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  • Pearltrees lance son « Offre Éducation »

    Pearltrees lance son « Offre Éducation »

    Avec Pearltrees Education, les établissements scolaires se dotent d’un espace privé et sécurisé qui met toute la richesse d’Internet à la portée des enseignants et des élèves.

    Pearltrees a lancé il y a quelques jours « Pearltrees Éducation » et propose aux établissements scolaires d’avoir leur propre espace privé et sécurisé.

    Cet espace permet aux enseignants et aux élèves d’utiliser le Web comme principale ressource documentaire et de développer facilement tous types de scénarios pédagogiques : cours magistral, classe inversée, collaboration ou interdisciplinarité…

    Pearltrees_Education3_030616Dès lors, ils créent en collaboration la bibliothèque numérique de l’établissement. Ainsi, les établissements scolaires peuvent profiter pleinement de toutes les richesses documentaires d’Internet et des capacités sociales du Web.

    Depuis l’origine, la communauté Pearltrees comprend une large part d’enseignants et d’élèves. Ce sont eux qui nous ont conduit à élaborer cette version Éducation. Pendant près de 2 ans, nous avons discuté avec des enseignants et des experts pédagogiques à tous les niveaux de l’Éducation Nationale afin de maximiser le potentiel pédagogique de Pearltrees. Le service est déjà en version test dans une dizaine d’établissements. Nous allons continuons de travailler avec tous les niveaux de l’éducation nationale pour poursuivre notre intégration”, commente Patrice Lamothe, PDG co-fondateur de Pearltrees.

    Pearltrees Education propose 5 grandes fonctionnalités :

    . Un espace pédagogique privé et sécurisé. Les élèves sont protégés. Les comptes créés avec Pearltrees Education sont anonymes et les contenus inaccessibles. De plus, les élèves bénéficient d’un “safe search” pour toutes leurs recherches ce qui leur offre une grande autonomie pédagogique.

    . Le Web enfin utilisable en classe ! Pearltrees ne conserve que le contenu des pages web et élimine ainsi les publicités. Les textes, les images et les vidéos issues du web sont éditables et ils peuvent être organisés par simples glisser-déposer. Les ressources du web sont désormais exploitables en classe.

    . Tous les scénarios pédagogiques, en quelques clics. Les fonctionnalités de partage et de collaboration permettent aux enseignants d’un établissement d’établir tous les scénarios pédagogiques qu’ils souhaitent : classe inversée, collaboration, activités interdisciplinaires (EPI, TPE, …).

    Pearltrees_Education2_030616. Une bibliothèque participative et personnalisée. Les “suggestions”, la “recherche” et “mes intérêts” sélectionnent ce des dossiers proches des intérêts de chaque élève ou enseignant. Ainsi, Pearltrees Education fournit à chacun toutes les ressources dont il a besoin, au moment où il en a besoin.

    . Un service totalement intégré. Pearltrees Education inclut un grand nombre de services dont la formation des enseignants et l’intégration aux environnement numérique de travail. Le déploiement au sein des établissements est donc facile et l’appropriation garantie.

    Plus d’infos :
    Pearltrees Éducation est disponible dès aujourd’hui sur le Web et les apps iOS et Android de Pearltrees.

    A propos de Pearltrees :
    Pearltrees est un service qui permet d’organiser tous ses intérêts. Il rassemble plus de 2,5 millions de contributeurs, plus de 3 millions d’utilisateurs actifs mensuels et près de 100 millions de contenus. Pearltrees repose sur un modèle mixte qui mêle premium, publicité et des versions spécialisées.. Pearltrees a été recommandé de nombreuses fois par Apple, Google et Mozilla. Les Apps Pearltrees sur iOS et Android sont notées 5 étoiles et ont été téléchargées plus de 2 millions de fois. Pearltrees a réuni 8 millions d’euros auprès d’un groupe d’entrepreneurs internationaux et de business angels.

  • WHASK , la nouvelle App et réseau social

    WHASK , la nouvelle App et réseau social

    Whask3_090516

    L’entreprise a été créée en septembre 2015 par deux frères, Edouard et Nicolas Tzipine. Après être passés par la production TV (TF1) et la grande distribution (P&G), ils ont tout quitté pour WHASK !

    Serez-vous convaincus ?

    Vous connaissez tous Snapchat, Tinder et Whatsapp… Vous passez du temps sur une de ces applications ? Ou peut-être même les trois ?

    WHASK est un nouveau réseau social qui est à la fois ludique, rapide et instantané.

    Vous avez déjà eu besoin de conseils instantanés avant de prendre une décision ? Vous souhaitez obtenir des réponses rapides pour organiser un dîner, un match de foot ou un cinéma au dernier moment ?

    Whask1_090516Alors WHASK va vous simplifier la vie !Whask2_090516

    Il s’agit d’une application de sondage instantané : envoyer un whask prend moins d’une seconde !

    Un whask comprend une question fermée et une photo. Celui qui le reçoit n’a qu’à « swiper » à droite ou à gauche pour répondre oui ou non.

    Instantanément, ce dernier accède à une page intermédiaire qui montre de façon ludique les résultats du sondage !

    Mais ce n’est pas tout ! Vous allez également pouvoir suivre vos stars, blogs ou médias préférés et les influencer dans leurs questions quotidiennes !

    Et vous ? Êtes-vous prêts à devenir Whasker ?

     

     

    Plus d’infos :
    L’application WHASK est disponible sur : App Store , Google Play.

    Facebook : Whask
    Instagram : Whaskapp
    Twitter : Whaskapp

     

  • Je suis Ton Pair… ou Apprendre ensemble à Grandir Connectés

    Je suis Ton Pair… ou Apprendre ensemble à Grandir Connectés

    Anne Cordier est maître de conférences en Sciences de l’information et de la Communication à l’Université-ESPE de Rouen. Ses travaux de recherche portent sur les pratiques info-communicationnelles des acteurs et les imaginaires liés à l’information, aux outils et aux espaces informationnels, selon une perspective sociale et culturelle. Elle s’intéresse également aux modalités d’enseignement-apprentissage des objets et outils d’information-communication.
    Elle est l’auteure en 2015 d’un ouvrage paru chez C & F Editions intitulé « Grandir connectés : les adolescents et la recherche d’information ».

    Avec les Digital Natives, nous sommes sur un mythe, un idéal type construit socialement, d’un adolescent qui aurait les mêmes comportements, quelle que soit sa personne.

    Les Digital Natives, un fantasme qui met des barrières

    Pour Anne Cordier, c’est plutôt le fait de rentrer « par les individus » qui est important ; et « lorsqu’on va voir chacun, on se rend compte évidemment d’une grande hétérogénéité des pratiques ».

    « L’observation de terrain réduit donc à néant la construction sociale autour de ce fameux mythe des Digital Natives », souligne t-elle.

    En classe, ce « fantasme » va jouer sur deux types de personnes à savoir les enseignants et les élèves.

    « L’impact des Digital Natives en classe est une réalité ». Anne Cordier explique que, pédagogiquement, il est observé que des enseignants qui, lorsqu’ils mettent en place des projets numériques se disent : « à quoi je sers », « quel est mon rôle » ou encore « ils n’ont pas besoin de moi ».

    Côté élèves, ces derniers peuvent souffrir de l’absence de l’engagement d’un enseignant, notamment dans les productions numériques.
    Anne Cordier a déjà remarqué que les enseignants ont tendance à reléguer la phase de production avec le numérique à l’extérieur de la classe. « Il y a des contraintes de temps, c’est évident mais, pour beaucoup, il y a aussi des réflexions du type “mais ça, ils savent faire“ », témoigne Anne Cordier.

    Sans être des Digital Natives, les jeunes développent pourtant de nouvelles formes de capacités et d’apprentissages.


    Ces jeunes ont une vraie vision de la société numérique, de la société sur les réseaux.

    Anne Cordier observe qu’ils font preuve d’un réel engagement en « politique numérique » comme elle l’appelle. Ils baignent dans des outils et se forgent leur éducation citoyenne au travers des discours médiatiques qu’ils peuvent entendre via ces outils.

    Un autre aspect qu’Anne Cordier souhaite porter à notre réflexion est la négligence des connaissances dites informelles que les jeunes peuvent acquérir via leurs outils du quotidien.

    « Cet apprentissage informel n’est effectivement pas académiquement organisé et structuré mais se fait par l’expérience sur les réseaux, par les discussions avec les pairs ou encore par des recherches, via Google par exemple qui les mènent à l’exploration de voies qui les interrogent ».

    « Ils ont tous à disposition des outils d’interrogation du monde ».

    « Avec les innovations techniques, il y a toujours un apprentissage par essai-erreur qui se fait et qui se révèle le plus performant ».

    Anne Cordier souligne que la jeunesse s’est toujours emparée des innovations techniques ce qui fait que le fonctionnement par essai-erreur leur est naturel. Une habitude à « tâtonner » qu’ils ont déjà au travers de leurs pratiques des jeux vidéo, par exemple ; « une forme d’éducation informelle au choix qui s’opère pour eux au travers de la navigation sur les réseaux », ajoute t-elle.

    L’effet « zapping » entre outils ne signifie pas abandon des outils numériques désuets mais plutôt réagencement de l’utilisation de ces outils.

    Une migration d’un outil à l’autre peut s’opérer parce qu’un nouvel outil présente un nouvel intérêt ou par effet de mode, « ce qui n’empêche pas de revenir à l’ancien si on trouve que le nouveau n’est pas si innovant que cela ».

    « Il y a surtout un réagencement de l’utilisation des outils qui va s’opérer par communauté ».

    Anne Cordier décrit par exemple un phénomène où, quand les adultes sont sur tel réseau, les jeunes vont être poussés à utiliser un autre réseau, « ce qui ne signifie pas qu’ils vont complètement abandonner l’outil ».

    On est sur un modèle de gâteau type “Paris-Brest“ c’est à dire que les jeunes vont superposer un certain nombre d’outils avec des usages bien différenciés et les convoquer en fonction des situations, ce qui révèle, d’ailleurs, une vraie intelligence.

    La relation élève-enseignant ne ressort pas amoindrie de ces constats comportementaux.
    « Parmi tous les adolescents que j’ai rencontrés, à aucun moment je n’ai rencontré un adolescent qui me disait “les enseignants, c’est terminé, vive le numérique“ ».

    « Au contraire, j’ai été très touchée par ces adolescents qui me disent “on a besoin de vous“ », et elle cite, pour conclure, Morgan, un élève qu’elle a rencontré au cours de ses recherches.

     

     

  • Exacly.me, la première appli pour partager vos goûts et vos dégoûts avec des photos

    Exacly.me, la première appli pour partager vos goûts et vos dégoûts avec des photos

    Se différenciant d’autres applis qui invitent les utilisateurs à s’exprimer, exacly.me propose de livrer ses opinions, positives ou négatives, sur n’importe quel sujet, avec des photos. Avec exacly.me, chacun exprime son point de vue comme il le ferait dans la vie réelle, ne partageant pas que les opinions conventionnelles, mais différents avis qui nous rendent uniques.

    Au cœur d’excaly.me, il y a les «photopinions », des photos avec une opinion. L’utilisateur télécharge les photos qui illustrent son quotidien, sa ville, ses activités et/ou des objets et donne son ressenti. Il peut également voir les photopinions d’autres personnes et y apporter son propre avis.

    Il aime ? Il dit : « moi ». Il n’aime pas trop : « pas moi », ou même « pas du tout moi ». L’expérience est authentique, fidèle à la réalité et addictive.

    « Nous vivons dans un monde numérique inondé de « j’aime », de moments idylliques, mais nous avons peu l’occasion de partager ce qui nous indiffère ou ce à quoi nous avons du mal à nous identifier, » déclare Simantini Chakraborty, co-fondateur et CEO d’exacly.me.

    Nous trouvons que les goûts et les dégoûts des gens ont du sens, et nous voulons qu’exacly.me soit l’appli de la « génération moi», qui lui permette de s’exprimer comme elle le fait dans sa vie quotidienne.

    Principales fonctionnalités d’exacly.me :

    • Montrer et commenter: l’utilisateur télécharge ses photopinions de produits, expériences, activités, lieux et partage avec le monde entier son ressenti. Il entre en contact avec d’autres et dit s’il est d’accord ou non avec leurs photopinions.
    • Nuancer ses sentiments: il est possible d’appuyer sur « moi » ou « pas moi » mais aussi de nuancer avec « un peu moi », « complètement moi » ou « pas du tout moi ».
    • Devenir un leader d’opinion : l’utilisateur peut rapidement devenir un leader d’opinion sur différents sujets avec des noms rigolos comme « Né pour courir », « Fashion Junkie » et tant d’autres, après avoir téléchargé ou repris à son compte des photopinions.
    • Suivre une personne influente : celle-ci se fait remarquer en donnant son avis dans divers domaines tels que la technologie, la musique, la gastronomie, l’aventure, etc.
    • Recevoir des conseils avisés: il est possible d’être conseillé intelligemment sur des personnes ou des choses, sur la base d’une constante évolution des goûts et opinions de l’utilisateur
    • Partager anonymement : les photopinions peuvent être postées anonymement si l’utilisateur ne veut pas être identifié
    • Comparer avec les autres : le « me score » montre à quel point vous avez les mêmes goûts que d’autres utilisateurs, en se basant sur les « moi » et « pas moi », ce qui guide vers de nouvelles découvertes et des amis potentiels
    • Echanger sur les réseaux sociaux: une manière de se faire remarquer, de devenir un leader d’opinion et un lanceur de tendances est de partager ses photopinions originales sur Facebook et Twitter.

    Plus d’infos :
    Liens utiles :

  • Les réseaux sociaux, le meilleur et parfois un peu moins

    Les réseaux sociaux, le meilleur et parfois un peu moins

    #educattentats a été un espace d’échange où l’élève était au centre de l’attention pour tenter d’expliquer l’inexplicable. Cela a été une manière de prendre soin de l’autre.

    J’ai participé à la constructions de padlets et j’ai compris tout le sens du mot équipe. C’était un peu étrange car nous avons travaillé sans parfois ne nous être jamais vus.

    Si quelqu’un en doutait, enseigner signifie encore quelque chose.

    Il est vrai que cela tranche largement avec ce qui pouvait être observé depuis quelques semaines : la culture de la punchline plutôt que celle de l’échange. Il ne faut pas oublier que les élèves vont eux aussi sur les réseaux sociaux. Nous portons donc une grande responsabilité à chacune de nos interventions.

    Dans un contexte de massifications des « réseauteurs », twitter n’est plus un lieu de « happyfews ». A la netiquette, il faudrait ajouter l’Edunetiquette(1). Peut-être que les espaces de messagerie privée sont des lieux plus propices à des développements forcément limités à 140 caractères.

    Appliquons simplement ce que l’on demande à nos élèves : politesse, respect, recul, hauteur de vue et réponse construite.

    Parfois, il faut simplement dire stop. Ce n’est pas toujours facile de s’éduquer soi-même à une culture partagée et responsable des réseaux sociaux.

    Il reste que je remercie tous les twittos d’où qu’ils viennent pour ce formidable exemple de générosité, de solidarité et de partage que j’ai pu observer depuis ces quelques semaines.

    (1) edunetiquette : règle de savoir échanger à définir sur les réseaux sociaux entre professionnels de l’éducation (respect, politesse, explication, tolérance… pour offrir des conversations de qualité à la hauteur de l’exigence que l’on a pour les élèves).

  • Jeunesse interconnectée : communiquent-ils vraiment et pour quoi faire ?

    Jeunesse interconnectée : communiquent-ils vraiment et pour quoi faire ?

    Vanessa_portaitVanessa Lalo parle de cette jeunesse interconnectée dans ce monde connecté avec une question sous-jacente : existe t-il vraiment une communication pour autant ?

    Ce qui est certain, c’est que le numérique incite les jeunes à être créatifs ; une créativité et un rapport à l’information que les adultes se doivent d’accompagner et d’encourager si l’on veut que le numérique prenne tout son sens dans la société.

    Le « zapping » sur différents canaux d’information est-il facteur d’apprentissage ?

    « Les jeunes d’aujourd’hui, avec les outils numériques dans lesquels ils sont immergés, ont un rapport au monde qui est complètement différent ».

    Tout le monde communique avec les outils numériques voire « sur-communique », mais sous les différentes formes qui existent, cette communication n’est-elle pas superficielle et y a t-il vraiment un contenu de fond ?

    Ce qui est certain, c’est que les jeunes sont sur internet et « que nous ne savons pas toujours ce qu’ils font ».

    « Nous devons les écouter, observer vers quoi ils sont attirés et exploiter leurs codes ».

    Exploiter les codes de la jeunesse et mettre “à profit“ le numérique.

    Pour Vanessa Lalo, c’est de cette manière que nous réussirons à faire que le numérique devienne un outil « utile » et non un simple « passe-temps ».
    Pour leur apprendre à communiquer au travers des outils qui leur sont familiers, il faut juste les accompagner (l’accompagnement sera un thème abordé par Vanessa dans le 2ème épisode) et croire en leurs capacités.

    En effet, il émerge de nouvelles valeurs chez les jeunes comme la collaboration ; « ils collaborent très facilement au travers d’avatars par exemple, sans connaître qui se cachent derrière l’écran ». Le partage est un autre exemple qu’ils développent particulièrement lorsqu’ils jouent à plusieurs ; c’est aussi une des valeurs « avec laquelle on peut mutualiser des compétences ».

    Ouvrir l’esprit des jeunes au monde, engager leur esprit critique.

    « Si les adultes n’encadrent pas ces nouvelles pratiques et qu’on considère que le numérique est leur territoire et non celui de la société, les jeunes vont rester sur ce qu’ils connaissent ».
    Et c’est à ce moment-là que le danger émerge et que les interconnections restent vaines.

    La jeunesse a besoin d’un guide qui l’amène sur les chemins de la “rue numérique“ .

    Comment guider les jeunes et encourager leur créativité dans la « rue numérique » ?

    « Les jeunes consomment énormément de vidéo et d’internet » et dans ce domaine, ils sont vraiment créatifs.
    Vanessa Lalo dresse en effet le constat qu’il suffit d’observer les productions réalisées par les jeunes d’aujourd’hui « qui recréent, repartagent des informations et se saisissent du matériel qui est disponible » pour se rendre compte de cette créativité presque instinctive.

    Du photomontage au détournement d’images, les jeunes, sans s’en rendre compte, acquièrent énormément de compétences.

    « Ils aiment ça : prendre du matériel existant, s’en saisir et faire ce qu’ils ont envie avec, et qui n’est pas forcément l’usage classique », car les jeunes aiment créer et être porteurs de nouveaux mouvements.

    Communiquer et naviguer pour aller de découverte en découverte : une appétence confirmée.

    D’après Vanessa Lalo, les jeunes ont la curiosité et l’appétence qui leur donne le goût de la découverte et de la création.
    « Et si nous, en tant qu’adulte, nous les aidons à faire des choses intéressantes de ce qu’ils consomment, nous nous retrouverons dans une démarche un peu plus éducative et un peu plus pertinente vis à vis des contenus ».

    En effet, qui n’a pas jamais été victime sur internet du principe de sérendipité où « on va ouvrir un lien qui en entraine un autre » ?

    Le coup de pouce de l’adulte, du guide pour aider les jeunes à « trier ».

    Pour un jeune, il est difficile de faire le tri lui-même dans tous ces contenus, c’est pourquoi l’accompagnement de l’adulte est primordial.

    Il faut remettre des passages piétons et des ronds-points pour avoir une conduite responsable dans cette “rue numérique“ .

    C’est d’autant plus compliqué puisqu’il s’agit de mettre une « limite dans l’illimité » pour des jeunes et encore plus pour des adolescents « dont le principe même est d’enfreindre les cadres ».
    En fait, il faut remettre des repères de notre société dans cet univers du numérique.

    « Et remettre du bon sens et de la logique comme nous le faisons dans notre quotidien », conclut Vanessa Lalo.

     

     

     

     

     

  • Les jeunes et les réseaux sociaux

    Les jeunes et les réseaux sociaux

    Quels réseaux les jeunes utilisent-ils le plus ? Quelles sont leurs motivations ? Quel type de publication réalisent-ils ?

    Vous trouverez quelques éléments de réponse dans l’infographie ci-dessous.

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  • Quand les écrans nous taillent un costard…

    Quand les écrans nous taillent un costard…

    [callout]Faire travailler nos élèves de 4e ensemble et à distance dans l’objectif commun de réaliser un article de presse engagé et une émission de radio sur le thème de la mode. Comment les outils numériques nous ont permis de mener un projet d’écriture collaborative où se sont confrontés différents points de vue ?[/callout]

    Ludovia_VergnesetsoulieCostards_260615Ce projet inter-établissement s’appuie sur l’étude d’un texte de Montesquieu et met à disposition des élèves les outils nécessaires au travail collaboratif : murs partagés, visioconférence, tweet-live et webradio.

     

     

     

     

    Ce fut l’occasion de travailler l’argumentation en Français, la rédaction d’un article de presse et la prise de parole radiophonique.

    Ludovia_VergnesetsoulieCostards2_260615

    Relation avec le thème de l’édition de Ludovia#12

    Au delà de la déconstruction du discours médiatique sur la mode, il s’agissait finalement d’apprendre progressivement à nos élèves à se passer de nous par l’appropriation d’outils numériques et ainsi à mieux s’organiser dans leurs futures productions.

    Les deux classes ont chacune produit un événement médiatique dont elles ont pu être fières : l’article à été publié dans un journal local durant la semaine de la presse et l’émission de radio a été suivie et commenté en direct, à distance, lors d’un live-tweet. L’objectif secret des deux professeurs était aussi de poser les bases d’un futur projet inter-établissement plus ambitieux…

    A propos des auteurs : Marie Soulié et Bruno Vergnes
    Découvrir le programme ExplorCamps Ludovia#12.