Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Comprendre la philosophie et réviser avec son smartphone

    Comprendre la philosophie et réviser avec son smartphone

    lepetitphiliophe_210513Redoutée plus que toutes les autres, la philosophie génère beaucoup de stress et d’inquiétude chez les lycéens. Sur les forums et les réseaux sociaux, les appels à l’aide se multiplient :

    « Au secours, le bac de philo arrive et je n’ai rien compris. Mon cours est trop brouillon. Que dois-je faire ? J’ai besoin de conseils ! » s’exclament de nombreux élèves.

    Pour réviser calmement et à leur rythme, les lycéens peuvent désormais compter sur lePetitPhilosophe.fr, la nouvelle collection d’ebooks pour comprendre les bases de la philosophie et ses concepts majeurs.

    LePetitPhilosophe.fr propose des fiches d’une dizaine de pages sur toutes les notions à connaître pour réussir l’épreuve de philosophie. Stéphanie Felten, responsable de la collection, affirme : « Il existe un réel besoin pour des ressources numériques capables d’expliquer simplement la philosophie. Les fiches que nous avons développées permettent aux jeunes de mieux revoir les concepts-clés et l’approche des grands philosophes. L’apprentissage de la philo en est facilité ».

    Le gain de temps lors de l’étude est considérable et les concepts sont bien mieux maitrisés. De cette manière, lePetitPhilosophe.fr entend réduire l’échec des lycéens.

    La collection est le fruit de 18 mois de travail avec des professeurs spécialisés dans l’enseignement de la philosophie. Elle sera prochainement enrichie de fiches sur les philosophes majeurs et de commentaires de textes-clés de l’histoire de la philosophie.

    L’apprentissage devient mobile

    En plus d’une approche pédagogique adaptée aux lycéens, lePetitPhilosophe.fr innove également en étant uniquement accessible en numérique. Thibault Léonard, directeur de Primento, explique : « toutes les études démontrent que les lycéens ont changé leur manière d’apprendre et délaissent de plus en plus les bibliothèques et les manuels scolaires au profit de leur smartphone ou de leur tablette ». Ce changement d’habitude a directement été intégré lors de la conception de la collection.

    Thibault Léonard ajoute : « lePetitPhilosophe est l’aide-mémoire de dernière minute, qui vous dépanne sur le chemin de l’épreuve du bac de philo, quand vous êtes dans le métro ou dans le bus ».

    Toutes les ressources de la collection sont accessibles 24h/24 et ont été conçues pour une lecture sur tablette, smartphone et liseuse.

    Plus d’infos :
    Les fiches du PetitPhilosophe.fr sont accessibles sur les sites d’Amazon, Apple, Fnac.com, Kobo, ePagine, Feedbooks, Orange et bien d’autres encore.

  • Prochain débat télévisé de Game One dédié au Serious Game et Jeux vidéo détournés

    Prochain débat télévisé de Game One dédié au Serious Game et Jeux vidéo détournés

    Gameone_210513

    Les dates et horaires de diffusion sont les suivantes :

    prochaine date : mercredi 22/05 à 15h

    Vous aurez le plaisir de voir autour de la table : Marcus, Pauline Antipot, Catherine Rolland, Philippe Haudegond et Julian Alvarez.

    Le découpage est le suivant :

    THEME 1 : Détourner les jeux vidéo, pour quoi faire ?
    THEME 2 : Quel impact réel ont les jeux détournés ?
    THEME 3 : Peut-on manipuler les gens avec les jeux vidéo ?
    THEME 4 : L’avenir du Serious Gaming
    THEME 5 : Coups de cœur / de gueule
    THEME 6 : Questions réseaux sociaux

    Plus d’infos : Site de l’émission

  • De nouveaux services numériques pour les enseignants de l’AC Toulouse

    De nouveaux services numériques pour les enseignants de l’AC Toulouse

    CDDP09_210513
    En voici un aperçu :

    Europresse : plus de 1 500 titres de presse internationale, nationale, régionale et locale avec la possibilité de lire plus de 40 titres français (Le Monde, L’Express, Libération, LSA…) au format .pdf identiques à la version papier.
    Cyberlibris : bibliothèque numérique proposant plus de 5 000 e-books accessibles en texte intégral.
    MémoElectrePlus : service bibliographique complet pour rechercher selon de multiples critères dans l’intégralité de la base Electre mise à jour en temps réel.

    L’accès à ces ressources s’effectue via un portail  utilisant le potentiel de la solution E-sidoc.

    La phase de déploiement a permis de créer plus de 1800 comptes utilisateurs. Le CRDP table sur plus de 3500 utilisateurs à la rentrée de septembre lorsque l’ensemble des usagers auront communiqué leurs coordonnées.

    Si la mise à disposition de ces ressources numériques est une réelle avancée en termes d’offre documentaire pour les enseignants, les équipes du CRDP travaillent déjà sur l’élargissement de l’offre de contenu en l’ouvrant par exemple sur des ressources audio, vidéo ou des tutoriels de logiciels informatiques.

    Les équipes du CRDP s’attachent à accompagner les enseignants dans la prise en main de ce portail numérique avec la création de tutoriels ainsi qu’avec la médiation proposée dans les centres départementaux et dans l’espace culturel du CRDP de Toulouse.

    Complémentaires des ressources physiques, ces ressources numériques ont naturellement trouvé place dans les dernières sélections thématiques proposées par les documentalistes comme le montre la sélection proposée par le CDDP de l’Ariège autour de la culture numérique.

    Que ce soit individuellement ou par l’intermédiaire de leur établissement scolaire, les enseignants intéressés peuvent dès à présent souscrire à l’abonnement 2013/2014 pour accéder à l’ensemble de cette offre numérique mais aussi avoir accès à l’ensemble des services proposées par le CRDP de l’académie de Toulouse et ses CDDP.

     

     

     

     

     

     

  • 4 applis pour réviser le Brevet et le Bac

    4 applis pour réviser le Brevet et le Bac

    Digischool_210513Un terminal sur deux et un collégien sur trois révisent avec DigiSchool (mobile ou web). Depuis 7 ans, DigiSchool propose des contenus éducatifs sur le web, et depuis 2 ans sur mobile.

    Véritables succès en 2012, DigiSchool réédite ces applications de révisions du Brevet et du Bac avec encore plus de fonctionnalités, un design retravaillé et la mise à jour des contenus en fonction du programme de l’Education Nationale. Nos applications Brevet 2013 et Bac 2013 sont déjà les premières applications de révisions sur l’App Store et Google Play.
    100 leçons, 1 000 quiz par application !

    Pour chaque niveau d’étude, l’élève peut réviser l’ensemble des matières de sa spécialité.
    + de 100 fiches leçons écrites par des professeurs
    + de 1000 quiz et un mode Brevet/Bac blanc
    toutes les annales
    pronostic de sujets probables
    calcul de sa note au Brevet ou au Bac
    points et trophées attribués pour chaque révision et progression
    utilisables en mode déconnecté une fois le contenu télécharge

    Plus d’infos :
    Pour télécharger les applications :
    App Store : Bac ES 2013, Bac S 2013, Bac L 2013 et Brevet des collèges 2013 et Google Play : Bac ES 2013, Bac S 2013, Bac L 2013 et Brevet des collèges 2013.
    Rendez-vous également sur le web pour réviser grâce aux sites et communautés spécialisées autour du Brevet des Collèges et des BACS S, ES, L mais également STG et PRO. L’accès est entièrement gratuit après inscription.

    DigiSchool, startup de 40 personnes fondée par 2 jeunes entrepreneurs

    DigiSchool est née de la rencontre de Thierry Debarnot (29 ans) et Anthony Kuntz (35 ans), deux férus de nouvelles technologies convaincus que le numérique révolutionne et révolutionnera l’éducation. Accompagnés de 40 collaborateurs, ils se positionnent sur l’éducation numérique tout d’abord avec Media Etudiant (1ère communauté étudiante de France) et ont aujourd’hui pour ambition de devenir le 1er acteur européen du longlife learning.

  • Influence du logiciel libre dans l’histoire du jeu vidéo

    Influence du logiciel libre dans l’histoire du jeu vidéo

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    A travers un chapitre d’ouvrage, nous vous proposons d’étudier trois périodes particulières de l’histoire du jeu vidéo afin d’y déceler l’influence, plus ou moins marquée, de la philosophie du Libre :

     

     

     

    • Les débuts de l’histoire du jeu vidéo, où l’on verra que cette industrie aujourd’hui florissante doit indirectement sa naissance au logiciel libre, ou tout du moins à sa philosophie.

    • La pratique du « modding« , qui consiste à « libérer » partiellement des jeux vidéo commerciaux tout en conservant une rentabilité économique certaine.

    • La création amateur de jeu vidéo, elle aussi profondément marquée par l’open-source à ses débuts, et qui tente aujourd’hui de renouer avec ses racines par le biais du « Jeu 2.0 ».

     

    Intitulé « Influence du Libre dans l’histoire du jeu vidéo« , ce chapitre est publié dans l’ouvrage « Histoires et cultures du Libre. Des logiciels partagés aux licences échangées » , dirigé par Camille Paloque-Berges et Christophe Masutti, aux éditions Framabook. Cet ouvrage est téléchargeable gratuitement sur son site officiel, ou ici en lien direct au format PDF (14mo).

    Pour ceux qui en préfèrent une version papier, vous pouvez en également acheter un exemplaire sur EnVentelibre.

    Au delà du chapitre sur le jeu vidéo, vous trouverez dans les quelques 600 pages de cet ouvrage une véritable mine d’or sur l’histoire et la culture du Libre, au sens large. Si vous vous posez des questions sur l’origine historique du logiciel libre et des licences libres, sur le fonctionnement de ses modèles économiques, ou encore que vous souhaitez en savoir plus sur la naissance de Wikipedia ou de Firefox, ce livre est fait pour vous !

    Un livre gratuit ? non, un livre Libre !

    Un petit mot pour terminer sur le projet Framabook, dont la devise est « le pari du livre libre ». Pour ceux qui ne le connaissent pas, cet éditeur est un projet de l’association Framasoft, ardent défenseur francophone du logiciel Libre. Framabook ne se contente donc pas d’éditer des ouvrages qui sont téléchargeables gratuitement (et légalement) sur Internet. Il publie des ouvrages qui sont tous régis par des licences dites « libres » (en l’occurence la licence « Creative Commons By-2.0 »), ce qui vous donne concrètement le droit de partager, remixer, ou même d’utiliser le contenu de cet ouvrage à des fins commerciales, tant que vous en citez les auteurs originaux.

    Dans un univers où la dématérialisation des contenus rime souvent avec « verrous numériques« , ce genre d’initiative est plus que bienvenue. Si vous avez apprécié cet ouvrage, n’hésitez donc pas à soutenir le projet, par exemple en achetant un exemplaire « papier » de l’ouvrage, ou encore en faisant un don à l’association Framasoft.

  • Les enjeux de l’école numérique : 2ème forum collaboratif

    Les enjeux de l’école numérique : 2ème forum collaboratif

    WifLimoges_170513Depuis le 21 novembre 2012, en partenariat avec le CRDP du Limousin, la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, l’IUFM et le laboratoire de recherche CeReS de l’Université de Limoges, ainsi que le pôle de compétitivité Elopsys, le Wif a lancé son programme de 4 rencontres sur les enjeux de l’école numérique.

    Pour cette 2ème session, qui se déroulera le 29 mai prochain, vous assisterez à des retours d’expériences et des tables rondes d’éditeurs, de professionnels de l’éducation et d’entrepreneurs.

     

    Les problématiques abordées seront les suivantes : En quoi la logique de complémentarité des supports traditionnels/ numériques apporte-elle un gain culturel pour l’enfant ? Pourquoi dés la conception, lors de la production et à l’utilisation d’applicatifs numériques ne faut-il pas oublier les supports traditionnels?

    Au programme, un partage d’expériences et de points de vue pour contribuer aux meilleurs usages numériques dans l’éducation.
    – 13h45 : Accueil
    – 14h00 : Introduction des problématiques

    1er RETOUR D’EXPERIENCES – TABLE RONDE « Editeurs »

    – 14h10 : Bertrand DUPLAT – Editions volumiques – zoom sur son métier d’entrepreneur/concepteur de livres et sur la complémentarité des supports papier et numérique

    – 14h50 : Table ronde «Points de vue éditeurs» numérique et/ou papier ? Yves CHAGNAUD, Ed. Apeiron / Claire GAUDRIOT, Ed. Audois et Alleuil / Bertrand DUPLAT, Ed. Volumiques.

    2ème RETOUR D’EXPERIENCES – TABLE RONDE « Acteurs de l’Education »

    – 16H05 : Gérard HALIMI, Sophie LAVERGNE et Jean-Marc MURACCIOLE – équipe pédagogique de St- Junien. Expérience de coopération section SEGPA et maternelle avec création d’un livre papier et d’un livre numérique.

    – 16H45 Table ronde «Acteurs de l’éducation» Introduction par Anne-Sophie BELLAIR, Doctorante Ceres – synthèse d’entretiens avec des acteurs de l’éducation /
    Echanges – Vivien LLOVERIA, ATER Université de Limoges, Chargé de Mission TICE 1er degré – Gérard HALIMI, Principal adjoint du collège Paul Langevin – Sophie LAVERGNE, Directrice Maternelle de l’école Cachin – Jean-Claude MURACCIOLE, Enseignant 5e SEGPA (St-Junien) – Alexandre GARCIA, Ingénieur TICE ville de Limoges – Jean-Marc PEROL, Inspecteur Pédagogique Régional – Jean-Luc BOUSQUET, Enseignant et Adjoint au conseiller TICE du Recteur.

    – 18H00 Conclusion et perspectives 3è session – 18H30 Fin des débats autour d’un verre

    Cette session s’adresse aux professionnels de l’éducation, aux chercheurs, aux étudiants, aux entreprises, mais également aux élus, services dédiés à l’éducation, ainsi qu’à l’ensemble des professionnels en lien avec la culture numérique.

    Plus d’infos :
    RDV le 29 mai à partir de 13h45 à l’IUFM de Limoges – Amphithéâtre 209, bd de Vanteaux à Limoges
    Inscription gratuite sur : www.weezevent.com/wif-education
    Plus d’informations sur : www.wif.crdp-limousin.fr

    Contact Wif : Virginia Grubert v-grubert@avec-limousin.fr

  • Que dit le rapport Lescure ?

    Que dit le rapport Lescure ?

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    Voici un résumé des principaux points abordés :
    (pour plus de facilité j’ai indiqué le tome puis le numéro de la page en prenant comme référence le numéro de page du pdf)

    © Crédit Photo : Thibaut Chapotot/MCC

    L’exception pédagogique

    Le rapport reconnaît que “l’exception pédagogique, dans sa rédaction actuelle, ne permet pas aux enseignants et aux chercheurs de tirer pleinement parti des opportunités offertes par les nouvelles technologies.


    L’enchevêtrement des dispositions législatives et des accords sectoriels conduit souvent les enseignants désireux d’utiliser les outils numériques à se placer aux marges du droit de la propriété littéraire et artistique.” (T1P45)
    Il précise aussi qu’ ”en multipliant les exceptions et les cas particuliers et en contraignant les enseignants à vérifier que les oeuvres figurent au répertoire des sociétés de gestion collective signataires, ces accords sont à la source d’une lourdeur bureaucratique doublée d’une insécurité juridique.” (T1p446)

    Mais il rappelle largement et de nombreuses fois l’importance du respect absolu du droit d’auteur, ce qui relève ou non de l’exception pédagogique, les clauses particulières, les listes auxquelles il faut se référer… Je n’ai rien vu de concret indiquant comment on pourrait améliorer cet état de fait qui conduit les enseignants à se mettre “hors la loi” ou à ne rien pouvoir utiliser !

    Néanmoins “il convient de ne pas entraver les pratiques collaboratives qui se développent et qui permettent aux enseignants de mutualiser les ressources numériques qu’ils produisent, y compris lorsqu’elles incluent des extraits d’oeuvres protégées, dans un cadre sécurisé pour éviter une dissémination incontrôlée (ex : extranet, site avec accès protégé).” (T1p447)

    C’est bien de le souligner, mais ne pas entraver la collaboration en préconisant un cadre sécurisé, on n’est pas loin de l’injonction paradoxale, à moins de réserver la collaboration à un cercle restreint mais à ce moment là n’est-elle pas entravée ?!

    De plus, il ajoute un souci supplémentaire en jetant un doute concernant les “serious games” dont on n’avait pas forcément besoin : “La loi prend également soin de préciser que l’exception est paralysée lorsque l’extrait d’oeuvre est utilisé à des fins ludiques ou récréatives. Or, la frontière entre activités pédagogiques et activités ludiques ou récréatives est de plus en plus difficile à tracer. En principe, les jeux sérieux (« serious games ») peuvent prétendre au bénéfice de l’exception, mais l’appréciation de leur finalité éducative ou didactique peut soulever des incertitudes.” (T1p444)

    La pédagogie du respect du droit d’auteur

    Les enseignants doivent selon le rapport faire un travail auprès de leurs élèves qui “doit porter sur les principes généraux du droit de la propriété intellectuelle ainsi que les mécanismes de la création et de son financement.” (T1p391) Et “s’agissant des jeunes publics, cette action pourrait prendre place au sein de l’éducation aux médias, dont le ministre de l’éducation a annoncé qu’elle serait « renouvelée, de l’école primaire au lycée », et « adaptée aux supports et outils de communication contemporains ».

    La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), dont le gouvernement souhaite renforcer le rôle de sensibilisation des mineurs aux enjeux du numérique, le CLEMI (Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information) et les associations concernées (telles que Wikimedia, Tralalère ou Calysto), auraient naturellement vocation à jouer un rôle clé dans la mise en oeuvre de cette action pédagogique, en intervenant directement devant les jeunes ou en formant les formateurs.” (T1p392)

    Alors là, recommander Calysto est plus que discutable (je vous laisse suivre le lien) et oublier en plus les EPN (Espaces Publics Numériques) ainsi que les CRDP et CDDP qui proposent souvent des interventions de grande qualité c’est vraiment dommage !

    Et bizarrerie il indique que la SGDL (Société des gens de lettres) insiste sur le fait que “les intermédiaires culturels (enseignants, bibliothécaires) doivent oeuvrer pour une “bonne aliénation” en portant le message que la connaissance et les oeuvres d’art ont une valeur. La personne qui s’enrichit sur une oeuvre doit “donner” un peu elle aussi.” (T2p182)

    Si quelqu’un comprend ce qu’est cette notion de “bonne aliénation” merci infiniment de me l’expliquer dans les commentaires car j’avoue que cela me laisse très perplexe !

    Encouragement pour les licences libres

    La proposition 71 est la suivante : “inciter les enseignants à mettre à disposition les ressources numériques qu’ils produisent sous licence Creative Commons et encourager le développement de manuels pédagogiques sous licence libre.” (T1p448)

    Bonne idée, comment faire cette incitation : en clarifiant les questions de droits d’auteurs des enseignants concernant les cours qu’ils produisent ? En reconnaissant ce travail partagé lors des inspections ? En libérant du temps pour ceux qui produisent beaucoup ? En reconnaissant la qualité de ce travail ? Pour le moment, rien ne semble aller en ce sens, il n’y a qu’à voir les difficultés rencontrées par notre collègue Yann Houry avec son manuel de Français libre et gratuit, à suivre…

    “Il convient, d’autre part, de promouvoir le développement d’une offre légale mise à disposition sous licences libres. En particulier, l’utilisation de licences libres pourrait être encouragée dans les projets bénéficiant de subventions publiques, par exemple en fixant un quota minimal d’oeuvres devant être mis à disposition sous licence libre.” (T1p468)

    Comment ne pas être d’accord ? Chiche !

    Et pour finir un point majeur, indispensable pour garantir un accès de tous aux savoirs à l’ère du numérique : “enfin, la question du libre accès aux publications scientifiques (open access) constitue une préoccupation majeure. Le savoir scientifique se constitue grâce aux financements publics et se diffuse par les publications qui en résultent. Il devrait dès lors être considéré comme un patrimoine commun (commons) de l’humanité.” (T2p86)
    Mais là aussi on attend de voir !

    Voilà, et vous, qu’en pensez-vous ?

    Source article : à voir sur ecolededemain
    Le rapport Lescure

     

  • L’ENT, un véritable outil d’animation et de motivation pour toute la communauté

    L’ENT, un véritable outil d’animation et de motivation pour toute la communauté

    Corinne Vernezoul, Principal du collège les Roussillous à St Pierre de Lages ne souhaite pas voir l’outil ENT sous exploité. Pour cela, elle  a mis en place une organisation au sein de son établissement pour qu’il ne devienne pas une « coquille vide » et développer ainsi les usages pédagogiques de l’ENT.

    Usages pédagogiques de l’ENT : Responsabiliser les équipes

    « A partir du moment où on a mis en place l’ENT, il fallait s’y plonger entièrement, donc on a responsabilisé chacun dans son champ de compétences (…) », explique t-elle. « Et ça fonctionne bien car chacun est responsable dans sa mission », ajoute t-elle.

    Pour exemple, la page consacrée à la restauration scolaire est entièrement gérée par l’intendance.

    La secrétaire du service intendance, construit ses menus sous word, les transforme en PDF et les met en ligne sur l’ENT, « afin que les parents et les élèves puissent les consulter, ce qui permet à ceux qui ont des régimes alimentaires particuliers ou allergies de faire leur choix au préalable et faire attention à ce qu’ils mangent », souligne t-elle.

    Elle se sert également de l’ENT pour mettre en ligne des messages au sujet de la facturation, par exemple « attention les factures pour les demi-pensions ont été distribuées aux élèves tel jour », « parce que sinon ça se perd, ça se tasse au fond des cartables. Avec un message, les parents sont au courant », ajoute t-elle.

    Des rubriques peuvent être aussi alimentées par plusieurs personnes comme c’est le cas pour « l’Orientation », où trois personnes sont en charge d’animer la page : la documentaliste, la conseillère d’orientation et  la secrétaire du chef d’établissement qui met à jour « les portes ouvertes » des lycées.

    Dans ce collège, les rédacteurs que constitue l’équipe éducative travaillent de manière assidue et sont fiers de pouvoir partager leurs écrits.

    « Les professeurs alimentent très régulièrement le site et il arrive que nous n’ayons pas toujours le temps de regarder les nouveautés donc ils passent nous voir et nous disent, vous avez vu ce que j’ai mis sur l’ENT (…) », confie Corinne Vernezoul.

    Il ressort une motivation certaine de chacun à assurer pleinement sa mission de rédacteur. Catherine Margouet, principale adjointe,  s’avoue avoir été un peu « dépassée » par la technologie au départ, mais comme les autres, elle se prend au jeu et co-anime, entre autres, la page d’accueil, avec la secrétaire de Corinne Vernezoul, elle aussi très active, comme elle nous le décrit : « par exemple, pour les informations sur les transports scolaires, elle était allée trouver un petit bus clignotant pour animer la page d’accueil ; elle essaie toujours de trouver du visuel pour attirer l’attention ».

    Le chef d’établissement, « rédacteur en chef » de la publication sur l’ENT

    Corinne Vernezoul précise qu’en tant que chef d’établissement, elle est aussi en quelque sorte « rédactrice en chef » de la publication. Elle va donc régulièrement vérifier les contenus et « je peux enlever un document si j’estime que les droits de chacun ne sont pas respectés ».

     Pour autant, Corinne Vernezoul insiste sur l’importance du travail en amont pour développer des usages pédagogiques de l’ENT, « si on veut avoir un outil performant, il faut que, dès le début, on pense la communication dans ses moindres détails, à la fois sur qui va être responsable de quoi, qui va valider quoi (…) »

    Propos que rejoint Jean-Pierre Crochet, principal du collège Jean Jaurès d’Albi, notamment sur la nécessité d’avoir une réflexion en amont sur la construction des rubriques et du management des équipes chargées du rédactionnel.

    Pour l’heure, ce principal passionné par les TIC, qui a déjà géré un blog dans son précédent établissement, aime l’idée de pouvoir faire partager des informations sur un site dédié.

    Avec l’ENT, il retrouve cet esprit et a décidé de prendre lui-même en charge une grande partie du contenu des rubriques; il a aussi créé un compte twitter accessible dans l’ENT. Pour lui, «  en multipliant le nombre d’intervenants dans l’ENT, chacun n’ayant pas forcément les compétences pour le faire, il est difficile de donner une cohérence au site ».

    Quelque soit le modèle d’organisation choisi pour alimenter l’ENT avec un chef d’établissement, rédacteur en chef accompagné d’une équipe ou non, l’état d’esprit est le même : pour intéresser la communauté, il faut créer du contenu ; et plus il y a du contenu, et plus l’audience monte !

    « Si l’ENT du collège Jean Jaurès est bien consulté, c’est précisément parce qu’il y a de l’information et qu’il y a des mises à jour régulières », conclut Jean-Pierre Crochet.

     

  • Adieu timidité et manque de pratique : le labo, un facteur de progrès en langues !

    Adieu timidité et manque de pratique : le labo, un facteur de progrès en langues !

    Preuve en est à Jean XXIII, Ensemble scolaire de Montigny-lès-Metz où nous avons rencontré Michel Larrory, chef d’établissement converti au numérique, Cécile Loizeau et François Dillinger, respectivement enseignants d’anglais et d’allemand en classes préparatoires.

    Michel Larrory, ex-enseignant en langues, a connu les débuts difficiles des laboratoires de langue traditionnels et la réputation, parfois peu glorifiante, qui s’en est suivie. A son arrivée à Jean XXIII, il a proposé à son équipe d’enseignants en langues de « booster » les apprentissages.

    Convaincu depuis longtemps des vertus du numérique à l’école, son choix, en concertation avec son équipe, s’est alors tourné vers la solution proposée par Kallysta, le labo KallyLang ; le mariage avec Apple de cette solution l’ayant clairement influencé puisque comme il le dit lui-même, avec une touche d’humour : « Je ne suis pas café, mais thé et je ne suis pas PC mais MAC ».

    Kallysta_jean23_130513Plus sérieusement, le fait que la solution ne propose pas d’exercices préconçus a séduit l’équipe, « car elle laisse toute latitude à l’enseignant de faire jouer sa créativité ».

    Dans un premier temps, l’établissement a équipé les salles des classes préparatoires, comme l’explique Michel Larrory, « ce qui m’a guidé, c’est le nombre d’élèves car ce n’est pas évident de travailler avec un laboratoire comme celui-là avec 30 élèves dès le départ ». Mais maintenant qu’il est bien lancé, Michel Larrory s’avoue très intéressé par apiKa la solution « laboratoire sur tablettes » pour ses lycéens.

    Ce matin-là, François accueille un petit groupe d’élèves de neuf étudiants en prépa scientifique dont la particularité est la différence de niveaux : leurs compétences en allemand vont du débutant à la maîtrise bilingue. Il précise que ce cours est facultatif pour eux.

    L’hétérogénéité du groupe fait que l’enseignant doit, sur deux heures, produire quatre cours différents (débutant, moyen, moyen + et bilingue).

    Avec le labo de langues, une pédagogie différenciée est possible

    « Le labo de langues me permet justement de réaliser cela car je peux les faire travailler en autonomie, selon leur niveau et à leur rythme ».

    Alors qu’il donne les consignes au labo de langues, au premier groupe un travail de recherche sur des sites internet allemands, une compréhension d’une vidéo à un autre, François peut, dans une salle mitoyenne, se concentrer sur la correction de travaux avec les autres étudiants.

    C’est un des arguments que retient également le chef d’établissement : « le labo de langues a eu pour effet de nous permettre de gérer les moyens horaires d’une manière différente (…) Au lieu de prévoir 3 heures dans l’emploi du temps pour l’anglais langue 1 et 3 heures pour l’anglais langue 2, l’enseignant peut les prendre ensemble et les faire travailler de manière différenciée ».

    Aujourd’hui, au lieu d’avoir deux fois 3 heures de cours, les élèves en prépa ont deux fois 4h30 ; c’est donc pour eux tout bénéfice pour leur apprentissage en langues étrangères « et ils apprécient », souligne Michel Larrory.

    Les temps de travaux sont calculés par l’enseignant pour permettre à chaque groupe de « tourner » sur une même séquence de cours. A la fin de chaque séquence, les étudiants se rassemblent au labo et « libèrent la parole ».

    Kallysta2_jean23_130513Discussions au labo, la clé des progrès

    « Pratiquement toujours, en fin de séquence, il y a cette prise de parole qui est très importante et qui est possible justement grâce au labo de langues (…) Tous peuvent prendre la parole en même temps, sans se gêner car chacun est concentré avec son casque sur ce que dit l’autre et sur ce qu’il dit lui-même, c’est le « pairing » », explique François.

    Dans un cours normal, sans labo, chaque élève peut s’exprimer l’un après l’autre. On comprend aisément le gain de temps que le labo permet et le « gain de pratique » aussi.

    « Avant, un bon élève dans une classe de 25 pouvait avoir un temps de parole d’une minute dans l’heure ; là, ils peuvent parler des demi-heures entières », argumente Cécile Loizeau, l’enseignante d’anglais.

    Cette année, les étudiants qui passent les concours pour entrer dans les grandes écoles, sont la première génération à avoir eu la chance de pouvoir suivre leurs cours de langues pendant deux ans avec le labo et les résultats à l’oral sont « surprenants », aux dires des enseignants.

    « Récemment, quand ils ont eu à faire des débats en pairing, on ne pouvait plus les arrêter ; j’ai eu à écouter des discussions allant jusqu’à trois quart d’heure » !, souligne François.

    Adieu timidité et appréhension, la parole se désinhibe !

    Avant le labo de langues, les élèves plutôt timides n’osaient pas lever la main, par peur du regard des autres ou bien parce qu’ils accusaient une forme de « trac ».

    « Tout cela disparaît totalement car c’est noyé dans le brouhaha des personnes avec leur casque qui parlent en même temps ».

    Avec le labo, la prise de parole devient presque banale et tellement naturelle « qu’ils finissent par ne plus en avoir peur », décrit François.

    Travailler la langue en profondeur et dans le détail

    Avec tous les différents médias qui peuvent être utilisées au travers du labo de langues, l’enseignant peut beaucoup plus approfondir chaque sujet.

    François nous décrit cette richesse d’usages : « avant, on se limitait à travailler un texte (…) Maintenant, pour un sujet, je débarque en classe avec 5 vidéos que chaque étudiant va travailler en parallèle ; une fois en pairing, ils pourront faire découvrir, en discutant avec leur camarade, ce qu’ils avaient sur leur vidéo ».

    Côté élève, c’est aussi l’enthousiasme qui règne, depuis que le labo de langues a fait son apparition.

    Concentration et motivation au labo de langues

    « Globalement ils aiment cette façon de travailler », souligne Michel Larrory. Il est toujours très surpris, lorsqu’il assiste à un cours, de constater le calme qui règne en classe, la concentration dont font preuve les élèves, « c’est assez impressionnant ».

    Ils apprécient aussi de pouvoir mesurer leur progression à tout moment de l’année.

    « Un des principaux intérêts de cet outil, c’est que les traces écrites ou orales des interventions des élèves restent et sont disponibles, ce qui permet de vérifier à chacun sa progression de septembre à juin, par exemple », précise Cécile.

    Un argument des plus valables dans des classes où les étudiants préparent des concours et où il est important « de mesurer comment on a amélioré sa prononciation, son intonation et sa connaissance », ajoute t-elle.

    Et progression incontestable du niveau de chacun

    Aux dires des enseignants, les élèves progressent mieux en utilisant le labo de langues.  Aussi, la différenciation possible des supports permet de faire travailler chaque élève en fonction du niveau où il entre dans la langue, ce qui est réellement intéressant

    « car chacun progresse par rapport à lui-même et non par rapport à la classe et un niveau théorique attendu », tient à souligner Michel Larrory.

    Un argument qui est repris par Cécile qui remarque souvent que, sur un même laps de temps, les élèves ne travaillent pas de la même façon. Certains ont déjà terminé un exercice de compréhension alors que d’autres ont besoin d’écouter plusieurs fois.

    « Je peux même intervenir en allant aider ceux qui ont du mal, mais ce qui est bien, c’est qu’ils n’ont jamais l’impression de ralentir la classe ».

    Avec ces nouveaux labos de langues modernes et simples d’utilisation, finies timidité, peur ou appréhension, adieu complexes et comparaison ; chaque étudiant des sections préparatoires de Jean XXIII fait son bout de chemin à son rythme au sein du labo, résultats à la clé !