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  • Mon carnet rouge ou l’extension du domaine au numérique

    Mon carnet rouge ou l’extension du domaine au numérique

    On est samedi matin, le jour de nos vacances. Après avoir écouté dans la voiture Apocalypse de Cigarettes after Sex, je prends un bol d’air marin sur la côte de granit rose. Sans voix devant tant de beauté, je prends ces rochers galets en photo. Je me prends parfois pour un artiste à la fleur d’instantanés numériques…

    Aujourd’hui, c’est un dièse sans filtre, demain surement un sépia 2.0. Je pense à ces paysages des films d’héroïque fantaisie aux longs-pieds que je regarderais surement le lendemain, peut-être dans trois semaines ou même jamais. C’est un peu comme ces livres que l’on accumule parfois. On se dit : on ne sait jamais. La vitesse de l’actualité littéraire et scientifique étant celle qu’elle est, finalement, on l’oublie sous quelques millimètres de poussière.

    Le temps s’écoule, le soir venu, en jouant à un jeu de société, on s’amuse à se poser des colles. Il arrive parfois qu’elles soient collectives. Heureusement, une encyclopédie à notre disposition nous permet de sortir de l’ornière. La réponse nous ouvre des possibles. Un seul regret, nous ne captons pas la radio, enfin nous ne la captions pas. Cela fait cinq minutes que l’espace musical est de nouveau occupé.

    Un coup de téléphone interrompt ma rêverie et m’oblige à un effort d’organisation. Je note sur mon agenda et règle une alerte. Je n’oublie pas un message d’absences. Une cloche sonne, c’est l’anniversaire d’un ami. Il m’arrive d’avoir des trous de mémoire et de calcul mental. Du coup, pour ne rien oublier c’est ceinture et bretelles. Encore une année sans fausse note, l’amitié ne garantit pas toujours la ponctualité.

    J’ouvre ma ligne d’informations. C’est un geste, presque un réflexe. Depuis quelques temps, j’ai la chance de rencontrer l’altérité. Je lis un article traduit par ce que certains appellent un Troll alors que je le considère comme un ami critique. Dans ce monde en mouvement dans des bulles, le contradicteur est indispensable. Je me dis qu’il faut que je rencontre ce type. On n’est peut-être pas d’accord sur tout mais ce sera forcément intéressant parce qu’on a plus en commun qu’en différence. A moi de choisir la forme épistolaire.

    Au hasard de mes pensées, je me rappelle cette lecture fondatrice du sociologue espagnol Joaquín Rodríguez Marco dans ce qui était encore le nouvel observateur. Il discutait de la peur du progrès technique et surement de l’éthique de responsabilité pour y faire face. Je vais rechercher dans mes archives. Avec un petit sourire, je lis cette inspiration de Phèdre de Platon. Je me dis surtout que la liste est un peu longue.

    Je zappe devant la télé. Je tombe sur Mac Giver et son couteau suisse. Tout ça, c’est pas nouveau, surtout quand je regarde mon médium unique et multifonction de 6”5. Rien ne change et tout à la fois change : l’émotion se dessine toujours sur mon visage.

    Si je veux, avec ce que je veux : mon carnet rouge

    Je n’ai pas mis par hasard mon carnet rouge en photo. Il symbolise la manière dont je travaille.

    C’est un mixte entre numérique et analogique. J’ai appris à travailler avec le papier et cela me va bien.

    J’ai même trouvé la bonne carburation car je tire la sève du numérique sans en prendre l’amertume. Je ne suis pas un Smartphone native. J’ai connu son début et il m’a accompagné tout au long de mes usages professionnels.

    Il est vrai qu’au départ, il n’était qu’un simple gadget, une extension de mon PC. Je me souviens encore prendre des notes pour la forme plus que pour le fond. Je suis revenu en arrière et j’ai repris mon vieux carnet rouge. J’aime écrire et avoir les doigts bleus. En vérité, je préfère y travailler, c’est mon geste professionnel. C’est comme ça.

    Trier, classer, organiser, partager et supprimer

    Je vois encore les yeux désespérés de mes professeurs face aux millefeuilles de papetiers qu’étaient mes classeurs. Un vrai problème d’organisation régnait ou en tout cas le classeur cet agrégateur de cours ne correspondait à ce que j’étais. Trop fragile, trop complexe, pas assez pratique, on ne s’est jamais vraiment rencontré. J’étais revenu au cahier. J’aimais retrouver le storytelling du cours et le classement dans le secrétaire de ma chambre.

    La seule peur : perdre un cahier ou le jeter.

    Chez mes parents, la masse physique s’accumulait dans les cartons du sous-sol au risque de l’obsolescence du savoir et de ne rien y retrouver. Indiana Jones n’y aurait pas retrouvé l’Arche. Pas de plan de classement, d’indexation et finalement une accumulation d’informations et de connaissances désorganisées et donc inutilisables. Les archives, c’est pourtant pratique quand on souhaite analyser et comprendre un document. Fastidieux, je préférais recommencer depuis le début… perte de temps.

    Un jour j’ai rencontré un ordinateur puis les nuages. Non seulement, classer une masse importante devenait facile mais elle était disponible partout. La fin de l’angoisse de la corne d’abondance sans pour autant celle de la mobilité. Parce que le web est une mine, plus d’hésitation à organiser pour supprimer, archiver. Un jour les plateformes de curation et les réseaux sociaux sont arrivés et là on travaillait à plusieurs. Gain de temps, on parle de flat design, j’aime à penser à l’organisation légère et frugale.

    J’ai eu un ordinateur portable, puis un second et enfin un troisième.

    Portable mais pas mobile, portable mais pas connecté. J’ai repris mon carnet rouge.

    Lui était mobile. Il n’était pas connecté mais pas plus que l’autre… Un jour est arrivé le smartphone, enfin… on y reviendra.

    La question du flow : économie de l’attention

    Je me souviens de mes recherches fastidieuses. Je commençais par visiter Tout l’Univers pour chercher l’Universalis. La télé toujours branchée de l’autre côté de la cloison, la voix d’un doc à la radio ou mon livre caché, bref… peu d’économie de l’attention, enfin, quand je m’ennuyais ou quand je ne voyais pas où tout cela me menait.

    Le sujet posait toujours la question du flow.

    Vous savez ce moment où vous êtes complètement plongé dans une activité. Dans une concentration où un orage, une alerte ou même une finale de ligue des champions vous laisse de marbre. Depuis, j’ai toujours des choses qui m’ennuient mais les nipcasters m’ont appris le pomodoro. On doit toujours passer par le fastidieux mais autant le rendre productif.

    Nous sommes déjà des cyborgs

    La question de la technologie pour moi se pose moins que l’espace qu’elle délivre pour le plus important : réfléchir, comprendre, apprendre, créer et rêver.

    Sans aller jusqu’à neuralink, je suis déjà un être augmenté.

    Non pas parce que j’ai des lunettes ou une barbe bien fournie. Ce n’est même pas mon ordinateur. Je viens de m’apercevoir qu’il n’est qu’une simple extension de mon smartphone et de mon carnet rouge.

    A tous les deux, ils sont imbattables. Je prends des notes sur l’un, fais des recherches sur l’autre. J’y dépose ma mémoire, mes habitudes et mes idées. J’y dresse mes scénarii. Je fixe et partage mon planning. Je pose des questions au robot conversationnel de mon téléphone Google et obtiens une réponse instantanée. J’écoute de la musique, travaille sur mes articles de blogs, note mes idées, maintiens le lien avec ma famille.

    La visio conférence, quelle belle manière de faire correspondance. Je m’essaye à la créativité avec instagram. Je suis allé sur un moteur de recherche pour trouver des tutoriaux en streaming et apprendre à faire une photo parfaite. Je partage ce que je vois en direct et surtout ce que j’apprends. Mon identité est faite d’enthousiasme, le reste je le garde pour moi. J’ai deux couches supplémentaires à mon cerveau l’une numérique et l’autre analogique.

    Je crois que Socrate m’aurait pris pour son Phèdre. J’ai appris à apprendre comme cela, c’est comme ça, il fallait résoudre des problèmes d’organisation, d’ubiquité de l’information pour me consacrer au seul geste qui compte l’apprentissage. J’ai utilisé les technologies natives et ajouter celles qui viennent. Les technologies, nous les façonnons et elles nous façonnent en retour, c’est vrai, elles nous offrent des possibles surtout. Ne tapons pas sur l’outil sans penser à notre démarche.

    Je ne sais pas travailler sans écrire, je ne saurais plus sans mon téléphone.

    Demain, il ne s’agira pas de smartphone, cet objet déjà obsolète, mais de Neuralink. Cela interroge le monde et l’École en tant que projet de société. La quantification de la société, l’émergence de la société du calcul, la place des algorithmes, les voitures autonomes, la blockchain… vont changer l’emploi, le service ou même nos capacités cognitives. Faut-il pour autant céder à un déterminisme techniciste ?

    Non, à nous l’éthique, la manière de penser demain, à nous en emparer ou pas. Le non est l’honneur de notre humanité. Il ne s’agit pas d’anathème ou d’ancien contre moderne. Il s’agit de direction du monde. On nous parle de transhumanisme, d’hyperhunanisme…

    Notre rôle est d’aider l’élève à devenir, à acquérir les compétences professionnelles, sociales et humaines pour qu’il puisse s’emparer de demain. On peut refuser l’innovation technique à la manière de Socrate pour Phèdre. Faut-il refuser ou penser l’avenir ?

    Sources :

    Flow, article wikipédia

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Flow_(psychologie)

    Nous sommes déjà des cyborgs, Ludovic Louis, Siècle Digital, 9 mai 2017

    https://siecledigital.fr/2017/05/09/nous-sommes-deja-des-cyborgs/

    Neuralink, la start-up d’Elon Musk qui veut mettre des implants dans votre cerveau pour le rendre surpuissant, Gregory Rozière, Huffington-Post, 28 mars 2017

    http://www.huffingtonpost.fr/2017/03/28/neuralink-la-start-up-delon-musk-qui-veut-rendre-votre-cerveau_a_22014731/

  • Retour sur le salon Educatec-Educatice

    Retour sur le salon Educatec-Educatice

    Retour sur le salon Educatec-Educatice et bilan « à chaud »avec Ghislaine De Chambine, directrice du salon ; interview réalisée sur le dernier jour de l’évènement…

    Retrouvez tous les articles et interviews du salon sur notre page dédiée : Educatice 2017

  • L’Éducation en France au temps des Lumières numériques

    L’Éducation en France au temps des Lumières numériques

    La France consacre chaque année plus de 140 milliards d’euros à son système éducatif (source DEPP), qui malgré les nombreux efforts, reste mal classée dans les études internationales.

    Cette année, 80 000 élèves décrocheurs quitteront le système scolaire sans véritable formation leur permettant d’entrer sereinement dans le monde du travail et la vie d’adulte, et beaucoup plus encore se retrouvent dans des situations d’échec scolaire ou en grandes difficultés.

    Au-delà du désespoir individuel, chacun d’entre eux « surcoûtera » en moyenne durant sa vie d’adulte un total de 230 000 euros (précarité et chômage pour un grand nombre, RSA pour certains et une probabilité plus forte d’avoir affaire au système judiciaire pour d’autres, etc.), selon le Boston Consulting Group.

    Ce surcoût lié à l’échec scolaire représente donc la création chaque année d’une dette future de près de 20 milliards d’euros.

    Les principales causes de l’échec scolaire sont connues :
    − 45 % des élèves ont du mal à suivre le rythme de la classe ;

    − 26 % des élèves ne maîtrisent pas certaines notions fondamentales, qui de ce fait bloquent l’acquisition de connaissances nouvelles qui leur sont liées.

    De multiples études menées dans le cadre des sciences cognitives et plus particulièrement des neurosciences, soulignent que la diversité des supports d’apprentissages mixant l’image, le son, la vidéo et l’animation renforcent l’ancrage des apprentissages, facilitent la mémorisation et l’acquisition de connaissances et de compétences. À cela s’ajoute la démultiplication de l’efficacité de l’enseignant grâce aux outils de suivi fin des élèves et de personnalisation des contenus et des apprentissages.

    Pour cela il faut des moyens significatifs à allouer aux ressources et solutions numériques éducatives de nouvelle génération.

    Hélas, l’AFINEF estime que la France ne consacre chaque année que de 10 à 15 millions d’euros aux ressources numériques éducatives pour ses 12 millions d’élèves (à comparer aux 300 millions d’euros de l’édition scolaire et aux 40 millions d’euros de la photocopie scolaire). Cet euro par élève et par an représente moins d’un dix-millième des 140 milliards d’euros !

    La France dispose de nombreuses entreprises et start-up innovantes, dynamiques et performantes dans le domaine de la EdTech. Ces sociétés, outre en France, ont un fort potentiel à l’international.

    Convaincus de cet apport bénéfique aux élèves et à leurs enseignants, de nombreuses start-up et PME se sont lancées dans l’aventure du numérique éducatif.

    Avec le sérieux et l’exigence que requièrent la production de ressources éducatives, plusieurs entreprises ont recruté et mélangé des talents de l’édition, de la création numérique, du développement informatique, du serious-gaming, de l’intelligence artificielle, ainsi que des experts en ingénierie pédagogique.

    Elles souhaitent donc :
    − participer à rendre rapidement plus efficient et moderne le système éducatif français ;

    − être au service de l’enseignant en accompagnant et prolongeant sa pédagogie : apprentissages hors la classe / classe inversée, optimisation de son temps de présence, diminution des tâches répétitives, etc. ;

    − permettre l’évaluation objective des compétences, et la personnalisation des apprentissages pour lesquelles le numérique a un rôle central à jouer ;

    − participer à la réduction importante du nombre d’élèves décrocheurs ou en grande difficulté, et ainsi contribuer à l’amélioration de nos comptes publics ;

    − améliorer la position de la France dans les classements internationaux ;
    − développer l’excellence de la filière Edtech française, notamment à l’international ; − garantir la souveraineté nationale en matière de e-Education.

    Pour cela, l’AFINEF et les signataires estiment qu’il est indispensable, compte tenu des apports du numériques et des enjeux, de consacrer un budget annuel atteignant 140 millions d’euros en ressources et solutions éducatives numériques, soit seulement « un millième » des 140 milliards d’euros du budget de l’Education.

    Ce « millième » du budget c’est donc un enjeu et un choix stratégique d’affectation budgétaire. L’Education est un choix politique car il nous engage tous.
    Souhaitons-nous pour la France une véritable industrie du Savoir et de la Connaissance ?

    Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre de l’Education nationale, Monsieur le Secrétaire d’État chargé du Numérique, grâce à vous, ce millième du budget national pour l’Education sera l’étincelle qui fera enfin entrer la France dans l’ère des Lumières numériques !

    Les 43 premières entreprises et organismes EdTech signataires au 14 novembre 2017 :

    AFINEF http://www.afinef.net/
    AviTICE Solutions http://www.avitice.com/
    Bayard Education http://www.bayardeducation.com/
    Beneylu School https://beneylu.com/ent/fr/
    Brainpop https://fr.brainpop.com/
    Digischool https://www.digischool.fr
    Edition.fr http://edition.fr/
    Edoki Academy https://www.edokiacademy.com/fr/
    Educapital https://www.educapital.fr/
    Educlever https://www.educlever.com/
    EDUCRAK http://educrak.org/
    EduMédia https://www.edumedia-sciences.com/fr/
    Edunao http://www.edunao.com/
    English Attack https://fr.english-attack.com/
    Euro-France Médias http://euro-france-medias.com/
    EvidenceB http://evidenceb.com/
    Génération 5 http://www.generation5.fr/
    Impala http://impala.in/
    Itop Education http://www.itopeducation.fr/
    Jeulin https://www.jeulin.fr/
    Kartable https://www.kartable.fr/
    Kiupe http://kiupe.com/
    Kwyk https://www.kwyk.fr/
    L’Escapadou http://lescapadou.com
    Learnspace http://www.learnspace.fr/
    Learn Enjoy http://www.learnenjoy.com/
    Lelivrescolaire.fr http://www.lelivrescolaire.fr/
    LeWebPédagogique http://lewebpedagogique.com/
    Ludomag Education http://ludomag.com/
    Marbotic http://www.marbotic.fr/fr/
    Maskott https://www.maskott.com/
    Matchware https://www.matchware.com/fr/
    Monster Messenger https://monster-messenger.com/fr/
    myBlee Maths http://www.mybleemath.com/fr/
    Open Digital Education https://opendigitaleducation.com/
    Openclassrooms https://openclassrooms.com/
    Planet Nemo http://www.planetnemoanimation.com/
    Qwant https://edu.qwantjunior.com/
    Succubus Interactive http://www.succubus.fr/fr/
    Super Julie http://www.super-julie.fr/
    Tralalère https://www.tralalere.com/
    Universalis http://www.encyclopaedia-universalis.fr/
    We Want To Know http://dragonbox.com/

  • Universalis Edu : l’outil fiable et efficace pour toutes vos recherches documentaires

    Universalis Edu : l’outil fiable et efficace pour toutes vos recherches documentaires

    Le lycée Saint-Sernin a fait le choix depuis plus de 10 ans, de s’abonner à l’encyclopédie Universalis ; fidèles et confortés par la fiabilité de l’information, les enseignants de toute discipline ont adopté le format numérique et ses nombreuses fonctionnalités pour un travail avec leurs élèves en classe, au CDI ou à la maison, puisque la ressource est disponible via l’ENT.

    Bertrand Bon, professeur-documentaliste dans ce lycée depuis une dizaine d’années, a tout de suite été séduit par la version numérique d’Universalis Edu, qui a progressé au fil des ans, tant par son contenu que par son ergonomie.

    Le travail de Bertrand Bon est, notamment, de former les élèves à la recherche d’information ; il utilise volontiers la ressource Universalis pour éduquer aux bonnes pratiques. Il avoue que le premier réflexe des jeunes est d’aller sur Google, mais une fois devant la multitude de résultats, comment trier ?

    Sélectionner des résultats de recherche, les affiner.

    Sur Universalis Edu, plusieurs résultats peuvent aussi apparaître sur un même sujet ; il est donc nécessaire d’affiner sa recherche. Pour cela, les élèves peuvent s’aider du menu « préciser avec l’index », ce qui leur apprend à effectuer une sélection.

    « C’est important de les guider dans ce travail de recherche documentaire car naturellement, ils ne vont pas utiliser ces moyens-là et vont aller, pour la plupart, sur Google », explique t-il.

    « C’est notre travail de les orienter vers Universalis ou d’autres ressources de ce type pour qu’ils arrivent à travailler de manière un peu plus pertinente ».

    Plusieurs outils pratiques, intégrés à la ressource.

    Basculer facilement d’un article à l’autre, chercher en un double-clic la définition d’un mot dans le dictionnaire intégré ou encore élargir son champ de recherche en visionnant une carte mentale : autant de fonctionnalités qui sont possibles avec cette ressource.

    C’est cette complémentarité des approches de l’encyclopédie Universalis qui est intéressante, comme en témoigne Vincent Léonard, professeur d’histoire-géographie. « Car en fait on peut rebondir d’un article à un autre, ce qui permet aux élèves d’approfondir leurs connaissances, faire des liens entre les différents articles ; liens qui sont d’ailleurs concrétisés par la carte mentale puisque l’encyclopédie donne aussi accès à ce type d’outils ».

    Différencier les apprentissages : c’est aussi possible avec l’encyclopédie Universalis !

    « Une des plus-value de l’encyclopédie, c’est la différenciation », souligne Vincent Léonard.

    Non seulement les sources peuvent être différentes sur un même article mais on peut également isoler plusieurs parties d’un même texte, « pour faire travailler les élèves sur des textes plus ou moins longs selon leur aptitude à lire ou à moins lire ».

    « Donc on peut toujours orienter les élèves sur telle ou telle source pour faciliter leurs approches des notions », précise Vincent Léonard.

    « Et chacun évolue à son rythme pour obtenir un résultat qui soit cohérent avec les consignes qui peuvent être une recherche ou un exposé, par exemple ».

    Dans ce propos, Vincent Léonard évoque un choix de ressources à faire car en effet, Universalis Edu, ce ne sont pas que des articles sous format texte mais bien une richesse de plusieurs types de ressources avec de surcroit un atlas et un dictionnaire.

    Une diversité de médias disponibles, référencés et sourcés !

    Il est possible de travailler sur des articles, des graphiques, des photos, des vidéos, des images, des cartes etc.

    Chaque média est « étiquetté » de sa provenance ; c’est d’ailleurs une notion sur laquelle les deux enseignants insistent à chacune de leur intervention auprès des élèves : celle des droits et des auteurs.
    Bertrand Bon précise d’ailleurs que, même des élèves en classe de seconde ne sont pas du tout sensibilisés sur l’origine de l’information.

    C’est toute une éducation aux médias et à l’information que les enseignants peuvent aborder avec leurs élèves via l’utilisation de l’encyclopédie Universalis.

    « C’est aussi, pour les élèves, apprendre à citer leurs sources quand ils produisent eux-mêmes un document ou lorsqu’ils font un exposé oral », souligne Bertrand Bon.

    « C’est un outil qui me paraît indispensable pour travailler de façon efficace et l’essentiel, c’est de travailler sur des articles de référence », conclut Vincent Léonard.

     

     

     

     

     

     

  • Premiers pas avec la robotique : BlueBot en maternelle à Molsheim

    Premiers pas avec la robotique : BlueBot en maternelle à Molsheim

    A l’école maternelle de Molsheim dans le Bas- Rhin, la mairie a pris le pas du numérique en équipant ses classes de tablettes et aujourd’hui, de robots Blue-Bot, en partenariat avec l’académie de Strasbourg, pour mener les enfants à la découverte de la programmation au sein de leur projet d’école.

    Le projet, en réflexion depuis deux ans environ, a vu le jour notamment grâce à la contribution de la commune de Molsheim et de l’académie de Strasbourg. L’idée du projet était aussi d’associer une personne de l’environnement universitaire ; c’est une étudiante de l’école d’ingénieurs de Strasbourg, Justine, qui est venue présenter les robots en lien avec son club de robotique.

    C’est ce qu’explique Arnaud Grandadam, Enseignant Référent aux Usages Numériques (ERUN, anciennement conseiller pédagogique TICE) pour le bassin ; il souligne également que l’objectif de l’expérience de Molsheim est aussi de développer du matériel de formation qui pourra servir à mutualiser cette initiative aux autres enseignants de la circonscription.

    Ce retour d’expérience, filmé en juin 2017, montre déjà l’engouement des enfants pour ce petit robot bien sympathique et toutes les activités qui tournent autour de cette nouveauté, en conformité avec les programmes de 2015 qui prévoient l’initiation à la programmation en maternelle.

    La robotique, une ressource parmi d’autres dans un contexte de projet d’école.

    Valérie Vautrin, enseignante en maternelle, nous raconte l’histoire de l’arrivée du BlueBot dans l’école, bien réfléchie pour coller au projet d’école. Celui-ci tourne autour de la découverte du monde et des deux mascottes de classe, Tchoupi pour les petits-moyens et Calinours pour les moyens-grands qui ont justement décidé d’aller découvrir le monde. Les enfants, ne pouvant les rejoindre, ont décidé de profiter de l’arrivée de BlueBot pour les aider à aller récupérer leurs mascottes sur un planisphère…

    « L’idée était d’arriver en fin d’année à ce que le robot puisse traverser le monde, récupérer les mascottes de l’école, ramener des coutumes, des chants etc », souligne Arnaud Grandadam.

    De nombreuses activités annexes pour l’acquisition de savoirs divers grâce à BlueBot.

    « Dès que les enfants furent à l’aise avec la programmation, cela nous a permis de travailler plein d’autres champs disciplinaires », explique Valérie Vautrin.

    Ainsi, travaux sur des quadrillages avec l’alphabet pour l’apprentissage de l’orthographe du prénom, phonologie, ordres de grandeur sont des exemples d’activités qui ont découlé de l’utilisation de la BlueBot.

    Sans oublier la thématique robots en elle-même que l’enseignante a abordé sous différentes formes : documentaires et albums sur les robots, les robots dans notre quotidien, dessiner un robot etc.

    « C’était vraiment très riche et très imaginatif », ajoute t-elle.

    Enfin, un dernier point essentiel et très positif amené par l’usage de la BlueBot que souhaite relever Valérie Vautrin est la coopération entre enfants.

    « L’activité favorise beaucoup les interactions langagières ».

    Pour des enfants en retrait par rapport au langage, l’activité BlueBot leur laisse plus facilement la possibilité d’oser prendre la parole.

    En conclusion, ce projet bien mené et réfléchi pour permettre l’introduction du numérique et de la robotique de manière naturelle et fluide semble promis à un bel avenir et pourquoi pas, à une « récupération » du modèle par les autres écoles du bassin…

     

  • Quand la vidéo sert la pédagogie : enseignants et élèves, créateurs de contenus

    Quand la vidéo sert la pédagogie : enseignants et élèves, créateurs de contenus

    Christophe Alpacca est professeur de mathématiques et coordonnateur à l’Ecole Européenne de Varese en Italie. Depuis un an, il travaille sur l’utilisation de la tablette numérique (iPad) en classe avec une collègue de français, Mme Benhassine, dans une classe pilote d’un niveau équivalent à la seconde française. Ils poursuivent leur projet avec eux en classe de 1ère.

    Pour ce projet numérique sur tablettes, afin de faire réviser les élèves ou de leur faire découvrir une nouvelle notion, Christophe a créé des vidéos de mathématiques, où le professeur serait un petit avatar qu’il a nommé « Henri« .

    « Il me semblait intéressant que les élèves ne voient pas leur professeur, même si le petit avatar a ma voix, bien sûr ».

    Les élèves sont en grande majorité très enthousiastes car ils peuvent assister à un cours à la carte.  Ils maîtrisent le rythme du cours en appuyant sur pause ou en faisant des retours en arrière. Pour la mémorisation d’un cours, ces vidéos font intervenir le registre visuel et auditif à la fois.

    En mathématiques, j’ai créé un site où je poste certains cours, des tests et des examens, avec parfois aussi des exercices corrigés pour que les élèves travaillent en autonomie. J’y mets aussi les liens des vidéos que j’ai créées pour eux, afin de leur faciliter la compréhension et l’assimilation d’une notion délicate en mathématiques.

    Avec la collègue de français, ils ont créé un autre site où élèves et professeurs sont les administrateurs.

    Par exemple, l’élève qui a obtenu la meilleure note à un test, poste sa copie pour que ses camarades puissent avoir une copie « modèle » et comprendre où se trouvent les erreurs qu’ils ont commises sur leur copie.

    En cours, l’élève qui a réussi un exercice avec la correction validée par le professeur, peut envoyer à ses camarades la correction sur les iPad de ses camarades, via air drop. C’est rapide et cela ne nécessite aucune connexion internet.

    Il peut poster aussi son exercice résolu sur le site pour que ses camarades puissent retravailler l’exercice en question à la maison.

    Les élèves sont donc des acteurs à part entière du cours et de la gestion du site élèves-professeurs.

    C’est une gestion avec laquelle les élèves se familiarisent, ce projet est ambitieux et nécessitent d’avoir des élèves motivés et assez matures, comme la classe avec laquelle nous travaillons, une classe de S6 (l’équivalent d’une classe de 1ère S).

    Cela nécessite aussi une préparation en amont pour le professeur.

    Par la suite, Christophe a formé les élèves à l’utilisation de la tablette iPad et surtout « je les ai familiarisés avec les différentes applications nécessaires à la création de vidéos ».

    Puis, je suis parti du principe qu’un élève qui sait expliquer une notion ou une résolution d’un exercice est un élève qui a du recul et qui maîtrise la notion qu’il explique.

    Ainsi, Il a encouragé les élèves à constituer leur propres vidéos, par binôme.

    Le résultat, selon Christophe est de très bonne qualité. C’est ainsi qu’il a décidé de les poster sur sa chaîne Youtube, en mentionnant avec l’accord de leurs parents leur nom et leur prénom pour leur rendre hommage, après de multiples heures de travail. Leur visage n’apparaît pas, ils utilisent un avatar.

    Ils se rendent compte du labeur que cela représente. On peut dire qu’une minute de vidéo demande environ une heure de travail si tout va bien, car une erreur dans la vidéo implique un travail de correction de plusieurs heures, parfois.

    Il a ensuite demandé aux parents et à l’administration l’autorisation de rendre publiques leurs vidéos et cela devrait être fait très bientôt.

    Bien sûr, en amont, les élèves m’envoient par mail leurs exercices avec corrections pour que je puisse les rassurer sur le contenu et corriger des éventuelles erreurs.

    Parfois, pour les soulager, je peux leur créer un document sur ordinateur ou un graphique lorsqu’ils n’ont pas les outils nécessaires.

    Afin de récompenser les élèves, une note leur est attribuée. Si la vidéo est de qualité, la note maximale est accordée, ce qui a toujours été le cas car les élèves corrigent leur vidéo jusqu’à ce qu’ils estiment qu’elle est de très bonne qualité.

    Dans l’école où j’enseigne, à Varese, en Italie, les élèves de seconde, première et terminale (respectivement classes de S5, S6, S7) ont des examens de fin de semestre en décembre et juin, ce sont des rendez vous très importants qui comptent dans leur contrôle continu avec un coefficient assez fort.

    Ainsi, les vidéos créées servent de base de révisions pour leur examen, c’est plus ludique et cela change du classique exercice écrit au tableau.

    Bien sûr, cela ne remplace pas la semaine de révision où exercices au tableau (tableau interactif, ou tableau à craie) sont aussi proposés.

    Christophe Alpacca s’investit beaucoup dans ce projet auquel parents et élèves croient vraiment : un vrai travail de collaboration et de coopération !

    Plus d’infos :
    Lien pour la chaîne Youtube : www.youtube.com/channel/UCCPDhVo1x_exUx2Ei68FbAg

  • Appel à projets/à communications pour « Les Serious Escape Games »

    Appel à projets/à communications pour « Les Serious Escape Games »

    La CCI Grand Hainaut et IMT Lille-Douai organisent le 1er appel à projets et à communications des Serious Escape Games (SEG). Les dossiers retenus seront présentés lors de la journée d’études qui se tiendra le 7 décembre 2017 à la Serre Numérique à Valenciennes.

    Actuellement, un nombre croissant d’initiatives publiques et privées visant à développer des Escapes Games à des fins utilitaires se développe : dans le domaine du recrutement, de l’enseignement, de la formation, de la communication, de la santé… Comme il ne s’agit pas uniquement de divertir, nous appelons de tels dispositifs des Serious Escape Games (SEG).

    Ces Serious Escape Games font l’objet de nombreuses innovations sur le plan technologique, de la ludopédagogie, des usages, des modèles économiques ou encore artistiques…

    Le Serious Escape Game est peut-être un objet frontière qui permet de convoquer et de fédérer de manière cohérente un ensemble de technologies diverses issues du numérique, de la robotique, des objets connectés… avec des activités collaboratives comme le co-design, le team building, le jeu…

    Face à ces constats et questionnements, il semble important à présent de constituer un état des lieux pour faire le point et tenter de comprendre où le Serious Escape Game pourrait nous conduire en termes d’usages, d’innovations, de marchés, de connaissances scientifiques…

    C’est dans ce contexte que la CCI Grand Hainaut et IMT Lille-Douai organisent ce 1er appel à projets et à communications. Cette journée se composera de conférences, ateliers et espaces de démonstration.

    Nous proposons également de récompenser par un prix les meilleures propositions dans le cadre d’un concours : les SEG Awards !

    Appel à Projets

    • Vous avez développé un Escape Game dont l’utilisation va au-delà du simple divertissement pour : diffuser des messages, sensibiliser à une cause, dispenser des entraînements, enseigner, former, évaluer, collecter des données, améliorer la productivité, améliorer le bien-être de travailleurs, recruter, conduire des expérimentations scientifiques ou autre… ?
    • Si votre projet est retenu, nous vous proposerons un track de 180 secondes pour présenter votre projet.

    Appel à Communications

    • Vous avez participé à des activités ou des expérimentations impliquant un Escape Game ?
    • Vous avez étudié ou mené des travaux économiques, de prospective, de recherche autour des Escape Games ?
    • Vous avez envie de partager une expérience sur une utilisation d’Escape Game en tant que Maître du jeu, de joueur, d’enseignant, de chercheur ou autre ?
    • Si votre projet est retenu, nous vous proposerons un track de 10 minutes (questions de la salle incluse) pour présenter votre communication.

    SEG Awards

    Vous pouvez concourir au choix dans l’une des 5 catégories suivantes :

    • Meilleur Projet Innovation technologique

    Ce prix récompense le projet de Serious Escape Game qui fait preuve d’une innovation sur le plan technologique ou d’un détournement technologique original.

    • Meilleur Projet Innovation ludique / game design

    Ce prix récompense le projet de Serious Escape Game qui fait preuve d’un game design ou d’un concept de jeu innovant ou d’un détournement original de jeu existant.

    • Meilleur Projet Innovation pédagogique

    Ce prix récompense le projet de Serious Escape Game qui fait preuve d’une approche pédagogique innovante ou bien pour l’originalité de la thématique traitée.

    • Meilleure Communication Scientifique

    Ce prix récompense la meilleure communication impliquant un dispositif de type Serious Escape Game dans le cadre d’une expérimentation ou une étude scientifique.

    • Meilleure Communication Entreprise / Institution

    Ce prix récompense la meilleure communication impliquant un dispositif de type Serious Escape Game dans le cadre d’un développement ou d’une utilisation en entreprise, industrie ou milieu institutionnel (école, hôpital, bibliothèque, association…).

    =>Si votre candidature est retenue pour participer au concours SEG Award, une mise en avant de votre projet ou communication sera effectuée lors du cocktail déjeunatoire.
    => La remise des trophées pour chaque catégorie sera effectuée le 7 Décembre à 16h30.

    Date de remise des dossiers

    Merci d’adresser vos propositions et participation au SEG Awards au plus tard le 15 novembre 2017 à :

    Julian Alvarez                                                 ou                        Mathieu Vermeulen

    j.alvarez@serre-numerique.fr                                                mathieu.vermeulen@imt-lille-douai.fr

    Les projets et communications dossiers retenus pour le concours SEG Awards seront informés le 20 novembre 2017.

    Plus d’infos : imagine.mines-douai.fr

     

     

  • L’Université Numérique d’Automne de Dijon au cœur du projet « d’académie apprenante »

    L’Université Numérique d’Automne de Dijon au cœur du projet « d’académie apprenante »

     » Je me propose de transformer l’académie de Dijon en « académie apprenante » a annoncé Frédérique ALEXANDRE – BAILLY, la rectrice , chancelière des Universités, à l’occasion de l’Université Numérique d’Automne, le traditionnel rendez vous dijonnais dédié au numérique de l’ensemble de la communauté éducative.

    Cette journée d’échanges et de formation s’adressait cette année à tous, de la maternelle à l’université, avec de très nombreux ateliers , la présence très forte des éditeurs et industriels du numérique éducatif et un programme original :

    – lexploration de l’EPS 2.0, c’est dans le e-gymnase où des enseignants animent des ateliers de pratiques avec des classes en action : piste d’athlétisme, mur d’escalade, badminton, acrosport…et usages complémentaires de la tablette numérique.

    l’espace robotique, c’est un lieu de pratiques d’activités ludiques et créatives où les élèves découvrent le codage comme un jeu.

    – comment organiser une conférence sur le mode « inversé » ?

    Christophe Batier ( président du consortium Claroline – université Claude Bernard Lyon 1 ) et Marcel Lebrun ( professeur en technologies de l’éducation à l’Université catholique de Louvain, bien connu pour ses travaux sur les classes inversées), innovent en co-organisant avec les participants une causerie sur le thème  » Humanités numériques ou numérisées ? »

    Mais qu’est-ce qu’une « académie apprenante » ?

    Dans cet entretien Frédérique ALEXANDRE – BAILLY , rectrice de l’académie de Dijon reprend l’idée forte du rapport sur la Recherche et Développement de l’Education tout au long de la vie rédigé par François TADDEI, Catherine BECCHETTI -BIZOT et Guillaume HOUZEL et intitulé : « Vers une société apprenante »

    Pour les auteurs, qui s’appuient sur les résultats de la recherche en sciences cognitives, “nous pouvons tous développer nos apprentissages en cherchant, en nous questionnant, en expérimentant, en nous appuyant sur les progrès des technologies et des connaissances, sur ce que d’autres ont fait ainsi que sur un réseau de pairs et de mentors.”

    “Dans une organisation apprenante, écrivent-ils, tous les membres apprennent les uns des autres, les innovations et les apprentissages des uns facilitant ceux des autres…Cette communication transversale permet l’émergence de dynamiques favorisant l’innovation, l’intelligence collective et l’adaptation permanente. »

    Ils proposent ainsi de créer dans la classe des écosystèmes apprenants, où les enfants sont invités à la coopération entre pairs et ou l’on crée du mentorat entre apprenants.

    Développer un établissement apprenant c’est faciliter et encourager la créativité des enseignants , c’est accompagner leur développement professionnel et les inviter à mettre en œuvre des projets adossés à la Recherche.

    Les auteurs du rapport font également des propositions pour les Universités et les territoires qui devenus apprenants, facilitent en leur sein le développement de la capacité de questionnement et de réflexivité, encouragent la concertation et la coopération entre les principales parties prenantes.

    L’idée d’académie apprenante, absente du rapport, est portée par la rectrice Frédérique ALEXANDRE-BAILLY :

    Mon souhait c’est que « la formation initiale et la formation continue se retrouvent dans des lieux qui sont des lieux d’innovation et des lieux qui s’appuient sur la Recherche . Mon idée s’appuie sur celle des « labs school » , des écoles laboratoires qui seraient des écoles volontaires pour s’ouvrir au reste de l’académie pour que les enseignants en formation et les enseignants en activité puissent venir y présenter un projet, regarder les projets, rencontrer des chercheurs pour évaluer ce qu’ils font , apprendre à monter des projets de façon très rigoureuse pour pouvoir évaluer leur impact. »Les labs school , ces écoles innovantes ( essentiellement privées ) qui s’adossent à un laboratoire ou une équipe de recherche existent depuis la fin du XIXe siècle en Asie et aux États Unis mais pas en France .

    Une réflexion a été menée depuis un an par un collectif de chercheurs pour adapter ce concept au contexte français ce qui a permis d’ouvrir à cette rentrée scolaire la Lab School de Paris. Ce projet d’école privée hors contrat est porté par Pascale HAAG, enseignante -chercheuse de l’EHESS.

    Créer en France, dans l’académie de Dijon, des établissements qui s’apparentent à des labs school publiques constitue un projet de politique publique d’avenir qui sera observé avec la plus grande attention.

  • Créathon 2017 : semaine d’accélération à l’occasion du Campus e-éducation

    Créathon 2017 : semaine d’accélération à l’occasion du Campus e-éducation

    Concours d’innovation numérique et pédagogique ; temps fort du C2E, le Créathon invite les participants à mettre leur imagination au service de la création de connaissances et de richesses. Pour y parvenir, ils doivent, débattre, partager, collaborer… Un vrai travail d’équipe !

    Les équipes gagnantes : https://www.c2e-poitiers.com/equipes-gagnantes-creathon-2017/

    Rendez-vous le 16 mai 2018 pour le lancement d’une nouvelle édition du Créathon : 500 équipes attendues sur toute la francophonie !

    Plus d’infos : www.c2e-poitiers.com/creathon-2017