Étiquette : tablettes

  • Différenciation et classes multi-niveaux avec les ardoises numériques BIC

    Différenciation et classes multi-niveaux avec les ardoises numériques BIC

    « Il nous semblait plus pertinent de mettre en place un tel système dans une école où les enfants développent plus d’autonomie, ayant plusieurs niveaux par classe », explique Christian Hurault, coordinateur TUIC de la circonscription diocésaine.

    La différenciation facilitée et même suscitée par les ardoises numériques

    « C’est un outil qui permet la différenciation et je dirais même qu’il suscite la différenciation », souligne Marie Le Corre. Enseignante mais aussi directrice de l’école primaire depuis la dernière rentrée, Marie n’est pas une adepte des technologies. Elle confie même n’avoir jamais utilisé de numérique dans sa classe avant d’arriver dans cette école.

    Aujourd’hui, elle apprivoise les ardoises numériques au jour le jour ; et même si elle avoue devoir passer beaucoup de temps à préparer les séances et ne pas encore trouver suffisamment de disponibilité pour explorer toutes les capacités de l’outil, elle relève « une prise en main aisée et très facile ».

    Au stade où elle en est, l’intérêt majeur qu’elle perçoit de l’outil, « c’est de pouvoir créer des groupes de niveaux, des groupes de besoins, des groupes en fonction des thèmes choisis » et tout cela de manière très simple :

    « c’est trois clics, il suffit de déplacer des étiquettes de prénoms dans des groupes cases ; c’est à la portée de n’importe quel enfant de 5 ans ».

    Fonctionnement au quotidien de deux classes multi-niveaux

    BIC_Vannes2_130314Au programme du jour, dans la classe de Morgane Laurent, Maternelle et CP : activités de numération pour les Grandes Sections : casque sur les oreilles, les élèves de Morgane, qui ne savent pas encore lire, peuvent écouter la consigne « comptez le nombre d’animaux » puis cocher la bonne réponse parmi un choix de trois blocs d’images, dans une séquence d’exercices progressifs.

     

    BIC_Vannes3_130314
    Pendant ce temps, l’enseignante travaille les mathématiques avec les élèves de CP; chaque élève doit « payer » le montant indiqué  pour « sa casquette et son chien », représentés à l’écran ; pour cela, il va faire glisser, à l’aide de son stylet, du bon côté de l’ardoise, le nombre de pièces ou de billets correspondants à la somme.

    Un exercice qui n’est pas évident pour ce niveau que Morgane se doit d’accompagner en projetant au TNI soit son ardoise, soit celle d’un élève pour aider à sa réalisation.

    « Avec les ardoises numériques, c’est plus simple pour moi de travailler en double niveau GS-CP, pendant que les petits et moyens de maternelle sont à la sieste ou occupés avec l’ATSEM ».

    Dans la classe de Marie Le Corre, ce sont les quatre niveaux de l’élémentaire qui sont concernés !

    BIC_Vannes4_130314Alors que CE1 et CE2 doivent écouter un conte dans leur casque pour répondre ensuite à un questionnaire, les CM1 et CM2 travaillent en coopération par deux (un CM1 et un CM2), Marie a choisi aujourd’hui de faire « plancher » les CM2 sur un texte complexe extrait d’Internet traitant de la vie de Pierre et Marie Curie ; accompagnés de leurs camarades de CM1, ils doivent répondre à des questions en interrogeant leur binôme sur ce qu’il a lu.

    En travaillant ainsi, Marie vise à mettre l’accent sur le travail de recherche pour les CM2 et ainsi les « préparer » à leur entrée en 6ème, poussés par les CM1 qui, eux, ont l’objectif de faire un « sans-fautes » au questionnaire.

    Pour Morgane, c’est essentiellement la capacité de l’outil à enregistrer le travail des élèves qui l’a séduite.

    L’enregistrement du travail des élèves, étape par étape : un argument de choix qui encourage l’utilisation des ardoises numériques

    « Après la séance de mathématiques, je peux étudier ce qu’ont fait les grandes sections pendant qu’ils travaillaient en autonomie et je me rends compte que certains sont capables de travailler tout seuls et de se corriger alors que d’autres n’ont pas terminé les exercices ;  je sais donc qu’il faudra que je reprenne avec eux le fonctionnement pour les prochaines séances », explique Morgane.

    Cette fonction « Replay » lui sert aussi pour les exercices d’écriture. Elle nous montre le travail réalisé le matin-même par les CP sur la formation des lettres. Elle se repasse sur l’ordinateur le tracé d’un élève sur l’écriture du « i » et commente : « on voit qu’au début, il s’applique et à la fin, il espace de plus en plus ses lettres comme ça il prend de la place et ça lui évite d’en tracer plus ».

    Ce temps d’analyse, plutôt que de « correction », lui fournit également d’autres données comme par exemple, le temps mis par l’élève pour réaliser le travail ; pour le cas de l’écriture,

    « je peux voir comment il trace ses lettres ; c’est notamment intéressant pour les enfants qui font leurs lettres à l’envers ou qui partent dans le mauvais sens ; pour remédier après et rectifier les choses, c’est plus facile ».

    Pour Christian Hurault, l’autonomie est déjà une qualité très développée dans les classes multi-niveaux et la présence d’outils comme les ardoises numériques BIC ne peut que faciliter l’enseignement au quotidien.

    « On voit bien que les enfants développent une autonomie différente dans ce type de classe et si l’enseignant peut avoir d’autres outils pour accompagner cette autonomie, c’est nettement plus agréable et efficace », conclut-il.

  • Grande enquête sur les usages des enfants sur tablettes

    Grande enquête sur les usages des enfants sur tablettes

    • Sourisgrise_enquetetablettes_180214La parole aux parents et aux pros

      – Comment les enfants utilisent-ils réellement les tablettes ? Lisent-ils, jouent-ils, font-ils leurs devoirs, avec leur propre tablette ou celle de la maison ? Comment la tablette s’intègre-t-elle dans les usages globaux de la famille ?
      – Et qu’en est-il des professionnels, personnels de crèches, médiathécaires, thérapeutes, enseignants ? Quels sont leurs pratiques au quotidien avec les enfants dont ils ont la charge ?

    • L’enquête à mener

      La Souris Grise mène l’enquête pour donner la parole aux usages et aux témoignages et dresser un tableau concret de l’évolution majeure que les enfants sont en train de vivre. Ils ont accès à de nouvelles pédagogies et à de nouvelles formes de jeux. 

    • En pratique : 

      Cette enquête, menée en ligne, a été lancée le 14 février et a déjà recueilli en trois jours plus de 250 réponses détaillées et qualifiées. Le panel sera constitué de 1200 participants au minimum.
      Deux questionnaires ont été mis en place pour évaluer les usages :  le questionnaire Familles et le questionnaire Pros.Les résultats de cette enquête seront disponibles sur le site de La Souris Grise et intégrés à la nouvelle édition du livre L’enfant et la tablette.

    Plus d’infos : La Souris Grise, éditée par la société ScreenKids, est un magazine online indépendant créé en octobre 2010, guide des meilleures applications pour les enfants de moins de 12 ans.
    La Souris Grise est partenaire de France TV Education.
    ScreenKids est le spécialiste des culture tactiles des enfants, organisme de conseil et formations et impulseur d’événements.

  • BYOD au collège : expérience réussie au collège Bonhoeffer

    BYOD au collège : expérience réussie au collège Bonhoeffer

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    Le collège Bonhoeffer a lancé son initiative mobile en 2011 et a depuis étoffé sa flotte mobile avec plus de 200 iPads appartenant à l’école et utilisés par les enseignants, et 900 iPads appartenant aux élèves. Les élèves apportent leur propre terminal (BYOD) dès la première année du cursus.

    Selon Femke Gerritsen, enseignante et coordinatrice TIC au collège Bonhoeffer :

    « les iPads nous permettent d’introduire la technologie du 21e siècle dans notre programme scolaire. Nous pouvons créer un environnement d’apprentissage interactif et intéressant dans lequel les étudiants apprennent, créent et présentent leur travail grâce au multimédia. »

    L’école possède 98 Apple TV inscrits avec AirWatch et utilisés aussi bien par les enseignants pour présenter le cours que par les élèves pour présenter un exposé à la classe.

    Avec l’Ipad, les élèves et les professeurs peuvent consulter leurs emails, télécharger des applications et des e-books éducatifs dans l’App Store et accéder au système d’apprentissage électronique ‘It’s Learning’.

    Les enseignants utilisent cet environnement collaboratif (ENT) pour rendre disponible des ressources et corriger les devoirs. Les élèves l’utilisent pour partager de l’information et faire leurs devoirs. Les professeurs encouragent l’apprentissage participatif en confiant des tâches exigeantes réalisables avec l’iPad.

    Ce qui n’est pour déplaire aux élèves, comme le confirme un des élèves du collège interrogés :

    « Pour moi, le meilleur projet collaboratif a été la construction de châteaux dans Minecraft sur un mode multi-joueurs ».

    Le jeu est utilisé dans le but de développer chez l’élève des compétences en science et en technologie, tout en explorant des intérêts dans le domaine de l’ingénierie.

    Ian Evans, Directeur Général d’AirWatch pour la région EMEA, a commenté : «  AirWatch porte un grand intérêt au domaine éducatif, et possède une équipe de commerciaux dédiés qui comprennent le marché, ainsi qu’une équipe de recherche et développement dédiée à l’éducation. »

    L’équipe de direction de collège Bonhoeffer a cherché une solution d’EMM personnalisable pour limiter l’accès des élèves à certaines applications  et fonctionnalités au sein de l’école comme l’appareil photo ou FaceTime.

    AirWatch utilise le Wi-Fi pour activer les géo-barrières qui autorisent ou restreignent des fonctionnalités uniquement au sein du périmètre de l’école, ce qui est indispensable avec un programme BYOD.

    Femke Gerritsen poursuit :

    « AirWatch nous aide à utiliser du contenu et des applications éducatives et à délimiter l’environnement d’apprentissage des élèves pour qu’ils restent concentrés ».

    Louis Trousset, manager IT du collège Bonhoeffer, ajoute : « nous avons choisi AirWatch en nous basant sur la recommandation de notre revendeur Network2Day, et parce que les solutions, la fonctionnalité de géo-barrières et les prix sont développés sur-mesure pour le secteur éducatif » Les administrateurs IT du collège sont actuellement en train de définir les besoins des différentes parties prenantes des six sites qui composent le collège, pour un déploiement de la solution prévu début 2014.

    Pour la rentrée scolaire 2014, l’équipe IT prévoit d’inscrire environ 1 800 nouveaux iPads avec AirWatch. L’école souhaite utiliser le programme d’achats en volume d’Apple pour acheter un grand nombre d’applications. Le collège souhaite ensuite rendre disponible aux élèves ces applications et d’autres applications recommandées dans une boutique d’applications personnalisée aux couleurs de l’école.

    L’établissement étudie l’idée d’enrichir sa flotte mobile avec des terminaux Android et Windows 8, pour offrir aux élèves plus d’options quant au choix du terminal.

     Plus d’infos :www.air-watch.com/fr

  • Serious game : le Livre des siècles

    Serious game : le Livre des siècles

    Le Livre des siècles, expérience de visite sur un mode ludique, est à la frontière entre le jeu vidéo et la leçon d’histoire. Il permettra au jeune visiteur (8-12 ans) de découvrir seul ou en famille, les pages de l’histoire de France qui se sont écrites à Fontainebleau.

    Fontainebleau2Le Serious game est une quête qui entraîne le joueur à travers le château à la recherche d’un livre séculaire, le Livre des siècles. Il est accompagné par un personnage mystérieux prénommé Paul, dont le secret est révélé au fur et à mesure du jeu.

    Pour atteindre le Livre des siècles, le joueur doit résoudre des énigmes et reconstituer un code, tout en apprenant à connaître les souverains qui ont habité le château, la fonction des salles qu’il traverse et les œuvres emblématiques qu’il aperçoit.

    L’ensemble des contenus de ce jeu est conçu pour favoriser l’interaction entre le visiteur et le château : observer, comparer et analyser sont les leviers des activités proposées.

    Fontainebleau_tablette_100214Le livre des siècles se présente sous la forme d’une application pour tablettes disponible sous IOS et Android en téléchargement gratuit, sur  l’App Store et Google Play Store mais également depuis l’accueil du château grâce à une borne Wi-Fi. Une application pour smartphones suivra en janvier.

    Le château de Fontainebleau met aussi à disposition des visiteurs des tablettes équipées du jeu qui pourront être louées à l’accueil du musée, au tarif de 3€, gratuites le mercredi pour les moins de 18 ans. Le Livre des siècles est disponible en français et interagit avec le réseau social Facebook.

    Ce Serious game a vu le jour dans le cadre d’un appel à projet du ministère de la Culture et de la Communication pour les « services numériques culturels innovants », permettant au public d’expérimenter des contenus culturels originaux.

    Fontainebleau3C’est le projet de l’agence Mosquito qui a été retenu.

    Le Livre des siècles enrichit l’offre de médiation du Château, qui comprend depuis juillet 2013 un visioguide en 10 langues, dont la version jeune public a également été mise en place en décembre.

    Plus d’infos : www.chateaudefontainebleau.fr

     

  • Nouveau look pour Maskott.com !

    Nouveau look pour Maskott.com !

    Maskott_200114Maskott vous apporte une solution globale incluant l’ensemble des équipements multimédia nécessaires à votre projet : serveurs, ordinateurs individuels, tablettes numériques, classes mobiles, baladodiffusion, tableaux interactifs, infrastructures réseau, logiciels supports et logiciels pédagogiques …

    En cette rentrée 2014, Maskott revisite son site Internet, retrouvez :
    –        Tactice : l’offre tablettes numériques pour les écoles primaires Orange-Maskott  avec un bouquet de contenu en partenariat avec BrainPop, Edupad, MyBlee
    –        Tactileo : le projet APE2 (Appel à Projet E-Education du MEN) sur le tactile dans la classe, répondez à nos questionnaires ou devenez établissement testeur
    –        Edustart : l’offre tablettes et ordinateurs portables pour les Etudiants et les Enseignants Samsung-Maskott
    –        La classe immersive : développement de logiciels Maskott sur table tactile avec objets tangibles, sol interactif…
    –        Les offres matériels/logiciels Maskott : tablettes numériques, tableaux interactifs, tables tactiles, développement d’applications sur mesure…

    Et suivez l’actualité de Maskott sur les réseaux sociaux : Maskott_reseausociaux_200114
    www.linkedin.com, fr.viadeo.com, twitter.com, www.facebook.com

  • Modifier au statut de l’erreur en classe : l’exemple d’un cours avec l’application Tellagami

    Modifier au statut de l’erreur en classe : l’exemple d’un cours avec l’application Tellagami

    J’inaugure cette série « faire cours avec » avec une application découverte il y a 15 jours grâce à edulogia et dont je trouve l’efficacité redoutable: Tellagami. Le programme permet la création d’une vidéo composée d’un avatar (appelé « gami« ) qui présente un arrière plan modifiable (photographie, tableau etc).NicBerthos_usagetablette_130114
    On ajoute ensuite un enregistrement vocal dans un temps donné (30 secondes max). Le tout s’enregistre au format vidéo Mp4 qui est ensuite exportable de manière tout à fait classique.

    Plus-value pédagogique attendue
    • Travail de groupe : créer un résumé de l’exercice avant de le dire à l’oral.
    • Entraînement à l’oral avec la possibilité de recommencer plusieurs fois.
    • Implication des élèves : par la personnification de l’avatar et la responsabilité de produire un résumé pour toute la classe.
    • Réinvestissement du vocabulaire ou des notions découverts dans l’exercice.
    • Diffusion de la création au reste de la classe : débat sur les points positifs/négatifs de la création, améliorations possibles.
    • Jouer sur la créativité des élèves (personnification de l’avatar, choix de l’arrière plan).
    • Rendre les élèves acteurs de leur cours: j’intègre ces vidéos à mes résumés de cours disponibles sur Youtube. Dans un deuxième temps je pense faire créer ces vidéos en amont des cours par les élèves et que le reste de la classe s’en serve comme document.
    Apport des tablettes
    • Travail sur différents supports (créer un résumé à l’écrit, l’enregistrer à l’oral, voir le résultat final en vidéo).
    • Possibilité d’un travail en groupe à part dans l’espace classe grâce aux écouteurs et kit main libres. Possibilité de sortir de la classe pour l’opération d’enregistrement du résumé à l’oral.
    • Prise de photo du document étudié sur le manuel scolaire.
    • Capture d’écran d’une vidéo pour en faire l’arrière plan que l’on va commenter.
    • Possibilité de recommencer une tâche autant de fois que les élèves veulent.
    • Diffusion de la production des élèves à l’ensemble de la classe pour discuter de la pertinence des choix de production.
    Mise en place en classe et évolution de ma pédagogie:
     
    Dans un premier temps, j’ai essayé de faire réaliser un Tellagami à l’ensemble de la classe, chacun sur sa tablette. A la fin d’un exercice, au lieu de rédiger une synthèse, les élèves étaient amenés à réaliser cette vidéo. Rapidement j’y ai vu quelques limites qui m’ont fait changer ma pratique.
    • Premièrement, j’en reviens toujours aux problèmes techniques qui peuvent empoisonner notre pratique pédagogique : l’utilisation de l’application est gourmande en batterie, je ne peux donc pas l’utiliser sur les journées trop longues (+ de 4h).
    • Ensuite, faire un résumé est une tâche assez complexe pour un élève de 4ème. Je ne pouvais pas tous les aider en même temps, d’autant plus que leur production étant à l’oral, je devais au préalable écouter avec eux l’ensemble de leur présentation. Cette tâche étant beaucoup trop fastidieuse et complexe, j’ai opté pour une autre solution.
    • Enfin, je n’étais pas satisfait du format: même si elles durent uniquement 30 secondes, impossible pour moi de regarder toutes les vidéos par conséquent la remédiation en classe était infaisable. Chaque élève produisant son propre gami en même temps que les autres, ma pédagogie était contrainte : je devais collecter quelques vidéos (3 ou 4), les montrer à toute la classe pour déceler les points positifs et points négatifs puis… Plus rien.Les élèves voulaient reprendre leur vidéo, la corriger, recommencer sans les erreurs mais cela était impossible matériellement. Or, je considère que le numérique permet de travailler efficacement sur les erreurs des élèves. En effet, la diffusion de leurs productions à l’ensemble de la classe permet à chacun de mesurer l’écart avec ce qui était attendu, de discuter de la pertinence de certains choix etc.

    Afin de travailler sur une amélioration de la qualité des vidéos, j’ai donc modifié ma pratique. Les élèves sont d’abord amenés à analyser un document dans un cadre classique (questions/réponses). Les mots-clés ou notions sont écrits au tableau lors de la correction. L’ensemble de la classe passe alors à la suite du cours (écriture de la leçon, visionnage d’une vidéo ou autre) tandis qu’un groupe d’élèves (3 ou 4) est chargé de produire le résumé pour le reste de la classe.

    Ils travaillent à part, ont un temps limité pour réaliser la vidéo (5 minutes pour la personnalisation du gami, 10 pour la création du résumé, 10 pour l’enregistrement de la vidéo). A la fin de la séance, je diffuse leur production et nous la commentons oralement. Je publie ensuite à l’intérieur de mes cours (sur Youtube) ce résumé.

    Les élèves qui ont produit cette vidéo devront rattraper le cours à l’aide de mes vidéos sur Youtube. Dans la vidéo suivante on voit la classe travailler à un exercice puis, dans le coin, 5 élèves faire leur Tellagami (on voit d’ailleurs très clairement 2 élèves ne pas travailler à la création du résumé, ce qui m’a encore plus convaincu de restreindre le groupe à 3 élèves).

    Dans un troisième temps, je souhaiterais que les classes utilisent cette vidéo (révision avant contrôle, découpage et modification de la vidéo, insertion dans un document muti-format, publication sur un réseau social).

    La progression de la qualité des productions me semble intéressante, ce qui me fait penser que cette phase de remédiation (fin de séance) porte ses fruits et permet réellement de faire avancer les élèves. Je pense aussi que le format (vidéo, oral mais l’élève ne se « montrant » pas) est un atout supplémentaire.

    La suite à voir sur :

    Exemple de réalisation d’élèves et commentaires à voir sur le blog de Nicolas Berthos ici

  • Les ardoises numériques BIC en SEGPA

    Les ardoises numériques BIC en SEGPA

    Mais pourquoi mettre des ardoises BIC en SEGPA ?

     

    Ce collège ECLAIR accueille tous les dispositifs existants au sein de l’Education nationale pour les publics à besoins particuliers, à l’exception des internats d’excellence ; à savoir, une SEGPA, une ULIS, une UPEAA et une classe relais pour les élèves décrocheurs. En plus de ces dispositifs, l’établissement intègre des élèves qui relèvent d’ITEP et de centres médico-sociaux. Faute de places, certains élèves qui devraient être en SEGPA sont laissés dans la filière générale, « des élèves à qui il faut apporter une solution », souligne Jacques Melerowicz.

    « Il me semblait donc important, dans le cadre du projet Collèges connectés, de développer un axe en direction des élèves à besoins particuliers, soit un quart de notre effectif, pour être plus efficient », explique t-il.

    Un outil avec des ressources adaptées au niveau SEGPA et un matériel solideBIC_Tourcoing2

    C’est donc vers le numérique que notre chef d’établissement a décidé de se tourner pour tenter de trouver des réponses.

    « Lorsque CAMIF Collectivités nous a proposé la solution BIC, cela nous a fortement intéressé pour plusieurs raisons : un produit adapté pour l’école primaire avec des ressources intégrées, correspondant au niveau de nos élèves en SEGPA et en plus, une solidité du matériel pouvant répondre à un usage en classe ULIS ».

    Depuis, après avoir mûri sa réflexion et vu la solution BIC à l’œuvre,  il constate beaucoup d’autres avantages comme la prise en main aisée par l’enseignant qui n’a pas besoin d’avoir de connaissances informatiques approfondies, la possibilité pour lui d’intégrer toutes ses ressources et de les rendre interactives et enfin, un intérêt financier comme il nous l’explique : « lorsqu’on achète des tablettes classiques, il faut un outil pour les interconnecter, il faut le logiciel pour les faire fonctionner ensemble avec tous les problèmes techniques et le coût que cela engendre, etc. ».

    Patrick Vanhoutte, professeur spécialisé en SEGPA a été le premier à utiliser la station d’ardoises numériques depuis la rentrée de septembre 2013.

    Premiers constats : un temps de concentration et d’apprentissage rallongé

    Tous les élèves de SEGPA sont concernés, de la 6ème à la 3ème, et les retours positifs ne se sont pas fait attendre comme il le décrit : « le retour le plus concret qui ressort du travail avec les ardoises numériques est le temps de concentration des élèves et le temps de participation ; ils sont beaucoup plus actifs ».

    Il faut bien noter que ces élèves, en grande difficulté, affichent aussi de lourds handicaps pour ce qui est de l’écriture et de la lecture. Pour Patrick Vanhoutte,

    « les ardoises numériques permettent vraiment de passer outre ces difficultés et donc d’avancer sur les apprentissages».

    Sur un public plutôt « zappeur » comme il le décrit, l’ardoise numérique permet de canaliser l’attention de manière plus longue mais aussi de leur apprendre la patience ; une qualité qu’ils devront acquérir pour l’entrée en lycée professionnel et, plus tard, chez un employeur.

    BIC_Tourcoing1Il donne l’exemple de l’atelier Electricité ; avant l’ardoise numérique, il avait parfois du mal à faire passer les messages à ses élèves, « que ce soit le câblage, le passage des câbles dans la gaine, le nombre de câbles à mettre dans la gaine, etc. Avec l’ardoise numérique, ils intègrent beaucoup plus facilement les différentes notions ».

    C’est donc un gain de temps constaté par l’enseignant avec comme conséquence directe, un meilleur apprentissage et une ouverture possible vers plus d’apprentissage.

    Des élèves qui reprennent confiance en eux grâce à l’ardoise numérique

    Les élèves ont plus de facilité à faire un exercice sur la « tablette » que sur une feuille de papier, « la feuille étant un facteur de blocage pour certains », comme le souligne l’enseignant.

    Le fait de pouvoir gommer et recommencer autant de fois qu’ils le souhaitent pour rendre un travail propre est assez valorisant ; « on redonne ses lettres de noblesse au brouillon car tant qu’on a pas cliqué sur “j’ai terminé“, le travail est toujours en mode brouillon ».

    Bryan, élève en 3ème SEGPA, un « geek » générationnel,  qui trouve qu’apprendre l’anglais en cherchant des applications sur son Smartphone est bien plus passionnant qu’écouter un prof pendant une heure, est bien de cet avis. « Avec la tablette, notre travail est beaucoup plus propre que sur une feuille ; par exemple, si on fait une faute, soit on utilise un « correcteur » et donc il reste une trace plus blanche que la feuille, soit on écrit au crayon et on gomme mais ça fait toujours aussi sale ».

    Tout en nous expliquant cela, Bryan nous fait fièrement la démo de la fonction « gommage » sur l’ardoise, comme si cet objet était tout simplement son nouveau compagnon de travail qui lui permet d’y arriver ; un comportement impensable avec une feuille de papier.

    Pour ces jeunes en difficultés, on dirait bien que le numérique a remporté la partie.

    Mettre en place une vraie pédagogie différenciée simplement et sans efforts

    Enfin, Patrick Vanhoutte se réjouit de pouvoir organiser ses cours en pédagogie différenciée, de manière simple et rapide avec les ardoises, d’autant plus pour un public comme la SEGPA où aucun élève ne se ressemble.

    « Je vais aller beaucoup plus vite pour lancer la séance où je n’ai qu’ à appuyer sur trois boutons sur l’ordinateur plutôt que de distribuer huit ou neuf feuilles par groupe de travail », donne-t-il comme exemple.

    BIC_Tourcoing4Il en va de même pour les corrections.

    D’une part, si l’enseignant le choisit, l’élève peut s’auto-évaluer et donc se situer par rapport à son niveau d’apprentissage et d’autre part, l’enseignant peut passer plus de temps sur l’analyse de la progression de chaque élève (qui est enregistrée grâce au logiciel) plutôt que sur des corrections de copies le soir à la maison.

     

    La mobilité des outils numériques : un atout incontesté et indispensable

    Au quotidien Patrick Vanhoutte organise ses cours entre l’espace classe et le plateau  « technique » où se déroulent les activités de mise en pratique comme la maçonnerie, l’électricité, la charpente etc.  La mobilité de l’outil « ardoise » prend tout son sens pour ce type d’enseignement.

    « L’ardoise va bouger entre le plateau technique et la zone de classe ; au lancement des ateliers, les élèves seront en zone de classe puis, selon les besoins de leur atelier, ils peuvent prendre leur ardoise sur le plateau technique ».

    Patrick Vanhoutte ne se sent pas contraint d’utiliser ces nouveaux outils, c’est même pour lui une évidence ! Pour ces élèves qui se destinent à un avenir professionnel plutôt « de terrain », le numérique est utilisé partout, « qu’on aille faire un relevé de code de tuyauterie ou autre, on va prendre son Smartphone et en visant la tuyauterie, l’appareil va nous calculer l’angle, les longueurs, etc. ». Et il ajoute

    « je trouverais plutôt coupable de notre part de ne pas entraîner nos élèves à utiliser les objets numériques ».

    Penser numérique, c’est modifier la réflexion d’un établissement et de son équipe pédagogique

    Dominique François, Directeur de la SEGPA, rejoint ce point de vue et a su rapidement mobiliser avec Patrick Vanhoutte l’ensemble des professeurs de la SEGPA  depuis le début de l’année scolaire.

    « En septembre, il y avait un seul enseignant sur le projet ; puis il a réussi petit à petit à fidéliser un groupe en présentant l’outil mais surtout les exercices en mettant les enseignants à la place des élèves ».

    « Comme la station est sur roulettes et que le bâtiment est de plain-pied, c’est aussi très facile de déplacer les ardoises numériques d’une classe à l’autre ».

    Aucun obstacle technique donc à ce que le chariot tourne entre les enseignants ; par contre, la barrière « psychologique » sera peut-être plus difficile à franchir comme il le sous-entend : «  C’est quand même un outil qui modifie complétement le fonctionnement habituel d’une SEGPA ; nous ne sommes plus dans les enseignements traditionnels ; c’est une autre vision de l’enseignement et un autre regard sur la pédagogie qui oblige à se remettre en question, ce qui n’est pas toujours évident ».

    Pour le chef d’établissement, la dynamique autour des ardoises numériques est palpable à fois chez les enseignants « avec une équipe resserrée qui y croit et qui s’investit » mais aussi chez les élèves qui travaillent plus parce qu’il y a des supports numériques :

    « Quand on voit des élèves qui reviennent le soir pour terminer un travail, c’est quand même quelque chose que nous n’avions encore jamais constaté dans un collège ECLAIR ! ».

    « Le numérique dans un collège crée une dynamique » ; c’est ainsi que conclut Jacques Melerowicz au vu des résultats qu’il constate depuis l’intégration du numérique dans son établissement.

     

     

  • L’iPad à l’école : usages, avantages et défis

    L’iPad à l’école : usages, avantages et défis

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    Que font ces quelque 15 000 élèves du Québec qui utilisent de façon quotidienne l’iPad en salle de classe? Quels sont les avantages de cet outil technologique à l’école? Quels sont les défis rencontrés, tant par les élèves que par les enseignants?

    C’est à la fois pour répondre à ces questions, mais aussi dans le but d’apporter un éclairage scientifique à cette nouvelle tendance en éducation que l’équipe de la Chaire de recherche a mis en place une des plus importantes recherches jamais réalisées sur l’usage des tablettes tactiles en éducation, avec la participation de plus de 6000 élèves et 300 enseignants.

    L’équipe de la Chaire, composée notamment du Pr Thierry Karsenti (titulaire de la Chaire) et d’Aurélien Fiévez, coordonnateur de recherche, tous deux à l’Université de Montréal, voulait aussi, du même coup, aider tous les acteurs scolaires à faire un usage à la fois plus réfléchi et éducatif du iPad en contexte scolaire.

    Les résultats de cette vaste étude montrent que les avantages dépassent les défis rencontrés : ce sont en tout 15 avantages qui sont soulignés dans le rapport, pour 9 défis à relever.

    Le rapport de recherche montre que l’implantation de l’iPad à l’école constitue possiblement une prise de risque nécessaire pour les écoles puisqu’il s’agit d’un outil technologique doté d’un potentiel cognitif étonnant, mais aussi que son arrivée en classe ne se fait pas sans heurts. L

    es résultats montrent notamment que la clé du succès d’une intégration réussie de l’iPad en contexte scolaire serait avant tout lié à la fois à la formation adéquate des enseignants et à la responsabilisation des élèves aux usages éducatifs et scolaires réfléchis de l’iPad à l’école.

    Plus d’infos :
    Le rapport – publié à la fois en français et en anglais – est disponible en format PDF sur karsenti.ca/ipad/

    A voir aussi reportage au Canada sur l’usage quotidien de l’iPad en classe et interview de Thierry Karsenti : tvanouvelles.ca

  • HistoQuizz, une appli pour vos cours d’histoire, maintenant gratuite pour Android

    HistoQuizz, une appli pour vos cours d’histoire, maintenant gratuite pour Android

    HistoQuizz permet de confronter ses connaissances en histoire à travers quatre période (antiquité, moyen-âge, moderne et contenporaine), dans des challenges progressifs adaptés à tous les niveaux. Idéal pour apprendre en s’amusant !

    Concrètement, HistoQuizz se présente comme un grand questionnaire thématique et animé sur les dates clés, les inventions qui ont fait avancer l’humanité, les grandes batailles qui ont secoué le monde, les artistes dont les œuvres ont traversé les siècles, les héros qui ont marqué leur époque, et bien d’autres choses encore…

    Cette appli est déjà testée et mise en pratique dans les collèges québécois depuis la rentrée 2013 comme ressource à part entière, voir l’article à ce sujet.

    Plus d’infos :
    Pour télécharger l’appli, se rendre ici 

    Histoquizz_061213