aux oraux du bac par exemple ?

    De belles perspectives encore pour ce type de technologie!
    Rendez-vous dans un an pour voir les résultats…