Étiquette : tablettes

  • +10% d’enseignants convaincus par le numérique en deux ans !

    +10% d’enseignants convaincus par le numérique en deux ans !

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    Devons-nous nous réjouir de ce résultat ?
    Toute évaluation allant dans un sens positif de la pratique du numérique à l’Ecole est bonne à prendre. Détaillons en quelques points ce qui a vraiment changé entre 2012 et 2014.

    Equipement personnel de l’enseignant : de plus en plus équipés et de plus en plus en outils mobiles

    Alors que la plupart des enseignants se tournent vers des appareils personnels mobiles (ordinateurs portables, tablettes, liseuses ou Smartphones) pour leur usage à la maison et en établissement, seuls 1% des enseignants déclarent n’avoir aucun outil informatique à domicile.

    La dotation par l’établissement ou la collectivité stagne ou décroit, souligne le rapport.

    En classe, les enseignants utilisent plus le numérique

    L’usage d’un ordinateur « enseignant » et d’un matériel de vidéo projection semble être passé dans les us et coutumes de la majorité des enseignants interrogés et ils admettent que l’accès à ces outils est facilité.

    Seuls 31% d’entre eux déclarent utiliser un matériel interactif (TNI ou vidéoprojecteur) ; pour les autres, une partie d’entre eux affirme que l’accès à ces matériels serait trop compliqué ou l’autre partie avoue n’avoir jamais utilisé ce type d’équipement.

    La ressource numérique : un des points noirs des usages du numérique en classe.

    Alors que certains déclarent ne pas avoir connaissance des ressources numériques disponibles, d’autres affirment que les enseignants en sciences humaines, sociales, de sciences et de production disposent de plus de ressources que les « littéraires » ; d’autre part, les lycées semblent un peu mieux dotés que les collèges.

    « Les exploitations plus novatrices du numérique, autres que la préparation des cours (56%), le renseignement du cahier de textes numérique (62%), la saisie des notes et/ou des absences (61%), le montage de séquences en classe sans manipulation des TIC par les élèves (35%), restent très faibles ou anecdotiques, voire inexistantes pour une très large majorité lorsqu’il s’agit par exemple de faire communiquer les élèves entre eux en dehors ou dans la classe ».

    Pourtant, collaboration, partage, coopération et échanges ne sont-ils pas les maîtres mots des débats, colloques et séminaires en tout genre lorsqu’il est question de numérique dans l’éducation ? Ces valeurs, que tous plébiscitent et annoncent comme « facilitées » par le numérique, ne sont, à priori, pas encore entrées dans l’enseignement « classique » ; est-ce faute de matériel suffisant ?

    Le volet « communication avec le numérique« , pourtant n°1 dans notre société à tous les niveaux, n’a pas « matché » non plus avec l’Ecole puisqu’il ressort que « des doutes persistent sur les apports dans la communication avec les parents » ; sous-entendu : il ne ressort pas clairement que le numérique ait joué un rôle déterminant, à ce jour, pour instaurer une meilleure communication en dehors des murs de l’établissement.

    Le numérique, profitable aux enseignants mais des freins à une pratique plus régulière subsistent

    Pour terminer sur une note positive, l’enquête dit aussi :

    plus de 90% des enseignants jugent le numérique profitable à leur enseignement.

    La volonté est donc bien là ; oui mais voilà, il y a encore les fameux « freins » que tout le monde connaît, qui ralentit leur course, à savoir : l’accès à internet et ses débits encore insuffisants (pour 42% des enseignants, c’est le facteur bloquant à l’usage du numérique) ; l’anticipation comme par exemple la réservation de matériel ou de salles fait aussi partie des freins pour 38% d’entre eux.

    « Arrêt sur image » sur la salle informatique, qui fait encore « la une » dans nos établissements.

    Comment se fait-il qu’on évoque encore cette question de la réservation de « salle informatique » ? Pourtant, nous sommes actuellement dans une logique de mobilité (sous-entendu un appareil mobile par élève) en classe et hors la classe, pour tenter de casser le modèle « tragique » de l’enseignement actuel comme le décrit Daniel Peraya, professeur en technologies de l’éducation à l’Université de Genève (TECFA), en référence aux règles de la tragédie classique à savoir une unité de lieu, une unité de temps, une unité d’action.

    Effectivement, la salle informatique a encore sa place car elle en dit long sur plusieurs années d’investissement des collectivités à qui il est recommandé, pour ne pas dire demandé, aujourd’hui de changer de modèle. Patience, le numérique est bien entrain « d’entrer » dans l’Ecole, du moins au collège et au lycée, et les enseignants sont de plus en plus convaincus, en référence à cette dernière enquête.

    Auteur : Aurélie Julien

    Source des passages cités : article issu de eduscol.education.fr avec accès à l’enquête.

     

     

  • Retour de #educrak : Tablettes à l’école, la quête du contenu

    Retour de #educrak : Tablettes à l’école, la quête du contenu

    [callout]Plus de 180 personnes ont participé à cette journée d’échanges, de démonstrations et de débats[/callout]

    Les mondes de l’éducation, de l’entreprenariat et des collectivités sont venus confronter leurs points de vue sur l’école numérique. Et tous s’accordent pour dire que le déploiement du numérique à l’école est un chantier stratégique et indispensable.

    Déclarations de Catherine Becchetti-Bizot et d’Axelle Lemaire

    Catherine Becchetti-Bizot, directrice du numérique pour l’éducation au Ministère de l’Éducation Nationale, a ouvert la matinée.
    « La présence à cette journée, tout à la fois de constructeurs de matériels et de solutions de services, d’éditeurs de ressources numériques, de représentants de collectivités territoriales, d’associations, d’enseignants, de formateurs, de cadres et d’opérateurs de l’Éducation Nationale est le signe, et la garantie, d’une volonté (que nous approuvons) de réunir les compétences et l’expérience de tous les acteurs du numérique pour l’éducation, sans en oublier aucun, en privilégiant une approche globale et systémique, plutôt qu’une approche morcelée qui ne prendrait en compte qu’un seul aspect de la question », a-t-elle déclaré.

    Le Ministère de l’Éducation Nationale est « engagé dans de nombreuses expérimentations – beaucoup des acteurs ici présents le savent avec lesquels nous travaillons depuis plusieurs années – depuis 2010, date de l’introduction des supports mobiles à l’École. Nous avons recensé plus de 100 000 tablettes en expérimentation ou en déploiement dans les établissements scolaires », a précisé Madame Catherine Becchetti-Bizot.

    Axelle Lemaire, secrétaire d’État à l’économie numérique, a réaffirmé la volonté politique du gouvernement de porter le numérique à l’école. « La question du numérique à l’école se trouve aujourd’hui tout en haut de l’agenda politique de notre pays. Le numérique à l’école c’est pour moi la preuve que la République numérique est en marche. C’est un pas décisif pour notre pays, pour son entrée dans la modernité », a-t-elle déclaré.

    La secrétaire d’État a également expliqué son ambition pour les ressources numériques éducatives.

    « Notre priorité concerne les ressources, les contenus et les logiciels qui sont sources de valeur et seront exportables et réutilisables », a t-elle assuré, indiquant qu’il fallait permettre aux éditeurs de « proposer de nouveaux contenus, plus innovants, plus disruptifs, et de constituer un catalogue compétitif dans la concurrence mondiale. »

    Axelle Lemaire a précisé qu’il faut « réserver un budget important pour les ressources innovantes pour stimuler ce secteur essentiel à la diffusion d’un modèle français de l’éducation, en particulier au sein de la francophonie dans le monde. »

    Grandes expérimentations

    La première table ronde de la journée s’est attachée à détailler des expériences significatives de déploiements de tablettes en classes dans la Vienne, en Gironde, en Yvelines, dans le Nord-Pas-de-Calais et dans les Landes.

    Jean-Michel Perron, directeur de la recherche et du développement sur les usages du numérique éducatif de Canopé, Christian Saint-Lezer, inspecteur de l’Éducation Nationale en charge de la circonscription de Mérignac et de Bordeaux, Jérôme Brault, directeur général des services du Perray, Christophe Carayon, chargé de mission numérique auprès du président de la communauté de communes Marennes Adour Côte Sud et Ludovic Longueval directeur numérique jeunesse du conseil régional du Nord-Pas de Calais ont abordé les problématiques de formation et d’accompagnement des enseignants ainsi que de déploiement et d’affranchissement envers le matériel.

    Start up françaises

    Une table ronde d’entrepreneurs a permis d’évoquer la complexité du marché de l’e-éducation. Patrick Marchal, co-fondateur We Want To Know représenté par Serge Versillé, Jérôme Serre, co-fondateur d’eduPad, Benjamin Viaud, directeur associé de Beneylu School et Déborah Elalouf, présidente de Tralalere, ont présenté leurs parcours d’entrepreneurs et de sociétés et ont évoqué et comparé leurs business models.

    Au cours de la journée, les éditeurs de ressources ont également été invités à présenter leurs derniers projets ou innovations. Leurs présentations se tenaient sous forme de pitchs chronométrés de 3 minutes. Les sociétés WeWantToKnow, eduPad, Tralalere, Pinpin Team, Planet Nemo Interactive, Brainpop, Nathan, L’Escapadou, Atomic Soom, Anuman / Kids’ Mania, Studio PixMix, Nomad Education, Hachette, Le Web pédagogique, Cylapp, et AB Math ont relevé le challenge du pitch et ont défendu leurs positionnements.

    Keynotes d’experts

    Au travers des keynotes de François Catala, directeur général adjoint de Canopé, de Muriel Brunet, chargée de développement Éducation et Formation de Cap Digital et de Nicolas Esposito, responsable de la Recherche de Gobelins, l’école de l’image, les participants ont pu constater la richesse des réflexions en cours en France et en francophonie sur la thématique de l’e-éducation.

    Sophie Pène, pilote de la saisine « Éducation » du Conseil National du Numérique, a conclu sur le métier d’enseignant, indiquant qu’à son sens « toute la charge de la transition numérique pèse sur le professeur » et que cet étau doit se desserrer. Sophie Pène a par ailleurs souligné qu’à terme les établissements vont être amenés à être des certificateurs des ressources proposées et utilisées dans les foyers.

    La journée a ainsi permis d’évaluer les multiples chamboulements et transformations au niveau de l’apprentissage des élèves, de l’organisation des établissements et du rôle des enseignants. L’évènement a montré comment d’année en année les lignes changent : les notions classiques du scolaire et parascolaire n’ont plus cours, l’apprentissage se distille dans le numérique et dans les usages à la maison comme en classe.
    Les sphères politiques, éducatives et entrepreneuriales ont ainsi tout intérêt à combiner leurs efforts pour favoriser l’innovation et la qualité.

    #educrak et replay

    Pendant la journée, les débats s’organisaient en même temps en ligne via le #educrak, fortement actif.
    L’ensemble de l’évènement a été filmé. Pour revoir les débats, vous pouvez vous rendre sur le compte YouTube du Crak pour visionner en intégralité la matinée et l’aprés-midi.

    Tablettes à l’école, la quête du contenu, se tiendra pour sa prochaine édition le 25 septembre 2015. En gardant la même ambition : permettre à tous les acteurs politiques, institutionnels, industriels et penseurs de faire avancer le numérique à l’école sur le chemin de l’innovation et de la pertinence pédagogique.

    Vidéo : LudoMag
    Source : Communiqué de Educrak

  • Le rôle d’un opérateur telecom dans l’Education

    Le rôle d’un opérateur telecom dans l’Education

    [callout]Il nous explique le rôle d’un opérateur telecom comme Orange sur les questions de numérique en éducation.[/callout]

    Découvrez son point de vue en vidéo

    crédit photo : Manolo Guizar

  • La classe puzzle : collaborer pour écrire le cours grâce aux tablettes tactiles

    La classe puzzle : collaborer pour écrire le cours grâce aux tablettes tactiles

    [callout]Une des choses que permet le numérique, à travers la circulation rapide des informations, c’est d’utiliser les productions éparses des élèves en les agrégeant rapidement et efficacement. J’ai utilisé cette possibilité pour faire créer les documents de mon cours par mes 5èmes. Voici comment cela s’est déroulé[/callout].

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    Heure 1: répartition des tâches

    Une des parties du programme de 5ème en éducation civique s’intitule « les risques majeurs » et prévoit de les sensibiliser aux risques présents sur leur commune. J’ai donc profité de ce cours pour effectuer une sortie. J’ai expliqué aux élèves que, compte tenu de la chaleur et de la proximité de la coupe du monde, je n’avais pas très envie de créer le cours et que ce serait donc à eux de devenir professeurs pour mes deux autres 5èmes. Après une rapide introduction (carte IGN, vidéo INA des inondations dans notre village, connaissances des élèves et rappel du cours de géographie) nous avons divisé la classe en 8 groupes de 3 ou 4 élèves, chaque groupe ayant une fonction précise que j’ai déterminé.
    ⁃    2 groupes étaient affectés au travail de recherche préalable sur internet. (Groupes A et B)
    ⁃    2 groupes étaient chargés de réfléchir aux photos à prendre lors de la sortie, à la manière de créer les futurs documents des autres classes. (C et D)
    ⁃    4 groupes devaient préparer les entretiens que nous allions faire durant la sortie (le programme insiste sur les acteurs qui interviennent dans la gestion des risques): association, pompiers, principal du collège et un élu municipal. (E, F, G et H)
    J’ai laissé les élèves en totale autonomie concernant la création de questions pour les interviews, leur demandant uniquement une quantité de questions  déterminée (10).

    Heures 2 et 3 : la sortie

    Bertos1_130914Les 2 groupes qui ont réalisé des recherches sur internet (prim.net et le site de la mairie de Pont) font part de leurs découvertes aux autres élèves avant la sortie : quels sont les risques majeurs qui menacent notre commune, par exemple. Nous partons ensuite à l’extérieur du collège. Chaque groupe a son rôle : filmer, photographier, prendre des notes etc.

    Heure 4: la classe puzzle

    Si la phase de questionnement était déjà très intéressante, c’est à partir de ce moment qu’on entre dans un cours moins habituel pour les élèves et donc particulièrement stimulant pour eux et le professeur.
    De retour en classe les élèves se placent en ilôts avec leur groupe (3 élèves).
    ⁃    2 élèves de chaque groupe sont affectés à une tâche précise: création de document à partir des photos et des notes prises lors de la sortie (C, D) ou montage vidéo (E, F, G, H).
    ⁃    Les groupes A et B sont chargés de rédiger les questions pour les autres classes. Ces deux groupes peuvent collaborer entre eux.
    ⁃    Le troisième élève des groupes C, D, E, F, G, H doit se rendre disponible pour les élèves des groupes A et B qui peuvent venir l’interroger sur les sujets traités par l’ensemble du groupe et ainsi vérifier que la réponse aux questions va bien être fournie par les documents.

    Heure 5: devenez profs!

    La classe visionne le montage final de la vidéo. Elle servira de document aux autres classes. Grâce aux tablettes, les élèves pourront la visionner à leur guise. Il s’agit maintenant d’écrire la leçon. Je propose aux élèves le plan du cours et le déroulement de la séquence (articulation des phases de trace écrite, questionnements écrits ou oraux etc). La classe est donc divisée en 3. A chaque groupe, j’assigne l’écriture d’une partie de la leçon (I, II ou III). Pour cela, je leur demande de répondre le plus simplement possible aux questions posées durant l’heure 4 puis de mettre en forme le texte créé (mots de liaisons etc).

    La leçon est donc créée de toutes pièces par les élèves : trace écrite, documents (vidéo de la sortie), questionnement. A tel point que j’ai laissé les fautes d’orthographe afin de montrer aux élèves qu’ils écrivent pour que quelqu’un les lise et non uniquement pour eux-mêmes.

    Les classes qui utilisent ensuite cette leçon ne sont pas passives pour autant : elles ont pour mission d’élaborer une grille d’évaluation et d’évaluer le travail effectué.

    Réussites:
    Les élèves ont beaucoup aimé devenir professeurs, leur implication durant cette séquence était proche du maximum. Il ont parlé de ce cours aux autres classes, attendu leur réaction.
    Le travail de groupe a très bien fonctionné: entraide et collaboration ont eu les effets positifs attendus (foisonnement et pertinence des questionnements).
    Les nombreuses reformulations que l’exercice demande le rend très efficace quant à l’assimilation des notions et l’utilisation du vocabulaire: présentation des sites internet, questions aux différents acteurs de la sécurité, classe puzzle, questions pour les autres classes…

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    Les tablettes jouent un rôle clé dans cette séquence : film, photo bien sûr mais surtout transmission rapide des documents, mobilité dans la salle de classe.

    Limites:
    Le montage vidéo est trop complexe à réaliser par les élèves : sélection des passages vidéos à la seconde près, soucis techniques, séance trop chronophage. J’ai donc laissé l’heure 4 se terminer et c’est ensuite moi qui ai réalisé la partie finale du montage (attention, là aussi, c’est très chronophage, comme l’ensemble des activités liées au fait de filmer puis de redécouper des séances).
    La vidéo créée est trop longue, 20 minutes, ce qui occasionne des difficultés en classe malgré le visionnage individuel (ennui, concentration…).

    Le bilan global est très positif malgré les quelques soucis techniques.

    Auteur : Nicolas Bertos, theraphproject.blogspot.fr

  • Tablettes à l’école : la quête du contenu

    Tablettes à l’école : la quête du contenu

    [callout]L’objectif de l’évènement est de rassembler les mondes de l’enseignement, de l’entrepreneuriat et des collectivités pour faire le point sur la question clé du numérique à l’école : le contenu. Au-delà du déploiement des équipements dans les classes, de nouveaux usages et de nouvelles pédagogies naissent[/callout].
    L’édition 2013 coïncidait avec la publication du rapport du ministère de l’Education nationale : « Structuration de la filière économique du numérique éducatif, un enjeu pédagogique et industriel majeur pour la France ». L’élan était alors donné pour une introduction prioritaire des tablettes numériques dans les écoles. Le chef de l’Etat lui même a rappelé lors la rentrée scolaire, le 2 septembre dernier, la mise en application prochaine d’un grand plan sur le numérique à l’école (voir un de nos articles à ce sujet).

    Les décideurs des collectivités locales, les enseignants, les ministères de l’Education Nationale et du Numérique pourront, le 24 septembre, rencontrer la communauté des éditeurs de contenus innovants et des éditeurs évoluant vers le numérique et faire ensemble le point sur un axe majeur de modernisation de l’école.

    Partenaires de renom

    « Tablettes à l’école, la quête du contenu 2014 » est soutenu par Gobelins, Canopé , Cap Digital, Le Labo de l’édition, el@b, La Caisse des Dépôts, Microsoft Education et Stantum ainsi que par des partenaires presse les éditions Weka, La Souris Grise, Educavox, Ludomag et La Gazette des communes.

    L’édition 2014 prend ses aises sur une journée entière. Deux tables rondes permettront de donner la parole aux acteurs de la filière : institutionnels, enseignants, entreprises et collectivités confronteront leurs expériences.
    La journée sera aussi rythmée par des pitchs, des temps courts de présentation d’applications innovantes par des éditeurs.

    Les temps forts de la journée

    • Ouverture : Catherine Becchetti-Bizot, directrice du numérique pour l’éducation au Ministère de l’Education Nationale ouvrira la matinée.

    • La table ronde du matin, « Du projet pilote à la tablette pour tous« , relatera des expériences de projets pilotes ou d’équipements généralisés et détaillera la question de l’accès des établissements aux ressources numériques innovantes, les usages des enseignants et les apports pédagogiques du numérique.

    Ce temps d’échange réunira Jean-Michel Perron, directeur de la recherche et du développement sur les usages du numérique éducatif de Canopé (ex-CNDP), Daniel Gillard, inspecteur adjoint au directeur académique, direction des services départementaux de l’Education nationale de la Gironde, Jérôme Brault, directeur général des services du Perray (Yvelines) et Christophe Carayon, chargé de mission numérique auprès du président de la communauté de communes Marennes Adour Côte Sud (Landes).

    • La table ronde de l’après-midi, « Start-up numérique Jeunesse : de la vocation au business-model« , débattra du modèle d’accès des start-up du numérique jeunesse au marché des établissements scolaires et dressera un portrait de l’entrepreneuriat éducatif de la French Tech.
    Cette table ronde rassemblera Sophie Pène, du Conseil National du Numérique, pilote de la saisine « Education », Jérôme Serre, co-fondateur d’eduPad, Benjamin Viaud, directeur associé de Beneylu School et Déborah Elalouf, présidente de Tralalere.

    • Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat à l’économie numérique, clôturera l’après-midi. En pratique

    Plus d’infos :
    Tablettes à l’école, la quête du contenu est un événement gratuit, accessible sur inscription qualifiée.
    Il se tiendra de 9h30 à 17h30 à Gobelins, l’école de l’image au 73 boulevard Saint-Marcel 75013 Paris.
    Le déjeuner de networking – une option payante – se tiendra sur le lieu même de l’évènement.
    Le site de l’évènement détaille le programme et permet l’inscription.

    A propos
    Le Crak, Cercle des éditeurs d’applications pour les Kids, est une association loi 1901 qui a pour objet de rassembler les marchés et acteurs du numérique Jeunesse, de faire connaître les talents des éditeurs francophones, de mener une prospective active sur le secteur et de participer à la valorisation de la qualité. Lancé en mai 2013, le Crak a pour partenaires Le Labo de l’édition, MO5, NovaCHILD et les Wouap Doo Apps Jeunesse.
    Les 36 membres adhérents ont signé une charte de qualité qui rappelle les règles d’une application adaptée et respectueuse des usages des enfants.
    Le bureau du Crak est géré par Laure Deschamps (société ScreenKids), Vanessa Kaplan (société Kiupe) et Antoine Vu (société Atomic Soom). Les adhérents Crak sont basés en France, Belgique, Espagne, Québec, Norvège et Brésil.
    Pour en savoir plus : www.crak.biz

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  • A l’école Jacob II de Livry-Gargan, des tablettes Windows 8 font entrer l’enseignement dans l’ère du numérique dès les classes de primaire

    A l’école Jacob II de Livry-Gargan, des tablettes Windows 8 font entrer l’enseignement dans l’ère du numérique dès les classes de primaire

    PUBLI – REDACTIONNEL

    [callout]Convaincue par un premier projet autour d’un espace numérique de travail (ENT), l’école Jacob II a intégré des tablettes Windows 8 dans trois classes de CP, de CE2 et de CM1. L’école souhaitait que la tablette ne soit utilisée que pour certaines activités et s’intègre dans l’enseignement dispensé aujourd’hui[/callout].

    « Il s’agissait de voir comment on peut intégrer ce nouveau support dans les pratiques existantes en classe, pas de changer complètement l’enseignement », précise Myriam Ahmed Yahia.

    Les enseignants s’appuient sur différentes applications Windows 8, parmi lesquelles OneNote.

    Ce logiciel de prise de notes permet d’insérer du texte, de l’écriture manuscrite, des images, des sons enregistrés, des photos, des vidéos et même des captures d’écrans. Les élèves peuvent ainsi réaliser un album numérique qui sera ensuite finalisé avec PowerPoint puis projeté devant la classe entière. Malgré le jeune âge des enfants, la tablette a été prise en main sans difficultés.

    Les onglets se veulent très visuels pour permettre à tous de se repérer facilement. Du reste, le format hybride avec le clavier a séduit les utilisateurs, petits et grands, car chacun y trouve son compte. Si les élèves peuvent travailler individuellement à l’école ou chez eux, la tablette doit être avant tout un outil collaboratif. Elle est donc utilisée en binôme ou en petit groupe. La tablette devient ainsi un vrai outil fédérateur.

    « Cette expérimentation avec les tablettes Windows 8, c’est plus qu’un projet, c’est un bouleversement pédagogique. Les élèves et les enseignants sont vraiment motivés, il nous est impossible d’imaginer revenir en arrière », ajoute Myriam Ahmed Yahia, Directrice

    La collaboration se fait aussi entre les professeurs qui peuvent échanger entre eux sur les bonnes pratiques. En effet, Jacob II possède un espace dans le « Cloud » pour l’école et les utilisateurs. Il y est possible d’y stocker des documents qui sont partagés par toutes les tablettes et auxquels tout le monde a accès de n’importe où, que ce soit à l’école ou à la maison, ce qui facilite la préparation du travail de chacun.

    L’intégration de la tablette dans l’école est une réussite qui a aussi convaincu les parents d’élèves.

    « Les parents voient une plus grande motivation de leurs enfants à apprendre, nous avons de bons retours de leur part », rapporte Myriam Ahmed Yahia.

    Pour la directrice, pas question donc de se priver de cet outil auquel elle ne voit que des avantages ; elle espère pouvoir rendre accessible les tablettes aux autres classes :

    « ils sont tous digital native, ça me semble donc important que nous formions les élèves à ces outils ».

    Quant aux professeurs engagés dans cette pédagogie numérique et convaincus de ses bienfaits, ils souhaiteraient surtout utiliser la tablette plus souvent en classe.

    En résumé

    Problématique
    Continuer le développement d’un espace numérique à l’école et intégrer la tablette dans l’enseignement actuel
    Faire que l’école soit en phase avec la société en utilisant les outils numériques du quotidien
    Rendre les élèves véritablement maîtres de leur apprentissage

    Bénéfices
    Apprentissage plus rapide
    Amélioration du travail collaboratif
    Une plus grande motivation des élèves
    Une formation de fait des élèves aux outils numériques
    Plus grande autonomie des élèves et travail à leur rythme

    Plus d’infos :
    Retrouvez tous les retours d’usages tablettes et Windows8 en vidéo sur la playlist Educ ici.

  • Tables rondes Ludovia#11: les points clés

    Tables rondes Ludovia#11: les points clés

    Merci aux blogueurs de Ludovia pour leur oeil critique et leur capacité à synthétiser des discussions toutes aussi passionnantes les unes que les autres !

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    Ressources numériques, entre consommation et création : de quel côté les enseignants vont-ils ou doivent-ils aller ?

    Le débat sur les ressources est permanent et récurrent. Plutôt que de s’appesantir sur une réflexion sur la disponibilité de ressources et leur qualité, la table ronde s’est orientée vers un questionnement sur les usages réels face à cette richesse de contenus.

    Une définition préalable par la DNE, intervenant en la personne d’Alain Thillay, a été engagée et nécessaire puisque dans le terme de ressources, « on met beaucoup de choses« . L’étape de la catégorisation passée, nous nous retrouvons face au débat de l’utilisation, par les enseignants et par les élèves, ces derniers n’ayant pas été oubliés dans les discussions ; l’enjeu étant aussi que le travail des élèves puissent constituer des ressources, « qui génère de la motivation et de la valorisation« , comme l’a souligné Kristophe Léonard, enseignant en premier degré en Ariège.

    Les pouvoirs publics ont aussi leur rôle à jouer. Ainsi, la D.N.E. sur des projets comme Eduthèque centralise et met en valeur, sur un portail construit pour les enseignants, des ressources pédagogiques s’appuyant sur des références d’établissements publics à caractère culturel et scientifique.

    Maintenant, le travail à effectuer reste sur l’enrichissement de l’offre, l’augmentation des participants et de la participation sur ce type de projets.

    L’appropriation par les enseignants et les élèves constitue le véritable enjeu.

    Voir la synthèse et les photos de la table ronde

    Table ronde « Apprentissages sur une planète 3.0, comment peut-on intégrer la culture numérique et éviter la fracture numérique ?

    Au sens culture numérique, on entend quoi exactement ? Vaste sujet en effet, défini de manière différente par les intervenants selon leur « rôle » dans la société éducative, enseignant, éditeur privé, chef d’établissement, représentante de collectivité dans le domaine culturel… Mais au fond, pour tous une même vocation : faire comprendre aux enseignants et aux élèves, bref aux usagers, que leurs pratiques du numérique, au quotidien du côté des jeunes, peuvent servir à l’accroissement de leurs compétences et mener à une acculturation numérique.

    En quoi est-ce important de développer cette culture numérique ?

    Pour Blandine Raoul-Réa de la DNE, ce changement de paradigme a bien été intégré. Pourtant, une vague de commentaires du public présent montre quelques réticences : la « culture numérique » existe-t-elle vraiment dans les textes du ministère ? « Savoir publier » n’existe pas dans le socle commun…On retombe ici sur l’éternelle question du numérique qui doit être partout au risque d’être nulle-part.

    Il faut aller au-delà de la vision numérique au sens des « craintes », des « contraintes » et des « interdits« , qui servent aussi de prétextes très souvent « pour ne pas y mettre la main« . Les enseignants doivent aujourd’hui « oser » et se faire conseiller.

    La notion de hiérarchie est aussi abordée : comment tirer tous les bénéfices de l’horizontalité du numérique dans un contexte hiérarchique ? Un défi à relever !

    voir la synthèse, les photos et les dessins de CIRE

    MOOCs, LMS et média d’apprentissage, entre consommation et création

    Précisons pour commencer : le MOOC (Massive Open Online Course) est un cours avec un grand nombre de participants en ligne alors que le LMS (Learning manager System) et l’ENT (Environnement Numérique de Travail) sont des plateformes.

    Pour un enseignant, le MOOC l’oblige à « sortir de sa zone de confort » car il s’adresse à un grand groupe. Du côté ENT, c’est un peu plus facile car le prof s’adresse à une communauté ; mais c’est déjà un passage vers le « collectif » et vers un changement de positionnement : nous ne sommes plus uniquement dans une posture d’apprentissage en frontal.

    Par contre, publier des ressources sur un MOOC ou une plateforme ne suffit pas. Il est donc nécessaire de rendre visibles ces processus.

    Il a aussi été évoqué le projet de “cartographie des savoirs” en cours d’élaboration par Maxicours, le CNED et des équipes de recherche qui devrait pouvoir donner à chaque apprenant un parcours personnalisé, adapté à son rythme d’apprentissage. La cartographie des savoirs permet d’aller jusqu’à une extrême personnalisation.

    Alors personnaliser et partager, n’est-ce pas contradictoire ?

    Enfin, le débat sur les mots « ouverture » vs « fermeture » a été lancé, certains pensant que  les “donneurs d’ordre” ont le réflexe de vouloir des outils fermés, contrôlés qui vont à l’encontre de l’émergence d’une communauté et même des simples échanges. A cela une des réponses a été que les communautés d’élèves ne vont pas sur l’ENT mais sur Facebook ou WhatsApp par exemples, pour échanger et s’informer ; en quelque sort, si on leur ferme les espaces, eux savent les ouvrir avec leurs propres outils !

    voir la synthèse et les photos de la table ronde

    Mobilité et ENT « Apprentissages et supports mobiles individuels : quelle place pour l’ENT ?

    ENT et appareils mobiles sont-ils « compatibles » ? En fait, ces deux-là peuvent-ils s’entendre ?

    Dans cette table ronde ont été soulevées les contraintes d’ordre technique, d’ordre institutionnel du côté des exigences territoriales. Le BYOD dont on parle tant où chaque élève déjà équipé à la maison amènerait son outil personnel pourrait-il se marier avec l’ENT dont les usages dans le second degré ne font que croître ?

    Autant de questions auxquelles les intervenants présents, enseignants pratiquant en contexte de mobilité, technicien de collectivité ou encore société privée d’applications mobiles, ont tenté de répondre, notamment en apportant des exemples concrets de retours d’usages.

    D’après les rapporteurs, il ressort de cette table-ronde un sentiment que les fabricants d’ENT ont encore du « pain sur la planche » : connexion unique, gestion des traces et des documents, travail collaboratif et gestion des groupes, adaptation aux différents supports, mode déconnecté … sans compter l’accessibilité aux différents handicaps, les chantiers sont nombreux !

    lire la synthèse et voir les photos de cette table ronde

  • Création d’un journal scolaire avec l’ipad

    Création d’un journal scolaire avec l’ipad

    journalscoUne

    Problématique :

    Préparer une sortie scolaire avec l’iPad, explorer le terrain, prélever des informations, rédiger un journal web de voyage sur la tablette.

    Scénario proposé :

    Lorsqu’on organise une sortie pédagogique ou un voyage scolaire, se pose le problème de la mise en activité des élèves sur les différents sites. L’iPad va permettre à l’élève de créer un véritable web journal très facilement et de le mettre en ligne rapidement .

     Etape 1: Préparation de la sortie en classe journalsco3

    Les élèves utilisent l’application Plans pour se situer et repérer leur lieu de visite . Captures d’écran, calcul de distance, itinéraire, exploration du terrain. Mise en évidence du milieu.

     

     

    Etape 2: Annotation des images capturées. journalsco2

    Fonction d’une légende. Utilisation de l’application Skitch ( exemple : plan d’une église)

     

     

    Etape 3: Création sur site du web journal . journalsco

    Mise en place des photos, rédaction des textes…Utilisation d’iPhoto

     

    Etape 4 : Mise en ligne du web journal et consultation des parents ( iCloud et Safari)

    Etape 5: Au retour, rédaction d’un livret  ( Pages)  journalsco4

    Voir la biographie de Marie Soulié sur Ludovia 2014

  • Rendre l’élève acteur de ses apprentissages : la classe inversée avec l’iPad

    Rendre l’élève acteur de ses apprentissages : la classe inversée avec l’iPad

    imageUne

    Problématique :

    Lors de la mise en place de la classe inversée, l’utilisation de l’iPad va permettre aux élèves de suivre toutes les étapes de la démarche, de la consultation de contenus jusqu’à la production du « chef d’oeuvre ».

    Scénario proposé :

     Etape 1: La production de la capsule vidéo et sa mise à disposition image-2

    –    La capsule est créée très facilement avec l’application Adobe Voice

    –    L’élève la visionne de chez lui ou en classe dans l’application iTunes U

     

    Etape 2: la phase d’interaction image

    -travail en îlot sur une tâche complexe

    -élaboration par chaque groupe d’une carte heuristique

    -Projection des cartes

     

    Etape 3: Phase de construction image-1

    Echanges et mise en commun

    Trace écrite collaborative. Utilisation d’iCloud et de Pages.

     

    Etape 4: production du chef d’oeuvre  image-3

    Création de capsules par les élèves

     

    Voir la biographie de Marie Soulié sur Ludovia 2014