Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Imaginaires et promesses du numérique en éducation, par Marcel Lebrun

    Imaginaires et promesses du numérique en éducation, par Marcel Lebrun

    Histoire du personnage, Marcel Lebrun

    Avant d’être enseignant en sciences de l’éducation, Marcel Lebrun a étudié la physique nucléaire et ce n’est qu’au tout début des années 80 qu’il a commencé à s’intéresser aux micro-ordinateurs.

    « Parce que l’informatique m’intéressait, j’ai commencé à développer des logiciels éducatifs et j’ai vite vu que du côté de la partie logiciels, je maîtrisais, mais côté éducatif, ça allait moins bien ».

    Marcel Lebrun s’est donc tourné vers des pédagogues qui m’ont expliqué « que les étudiants n’étaient pas des particules élémentaires et que, la croyance que le champ magnétique de l’enseignant allait les faire apprendre, n’était pas vraiment fondé ».

    Il a suivi l’évolution des logiciels éducatifs, de l’internet, des CD Roms, le Web 2.0 et maintenant les MOOC…pour devenir maintenant un professeur en sciences de l’éducation avec toujours en point de mire, « la volonté de balancer le côté obscur de la force ».

    Ce qu’inspire « Imaginaires et promesses du numérique en éducation » à Marcel Lebrun

    Il se retrouve très bien dans cette thématique car très engagé dans tout ce qui touche à l’humain, et pour lui, « la formation et la pédagogie, ce sont des affaires humaines ».

    Pour lui, l’imaginaire est bien présent lorsqu’on parle de numérique dans l’enseignement car « on essaie bien de s’imaginer comment on sera avec le nouvel outil ».

    Quant à l’idée de « promesses », cela le séduit aussi car elle tend vers des perspectives.

    Il nous propose un titre qu’il aurait envisagé et qui colle davantage à la réalité, d’après lui : « Entre péril et promesses, place à l’imaginaire » ! Et il commente son choix dans cette première vidéo.

    Il reprend une phrase de Michel Serres qui l’inspire,

    « les nouvelles technologies nous condamnent à devenir intelligents » et pour laquelle nombre de personnes rigolent alors que c’est pourtant vrai, « avec les nouvelles technologies, nous avons à créer des choses ».

    Prochain épisode à suivre  sur www.ludovia.com, la semaine prochaine !

  • Maxicours.com lance son nouveau programme : le parcours par notion

    Maxicours.com lance son nouveau programme : le parcours par notion

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    Les difficultés scolaires rencontrées par les élèves surviennent le plus souvent parce qu’ils ne sont pas parvenus à surmonter un écueil sur une notion précise, la compréhension de chaque brique du programme étant indispensable à la construction de l’ensemble des savoirs.

    Pour permettre aux élèves de lever leurs points de blocage un à un, Maxicours.com lance le parcours par notion. Dans cette nouvelle méthode d’apprentissage, l’élève apprend chacune des notions une par une, sans obligation de revoir la globalité des notions de la matière qui peut contenir des éléments que l’élève connaît et maîtrise déjà.

    Les plus ? Cet outil est entièrement personnalisé, car il propose à l’élève de réviser et de travailler uniquement des notions avec lesquelles il est mal à l’aise. Enfin, il représente un véritable gain de temps car l’élève ne doit pas revoir tout le programme de A à Z pour parvenir à progresser. Le parcours par notion proposé par Maxicours.com est un outil qui permet d’aller à l’essentiel pour surmonter les difficultés scolaires au rythme de chacun.

    Un outil « à la carte » et personnalisé accessible à tous les niveaux, pour toutes les matières

    « Nous avons tous eu des difficultés avec telles ou telles notions à l’école. Les homophones « a » ou « à » en français, les verbes irréguliers en anglais, la quatrième proportionnelle en mathématiques ou le règne et la chute des grandes civilisations en histoire…  Autant de notions qu’il est indispensable de maîtriser pour pouvoir assimiler les suivantes. Sans le savoir, certains points de blocage sur une seule notion peut générer des difficultés plus globales » explique Patrice Magnard – Fondateur de Maxicours.com

    Le parcours par notion mis en place par Maxicours.com est un outil de révision clé en main qui permet de travailler un point précis du programme. En effet, trop souvent, l’élève qui fait preuve de bonne volonté en révisant pour progresser se trouve confronté à plusieurs difficultés : par où commencer et comment continuer ?

    Avec le parcours par notion, Maxicours.com le guide dans son apprentissage en lui posant une simple question : que veux-tu étudier aujourd’hui ?

    Les élèves sélectionnent en fonction de leur niveau de classe et de la matière dans laquelle ils rencontrent le point de blocage. Couvrant l’ensemble des programmes du CP à la terminale, Maxicours.com propose un large éventail de notions à réviser et à maîtriser. À l’élève de faire son choix.

    Une fois celui-ci fait, l’élève entre dans un cycle pédagogique complet où il sera accompagné le long des 3 étapes : apprendre, s’évaluer et s’entraîner.

    Un outil simple et fonctionnel, inscrit dans un cycle pédagogique complet

    Comment fonctionne le parcours par notion de Maxicours.com ? Il répond à un cycle pédagogique complet, le parcours, répartit en 3 étapes distinctes :

    1-     L’apprentissage : Maxicours.com met à disposition des élèves des fiches de cours complètes classées par notions et rédigées par des enseignants de l’éducation nationale. Une vidéo viendra compléter cette phase le cas échéant. L’élève révise la notion qui l’embarrasse grâce à ces 2 supports

    2-     L’évaluation : Maxicours.com accompagne les élèves en leur proposant de s’évaluer grâce à un quizz dédié uniquement à cette notion

    3-     L’entraînement : enfin, pour être certain que les élèves aient totalement acquis les connaissances concernant la notion, et sache en faire bon usage, Maxicours.com offre des exercices clés pour s’entrainer. Corrigés étape par étape, ils permettent aux élèves de construire un raisonnement méthodique et structuré.

    L’accès multicanal de Maxicours.com : permettre à l’élève de travailler où il souhaite, quand il le souhaite

    De plus, grâce à l’accès multicanal proposé par Maxicours.com sur l’ensemble des programmes, matières et niveaux, le parcours notionnel peut être commencé par l’élève à la maison sur ordinateur et poursuivi plus tard, sur tablette ou smartphone, dans les transports ou à l’extérieur. Un usage simplifié qui rend les révisions, de réputation si rébarbatives, plus pratiques.

    Le parcours notionnel de Maxicours.com est un concept modulable aux souhaits et rythmes de vie de chaque élève, un outil véritablement personnalisé qui de réconcilier les élèves avec leurs révisions.

  • Les problèmes majeurs de l’adoption du numérique en éducation : avis d’un collégien

    Les problèmes majeurs de l’adoption du numérique en éducation : avis d’un collégien

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    Bonjour à tous,

    Je suis élève de 4e dans un collège en Ille-et-Vilaine (35) et j’ai récemment assisté à l’intervention d’un adhérent d’une association extérieure du collège, qui nous a peu ou prou expliqué ce qu’était le « cyber-harcèlement » mais surtout ce qu’est la « e-réputation » et comment l’entretenir, donc il nous a cité cet exemple qui est de ne pas poster de photos se mettant en scène dans une soirée avec une bouteille ou une cigarette à la main ou d’autres cas de figures semblables à celui ci.

    Aujourd’hui lorsque je vais sur Facebook, je me rends compte que certains de mes camarades ont toujours laissé leur(s) photo(s) d’eux la bouteille à la main, et que d’autres continuent de poster des statuts composés d’injures envers certaines personnes.

    Ce que je constate c’est que ces personnes n’ont pas retenu ce qui leur a été expliqué et ont des usages avec les réseaux sociaux qui sont publiquement néfastes à leur image.

    Parallèlement à ça, je vois des enseignants qui ont très bien compris le sujet et apprennent à leurs élèves de CP/ CE1 (puisque c’est bien connu que l’on marque mieux les esprits au plus jeune âge) comment utiliser ces fameux Facebook et Twitter, malheureusement ils sont une minorité à pouvoir le faire.

    En effet s’ils veulent utiliser le réseau internet de l’établissement c’est compliqué car il est filtré d’une façon hallucinante ne donnant accès ni aux réseaux sociaux, ni aux blogs, ni aux sites de vidéos tel que YouTube et Dailymotion ;

    ça veut dire que ce filtrage empêche l’accès à des sites que l’on consulte au quotidien, dont on connaît les usages qui, d’une part peuvent être utilisés pour l’éducation, et d’une autre pour le divertissement.

    Il se trouve qu’en cours de musique et d’arts plastiques par exemple il est agréable d’avoir à disposition ces plateformes, donc je trouve ça scandaleux de bloquer l’accès aux innovations de demain qui seront probablement des méthodes d’apprentissage plus efficaces.

    Je viens de parler de contenu mais pour pouvoir le consulter il faut un outil de travail à la fois simple d’utilisation, efficace et accessible financièrement. Il y a maintenant trois ans, s’est démocratisée une nouvelle race d’outils sur le marché à savoir la tablette, comme l’iPad, qui remplit la quasi totalité des usages que l’on a avec un PC traditionnel d’une façon simple et ludique : on y retrouve un navigateur internet fiable et rapide qui est très efficace pour utiliser l’ENT de l’établissement scolaire, télécharger des applications de traitement de texte, de géométrie, d’astronomie et bien d’autres…

    Mais il existe quelque chose qui s’appelle le manuel scolaire numérique, aujourd’hui quasiment tous les éditeurs de manuels scolaires que tout le monde connaît tel que Nathan et Hatier ont le leur et il peut être projeté sur le tableau en branchant la tablette à un vidéo projecteur d’une façon très simple.

    Si je parle de la tablette et non du PC c’est pour toutes les raisons que j’ai citées précédemment et surtout pour la simplicité !

    Pour ma part, mon établissement a déjà adopté le vidéo projecteur dans toutes les salles donc c’est un problème en moins, maintenant dans un établissement public, on est dépendant du Conseil Général pour l’achat de ces équipements et en sachant qu’un iPad coûte environ 400€-500€, je ne pense pas que l’achat d’une tablette par élève soit la meilleure solution.

    Une solution envisageable serait de fournir une tablette par enseignant ainsi qu’un vidéo-projecteur.

    N’oublions pas non plus qu’aujourd’hui, quasiment tous les adolescents ont un smartphone dans leur poche, car on peut désormais en trouver pour pas cher et avec des abonnements à prix cassés depuis un an, je pense en tant qu’élève qu’on ne nous fait pas assez confiance, on devrait nous autoriser à utiliser nos smartphones quand on a besoin de chercher une information sur Google : pour l’anecdote j’ai un professeur d’arts plastiques qui nous autorise à sortir notre téléphone pour s’inspirer de tableaux ou chercher des informations et tout se passe à merveille !

    Cette règle, il y a beaucoup d’enseignant qui sont contre, j’ai d’ailleurs posé la question à des professeurs et des surveillants qui eux aussi étaient contre, ils ne veulent pas de changements pensent que l’on va prendre des photos d’eux ou alors s’amuser plutôt que d’apprendre.

    En conclusion de cette chronique/coup de gueule je retiens quatre points essentiels et fondamentaux à savoir :

    • L’importance de l’apprentissage des usages des réseaux sociaux dès le plus jeune âge
    • Le scandale du filtrage des sites pertinents dans le cadre de l’éducation
    • Le problème de l’équipement informatique dans les salles de classe
    • Le manque de confiance envers les élèves

      Je souhaite franchement que l’Éducation Nationale se réveille et s’aperçoive que nous sommes au 21e siècle !

    Si vous voulez approfondir le sujet avec moi ou en débattre, contactez-moi via Twitter @gAlexLTT ou dans les commentaires de ce billet.

    Source article : www.elab.fr

  • Après HistoQuizz, voilà Ciné Quizz !

    Après HistoQuizz, voilà Ciné Quizz !

    cinequizz_260513Sorti au moment du Festival de Cannes, Quizz.biz, le grand site francophone de Quizz, vous propose de découvrir l’application mobile gratuite « Ciné Quizz », qui vous permet, tout en vous amusant, de tester vos connaissances cinématographiques, sur des centaines de films (acteurs, réalisateurs, dates importantes, histoires, …).

    Saurez-vous, par exemple, répondre à la question : « Dans quel film d’E.Chatiliez une vieille dame acariâtre terrorise son entourage ? « , ou bien, à celle-ci, « Grâce à quelle comédie musicale Patrick Swayze a-t-il connu la gloire ? « , ou encore à celle-là, indispensable,

    « Dans Retour vers le futur, à quelle vitesse doit rouler la DeLorean pour passer d’une époque à une autre ? »…

    Ciné Quizz, c’est + de 1000 questions réparties sur 7 niveaux.

    – Les 3 premiers niveaux sont totalement gratuits et vous permettront de découvrir des centaines de questions de niveaux Facile et Moyen.
    – Les 4 niveaux suivants, créés spécialement pour les experts en ciné, peuvent être débloqués pour 0.89€ seulement.
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    Avec Titi, le ouistiti, la mascotte du jeu, enchaînez les séries de 7 questions sur le 7e Art, des grands classiques aux méga succès hollywoodiens en passant par les grands noms du cinéma français.

    Plus d’infos :
    Vous pouvez tester le jeu sur iPhone/iPad ou Androïd .

  • BAC 2013, il n’est pas trop tard pour réussir son épreuve de maths !

    BAC 2013, il n’est pas trop tard pour réussir son épreuve de maths !

    REvisionsBAC_260513
    Nouvel acteur du soutien scolaire en ligne, RévisionsBac.com propose aux élèves de Terminale une solution innovante, idéale pour les révisions de dernière minute. Pour le prix de 4h de cours particuliers seulement, le site permet un accès illimité à une base de cours et annales corrigées couvrant l’intégralité du programme de mathématiques, ainsi qu’un suivi personnalisé par un professeur qualifié.

    Les élèves peuvent poser toutes leurs questions et obtenir une réponse en moins de 24h.

    John et Christopher, les deux frères à l’origine du site, ont dirigé pendant des années la classe préparatoire Intégrale à Paris. Ils expliquent leur décision de fonder RévisionsBac :

    « Nous avons tous les deux étudié dans un lycée modeste, dont le taux de réussite au baccalauréat était bien inférieur à ceux des lycées privés. Avec RévisionsBac.com, nous voulons rendre le soutien scolaire accessible à tous. Pour le prix de quelques heures de cours particuliers, les élèves peuvent réviser le programme complet de mathématiques, accéder en illimité à tous nos ressources pédagogiques et bénéficier d’un accompagnement personnalisé par des professeurs qualifiés. »

    Beaucoup moins cher qu’un service de soutien scolaire traditionnel, RévisionsBac.com s’adapte aussi aux nouvelles contraintes et modes de fonctionnement des étudiants : le site est disponible 24h/24, 7j/7 et les professeurs sont présents toute l’année, même le week-end !

    Les étudiants peuvent ainsi réviser quand ils le souhaitent et avancer à leur rythme. Le site propose également une interface personnalisée qui permet aux étudiants de constituer leur liste de révision sur mesure et de suivre leur avancement. De quoi affronter l’épreuve de mathématiques en toute sérénité !
    Plus d’infos : www.revisionsbac.com

  • L’Académie de Rouen célèbre l’Europe

    L’Académie de Rouen célèbre l’Europe

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    Le concours avait pour but à la fois d’aider les élèves à améliorer leur connaissance de l’Europe et de les encourager à utiliser les nouvelles technologies. Nous étions impatients de soutenir cette initiative pour la troisième année consécutive, avec notamment l’utilisation de notre logiciel d’évaluation Flow et nos boîtiers de réponse CPS Pulse.

    Sur les plus de 1200 élèves des différents niveaux (20 classes d’écoles, 24 classes de collèges et 39 classes de lycées) ayant pris part aux précédentes épreuves, 11 équipes de 10 membres étaient présentes lors de la finale, avec le soutien de leurs camarades, parents et enseignants. Ce public d’environ 150 personnes, réparti dans l’amphi du lycée Georges Baptiste de Canteleu, a eu l’occasion de participer aussi à l’aide des boîtiers de réponse CPS Pulse. Tout le monde était enthousiaste et applaudissait à la fin de chaque question!

    Une vingtaine de questions a été posée en tout, 10 pour les écoles, 15 pour les collèges et 20 pour les lycées. Dans chaque équipe, les 10 élèves possédaient un boîtier et c’est le l’addition des résultats individuels qui constituait le résultat de l’équipe. Il était important que chaque élève se concentre en vue de faire gagner son équipe.

    Le logiciel Flow a permis de faire connaitre en temps réel le pourcentage de réponses obtenues, et à la fin de chaque question, la réponse et une explication de celle-ci était présentée. Cela a fonctionné exactement comme une situation de classe, avec affichage des réponses, pourcentages de participation et pourcentages de bonne réponse obtenue.

    Au vu des scores obtenus, le jury avait décidé de retenir  4 classes de lycée, 4 classes de collège, 3 classes d’école.
    Le classement final  est  :

    Finalistes du quiz Européen

    Catégorie

    Classement

    Etablissement

    Classe

    Lycée

    1er

    Gustave Flaubert – ROUEN

    1ère S3

    Lycée

    2ème

    Gustave Flaubert – ROUEN

    1ère ES3

    Lycée

    3ème

    Jacques Prévert – PONT AUDEMER

    1ère ES1

    Lycée

    4ème

    Jacques Prévert – PONT AUDEMER

     1ère ES2

    Collège

    1er

    Barbey d’Aurevilly – ROUEN

    3 ème 2

    Collège

    2ème

    Léonard De Vinci – BOIS-GUILLAUME

    4 ème 3

    Collège

    3ème

    Barbey d’Aurevilly – ROUEN

    3 ème 4

    Collège

    4ème

    Georges Politzer – EVREUX

    3 ème B

    Ecole

    1er

    Marcelin Berthelot – Mont Saint Aignan

    CM1/CM2

    Ecole

    2ème

    de la Rue Saint Pierre

    CM1/CM2

    Ecole

    3ème

    José Maria de Hérédia – BONSECOURS

    CM1/CM2

     

    Par ailleurs, cette année, 13 classes de lycée hors académie de Rouen ont concouru, notamment le lycée français de Barcelone.

    Félicitations à tous les participants et à leurs enseignants, pour leur enthousiasme et leur dynamisme, et à l’an prochain !

    Plus d’infos sur cette journée : www.ac-rouen.fr/europe-quiz2013

    sur les boîtiers de réponse et le logiciel Flow! : www.einstruction.fr/products

     

     

  • Jouer à toutes fins utiles ? Appropriations, détournements et rejets

    Jouer à toutes fins utiles ? Appropriations, détournements et rejets

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    Les e-virtuoses, la manifestation incontournable des professionnels des «jeux sérieux» et des nouvelles tendances (Serious gaming et Gamification) ouvrira ses portes les 4 et 5 juin prochains, au phénix scène nationale Valenciennes.

    Les responsables du colloque Julian ALVAREZ, CCI Grand Hainaut et  Sylvain HAUDEGOND, CCI Grand Hainaut et son Président, Gilles BROUGÈRE, Université Paris 13 sont heureux de vous faire découvrir le programme.

    Les représentants des revues scientifiques partenaires sont SIM : Hélène MICHEL de Grenoble Ecole de Management, Intefaces Numériques avec Michel LAVIGNE ,  IUT Paul Sabatier – Département SRC, RIM avec Philippe USEILLE, Université de Valenciennes et Hainaut-Cambraisis et STICEF avec Sébastien GEORGES.

    Tout le programme du colloque ici
    inscriptions en ligne

     

  • Aborder l’identité numérique au collège

    Aborder l’identité numérique au collège

    identité numériqueLe contenu de ce blog (textes, images, fiches pédagogiques ou diaporamas) placé sous le signe de la mutualisation est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d’Utilisation Commerciale-Partage des Conditions Initiales à l’Identique.

    « Actuellement, de plus en plus de gens ont accès à Internet, sur leur ordinateur ou leur smartphone. Internet est très utile pour de nombreux aspects de la vie quotidienne et professionnelle : chercher des renseignements, publier des informations sur un site ou un blog, communiquer par le biais des mails ou des réseaux sociaux (facebook, twitter…). Cette vie numérique prend du temps et on se construit sur Internet une « identité numérique » : c’est l’image que l’on donne de soi, à travers ce que l’on publie (qu’il s’agisse de photos, de commentaires…) ou ce que d’autres publient sur nous ».

    Un passeport pour l’Internet

    L’auteure décline l’identité numérique en s’appuyant sur l’image du passeport. Ce livret comporte bien évidemment plusieurs pages qui doivent être renseignées par les élèves. A chaque étape de la progression correspond donc un feuillet pédagogique :

    Données nominatives  (couverture)
    Nom, prénom et classe
    Qu’est-ce que l’identité ? (feuillet n°2)
    Comment te définis-tu ?
    A qui montres-tu ?
    Qu’est-ce que l’identité numérique ? (feuillet n°3)
    Mon état civil
    Ma personnalité
    Mes activités
    Mes goûts et mes opinions
    Mes relations
    Ce qu’il faut retenir (feuillet n°4, « visas »)
    Mes droits
    Mes devoirs

    La réflexion sur la notion d’identité est à priori construite collectivement en classe. On peut en voir le résultat via la carte conceptuelle mise en ligne par l’enseignante. L’identité numérique est définie de manière simple et claire comme la collection des traces laissées volontairement ou involontairement en ligne.

    Quelques réponses à des question récurrentes (Est-ce que je dois donner mon vrai nom et mes coordonnées quand je crée un profil ? Est-ce que je peux effacer ce que j’ai publié ? Est-ce que les informations que je communique peuvent être utilisées malgré moi ? Est-ce que l’on peut tout savoir de moi sur le web ? Quelles traces ai-je laissées sur Internet ? ) sont aussi fournies par l’auteur à la fin du descriptif de la démarche pédagogique. Des ressources complémentaires  sont en outre ajoutées en conclusion du billet : on pourra par exemple consulter le tableau virtuel de l’auteure consacré à cette même problématique.

    Plus d’infos : voir le blog de Mathilde Bernos, Le Bateau Livre : Passeport pour Internet : quelle est ton identité numérique ?

  • Tenir les promesses du numérique : un essai de politique fiction

    Tenir les promesses du numérique : un essai de politique fiction

    Les technologies progressent. Le numérique éducatif piétine. Comment sortir de l’incantation, des illusions, des ruses du diable ?

    Que peut-on faire (ou peut-être qu’aurait-on pu faire depuis plus d’une dizaine d’années (1) pour que les promesses du numérique éducatif puissent être tenues ? Cet exercice de politique fiction est sans doute un peu téméraire quand on mesure les contraintes, les frilosités, les réticences, ou plus simplement les difficultés techniques, économiques, financières et juridiques qu’on ne manquera pas de rencontrer en chemin. Néanmoins un tel exercice peut être salutaire, au moins dans le rappel des principes qui doivent guider l’action et des objectifs qu’il convient de s’assigner.

    Respecter des principes de base.
    Une politique du numérique éducatif n’a quelques chances de succès que si plusieurs conditions sont respectées :

    1. Affirmer un objectif à moyen et long terme partagé (au travers d’États généraux) : « Construire l’école numérique de demain » ;
    2. Faire converger, dans la mise en œuvre, plusieurs types d’action et mener l’intégralité d’un processus programmé de conduite du changement. En pareille matière, la tactique d’Horace n’est pas opératoire. On ne saurait atteindre un résultat important en divisant les « fronts » et en ne s’attachant qu’à un seul aspect (marginal) du problème (ex. : formation des enseignants, rythmes scolaires) ;
    3. Définir, dans l’atteinte de l’objectif majeur, une succession d’étapes et de priorités ;
    4. Globaliser la problématique du numérique : un projet unique pour enseignement primaire, secondaire et supérieur (par souci de cohérence et de continuité entre les degrés) ; un enjeu commun de formation initiale et de formation tout au long de la vie (personnelle et professionnelle) ;
    5. Conserver de la souplesse et éviter de s’engager dans des projets techniques structurants et lourds pour pouvoir s’adapter dans les années à venir aux évolutions technologiques inévitables.

    Renouveler en profondeur l’ensemble des modèles qui constituent le « paradigme scolaire »

    . Le modèle de gouvernance et d’organisation territoriale de l’éducation :
    un dispositif partenarial en amont, avec les collectivités territoriales, pour la définition des politiques éducatives numériques ; la clarification des responsabilités des acteurs ; la création d’un échelon territorial unique (la région) pour coordonner et mettre en œuvre la politique numérique ;

    . Le modèle des missions de l’École et de l’organisation de ses fonctions :
    un recentrage sur la co-construction des savoirs avec l’apprenant dans la synchronie et dans la diachronie ; un (ré)aménagement des espaces scolaires ; un développement des réseaux et de la fonction de communication en mobilité des TICE ; une révision progressive de l’ensemble des éléments qui participent au fonctionnement du système éducatif (programmes, curricula, cycles, disciplines, prescription , rythmes scolaires, modes d’évaluation) ;

    . Le modèle des missions et du service de l’enseignant :
    une révision des décrets de 1950 ; un alignement avec les enseignants-chercheurs du supérieur pour la prise en compte des activités liées au numérique, hors présence des élèves ; un encouragement du travail collaboratif et transdisciplinaire ; une évolution des CDI et du rôle des professeurs documentalistes ; une multiplication des dispositifs hybrides ; surtout, un processus bien encadré de conduite du changement et un dispositif de formation initiale et continue consacré au développement d’une ingénierie pédagogique de haut niveau.

    . Le modèle éditorial et économique de la ressource pédagogique : un abandon progressif du modèle éditorial du manuel scolaire au profit d’un modèle original de l’agrégation de contenus granulaires, renforçant le rôle de médiateur et d’ingénieur pédagogique de l’enseignant ; un dispositif d’infomédiation ; une adaptation du droit de la propriété intellectuelle ; un alignement de la fiscalité de l’ensemble des produits à vocation pédagogique (numérique ou non)

     C’est en conjuguant l’ensemble de ces actions que le système éducatif français pourrait réussir sur une période de dix ou quinze années son entrée dans une société du numérique, où ce ne sont pas les outils qui changent, mais véritablement les logiques d’accès aux connaissances et de construction des savoirs.