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  • COBALT, un Tiers-Lieu dédié à l’écosystème numérique au centre de Poitiers

    COBALT, un Tiers-Lieu dédié à l’écosystème numérique au centre de Poitiers

    COBALT est un Tiers-Lieu dédié à l’écosystème numérique que nous avons découvert lors du Campus e-éducation, C2E 2017, à Poitiers du 02 au 06 octobre dernier.

    Découvrez le lieu et sa philosophie dans la vidéo ci-contre.

     

    Plus d’infos : www.cobaltpoitiers.fr
    Twitter @cobaltpoitiers

     

  • Edutainment : École parallèle ? Thème du campus e-éducation Poitiers 2017

    Edutainment : École parallèle ? Thème du campus e-éducation Poitiers 2017

    Le Campus e-éducation C2E 2017, anciennement Campus européen d’été, avait choisi comme thème pour sa 19ème édition, Edutainment : École parallèle ? Jean-François Cerisier, directeur du Laboratoire Techné de l’Université de Poitiers et organisateur de la manifestation, nous explique le choix de la thématique.

    Le thème, composé de Edutainement et de École parallèle a été choisi relativement facilement. D’une part, le territoire a obtenu il y a environ un an, le label French Tech Edutainment, d’où la tendance naturelle à aller vers ce terme pour composer la thématique 2017.
    Devant une majorité de réticences devant le mot « Edutainment« , le comité de programmation n’ a pas reculé et Jean-François Cerisier en explique les raisons dans la vidéo ci-contre.

    Cependant, il ne faut pas limiter le terme « divertissement » au jeu, tient à rappeler Jean-François Cerisier. Peut-on apprendre en se divertissant ? serait une re-formulation correcte d’une partie du thème.

    « Quel rôle les technologies numériques peuvent-elles jouer dans des activités éducatives et divertissantes » ?

    École parallèle ? Cela fait référence à des travaux scientifiques qui se sont développés dans les années 60 ; la question qui se posait était : « quel est le rôle de la télévision dans l’éducation et les apprentissages« .

    Une association d’idées assez complexe au demeurant mais que Ludomag vous propose de retrouver dans l’intégralité du propos de Jean-François Cerisier dans la vidéo ci-contre.

  • Lancement de l’accélérateur éphémère EdTech au C2E Poitiers

    Lancement de l’accélérateur éphémère EdTech au C2E Poitiers

    Lancement de l’accélérateur éphémère EdTech lors du C2E Poitiers, Campus e-éducation, le jeudi 05 octobre.

    A voir aussi : Le Label FrenchTech, 1 an après…

  • Le collège Olympe de Gouges d’Ingwiller dans le Bas-Rhin joue la carte du BYOD

    Le collège Olympe de Gouges d’Ingwiller dans le Bas-Rhin joue la carte du BYOD

    Le plan numérique du Président de la République François Hollande, lancé en 2015, s’est déployé en plusieurs phases avec pour objectif le développement des usages du numérique au collège. Lors de l’appel à projet 2016, avec le soutien du CD 67, le rectorat a choisi de présenter le collège d’Ingwiller dans le cadre d’une expérimentation « BYOD » (Bring Your Own Device). Ce projet, inédit sur le territoire national, a été retenu par le MENESR et intégré au plan numérique.

    « L’objectif de l’expérimentation au collège Olympe de Gouges est de développer les pédagogies par le numérique et avec le numérique, c’est à dire des pédagogies qui sont actives », souligne Mme la rectrice de l’académie de Strasbourg, Sophie Béjean.

    Le BYOD comme outil quotidien à l’enseignement

    Les enseignants du collège trouvent tout bénéfice à fonctionner avec le BYOD. Pour Bénédicte Pugin, enseignante en mathématiques, qui n’utilise plus les manuels papier, elle demande aux élèves de se connecter via l’ENT aux manuels en ligne, avec leur propre appareil ou avec une tablette dont l’établissement est doté en nombre limité.

    Le BYOD est un choix au collège Olympe de Gouges et ce choix a été fait en accord avec le conseil départemental du Bas-Rhin.

    Optimiser l’argent public

    « J’avais vu, dans d’autres départements, l’achat de tablettes et j’avais un retour mitigé », explique Frédéric Bierry, Président du conseil départemental du Bas-Rhin.

    Il explique notamment, parmi les retours qu’il a eus, que certains parents expliquaient que leurs enfants étaient déjà équipés ; parfois même, les familles revendaient le matériel que la collectivité avait fourni !

    « Je me suis dit : comment optimiser l’utilisation de l’argent public ? Partons déjà de la réalité des familles ».

    Les tablettes viennent donc comme un complément au matériel propre de l’enfant. C’est aussi ce qu’explique Elisabeth Gérard, enseignante en sciences physiques qui se partage, avec sa collègue de SVT, 10 tablettes, pour pallier aux problèmes tels que une application qui ne fonctionne pas sur un matériel élève, un élève qui n’a pas de Smartphone, un Smartphone qui n’a plus de batterie etc.

    « En général, 10 tablettes pour une classe, ça suffit et on arrive à travailler avec tous les élèves ».

    Pourquoi le collège Olympe de Gouges ?

    Le collège Olympe de Gouges n’a pas été tiré au sort. « On part aussi d’une vraie volonté des enseignants et du chef d’établissement, de “mouiller la chemise“ sur ces questions-là », rappelle Philippe Meyer, vice-président du conseil départemental du Bas-Rhin.

    Pour Anne Keller, principal du collège Olympe de Gouges, le BYOD permet de laisser la liberté aux enseignants d’être créatifs, imaginatifs ; même si elle a conscience qu’elle prend des risques, « mais je pense que c’est pour la bonne cause », souligne t-elle.

    Marc Neiss, Délégué Académique au Numérique dans l’académie de Strasbourg, explique que la dynamique qui est lancée à Olympe de Gouges, préfigure les usages de demain.

    « C’est une dynamique d’équipe qui est mise en place et c’est ce que nous recherchons »

    « On a aussi la volonté de démontrer par les usages du terrain que si, pédagogiquement, le BYOD pouvait apporter une plus-value aux équipes enseignantes et aux élèves, il y a des raisons pour que le législateur s’en empare ».

    Rendez-vous dans quelques mois pour voir si le pari est gagné… En attendant, il sera difficile de modifier des pratiques déjà bien ancrées à Olympe de Gouges si l’on en juge le propos de Bénédicte Pugin :

    « Question : pourquoi le BYOD ? Aujourd’hui, la question que je me pose, en fait, c’est comment faire sans le BYOD ».

  • Numérique éducatif : et si on changeait (encore) de serrure ?

    Numérique éducatif : et si on changeait (encore) de serrure ?

    Depuis la nuit des temps du numérique éducatif, il est admis qu’élèves et enseignants accèdent à leurs services numériques par la serrure de l’ENT. Avec en théorie, un login et mot de passe uniques comme clé d’entrée. Nous savons qu’ici et là, la curiosité des enseignants, leur créativité et celles de leurs élèves les ont fait découvrir des services qui ne sont pas fédérés par l’ENT institutionnel. Qu’il s’agisse de services proposés par l’établissement ou au dehors (ENT, services du cloud éducatif, etc.)

    Ces dernières années, le développement du cloud éducatif, a amplifié le phénomène. Les institutions, les éditeurs d’ENT “courent” plus ou moins vite derrière les utilisateurs.

    Le plan numérique, décidé par d’autres que par les garants de l’orthodoxie serrurière, a sérieusement ébranlé l’édifice. Peu d’ENT étant initialement accessibles via les tablettes, ce sont des apps. de l’apple store (ios) ou du play store (android) qui se sont majoritairement retrouvées accessibles via ces nouveaux terminaux. Ils sont ainsi devenus les nouvelles clés d’accès aux services pour enseigner et apprendre. Deuxième serrure donc.

    Le BYOD (AVEC pour les oreilles sensibles ou ceux respectant la législation française), commence peu à peu à occuper les spécialistes. Comme toute “nouveauté” (un collègue aujourd’hui à Canopé hier Proviseur d’un lycée avait installé un réseau WIFI dans son lycée, il y a une dizaine d’années…), elle a le mérite de détourner l’attention sur les chantiers incomplètement réalisés hier, et de faire “rêver” certains.

    Mais en France, vu l’état actuel des bandes passantes, des réseaux locaux, on voit mal comment il sera possible, sous réserve de déployer des infrastructures solides (plusieurs centaines de Mbits de bande passante, réseau locaux au Gbit, wifi administrable, etc.), d’accueillir des centaines de terminaux supplémentaires au sein de chacun des collèges et des lycées.

    Contrairement aux Etats Unis où la question a été prise en charge au niveau fédéral, le retard pris sur les infrastructures “classiques”, la fibre notamment ne sera pas rattrapé. Le voudrait-on que la majorité des collectivités n’en auront pas les moyens.

    Par contre, nous allons être assez vite rattrapés par une réalité que peu d’entre-nous veulent accueillir dans la confiance, celle créée il y a plus de 10 ans par les ordiphones connectés.

    93% des 12-17 ans possèdent un téléphone mobile et 85% de ces téléphones sont des smartphones*.

    Plus on avance en scolarité, de la 6ème vers la 3ème, plus ces chiffres convergent vers 100%.

    Si l’usage « habituel » de la partie TELEPHONE du terminal a été interdit en 2010 (L. 511-5 du code l’éducation), il n’a pas interdit l’usage de la partie ORDINATEUR. Les premiers smartphones (Apple, 2007) commençaient à peine à apparaître, les élèves n’en étaient pas équipés. Cette interdiction est-elle encore justifiée ?

    La somme de la connectivité embarquée par les smarphones des élèves et des enseignants dépasse par un facteur de 15 à 20 celle de l’établissement 1 (sous réserve, certes de ne pas être en zone blanche…).  Calcul pour un collège = 5mbits (moyenne 3G) x 200 (4ème-3ème) x 93% x 85% = 790Mbits. Multiplier par le nombre total d’élèves et d’enseignants pour un lycée.

    Les collectivités doivent-elles continuer à penser leur politique numérique dans le cadre d’une pénurie de matériel et d’usages ou se redéfinir pour tenir compte de la généralisation des smartphones et de leurs usages, et du multi-écrans connectés dans la plupart des domiciles ?

    Cet ordiphone est à la fois ordinateur et téléphone est globalement “oublié”, lorsqu’il s’agit de penser le numérique éducatif. Or, c’est une mine comme le savent ceux qui s’en sont emparés. Voir ici.

    Cet oubli est partagé, y compris dans des pays, comme le Gabon, où d’ordinateurs, de fibres, de réseaux locaux il n’est pas question. Alors que ce pays détient le record du plus fort taux d’équipements en ordiphones. Même là-bas, j’en reviens, les “spécialistes” locaux ne les “calculent” pas, comme disent les plus jeunes, il ne les ont pas dans le radar de leurs politiques publiques….

    Revenons en France.

    Il serait possible qu’un opérateur s’engage : soit l’historique, parce qu’il se souviendrait du concept de “mission de service public” ou qu’il aurait  envie d’engager une action dans le cadre de sa RSE, ou plus prosaïquement marketing à destination des élèves et de leur famille, soit un accoutumé de la disruption, Free par exemple. Cet opérateur pourrait décider, comme le fait Orange en Afrique (pourquoi en Afrique seulement d’ailleurs ?), d’offrir gratuitement l’accès à certains services éducatifs (Wikipedia, Gsuite de Google, Microsoft, Workplace de Facebook, Kartable et d’autres le font bien déjà). Imaginons qu’ensuite, ils proposent au Ministère de financer l’accès gratuit par les élèves et les enseignants d’un second ensemble de services. Et enfin, que les collectivités y ajoutent les leurs : les services de leurs ENT responsives, ou les apps. permettant d’y accéder.

    Où cela nous mène-t-il ?

    Cela nous mène (à minima pour les abonnés Orange ou de Free), à une généralisation des conditions d’accès (puisqu’ils sont gratuits) à des services pour enseigner et apprendre. Donc potentiellement, à une généralisation des usages.

    Et à moins cher qu’en passant par les précédentes​ serrures.

    Et puis, une fois connectés à des services qui ne sont pas décomptés de son forfait, l’élève, voire l’étudiant, et ses enseignants peuvent aussi partager la connexion avec un autre terminal : un, ordinateur, un chromebook, une tablette.

    Et nous voilà dans un BYOD 2.0, un BYOD où l’utilisateur vient AVEC son terminal, voire ses terminaux (son ordiphone et son ordinateur) ET sa connexion ! Un BYOCD (Bring Your Own Connected Device) ou un AVEC  (Apportez votre équipement personnel de communication connecté).

    Nous sommes d’accord :

    • pour filtrer ça va être plus compliqué…Oui, si on utilise les technologies actuellement mises en oeuvre ou non, ce sera plus simple (et plus efficace) si on utilise des DNS filtrants.. On peut aussi jouer notre rôle éducatif et leur enseigner comment se protéger.
    • la couverture 4G ne couvre pas tout le territoire. Mais voilà une raison pour l’améliorer.
    • l’écran est petit. Oui, et alors ?
    • ca va mettre le cirque dans le cours : pourquoi ? Personne n’a dit que l’usage de l’ ordiphone ne devait pas être négocié avec les élèves.

    Mais pour les collectivités, à terme, un établissement en BYOD 2.0, c’est un établissement où la 4 puis 5G remplacent la connexion internet, le réseau local, le réseau WIFI, potentiellement tout le parc applicatif non spécialisé. Et où les usages pédagogiques décollent puisqu’ils deviennent (enfin) possibles !!

    La carte à puce de l’ ordiphone (ou sa jumelle insérée dans un autre terminal), nouvelle serrure permettant l’accès à ses services numériques pour apprendre ?

    Ou l’on passe d’un modèle centré sur l’établissement : l’ENT à un écosystème ouvert, centré sur l’utilisateur en mobilité. Saura t-on passer d’un modèle contrôlé à des écosystèmes confiants ?

    *ARCEP, 2016 : https://goo.gl/WHx7oy

    Auteur : Jean-Louis Schaff, cabinet ASKA

  • « L’Innovation Hub » accueillera le meilleur de l’EdTech sur le salon

    « L’Innovation Hub » accueillera le meilleur de l’EdTech sur le salon

    Pour cette nouvelle édition, devenu le « salon professionnel de l’innovation éducative », Educatec-Educatice se tourne résolument vers l’avenir, en créant un espace inédit, ‘l’Innovation Hub’, dédié à l’EdTech.

    Véritable vigie sur les pratiques et outils pédagogiques qui sont imaginés aujourd’hui, cet espace sera le lieu de rendez-vous pour les professionnels du secteur, institutions publiques et acteurs privés qui réfléchissent ensemble au futur de l’éducation. Accompagné par la Ligue de l’enseignement et le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur, et de la Recherche, Educatec-Educatice est le premier événement de l’intelligence éducative.

    « L’Innovation Hub » : une fenêtre ouverte sur l’école de demain

    À monde qui change, école qui change : parce que les compétences qui seront utiles aux élèves d’aujourd’hui évoluent, que les métiers qu’ils exerceront en sortie de cursus n’existent pas encore, envisager et repenser la manière d’enseigner et ce qu’on enseigne sont des enjeux primordiaux.

    Afin de préparer au mieux les parties prenantes de l’éducation à ces mutations, Educatec-Educatice proposera cette année à son public – enseignants, directions d’établissement et académiques, formateurs, élus, acteurs privés comme institutionnels – une vitrine dédiée aux technologies de l’enseignement : l’Innovation Hub.

    Sur plusieurs espaces, l’EdTech fera son show : 30 jeunes pousses du secteur se montreront sur le Village start-up réalisé en partenariat avec Educpro, et la crème de l’innovation se donne rendez-vous sur l’Innovation Lab, 100m² de démonstration et d’ateliers où 20 participants se relaieront durant toute la durée du salon pour donner un aperçu de ce que sera la classe de demain. Qu’il s’agisse de mobilier innovant, avec Vanerum et ses blocs iMO-LEARN qui bousculent l’environnement d’apprentissage des élèves, des e-blocks de Motiv’solutions qui importent le « learning by doing » à l’école, ou de robots programmables pour apprendre le code de manière ludique grâce à Easytis, tous les objets et logiciels qui guideront élèves et enseignants demain seront présentés.

    Parce que l’éducation n’est pas uniquement une question de supports, l’Innovation Hub sera également un espace de réflexion où responsables pédagogiques, chercheurs et entrepreneurs se succéderont sur l’Agora pour croiser leurs regards sur ce que signifient ces nouvelles façons d’enseigner.

    • Ainsi, Vanessa Lalo, psychologue, spécialiste du numérique éducatif, mènera la discussion sur la pédagogie à l’heure du digital,
    • Sur des aspects plus pratiques, Thierry Koscielniak, chargé de l’EdTech à l’Université Paris Descartes, viendra parler de réalité virtuelle, ou Svenia Busson, co-fondatrice d’EdTechWorldTour, partagera les meilleures pratiques de son tour d’Europe de l’innovation pédagogique.
    • D’autres sujets seront également abordés lors de battle-conférences, tels que le respect de la vie privée des enfants dans un système tout-numérique, ou encore la progression de la fracture numérique.

    Un programme complet pour penser et réinventer l’école ensemble

    Cette réflexion est prolongée dans le programme du salon, construit avec de la Ligue de l’Enseignement, partenaire historique du salon. Articulé autour de la personnalisation de l’enseignement, du défi que le numérique pose au modèle de l’Education nationale tel que nous le connaissons, ainsi qu’à la modification du rapport élève/professeur, il multiplie les formats afin de proposer toutes les perspectives possibles – en keynote, en atelier, en pecha kucha ou encore en controverses – pour décortiquer la problématique du numérique éducatif.

    • Chaque jour sera guidé par l’un de ces trois défis éducatifs :
      • Mercredi 15 novembre: « Personnaliser pour favoriser la réussite de tous les élèves », dont la keynote sera présentée par Franck Amadieu, du laboratoire Cognition, Langues, Langages, Ergonomie du CNRS
      • Jeudi 16 novembre: « Changer la forme scolaire »
      • Vendredi 17 novembre: « Coopérer pour apprendre », avec une keynote menée par François Taddei, directeur du Centre de Recherches Interdisciplinaires
    • Des initiatives locales – best practices comme prototypes – qui réinventent le travail en groupe, l’accompagnement, l’espace de travail ou encore les formes de la pédagogie, seront présentées chaque jour en plénière.
    • Au cours des controverses, le public sera interrogé : l’apprentissage sur-mesure est-il compatible avec le système éducatif actuel ? l’architecture est-elle un moule pour l’école ? le numérique est-il le pis-aller de la communication ?

    Enfin, les rendez-vous habituels d’Educatec-Educatice ne manqueront pas à l’appel : des plateformes de démonstration d’usages pédagogiques seront mises en place, à l’instar de la plateforme de l’académie de Versailles (espaces dédiés à des expériences menées par des enseignants de l’académie de Versailles) ou encore Num@creteil (espace d’animations et de démonstrations d’usages pédagogiques de l’académie de Créteil).

    Plus d’infos :
    Informations et inscriptions sur www.educatec-educatice.com

  • @Survive_on_Mars avec Grégory, Mélanie et Geneviève

    @Survive_on_Mars avec Grégory, Mélanie et Geneviève

    Mélanie Fenaert, Geneviève Ponsonnet et Grégory Michnik ont présenté lors de Ludovia#14, leur projet intitulé « Survive on Mars », qu’ils présentent au micro de ludomag, pour ceux qui auraient loupé Ludovia cette année… Ça risque de donner des idées à certains : de monter un projet pareil et aussi de venir à Ludovia#15 🙂

    « C’est un projet qui a plus d’un an et qui a démarré au CLIC 2016 grâce à l’inspiration de Sébastien Franc et son jeu « Flanders Lane » qui consiste à réaliser une ville virtuelle dans laquelle les élèves doivent interagir« , explique Grégory.

    Mélanie et Grégory ont donc adapté ce contexte-là avec un niveau scientifique et une action qui se déroule entièrement sur la planète Mars.

    Ces trois enseignants pratiquent la « classe inversée » et sont membres de l’association Inversons la classe !

    Découvrez cette fantastique expérience de nouvelle pédagogie en classe dans la vidéo ci-contre.

    Merci à Christophe Batier pour l’interview « punchy » de ces trois enseignants tout aussi « punchy ».

    Plus d’infos :
    la page Facebook : www.facebook.com/SurviveonMars
    Le compte Twitter : twitter.com/survive_on_mars

     

  • Samedi 30 septembre : Adopte un MOOC !

    Samedi 30 septembre : Adopte un MOOC !

    Impossible de passer à côté de ce phénomène d’apprentissage qu’est le MOOC. Ces formations en ligne, ouvertes à tous, ont émergé ces dernières années et font partie de ces modes d’apprentissage à distance de plus en plus utilisés. La Cité des sciences et de l’industrie et FUN, acteur majeur dans le monde des MOOC, proposent une journée spéciale qui leur est entièrement dédiée.

    « Les MOOC (Massive Open Online Course) sont un nouvel exemple de la manière dont le numérique a conquis en quelques années notre quotidien. L’apprentissage en ligne possède ses propres codes, ses propres méthodes, ses propres thématiques. Il nous semblait évident que cette manifestation, conçue avec France Université Numérique avait toute sa place à la bibliothèque de la Cité des sciences et de l’industrie », déclare Bruno Maquart, Président d’Universcience.

    Au programme, 25 MOOC

    (dont certains totalement inédits), workshops et master class, répartis en cinq thèmes : orientation, santé, numérique – technologie, espace et environnement, innovation et entrepreneuriat, pour approfondir ses connaissances en santé, environnement, numérique, développement web, apprendre à innover ou encore à entreprendre.

    ■ Workshops (14h30-17h30) :

    Avec les autres participant.e.s de l’atelier, on manipule, conçoit et fabrique. En moins d’une demi-heure, l’atelier permet de repartir avec un objet unique et de nouvelles connaissances.

    • 14h30 : Imprimer en 3D
    • 15h30 : Ouvrez les portes du laboratoire, cellules et cellules souches
    • 16h : Programmer un objet avec les cartes Arduino
    • 16h30 : De l’atome à l’humain, la racine des mots scientifiques
    • 17h : Du système solaire au Big Bang
    • 17h30 : De la créativité à l’innovation.

    ■ Master Class et « Mon MOOC en 180 secondes » (14h-17h30) :

    Des sessions dédiées aux thématiques liées à l’enseignement par le numérique s’étalent tout l’après-midi, avec des tables rondes suivies de sessions « Mon MOOC en 180 secondes » sur un concept identique à celui de « Ma thèse en 180 secondes ». Montre en main, un membre de chaque MOOC (enseignant, personnel pédagogique ou ancien apprenant) a trois minutes pour convaincre de l’extrême nécessité de s’inscrire dans son MOOC !

    • 14h : Table ronde : « La certification : l’avenir du MOOC ? »
    • 14h30 : Mon MOOC en 180 secondes
    • 15h : Table ronde : « Comment rendre les MOOC plus accessibles ? »
    • 15h30 : Mon MOOC en 180 secondes
    • 16h : Table ronde : « Peut-on apprendre un métier grâce aux MOOC ? »
    • 16h30 : Mon MOOC en 180 secondes
    • 17h : Table ronde : « Quel serait votre MOOC parfait ? »

    ■ La bibliothèque de la Cité des sciences et de l’industrie

    Cet espace de plus de 10 000m² consacré aux sciences est la troisième plus grande bibliothèque de Paris, avec ses 70 ordinateurs et ses 700 places ! Elle propose chaque jourà ses publics plus de 120 000 documents papiers et numériques, ainsi que des services de plus en plus diversifiés et innovants avec sa Cité des Métiers, sa Cité de la Santé, son Studio LEGO® éducation et ses formations aux métiers du numérique.

    ■ FUN

    France Université Numérique opère depuis 2013 la plate-forme d’hébergement des MOOC des universités françaises, des grandes écoles et de leurs partenaires. En juin 2017, elle compte plus d’1 million d’inscrits pour 3,1 millions d’inscriptions et a proposé 301 MOOCdiffusés lors de 539 sessions. Grâce à l’union et aux efforts de ses établissements membres et partenaires, FUN propose un vaste catalogue de cours qui s’enrichit de jour en jour avec des thématiques variées et d’actualité.

    Plus d’infos :
    Le 30 septembre 2017 – CITÉ DES SCIENCES ET DE L’INDUSTRIE

  • Bientôt à Poitiers du 2 au 6 octobre – L’edutainment : vers une école parallèle?

    Bientôt à Poitiers du 2 au 6 octobre – L’edutainment : vers une école parallèle?

    Le Campus E-Éducation (C2E) est une manifestation scientifique et professionnelle organisée par l’Université de Poitiers (laboratoire Techné) et ses partenaires. Cette 13e édition se déroulera du 02 au 06 octobre à Poitiers et portera sur la thématique qui fédère tous les acteurs de la filière numérique e-Éducation de la région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre du Réseau thématique FrenchTech : l’edutainment.

    Thématique du C2E 2017

    L’edutainment, contraction de « education » et de « entertainment » suscite de véritables controverses. Pour certains, c’est une révolution pédagogique dont l’efficacité n’a d’égale que l’agrément qu’il procure à ses utilisateurs. Pour d’autres il témoigne de l’abandon de toute exigence éducative et conduit à l’avènement d’une société où ludification rime avec société de consommation.

    Le C2E se propose d’éclairer cette problématique par une mise en perspective de travaux de recherche, de pratiques éducatives, de problématiques institutionnelles et de propositions des entrepreneurs de la e-Éducation. Une question servira de fil rouge aux débats tout au long de la semaine : « L’edutainment constitue-t-il une sorte d’école parallèle ? ».

    Cette interrogation fait écho aux travaux de Georges Friedman et à ceux de Louis Porcher qui s’interrogeaient dès les années 60 sur le rôle de la télévision dans les apprentissages et qui mettaient à jour des formes de complémentarité et de concurrence entre l’école et la télévision.

    Les enjeux sont importants et concernent tous les acteurs de l’éducation : les professionnels de l’éducation, les collectivités, les services de l’État, les entreprises et bien évidemment le citoyen apprenant, qu’il soit élève, étudiant, parent ou autre. Consacrer le C2E 2017 à l’edutainment est une façon de contribuer à la dynamique territoriale autour du numérique éducatif. Le faire dans le cadre du GIS INEFA, créé par la Région Poitou-Charentes, puis étendu à de nouveaux partenaires dans le cadre territorial de la Nouvelle-Aquitaine, atteste de cette dynamique.

    Le Programme

    Cette semaine invite à la réflexion sur la dimension culturelle de l’edutainment, l’expérimentation créative autour de la scénarisation et la conception pédagogique, les projets et applications edutainment.

    Avec l’intervention des experts comme Daniel Peraya ou Pierre Tchounikine l’échange est ouvert à travers une conférence participative et des ateliers animés par des chercheurs et des entrepreneurs du numérique éducatif.

    Pour continuer l’aventure du Créathon, les équipes gagnantes poursuivront l’atelier d’accélération pendant cette semaine avec une présentation de leurs projets devant un jury de professionnels. Un prix du public sera annoncé pour clôturer cette édition. Il est à noter que les hackathons éducatifs organisés par le C2E depuis 2015, en raison de leur échelle et de leur organisation ont fait école et sont considérés en France comme des manifestations fondatrices d’une forme spécifique d’ingénierie pédagogique.

    Plus d’infos :
    Programme et inscription gratuite mais obligatoire sur le site http://c2e-poitiers.com
    Suivez le C2E sur Twitter : @C2Epoitiers et sur Facebook : @LaboTechne

    Présentation générale du C2E
    Le C2E s’adresse à un public national et international et est porté par le Groupement d’Intérêt Scientifique Innover avec le Numérique pour l’Enseignement, la Formation et les Apprentissages (GIS INEFA), structure réunissant les principaux acteurs publics et privés de la filière e-Éducation de Nouvelle-Aquitaine. Cette rencontre originale d’une durée d’une semaine s’articule sous différentes formes de communications et d’échanges (conférences, tables rondes, interventions artistiques et culturelles, concours d’innovation, expérimentations, démonstrations de produits et services innovants) en croisant les approches scientifiques et professionnelles. Cette manifestation, ouverte à tous, associe 200 à 300 professionnels du champ de l’éducation issus d’entreprises, d’établissements publics et de collectivités territoriales ainsi que des chercheurs et des étudiants français et étrangers.

    Partenaires du C2E 2017
    Le campus européen d’été est organisé par l’Université de Poitiers (laboratoire TECHNÉ), dans le cadre du GIS INEFA, avec la plupart des structures publiques et privées de la filière e-Éducation du territoire régional : Académie de Poitiers, Réseau Canopé, CNAM, CNED, Académie de Bordeaux, Académie de Limoges, ESENESR, Espace Mendès France, ESPE de l’Académie de Poitiers, Grand Poitiers, Les Usines Nouvelles, Pôle image MAGELIS, Région Nouvelle-Aquitaine, SPN, Université de La Rochelle, Fondation Poitiers Université, Laboratoire XLIM (Université de Poitiers), l’AUF, l’OIF et le GAFF. Depuis plusieurs années, le C2E est devenu la manifestation régionale annuelle de référence dans le domaine de la e-Éducation.