Les enseignants d’aujourd’hui ont des pratiques numériques éparses et des besoins d’accompagnement très diversifiés. Le seul moyen à moyen terme de les fédérer dans un usage intensif et productif des technologies numériques pour l’enseignement, c’est de mailler leurs différentes activités.
«Il me semble vraiment que nous faisons fausse route en essayant d’imposer des CMS institutionnels».
Pour lui, ces outils «massifs» peuvent être intéressants pour des gestionnaires qui ont une meilleure maîtrise de la globalité, mais en aucun cas ils répondent aux besoins des enseignants.
Dans un premier temps, il serait plus intelligent de «marier», «mailler» Facebook, twitter, YouTube, Blogger, Tumblr ou WordPress en aidant à l’ouverture de compte sur ces plateformes et en désignant un enseignant responsable et relais.
Les enseignants ne deviendront jamais des ingénieurs en informatique, ce n’est pas le but; le but est qu’ils deviennent des usagers éclairés, au mieux des «power users».
«Pour cela, il faut absolument entrer dans une logique d’appropriation progressive des usages – et peu importe qu’on n’atteigne pas la rationalisation rêvée des usages par les informaticiens, sur le modèle du xml (la feuille d’instruction d’un côté, le contenu de l’autre)».
Les accompagner dans leurs besoins
L’ergonomie a montré la supériorité des pop-ups intégrées au cours d’action de l’apprenant sur le manuel complet. «Il faut faire pareil avec l’accompagnement aux usages; créer des modules pour des usages précis, puis progressivement une structure intégratrice».
«Je ne crois absolument par au remplacement des enseignants par des technologies (…) Ce n’est remplacé un enseignant par… c’est accompagné un enseignant par…».