Étiquette : tablettes

  • Quels usages pédagogiques d’une tablette Android via l’ENT?

    Quels usages pédagogiques d’une tablette Android via l’ENT?

    Dans ses cours d’éco-gestion, il est souvent nécessaire pour les élèves de simuler des tâches d’entreprises, notamment dans la filière du bac gestion et administration. Pour réaliser ces scénarios, elle s’est aidée de l’ENT via les tablettes.

    « Ces applis, que j’appelle les outils du web comme les Padlets par exemple, sont facilement intégrables à l’ENT grâce à l’éditeur de textes en ligne », explique Cécile Tantin. « Ce qui nous permet d’accéder très facilement sans perte de temps », ajoute t-elle.

    Sur tablette Android, elle constate que de nombreuses applications sont dédiées au grand public et très peu à l’éducation ; de plus, l’enseignant n’a pas toujours le temps de créer ses ressources. C’est pourquoi elle a décidé de se servir des outils déjà existants sur l’ENT.

    D’autres exemples d’applications qu’elle utilise avec ses élèves : Tellagami, QR codes Reader etc.

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  • Jusqu’à 5000 tablettes pour les écoliers landais : le pari réussi de MACS

    Jusqu’à 5000 tablettes pour les écoliers landais : le pari réussi de MACS

    [callout]Le territoire des Landes fait encore parler de lui ! Après l’opération menée par le département « Un collégien, un ordinateur portable » et après avoir été précurseur en matière d’ENT dans le premier degré, c’est aujourd’hui le déploiement de près de 5000 tablettes, à terme, qui fait écho dans toute la communauté éducative.[/callout]

    Pour nous conter cette histoire, deux témoins : Christophe Carayon, responsable de la mission numérique MACS, nous rappelle les aspects techniques de cette mise en œuvre ; et Betty Joie, conseillère pédagogique spécialisée dans le numérique à la mission TICE de l’Inspection Académique des Landes, témoigne des usages déjà observés dans les écoles de la région.

    « C’est une stratégie à long terme, portée par le Président de l’EPCI, Eric Kerrouche, qui s’est petit à petit étoffée d’outils », explique Christophe Carayon.

    Sur ce territoire des Landes Sud, regroupant 23 communes entre mer et campagne, qui se caractérise par une faible densité de population, une forte attractivité (+ 21,75 % de progression de la population entre 1999 et 2006) mais aussi une forte amplitude saisonnière (avec plus de 300 000 touristes par an), le pari du numérique était essentiel pour « tenter de gommer les inégalités sociales et les discriminations qui concernent les enfants dès le plus jeune âge »,

    Ne pas griller les étapes et architecturer le projet autour d’un écosystème : la stratégie réfléchie de MACS.

     

    De la phase de préparation des sites scolaires à la dotation des élèves en tablettes numériques, il y a eu plus d’une étape.

    « Nous avons d’abord étudié le courant faible des écoles puis nous nous sommes concentrés sur l’équipement en WIFI des classes concernées par le projet à savoir le cycle 2 et le cycle 3 (CP au CM2)», détaille Christophe Carayon. A terme, toutes les écoles du territoire seront reliées à la fibre optique.

    Le deuxième volet a concerné l’équipement des classes en écrans interactifs ; la dernière phase, qui est en cours actuellement, est l’équipement des écoliers et des enseignants en tablettes numériques.

    A terme, ce sont 31 sites scolaires, 5000 élèves et 160 enseignants qui seront impliqués, sachant qu’aujourd’hui, plus de 2000 élèves et près de 90 enseignants sont déjà concernés par le projet.

    « Le déploiement va se poursuivre en direction du cycle 2 d’une part, puis vers les cours préparatoires, mais dans un format un peu différent du cycle 2 et du cycle 3 », précise Christophe Carayon.

    L’opération n’est pas expérimentale ; l’objectif final est bien une massification des usages du numérique à l’école, ce qui nécessite une réflexion globale de tout l’écosystème numérique du territoire.

    Un tandem cohérent, entre volonté politique et compétences techniques : une spécificité du projet.

     

    Ce projet vient s’appuyer sur la création d’un service informatique dédié à l’échelle communautaire ; un service qui va se transformer peu à peu en « Direction des Systèmes d’information » car c’est un métier qui « s’apprend », explique Christophe Carayon.

    Au départ, il a été nécessaire de « garantir le fonctionnement de toutes les briques de services nécessaires à ce type de projet car faire de l’informatique n’est pas suffisant, il faut aussi penser les réseaux, faire des télécoms etc », poursuit Christophe Carayon.

    Pour lui, cette étape n’est pas un détail, elle est une condition sine qua non, souvent « l’oubliée » des différents plans numériques, « la vocation première des collectivités territoriales n’étant pas de se doter de ce type de compétences ».

    Aujourd’hui, après plusieurs mois de travail d’implémentation, c’est presque comme le commencement, explique Christophe Carayon :

    les tablettes sont en effet les supports indispensables mais l’intérêt, ce sont maintenant les usages qui en sont faits ; nous entrons dans cette phase et c’est le début de l’histoire.

    Une histoire qui avait déjà, à ses débuts, un partenaire incontournable : l’éducation nationale.

     

    Betty Joie rappelle les débuts du projet où tous les enseignants ont vu débarquer dans leur classe, un écran interactif. « Cela a suscité beaucoup d’inquiétude chez les enseignants », précise t-elle.

    Mais, très vite, ils se sont appropriés ces outils car ils se sont aperçus de l’enrichissement que cela apportait à leur pédagogie ;

    un plus qu’ils ont eu l’occasion de percevoir, notamment au travers des six heures de formations dispensées par l’équipe TICE de l’inspection académique des Landes, après l’arrivée des écrans interactifs.

    « Dans chaque formation, un moment était réservé à une présentation technique par les services de MACS, mais le temps global d’apprentissage était essentiellement axé sur la pédagogie », souligne Betty Joie.

    Les tablettes numériques sont, à leur tour, arrivées en classe et distribuées aux élèves, parfois même avant que les formations ne soient dispensées, « ce qui a accentué l’inquiétude des enseignants au démarrage », précise Betty Joie.

    Une inquiétude qui, après trois séances de trois heures, avait majoritairement disparu et où « les enseignants avaient vraiment trouvé un intérêt à l’usage de ces outils en classe ».

    Des contenus et des supports ont dû être créés et cela a été assez chronophage, comme le rappelle Betty Joie, vantant le « mérite » des enseignants « qui ont passé beaucoup de temps sur ces outils ».

    Pour exemples, au départ, des élèves arrivaient en classe avec leurs photos personnelles et les partageaient avec leurs camarades pendant les heures de cours ; afin de cadrer l’utilisation des tablettes en classe, une charte des usages de la tablette de l’élève a du être rédigée.

    « Nous avons démarré à zéro et nous avons compris, dès le départ, qu’il fallait poser des règles, pour que toute cette nouveauté soit gérable ».

    Plus largement, ces outils sont aujourd’hui particulièrement appréciés pour l’éducation aux usages d’internet et tout ce qui touche au B2i ; « le travail autour de ces thématiques en est facilité », souligne Betty Joie.

    En termes de contenus, des applications, choisies par les équipes de l’éducation nationale et financées par la collectivité, ont permis d’agrémenter les tablettes et d’offrir des ressources aux enseignants.

    Au bout d’un an, le pari de « 1 écolier, 1 tablette » semble réussi d’un point de vue intégration. Côté usages, il faut laisser le temps aux enseignants, aux élèves et aux parents de devenir coutumier de l’outil qui, de l’avis de Betty Joie, est « un outil formidable pour acquérir des compétences numériques, indispensables aujourd’hui comme le sont écrire, lire ou compter ».

    Une réussite du projet que Betty Joie et Christophe Carayon attribuent en grande partie à l’entente et au partenariat étroit mis en place entre la collectivité et l’éducation nationale, et « au respect mutuel du rôle de chacun dans le projet », conclut Betty Joie.

  • Utiliser les Qr codes et la réalité augmentée en classe : un exemple d’activité

    Utiliser les Qr codes et la réalité augmentée en classe : un exemple d’activité

    [callout]Deux précisions avant de commencer :
    ⁃    Un Qr code est une sorte de code barre qui, lorsqu’on le flashe (c’est à dire qu’on le scanne avec une application sur un téléphone portable ou une tablette), agit comme un lien et redirige vers ce que vous avez décidé sur internet (une image, un site, une vidéo etc).
    ⁃    La réalité augmentée permet grâce à une application (en classe j’utilise Aurasma mais il en existe d’autres) d’incruster une couche d’information virtuelle (appelée « aura » dans aurasma) lorsqu’on scanne un repère précis avec la tablette ou le smartphone. Ici aussi cette couche d’information peut être variée : liens vers un site internet, vidéos, extrait audio etc. La personne qui a créé cette couche virtuelle créé aussi le déclencheur (par exemple lorsqu’on scanne une partie de son manuel comme l’a montré F. Jourde).[/callout]

    Le programme d’histoire de 3ème insiste sur la notion de massacre de masse lors de la 1ère guerre mondiale et l’un des exemples de référence est le génocide arménien de 1915. Un des objectifs est de faire comprendre aux élèves que le conflit ne se résume pas à un affrontement franco-allemand.
    Pour cette séance, j’ai disposé la classe en îlots et les élèves, répartis en plusieurs groupes, pouvaient se déplacer de l’un à l’autre munis de leurs tablettes (et de leurs cahiers pour écrire les réponses).

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    Sur le groupement de table « Un massacre de masse: le génocide arménien » était étendue une carte (habituellement murale) des zones de conflit de la première guerre mondiale. Étaient aussi disponibles : une série de questions et plusieurs Qr codes (identiques et découpés par mes soins). Les élèves devaient répondre aux questions avec l’aide du document fourni par le Qr code (un document interactif créé avec l’application Thinglink.

    Nicolasbertos_Qrcode3_250215Une fois ce travail terminé, ils devaient placer le Qr code sur la carte (mon but étant qu’ils réalisent que les combats n’ont pas eu lieu qu’à Verdun).
    C’est alors qu’ils devaient se servir de la réalité augmentée : si leur code était correctement positionné sur la carte apparaissait en tant qu’aura, un document supplémentaire (une vidéo).

    La réalité augmentée servait alors de validation de leur réponse : tant que le code n’était pas au bon endroit (et donc tant que leur réponse était fausse) ils n’avaient pas accès au dernier document.

    Bilan de l’activité :

     

    Cette activité a dérouté la plupart des élèves, peu habitués à la réalité augmentée (quelques-uns ne savaient pas non plus utiliser des Qr codes). Il m’a fallu être très présent pour les guider mais il me semble toutefois qu’une fois ces routines installées, elles ne devraient plus poser de soucis.

    Ces deux outils ont un très grand potentiel pédagogique et la plus value en classe m’a semblé intéressante.

    Prochaine étape : faire construire les auras par les élèves.

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  • Valise Trolley Moduclass 12 et 20

    Valise Trolley Moduclass 12 et 20

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    Descriptif Technique

    Valise à casiers modulables adaptable à tous types de tablettes
    Poignée télescopique et roulettes silencieuses
    2 X poignées de transport latérales
    Bloc d’alimentation 5 prises IEC séparé et fermé par une trappe.
    Interrupteur séparé pour couper le WIFI – Embase RJ45
    2 serrures avec cadenas.
    Livrée avec câbles USB / Micro USB
    Poids à vide : 8,5 Kg.
    Dimension 500 X 420 X 225 mm.

    Les plus La valise Moduclass a été conçue pour transporter, protéger, sécuriser et recharger jusqu’à 20 tablettes 8, 10 ou 12 pouces si l’épaisseur des tablettes avec leurs housses de protection n’excède pas 13 mm. Grâce à ses séparations amovibles, vous pouvez configurer votre valise à votre convenance. La version pour 12 tablettes vous permet d’intégrer par exemple, un vidéoprojecteur, des enceintes Bluetooth, des casques audio. La Moduclass fabriquée en astraboard est la plus légère et la plus maniable de sa catégorie ; elle est aussi très solide grâce à des doubles cornières en aluminium. Les câbles USB sur micro USB pour le rechargement sont livrés et intégrés dans la valise, ce qui permet de récupérer les chargeurs livrés avec les tablettes pour une utilisation à domicile par exemple.   2 VERSIONS :  
    • MODUCLASS 12 : Pour 10 / 12 tablettes livrée avec 12 séparations et un hub de rechargement 10 ports délivrant sur chaque port 2,1 A.
    Prix Education : 690 € HT
    • MODUCLASS 20  : Pour 20 tablettes maximum livrée avec 20 séparations et deux hub de rechargement 10 ports délivrant sur chaque port 2,1 A.
    Prix Education : 790 € HT
    • Kit 20 : Possibilité de passer de la Moduclass 12 à la Moduclass 20 par ajout du kit d’extension ( 8 séparations supplémentaires et 1 hub 10 ports )
    • Prix Education : 120 € HT
    photos-detail  

    Plus d’infos sur  

     

    PUBLI-COMMUNIQUÉ

  • La vidéo en EPS, statuts de l’image et mode d’entrée

    La vidéo en EPS, statuts de l’image et mode d’entrée

    Le droit à l’image…

    Pour nous aider à appréhender le cadre légal, je renvoie les acteurs éducatifs à ceci : article Eduscol.
    La première chose qui interroge est le dispositif de diffusion. Internet a développé une forme de méfiance systématique sur l’image. Je n’essaierai pas d’en expliquer les causes, mai pour moi il y a deux grandes raisons : la méconnaissance et l’argent. Bref !

    Il demeure toutefois nécessaire de se poser la question de l’intérêt de tout faire passer par internet aujourd’hui, sachant que si l’image est utilisée, c’est dans un but pédagogique et que la connaissance immédiate du résultat, sa finalisation et son interprétation demeurent des aspects plus conséquents de l’intérêt qu’il y a à introduire l’image dans sa pédagogie.

    C’est sur ce point que je souhaite vous informer. Un bilan actuel qui met en avant de nouvelles stratégies que les tablettes ont permis d’insérer de manière plus aisée dans les séquences d’apprentissages, et que les développeurs ont rendu plu intuitives, intéressantes et pérennes.

    Un développement bien avisé au regard de ce qu’est une tablette aujourd’hui : outil multi-fonctions permettant de se connecter à internet, mais équipé d’une caméra faisant fonction d’appareil photographique, de caméscope et de dictaphone.

    La projection de contenus

    . présentation de cours
    . affichage de résultats

    La projection d’actions

    Martial1_030115Il existe avec la vidéo, plusieurs types de contenus. Ceux qui s’exploitent dans l’immédiat ou avec un différé très court, et le contenu enregistré dont l’exploitation est tirée d’une analyse plus longue ou d’une représentation de modèle :

    . vidéo expérimentale de modèle (enregistrement)
    . vidéo de restitution à postériori (enregistrement)
    . vidéo de restitution immédiate (différé/immédiat)

     

     

    Après avoir vanté le mérite du picoprojecteur dans la restitution de contenus, petite expérimentation sur la restitution immédiate de l’action avec l’enregistrement et l’analyse d’une séquence filmée à l’instant.
    Pour support, l’activité badminton en classe de 3ème… Et pour thèmes :
    – le placement des appuis et l’orientation du corps
    – l’engagement du jeu et la connaissance de la règle au service
    – la stratégie dans le jeu en fonction du placement adverse

    Pourquoi toutes ces précisions ?

    De manière courante, on aborde ces thèmes pour faire évoluer le niveau de jeu des élèves en considérant qu’un schéma (lorsque c’est possible), une démonstration (à allure réduite, par placement ou en jeu réel) peut suffire à faire comprendre ce que l’on recherche. Dans le cas de cette séance, le jeu est lancé, les rotations organisées à partir de l’application ATP Network (PDAgogie.com ), module en réseau qui permet la saisie et le choix d’adversaire, ainsi que l’affichage du classement et de son évolution en des points multiples.

    Pour la vidéo, j’utilise une tablette 7″. Cette tablette permet la transmission d’images via le NumCast distribué par Easytis, et qui est auto-alimenté par le pico-projecteur. La prise de vue sur la tablette est d’excellente qualité, l’analyse rapide des vidéos et leur renommage est effectué avec l’application Coach’s Eye (version payante avec les options). D’autres applications existent, certaines gratuites. J’ai choisi celle-ci pour la fluidité et la rapidité des modules d’analyse autant que pour sa capacité à proposer des outils variés et intéressants. Cette rapidité d’analyse est un atout pédagogique, car le retraitement logiciel ne doit pas empiéter sur le temps de travail et certaines applications montrent leurs limites dans ce domaine.

    Une fois les vidéos sélectionnées, chacune étant très courtes, tout cela après un temps d’analyse des comportements et une prise de vue rapide, on s’accorde un temps pour visionner et comprendre.

    C’est un temps de retour immédiat, dont la valeur sur le terrain est de mettre en évidence des actions venant de se réaliser et pouvant servir de référence ou être améliorées. Pour certains élèves, cela s’avère être de la valorisation, pour d’autres un temps de prise de conscience. Les images sont introduites comme des éléments supports servant à envisager des solutions dans l’attitude et les choix.

    J’ai, jusqu’alors, très peu utilisé la vidéo en cours. Les dispositifs proposés s’avéraient encombrants, fastidieux et chronophages. Pour des séquences courtes, un intérêt probable, mais avec des mises en oeuvre trop conséquentes. Avec les nouvelles dispositions matérielles étudiées dans mes séances, j’en arrive à réviser ma position et constater de ce fait les effets positifs d’un numérique adapté.

    Un aspect fondamental à cette démonstration est celui de l’image et de l’élève dans sa représentation de l’utilisation de l’image. le fait de me voir filmer, et de me voir sélectionner les instants essentiels (ainsi que de constater la suppression de ceux sans réel intérêt), estompe considérablement l’appréhension développée autour des notions de droit à l’image, d’exploitation tardive de ces images et des moyens de leur restitution.

    Un second passage non négligeable dans la pratique : l’utilisation de vidéos en streaming…

    Martial2_030115Le principe est intéressant et se développera certainement. La tablette prend une vidéo qu’elle affiche en fonction d’un délai… L’action se passe, elle est filmée et restituée sans manipulation dans un délai choisi par l’utilisateur. Aucune vidéo n’est enregistrée. Certaines applications comme Bam Video Delay sur iOS permettent de reproduire la prise de vue jusqu’à 4 fois dans des délais paramétrables.

    Pour la profession EPS, cette démarche est évidente. Elle permet aux élèves, en ciblant des points précis d’observation, d’avoir une analyse immédiate de leur corps en mouvement sans avoir à manipuler de manière active un outil. Et pour appuyer sur notre philosophie initiale, rappeler que les vidéos n’étant pas enregistrées, elles ne suscitent pas d’interrogation sur leur conservation et leur utilisation future.

    Et en terme de progression des élèves ?

    De manière ponctuelle, cette stratégie s’avèrera payante. Les premiers résultats, immédiats, sont liés à l’effort de respect de la règle. Ces images jouent le rôle de révélateur de l’oeil de l’enseignant !

    Si mes élèves se posent la question de savoir ce que je regarde et ce que je vois, le fait d’avoir en quelques minutes, observé, filmé et projeté leurs attitudes et comportements produit un effet qui me surprend encore moi-même. J’ai mis un peu de temps à analyser et comprendre, et j’en conclus que ces images sont, pour eux, des révélateurs de nos compétences et de notre savoir ; et de ce fait se transmettent comme un contenu pris ailleurs, dans un autre contexte que nous savons exploiter. Les capacités des logiciels à annoter, séquencer et sérier sont un atout de taille dans cette représentation.

    Dans le cas du streaming, volume de pratique et visionnage vont souvent de pair. Je pratique et je me vois. Je regarde tout d’abord sans vraiment savoir, prêtant attention à mon image plus qu’à mon action. Mais la fonction étant bien ce qu’elle est, la répétition de ces aménagements permet d’orienter le regard vers la pratique critique et associée aux impératives consignes liées aux apprentissages.

    Nous en sommes arrivés à une troisième étape tout aussi importante aujourd’hui : la verbalisation.

    Ces applications permettent de reproduire des vidéos sur lesquelles sont ajoutées commentaires et manipulations. Tout naturellement, de nouvelles stratégies se mettent en place débouchant sur la concrétisation de pratiques interdisciplinaires. On parle beaucoup aujourd’hui de e-learning et d’auto-formation. On associe tout cela à l’utilisation du web pour transmettre les contenus.

    Martial3_030115Sur notre terrain à nous, éducatif et sportif, mais avant tout éducatif, connexion et échanges de données sont des aspects encore loin de l’utopie de la perfection. Au travers des équipements tablettes, les ressources que nous utilisons et développons, intègrent de manière cohérente les contraintes des environnements pédagogiques et font bien plus que promettre quelque chose de meilleur, elles le formalisent. C’est toute la cohérence qu’il y a à promouvoir la valeur de l’enseignant-développeur !

    De ce fait l’échange de contenu et l’analyse se font sur le terrain et se retrouve au sein du device concerné tout en étant exploitable à postériori sur ce même outil ou par transmission en ligne dans un espace dédié comme un ENT.

    Martial4_030115Ici, à nouveau, la sécurisation de l’espace réduit considérablement la crainte de la diffusion de son image et ramène le débat à la notion d’apprentissage, de construction et de progression. Un des objectifs assigné à cette usage est la maîtrise de l’expression et l’appropriation d’un vocabulaire en relation avec la pratique. Je vais travailler de manière très précise sur ce domaine, associé à David Perissinotto (Développeur comme moi chez PDAgogie.com) et Mikael Sofianos (membre du GEPEPS de Versailles, comme nous) ayant déjà largement dégrossi le concept et obtenu d’excellents résultats dans un environnement scolaire certes plus « simple », mais offrant une inspiration parfaite à celui qui est le mien, « moins simple ».

    Un dernier point sur l’image ; un aspect qui sera certainement développé au sein du réseau CANOPE, plus particulièrement à Evry, les applications renvoient les images « taguées » vers un espace sécurisé, accessible uniquement aux élèves concernés, permettant d’encadrer des sorties pédagogiques, des actions ponctuelles, l’association sportive et des séquences pédagogiques de tous ordres, dans toutes les disciplines.

    Il s’agit du projet PHOTO Live.

    Une expérimentation en acrosport nous a conduit à utiliser ce concept très intuitif et automatique (redimensionnement, réorientation automatique, attribution à l’élève et identification des rubriques et dates) pour transmettre les images des réalisations de figures acrobatiques réalisées en cours, à des fins de préparation et affinement des enchaînements pour les séances à venir.

    Martial5_030115Cette démarche a permis de mieux appréhender l’autoscopie et a rationalisé le travail toujours trop court en leçon. Pour le professeur, c’est la possibilité de laisser travailler les élèves à la réalisation des images et à leurs identifications tout en les récupérant très facilement (synchronisation rapide à partir du serveur, les images sont allégées automatiquement par l’application).

    Cette démarche rassure également, car les images ne sont accessibles à aucun moteur de recherche du fait de leur résidence dans un espace sécurisé, hébergé sur le territoire national et ayant comme unique vocation de participer à l’éducation et la formation des élèves.

    Ces images peuvent être rendues attractives par la possibilité de travailler dessus avec des outils d’annotation (Skitch) offrant une grande souplesse d’utilisation (vous aurez remarqué le floutage de certains visages, et la pose de repères visant à sensibiliser les élèves sur les points à améliorer pour arriver au meilleur résultat).

    Martial7_030115Il y a de nouvelles perspectives qui s’offrent à nous dans le domaine de l’image et la réalisation de ressources. Nous expérimentons l’image active et la réalité augmentée pour évaluer le potentiel de ces outils. Ce sont les plus-values qui nous intéressent et la possibilité de mettre en avant l’utilité des outils et ressources dans l’amélioration de la pratique tout en développant chez l’élève, une culture numérique visant à lui permettre de s’approprier les outils, les ressources et les espaces de diffusion et lui permettre de également de progresser dans sa pratique physique.

    En conclusion

    Mon idée initiale était de rassurer sur l’utilisation de l’image, et pour ne pas sombrer dans le discours théorique, j’ai souhaité vous faire part des avancées en éducation physique et sportive « et au-delà » afin de rendre pratique et visuel l’ensemble des dispositifs en oeuvre. Il faut bien avoir conscience que ces usages se développent sur l’ensemble du territoire, et depuis bien longtemps.

    Fabrice Bruchon, dans l’académie de Creteil a largement contribué à l’introduction de l’image, travaux repris à ce jour par ses remplaçants. L’académie d’Amiens a utilisé des dispositifs plus lourds mais tout aussi intéressants avec Bernard Dancoisne . Nous retrouvons des expérimentations dans l’Académie de Reims. Il apparait à ce jour que les nouveaux outils ont permis de se servir de ces entrées pour expérimenter des dispositifs. Sur ce point tout particulièrement, nous avons pu travailler à quelques-uns et vous faire un bilan de ce que nous ont inspiré ces expérimentations et comment nous les avons introduites au quotidien dans notre pédagogie, en réponse à des besoins, et en allégeant les dispositifs qui n’épargnent toutefois pas l’impérative nécessité d’investir dans le matériel … et la ressource.

    Nombreux sont les enseignants qui investissent le domaine du numérique en entrant par l’image. Je n’avais jusqu’à présent qu’effleuré le sujet j’espère vous avoir éclairé dessus à présent. Je vous invite à venir consulter de temps en temps cette page https://www.facebook.com/iMarsAttack, pour des scénarios « en temps réel » en rapport avec cet exposé. Des scénarios dont les dispositifs allégés pourront éclairer les conceptions et proposer des idées.

    En savoir plus :
    sur les dispositifs d’images : Réseau CANOPE, avec la mise en place d’un dispositif complet extérieur rassemblant image et ENT, en course de relais. et également l’article sur « Identifier les points forts d’une séance : ce que les élèves retiennent ! ».

      http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article1170

    Liens utiles :
    Coach’s eye : https://www.coachseye.com
    Ubersense : http://www.ubersense.com
    O’see : http://www.osee-app.com
    QuikCoach : http://quikcoach.com
    PHOTO Live : http://www.pro-eps.fr/site/applications/photo-live
    Kinovea : http://www.kinovea.org
    Skitch : disponible en liens séparés pour tous les systèmes
    Video en streaming :
    BaM Video Delay (iOS) : https://itunes.apple.com/fr/app/bam-delay-mirror/id517673842?mt=8
    Video Coach Evaluation (équivalent sur Androïd) : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.appyhand.videocoach

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  • Marbotic : le premier jeu en bois connecté désormais disponible “jusqu’à 100“

    Marbotic : le premier jeu en bois connecté désormais disponible “jusqu’à 100“

    « Nous aimons autant les jeux en bois que les derniers bijoux technologiques. Mais un lien entre les deux n’existait pas encore. Nous avons donc imaginé une gamme de jeux innovants pour donner aux enfants l’envie d’apprendre aussi bien avec leur tête qu’avec leurs mains, et leur permettre de bénéficier du meilleur des univers traditionnels et modernes« , souligne Marie Mérouze, fondatrice de Marbotic.

    Un cadeau pour les enfants… et les parents !

    Marbotic transforme les jeux en bois traditionnels en objets tendance et high-tech. Les enfants en bas âge sont ravis de pouvoir utiliser la tablette comme les grandes personnes. Pour les parents, c’est l’assurance d’une activité enrichissante pour l’enfant et d’une découverte intuitive des chiffres et du calcul.

    « 10 doigts » et « Jusqu’à 100 »: les applications iPad et Android

    Marbotic2_141214Les applications des jeux « 10 doigts » et « Jusqu’à 100 » sont compatibles avec toutes les tablettes Apple, ainsi qu’un grand nombre de tablettes Android.
    L’enfant dispose de plusieurs modes de jeu et peut interagir avec ses doigts ou avec les chiffres en bois du coffret « 10 chiffres« .

    Destinées aux enfants de 3 à 7 ans, elles permettent une découverte intuitive des chiffres de 0 à 10 (une activité d’initiation à l’addition pour les plus grands) et un approfondissement avec la nouvelle application « Jusqu’à 100 » (disponible début novembre 2014).

    « 10 chiffres » : le coffret jeu en bois interactif et connecté

    Marbotic permet d’associer les nouvelles technologies à la pureté et l’authenticité des jouets en bois traditionnels.
    Les chiffres en bois ne contiennent aucun composant électronique et fonctionnent sans piles. Il suffit à l’enfant de tenir l’objet par la poignée et de le poser sur l’écran de la tablette. Les capteurs situés au dos sont en matière souple pour ne pas rayer ou abimer l’écran de la tablette.

    Comment ça marche ?

    Les jeux Marbotic permettent aux enfants de reconnaître les chiffres, et de les associer à un groupe d’objets. Ils les accompagnent progressivement vers des opérations plus complexes, comme les additions.
    Les exemples de jeux :
    1. L’enfant pose chacun des chiffres sur l’écran et  voit s’afficher le chiffre correspondant. La tablette prononce le nom du chiffre.
    2. L’enfant pose un chiffre sur la tablette, et voit s’afficher le nombre d’escargots correspondant, tout en entendant le chiffre énoncé. Ce mode de jeu aide l’enfant à associer le symbole du chiffre, à sa représentation en termes de groupes d’objets.
    3. L’application « 10 doigts » guide l’enfant vers le concept d’addition. Un jeu qui permet aussi de jouer seul ou à deux devant l’écran.

    Plus d’infos :
    Lien pour commander le coffret « 10 chiffres »
    Liens pour télécharger l’application « 10 doigts“
    sur iTunes : https://itunes.apple.com/fr/app/10-doigts/id551172133?mt=8
    sur Google Play: https://play.google.com/store/apps/details?id=com.marbotic.ipad.dixdoigts&hl=fr

    A propos de Marbotic
    Créée en 2012 par Marie Mérouze, Marbotic développe des application éducatives pour apprendre à compter sur ses doigts et un jeu de chiffres en bois connectés. Marbotic est née d’une passion pour l’éducation et pour les pédagogies « alternatives », capables d’accompagner les enfants dans l’épanouissement de leur potentiel.

  • Tablettes et EPS : le couple gagnant

    Tablettes et EPS : le couple gagnant

     

    Concrètement la tablette en cours d’EPS sert beaucoup plus aux élèves qu’à l’enseignant,

    souligne François Baritiu, enseignant en EPS au lycée professionnel Corbon de Paris 15ème. Il rappelle en cela que les outils numériques doivent avant tout être au service des apprentissages des élèves.

    Dans la séquence présentée, l’outil numérique a deux fonctions essentielles.

    Avoir un aperçu en direct des exercices réalisés en cours d’EPS

    Sur une période de dix minutes, l’enseignant demande aux élèves de réaliser un certain nombre d’exercices sur les STEPs ; il les filme au cours de la séquence et leur propose un travail de rétroaction dit de « régulation » pour commenter leurs mouvements. Par exemple, il peut mettre l’accent sur le « pied d’attaque » de l’exercice pour vérifier la coordination entre les différents membres du groupe sélectionné.

    Auto-évaluer son travail pour acquérir de l’autonomie

    Le visionnage d’une séquence d’environ 30 secondes donne lieu à un travail d’évaluation par les élèves eux-mêmes ; travail qu’ils effectuent sur un questionnaire déjà intégré dans la tablette et qu’ils peuvent effectuer sur la zone de leur activité, sans avoir à se déplacer et donc sans perte de temps.

    En regardant la vidéo, on voit facilement nos erreurs, sans avoir besoin que le professeur soit à côté de nous”, explique Esther Ogu, élève en terminale Gestion-Administration au lycée Corbon.
    Apparemment, cette manière de travailler est très stimulante et rend l’EPS beaucoup plus ludique.

    Cela modifie vraiment la posture de l’enseignant : je ne suis plus celui qui dicte une leçon et qui structure mais plus un recours car les élèves maîtrisent le déroulement de leur tâche d’apprentissage”, souligne François.

    je deviens celui qui permet de passer un cap, un obstacle que les élèves ont eux-mêmes identifié, ajoute l’enseignant.

     

     

  • Faut-il scolariser les tablettes numériques ?

    Faut-il scolariser les tablettes numériques ?

    tabletteDans le cadre d’une utilisation en classe au primaire, la tablette, selon Gaëlle Charcossset, nécessite un outil de pilotage collectif. En effet, le logiciel de pilotage des tablettes à distance est nécessaire car ainsi, le professeur peut envoyer une trame de cours, peut verrouiller les tablettes et récupérer les exercices effectués en classe facilement. Cet outil est indispensable selon elle surtout en classe de premier degré.

    D’un point de vue pratique, les avantages et usages sont multiples : elle a été amenée à diffuser des ressources via les tablettes et le « Manager » et ensuite les usages ont permis de produire et élaborer d’autres modes de réflexion avec notamment des modes coopératifs avec du travail à réaliser en groupes par les élèves.

    L’apport le plus important de la présence d’un manager est la possibilité de gérer la différenciation. En effet, on peut proposer des documents différents et des exercices différents aux élèves ou à un seul élève de la classe. (Ce qui n’a pas été dit c’est aussi l’aspect « confidentiel ou anonyme » de la différenciation qui est important grâce aux possibilités apportées par ce type d’outils numériques : l’élève n’est pas mis à l’index et le fait qu’il effectue un exercice différent peut rester « anonyme » ce qui n’est pas possible autrement.)

    Pour ce qui est des problématiques liées au langage, là encore, la dyspraxie ou la dyslexie, on peut avoir grâce aux tablettes, une production autre que l’écrit avec par exemple une production sonore avec un fichier son.

    La pédagogie par l’erreur est également un des points forts de l’utilisation de tablettes avec un manager. La correction est possible tout au long du cours, une analyse du parcours et des erreurs peut aussi être mesurée. Ainsi avec les tablettes associées à leur « gestionnaire », on peut travailler par tâche complexe, en fonction des difficultés des élèves.

    Une question principale est soulevée par Bruno Devauchelle sur l’avantage des tablettes  : on se demande si ces outils sont adaptés à tous les niveaux et si la tablette est utilisable dans tous les contextes.

    En guise de réponse, Yves Cohen qui a travaillé en maternelle pendant plusieurs années et aussi dans le primaire précise que la tablette, en tant qu’objet numérique, peut transformer notre attitude pédagogique comme d’autres objets numériques moins récents (un PC, un tableau numérique).

    La tablette par rapport aux autres objets cités, est très mobile ! Par contre, il n’est pas sûr que le Manager soit indispensable si l’enseignant prépare son cours et qu’il est assez directif… Là encore la question de « l’évasion » des élèves ou de leur motivation à se concentrer sur les exercices ou phases de cours proposées par l’enseignant pourra être envisagée…

    Par contre, Yves Cohen rejoint Gaëlle Charcosset sur la gestion de l’erreur qui est fondamentale dans l’utilisation du numérique. L’interopérabilité des systèmes utilisés est importante sans que l’on soit coincé par un modèle économique. Yves Cohen fustige un peu les plateformes ou « stores » fermés que l’on a tendance à vouloir mettre en avant aujourd’hui : ne pas être prisonnier d’un store quel qu’il soit, lui paraît indispensable !…

    Quoiqu’il arrive, précise t-il, on doit développer une culture numérique chez les enseignants ! Accompagner les enseignants pour qu’ils puissent devenir des contributeurs !

    Pour le niveau Lycée, Pierric Bergeron propose une expérience sur un projet pédagogique qui a fait appel au numérique. Sur le projet depuis sa création les outils ont été intégrés y compris le numérique. Il y a deux ans les tablettes numériques ont été intégrées dans le projet. Il y avait un blocage chez les enseignants, car les tablettes ne pouvaient pas intégrer les outils de gestion couramment utilisés par les établissements. Passé ce point clé, les expérimentations sont, pour la plupart, concluantes et la généralisation est en cours.

    L’autonomie des élèves dans le cadre du projet cité, n’impose pas de logiciel de type « Manager » comme dans le premier degré. D’ailleurs, la moitié du « contenu mémoire » des tablettes est utilisé dans un cadre personnel par les élèves (autorisé). Aujourd’hui la tablette remplace même, en phase de généralisation, les manuels papier.

    Les changements dans l’établissement après l’apparition des tablettes, sont l’apparition d’un déplacement des centres de connaissance : une moindre importance du centre de documentation qui n’est plus « le centre » à cause ou grâce à la mobilité des outils de type tablettes.. Chacun grâce à la tablette peut « récupérer » les ressources dont il a besoin sans se déplacer ; le Centre de documentation change de positionnement et d’intérêt !

    François Villemonteix revient sur la scolarisation et l’utilisation des tablettes, sujet de cette conférence. En effet une tablette, outil personnel avant tout, souhaite être utilisée dans un cadre scolaire et on s’aperçoit qu’il y a des usages mixtes scolaires/personnels dans les établissements où s’opèrent des expérimentations. De plus les tablettes sont des outils individuels qui sont utilisées dans un cadre collectif. Ce qui provoque un changement d’attitude à tous les niveaux.

    Une question qui revient souvent également dans le champs des études est s’il y a un besoin de tablettes « du commerce » ou de tablettes « dédiées» dans un cadre scolaire.

    La proposition politique récente de l’utilisation ou la dotation d’une tablette par élève (voir notre article sur l’annonce présidentielle) qui fait partie des projets du gouvernement n’est pas anodine car la plupart des études montrent que ce n’est pas en donnant une tablette par élève que l’usage numérique en classe se développe et que l’impact sur les apprentissages dans ce contexte n’est pas encore démontré clairement.

    En conclusion

    Selon François Villemonteix, les résultats des études montrent que les tablettes sont compatibles avec les instructions du ministère et l’objectif des programmes d’enseignement à atteindre. La difficulté de l’enseignant est par contre de gérer l’écosystème dans lequel il enseigne et donc les aléas qui interviennent dans l’usage des outils, sa capacité à gérer et à acquérir une compétence technique dans l’usage au quotidien de la tablette.

    La discipline et les problèmes techniques sont deux choses bien différentes dans le quotidien de la classe. Ainsi, on insistera sur l’accompagnement des enseignants (formation technique et culture numérique)

    Pierric Bergeron revient sur la notion de contrôle, on a le sentiment que le constat qui est fait est que le niveau de contrôle des élèves doit être décroissant ou peut être décroissant avec l’âge et le niveau scolaire, l’apprentissage de l’autonomie restant un des objectifs de l’enseignement. Ainsi les systèmes de type « manager » ou gestion de classe seront de moins en moins utiles plus on atteindra des niveaux supérieurs dans la scolarité.

    Pour Yves Cohen, dans les écoles le débit reste un frein budgétaire, et il reste encore persuadé que des ressources sur clé USB ou sur serveurs NAS locaux, doivent être utilisés pour pallier à ce problème de débit et de réseau. On parle de tablette tactile, mais le clavier reste indispensable dans un contexte de classe ! Donc il faudra privilégier des tablettes qui proposent des claviers comme les modèles hybrides.

    Il n’y a pas de réponses uniques sur les tablettes  ; ce n’est pas l’outil qui fait la pédagogie ou le maitre mais c’est ce qu’on en fait de toute façon !

     

    Intervenants de la conférence :

    Gaelle Charcosset enseignante qui expérimente la tablette Sqool, elle est référente numérique au rectorat de Dijon

    Yves Cohen ex-futur enseignant tombé dans la marmite du numérique

    Bruno Devauchelle Président du CaféPédagogique

    Pierric-Yves Bergeron prof du Lycée Pilote International à coté du Futuroscope

    François Villemonteix enseignant chercheur à Cergy Pontoise, auteur d’une étude sur l’utilisation des tablettes en école primaire.

     

  • Naotic élargit son offre de classes mobiles et développe son activité

    Naotic élargit son offre de classes mobiles et développe son activité

    Naotic est connu pour ses classes mobiles naoCart et valises naoCase, qui apportent une vraie réponse aux problématiques rencontrées par les établissements pour déplacer, stocker et sécuriser le matériel, mais aussi pour déployer le réseau Wifi et permettre le rechargement et la synchronisation d’ordinateurs ou de tablettes.

    L’offre de classes mobiles Naotic se complète d’une nouvelle gamme de valises naoCase 300, spécifiquement dédiées aux tablettes, plus légères, proposant une intégration améliorée et toujours aussi solides.  Elle se complète d’une nouvelle gamme d’armoires murales Tabibox, proposant un accueil universel et des fonctionnalités de synchronisation des tablettes.

    Le rechargement rapide des tablettes et le transfert de données de plus en plus conséquentes sur ces dernières sont devenus un véritable enjeu pour les utilisateurs. Naotic leur apporte une réponse cohérente en lançant une nouvelle génération de Hubs USB Tabiconnect assurant à la fois des débits plus élevés (USB 3.0) et une capacité de rechargement des tablettes plus importante (2,4 A).

    L’activité logicielle de l’entreprise se développe également.

    Le logiciel IxiLab, déjà adaptée aux classes mobiles, aux salles informatiques ou aux laboratoires de langues, permet à présent une compatibilité avec les tablettes Android. Une version IxiLab Tablet (Androïd) est disponible pour l’animation pédagogique dans la salle de classe.

    Créée il y a un peu plus de deux ans, la société Naotic a connu un démarrage très satisfaisant et conforme aux attentes des associés qui se sont lancés dans l’aventure. L’autre grande satisfaction est la mise en place réussie d’un réseau actif et cohérent de 80 revendeurs, fruit de la collaboration avec les nombreux partenaires commerciaux qui portent l’offre Naotic sur l’ensemble du territoire (y compris les DOM COM) et à l’étranger. Un gage de sérieux, de compétence et de proximité pour les utilisateurs des solutions Naotic.

    Plus d’infos : www.naotic.fr