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  • Une tablette par et pour le monde scolaire

    Une tablette par et pour le monde scolaire

    TablettesTED_BDevauchelle_170614Une matinée de bilan prospective

    La matinée a débuté par un point de situation des principaux responsable du consortium mis en place pour ce projet (société Unowhy, Conseil Général de Saône et Loire, SEJER – Nathan, Bordas, le Robert-, la société Logosapience, le rectorat de Dijon et l’atelier Canope de Macon, le laboratoire de recherche Techne de l’université de Poitiers).
    En rappelant qu’une expérimentation était toujours une prise de risque, Marco Lopinto de la société Unowhy a présenté la globalité du projet et ses évolutions à venir.

    Expérimenter un « nouvel objet » dans un contexte scolaire est un pari que chacun des participants avait choisi de mener en acceptant aussi bien les bons moments que ceux plus difficiles inévitables à cette phase du projet. C’est la raison pour laquelle ont été présentés, outre le bilan de ce qui a été fait, les développements en cours pour la version 3 de la tablette qui sera proposée à la rentrée scolaire prochaine.

    Le président du Conseil Général de Saône et Loire, Rémi Chaintron, a rappelé le fort engagement du département dans ce projet qui articule innovation technique, travail pédagogique, développement local (départemental et régional en particulier). A sa suite, le Recteur d’académie, Denis Rolland a rappelé l’engagement volontariste du gouvernement au travers de la stratégie impulsée par Vincent Peillon.

    Très impliqué, le recteur s’est fortement appuyé, dans son discours, sur l’approche par compétences, l’Ecole du socle ainsi que les propositions pour faire changer l’Ecole à l’ère du numérique, approuvé en cela par les chefs d’établissements, pour inviter les participants.

    Le consortium engagés dans les projets e-éducation rassemblent des acteurs qu’il est souvent difficile de faire dialoguer au quotidien, entreprises, collectivités territoriales, services de l’Etat, laboratoires de recherche. L’ensemble des acteurs concernés a confirmé l’engagement et le bon déroulement de la démarche. Ce qui est à remarquer ici, c’est que chacun a tenté de faire un bilan qui ne cache pas les difficultés rencontrées tout comme les réussites constatées.

    Présentation des résultats par la laboratoire Techne

    Le laboratoire Techne a présenté les premiers résultats tirés des observations, enregistrements de données, observations et questionnaires qu’ils réalisent depuis le début 2013, date de lancement de l’opération. Si en moyenne 70 enseignants (sur plus de 400 concernés dans 16 établissements) réalisent chaque mois des cours avec l’outil de conception de leçon inclus dans le logiciel de pilotage des tablettes (manager), la moyenne par enseignant actif est de 4 à 5 séances crées par mois. Ceci ne signifie pas pour autant que les élèves n’utilisent pas la tablette pour des usages autres, comme la consultation d’Internet ou l’utilisation des manuels scolaires inclus dans la tablette grâce aux éditeurs, membres du consortium (SEJER).

    Parmi les analyses effectuées, on peut noter que, les élèves qui disposent de la tablette à domicile (8 établissements sur 16), ne les utilisent que très peu pour les leçons, mais bien plus pour des consultations de ressources (Internet, manuels scolaires). Il semble que prolonger l’Ecole à domicile soit encore à définir, à préciser, voir à penser.

    Par ailleurs, pour ce qui se passe dans les classes, on remarque, à l’instar de nombreuses autres expérimentations, que ce sont l’enrichissement des pratiques habituelles qui sont mises en oeuvre. Peu d’innovation en soi, mais beaucoup d’expériences, qui ont prouvé qu’il y avait un potentiel réel. Et ce potentiel s’exprime en priorité par la capacité qu’offre la tablette à faciliter la différenciation pédagogique.

    Les observations de terrain confortent cette analyse : difficile d’utiliser une tablette dans une séance de type collective, plutôt de type magistrale ; intéressant de pouvoir amener les élèves à utiliser la tablette en autonomie pour améliorer la qualité de suivi que l’enseignant peut apporter aux élèves comme cela a pu être observé dans plusieurs classes, même dans une ULIS.

    La fin de la matinée a permis à la société Unowhy de présenter la nouvelle version de la tablette, la troisième. Directement issue des travaux menés depuis le début du projet cette nouvelle tablette (qui passe de Linux à Android) va s’inscrire de manière plus classique dans le paysage des tablettes haut de gamme, mais toujours dédiée à l’enseignement. Une nouvelle tablette prometteuse que les personnes présentes n’ont pas manqué d’indiquer qu’elle était pour eux essentielle et souhaitée. Après une année d’expérimentation, il serait mal perçu que ceux qui depuis le début se sont engagés dans ce processus ne puissent le poursuivre en prenant en compte les nouveautés permises par cette version qui arrivera probablement au mois de septembre dans les établissements.

    L’arrivée de 600 tablettes version 3 est prévue d’ici la fin de l’année civile.

    Un après-midi de partage des pratiques

    Après une pause déjeuner qui a permis les échanges informels, les participants ont regagné l’amphithéâtre pour un retour d’expérience, mais de terrain cette fois-ci. Six enseignant(e)s ont présenté leurs travaux : Lettres, Histoire-Géographie, Documentation, Langues et Mathématiques.

    Chacun des intervenants a eu à coeur de présenter et partager ce qu’ils font réellement dans la classe avec les élèves, illustrant les propos par des photos, des schémas permettant de mieux comprendre comment cela se passe. Le jeu des questions réponses a permis aussi à chacun d’aller au-delà de la simple présentation.

    L’usage de la tablette en anglais est particulièrement adapté dés lors que l’enseignant sollicite les capacités d’enregistrement et de restitution. Que ce soit pour l’apprentissage, comme pour l’évaluation, la tablette permet à chaque élève de réaliser sa propre production et de la soumettre à l’enseignante. Elise Jack, enseignante au collège Jean Vilar de Chalon sur Saône, a été une des premières à se lancer dans l’aventure TED.

    Dans sa présentation, elle a mis en évidence la progression des élèves dans la maitrise de l’expression orale, preuve à l’appui, en faisant écouter aux participants le même élève à trois mois d’intervalle.

    En français, autour de la lecture analytique, Séverine Tailhandier du collège Jean Vilar à Chalon sur Saône a présenté les usages de la tablette en classe. Montrant des photos de la classe, disposée en ilots, elle a rappelé la possibilité de passer de l’individuel (travail sur tablette) au collectif (travail projeté sur tableau et analysé en groupe).

    La tablette permet alors à chaque élève de mener son chemin d’apprentissage de manière suffisamment autonome pour respecter son rythme, ses manières de faire.

    Les enseignants documentalistes, Alexis Pelte de St Germain du Plain et Delphine Bornard de Chalon sur Saône se sont aussi emparé de la tablette car elle leur semblait constituer un outil essentiel pour travailler les compétences en Education aux Médias et à l’Information. En présentant plusieurs séances de travail, ils ont su faire la démonstration de l’adéquation entre l’outil tablette et le travail au CDI, piloté ou simplement accompagnée. Ils ont aussi mis l’accent sur le potentiel de travail en lien avec les disciplines en montrant la continuité possible avec les autres enseignants. Enfin ils ont évoqué la question de l’utilisation à domicile, conscients de l’enjeu que constitue cette utilisation de la tablette quand les élèves n’ont pas les codes pour accéder de manière pertinente à l’information.

    En histoire géographie par Gaëlle Charcosset de La Clayette, l’accent a été mis sur plusieurs aspects de ce que permet la tablette : traitement individuel de l’image, recherche de données, autour du thème « habiter« . L’approche par la tâche complexe en histoire a mis en avant l’importance et les possibilités de travail collectif et collaboratif, même avec une tablette individuelle.

    Outre la production d’écrits que l’on peut partager, la tablette a aussi permis d’accéder à des ressources plus variées.

    Les mathématiques ont clos la journée. Michael Ciosmak du collège Jean Vilar à Chalon sur Saône, a présenté une « chasse au trésor » mathématique. L’approche, sous forme de jeu sérieux, s’appuie sur le travail individuel des élèves qui sont amenés ensuite à présenter leurs découvertes et surtout leurs apprentissages au groupe classe. L’intérêt de ce type de cours est de mettre l’accent sur la démarche de réflexion et réponse aux énigmes sous forme de raisonnement mathématique. L’enjeu, la qualité du thème davantage encore que la tablette, sont des motivations réelles pour apprendre

    Faire le bilan d’une expérimentation est un moment indispensable pour ceux qui la vivent, comme pour ceux qui la regardent. Si un certain nombre de problèmes ont pu être évoqués, difficultés techniques, implications des uns et des autres, on a pu aussi mesurer le degré d’adaptabilité d’une bonne partie des enseignants et leur inventivité, choisie parfois mais subie aussi, lorsqu’il faut adapter l’outil aux contextes de travail de la classe.

    Si un constat peut être fait, qui dépasse la seule tablette TED et son environnement logiciel, c’est que les pratiques de différenciations pédagogiques gagnent énormément à utiliser ce type d’instrument. Permettant des rythmes différents, des relations enseignants/élèves ou élèves/élèves différentes, de l’alternance entre l’individuel et le collectif, l’arrivée de ces moyens individuels ouvre des perspectives que les enseignants impliqués souhaitent voire amplifiées par de nouvelles fonctionnalités et par une fiabilité accrue.

    C’est ce que chacun pourra mesurer dès la rentrée prochaine avec la nouvelle version de la tablette et de son environnement pédagogique qu’il ne faut pas négliger.

     

    Auteur : Bruno Devauchelle

  • EPS RUNNING, le numérique en action !

    EPS RUNNING, le numérique en action !

    Je m’applique, dans cette chronique, à mettre en avant la valeur des développements sur le terrain de la pratique dans une optique théorique nécessaire, mais qui perdra rapidement son sens sans porter de projets concrets. En parlant de projets, il ne s’agit pas ici d’imaginer ce que serait une pratique numérique au service des apprentissages, mais bien d’en faire état et valoriser les apports du point de vue des apprentissages, des conditions d’apprentissage et de la motivation des élèves.

    MArtial2_170614Avec des idées simples, la technologie va nous permettre de transformer radicalement la pratique en lui donnant valeur et cohérence d’un nouveau genre. L’exemple que je prends est celui de la course… Non pas celle qui consiste d’aller d’un point à un autre le plus rapidement possible, mais celle plus « agaçante » qui s’inscrit dans la durée et l’effort long. Un sujet bien délicat qui pourrait en faire sourire plus d’un à l’évocation de tours de stade à n’en plus finir dont les objectifs ont pu nous échapper jadis…

    C’est à ce niveau que la technologie opère sa révolution. Nous serons tous d’accord pour affirmer que la pédagogie avec le numérique doit se transformer et proposer un cadrage le plus parfait et cohérent au regard des pratiques antérieures au risque de remplacer les plus-values escomptées par un renforcement de l’échec. Et pour pouvoir le faire, il faut que l’approche technologique soit le plus simple possible et permette aux enseignants d’agir en réaction à son environnement et les contraintes qu’il impose plus qu’en accord avec l’outil qu’il souhaite utiliser.

    La conception de EPS RUNNING respecte ces principes. Ce fut d’autant plus nécessaire que, plus qu’à l’enseignant, c’est à l’élève que s’adresse cette application.

    Les trois principes essentiels reposent sur :
    . un relevé simplifié des temps de passage en un point unique de la piste
    . un regard sur l’exécution de la tâche
    . un retour d’information en deux temps : immédiat (régularité) / post-épreuve (respect du contrat)
    …et ce, pour chaque coureur d’une même course.

    Les objectifs assignés :
    . Permette à chaque élève, sur la base d’un objectif commun, de gérer et réguler sa pratique au regard de ses capacités
    . Mettre en évidence les conditions de la réussite
    . Valoriser le progrès et permettre d’en étudier les conditions
    . Donner et transmettre des résultats pour permettre d’avoir un avant, pendant et après la leçon.

    L’organisation pédagogique appartient à l’enseignant.

    L’application numérique, utilisable sur tablette (Android) format 7″ à 10″, comporte un paramétrage aisé et modifiable en fonction des objectifs et réalisation en différents temps de son utilisation, ce qui permet de lancer des séquences très rapidement et d’en tirer des bilans tout aussi rapidement.

    Son ergonomie s’adapte tout à fait à l’utilisation par les élèves, un point fort et gage de performance et réussite. Il ne s’agit pas ici de se focaliser sur l’élève inapte uniquement, à qui l’on confie une tâche de saisie, mais bien sur l’élève porteur d’une responsabilité dans le groupe et agissant en tant qu’observateur et juge, s’appuyant sur les mêmes outils que l’enseignant. La valeur de cette pratique donne aux élèves les éléments de maîtrise des leçons ainsi qu’une approche différente du numérique qui le guide par la maîtrise d’informations qui vont conditionner la réussite.

    Dans cet exemple, la technologie ne fait appel à rien d’autre que des logiques de calcul basées sur l’engagement des élèves et leurs désirs de réussite.

    Martial1_170614En amont, il s’agira de contractualiser avec finesse les objectifs individuels. Cette personnalisation implique la prise en compte des aspirations de chaque élève et lui permet de gérer sa pratique, non pas sur une consigne rigoureuse qui peut lui poser un problème à l’instant précis, mais bien sur son ressenti et sa motivation. A cet instant la présence du professeur est essentielle pour valider les choix, sur la base de données qu’il possède déjà (rapport aux séquences précédentes qui ont pu se dérouler) ou d’autres (tests de nature différentes ayant pu être effectués : EPS RUNNING fonctionne avec les données de l’application Test VMA disponible iOS/Android).

    Pendant la séquence, il s’agit de réguler en informant à chaque instant (initialement à chaque passage devant la zone témoin). Le rôle de l’observateur devient quasiment un rôle de « coach » ou de motivateur en vu de la réussite de son camarade. Le fait d’observer et de réguler la pratique d’un autre dans l’action permet aussi de se projeter dans sa propre pratique tout comme peut le faire l’analyse de statistiques ou le visionnage de vidéos.

    Après la séquence, par la relation entre le ressenti personnel (fatigue, aisance, difficultés rencontrées) et les résultats obtenus (sous forme de note, mais surtout avec des informations très précises sous forme de graphes, courbes, pourcentages de réussite,…)

    En dehors et la leçon, par la transmission des valeurs prélevées dans l’espace personnel de l’élève PRO-EPS afin qu’il puisse avoir à sa disposition l’ensemble de son travail et d’autres informations (temps, distance, vitesse, nombre de répétitions, cumul,…)

    Ma plus belle réussite…
    Une séquence difficile où une élève me soutenait avant même d’avoir accompli son travail qu’elle n’y arriverait jamais. Une élève que j’avais eu l’année précédente où nous avions réalisé le même exercice qu’elle avait… réussi. J’ai pu lui en faire la preuve immédiatement (conservation des données) et obtenir sa participation. Autre image d’élèves en difficultés, à qui la personnalisation des contrats et l’adaptation de l’application à des objectifs valorisant la pratique sans autres ambitions, ayant pu s’exprimer et obtenir des résultats jusqu’alors inespérés.

    Une chose possible précédemment, mais qui prend une valeur toute différente dans cette logique objective qu’apporte le numérique et où le sentiment de la rationalisation sans distinction les met à l’aise là où ils craignaient d’être encore mis devant le fait accompli !

    Pour conclure et renforcer la logique que je m’applique à promouvoir, EPS RUNNING est une application développée par des enseignants à partir de leur pratique et des attentes de leurs élèves. PDAgogie.com, qui assure ces développements, tient à cet impératif qui bénéficie à la pédagogie par le numérique et aux élèves.

    Le concept d’enseignant/développeur (et non développeur/enseignant) n’est pas un vain combat, mais bien l’investissement de compétences en rapport avec l’évolution rapide des pratiques se servant des technologies pour avancer et non le contraire !

    Plus d’infos :
    Liens Internet : http://www.pdagogie.com et http://www.pro-eps.fr
    Liens Youtube : http://youtu.be/vpqHftG6bBc et http://scolawebtv.crdp-versailles.fr/player.php?id=2282 et https://www.youtube.com/watch?v=mbfe6HCrMOo
    Liens PLAY STORE : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.pdagogie.epsrun&hl=fr et https://play.google.com/store/apps/details?id=com.pdagogie.vma&hl=fr
    Lien iTunes : http://www.pdagogie.com/app_testvma.php

  • Ardoises numériques BIC en CLIS TED : un outil relationnel pour chaque enfant

    Ardoises numériques BIC en CLIS TED : un outil relationnel pour chaque enfant

    La CLIS TED est un concept d’enseignement particulier, comme le décrit Philippe Robinet, Inspecteur de l’Education Nationale de la circonscription, en charge du numérique pour le département de la Moselle.

    « Dans cette classe de l’école de Creutzwald, nous accueillons des enfants qui souffrent de troubles envahissants du développement et qui ont, outre des problèmes cognitifs, des troubles de la relation ».

    En acceptant l’expérimentation d’ardoises BIC, Philippe Robinet a émis l’hypothèse, qui s’avère d’ailleurs se confirmer : celle que l’ardoise numérique puisse servir de frontière symbolique, de « protection pour un enfant qui a du mal à se situer dans son environnement » mais aussi de « médiation entre l’enseignant ou l’Auxiliaire de Vie Scolaire et l’élève, tout en laissant la possibilité à cette personne d’intervenir en temps réel sur ce que fait l’élève, sans entrer en relation verbale avec lui ».

    D’après lui, ce double avantage justifie et rend tout à fait cohérente l’entrée des ardoises BIC dans une CLIS TED.

    Les dix enfants de la CLIS TED de Creutzwald ne sont pas tous scolarisés à 100% du temps ; certains jours, ils vont rester toute la journée et d’autres jours, ils ne viennent que par demi-journées. Pour l’enseignante, Julie Tufféry, il est donc difficile de prévoir des groupes de niveaux car les enfants en capacité de composer un groupe ne sont pas tous présents au même moment.

    De ce fait, c’est un travail préparatoire personnalisé qu’elle doit effectuer pour chaque enfant, au jour le jour.

    Trois Auxiliaires de Vie Scolaire accompagnent Julie pour l’encadrement des élèves. Cette enseignante, déjà au fait des pratiques numériques pour avoir expérimenté des tablettes par le passé, voit, elle-aussi, de nombreux avantages à l’usage des ardoises BIC dans ses pratiques pédagogiques quotidiennes.

    Le quotidien d’une CLIS TED

    La journée est rythmée par des temps de travail en classe, des temps en inclusion dans les autres classes et des moments de récréation ou de temps libre. Pour ces enfants à besoins particuliers, chaque période de travail n’excède pas vingt minutes et est toujours suivie d’un temps libre de 5 minutes.

    « Nous faisons un travail sur des temps très courts de vingt minutes qui sont alternés avec des temps de repos de cinq minutes qui permettent à l’enfant de se recentrer ».

    Le « Timer » est un outil logistique très précieux qui décompte le temps et permet à l’ensemble du personnel encadrant de se repérer au fil de la journée sans avoir besoin de se parler : le silence et le calme sont de mise en CLIS TED.

    Concentrer et motiver ces élèves au travail : un challenge de chaque instant où l’ardoise numérique BIC prend tout son sens

    La concentration et la motivation sont deux facteurs déterminants à développer chez ces enfants, comme l’explique Julie :

    « Nous cherchons beaucoup la motivation chez ces élèves ; pour eux, il n’y a pas forcément de motivation à faire des mathématiques ; ils vont rechercher un plaisir au travers une récompense promise à la fin d’un exercice, par exemple ».

    Dans cette recherche de concentration et de motivation, l’ardoise numérique remporte la partie.

    « L’ardoise numérique nous permet de motiver certains élèves ; je constate que certains rentrent plus facilement dans les activités lorsqu’elles se font sur l’ardoise », décrit Julie. Et « elle peut être aussi un moyen de remotiver l’élève et de lui proposer un autre support pour qu’il puisse se remettre au travail », ajoute-t-elle.

    Audrey Monguillon, AVS dans la classe de Julie, bien qu’ayant encore peu travaillé sur les ardoises numériques depuis la rentrée, a déjà constaté les effets de l’outil sur la concentration des élèves, « qui sont moins attirés par l’environnement autour et les autres enfants qui travaillent ».

    Avec l’ardoise BIC, « on se met vite au travail et on va à l’essentiel »

    Par rapport à quelques formes de handicap comme des difficultés de coordination ou de motricité fine, l’ardoise numérique permet de les occulter et de rester concentré sur la compétence, « et pas sur le découpage, le collage ou ramasser des objets qui sont tombés etc. », explique Julie.

    Un argument qui est repris par Audrey qui trouve que l’ardoise permet un « tout en un » sans avoir en permanence sur la table des objets comme la trousse, la colle ou les ciseaux qui « tombent, ce qui nous fait perdre du temps », souligne-t-elle.

    Julie apprécie également de pouvoir se mettre au travail dès l’entrée en classe, aussi bien pour elle que pour les AVS. Tout le travail est déjà prêt et une fois l’ordinateur de classe consulté, chacun sait ce qu’il a à faire.

    « Les AVS n’ont pas besoin d’aller chercher du matériel pour tel ou tel enfant ; il n’y a qu’à prendre l’ardoise et on s’y met tout de suite ».

    La fonction « Replay », utile pour les enseignants mais aussi pour les élèves

    L’enregistrement du travail effectué par l’élève en classe, rendu possible par le logiciel BIC Connect est une fonctionnalité très appréciée, comme cela a déjà été démontré dans d’autres retours d’usages (http://www.ludovia.com/2014/03/differenciation-classes-multi-niveaux-avec-les-ardoises-numeriques-bic/).

    En CLIS TED, non seulement elle sert à l’enseignant lorsqu’il veut corriger ou voir le cheminement d’un élève sur un exercice, mais Julie s’en sert également pour montrer aux élèves leur progression avant qu’ils n’arrivent au résultat final, ce qui leur permet de découper leur travail en étapes.

    Pour exemple, sur un travail sur la thématique du château-fort et « comment les besoins de l’époque ont déterminé les choix architecturaux », Julie avait proposé aux élèves de dessiner un château-fort sur l’ardoise en pointant toutes les parties caractéristiques qui composent ce type d’ouvrage.

    « Sur papier, nous n’aurions pas pu revoir la construction du château-fort étape par étape mais seulement le schéma final », indique-t-elle.

    Le fait de visionner le film de leur progression permet aux élèves de commenter ce qu’ils voient à l’écran et d’expliquer, pour l’exemple du château-fort, l’utilité de chaque élément de la construction (meurtrières, pont-levis, créneaux etc.).

    Enfin, plus que dans n’importe quelle autre classe ou niveau, le travail de différenciation, largement plébiscité par tous les enseignants utilisant le logiciel BIC Connect, prend ici tout son sens.

    La différenciation possible avec les ardoises BIC largement mise à profit en CLIS TED

    Bic_creutzwald2_050614Pour une séance, le logiciel BIC Connect laisse la possibilité à l’enseignant de choisir un nombre précis d’exercices en fonction de l’élève ou encore de panacher par des travaux différents par élève, sur une même discipline.

    Cette fonctionnalité est très utilisée par Julie car elle correspond complètement à ses pratiques pédagogiques quotidiennes.

    « Par exemple, sur un même travail, je vais proposer plus d’exercices à Alexis que Romain car je sais qu’Alexis travaille plus vite ».

    Du matériel solide : un élément incontournable pour des élèves atteints de troubles du comportement

    Julie Tufféry rapporte que ses élèves refusent parfois tout objet nouveau dans l’environnement de la classe ; c’est un peu l’appréhension qu’elle avait à l’arrivée des ardoises BIC.

    Aujourd’hui, malgré quelques comportements houleux mais épisodiques de la part de certains élèves, le matériel semble avoir trouvé sa place dans la CLIS TED de Creutzwald et les ardoises, qui sont déjà tombées plusieurs fois, ont bien résisté aux chocs et fonctionnent sans problème, comme souligne Julie.

    Motivation, concentration des élèves et intérêt de l’ensemble des acteurs face à ce nouvel outil résument bien l’intégration des ardoises BIC dans la CLIS TED de Julie Tufféry ; un pari, loin d’être gagné au départ, qui promet encore de beaux retours d’usages si l’on en juge ces débuts prometteurs.

  • Tactileo, programme d’apprentissage en contexte tactile

    Tactileo, programme d’apprentissage en contexte tactile

    Maskott propose une solution pédagogique numérique efficace et universelle (matériel/logiciel/service) qui s’intègre dans l’écosystème de la communauté éducative. Elle est le chef de projet de Tactileo.

    Tactileo fait partie des projets retenus dans le cadre de l’APE II (appel à projet E-Education) lancé par le Ministère de l’éducation nationale en 2012. Tactileo a pour objet de s’intéresser aux interfaces tactiles présentes dans l’écosystème classe.

    Trois axes de travail ont été définis : comment faire communiquer les interfaces tactiles entre elles et vers le cloud, produire du contenu ou des outils permettant de produire du contenu pour interfaces tactiles fonctionnant sur les principales plateformes du marché, développer des applications et objets connectés pour la paillasse numérique ou plus généralement pour la table tactile en classe.

    La partie Tactileo Cloud permet à la fois à une équipe d’auteurs ou à l’enseignant de développer un contenu éditorialisé pour interfaces tactiles incluant un suivi individualisé du travail de l’élève. Cela permet  de mixer contenu éditorialisé, et exercices fait par le professeur.

    L’enseignant peut techniquement créer en quelques clics différents types d’exercices, incluant tous type de médias photos, vidéos… qui pourront être poussés vers l’application élève. Au fur et à mesure de la réalisation l’enseignant peut suivre sur son interface web l’avancé du travail de la classe ou des élèves, qu’ils soient ou non présent dans l’établissement. Les exercices réalisés par les enseignants peuvent s’ils le souhaitent être mis à disposition de l’ensemble de la communauté, enrichissant par là-même la base d’exercice de la communauté.

    En résumé

    Une simplicité de manipulation, la possibilité de construire des ressources multimodales mutiplateforme (iOS, Windows, Android) multidevice (Tablette, TBI, Table tactile), la capacité d’assurer un suivi individualisé dans et hors la classe, l’externalisation des données dans le cloud et la co-construction des connaissances ….

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    Retrouvez toutes les communications écrites et les photos d’Educatank Forum 2014 ici

  • Tablettes à l’école : les clefs de la réussite

    Tablettes à l’école : les clefs de la réussite

    Je suis forcement influencé par mon propre déploiement, mais les clefs semblent converger vers les quelques points stratégiques.

    Une volonté face à un constat

    Nous sommes d’accord que l’outil ne modifie pas la pédagogie, mais c’est l’outil qui vient seconder la pédagogie mise en place dans l’établissement.

    Le premier point est donc la source même du changement : la nécessité de faire évoluer notre système éducatif pour le mettre plus à l’écoute de nos élèves, afin que ces derniers y trouvent plus naturellement leur place. Le rapport Pisa, comme d’autres, pointe la nécessité de faire évoluer notre façon d’enseigner.

    Les élèves eux-mêmes, l’expriment souvent : « On veut résoudre des vrais problèmes et faire des vraies choses ».
    Ce premier point serait donc le terrain favorable à une mise en place.

    Une formation adéquate

    Pas de changement sans éducation. Cela s’applique également aux enseignants.

    Verbert1_200514La formation doit être d’abord technique pour rassurer ces derniers. Les conférenciers ont tous mentionné des temps de formations plus ou moins longs pour leurs enseignants, mais ces temps en amont sont nécessaires pour les mettre en confiance. De nombreux retours d’expériences montrent que les enseignants auront à gérer eux-mêmes les problèmes techniques en classe.

    La formation doit être pédagogique puis didactique pour permettre aux enseignants de saisir les enjeux de ces technologies éducatives. L’objectif est de montrer que l’outil ne changera pas les problématiques rencontrées, s’ils ne sont pas accompagnés d’un changement de pratiques. Les formations techniques ne sont que la partie visible du changement à amorcer. Le paradigme enseignant est parfois bousculé par l’usage de l’iPad.

    Reste, ce que nombre d’entre eux ont nommé, le défi de la gestion de classe.

    La position physique de l’enseignant change par sa mobilité accrue par le biais du « sans fil ». L’écran ne faisant plus « écran » face à l’élève. L’enseignant est plus naturellement poussé à aller au contact direct de l’élève. Sa position « géographique » change donc, ce que j’avais précédemment nommé « le pouvoir de la craie », s’évanouit au profit d’une position plus centrée sur la médiation des savoirs qui circulent dans la classe.

    Un accompagnement de chaque instant

    Très peu de structure représentée à ce Sommet ont déployé seule leur dispositif. Toutes les équipes éducatives se sont appuyées sur des partenaires qui semblent ici très nombreux. Pour notre part, en France, nous avons quelques revendeurs agréés qui ont cette expertise technique du monde de l’éducation.

    A l’inverse des situations déjà rencontrées dans nos régions, la question du WIFI semble peu proéminente et problématique. Aucune étude à l’heure d’aujourd’hui, ne peut montrer une action de ces ondes sur notre santé… Cependant, une infrastructure raisonnée et expliquée aux parents, comme aux enseignants, semble être un premier pas vers le dialogue sur ce sujet.

    Enfin, les déploiements du coté technique ne sont pas ou très peu évoqués lors de ce sommet. Les partenaires choisis semblent remplir admirablement cette tâche.

    Les parents

    Rien de durable ne se produit sans le soutien des parents.

    Nombreux établissements ont été poussés par les parents d’élèves, ou par l’image que dégage un établissement qui utilise ces technologies. Les parents sont l’intermédiaire privilégié pour faire vivre un virage dans un établissement. Il nous faut leur accord et leur soutien pour opérer également à la maison, l’éducation numérique abordée à l’école.

    Enfin, ce n’est pas tant la technologie qui fait vitrine pour l’établissement, mais le fait que l’établissement ose innover et remettre en question ses pratiques pour faire avancer ses étudiants.

    Pratiques créatives

    Verbert3_200514Les pratiques créatives, sont sur le Sommet, selon moi, monnaie courante. C’est une véritable foire aux bonnes idées !

    Une pratique créative met l’élève acteur d’une production. Il ne complète pas un document existant, ne réalise pas une recherche sur Internet ou à partir d’un livre numérique. L’élève crée une action originale, c’est à dire, qui lui est propre. L’élève produit donc cette action, organisée par l’enseignant et sous son contrôle. Cependant, chaque élève reconnait sa propre production. Ces méthodes apportent une réelle plus-value affective entre l’apprenant et l’apprentissage, gage d’une mémorisation plus efficace.

    Par exemple, l’élève enregistre une video explicative de son action réalisée.

    C’est essentiellement les pratiques créatives que les élèves semblent apprécier dans leurs travaux numériques.
    Cependant, ne perdons pas de vue qu’une pratique créatrive n’est pas forcément innovante, dans le modèle SAMR, précédemment évoqué.

    Pratiques innovantes

    Une pratique innovante, quant à elle, met en oeuvre des actions que l’on ne pratiquait pas ou peu avant. Nombreux sont les exemples parmi les collègues qui mettent en place des « serious games » au sein de leurs cours. Contrairement à l’idée préconçue, il ne faut pas rechercher l’application qui va créer le serious games. C’est la pédagogie de l’enseignant qui dicte une règle de jeux, dans laquelle les élèves s’engagent.
    Ces actions ont été observées en Francais, en Histoire-Géographie, en Maths.

    Je prendrai cette dernière matière pour illustrer mes propos. La découverte de la géométrie dans l’espace par des exercices de pavage (en 6eme par exemple), mais via le jeu, bien connu de nos jeunes élèves: MineCraft (le lego des temps modernes). Un film sur iMovie, peut alors relater les découvertes faites par le biais de ce jeu par exemple.

    Des élèves en décrochage scolaire semblent investis dans ce type d’exercices.

    A l’inverse, les élèves très (trop?) scolaires semblent perdus par ces pratiques, car ne s’y retrouvent pas dans leurs propres systèmes d’apprentissage.
    Nous demandons à nos élèves d’être originaux et créatifs dans leurs productions, mais le sommes nous nous-même? Sommes-nous seulement prêts à l’être? Ce n’est pas ici la technique ou les applications qui sont mises en avant mais l’originalité de la pratique enseignante.

    Je ne pense pas que ce type de production soit à mettre en place systématiquement, mais quand cela s’y prête, cela contribue à préparer nos jeunes élèves à s’ouvrir à d’autres façons de travailler et d’évoluer. (indispensable pour la suite de leurs études)
    Essayons avant d’émettre un jugement …

    Pratiques participatives ou collaboratives

    Ce dernier point dans cette série est peut-être le plus complexe à mettre en oeuvre techniquement. Les pratiques collaboratives en classe nécessitent en amont une réflexion technique. Sans aller très loin, les pratiques exposées sont souvent simplement basées sur des lieux de partages accessibles à tous : Dropbox, youtube… La technique ne semble jamais limitante dans ces pratiques: un seul mot d’ordre :

    « Je travaille d’abord pour moi, j’enrichis les autres et ces derniers m’enrichissent ».

    La plateforme ou la zone de dépôt de document est donc le point central de la classe. Sans aller forcement solliciter une connexion internet, l’iPad de l’enseignant peut être ce point central. Les élèves y puisent les ressources mises à disposition puis y déposent leurs réalisations.

    Les clefs plus complexes à trouver


    – Les éditeurs de manuels scolaires

    Ces retours ne sont cependant pas idylliques. Les manuels scolaires ne semblent pas actuellement répondre aux attentes des enseignants. Tous semblent affirmer que l’édition n’a pas encore pris son envol vers le numérique.

    Un éditeur canadien semble cependant décidé à prendre un virage vers le numérique. Les éditions « Grand Duc », présents sur le salon dans les lieux des exposants, propose des manuels scolaires de qualité qui allient à la fois du contenu et une interaction via des applications tierces ou du contenu enrichi. A quand de telles éditions en France ?

    Les livres numérisés sont pour l’instant une réponse intéressante en terme de poids et de facilité pour jongler entre les manuels mais n’incitent pas à l’ouverture vers l’extérieur.

    – Les problèmes techniques

    Selon une étude de nos collègues Suisses sur le sujet, un enseignant qui utilise cette technologie avec de jeunes élèves sera confronté, dans les 3 premières minutes, à un problème technique, qui sera réglé en moins d’une minute.
    C’est tout d’abord ces questions qui effraient les enseignants. Cela est compréhensible. Nous ne sommes pas techniciens et nous ne souhaitons pas l’être non-plus. Les enseignants qui semblent les plus rassurés par ces méthodes d’enseignement sont les professeurs qui ne sont pas technophiles. Les problèmes techniques trouvent des solutions toujours très rapidement ce qui est, par contre, très rassurant.

    Il n’y a donc pas de recette miracle ou d’assurance réussite. Cependant, avec une réflexion menée avec des personnes habituées à ces pratiques, il est alors possible d’optimiser nos chances de réussite. Ces quelques clefs récoltées à travers les différentes conférences, j’espère, vous permettront de découvrir la pertinence de cet outil.

    Je reste à présent ouvert à toutes questions qui puissent faire avancer nos projets communs.

  • L’ardoise numérique BIC fait son entrée en maternelle, dès la petite section

    L’ardoise numérique BIC fait son entrée en maternelle, dès la petite section

     

    Du numérique en maternelle ? Initiative du projet d’ardoises numériques.

    La rectrice de l’académie de Nancy-Metz est à l’initiative du projet d’implantation des ardoises BIC à l’école maternelle de Dompaire. Il y a, dans ce choix, une volonté d’expérimenter les technologies de type nomades, comme les tablettes ou les ardoises numériques, dans les petites classes.

    « Madame le recteur est persuadée, comme moi, que beaucoup de choses peuvent se mettre en place dès la maternelle ; elle a donc initié ce projet qu’on appelle maternelle connectée », explique Pascale Bolsius, inspectrice de circonscription, en charge de la mission TICE sur le département vosgien.

    L’école de Dompaire a été choisie comme « maternelle connectée » ; d’une part pour les qualités pédagogiques de ses enseignants et d’autre part, de par l’engouement de ces derniers pour les pratiques numériques et la variété d’usages qui y est associée ; usages qui ont d’ailleurs été possibles grâce à l’investissement de la commune dans des matériels variés comme les TNI ou encore les ordinateurs portables, porté par un Maire bien au fait des enjeux du numérique à l’école.

    Comme le précise Pascale Bolsius, « il était indispensable que le projet puisse s’implanter au sein d’une équipe investie, créative et qui mutualise ses pratiques » et elle tient à ajouter que

    « ce n’est pas le numérique qui va faire de bons enseignants mais bien au départ, l’existence de bonnes pratiques pédagogiques dont le numérique va s’avérer un support ».

    Le numérique en maternelle, c’est possible ! Exemple avec les ardoises BIC.

    BIC_maternelles2Ces ardoises sont-elles adaptées pour les classes de maternelle ?

    C’est la question qui s’est naturellement posée lors de la mise en place du projet.
    Aujourd’hui, à Dompaire, les trois sections de maternelle les utilisent.

    En petite section, Valérie Eisen nous explique le type d’activités qu’elle a mises en place. Aujourd’hui, elle propose aux enfants un travail de langage sur l’ardoise après avoir réalisé déjà plusieurs séquences de cours sur un thème choisi : le jardinage.

    Autour de cette thématique du jardinage, elle a réalisé des travaux pratiques au cours desquels elle a pris des photos ; sur la séance d’après, elle a vidéo-projeté les photos aux enfants et leur a demandé d’expliquer ce qu’ils voyaient à l’écran, étape par étape ; en parallèle, la maîtresse a écrit ce que lui dictaient les élèves puis s’est enregistrée à l’aide du micro interne de son ordinateur de manière à créer des séquences sonores.

    Ces ressources, audio et images, lui ont ensuite permis de créer un document de travail sur les ardoises : chaque enfant devait replacer, dans l’ordre, en se servant du stylet, la photo et l’enregistrement sonore qui lui était associé (une consigne sonore qu’ils peuvent écouter à l’aide de leur casque individuel relié à l’ardoise).

    Dans cet exemple, Valérie précise que « l’ardoise numérique n’est qu’un prolongement de ses pratiques pédagogiques ».

    Par contre, elle voit un avantage certain à utiliser les ardoises numériques dans ce type d’exercices : la plus-value d’un vrai travail en autonomie.

    Avec les ardoises numériques, facilité du travail en autonomie.

    BIC_Maternelles3Valérie laisse chaque enfant effectuer le travail à son rythme et c’est ce qu’elle trouve particulièrement intéressant : la différenciation est possible et surtout plus aisée à mettre en pratique.

    Rebecca Roy, la maîtresse de Grande Section, quant à elle, insiste sur la notion de différenciation pour des élèves en difficulté. Pour elle, l’ardoise numérique leur évite d’être « stigmatisés » au sein de la classe.

    « En classe, lorsque je donne à un élève un exercice différent des autres, cela se voit et il doit supporter le regard de ses camarades ; alors que sur l’ardoise, chaque élève se concentre sur son travail et ne voit pas ce que son voisin a sur la sienne ».

    L’enfant en difficulté va moins ressentir la sensation d’être mis à l’écart du groupe classe et ce mode de fonctionnement convient très bien à Rebecca.

    Valérie rappelle qu’un des objectifs de la petite section est d’arriver à ce que les enfants deviennent des élèves et donc acquièrent de l’autonomie. La composante sonore qui est disponible sur l’ardoise BIC, depuis la mise en place de la version 2, est essentielle pour les petites classes et aide à cette autonomie.

    La fonction « son » des ardoises BIC largement plébiscitée.

    « Comme nous avons des élèves non-lecteurs, le son émis dans leur casque, qu’ils peuvent gérer à leur rythme, permet une vraie autonomie », souligne Valérie.

    La composante sonore aide aussi les élèves à faire le rapprochement entre l’écrit et l’oral. « L’enfant qui entend une phrase écrite sur l’ardoise peut faire la correspondance et ainsi donner du sens au texte écrit en l’entendant dans son casque ; ce sont les préliminaires de l’entrée dans la lecture, même en petite section », poursuit Valérie.

    On parlerait déjà d’apprentissage de la lecture en petite section ?

    Pour répondre à cette interrogation, Valérie a plusieurs cordes à son arc et notamment l’argument que ce travail de correspondance oral-écrit va enrichir le vocabulaire de l’enfant qui aura ensuite plus d’aisance à entrer dans la lecture.

    Pour Rebecca, la fonction « son » des ardoises BIC est un moyen de varier les supports, notamment lorsqu’elle propose à ses élèves des exercices de phonologie qui demandent beaucoup de répétitions.

    « En phonologie, c’est tout un travail d’entraînement à l’oreille donc si je propose toujours les mêmes supports, les enfants se lassent, surtout ceux qui sont tout de suite en réussite et qui peuvent vite décrocher ».

    Un autre apprentissage qui est mis en œuvre dès la petite section est la prise en main du crayon. Pour exemple, Valérie trouve que le stylet fourni avec l’ardoise BIC n’est pas un simple crayon qui sert à écrire sur une tablette numérique ; à lui seul, il peut être un outil au service de l’apprentissage.

    Le stylet BIC, un outil au service des apprentissages

    BIC_maternelles4Cet argument avait pesé dans la balance lors de la décision de l’IEN de circonscription dans son choix d’école pour la mise en place des ardoises BIC.

    Elle avait alors pris appui sur l’utilisation du TNI dans les classes de maternelle de Dompaire, qui se faisait déjà avec un outil « stylet ».

    « Nous avions déjà constaté que les petits étaient assez habiles avec ce stylet et nous avons pensé que cela pourrait tout aussi bien fonctionné sur l’ardoise BIC », explique t-elle.

    D’après les enseignantes, le stylet fourni avec l’ardoise leur permet de travailler sur la position et la tenue du crayon, comme en témoigne notamment Valérie : « le stylet est bien pensé de manière ergonomique à savoir que le petit ergo blanc qui se situe au–dessus de la pointe permet aux enfants de situer leur doigt sur l’objet et d’avoir une bonne prise du crayon » et elle ajoute que les bonnes habitudes se prennent dès la petite section alors que les mauvaises habitudes sont difficiles à perdre par la suite.

    Faire entrer le numérique dans l’école et « éduquer » au numérique, dès les petites classes

    La finalité des ardoises BIC en école maternelle n’est pas un objectif de résultats.

    « Comme n’importe quel autre support, l’objectif est que les élèves manipulent les outils numériques pour les maîtriser et même les dominer de sorte que plus grand, ils sauront l’utiliser dans leur vie professionnelle et seront prêts », explique Pascale Bolsius.

    En ce sens, l’inspectrice souhaite initier les élèves à évoluer autour et avec les objets du quotidien et ne pas laisser l’école « en dehors ».

    Elle prône une démarche d’éducation au numérique, pour préparer ces enfants, dès le plus jeune âge, aux bons usages, « tout en mettant ces technologies au service des apprentissages », ajoute t-elle.

    Elle mentionne également la problématique de la fracture numérique qui existe toujours dans ce type de communes rurales comme celle de Dompaire, à population très hétérogène ; fournir des ardoises numériques à l’école permet à certains de se familiariser avec le numérique, pour des enfants dont les familles n’en sont pas dotées à la maison.

    L’école numérique, c’est aussi l’école de l’égalité des chances.

    Un argument qui est également repris par les enseignantes que nous avons interrogées.

    Enseignants et élèves de maternelle ont adopté les ardoises numériques

    Bien qu’accoutumées aux pratiques numériques grâce au TNI, aux Netbooks ou autres technologies qui ont été installés par la commune pour favoriser les usages, les enseignantes des trois sections de maternelle ont découvert les ardoises BIC.

    Une fois passé le temps de la prise en main et de l’appropriation, ce nouvel outil est désormais entré dans leurs pratiques de classe et ne requiert pas plus de temps de préparation de cours, comme le souligne Valérie :

    « C’est un nouveau matériel pour moi donc il y a la phase d’appropriation mais c’est vrai qu’une fois que je saurai manipuler ce matériel, ce ne sera pas plus long de préparer un travail sur les ardoises qu’un livret papier par exemple, aussi très chronophage ».

    La mobilité du chariot sur roulettes est aussi mise en avant puisque les ardoises sont utilisées par les trois enseignantes de l’école maternelle et que le chariot doit donc circuler entre les classes : très peu de perte de temps en manipulation.

    « La seule contrainte, si je peux m’exprimer ainsi, est de ne pas oublier de recharger l’ordinateur enseignant qui va avec le chariot ; sinon, c’est très facile : les ardoises, une fois rangées, se rechargent toutes seules et sont prêtes à utilisation », souligne Rebecca.

    Enfin, le chariot de six ardoises correspond bien aux pratiques des trois enseignantes pour un fonctionnement en ateliers ; des groupes souvent constitués de six élèves car, comme le précise Rébecca, « beaucoup de jeux de manipulation que nous utilisons sont destinés pour six personnes ». Le chariot de six ardoises, peu encombrant et mobile semble donc répondre aussi aux habitudes de travail en maternelle.

    Dans cette école, la dynamique était déjà présente et les notions d’échange et de partage entre enseignants existaient. L’arrivée des ardoises numériques dans ce contexte vient renforcer cette dynamique et offrir de nouveaux sujets de conversation à l’équipe ! Un constat dont se réjouit l’inspectrice de circonscription :

    « nous sommes aujourd’hui à un stade où elles souhaiteraient encore plus de possibilités sur les ardoises ; elles sont très demandeuses », conclut-elle.

     

  • Easytis, partenaire des NetJournées et présent aux Rencontres de l’Orme, présentera la Num-Class !

    Easytis, partenaire des NetJournées et présent aux Rencontres de l’Orme, présentera la Num-Class !

    Easytis_netjOrme_200514Fini les classes mobiles immobiles, avec la Num-Class, vous disposez d’une complète autonomie et d’une mallette facile à transporter (moins de 9kg) pour travailler avec des tablettes en classe.

    Proposée à un tarif abordable « spécial Education« , cette solution « tout en un » concentre les technologies les plus récentes optimisées pour un usage simplifié en classe dans un environnement connecté.

    Elle est composée de 9 tablettes de marque française Android 7,85’’, garanties 2 ans, spécialement paramétrées pour un usage scolaire, avec des applications pré installées tel que Mythware. Ce logiciel permet de manière très simple la gestion des tablettes dans une classe. Mythware fonctionne sans serveur, avec ou sans connexion à internet.

    L’enseignant visualise instantanément les tablettes des élèves et peut interagir avec eux. Il permet aussi à distance l’installation d’applications et le paramétrage des tablettes.

    Les tablettes se chargent automatiquement via le hub USB intégré dans la Num-Class, qui fait à la fois la charge et la synchronisation. Grâce à son temporisateur, la recharge de la Num-Class est sécurisée et écologique, avec la possibilité de limiter le temps de charge à 30 minutes, 3h ou 6h.

    Le routeur wifi sur batterie présent dans la Num-Class autorise la connexion automatique des tablettes. Il se connectera à internet grâce à une clé 3G ou 4G ou se connectant directement au réseau de l’établissement à l’aide d’un câble ou du wifi. De plus, il servira de Cloud local grâce à sa fonction de partage de fichiers.

    L’enceinte Bluetooth sur batterie s’apparie aux tablettes offrant un son de qualité pour salle de classe. Ainsi la Num-Class offre une telle mobilité qu’elle peut parfaitement être utilisée en dehors de la classe.

    De plus, elle s’intègre parfaitement à des équipements déjà présents dans la classe (TBI, VPI…).

    La Num-Class est une solution évolutive, plusieurs mallettes peuvent se compléter.

    Retrouvez la Num-Class présentée lors des Net Journées, Forum national de l’Education Numérique à Enghien les Bains les 21, 22 et 23 mai prochains. Pour en savoir plus : http://www.netjournees.fr

    Ainsi qu’aux Rencontres de l’Orme à Marseille les 27 et 28 mai prochains autour du thème «  Ecole numérique, école augmentée ? ». Pour en savoir plus : http://www.orme-multimedia.org/r2014

    Plus d’infos :
    Easytis, distributeur spécialisé pour l’éducation, propose des solutions innovantes tout en un,  autour des tablettes en classe. Découvrez la gamme de produits NUMETIS sur http://easytis.com/fr/5_numetis. Les solutions NUMETIS sont disponibles chez Manutan Collectivités (ex CAMIF).
    Retrouvez les solutions connectées et mobiles sur le site d’EASYTIS : www.easytis.com et sur les réseaux sociaux ! (Facebook, Twitter, , Linkedin…)

  • Retours « à chaud » du Sommet de l’iPad à Montréal : pédagogie générale

    Retours « à chaud » du Sommet de l’iPad à Montréal : pédagogie générale

    sommetIPad_art2_060514

    Deux éléments me viennent immédiatement à l’esprit, avant de consulter mes notes durant la douzaine de conférences auxquelles j’ai assisté :

    Une communauté très active

    Environ 60 000 iPads sont sur le territoire Canadien.

    La communauté des utilisateurs éducatifs, ainsi que les personnes ressources : informaticiens, conseillers TIC (Très nombreux et très efficaces) se connaissent. Chaque découverte, chaque essai est très vite partagé. Cette logique de partage est naturel, par conséquent, ils apprennent très vite et très efficacement. Les résultats sont publiés et donc partagés : ainsi, nos « hôtes », Thierry Karsenti et Aurélien Fievez, ont publié un livre et un rapport très pertinent. Ce dernier est sans parti pris. Les faits sont basés sur une étude récemment réalisée.

    « Nous avons également questionné les enseignants sur les défis que comportait lusage quotidien de la tablette tactile en classe. Tout comme les élèves, ils ont été très nombreux à souligner que la tablette constituait avant tout une source de distraction majeure pour les élèves. Les difficultés pour les élèves à produire des longs textes ont aussi été mentionnées par plusieurs enseignants, tout comme les défis inhérents à la gestion des travaux scolaires.

    Comme les élèves, plusieurs enseignants ont souligné les problèmes de certains manuels scolaires, notamment ceux où les élèves devaient tous, en même temps, être connectés à Internet pour y avoir accès. Enfin, quelques-un ont même indiqué que cela pouvait avoir chez certains élèves un impact négatif sur leur réussite scolaire ».

    Ces mots ne sont pas ceux que j’attendais de l’auteur d’un tel sommet, mais les faits qui suivent ces constats, sont sans appel :

    « Nos résultats montrent que les avantages dépassent les défis rencontrés ». Ainsi, le ton est donné dès l’ouverture de ce sommet par la présentation de cet ouvrage.

    Des réactions rapides

    Sur les deux jours de sommets des centaines de tweets se sont échangés. Ici, les personnes ne s’échangent aucune carte de visite, on se tweete !

    Dans les prochains jours, je vous proposerai une sélection de ces tweets pour ceux qui n’ont pas accès à ces derniers qui mettent en avant quelques partages très pertinents. Ainsi, des dizaines d’iPads ou d’ordinateurs dans la salle sont sur twitter à chaque instant. Chacun réagit de manière constructive pour compléter le discours entendu, vérifier, affiner les chiffres avancer ou illustrer le contenu. La communauté se révèle ainsi.

    De nombreuses personnes absentes suivent le congrès de cette façon également. Certains ici se rencontrent pour la première fois physiquement, entre deux conférences, pour mettre un visage sur un pseudo twitter déjà connu.

    La culture est réellement différente. Ce don naturel du partage explique, selon moi, une grande partie de leur avance pédagogique.

    La pédagogie, cœur du congrès

    On peut penser à la lecture du titre brut du sommet, que c’est une population de geek chevronnée qui va se rencontrer et se conforter dans leurs choix matériels. Il n’en est rien !… 80 % des conférences sont pédagogiques.

    Tous ici sont enseignants ou responsables de déploiement de tablettes et tous ont une idée en tête : quel est l’apport de cette technologie sur ma pédagogie ?

    Par contre, 100% des conférenciers ont apporté la preuve que l’outil sert leur pédagogie et qu’ils ne sont pas au service de l’outil.

    Le plus grand défi noté durant le discours d’ouverture de M. Karsenti est : « le défi de gestion de classe ».

    Il ne faut pas oublier l’adage qui a été le nôtre durant 2 jours : « une activité ennuyante reste ennuyante, même sur l’iPad ».

    En effet, il est normal de passer par la voie de la substitution avant d’aller s’aventurer, éventuellement sur la voie de l’innovation. Le modèle SAMR (de Ruben Puentedura) est très souvent cité ici, comme exemple de mise en place de l’iPad dans une classe :

    Une première phase dite “d’amélioration” se découpe en 2 parties :

    . La substitution :

    on ne fait que réutiliser ce que l’on a déjà, il n’y a pas de modification réelle

    Exemple : lipad ne sert qu’à visionner un support : lire un livre, consulter internet

    . L’augmentation :

    on change un outil par un autre, avec une amélioration qui devient fonctionnelle

    Exemple : lipad est utilisé avec pour sa fonction de géolocalisation sur Plan ou sur google-earth

    La seconde phase dite  de “transformation”  se découpe à son tour en 2 parties :

    . La modification :

    la technologie permet de repenser de façon significative l’action engagée.

    Exemple : liPad est utilisé pour faire de la géométrie dans lespace avec Google Sketch-up ou plus ludiquement avec MineCraft

    . La redéfinition :

    la technologie permet à présent de créer de nouvelles tâches qui avant étaient inconcevables.

    Réaliser un reportage vidéo ou un livre interactif à partager en quelques minutes. (iMovie, bookCreator)

    En Vidéo : http://linkis.com/ow.ly/r778o

    Nous sommes d’accord ici, pour dessiner la roue pédagogique de Type SAMR en y proposant quelques applications pour l’illustrer http://apple.ididactic.com/wp-content/uploads/2013/09/photo.png

     

    Le point de discorde que nous nous autorisons dans les ateliers est la liste des applications que l’iPad doit posséder pour réaliser les différentes phases de cette dernière.

    Cependant, même si cela n’est que du détail, il ne faut pas oublier que le centre d’intérêt de tout cela reste l’élève.

    Evitons que ces derniers ne se perdent dans une foule d’applications. Il est donc inconcevable qu’un iPad d’élève puisse posséder cette liste d’applications. A nous, enseignants, à faire une veille active et efficace pour proposer à nos élèves peu d’applications, mais pertinentes et qui peuvent se compléter. (Ce que l’on nomme, depuis le sommet de Boston, le « App smash », les applications se complètent les unes les autres, en s’enchainant afin de créer une production originale : dans mon article précédemment paru, ma proposition pédagogique illustre ce principe.

    La loi Pareto, nous met tous d’accord sur ce sujet : 80% du temps sur l’outil est consacré à 20% de ses applications.

    Enfin, les questions techniques sont très rares ici, voir quasi inexistantes.

    Par contre, le constat est le suivant : actuellement, durant la première minute de mise en activité des élèves, une question technique survient toujours. Elle dure en moyenne moins d’une minute. Ce qui est plus étonnant, c’est que les élèves interrogés par nos collègues, dans les différentes enquêtes qui sont présentées ici, ne semblent pas comprendre la question !!!

    Les élèves ne voient pas de problèmes techniques majeurs, cependant, ils notent que certaines applications sont « plates« , comme on dit ici (pas grand intérêt).

    Dans les paroles de Nancy Brousseau qui brosse l’école de ses rêves, elle part des deux constats suivants :

    –   les élèves souhaitent des « Vrais problèmes », par là, il faut entendre des problèmes de la vie courante, de la vie réelle et non « à quelle heure vont se croiser deux trains qui roulent à des vitesses différentes en partant à des heures, elles aussi différentes ! »

    –   les élèves souhaitent apprendre des choses « vraiment importantes », comme ils disent.

    Fort de ces deux jours de conférence, je pense que travailler avec les outils de leur quotidien est un déjà aller vers eux, dans leurs « vraies » réalités. Cela ne suffit évidement pas.

    «La folie, c’est de se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.»
    [ Albert Einstein ]

    Dans la suite de mes prises de notes, que je tenterai de partager, je m’attarderai sur les faits sur lesquels il faut se pencher pour faire évoluer nos pratiques afin de s’attendre à un résultat différent.

    La conclusion de cette première journée, que j’ai entièrement consacrée à la pédagogie générale, sera pour moi que cet outil possède un immense potentiel mais que c’est ce que l’enseignant amène à faire à ces élèves qui fait la différence.

    Cependant, cet outil exacerbe les différences de pratique entre les enseignants : ces derniers qui ont quelques difficultés à se questionner sur leurs pratiques ont encore plus de problèmes à s’emparer efficacement de l’iPad. La phase de transformation de la pratique est alors peu souvent atteinte. Soyons attentifs à chacun, afin de réfléchir ensemble et de ne laisser personne de bonne volonté sur le chemin.

     

  • Nouveauté en France sur le marché des tablettes en classe

    Nouveauté en France sur le marché des tablettes en classe

    Easytis_120514Ce logiciel en Français simple d’installation et d’utilisation est la solution parfaite pour gérer notamment des tablettes dans une classe.

    L’enseignant peut superviser le contenu des tablettes des élèves, prendre la main sur toutes ou une seule tablette, interagir par message avec les élèves de manière individuelle, diffuser sa tablette ou la tablette d’un élève à tous les autres, envoyer ou recevoir des contenus avec ses élèves.
    L’enseignant peut également annoter une image ou un texte et partager son écran avec ses élèves.

    Une des particularités de la solution est de pouvoir être utilisée sans serveur et sans accès internet.

    La solution Mythware est complètement compatible avec les tableaux numériques interactifs déjà installés dans les établissements scolaires français.

    Mythware est la solution idéale pour manager des tablettes dans une classe, et est compatible avec Android, Windows, Apple IOS , et LINUX.

    Plus d’infos :
    Easytis, distributeur spécialisé pour l’éducation, propose des solutions innovantes tout en un,  autour des tablettes en classe.
    Retrouvez les solutions connectées et mobiles sur le site d’EASYTIS : www.easytis.com et sur les réseaux sociaux ! (Facebook, Twitter, Linkedin…)