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  • De la craie à l’ardoise numérique, le pas est franchi avec enthousiasme à Boulogne-sur-Mer !

    De la craie à l’ardoise numérique, le pas est franchi avec enthousiasme à Boulogne-sur-Mer !

    « C’est ma première fois avec une ardoise numérique » ; en fait, c’est la première fois pour tout objet numérique digne de ce nom pour cette enseignante de l’école Duchenne-Quinet retenue pour l’expérimentation BIC. Aucun TNI ou autres équipements numériques ne sont jamais entrés dans cette école ; seule une salle informatique un peu désuète offre un soupçon de modernité.

    En cause : des priorités autres ont été données au niveau académique et des contraintes budgétaires fortes au niveau de la commune ; c’est en tout cas ce que nous avons compris en discutant avec Géry Quennesson, IEN dans la circonscription de Boulogne-sur-Mer et Mireille Hingrez-Céréda, Maire de Boulogne-sur-Mer.

    Pas de matériel investi qui prend la poussière (car, il faut l’avouer, c’est souvent le cas) et pas d’usages innovants avec le numérique de la part des enseignants.

    Le tableau est donc dressé.

    Jusqu’au jour où BIC a débarqué avec ses ardoises numériques…

    Boulogne, c’est aussi un des endroits de France où l’entreprise BIC est implantée puisqu’elle compte 250 employés dans ses usines de fabrication d’instruments d’écriture. Un facteur de proximité qui a joué favorablement, comme nous l’explique Mme le Maire :

    « Une expérience locale permet le grand dialogue entre l’utilisateur et le concepteur, ce qui nous a confortés dans notre décision d’accepter cette expérimentation ».

    Certes, le côté local a été un des atouts, mais Mme le Maire nous confie aussi ne pas avoir hésité longtemps (enfin son prédécesseur, Frédéric Cuvillier, désormais Ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche), lorsque cette opportunité leur a été offerte.

    Depuis avril 2012, la station 30 ardoises a donc pris place au 1er étage de l’école Duchenne-Quinet, et chaque acteur du projet, constructeur, Inspecteur d’académie, conseillers pédagogiques et enseignants et commune, suit cela de près.

    En effet, ce qui fait la particularité du projet « Ardoises » de BIC Education, c’est la concertation !

    Un projet évolutif en concertation avec tous les acteurs impliqués

    Contrairement à d’autres expérimentations dont il a pu être témoin sur d’autres territoires, Géry Quennesson avoue avoir été séduit par le côté « évolutif » du produit,

    « ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est que les ingénieurs de BIC ont vraiment tenu compte de nos demandes au plus près de ce que les enseignants ont besoin ».

    De même, Mme le Maire insiste sur cet aspect collaboratif, qui est rassurant pour une commune « car nous avons toujours un suivi ».

    Conquise par le produit et en confiance, la ville a d’ailleurs prévu d’équiper une autre école dès la rentrée prochaine, sans avoir l’impression de « partir à l’aveuglette », ce dont se réjouit Géry Quennesson, bien décidé à mobiliser les enseignants sur cet outil.

    Pour ce faire, il a mis en place des formations dispensées par des conseillers pédagogiques, pour l’instant « au coup par coup, de manière à exploiter au maximum les ressources de l’outil ». L’idée est de faire comprendre aux enseignants que l’ardoise numérique ne va pas perturber leurs cours mais est un outil complémentaire.

    « Nous formons les enseignants à analyser, selon l’activité choisie, s’il est intéressant ou non d’utiliser les ardoises numériques ».

    Motiver l’équipe enseignante et favoriser les échanges autour d’un projet commun

    Au démarrage de l’expérimentation, Géry Quennesson a choisi des enseignants plutôt au fait des technologies car utilisant déjà, à titre personnel, l’outil numérique (smartphones, blog de l’école…). Mais aujourd’hui, il veut persuader les moins impliqués qu’il faut prendre le virage pour leur enseignement.

    Il a l’ambition, avec l’arrivée d’une nouvelle solution d’ardoises dans une deuxième école, de monter une équipe d’enseignants qui formeront les non-initiés.

    Il est clair qu’une dynamique est née de cette expérimentation, et pas seulement côté Education nationale.

    La ville de Boulogne qui adhère, dès la rentrée prochaine, à la réforme des rythmes scolaires, compte bien elle aussi exploiter le potentiel de l’outil à 100% et pourquoi pas, utiliser les ardoises sur le temps périscolaire, comme le suggère Mme le Maire :

    « La réforme des rythmes scolaires doit être aussi un moment qui doit nous profiter pour utiliser au maximum ces nouvelles technologies et c’est le temps idéal, puisque nous allons travailler par séquence d’une heure ; et avec ce matériel mobile, pouvoir initier les jeunes Boulonnais, et les préparer à l’avenir est une opportunité que nous offrent les ardoises BIC ».

     

    Plus d’infos sur l’expérimentation BIC Education :

    L’expérimentation BIC Education comprenant les ardoises numériques et le logiciel BIC Connect a été déployée sur le territoire national dans sept communes volontaires. A voir aussi ici

     

     

  • Tclass+ M, La classe mobile communicante sur tablettes arrive…

    Tclass+ M, La classe mobile communicante sur tablettes arrive…

    Tclass+_020613Tclass+, premier du nom, est une application qui combine distribution de fichiers et animation pédagogique. La communication entre les périphériques est gérée par un module de communication sous Windows et ce module confinait l’emploi de Tclass+ dans la classe. Ceci faisait de Tclass+ une application mobile.. « à mobilité réduite »…

    De nombreux témoignages positifs ont été enregistrés qui ont incité l’équipe de CREALOGIC à poursuivre ses recherches pour faire de Tclass+ une application vraiment mobile, facile à mettre en œuvre tout en conservant la richesse fonctionnelle de TClass+ 1.0.

    Annoncée dans le précédent communiqué paru dans ces pages, la version de Tclass+ 1.0 mobile : Tclass+ M sera disponible à la fin du mois de juin.

    TClass+ M fait sortir la Classe de la classe

    TClass+ M (pour Tclass+ Mobile) est autonome. C’est la tablette de l’enseignant(e) qui remplace le module Tclass+ Communicator en partageant sa connexion avec celles des élèves. Les fonctionnalités de ce produit sont rigoureusement les mêmes que celles de Tclass+ :
    –          Création et gestion de groupes de travail,
    –          Transfert de fichiers depuis la tablette professeur vers celle des élèves (répartis en groupes ou non),
    –          Diffusion de contenus multimédia sous contrôle à distance par l’enseignant(e),
    –          Diffusion et partage par l’enseignant de sites web choisis par lui,
    –          Intercommunication entre les élèves d’un même groupe via un chat,
    –          Echange de fichiers entre les élèves d’un même groupe,
    –          Echange de fichiers entre les élèves et leur professeur…

    Classe verte, visite de sites, au musée,…. TClass+ M transforme un banal ensemble de tablettes en un espace de travail multimédia communicant, autonome, indépendant et surtout… vraiment mobile !

    –          Pouvoir disposer à tout moment d’une application permettant l’animation pédagogique autour de contenus multimédia,
    –          Pouvoir créer des liens de communication entre des groupes d’élèves en situation sur le terrain,
    –          Rapprocher le concret du théorique…

    TCLass+ 1.0 reste d’actualité

    La version « traditionnelle » de Tclass+, avec son module de communication, restera disponible pour des installations sédentaires. L’utilisation du module Tclass+ Communicator répond, par exemple, au besoin de connectivité avec les serveurs d’établissement. Tclass+ M est plutôt destiné à l’utilisation nomade des tablettes.

    Pour plus d’informations :
    contacter Jacques BUVAT (jbuvat@crealogic-tn.fr  ou visitez http://www.crealogic-tn.fr

  • Ecole et numérique : Evaluer autrement grâce aux tablettes

    Ecole et numérique : Evaluer autrement grâce aux tablettes

    JulieHigounet_260413

    L’introduction des tablettes dans les classes a déjà permis d’ouvrir le champs des possibles et surtout de pousser les limites usuelles des apprentissages en apportant sens, complexité et inédits[1] dans le quotidien des classes. L’évaluation au combien décriée, stigmatisée et remise en question dans les systèmes éducatif français et internationaux, pourrait peut-être tirer partie de ce complexe inédit apporté par les tablettes.

    Comment ?
    Grâce aux applications permettant la réalisation de mind mapping (cartes heuristiques), les enseignants ont trouvé une porte innovante pour évaluer les élèves.

    Ils ont enfin tout le loisir de sortir du questionnaire fermé et passer à un degré d’analyse et de synthétisation bien plus élevé. La carte heuristique ou mentale est un schéma calqué sur le fonctionnement du cerveau[2] permettant de représenter visuellement le cheminement  associatif de la pensée. Cela permet de mettre en évidence les liens existants entre un concept, une idée et les informations y étant associées.

    Vers une évaluation plus exigeante

    A l’issu d’une notion vue, l’évaluation sous forme de carte heuristique portera sur la capacité des élèves à organiser et structurer l’ensemble des notions abordées. L’organisation du support devra permettre de définir par une mise en liens individualisée et personnelle, une indexation propre des connaissances.

    L’enseignant, en utilisant ce type de méthodologie d’évaluation, évite la décomposition en tâches isolées, et permet de centrer l’exercice sur une mise en activité des élèves rendant compte de ce qu’ils savent ou peuvent « faire » à l’issue du cours. C’est la restitution d’une notion dans son ensemble qui est visée et non des bribes à sortir aléatoirement d’un tiroir.

    Vers une évaluation plus équitable

    Cette évaluation plus équitable est également une évaluation où l’accès à la connaissance n’est plus enclenchée par une prioritarisation arbitraire de l’information par un questionnaire subjectif. Elle permet ainsi de prendre plus largement en compte les processus de mémorisation mis en œuvre par les élèves.

    Les mémoires qu’elles soient sémantiques, lexicales, épisodiques, sensorielles ou lexicales seront toutes mises à profil dans ce type de démarche. En effet, grâce au support numérique, ce système d’encodage de l’information va permettre de fait des associations multiples ( images, mots, vidéos ..) et donc ainsi ouvrir les portes d’accès à la connaissance de manière plus large.

    Des  études[3] ont montrées que seuls quelques mots-clés appelés « mots de rappel » permettent de mémoriser un texte. Ces mots ne représentent qu’environ 10% des mots employés dans ce texte. Il est donc ainsi globalement plus facile pour un élève de reconstruire en mettant au fur et à mesure de l’exercice les pièces du puzzle en commun.

    Par une vision d’ensemble progressivement construite les zones d’ombres vont plus rapidement et avec plus de sens trouver une réponse.

    A l’issue de cette mise en place, le niveau général de compréhension et de connaissance des élèves sur le long terme augmente. En effet, en évitant l’écueil de surcharge et d’empilement de données décrochées, on favorise là l’articulation des connaissances. La mise en liens se fait naturellement et procède automatiquement à une inscription durable du savoir en mémoire. L’attitude positive face à la tâche et les méthodologies de mémorisation s’en trouvrent également renforcées.

    Nous ne sommes aujourd’hui qu’aux prémices de mise en place de ces méthodologies de travail et d’autres portes semblent également s’ouvrir. La globalisation de la tâche ainsi générée permet aux élèves les plus en difficultés de s’ouvrir à une mise à distance des contenus d’apprentissage et à automatiser une certaine prise de recul sur les savoirs.

    Cette capacité de mise à distance au préalable majoritairement accessible par les “bons” élèves[4] semblerait améliorer la compréhension des situations problèmes. Le champs des possibles offerts par cet outil nous demande légitimement de revisiter nos approches de l’évaluation et ce, afin d’ouvrir la porte à un plus grand nombre d’élèves.

    A propos de l’auteure : Julie Higounet, après avoir été consécutivement conseiller pédagogique en France, sur la côte ouest des Etats Unis ainsi que directrice d’école en amérique du sud, est actuellement directrice pédagogique du Lycée International de Los Angeles et  travaille activement depuis 5 ans désormais pour une integration réfléchie des nouvelles technologies au sein de l’établissement.


    [1] Carette Vincent, 2009. “Et si on évaluait des compétences en classe ? A la recherche du «cadrage instruit» “. In Mottier Lopez Lucie & Crahay Marcel . Évaluations en tension. Bruxelles : De Boeck.

    [2] Tony Buzan, 1971. An encyclopedie of the brain and its use.

    [3] Farrand, Paul, Fearzana Hussain, and Enid Hennessy. 2002. The efficacy of the ‘mind map’ study technique. Medical Education, Vol 36 (Issue 5), 22 May, page 426-431.

    [4] Morlaix Sophie, 2009. Compétences des élèves et dynamique des apprentissages. Rennes: Presses universitaires de Rennes.

  • Quatre situations d’apprentissage conjuguées avec les nouvelles technologies

    Quatre situations d’apprentissage conjuguées avec les nouvelles technologies

    Patricia Dutertre, enseignante en maternelle, utilise TNI et tablettes et nous parle de comment « individualiser un travail qui a été au départ collectif avec le TNI ».

    Alexandra Vinon, enseignante à l’école primaire, utilise aussi le TNI et les tablettes ; elle nous donne son sentiment sur leur complémentarité, « le TNI propose quand même un travail en frontal, même s’il y a une certaine interactivité ; pour le travail différenciée, ce sont les tablettes qui vont prendre le relais« .

    Christophe Coadic, enseignant au collège en SVT « ne conçoit pas partir dans un établissement où il n’y aurait pas de TNI » et au lycée, on expérimente la visioconférence pour discuter avec des classes en Alsace.

  • Faire la classe en CM2 avec des ardoises numériques : témoignage d’enseignant

    Faire la classe en CM2 avec des ardoises numériques : témoignage d’enseignant

    A la question « comment utilisez-vous les ardoises BIC en classe ? », Catherine Le Quellenec répond très simplement, « c’est pas compliqué, les élèves arrivent dans la classe, récupèrent chacun une ardoise dans le chariot ; ensuite, je connecte mon ordinateur au TNI  et j’envoie, sur les ardoises, les travaux que j’ai préparés en amont à différents groupes d’élèves ; puis ils travaillent en autonomie, chacun à leur rythme ».

    Apparemment, rien d’extraordinaire que d’utiliser ces nouveaux matériels en classe, si ce n’est un déroulé normal avec une préparation de séance en amont et une distribution des travaux en classe.

    Néanmoins, en analysant la déclaration de Catherine, plusieurs éléments ressortent et mettent en évidence les « plus » pédagogiques qu’apporte la solution.

    Avec la BIC Tab, pas de perte de temps

    Les élèves entrent dans la classe et récupèrent une ardoise sur le chariot. Une fois allumée, ils attendent que les informations arrivent à l’écran.

    « Ce n’est pas long mais il faut patienter quelques instants ; ça aussi, c’est une bonne chose, ça leur apprend la patience », souligne Catherine.

    La veille, l’enseignante à préparer le travail pour chacun qu’elle va dispatcher en fonction des groupes qu’elle a définis. C’est aussi ça l’intérêt de l’outil, la possibilité d’une pédagogie différenciée.

    La possibilité d’un travail personnalisé par pédagogie différenciée

    Cette fonctionnalité intéresse particulièrement Catherine ; c’est également un atout indéniable pour les financeurs que sont les communes, comme nous l’avons vu dans notre précédent article « L’ardoise BIC, une démarche d’innovation partagée avec les acteurs » où M. Moingt, Maire adjoint de Clichy-la-Garenne, en charge de l’éducation, des centres de vacances et de loisirs et en charge de la communication, déclarait

    «  les outils numériques peuvent servir l’école en apportant des solutions pour une pédagogie différenciée et c’est ce qui a retenu mon attention sur la BIC Tab ».

    Cela répond également aux exigences du Ministre Vincent Peillon qui déclarait « l’école primaire est notre première priorité. Les débuts de la scolarité sont essentiels pour la réussite de tous les élèves. Les difficultés doivent être repérées dès les premières années d’apprentissage ».

    Avec la BIC Tab, l’enseignant peut adapter la présentation des activités aux besoins spécifiques d’un ou plusieurs élèves. Le caractère interactif multimédia de certaines activités ouvre sur des modes de perception qui peuvent aider à contourner le handicap.

    « Je prépare ma séance par groupe d’élèves ; ensuite, chaque élève clique sur son prénom sur sa tablette pour récupérer le travail  (…) Ils travaillent ensuite par groupe ou en autonomie et la correction se fait tous ensemble sur le TNI (…) L’interactivité avec le TNI est quelque chose de très important ».

    Une interactivité évidente entre les ardoises et le TNI

     Catherine est bien consciente de la chance qu’elle a d’avoir dans sa classe à la fois un TNI et maintenant des tablettes numériques ; et elle utilise la complémentarité entre ces 2 outils à 100% !

    « Avant d’envoyer le travail sur les ardoises, je veux faire lire l’énoncé du problème à toute la classe, j’envoie donc mon document de mon ordinateur sur le TNI ».

    Catherine explique qu’elle peut passer du travail individuel sur tablette à un travail collectif sur TNI, si elle se rend compte que certains élèves sont en difficultés, par exemple.

    Elle peut alors stopper les ardoises depuis son ordinateur ou depuis son ardoise, de manière à ce que les élèves se concentrent sur les explications qu’elle peut donner oralement, sur le TNI ou sur le tableau noir !

    « Je peux à tout moment faire un aparté et travailler au tableau noir sur la technique opératoire de résolution du problème (…) et on est pas dans le tout numérique », ajoute t-elle.

    « C’est un plus pédagogique de pouvoir agir directement sur les tablettes ou sur le TNI ».

    Côté pédagogique justement, Catherine se réjouit également de pouvoir accéder aux procédures des élèves. En effet, la solution prévoit du déroulé du travail de chacun.

    L’analyse des procédures d’apprentissage des élèves

    « Je peux voir, presque en temps réel, toutes les procédures que les enfants utilisent quand ils font une recherche, ce qui permet, quand j’analyse le soir les procédures, de voir quels enfants ont atteint une certaine procédure, experte ou de débutant et d’être capable de former mes groupes en fonction de cela ».

    Auparavant, avec le cahier, Catherine pouvait juste voir ce que l’élève avait écrit mais n’avait pas autant d’informations sur le cheminement de sa réflexion.

    A chaque moment clé du travail des élèves, une copie d’écran est prise automatiquement par l’ardoise BIC Tab. C’est l’ensemble des captures que pourra ensuite consulter l’enseignant et être réinvesti pour devenir le point de départ d’un prochain support pédagogique.

    « Visionner 28 procédures d’élèves pour comprendre leur démarche, c’est, pour moi, ce qu’il y a de plus intéressant dans la solution », ajoute Catherine.

    Elle avoue que le travail de préparation en amont lui prend beaucoup de temps et demande une gestion de classe évidente et l’instauration d’une certaine discipline.

    « Mais une fois que tout cela est bien ficelé, ce qu’on perd d’un côté on le gagne facilement de l’autre ».

    A la rentrée prochaine, il est prévu une mutualisation des supports et des préparations de séances qui sera possible sur la plateforme de la communauté, ce qui permettra, peut-être, un gain de temps.

    Pour cette enseignante « convertie », aucun retour en arrière n’est possible.

    Pour elle, les « anciens » devraient même éduquer les nouveaux profs à ces pratiques : « A nous, anciens, d’expliquer aux jeunes qui entrent dans notre profession, que c’est tout à fait possible et qu’il ne faut pas avoir peur de ce genre d’outils », pour conclure sur «  je pense que l’on ne peut pas faire l’économie du numérique maintenant dans les classes, ça ne peut être que du bénéfice, on ne risque pas grand chose ».

     Plus d’infos sur l’expérimentation BIC Education :
    L’expérimentation BIC Education comprenant les ardoises numériques et le logiciel BIC Connect a été déployée sur le territoire national dans sept communes volontaires. A voir aussi ici

  • La ronde des mots sur tablette en classe de 6ème

    La ronde des mots sur tablette en classe de 6ème

    tablette en classeApprivoiser le matériel : un challenge remporté facilement par les élèves

    Après trois semaines d’utilisation de la tablette en classe, tout le monde semble déjà être très à l’aise avec la manipulation du matériel, aussi bien du côté des élèves que du côté de l’enseignante.

    Cette tablette offre la possibilité d’écrire en tactile avec ou sans stylet, mais aussi de manière plus «standard » avec un clavier et une souris. Les enfants ont le choix mais nous notons tout de suite que le tactile ne sort pas favori.

    C’est majoritairement en mode « classique », clavier accroché à l’écran, la souris à ses côtés, que les enfants répondent aux exercices de grammaire donnés par Jacqueline. Il faut dire que ces enfants sont encore jeunes, comme le fait remarquer David Arderiu, référent numérique de l’établissement.
    « Ce sont des élèves de 11 ans donc il faut se rappeler que la technique pour eux correspond à 11 ans de vie, même seulement 2-3 ans pour certains ».

    La tablette en classe, c’est donc tout nouveau pour ces élèves de 6ème qui sont encore des «apprentis du numérique » ; peut-être ont-ils déjà pris des habitudes d’utilisation avec un ordinateur, le clavier leur semble alors plus évident ?

    A ce sujet, notre enseignante en français nous répond que c’est aussi pour des raisons pratiques que les élèves utilisent plus facilement le clavier lorsqu’ils doivent rédiger quelque chose.

    « En début de cours,  je leur laisse le choix ; dès les premiers jours, c’est vrai qu’ils étaient attirés par le tactile avec le stylet ; mais comme en français, on est amené à beaucoup écrire, l’écriture stylet est complexe pour eux et quand ils font apparaître le clavier tactile, il ne demeure plus qu’une partie très étroite de l’écran (…) et ça leur pose problème. C’est pourquoi, ils ont vite adopté le clavier et ont même sorti la souris» !

    D’après Jacqueline, c’est donc pour un confort personnel de visibilité de l’écran que les élèves ont choisi seuls, le mode d’écriture « classique » au détriment du « moderne » tactile.

    Elle fait également remarquer que la classe choisie pour l’expérimentation regroupe un certain nombre d’élèves plus fragiles que d’autres, dyslexiques ou dyspraxiques, qui favorisent le mode clavier lorsqu’il s’agit d’exercices d’écriture ; le mode tactile n’est pas délaissé pour autant et est utilisé pour des recherches, par exemple.

    Les élèves se sont très bien accoutumés à jongler d’un mode à l’autre.

    Usages au quotidien de la tablette en classe : une vraie collaboration pour l’équipe d’enseignants

    L’expérimentation a démarré en plein milieu d’année scolaire. Conscients qu’ils ne pourraient tout révolutionner en un jour, les enseignants concernés se sont accordés en décidant de laisser les cours sur papier et de ne réaliser, avec la tablette en classe, que les exercices.
    « Cela demande un jonglage pour les élèves entre le papier et le numérique mais ils s’y sont fait sans grande difficulté», souligne Jacqueline.

    La tablette est entrée dans toutes les disciplines pour cette classe de 6ème et de petits dysfonctionnements au quotidien se sont vite fait remarquer.

    Adapter la tablette en classe à l’environnement existant  

    David évoque avec nous les détails qui restent à penser pour optimiser les usages de la tablette et il n’est pas seulement question de contenus.

    Le collège Jean Jaurès a investi dans des Vidéoprojecteurs Interactifs en WIFI, mais également dans des vidéoprojecteurs simples.

    L’intérêt de faire fonctionner ensemble la tablette et les vidéoprojecteurs est certain ; « Si l’enseignant veut projeter sa tablette au tableau, il prend sa télécommande et peut effectuer la manipulation (…) Mais dès que l’enseignant parle, la tablette se met en veille et cela coupe la connexion WIFI (…). Le temps de retrouver la liaison, cela peut être perturbant pour l’enseignant », explique David.

    La solution a été trouvée en augmentant la durée de mise en veille de la tablette en classe car « la technique ne doit pas être un facteur handicapant pour les enseignants », souligne David.

    Autre problème rencontré, cette fois avec les vidéoprojecteurs simples : comment projeter la tablette de l’enseignant ou de l’élève avec ce matériel en classe ?

    L’équipe est encore en phase de test de plusieurs logiciels qui permettront cette manipulation.

    C’est par ces exemples concrets que David souhaite pointer le fait que toute nouvelle arrivée de matériels nécessite une implication de toute l’équipe éducative et que ces réglages du quotidien peuvent être très chronophages.
    « On se retrouve, on discute (…) Le projet numérique, ça soude une équipe, on fonctionne tous en avant », conclut-il.

    Un cartable allégé mais plus volumineux

    Un des leitmotiv de ces dernières années, lorsqu’il s’agit de numérique à l’école est  de réduire le poids du cartable de nos collégiens. L’expérimentation au collège Jean Jaurès d’Albi va t-elle répondre à cette problématique ?

    Pour l’instant, les livres scolaires de la classe de 6ème sont tous numériques, mais cela ne suffit pas, comme l’explique David. « Nous nous sommes rendus compte en ajoutant la sacoche et la tablette à l’intérieur, que le cartable ne s’était pas alourdi en terme de poids mais avait pris du volume ! (…) Les élèves arrivaient en classe avec leur sac, la sacoche de la tablette et quand ils avaient EPS, le sac de sport ! ».

    L’équipe enseignante a donc opté pour un classeur unique dans lequel les élèves ont tous les cours, afin de répondre à un des principaux enjeux du produit.

    Au delà des difficultés liées aux prémices d’usages, beaucoup de positif !

    La collaboration entre enseignants qu’engendre un tel projet a déjà été soulignée par David et Jacqueline.
    Côté élèves, Jacqueline note « le dynamisme à faire le travail et à vouloir le faire bien ». Les élèves apprécient tout particulièrement de pouvoir rendre un résultat propre sans ratures.

    Elle ajoute qu’il faut rester vigilants sur le partage du temps entre la tablette en classe et les outils traditionnels ; les élèves ont vite fait de se laisser distraire, « ne serait-ce que de naviguer dans leur espace d’un endroit à l’autre, c’est leur tendance naturelle ».

    Mais pour autant, le jeu en vaut la chandelle et elle précise bien que le travail avec ce nouvel outil numérique ne lui prend pas plus de temps qu’avant, d’autant que « comme les élèves de 6ème sont particulièrement lents pour comprendre les consignes, la tablette en classe les aide peut-être un peu ».

  • L’appli Tclass+ pour tablettes a réussi son entrée dans le monde de l’enseignement

    L’appli Tclass+ pour tablettes a réussi son entrée dans le monde de l’enseignement

    L’accueil de cette application a été favorable et quelques légères modifications ont été apportées, suite aux avis reçus, pour pallier à un manque ; manque notamment en ce qui concernait la possibilité, pour l’élève, de consulter directement les fichiers envoyés par le professeur ou la possibilité de relire, pour un travail en autonomie, les fichiers multimédia utilisés en mode diffusion.
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    Tclass+ est avant tout un outil de diffusion et de partage de contenus entre le professeur et ses élèves, répartis en groupes de travail. Ses fonctionnalités ont été inspirées des logiciels de supervision utilisés jusqu’alors en salle informatique traditionnelle.

    Diffusion de vidéos et audio, partage de site web, partage de fichiers, intercommunication à l’écrit entre les élèves, au sein du groupe de travail auquel ils ont été rattachés par le professeur…. Telles sont les fonctions qui sont intégrées dans la version de départ de Tclass+.

    L’ensemble des testeurs a montré sa satisfaction en signalant son caractère intuitif et sa grande facilité d’intégration dans la pratique pédagogique. L’accent a toutefois été mis sur le fait de donner à l’élève la possibilité de relire les fichiers. L’application a aussitôt été modifiée pour répondre à cet usage. Crealogic a ainsi pu affirmer son désir de bâtir une application répondant aux usages pratiques sans pour autant tomber dans l’excès conduisant à la production d’un produit surdimensionné, techniquement complet, mais offrant des aspects inutiles ou inutilisables, dénués d’intérêt sur le plan pédagogique.

    Jacques BUVAT, concepteur de Tclass+ entend poursuivre le développement de son produit en collaboration étroite avec des enseignants et des chercheurs pour aboutir à une application dont les bases reposent uniquement sur des bessons pratiques, tâche ambitieuse s’il en est…

    « Il est vrai que la tentation est grande de développer des fonctionnalités parfaites sur le plan technique mais qui n’ont aucune utilité en classe.
    Il est donc hors de question de chercher à vouloir répondre à des suggestions qui ne seraient pas proposées par les enseignant eux-mêmes et qui ne seraient pas basées sur des constats liés à l’utilisation en classe ou en cours
    « .

    Tclass+ en est à sa première version, nul doute que ce produit va évoluer car le logiciel parfait n’existe pas.

    Crealogic a elle-même une vocation pédagogique. En effet, dans le cadre de projets de fin d’études, elle recrute de jeunes ingénieurs tunisiens qui, dans le cadre de leur stage, apprennent à organiser leur savoir, à encadrer des équipes et à gérer correctement un projet de développement.  Une formation à la gestion d’entreprise leur est également dispensée de façon à leur permettre de créer à terme leur propre structure. Leur collaboration  au développement des produits de Crealogic leur permet ainsi de bâtir leur propre projet et de construire leur avenir professionnel.

    Le résultat est une équipe solide qui œuvre dans un cadre hors du commun,  basé sur un échange réel de compétences et la mutualisation des connaissances.

    Crealogic oriente maintenant son activité vers le développement du successeur de Tclass+, un logiciel qui héritera des fonctionnalités de base de Tclass+ tout en étant axé sur la mobilité. Une simple phrase en résume le concept hardi : un logiciel qui permettra  à un enseignant et à ses élèves d’être connectés partout, en classe, au musée, dans la nature…Affaire à suivre ?

    Auteur : Jacques BUVAT, créateur de Tclass+

    Plus d’infos :  http://www.crealogictn.fr
    * Tutoriel visible sur http://youtu.be/E5vbbiFuq6I

  • Les applications mobiles dédiées au sport.. Le succès de Netco Sports !

    Les applications mobiles dédiées au sport.. Le succès de Netco Sports !

    Lancée en janvier 2009 par Jean‐Sébastien Cruz, Netco Sports est aujourd’hui leader européen sur le marché des applications mobiles et second écran dédiées au sport.  Depuis sa création, la société a développé et édité 1 000 applications, gratuites ou payantes, disponibles en 12 langues et présentes dans 77 pays. Fort de ce succès, les applications développées par Netco Sports ne cessent d’arriver en tête de l’App Store, avec une moyenne de 10 000 téléchargements par jour.  Une nouvelle façon de consommer le sport  Selon les résultats de l’étude menée par TNS Sofres, 81% des français suivent des événements sportifs, un public largement composé d’hommes (86%) et de passionnés de sport (91%).  Même si la télévision reste le moyen le plus plébiscité pour suivre les évènements sportifs, le smartphone et la tablette gagnent de plus en plus de terrain, tant du côté du grand public que des annonceurs.  La diversité des appareils numériques dans les foyers explique cette nouvelle tendance : ‐ au troisième trimestre 2012, ce ne sont pas moins de 24 millions de Français qui étaient équipés d’un smartphone contre 17 millions au troisième trimestre 20111 .  Une tendance en constante évolution... ‐ aujourd’hui, 71% des Français jugent les tablettes complémentaires à la télévision,  64% au smartphone et 52% à l’ordinateur portable2.  Le téléspectateur n’est plus dans un mode de consommation passif... Loin d’avoir les yeux rivés sur le téléviseur, les téléspectateurs « pianotent » désormais en parallèle sur leur smarphone ou leur tablette numérique.  De ce constat Netco Sports développe des applications toujours plus innovantes pour permettre à ses utilisateurs de suivre en live les plus grands événements sportifs ( Canal Football App, Vendée Globe ) Une vraie success story à la française  En 2009, Netco Sports a réussi une levée de fonds de 1 million d’euros. Parmi les Business Angels qui accompagnent le développement de Netco Sports, figurent des noms qui comptent dans l’univers numérique européen mais aussi un ancien joueur de football français et champion du monde : Emmanuel Petit.  Consultant auprès de Netco Sports, il conseille la société pour toutes les applications liées au football.  Entreprise rentable, Netco Sports emploie aujourd’hui 30 collaborateurs. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros en 2012, soit une hausse de 100 % par rapport à l’année précédente.  www.netcosports.com

    Depuis sa création, la société a développé et édité 1 000 applications, gratuites ou payantes, disponibles en 12 langues et présentes dans 77 pays. Fort de ce succès, les applications développées par Netco Sports ne cessent d’arriver en tête de l’App Store, avec une moyenne de 10 000 téléchargements par jour.

    Une nouvelle façon de consommer le sport

    Selon les résultats de l’étude menée par TNS Sofres, 81% des français suivent des événements sportifs, un public largement composé d’hommes (86%) et de passionnés de sport (91%).

    Même si la télévision reste le moyen le plus plébiscité pour suivre les évènements sportifs, le smartphone et la tablette gagnent de plus en plus de terrain, tant du côté du grand public que des annonceurs.

    La diversité des appareils numériques dans les foyers explique cette nouvelle tendance : ‐ au troisième trimestre 2012, ce ne sont pas moins de 24 millions de Français qui étaient équipés d’un smartphone contre 17 millions au troisième trimestre 20111 .

    Une tendance en constante évolution… ‐ aujourd’hui, 71% des Français jugent les tablettes complémentaires à la télévision,

    64% au smartphone et 52% à l’ordinateur portable2.

    Le téléspectateur n’est plus dans un mode de consommation passif… Loin d’avoir les yeux rivés sur le téléviseur, les téléspectateurs « pianotent » désormais en parallèle sur leur smarphone ou leur tablette numérique.

    De ce constat Netco Sports développe des applications toujours plus innovantes pour permettre à ses utilisateurs de suivre en live les plus grands événements sportifs ( Canal Football App, Vendée Globe )

    Une vraie success story à la française

    En 2009, Netco Sports a réussi une levée de fonds de 1 million d’euros. Parmi les Business Angels qui accompagnent le développement de Netco Sports, figurent des noms qui comptent dans l’univers numérique européen mais aussi un ancien joueur de football français et champion du monde : Emmanuel Petit.

    Consultant auprès de Netco Sports, il conseille la société pour toutes les applications liées au football.

    Entreprise rentable, Netco Sports emploie aujourd’hui 30 collaborateurs. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros en 2012, soit une hausse de 100 % par rapport à l’année précédente.

     www.netcosports.com

  • La tablette tactile, un outil précieux pour des élèves déficients visuels

    Comment faire passer à des élèves déficients visuels l’épreuve d’histoire des arts ?

    Les nouvelles technologies peuvent apporter une réponse. Depuis un an et demi maintenant, Mme Védérine innove dans ses pratiques pédagogiques et s’est lancée dans une expérimentation avec une tablette tactile.

    Bénéficiant du soutien et de la collaboration de l’INSHEA (Michel BRIS, Guillaume GABRIEL du service SDADV et Thomas BRIS informaticien) et du SAIDV (Service de soin et d’Aide à l’Intégration des Déficients Visuels situé à Agnetz) Mme Védérine propose à ses élèves des activités sur iPad qui associent à la fois le toucher, l’ouïe et la vue pour les dessins en couleur adaptés destinés aux élèves mal voyants.

    En amont, des images et leurs commentaires pédagogiques sont réalisés, avec la collaboration des enseignants d’accueil, sur la fonction « monteuse » de la tablette. Y sont insérées toutes les données pédagogiques nécessaires à la réussite de l’exercice grâce à des zones tactiles insérées sur des dessins réalisés au préalable et réparties dans quatre options au menu :

    –    le mode « découverte » qui permet de découvrir le dessin en relief  thermogonflé posé sur le dessin numérique sans déclencher pour autant les zones tactiles. On fait glisser son doigt sur les endroits en relief ou en braille pour pouvoir naviguer.
    –    le mode « nom » permet de donner le nom des différents éléments que l’on veut que l’élève découvre
    –    le mode « description » permet de donner plus d’informations sur les différents éléments du dessin (on peut ajouter toutes les informations que l’on souhaite et même prévoir des descriptions différentes selon le niveau de l’élève ; maternelle, primaire, collège, lycée)
    –    le mode « jeu » (ici mode « histoire des arts« ) permet de poser des questions à l’élèves auxquelles il devra répondre en utilisant les deux modes précédents.

    Ces données sont retranscrites par une voix synthétique grâce au logiciel « Tact2voice« .

    La tablette est maintenant prête à passer en fonction « liseuse » et à être utilisée par les élèves afin d’accéder au document. Un figuré cercle en bas du dessin permet de passer d’un mode à l’autre.

    Parce qu’il fait appel à plusieurs sens, donc à plusieurs facultés cognitives, on comprend que cet outil en plein développement peut également servir à tout élève ayant des difficultés d’apprentissage. La banque de données peut être enrichie par tout enseignant même non spécialisé et les commentaires de description dans la monteuse peuvent être modifiés, complétés et d’autres modes peuvent être ajoutés.

    Pourquoi ne pas le proposer à des apprenants au profil plutôt auditif ou kinesthésique ?

    La banque d’images adaptées s’agrandit et s’élargit à la géographie, la chimie, les SVT, les plans pour la locomotion, les mathématiques… Cette belle expérimentation, réellement motivante, montre l’intérêt indiscutable des TICE dans l’enseignement.