Étiquette : Réseaux sociaux

  • Internet et les réseaux sociaux : que dit la loi ?

    Internet et les réseaux sociaux : que dit la loi ?

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    La loi s’applique aussi sur Internet !

    Cette nouvelle édition est à jour des dernières jurisprudences ainsi que des nouvelles lois, et explique par de nombreux exemples concrets la protection des données communiquées aux e-commerçants, les transactions e-commerce, l’utilisation d’Internet en entreprise, ou encore les accès frauduleux.

    Un livre toujours aussi indispensable pour comprendre ses droits et ses devoirs sur Internet !

    Thématiques abordées :

    Neutralité du Net • Liberté d’expression • Responsabilité • Données personnelles • Vie privée • E-réputation • Réseaux sociaux • Anonymat • Identité numérique • Droits d’auteur • DRM, téléchargements illégaux et Hadopi • Transactions
    • Achats en ligne • Ventes entre particuliers • Litiges • Internet au bureau • BYOD et télétravail • Parler de son employeur sur les réseaux sociaux • Cybercriminalité • Phishing • Spam

    A propos de l’auteur : Ancien conseiller de la secrétaire d’État au numérique, polytechnicien et docteur en droit, Fabrice Mattatia est expert en confiance numérique. Il intervient dans plusieurs universités, dont Paris I Panthéon Sorbonne et La Rochelle et dans des grandes écoles comme Télécom ParisTech. Il est également l’auteur de nombreux articles de vulgarisation sur le droit et sur les technologies et des livres Loi et Internet (2014) et Traitement des données personnelles (2013).

     

    aux éditions Eyrolles

  • Witigo révèle les dangers qui menacent les jeunes enfants sur Internet

    Witigo révèle les dangers qui menacent les jeunes enfants sur Internet

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    82,5 % des pages Web bloquées concernent les tentatives d’accès aux réseaux sociaux, aux achats en ligne et à la pornographie.

    L’analyse des pages Web filtrées a permis d’identifier les catégories de contenus inappropriés les plus bloqués et de révéler, que plus de 82 % des pages Internet bloquées par Witigo, concernaient des tentatives d’accès à des sites de réseaux sociaux, d’achats en ligne ainsi qu’à des sites pornographiques.

    48% des pages bloquées concernent les réseaux sociaux.

    Alors même que les réseaux sociaux sont interdits aux moins de 13 ans, nombreux sont les très jeunes enfants à avoir un compte sur Facebook, Twitter, Pinterest ou Instagram, entre autres.
    A priori sans risque, ces sites constituent un réel danger pour les enfants les plus crédules et/ou les plus sensibles. En effet, les réseaux sociaux favorisent confidences et révélations intimes, et certains adultes mal intentionnés s’en servent pour établir rapidement une relation de confiance et commettre des actes les plus répréhensibles qui soient (abus, voyeurisme, violence…).

    Les jeunes peuvent également se servir des réseaux sociaux pour harceler ou moquer les plus faibles d’entre eux.

    26% des pages bloquées correspondent à des sites d’achats en ligne.

    En seconde position, nous retrouvons la catégorie « Achats en ligne » avec 26 % des pages bloquées. Les nombreuses incitations publicitaires présentes sur les sites Internet peuvent conduire le jeune public à cliquer et à effectuer des achats onéreux, sans que les parents s’en rendent compte.

    Les enfants savent, de plus en plus tôt, comment et quels sites consulter pour acheter musiques, sonneries et VOD entre autres.

    Derrière les réseaux sociaux et les achats en ligne, les contenus à caractère pornographique représentent 8,5 % des pages bloquées par Witigo.

    Pages sollicitées ou non par les enfants, un tel pourcentage sur cette catégorie constitue un résultat inquiétant au regard de la tranche d’âge. Facilement et gratuitement accessible, la pornographie est sans aucun doute l’un des contenus auxquels les enfants sont confrontés très jeunes sur Internet. La violence des images peut profondément choquer les jeunes enfants et fausser leur vision de la sexualité.

    Viennent ensuite, les contenus violents avec 4.9 % des pages bloquées, la catégorie divertissements (films, radio/TV, news, etc.) avec 3 % des pages bloquées et les jeux en ligne (2,7 %).

    Witigo précise qu’en raison de l’équipement des enfants en tablette de plus en plus tôt (un enfant sur trois, âgé entre 7 et 12 ans, possède une tablette²), surfer sur Internet est devenu un 6ème sens et qu’il est très facile d’échapper à la vigilance des parents (50 % des enfants surfent sur Internet dans leur lit²).

    Qui dit tablette, dit mobilité et donc difficulté accrue pour les parents de s’assurer en permanence que leurs enfants font une bonne utilisation d’Internet. Cela est d’autant plus vrai si aucune règle d’utilisation n’est mise en place.

    Si le dialogue entre les parents et les enfants, pour sensibiliser les plus jeunes aux situations potentiellement dangereuses sur Internet, ainsi que la mise en place de règles d’utilisation des appareils connectés sont essentiels, un logiciel de contrôle parental est un moyen nécessaire pour accompagner les parents et protéger les enfants des contenus numériques inappropriés.

    Pour découvrir l’infographie Witigo et les conseils délivrés aux parents, cliquez ici.

  • Eduquer à l’image hors la classe avec Instagram

    Eduquer à l’image hors la classe avec Instagram

    [callout]Les élèves de collège doivent acquérir des compétences liées à la lecture d’image, notamment pour l’épreuve d’Histoire des arts. Or, ils ne sont que rarement  mis en situation de produire des images, des photos, dans le cadre scolaire. Pourtant, leur smartphone permet de prendre et de partager des images.[/callout]

    Comment rendre possible la production d’images par les élèves ?

     

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    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

    La création d’un compte Instagram pour la classe permet de stimuler la production des élèves ainsi que d’aborder toutes les règles de composition d’une image. C’est naturellement que je me suis tourné vers l’application Instagram qui permet de partager et de commenter chaque image. De plus ce travail est délocalisé hors la casse et permet à chacun de participer quand il le souhaite.

    Relation avec le thème de l’édition « entre appropriations et détournements« 

    L’utilisation d’un réseau social en classe et hors la classe est l’occasion de former les élèves à la citoyenneté numérique : droit à l’image, modérations des commentaires et civilité dans les débats.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    Dans le cadre de l’Histoire des arts, en Lettres, avec une classe de troisièmes, j’ai décidé de travailler sur deux séries de photos de Dorothea Lange et de Sebastiao Salgado. Instagram a permis aux élèves de devenir producteurs de photographies, de comprendre, de tester et de mettre en application les notions techniques telles que les lignes de force, le contraste, les couleurs complémentaires, les lignes de fuite…

    A propos de l’auteur : Bruno Vergnes
    Découvrir le programme ExplorCamps Ludovia#12.

  • Appropriation des réseaux sociaux numériques et compétences médiatiques

    Appropriation des réseaux sociaux numériques et compétences médiatiques

    Les usages des réseaux sociaux numériques (RSN) se multiplient, se diversifient, se complexifient et s’intègrent dans les pratiques sociales de publication d’informations. Le partage d’informations personnelles en ligne (Livingstone, 2008 ; Fogel & Nehmad, 2009 ; Hew, 2011) amène les individus à expérimenter différentes formes de sociabilité (Ito et al., 2009), voire à développer des formes d’intelligence collective (Jenkins, 2013).

    Il est également le lieu d’élaboration et de cristallisation des identités (Georges, 2010). On remarque cependant que cette exposition (du moins partiellement) publique de sa vie privée peut entrainer des utilisations non souhaitées (Gross & Acquisti, 2005 ; Georges, 2012), conduire à des problèmes relationnels (Moreau et al., 2012), etc. Les usagers se retrouvent en outre face à un volume d’informations de plus en plus important, complexe et fragmenté (Jones, 2008). Si l’on peut se réjouir de la multiplication des sources d’information et de la facilité d’accès à celles-ci, cette évolution s’accompagne de risques de surcharge informationnelle (Potter, 2012), d’une nécessité ressentie d’être connecté en permanence (Domenget, 2014 ; Lachance, 2014), etc.

    L’appropriation des RSN, qui se définit notamment par l’autonomisation des usagers par rapport aux usages inscrits dans les dispositifs techniques (de Certeau, 1990 ; Jouët, 2000 ; Denouël & Granjon, 2011), implique dès lors l’acquisition de compétences médiatiques et numériques (Jenkins et al., 2006 ;  Fastrez & De Smedt, 2012) : la capacité à gérer ses relations, à gérer son temps, à organiser ses informations, à protéger sa vie privée, etc.

    L’appropriation des médias réside dans les possibilités qu’ont les usagers de développer leurs propres usages, de détourner les usages inscrits voire de les rejeter (Andonova, 2004). Ces possibilités sont soutenues par les compétences qu’ils peuvent mobiliser.

    L’autonomie des usagers procède d’une appropriation individuelle mais elle est aussi contrainte par leur capital social et culturel (Bourdeloie, 2012), leurs identités, leurs appartenances, leurs perceptions, et les dispositions qui structurent leur relation au monde (Denouël & Granjon, 2011). En particulier, les usagers projettent sur les réseaux sociaux des représentations sociales provenant du discours social (Jodelet, 2003 ; Abric, 2011) et construites à partir de multiples sources : la fréquentation d’une institution d’enseignement, les interactions avec les collègues ou les membres de la famille, les médias, etc. (Jaurréguiberry & Proulx, 2011).

    En introduisant la notion de représentation sociale, nous souhaitons interroger le rôle que joue le contexte social dans la mobilisation des compétences des usagers des RSN et dans l’élaboration de leurs usages.

    Notre hypothèse est que l’usager mobilise des compétences et développe, ou plutôt « bricole » (de Certeau, 1990), des usages en fonction d’un jeu de tension entre différentes représentations sociales qu’il possède sur les RSN, leurs usages et les compétences qui leur sont associées, comprenant des normes et des valeurs socialement construites.

    L’objectif de cette contribution est de proposer une analyse des relations entre représentations sociales, compétences et usages, dans le cadre des usages de RSN.

    Elle est illustrée par des données empiriques provenant d’une recherche doctorale portant sur les compétences mobilisées par des étudiants au cours de leurs activités d’organisation de leur espace personnel d’information. Par un recodage des données récoltées par 60 entretiens semi-directifs sur un échantillon de 30 étudiants, il s’agit d’identifier les représentations des étudiants, d’observer leurs usages des RSN et les compétences qu’ils mobilisent.

    L’analyse présentée cherche à articuler les dimensions sociale et individuelle des phénomènes étudiés, suivant une approche socio-cognitive (cf. Dillenbourg et al., 1996). Les représentations sociales constituent des ressources cognitives dont l’usager dispose et qui définissent, en partie, sa compétence.

    La compétence regroupe en effet l’ensemble des ressources externes et internes, dont des représentations, attitudes et aptitudes, mobilisées par l’usager en vue de la réalisation d’une tâche (Bourg et al., 1989 ; Tardif, 2006). De par leurs origines multiples, les représentations, qui donnent sens aux usages et qui soutiennent les compétences des usagers, se trouvent mises en tension. Elles peuvent conduire à des usages considérés comme adéquats, ou non, d’un point de vue normatif, ou à des usages « bricolés » issus de l’intégration mentale de différentes représentations (Fauconnier & Turner, 2002).

    Note de positionnement scientifique

    Section scientifique de rattachement : 71 (Sciences de l’information et de la communication)

    Méthode Appliquée :

    L’observation des pratiques médiatiques des usagers concernés consiste en une ethnographie cognitive (Dubbels, 2011 ; Williams, 2006) des pratiques d’organisation des informations d’un échantillon d’informants dans leur environnement quotidien.

    L’ethnographie cognitive est une méthode focalisée sur la compréhension des processus cognitifs situés, tels qu’ils se déroulent dans leur contexte quotidien, qui suppose l’analyse fine des interactions entre les sujets et les ressources environnementales. Nous adoptons une position compréhensive (plutôt qu’explicative) dont l’objectif est la comparaison des pratiques des informants afin d’élaborer une taxonomie des dimensions de base constituant leurs pratiques informationnelles numériques.

    Ces observations sont réalisées au cours d’entretiens d’explicitation (Vermersch, 1994).  Ce type d’entretien se centre sur l’explicitation de pratiques en suscitant la verbalisation de l’action, physique ou mentale, telle qu’elle a été effectivement vécue. L’intérêt des résultats obtenus via l’explicitation du déroulement de l’action se situe dans le fait qu’ils permettent au chercheur d’effectuer des inférences fiables sur les raisonnements et les savoirs effectivement utilisés dans la pratique.

    Terrain d’expérimentation : 

    Nous avons réalisé 60 entretiens focalisés sur les activités d’organisation des espaces personnels d’information d’un échantillon de 30 étudiants. Ces entretiens semi-directifs prennaient la forme d’une visite guidée par l’étudiant de son espace d’information et à l’occasion de laquelle il détaillait ses différentes stratégies d’organisation. Chaque membre de l’échantillon a été interviewé deux fois, une fois avant son entrée dans l’enseignement supérieur et une deuxième fois 6 mois plus tard. L’objectif de ce double entretien était de cerner les stratégies d’adaptation mises en place par les individus lorsqu’ils sont confrontés à de nouveaux besoins informationnels. Les parties pertinentes des entretiens ont ensuite été retranscrites puis codées de manière descriptive et analytique à l’aide du logiciel Nvivo.

    Les espaces personnels d’information concernent l’ensemble des dispositifs techniques mobilisés par les étudiants dans le cadre de leurs pratiques de consultation, de création, de gestion et de partage d’information. La présente contribution se centre essentiellement sur leurs usages des réseaux sociaux numériques.

    Références :

    • Abric, J.-C. (2011). Pratiques sociales et représentations. Paris : Presses Universitaires de France.
    • Andonova, Y. (2004). Parcours réflexif de la problématique des usages : une tentative de synthèse. Communication et organisation, 25 (en ligne). http://communicationorganisation.revues.org/2960
    • Bourdeloie, H. (2012). L’appropriation des dispositifs d’écriture numérique : translittératie et capitaux culturel et social. Etudes de communication, 38 (en ligne). http://edc.revues.org/3378
    • Bourg, E. F., Bent, R. J., McHolland, J., & Stricker, G. (1989). Standards and evaluation in the education and training of professional psychologists: The National Council of Schools of Professional Psychology Mission Bay Conference. American Psychologist, 44(1), 66–72. doi:http://dx.doi.org/10.1037/0003-066X.44.1.66
    • de Certeau, M. (1990). L’invention du quotidien, tome 1 : Arts de faire. Paris : Gallimard.
    • Denouël, J., & Granjon, F. (2011). Communiquer à l’ère numérique. Regards croisés sur la sociologie des usages. Paris : Presses des mines.
    • Dillenbourg, P., Baker, M., Blaye, A., & O’Malley, C. (1996). The evolution of research on collaborative learning. In E. Spada & P. Reiman (Eds), Learning in Humans and Machine: Towards an interdisciplinary learning science. (p. 189-211). Oxford: Elsevier.
    • Domenget, J.-C. (2014). Formes de déconnexion volontaire et temporalités de Twitter, Réseaux, 4(186), 77-103. DOI : 10.3917/res.186.0077
    • Dubbels, B. (2011). Cognitive Ethnography: A Methodology for Measure and Analysis of Learning for Game Studies. International Journal of Gaming and Computer-Mediated Simulations, 3(1), 68–78.
    • Fastrez, P., & De Smedt, T. (2012). Une description matricielle des compétences en littératie médiatique. In M. Lebrun-Brossard, N. Lacelle, & J.-F. Boutin (Eds.), La littératie médiatique multimodale. De nouvelles approches en lecture-écriture à l’école et hors de l’école (p. 45–60). Québec: Presses de l’Université du Québec.
    • Fauconnier, G., & Turner, M. (2002). The way we think. Conceptual blending and the mind’s hidden complexities., Basic Books.
    • Fogel, J., & Nehmad, E. (2009). Internet social network communities: Risk taking, trust, and privacy concerns. Computers in Human Behavior, 25, 153–160. doi:10.1016/j.chb.2008.08.006
    • Georges, F. (2010). Identités virtuelles. Les profils utilisateur du web 2.0. Paris : Questions Théoriques.
    • Georges, F. (2012). « A l’image de l’Homme » : cyborgs, avatars, identités numériques. Le Temps des médias, 18(1), 136–147. doi:10.3917/tdm.018.0136
    • Gross, R., & Acquisti, A. (2005). Information Revelation and Privacy in Online Social Networks (The Facebook case). In Proceedings of ACM Workshop on Privacy in the Electronic Society (WPES), November 7, Alexandria, Virginia, USA. (Pre-proceedings version)
    • Hew, K.F. (2011). Students’ and teachers’ use of Facebook. Computers in Human Behavior, 27, 662–676.
    • Ito, M., Baumer, S., Bittanti, M., Cody, R., Herr-Stephenson, B., Horst, H. A., & Tripp, L. (2009). Hanging Out, Messing Around, and Geeking Out – Kids Living and Learning with New Media. Cambridge: MIT press.
    • Jaurréguiberry, F., & Proulx, S. (2011). Usages et enjeux des technologies de communication. Paris : érès éditions.
    • Jenkins, H. (2013). La culture de la convergence: des médias au transmédia. Paris: Colin.
    • Jenkins, H., Purushotma, R., Clinton, K., Weigel, M., & Robison, A. J. (2006). Confronting the Challenges of Participatory Culture: Media Education for the 21st Century (White paper). The John D. and Catherine T. MacArthur Foundation.
    • Jodelet, D. (2003). Les représentations sociales, Paris : Presses Universitaires de France.
    • Jones, W. (2008). Keeping Found Things Found: The Study and Practice of Personal Information Management (1st ed.). Burlington, MA: Morgan Kaufmann.
    • Jouët, J. (2000). « Retour critique sur la sociologie des usages », Réseaux, 18(100), 487–521.
    • Lachance, J. (2014). « De la déconnexion partielle en voyage : l’émergence du voyageur hypermoderne », Réseaux, 4(186), 51–76. DOI : 10.3917/res.186.0051
    • Livingstone, S. (2008). Taking risky opportunities in youthful content creation: teenagers’ use of social networking sites for intimacy, privacy and self-expression. New media & society, 10(3), 393–411. DOI: 10.1177/1461444808089415
    • Moreau, A., Roustit, O., Chauchard, E., & Chabrol, H. (2012). L’usage de Facebook et les enjeux de l’adolescence : une étude qualitative. Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence, 60, 429–434.
    • Potter, W. J. (2012). Media Literacy (Édition : 6th Revised edition.). Los Angeles ; London: SAGE Publications Inc.
    • Tardif, J. (2006). L’évaluation des compétences: documenter le parcours de développement. Montréal: Chenelière éducation.
    • Vermersch, P. (1994). L’entretien d’explicitation en formation initiale et en formation continue. Paris: ESF éditeur.

     A propos des auteurs : Anne-Sophie Collard et Jerry Jacques

    Plus d’infos sur la programme du colloque scientifique sur www.ludovia.org/2015/colloque-scientifique

  • Élaborer et publier des “tracts” numériques pastiches pour renforcer la compréhension des élèves

    Élaborer et publier des “tracts” numériques pastiches pour renforcer la compréhension des élèves

    Un bon test de la compréhension des élèves est leur capacité à utiliser le matériel enseigné et notamment à le transformer pour le publier de manière créative.

    Un tel exercice présente des avantages : il offre une respiration ludique et collaborative dans le cours ; il permet d’impliquer les élèves par des activités ludiques — tout en soulignant qu’ils ne peuvent jouer sans une certaine maîtrise des contenus — ; il permet d’enseigner les règles et les techniques de la publication en ligne (sans oublier les enjeux visuels). Pour ce faire, quel(s) outil(s) choisir ?

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

     

    L’éventail des outils et des activités pédagogiques mobilisables est immense. Je présente ici une activité d’écriture et de publication de “tracts” (simples pages) : le travail demandé aux élèves est typiquement d’imaginer et de réaliser une page annonçant un évènement fictif (colloque, concert, sortie d’ouvrage, annonce ou publicité…) en mobilisant les connaissances du cours.

    Pour cela, les élèves utilisent des applications en ligne (généralement “gratuites”) : Smore (https://www.smore.com), Tackk (https://tackk.com/) ou Checkthis (http://checkthis.com). A noter que Smore et Tackk proposent chacun une version “éducation” (https://www.smore.com/educators et https://tackk.com/education).

    Cette activité nécessite des ordinateurs connectés ou des terminaux mobiles

    (certaines applications ayant des version mobiles ou étant adaptés aux écrans mobiles).

    Ces outils sont d’une prise en main extrêmement facile et proposent des fonctions stimulantes, intégrables pédagogiquement : commentaires, réseaux sociaux, système de “badges”….

    Relation avec le thème de l’édition de Ludovia#12

     

    Cette activité techno-pédagogique — facilement déclinable et transformable — permet aux élèves de s’approprier des contenus disciplinaires en jouant à les détourner (on ne comprend bien que ce que l’on peut transformer). Elle leur permet aussi de s’approprier des outils et des savoir-faire de la publication numérique.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

     

    Cette activité créative, ponctuellement utilisée, est aisée et efficace. Elle peut se décliner à tous les niveaux scolaires et dans toutes les matières.

    Quelques exemples de réalisations d’élèves : cercle utilitariste, philo party

    A propos de l’auteur : François Jourde
    Découvrir le programme ExplorCamps Ludovia#12.

     

     

     

     

     

     

  • L’académie de Nice lance un espace numérique dédié aux parents d’élèves

    L’académie de Nice lance un espace numérique dédié aux parents d’élèves

    [callout]La communication entre l’école et les parents fait l’objet d’une attention particulière dans l’académie de Nice. Les usages du numérique s’installent dans la société et à l’École. Attentive à cette évolution, l’académie de Nice propose un nouveau portail à destination des parents, qui doit les aider à suivre et accompagner la réussite de leurs enfants.[/callout]

    Des conseils, des ressources et des outils pour mieux communiquer

    Comment bien gérer ses mots de passe ? Comment suivre les travaux et les absences des collégiens et des lycéens via l’ENT ? Comment reconnaître un message frauduleux ? Comment réagir face à des images choquantes sur internet ? Comment les lycéens peuvent-ils préparer un stage en entreprises ? Où trouver des ressources numériques d’éducation à la sécurité routière ou des logiciels libres au niveau collège ? Comment connaître la disponibilité d’un ouvrage au CDI ?

    Ce portail a pour objectif d’informer les parents sur  les services mis à disposition par les établissements et par l’académie de Nice. Il présente les outils et les applications numériques utilisés à l’école, au collège et au lycée pour créer, produire et travailler. Il a également pour intention d’aider les parents à mieux appréhender l’usage d’internet et des réseaux sociaux (usage raisonné des médias, sensibilisation à la protection de la vie privée ou au respect de la propriété intellectuelle, etc.).

    ACNice_ENTparents_090615Des conseils sont également prodigués afin d’aider parents et enfants à utiliser des ressources et des services en toute légalité et des moyens sont proposés pour apprendre à protéger son image et ses données personnelles.

    Les collèges et les lycées utilisent des « applications de vie scolaire » qui permettent aux parents, via Internet, de connaître les notes, de suivre les absences et les travaux proposés à leurs enfants, via des espaces numériques de travail (ENT) accessibles au sein et en dehors des établissements scolaires. Ces ENT servent d’appui à la communication avec les familles.

    Des cours sont également proposés en ligne. Au niveau de l’académie de Nice, des télé-services seront utilisés afin de permettre l’inscription des enfants dans un établissement, de mettre à jour les informations administratives sur la famille…

    Cet espace aide les parents à mieux utiliser ces services.

    Ce portail spécialement dédié aux parents d’élèves, est le fruit d’une collaboration entre la Délégation académique au numérique éducatif (Dane), le réseau CANOPÉ, le CLEMI (Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information) et l’équipe académique de sécurité. Des parents ont été consultés pour sa création ainsi que les collectivités territoriales (région Paca, départements des Alpes-Maritimes et du Var) et la MAIF, assureur partenaire de l’école.

    Cet « espace parents » a été lancé officiellement le 28 mai 2015  à l’occasion d’une session d’information à destination de parents d’élèves au collège Matisse à Nice.

    Plus d’infos :
    Consultez l’espace sur ac-nice.fr/dane/parents
    le fil twitter @ParentsDaneNice

  • Pratiques des adolescents sur Internet et les médias sociaux

    Pratiques des adolescents sur Internet et les médias sociaux

    Un article du portail national éduscol, l’actualité du numérique.

    L’article de la Revue Française des Sciences de l’Information et de la Communication (RFSIC ) prend appui sur certains des résultats de l’étude JAMES (Jeunes/Activité/Médias/Enquête suisse) menée en 2012, en partenariat avec les Universités de Zürich, de Lugano et de Genève.

    Cette enquête visait à mesurer les usages des médias et réseaux sociaux par les adolescents et, à l’échelle suisse, à combler un manque en matière de recherche sur les pratiques médiatiques des adolescents.

    Les auteurs du présent article s’appuient notamment sur un questionnaire fermé et standardisé, soumis à un échantillon de 1169 élèves âgés de 12 à 19 ans, et fréquentant des écoles (écoles de commerce, collèges) ou établissements professionnels (places d’apprentissage).

    Usages des médias chez les adolescents

     

    L’étude relève que les « 15-19 ans » ne sont que 16 % en France à lire la presse (gratuite et payante) tous les jours en 2009. Par comparaison, ils sont en Suisse, en 2012, plus de 50 % (58 % entre 16 et 19 ans) à le faire tous les jours ou plusieurs fois par semaine.

    Concernant les garçons et leur attrait pour les jeux vidéo, on constate que cette pratique diminue dès « 14-15 ans », lorsque l’adolescent s’investit dans d’autres activités, notamment les sorties et les relations avec ses pairs sur les réseaux sociaux.

    Ce phénomène de transfert, qui n’exclut pas selon l’étude des pratiques multitâches (35 % des adolescents parviennent par exemple à écouter ou à regarder la télévision en naviguant sur internet), s’observe également dans les pratiques lectorales avec une baisse d’intérêt pour la lecture de livres. Pour l’adolescent, la lecture de livres et de revues, contrairement au temps passé sur les réseaux sociaux, n’est pas perçue comme un moyen de reconnaissance relationnelle.

    La lecture de la presse gratuite reste toutefois une pratique régulière : à partir de 16 ans, la presse, principalement gratuite, bénéficie d’un regain d’intérêt (36 % de lecteurs réguliers avant 16 ans, mais 55 % à 58 % des adolescents sont des lecteurs réguliers de la presse papier).

    Dès 18 ans, la conversion vers la lecture des journaux en ligne devient significative, puisque 29 % des « 18-19 ans » lisent tous les jours ou plusieurs fois par semaine des quotidiens sur le Net. Les médias traditionnels ne sont pas ignorés dans ce contexte puisqu’un adolescent sur deux continue d’écouter régulièrement la radio, alors que 70 % à 80 % d’entre eux, selon leur âge, continuent à regarder la télévision tous les jours ou presque.

    Pratiques informationnelles des adolescents

     

    La large utilisation des smartphones chez les jeunes favorise le développement des pratiques informationnelles sur Internet et sur le Web 2.0, notamment l’usage des réseaux sociaux et des moteurs de recherche, moyens privilégiés de recherche d’informations.

    Facebook et Instagram sont les deux sites attirant le plus de souscripteurs.

    La variation la plus prononcée du taux d’adhésion à Facebook , précisent les auteurs, se situe à 14 ans, âge charnière, puisque d’un taux d’usage régulier de 59 % chez les « 12-13 ans » on passe à 86 % pour les « 14-15 ans ». Les sites de réseaux sociaux favorisent l’interlocution et les échanges synchroniques.

    L’étude indique que « l’adolescent apparaît comme un individu en état de veille quotidien, observateur et évaluateur des profils de ses amis, qui entend contrôler son environnement immédiat ». Les réseaux sociaux sont aussi, parfois, le lieu d’expériences négatives en ligne.

    Les réseaux sociaux ou les forums sont en effet des plateformes potentiellement propices aux dérapages. Les propos délictueux et les agressions verbales sont fréquents sur les plateformes où on peut agir anonymement, sans s’exposer aux regards des autres, et disparaître en un clic de souris. Les agressions dont peuvent être victimes les adolescents (notamment la tranche d’âge des 16-17 ans) sont de plusieurs types : la diffusion d’informations fausses ou de propos offensants, la menace, la publication en ligne de photographies ou de vidéos sans autorisation de la personne concernée.

    Ces outils, conclut l’étude, « se conçoivent alors aisément comme des espaces de rituels initiatiques et des territoires d’expérience, par lesquels les adolescents apprennent, par essais et erreurs, à négocier leur réputation en ligne et à gérer des données personnelles qui peuvent circuler à leur insu ».

    Sources et références complémentaires

    Patrick Amey et Sébastien Salerno, « Les adolescents sur Internet : expériences relationnelles et espace d’initiation », Revue française des sciences de l’information et de la communication [En ligne], 6 | 2015, mis en ligne le 01 janvier 2015, consulté le 23 avril 2015. URL : http://rfsic.revues.org/1283

    JAMES 2014 : Rapport sur les résultats de l’étude

  • MAXI 18, le réseau social pour les moins de 18 !

    MAXI 18, le réseau social pour les moins de 18 !

    En 2014, un quart des habitants de la planète utilise un réseau social (environ 23 millions d’utilisateurs en France).

    Maxi18_020315Le contenu de cette vaste jungle n’est pas toujours adapté aux enfants; arnaques, harcèlements, violences ou pornographie hantent souvent ces réseaux sociaux.

    Le site www.MAXI18.com a été créé par Ynover Média, société toulousaine de multimédia qui, fort de ce constat, propose aujourd’hui un vrai réseau social, permettant ainsi aux enfants et aux adolescents de discuter, partager, apprendre et s’exprimer sur un équivalent à Facebook, Google+ ou Twitter, sécurisé, ludique, pédagogique et qui leur est réservé.

    Grâce à Maxi 18, les plus jeunes pourront par exemple, apprendre à utiliser correctement un réseau social, protéger leurs vies privées et bien prendre conscience de leurs publications et de leurs destinataires.

    Tout l’univers des 7-17 ans est présent sur www.maxi18.com; discussions, TV, cinéma, jeux vidéo, sport, révisions scolaires, etc. Le tout dans un espace sécurisé et modéré.

    Maxi18 a notamment reçu dernièrement le label « Respect Zone » et s’engage et informe ses utilisateurs sur le cyber-harcèlement.

  • Lancement de Geek Junior, le premier média d’information high-tech à destination des adolescents

    Lancement de Geek Junior, le premier média d’information high-tech à destination des adolescents

    Geekjunior_160215

    Nos enfants sont des geeks en puissance avec un intérêt pour l’univers high-tech qui dépasse souvent leurs propres parents.

    Ils utilisent plusieurs appareils, sont multi-écran, sont connectés constamment à leur téléphone portable et adorent jouer aux jeux vidéo. La génération des ados technophiles est déjà là.

    L’ambition de Geek Junior est de proposer un média pour les informer et les conseiller, en publiant tous les jours des contenus adaptés à un public adolescent : actualités, tests, tutoriels et vidéos…

    Geek Junior traite essentiellement des applications mobiles, des jeux vidéo, des gadgets geek et des solutions éducatives pour aider les adolescents dans leur travail scolaire.

    Créer par deux parents d’adolescents, Geek Junior se veut un lieu de découverte et d’échange, avec l’utilisation d’un ton direct sans être infantilisant ni moralisateur. Outre le site web adapté à une lecture mobile, Geek Junior veut continuer la conversation avec les adolescents sur Facebook, Twitter et YouTube.

    Plus d’infos :
    redaction@geekjunior.fr La rédaction de Geek Junior est situé en Catalogne jusqu’à l’été 2015 et sera de retour en France ensuite. Qui sommes-nous ? Christophe Coquis : professionnel des médias depuis plus de 15 ans, Christophe a été le rédacteur en chef du portail high-tech Softonic.fr de 2011 à 2014. Mariel Balbuena Vallejos : après des études de journalisme dans son pays natal, le Pérou, Mariel a continué sa formation en France avec une formation en infographisme.