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  • Les supports pédagogiques, des créations pleines de ressources

    Les supports pédagogiques, des créations pleines de ressources

    Quelle différence y a t-il entre une ressource et un support ?

    « Une ressource, cela se matérialise de différentes manières : par des documents, des personnes, … tandis qu’un support, c’est ce que va vraiment utiliser l’enseignant dans son enseignement », définit Bruno Devauchelle.

    Il utilise les supports pour illustrer ses cours, aider les élèves à apprendre ou laisser une trace aux élèves.

    Les enseignants utilisent de plus en plus de supports (documents) pour enrichir leurs cours. Les traditionnelles cartes murales chères à notre imaginaire scolaire collectif sont désormais davantage des objets de collection (cf le livre de Michel Picouly) que des outils de travail.

    L’enseignant peut trouver des supports tout faits, par exemple auprès des éditeurs ou auprès de Canopé, « mais en réalité, quand on regarde les enseignants travailler, on se rend compte qu’ils détournent une partie de ces supports et ils en fabriquent une partie », souligne Bruno Devauchelle.

    Ce que regarde en premier un enseignant est comment il va pouvoir adapter le support à ses besoins pédagogiques.

    « En fait, peu d’enseignants utilisent des supports tout faits ; le manuel scolaire est d’ailleurs un très bon exemple et il a beaucoup évolué passant d’une forme linéaire à une forme kaléidoscopique ».

    Le tableau noir a été remplacé par le tableau blanc et désormais, le tableau se numérise. L’évolution des vecteurs de diffusion a permis une variété importante de pratiques et donc de supports.

    Les acétates (rétroprojection) introduites dans les années 60, la télévision petit à petit arrivée dans les salles de classe et désormais internet via les ordinateurs et autres appareils mobiles, enrichissent, voire remplace les supports plus anciens.

    Au delà de cette évolution et cette variété, est apparue, ou plutôt s’est développée, la possibilité pour chacun de concevoir et construire ses propres supports.

    Certes, il y a bien longtemps que les enseignants construisent et « bricolent » des supports. Outre les petits « bricolages », l’arrivée du photocopieur, par exemple, a fortement marqué le travail enseignant ainsi que celui des élèves. La photocopie est devenue très rapidement le prolongement efficient de cette manière de personnaliser les supports destinés aux élèves.

    Les éditeurs ont toujours lutté contre le « photocopiage », en particulier ceux spécialisés en éducation, qui ont obtenu le maintien de l’interdiction dans la loi sur l’exception pédagogique. La mise sur le marché de supports avec droits de reproduction n’a pas connu de franc succès, laissant le champ à un contournement toujours d’actualité.

    Utiliser légalement ou pas, un supports de cours reste un élément de base de la profession enseignante. Une pratique complémentaire existe et demande aussi à être analysée : l’enrichissement des supports existants.

    « Les enseignants ont une tradition d’enrichissement de supports ; avec le numérique, cela devient plus compliqué ».

    Bruno Devauchelle parle alors de « clans » qui se créent.

    En première typologie de support, « on a tout simplement la sélection d’un support : parmi un ensemble de documents, j’en sélectionne un que je vais fournir à mes élèves, soit sous forme vidéo-projetée, soit sur l’ENT, soit sous forme papier ».

    La deuxième typologie est l’assemblage qui consiste à rapprocher plusieurs objets qui ne sont pas ensemble à l’origine. Le troisième niveau est celui où l’enseignant met sa touche personnelle ; « plus que du bricolage,  il s’agit, selon la loi, d’oeuvre de création par assemblage ».

    Reste une question essentielle qui soutient les pratiques : quelles sont les compétences nécessaires pour parvenir à enrichir des supports existants ?

    Selon l’objectif visé et les objets techniques sollicités, elles sont très diverses et pas forcément toutes faciles à maîtriser. Il semble bien que ce soit l’un des freins, au moins partiel.

    Avec l’arrivée des moyens numériques, les niveaux techniques ont fortement augmenté. D’ailleurs, l’utilisation des photocopies n’a encore que peu diminué, contrairement à ce que l’on pouvait croire. D’un autre coté, les manuels scolaires numériques et les éditeurs éponymes n’ont pas encore apporté suffisamment d’accessibilité et d’utilisabilité pour encourager le développement de telles pratiques.

    Enrichir des supports reste une pratique artisanale et relativement modeste, bien que largement répandue en quantité.

     

  • Fédérer et motiver élèves et enseignants :  mission accomplie pour «J’apprends l’énergie»

    Fédérer et motiver élèves et enseignants : mission accomplie pour «J’apprends l’énergie»

    Le dispositif « J’apprends l’énergie », composé de ressources gratuites en ligne sous forme de contenus pédagogiques et d’un jeu sérieux, est aussi complété par des visites de sites du groupe GDF SUEZ et par l’intervention de leurs techniciens en classe, dans le but d’apporter le plus d’éléments possibles à la connaissance des élèves dans le domaine de l’énergie.

    Il s’appuie en outre sur les programmes de l’éducation nationale qui, d’ailleurs, contractualise avec GDF SUEZ sous forme de partenariats, comme le précise Philippe Peyrat, Délégué général de la Fondation GDF SUEZ : « nous enclenchons des partenariats régionaux avec les rectorats ; à ce jour, nous avons signé avec les académies de Paris, Versailles, Créteil et Rouen et nous sommes en discussion avec Toulouse, Lyon et Dijon et nous avons de très belles expériences à Lille ».

    Virginie Archambault, enseignante à l’IME Georges Loiseau, nous dresse un court historique sur l’arrivée du dispositif  dans l’établissement.

    « J’ai entendu parler du concours l’année dernière et avec mes deux collègues, nous avons décidé de tenter l’aventure avec les élèves ».

    Elle explique qu’ils avaient justement un excellent terrain d’expérimentation au quotidien pour réaliser un projet concret, répondant au cahier des charges du concours : le bâtiment de leur établissement très énergivore qui nécessitait de gros travaux de rénovation.

    C’est sur un objectif de réhabilitation du bâti existant que Virginie, David et Stéphane ont construit leur dossier qui a été retenu parmi les cinq meilleurs projets lors de la remise du trophée en juin dernier au siège de GDF SUEZ à la Défense.

    C’est finalement avec la troisième place que les élèves de l’IME Georges Loiseau ont quitté Paris à l’issue de la cérémonie, fiers d’avoir su susciter de l’intérêt et de la reconnaissance mais aussi heureux d’avoir pu arpenter les rues de la capitale lors d’une journée riche en émotions.

    L’IME Georges Loiseau en course pour le Trophée 2014 avec un nouveau projet

    GDFSUEZ3_100314A la rentrée 2013, Virginie et ses collègues ont décidé de relever à nouveau le défi.  Le projet entrepris sur l’année scolaire 2012-2013 (réfection totale de l’établissement) ne pouvant voir le jour faute de financement suffisant, c’est sur la création d’une construction nouvelle en centre ville que les élèves travaillent actuellement.

    « Ce nouveau bâtiment nous laisse un champ d’exploration pour travailler d’autres thèmes qui n’avaient pas été abordés l’an dernier, tout en conservant les acquis », souligne Virginie.

    Travailler sur un projet concret au sein du dispositif « J’apprends l’énergie, Ma ville en 2020 » permet aux enseignants d’avoir un cadre précis associé à un calendrier qui va rythmer les séances et « d’avoir l’objectif d’être récompensé, c’est toujours motivant et bénéfique », ajoute Virginie.

    Le travail est interdisciplinaire ; Virginie pousse les élèves à réfléchir sur les aspects développement durable et matériaux sous forme de recherches et de visites de sites. David se concentre sur les aspects techniques par la réalisation d’une maquette et Stéphane utilise l’outil informatique pour les aider à avancer sur le projet et comprendre certaines notions, notamment via le Serious Game  qui est mis à disposition gratuitement sur le site japprendslenergie.com.

    Faciliter le travail collaboratif et les échanges entre élèves

    « Dans un premier temps, nous travaillons surtout sur les parties collectives du jeu », explique Stéphane. La classe de Stéphane n’en est qu’au démarrage du jeu et accomplit ses premières missions ; elle a aussi en charge d’expliquer aux autres classes le déroulement du jeu, « une compétence qui est importante à développer et qui n’est pas un exercice évident pour nos élèves », ajoute t-il.

    Finalement, le jeu va leur permettre d’acquérir certaines notions sur les énergies renouvelables, « qu’ils n’auraient pas forcément comprises dans un autre contexte »., conclut t-il.

    Il vante le côté « motivant » du Serious Game de par son interactivité mais également la motivation évidente avec la finalité du trophée « j’apprends l’énergie, Ma Ville en 2020 » qui leur permet de travailler sur le montage d’une vidéo présentant le projet, par exemple.

    GDFSUEZ2_100314De son côté, David aborde le projet d’un point de vue technique et technologique. Comme il s’agit d’une création d’un nouveau bâtiment, il a décidé d’intégrer la loi de réglementation thermique 2012 qui comprend trois axes : la nécessité d’utiliser les énergies renouvelables, l’urbanisme et l’implantation du bâtiment dans son contexte environnemental et enfin l’obligation d’arriver à des résultats en terme d’isolation pour des économies d’énergie.

    « Je trouve intéressant de travailler sur le rapport à la loi au quotidien et non pas simplement le rapport à la loi tels que les jeunes se le représentent par rapport à leurs comportements en tant que citoyens »,  souligne t-il.

    « J’apprends l’énergie, Ma Ville en 2020 », un projet de classe qui touche la « vraie » vie

    Au-delà du fait que le projet permet un travail interdisciplinaire évident, les trois enseignants tiennent à souligner qu’il permet, pour des élèves en IME, d’acquérir plus facilement des connaissances au demeurant très « conceptuelles », comme se plaît à préciser David lorsqu’il parle des énergies renouvelables :

    « Dire que l’énergie est renouvelable  ou qu’elle n’est pas renouvelable, c’est une notion très conceptuelle ; pour rendre les choses compréhensibles il faut trouver les bons supports ».

    Choisir les bonnes visites de sites, construire une maquette pour matérialiser le projet ou étudier des notions de développement durable à l’aide d’un Serious Game : autant d’actions qui peuvent répondre aux objectifs de nos trois enseignants autour d’un projet commun.

    Il semblerait qu’autour du dispositif « J’apprends l’énergie », les enseignants aient trouvé matière à avancer pour atteindre ces objectifs mais aussi remplir leur mission d’enseignants comme le précise David, en guise de conclusion :

    « ce qui est intéressant aussi dans ce dispositif c’est que le contenu proposé correspond aux programmes officiels ce qui nous a permis de nous l’approprier ; si cela n’avait pas été le cas,  nous ne nous serions pas lancés dans l’aventure ».

    GDFSuez_video2_100314

  • Les ressources pour apprendre, de l’enseignant à l’élève

    Les ressources pour apprendre, de l’enseignant à l’élève

    Une ressource, c’est quoi ?

    C’est la première question qui se pose lorsqu’on utilise le mot « ressource ». Bruno Devauchelle définirait, de manière général, « tout ce qu’on a besoin, que ce soit le papier, le numérique et beaucoup d’autres choses, pour enseigner et apprendre ».

    Quelles ressources choisir ?

    Dans l’enseignement traditionnel, l’enseignant arrive en classe avec des ressources. Comment fait-il ses choix et pourquoi n’utiliserait-on que les ressources de l’enseignant et pas celles que les élèves pourraient apporter en classe ?

    Le manuel scolaire est le symbole le plus reconnu parmi les ressources, mais l’observateur de la classe au quotidien sait bien que les enseignants, comme les élèves, font appel à des ressources de toutes natures, humaines, matérielles, visuelles, auditives, etc. Or, le choix de ces ressources et un des éléments clés de la réussite dans l’apprentissage.

    Si avec l’Ecole, le XIXème siècle a consacré le manuel scolaire et le Maître, le XXIème siècle risque de consacrer d’autres ressources car « avec l’arrivée du numérique, les ressources ont explosé ».

    « En réalité, les enseignants n’ont pas une ressource mais une multiplicité de ressources qu’ils vont chercher ; l’enseignant est un assembleur de ressources ».

    Il peut faire appel aussi bien aux collègues qu’aux manuels scolaires, à Internet ou encore à sa propre bibliothèque, désormais de plus en plus numérisée elle aussi.

    Apprendre suppose que l’on accède à des ressources qui vont aider au passage à la connaissance.

    L’élève qui utilise l’ordinateur et internet fait de même ; il prolonge son travail en allant à la recherche de ressources variées pour répondre aux demandes des enseignants : amis, livres, sites web, forums, réseaux sociaux, etc…

    La mutation des ressources utilisées dans l’enseignement est le premier signe d’une évolution importante du système scolaire. L’apparition de classes inversées ou de cours en ligne gratuits et massifs (CLOM ou MOOC) viennent s’ajouter à ce phénomène.

    Ainsi, lorsque l’on recherche dans une discipline les ressources numériques accessibles, on est étonné d’en voir la variété mais surtout le nombre ; à tel point qu’il est très difficile de se tenir à jour et surtout de distinguer, dans ces sources, ce qui est vraiment pertinent.

    Ce qui guette les enseignants c’est la surdose de ressources.

    D’ailleurs le maintien du recours au manuel scolaire peut être lu comme le signe du besoin de ressources limitées et cohérentes, tout comme l’attente des enseignants vis à vis des inspections dont ils demandent un cadrage plus important et surtout un guidage ; ce à quoi certains répondent par des sites disciplinaires académiques très riches et variés.

    En conclusion, Bruno Devauchelle attire notre attention sur le fait que l’enseignement va être totalement dépendant  de « la façon dont l’enseignant utilise les ressources, la façon dont il les amène et la façon dont il les fait chercher par les élèves ou pas » et qui constituent ses choix pédagogiques.

     

  • Le projet NIPIB : une vraie ressource interactive !

    Le projet NIPIB : une vraie ressource interactive !

    Itop_2emearticle_photouneNIPIB, qui entre dans le cadre des projets d’avenir du numérique, est porté par la société ITOP éducation en partenariat avec l’Université de Lorraine et l’Académie de Nancy-Metz. Après deux ans de R&D Il affiche déjà des perspectives encourageantes et un réel enthousiasme de la part des utilisateurs qui l’expérimentent.

    NIPIB présente des lames microscopiques de très grande qualité et vous révèle ce que vous ne pouvez pas voir à l’œil nu mais qui est pourtant visible !

    « L’objectif est d’avoir en ligne une sorte de microscope virtuel avec différentes lames d’observation à haute résolution qui sont intégrées dans la ressource de l’ENT PLACE », souligne Romain Marchal ; des « lames virtuelles » d’observations au microscope qui sont fournies par la faculté de médecine de l’Université de Lorraine.

    Itop_2emeartilce_phototexte1NIPIB a pour ambition d’utiliser et de développer les résultats de la recherche en microscopie et technologies numériques afin de proposer aux établissements scolaires (collèges et lycées) des images numériques innovantes.

    Images accompagnées d’un dispositif scientifique et pédagogique accessibles en ligne via une plateforme technique connectée aux Environnements Numériques de Travail.

     

    Une grande qualité d’observations offerte aux élèves

    « C’est un outil génial car, avec les microscopes optiques et le petit matériel qu’on peut avoir en collège, il n’est pas possible d’obtenir de telles résolutions ».

    Romain Marchal se réjouit de pouvoir partager avec ses élèves une ressource numérique de grande qualité. Il donne l’exemple de la bactérie lactique, celle du yaourt, qu’il est très difficile d’observer avec un outillage classique ; avec la ressource NIPIB, c’est désormais envisageable.

    « Je peux toujours passer des images au vidéoprojecteur pour leur montrer comment se présente une bactérie mais c’est un document qui reste fixe. L’avantage avec cette ressource, c’est que les élèves naviguent eux-mêmes avec la souris à la découverte de la lame, comme sur un microscope ».

    Cela signifie que l’élève peut focaliser son attention sur une partie de la lame qui l’intéresse, grossir s’il le souhaite Itop_2emeart_phototexte2etc.

    Un meilleur outil de travail pour enseigner

    En plus d’une qualité augmentée, l’enseignant se voit déchargé du stress d’utiliser un matériel plutôt désuet d’anciens microscopes optiques à la précision souvent aléatoire et qui demandent un entretien régulier, comme tout objet mécanique.

    Toutes les lames dont dispose Romain Marchal ont été numérisées et font plusieurs centaines de Mo, mais c’est très simple d’utilisation puisque ces ressources sont accessibles en ligne,  via une plateforme technique connectée directement à l’ENT PLACE.

    C’est vrai que l’absence de manipulation au microscope contrarie un peu Romain et il avoue avoir conservé les appareils pour ses élèves de 6ème, « pour les faire manipuler l’outil lors de la découverte la structure cellulaire ». Mais dès la 5ème, lorsqu’il aborde le sujet des vaisseaux sanguins,  il bascule sur les ordinateurs et le microscope virtuel avec le gros avantage « de pouvoir les faire observer tous en même temps sur la même lame et permettre une correction plus aisée», ajoute t-il.

    A l’avenir, Romain Marchal se verrait bien disposer de l’option 3D pour ces microscopes virtuels !

    Itop_2emeart_phototexte3Actuellement, la ressource comporte environ 150 lames couvrant les domaines de la biologie humaine, animale, végétale, la géologie et la microbiologie.

    S’associe à cela, une sélection de fiches pédagogiques conçues par des équipes d’enseignants travaillant en collaboration avec les scientifiques, conformes au programme de SVT de la sixième à la terminale.

    « Cette ressource est agrémentée de fiches pédagogiques pour le professeur et également d’une fiche scientifique associée, ce qui permet à l’enseignant de SVT d’avoir des indications précises sur ce qu’il faut rechercher et connaître sur cette lame », ajoute Romain.

    L’intérêt d’avoir cette ressource sur l’ENT PLACE permet d’ailleurs de choisir les droits attribués à chaque membre de la communauté pour l’utilisation de ces ressources.

    « En cette phase expérimentale, c’est un sujet qui est encore à l’étude de savoir ce qui doit être mis à la disposition des élèves et ce qui ne doit pas l’être ; par exemple, pour un travail de recherche, il ne faut pas que les élèves aient accès aux ressources légendées ; c’est pour cette raison qu’aujourd’hui, les élèves n’ont accès qu’aux lames ».

    Plus d’infos :
    « NIPIB : Nouvelle Imagerie Pédagogique de l’Invisible », fait partie des 10 projets de R&D sélectionnés fin 2011, lors de l’appel à projets « Technologies de l’e-Education 1 », il bénéficie du soutien de l’état dans le cadre du programme des investissements d’avenir pour le développement de l’économie numérique.

     

  • Adieu Youtube et Dailymotion, place à Mediacad, la solution académique pour gérer vos médias

    Adieu Youtube et Dailymotion, place à Mediacad, la solution académique pour gérer vos médias

    L’idée de Mediacad (médiathèque académique) est venue du constat que les enseignants avaient certains besoins lorsqu’il s’agissait d’utiliser différentes sources médias à savoir, par exemple : comment mettre en ligne une vidéo, une photo ou une bande-son et comment les partager ? Et plus récemment, il est à souligner la naissance de nouveaux besoins en serveurs de livres numériques, utilisés sur les tablettes notamment.

    « Aujourd’hui, lorsqu’on est dans une salle de classe, on assiste souvent à la scène d’un enseignant un peu désemparé, qui prend une vidéo  sur youtube dont il ne sait pas réellement si il a le droit de l’utiliser et qu’il projette à l’aide d’un vidéoprojecteur ; dans ce cas de figure, il risque de se retrouver avec de la publicité plutôt encombrante », souligne Stéphane Carasco, chef de projet à la DSI du Rectorat de Bordeaux, lorsqu’il explique la genèse du projet.

    Médiacad est une application web qui permet l’envoi, l’encodage, le stockage, le partage et la diffusion (streaming, affichage et téléchargement) de médias (vidéos, sons, images et livres numériques) à visée pédagogique, de manière sécurisée.

    En réponse à des enseignants qui utiliseraient déjà le partage et l’indexation de vidéos sur la plateforme ilias de l’ENT ARGOS et qui ne verraient pas immédiatement l’intérêt de ce nouvel outil, Vincent Guédé, chargé de mission à la DSI du rectorat de Bordeaux et concepteur de Mediacad, met en avant certains « plus », comme par exemple, un partage possible du son et d’images et pas uniquement de vidéos et surtout, une application utilisable depuis tous types d’appareils : ordinateurs fixes ou portables, tablettes numériques, Smartphones, vidéoprojecteurs ou tableaux numériques interactifs.

    Enfin, Mediacad est massivement multi-établissements : elle permet le partage de médias à l’échelle de l’ensemble d’une académie.

    Dans le développement Mediacad, « il y a l’application, le stockage et l’encodage », précise Stéphane Carasco.

    Pour plus de renseignements :

    Médiacad est développée par la DSI du Rectorat de Bordeaux (plus particulièrement par Vincent Guédé) et le chef de projet est Stéphane Carasco (DSI rectorat de Bordeaux)
    ce.dsi@ac-bordeaux.fr

  • HistoQuizz, une appli pour vos cours d’histoire, maintenant gratuite pour Android

    HistoQuizz, une appli pour vos cours d’histoire, maintenant gratuite pour Android

    HistoQuizz permet de confronter ses connaissances en histoire à travers quatre période (antiquité, moyen-âge, moderne et contenporaine), dans des challenges progressifs adaptés à tous les niveaux. Idéal pour apprendre en s’amusant !

    Concrètement, HistoQuizz se présente comme un grand questionnaire thématique et animé sur les dates clés, les inventions qui ont fait avancer l’humanité, les grandes batailles qui ont secoué le monde, les artistes dont les œuvres ont traversé les siècles, les héros qui ont marqué leur époque, et bien d’autres choses encore…

    Cette appli est déjà testée et mise en pratique dans les collèges québécois depuis la rentrée 2013 comme ressource à part entière, voir l’article à ce sujet.

    Plus d’infos :
    Pour télécharger l’appli, se rendre ici 

    Histoquizz_061213

  • Enseignants de maths : trois attentes phares exprimées à Educatice

    Enseignants de maths : trois attentes phares exprimées à Educatice

    Des activités paramétrables

    « Puis-je  modifier les questions selon le niveau de mes élèves ? »

    « Peut-on changer la formulation de l’énoncé ? »

    « Est-il possible d’insérer les images de mon choix ? »

    Cabri Factory offre des activités prêtes à être utilisées mais elles sont très facilement adaptables aux besoins de la classe ou à certains élèves. L’enseignant dispose des outils pour éditer les textes, ajouter des figures ou des images. Il peut paramétrer en quelques minutes les activités afin de changer leur difficulté suivant l’objectif poursuivi.

    L’enseignant peut aussi changer très rapidement le barème de calcul de la note de l’élève en fonction des élèves. Cabrilog_educatice_261113

     

    Des devoirs à la maison, version TICE

     

    « Au collège, les élèves n’aiment pas bien les devoirs à la maison, j’aimerais les donner sous forme numérique, plus ludique pour les élèves, mais comment organiser la correction ? »

     

     

    Cabri Factory permet de créer des devoirs à la maison en paramétrant les activités proposées.

    Les élèves cherchent l’exercice, reçoivent une aide s’ils se trompent et ont accès à une solution s’ils ont deux essais erronés. Ils ont ainsi la correction juste après avoir cherché. Et ce n’est pas fini ! Car lire la solution, c’est bien mais pouvoir la mettre en œuvre c’est mieux. Pour obtenir une note, les élèves doivent donc résoudre l’exercice à nouveau.

    De plus l’enseignant peut voir la note et le suivi de l’élève, question par question.


    Création de vidéos d’aide et de correction par l’enseignant

    « Y a-t-il la possibilité de jouer pas à pas une construction que j’ai faite pour l’expliquer aux élèves ? »

    Oui, et en plus Cabri Factory permet à l’enseignant d’enregistrer n’importe quelle séquence d’actions et d’obtenir une vidéo intégrée dans l’exercice, jouable à volonté par les élèves. Vidéos particulièrement utiles pour créer une aide ou une correction comme pour poser un exercice sans recours à  de longues explications textuelles.

    Cabrilog_educatice2_261113

    Plus d’infos :
    Fiche de présentation, table des matières et vidéos de démonstration sur le site www.cabrifactory.com.
    A noter des tarifs de lancement particulièrement attractifs pour une solution aussi riche et complète (dès 99 € TTC / an), avec un maintien inédit du tarif de lancement pour tout réabonnement ultérieur pour les collèges acquéreurs avant le 20 décembre 2013. Les collèges ont donc tout intérêt à ne pas hésiter et à l’essayer immédiatement au moins pour une année, d’autant qu’ils profiteront également des mises à jours et enrichissements des contenus par Cabrilog !

     

    A propos de Cabrilog :
    Cabrilog est une PME grenobloise essaimée en l’an 2000 d’un laboratoire de recherche du CNRS. Elle conçoit, développe et commercialise des logiciels interactifs et ressources numériques de haute qualité didactique et pleinement interactif en 2D et 3D pour l’apprentissage des mathématiques du CP à la Terminale. Ses logiciels font référence depuis 1987 dans les communautés éducatives, ils sont traduits en plus de 20 langues et diffusés chaque année dans plus de 50 pays.

  • Eduthèque, le nouveau service public de ressources numériques

    Eduthèque, le nouveau service public de ressources numériques

    Le portail Eduthèque est un service de mise à disposition des ressources des grands établissements publics à caractère scientifique et culturel qui permet à l’enseignant une fois authentifié, d’accéder à un éventail de ressources choisies pour préparer ses cours, les utiliser en classe ou faire travailler ses élèves à la maison, « le tout dans un cadre pédagogique, dans la classe “augmentée“ », souligne Alain Thillay.

    Cette opération est aujourd’hui en route grâce à une mise en commun de compétences de plusieurs partenaires et se fait l’écho de l’idée de collaboration et de co-construction que souhaite instaurer le Ministère en répondant parfaitement à l’un des objectifs de la stratégie du numérique éducatif mise en place par Vincent Peillon.

    Comment ça marche ?

    C’est très simple : les enseignants vont pouvoir créer un compte à partir de leur adresse électronique professionnelle sur laquelle ils recevront un mail de manière à garantir aux établissements partenaires que les inscrits sont bien enseignants.

    Que puis-je trouver à l’intérieur ?

    Tout l’intérêt de ce service est bien d’accéder à une offre pédagogique riche et variée à partir d’un menu à plusieurs entrées, par thèmes comme « arts et lettres », « sciences et techniques » ou encore « sciences humaines et sociales » ; ou bien par les partenaires en direct « BNF, CNES, INA, IGN Edugeo etc » qui proposent des contenus granulaires que l’enseignant pourra, grâce à une authentification unique, utiliser, télécharger pour tout ou partie de son cours.

    Alain Thillay tient d’ailleurs au sujet du téléchargement « que c’est un grand effort qu’ont entrepris nos partenaires pour permettre la constitution de documents pédagogiques avec les élèves » et il ajoute « que toutes les ressources restent hébergées chez nos différents partenaires ».

    Que puis-je faire ou ne pas faire ?

    Comme nous l’avons dit précédemment, l’enseignant peut se servir de toutes les ressources du portail, en ligne ou en téléchargement pour créer ses propres scénarios pédagogiques. Il peut tout à fait envisager de les déposer sur un ENT  ou bien son scénario pédagogique  sur les pages disciplinaires dédiées des académies ou du ministère ; en revanche, la diffusion de ces ressources via des blogs personnels ou supports de même genre, est à proscrire.

    Démonstration courte mais très instructive sur le type de ressources trouvées sur Eduthèque et les champs possibles d’usages à envisager, à suivre en regardant la vidéo ci-contre.

    Enfin, pour conclure sur une note positive tournée vers l’avenir pour un projet déjà ambitieux et prometteur, Alain Thillay annonce l’arrivée de prochains établissements publics sur la plateforme et donc de prochaines ressources : « Nous sommes partis dans une dynamique qui fait que l’offre des partenaires que nous avons aujourd’hui doit déjà s’enrichir et être renouvelée et l’offre de nouveaux partenaires doit arriver au fil du temps ».

    « Nous sommes bien dans du service public du numérique éducatif ; c’est maintenant aux enseignants de s’inscrire sur le portail, aux enseignants d’utiliser ces ressources pour créer des scénarii pédagogiques que nous espérons retrouver sur les sites académiques, dans les édubases etc ».

    Avis aux enseignants : rendez-vous  sur edutheque.fr

    Liens à visiter : http://eduscol.education.fr/cid72338/edutheque.html

    Et http://www.education.gouv.fr/cid72353/edutheque-des-ressources-scientifiques-et-culturelles-publiques-pour-enseigner.html

  • NetEduc pour le secondaire : une innovation ITOP éducation

    NetEduc pour le secondaire : une innovation ITOP éducation

    Conçu pour répondre à la demande des enseignants, des académies et des collectivités, NetEduc propose :

    – des ressources granulaires, multidisciplinaires et organisées par ensembles pédagogiques, indexées sur les programmes officiels, utilisables sur tous supports (ordinateurs, tablettes, tableaux blancs interactifs…).

    – des outils de personnalisation et de suivi : création de parcours, création de nouvelles données, gestion du suivi.

    – un modèle économique favorisant les usages : abonnement pour l’ensemble de l’établissement avec usage possible depuis le domicile des élèves et des enseignants.

    – une offre de contenus personnalisable « à la carte » pour répondre aux différents besoins des collectivités ou académies en fonction de leurs projets ou thématiques prioritaires.

    Plus d’infos : www.itop.fr      
    ITOP est membre de l’AFINEF, www.afinef.net