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  • Quelle place pour les enseignants et les élèves dans les stratégies numériques ? Acte 3 : état des lieux et propositions

    Quelle place pour les enseignants et les élèves dans les stratégies numériques ? Acte 3 : état des lieux et propositions

    « Il faut battre le fer quand il est encore chaud » ! … et autant dire que c’est bien beau de discourir à tue-tête sur ces problématiques envie-réalité, mais il faut aussi se positionner.

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    L’idée de rédiger cet Acte 3 m’a été donnée par une expérience toute récente que j’ai partagé avec certains parmi vous et qui m’a servi de laboratoire sur les attentes réelles que j’imagine parfois avant de les vivre réellement. Cette expérience, n’est pas une expérimentation. C’est une réponse. Assez des expérimentations ! Je ne reviendrai pas là-dessus. Elles représentent aujourd’hui l’apanage des prudents désengagés, en particulier celles qui se répètent et se répètent encore…

    J’écris ces lignes en pensant à ces collègues, proches ou non, que je croise ou suis, et qui contribuent, dans leur coin, à faire que chaque jour se place sous la coupe d’une innovation pédagogique réfléchie et pensée, destinée à donner aux élèves le goût et l’envie des choses. On les retrouve sur les réseaux sociaux, partageant leurs expériences, ou invités de manière furtive, à partager leurs expériences. Quelques minutes longuement préparées et regardées de loin, mais une présence qui assure… qui rassure.

    Après cela, on peut entendre : « c’est drôlement bien ce qu’ils font ! » … drôlement… pas vraiment. Alors c’est à @dadaperi, @mikasof, @Ticeman01, @ticeps, @MurielEps, Julien Planchais et tant d’autres auxquels je vais penser en rédigeant cet article. Pourquoi ?

    Parce qu’ils ne font pas partie de ces instances formidables et récemment repensées, et ils sont pourtant des plus actifs sur le front des innovations … qui aboutissent. Qu’ils soient observateurs, relais ou à l’origine des dispositifs pédagogiques qu’ils exploitent, ils agissent avec une précision chirurgicale auprès des élèves, constatant chaque jour les effets de leur travail.

    Non, ils ne font pas partie de ces réseaux « institutionnels » renouvelés en fond et forme avec les mêmes personnes, même si on peut constater à l’occasion l’arrivée de petits nouveaux sur la base de … quoi, exactement ? Je fais partie de cette nouvelle vague. je pense avoir les compétences pour faire évoluer les choses. Et j’estime avoir la chance d’être orienté pour exercer en ce sens.
    Petit maillon de vingt années de terrain, et encore avec les baskets dans la boue pour la moitié de mon temps officiel, j’ai remarqué que si les structures avaient changé, les personnes, elles … non ! Ne peut-on s’interroger de fait sur les compétences de chacun de nous ?

    On ne cesse d’entendre partout, que la technologie avance de manière exponentielle. Qu’à chaque nouveauté produite s’en suit l’obsolescence de celle qui précède. Hum ! Qu’en est-il alors de chacun de nous ? Sommes-nous à même de suivre cette évolution et la coller à nos impératifs de terrain pédagogique à chaque trimestre technologique ?

    On ne peut se limiter à penser qu’il faut être « geek » pour comprendre. Mais on ne peut nier le fait qu’à ne pas maîtriser les éléments, on devienne dépendant de ce que l’on nous raconte. Sur ce sujet, je peux constater aujourd’hui le jeu des commerciaux vis à vis des institutions et politiques, et les stratégies employées pour partir d’un projet, le livrer (sur la base du cahier des charges initial) et le faire évoluer (avec un coût sensible en argent et surtout temps) pour qu’il produise quelques satisfactions.

    J’ai à ce propos une petite anecdote. Se présenter aux plus hautes instances avec un projet développé et fonctionnel et s’entendre dire : « Cela fonctionne ? […] Malheureusement, nous ne pouvons pas vous aider, nous traitons cela sous forme d’appel à projets, et on accompagne seulement ces dossiers avec une caution scientifique, industrielle et financière. ». Hum ! … en gros, circulez !

    Dans ce paysage subsistent des solutions locales intéressantes qui pourraient donner le change à ses réalisations systémiques. Une expérience toute récente vient se poser comme un point-étape important dans la relation élève-pédagogie-enseignant où la composante numérique trouve sa justification.

    Génèse d’un projet

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    A la fin de l’année scolaire précédente, Julien Planchais, professeur d’histoire-géographie d’un collège de banlieue (le collège Galilée à Evry) imagine, dans le cadre d’un projet en lien avec le programme d’histoire-géographie, …

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    un parcours pédagogique pluridisciplinaire (le projet intègre une composante EPS proche de la course d’orientation) au coeur de l’environnement de l’établissement. Squares, placettes, mails et rues portent les noms illustres des personnages importants et des évènements de la Commune de Paris, en 1871.

    L’établissement est doté de tablettes depuis deux ans, et les enseignants voudraient pouvoir les confier aux élèves et leur permettre de vivre un instant pédagogique « hors les murs ».

    Julien et ses collègues, se confrontent alors à tous les problèmes du monde pour l’accès aux contenus et aussi, autoriser ces tablettes à vivre leur formidable fonction de mobilité !

    Pour le premier cas, c’est toute la stratégie numérique d’équipement qui est mise à mal. Des années et des sommes investies pour des solutions logicielles de gestion/protection absolument inefficaces ; une infrastructure de connexion et gestion aléatoire, avec toutefois un outil toujours performant en son coeur. Et pour le second cas, et bien la question posée est toute simple : comment assurer la manipulation et le retour des tablettes dans l’établissement ? C’est tout l’Acte 1 et 2 de cette série qui est interrogé de fait !

    Pour les enseignants, la vision idyllique du numérique va bientôt céder la place à la contrainte technique, alors même que le projet semble parfaitement adapté aux espoirs du moment en terme d’usages et de développement.

    Comment donner accès à des contenus quand on est « hors les murs » alors que tout a été décidé et pensé pour être « connecté » !

    Car dans cette logique très précise, et ce n’est pas exceptionnel, la mobilité se pose comme étant au mieux, un équipement propre à l’élève dans un usage précis (et je ne parle pas d’équipement individuel, mais bien d’accompagnement d’un projet construit et suivi) ou au pire, une mobilité qui va du meuble de rangement à la table de classe ; une vision étriquée et minimaliste.

    Les enseignants se sont tournés vers un des pôles les plus aptes à répondre à leurs interrogations : le réseau CANOPÉ.

    L’atelier d’Evry a, de fait, reçu dans ses missions d’accompagnement du projet d’équipement des établissements du second degré de l’Essonne en tablettes et infrastructures, l’équipe du collège pour évaluer l’ensemble des difficultés (nombreuses) et apporter des éléments de réponse. Deux fortes contraintes auraient pu faire en sorte que l’on en reste là : aucun recours technique (impossibilité de faire en sorte que les tablettes aient accès à internet sur le terrain), et un temps compté (la réalisation du parcours devait correspondre aux dates clés du programme d’histoire-géographie en terme d’apprentissage-travail-production).

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    De ma position, j’ai tout de suite vu et compris comment valider cet ensemble.
    Dans un premier temps, je me suis interrogé sur la manière dont un réseau comme CANOPÉ pouvait intervenir et proposer son soutien. La réponse fut cinglante et pour le moins peu surprenante. Ce sont des stratégies communes aux « bidouillages permanents » qui font que, au final, le terme « d’usine à gaz » entre dans le langage courant des usages numériques.

    Appropriation et détournement diront certains. Et c’est sans sarcasme que je dis cela, car de fait, comme je le maintiens depuis les début de cette réflexion, le formatage actuel dicté par les influences hors réseau éducatif, produit une forme de dépendance des structures pédagogiques dont l’aboutissement final est le peu d’usages concrets.

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    Le temps étant compté, j’ai mis un terme très rapidement aux brainstormings inutiles et ma première proposition est tombée. Suivie immédiatement d’une fin de non-recevoir, liée de manière justifiée à la faisabilité d’échelle (rire !… c’est exactement tout ce que tout le monde refuse aujourd’hui !). A vrai dire, plutôt un aveu d’impuissance.

    Cette proposition est simple : développer une application-contenus qui répondra dans un premier temps à la demande précise des collègues, et qui, avec le temps devra évoluer pour une utilisation diffuse. Le projet allait enfin pouvoir se réaliser, en partenariat avec une structure qui allait fournir les possibilités techniques de développement (PDAgogie.com).

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    Et c’est ce qui s’est passé ; 150 élèves, sur une journée (toutes les classes de 6ème de l’établissement par groupes), dans le quartier, allant de lieux en lieux, à la découverte de ces moments de l’histoire qui se raccrochent à leur quotidien.

    Et entre leurs mains, la tablette fournie deux ans plus tôt avec toutes ses contraintes et devenue en quelques semaines, en fin un outil de connaissance.

    Le projet « 1871 » est modeste et a répondu aux attentes. Il a surtout ouvert des perspectives nombreuses. Et nous avons décidé de le suivre sur une année pour le faire évoluer sur la base des retours de ce premier travail des élèves. Tout ceci est à suivre sur le site de l’Atelier CANOPE d’Evry mais aussi sur le groupe 1871, création d’une application-ressource, sur le réseau Viaeduc .

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    Je n’entrerai pas plus dans le détail. Mais j’ajouterai toutefois quelque chose qui me semble conséquent. Lors de nos concertations sur le projet, quelque chose de profond a évolué. Une chose à laquelle nous devons attacher de l’importance à l’avenir, car, si comme je le souhaite, les enseignants et les développeurs qu’ils peuvent être, sont un rouage important de ces choix politiques, il faut qu’ils soient en adéquation avec l’impératif nécessité de leur nouvelle posture et des remises en cause qui l’accompagne.

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    En effet, et ce sera ma conclusion de cet acte 3, une telle expérience (et non pas expérimentation) a provoqué une bascule fondamentale dans l’évolution du projet.

    Car une fois les contraintes techniques balayées, nous nous sommes recentrés sur ce qu’il y avait d’essentiel : l’accessibilité des contenus aux élèves.

    Passer d’une connexion qui renvoie vers un lien à l’intégration du contenu du lien dans une application a permis d’ouvrir les yeux des collègues sur ce qu’il y avait d’essentiel dans les apprentissages : comment les élèves pouvaient en un temps contraint sélectionner et s’approprier les bonnes informations.

    Aujourd’hui, nous constatons que dans le développement de cette application, le côté technique a été le moins gourmand en temps, au contraire d’un travail d’analyse qui a offert un développement pédagogique performant. Le temps passé, investi, souvent porté par un seul homme, en valait bien la peine.
    « 1871 » a offert aux élèves le côté interactif et multimédia ainsi que l’accès facilité et organisé à ces contenus. L’application a de plus ouvert des pistes pédagogiques et rendu possible l’évolution « hors les murs » ainsi qu’un approfondissement ante et post évènement.

    Cet acte 3 ne sonne pas comme une conclusion. Non, la conclusion sera celle des collègues cités plus haut ; car cela interroge de fait sur la capacité des nouveaux réseaux et organismes à trouver et intégrer les compétences de ces enseignants qui, au fil du temps, améliorent leur expérience dans un domaine où, aujourd’hui trop souvent, on accorde la part belle à des solutions externes beaucoup plus onéreuses.
    Combien même cela est-il incontournable parfois, il apparaît qu’une trop grande inertie naît de l’absence de régulation en amont des propositions ; car il est clair que de nouveaux métiers se développent au sein de l’institution, qui nécessitent un changement d’organisation plus profond au regard des compétences qui s’y développent.

    Les structures changent, mais pas assez souvent les hommes. Les idées doivent se renouveler en commençant par intégrer les attentes du terrain. Et pour ceux qui n’y sont plus depuis bien trop longtemps, rien n’est plus virtuel que d’imaginer ce que sont devenus les élèves imprégnés de toutes ces évolutions, alors même que beaucoup en place redoutent d’être tout simplement pris en photo dès qu’un élève aura une tablette entre les mains !

    De fait, il y aura des mouvements constants et intéressants entre les propositions, les réalisations et les philosophies en support des évolutions.

    Et cet ensemble devrait bénéficier à de nombreux acteurs de notre système éducatif… à commencer par les élèves.

  • EDUCATEC – EDUCATICE, c’est dans moins d’un mois !

    EDUCATEC – EDUCATICE, c’est dans moins d’un mois !

    En donnant à la Grande école du numérique une dimension interministérielle, le gouvernement envoie un signe fort : l’éducation doit se penser impérativement avec les technologies d’aujourd’hui.

    C’est dans ce contexte porteur et challengeant que s’ouvre la 20ème édition d’Educatec – Educatice, le salon professionnel de l’éducation primaire, secondaire et de l’enseignement supérieur.

    Comme chaque année, 10 000 experts, décideurs et professionnels des technologies éducatives se retrouveront à la Porte de Versailles pour échanger à chaud sur l’actualité du secteur.

    Au programme

    Les conférences plénières

    Mercredi 18 Novembre – 09h30 à 10h30 – Salle de conférence 1 – Plan numérique : comment s’organise une politique réussie d’équipement partout en France ?
    La généralisation des usages numériques dans les collèges passera par un équipement individuel des collégiens ainsi que par des actions de formation des personnels. Comment les acteurs se mobilisent pour assurer la réussite de ce plan ambitieux ? Quels services seront apportés aux enseignants et responsables d’établissements ?

    Jeudi 19 Novembre – 09h30 à 10h30 – Salle de conférence 1 – La transformation de l’école est-elle (enfin) une réalité ?
    Nouveaux supports multimédia pour l’enseignement, amélioration constante des conditions d’accès à internet, offre grandissante de ressources éducatives de qualité… Le virage numérique est aujourd’hui pris par l’école. Mais la transformation pédagogique a-t-elle véritablement lieu ? L’innovation se diffuse-t-elle dans les pratiques quotidiennes ?

    Vendredi 20 Novembre – 11h15 à 12h15 – Salle de conférence 1 – Comment s’organisent les collectivités et les académies en vue de la mise en œuvre du plan numérique ?
    Les partenariats entre conseils départementaux et académies sont au cœur de la logique du plan Hollande. Ces politiques doivent cependant se construire sur la base de projets pédagogiques élaborés dans les académies. Comment évolue aujourd’hui ce dialogue entre acteurs ? Les stratégies poursuivies diffèrent-elles sensiblement d’un territoire à un autre ?

    Pour accéder au programme complet des plénières, cliquez ici

    Les espaces de démonstration

    → LE STAND DU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE
    Tout au long du salon, des animations, des démonstrations et des présentations d’innovations pédagogiques seront présentées sur le stand du Ministère: classe virtuelle M@gistère pour la formation des enseignants, trophées EducNUM co-organisés avec la Cnil pour encourager les 6-14 ans à mieux protéger leur vie privée, pratiques enseignantes autour des ressources en sciences et culture du portail Éduthèque, usages innovants des services du CNED D’col et English for schools…

    Cette année, le Ministère organise pour la première fois avec le réseau Canopé, le CNED et l’Onisep, un hackathon durant les trois jours du salon pour encourager la production de ressources numériques par et pour les enseignants.

    Sous les hashtags #HackÉdu et #ÉcoleNumérique, le Ministère propose aux visiteurs et exposants de participer à cette initiative originale où les équipes seront composées d’enseignants, de personnels et d’étudiants, puis départagées par un jury d’experts enseignants, universitaires et industriels !

    → PLATEFORME DEMOTICE

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    Les projets académiques s’appuyant sur le numérique pour la réussite des élèves ne cessent de prendre de l’ampleur. Pour constater et comprendre ce foisonnement d’initiatives de qualité, rendez-vous sur Demotice !

    •    Mercredi 18 novembre 2015 :

    09h30 à 10h45 – VIAÉDUC, le réseau social professionnel dédié aux enseignants et aux métiers de l’enseignement
    Viaéduc est un réseau social professionnel en ligne, à l’instar de réseaux comme Viadeo ou LinkedIn. Il est différent car dédié aux enseignants, centré sur les problématiques pédagogiques. Il est innovant car en plus des fonctions classiques d’un réseau social (créer son profil, construire un réseau, créer des communautés de travail, commenter, partager, recommander), il facilite l’accès à des ressources éducatives, publiées par les enseignants eux-mêmes et par des éditeurs privés ou publics, et propose des outils collaboratifs, notamment de cocréation de contenus.

    16H30 à 17H45 – ACADEMIE DE STRASBOURG / Tablettes « hybrides » et pédagogie inversée en classe dyslexie
    Démonstration en présence d’élèves de 6ème du Collège François Truffaut de Strasbourg

    •    Jeudi 19 novembre 2015 :

    11H00 à 12H15 – ACADÉMIE D’ORLÉANS-TOURS / Twitter et dictées : les twictées au service de l’apprentissage de l’orthographe en cycle 3
    Démonstration en présence d’élèves de CM1 et CM2 de l’Ecole Primaire de Druye (37)

    13H30 à 14H45 – ACADÉMIE DE REIMS / L’usage du smartphone à des fins pédagogiques au lycée : création d’applications et réalité augmentée
    Démonstration en présence d’élèves du Lycée François Bazin de Charleville-Mézières (08)

    •    Vendredi 20 novembre 2015 :

    09H30 à 10H45 – ACADÉMIE DE PARIS / Apprentissage de l’anglais et optimisation interactive des différents supports audiovisuels numériques
    Démonstration en présence d’élèves de l’école élémentaire d’application Milton – Paris 9ème

    13H00 à 14H15 – ACADÉMIE DE POITIERS / Le WEBfolio : Un portfolio numérique au service du développement du projet personnel des élèves
    Présentation avec des élèves du Lycée Pilote Innovant International (LP2I) du Futuroscope – Jaunay-Clan (86)

    A voir également : L’Académie de Lille et « les intelligences multiples », l’Académie de Nancy-Metz et « la collaboration inter-établissements »…

    Pour accéder au programme complet des démos sur Demotice, cliquez ici

    → PLATEFORME DEMOSCIENCES

    Espace dédié aux démonstrations des usages innovants pratiqués dans les sections STI2D, STL, Physique-Chimie et classes préparatoires, Demosciences proposera notamment cette années des démos autour de la Réalité Virtuelle (plateforme STI2D) et de l’Étude de la structure de l’ADN par diffraction (plateforme physique-chimie).

    Pour accéder au programme complet des démos sur Demoscicences, cliquez ici

    L’ACADÉMIE DE VERSAILLES, propose durant ce salon la possibilité de participer aux animations et aux ateliers sur les projets innovants des établissements pilotes ainsi qu’aux échanges d’expériences sur le numérique éducatif.

    Le stand s’organise cette année en cinq espaces :
    •    Espace « M-Education »
    •    Espace « Classes numériques »
    •    Espace « Découverte de la robotique»
    •    Espace « Classe maternelle »
    •    Espace « Jeux et apprentissage»

    Pour plus d’infos sur le stand de l’Académie de Versailles, cliquez ici

    L’ESPACE NUM@CRETEIL, le stand de l’académie de Créteil, aura pour thème cette année : le numérique éducatif : l’affaire de tous.
    Mobilité, collaboration, multi-contextualisation à l’aide du numérique seront au programme des animations.

    Pour plus d’infos sur le stand Num@Créteil, cliquez ici

    La 7ème édition des trophées des technologies éducatives

    Organisés avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et en partenariat avec l’UGAP, les Trophées des Technologies Éducatives, qui récompensent les collectivités territoriales et les établissements de l’enseignement supérieur, sont de retour cette année. Une occasion unique de montrer les innovations qui améliorent l’environnement de travail des élèves et des étudiants. Quatre catégories sont proposées :
    •    Communes
    •    Régions
    •    Départements
    •    Établissements d’enseignement supérieur

    Plus d’infos :
    rendez-vous à Paris, Porte de Versailles, Pavillon 7/1 les mercredi 18, jeudi 19 et vendredi 20 novembre 2015
    www.educatec-educatice.com

    Ludomag est partenaire d’EDUCATEC-EDUCATICE ; retrouvez nous sur le stand C13 !

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  • BUBULES, le fil d’Ariane : un programme éducatif évolutif qui s’adapte aux changements technologiques

    BUBULES, le fil d’Ariane : un programme éducatif évolutif qui s’adapte aux changements technologiques

    Episode 1

    Aujourd’hui, je vous ouvre mon esprit et même un petit coin de mon coeur. Je dévoile mon magnum opus, mon testament professionnel. Mais sans auparavant énoncer un sérieux AVERTISSEMENT. Que tous ceux qui s’objectent à l’usage du numérique dans leurs classes, que ceux qui considèrent qu’ hors le cours magistral, l’étude livresque et disciplinaire, fondé sur la mémorisation, point de salut pour les générations montantes, CESSENT immédiatement leur lecture car le texte ci-dessous va les horripiler peut-être au point de provoquer des éruptions cutanées ou des rhinites.

    En 2009, à une époque antédiluvienne pour ce qui est de l‘usage du numérique en éducation, j’avais observé trois réalités :

    1 – Les sciences étaient la plupart du temps enseignées aux écoliers en formation initiale sous forme de cours magistraux occasionnellement accompagnés de quelques démonstrations, de lectures, de recherches, parfois sur Internet, mais avec objectif principal la mémorisation par l’écolier des connaissances qu’on cherchait à lui transmettre.

    2- Déjà à cette époque encore primitive, Internet submergeait le citoyen d’un flot d’informations quelques fois erronées.

    3 – Les écoles de l’époque tardaient à faire usage du numérique.

    C’est alors que j’ai conçu « Pour le petit de l’Homme ». Avec le temps et les progrès technologiques, Pour le petit de l’Homme a évolué en BUBULES, le fil d’Ariane.

    Pour le petit de l ‘Homme s’adresse à tous les écoliers au moment de leur éducation de base telle que définie par l’UNESCO, c’est-à-dire les six années du primaire et le premier cycle du secondaire.

    C’est un programme d’étude formel d’une durée de huit ans qui propose une vison holistique et humaniste de l’éducation.

    Pour le petit de l ‘Homme a pour objectif principal de faire comprendre la science. Non pas mémoriser l’explication de tous les phénomènes, toutes les formules descriptives, mais principalement d’apprendre à appliquer ce principe de raison qui a permis à l’être humain d’atteindre son niveau d’évolution actuel. . .

    Francis Bacon (1561-1626), père de l’empirisme pose les fondements de la science et de ses méthodes.
    Il écrit dans Novum organum, livre 1,95 :  «  Notre plus grande ressource, celle dont nous pouvons tout espérer. c’est l’étroite alliance de ces deux facultés : l’expérimentale et la rationnelle.»

    Je définis la science comme la connaissance du monde matériel acquise principalement mais non-uniquement par la tradition culturelle gréco-romaine. Ce que l’on sait au sujet des diverses cultures humaines qui se sont succédées, révèle que toutes ont tenté avec un succès variable de comprendre les lois qui régissent leur environnement matériel pour apaiser les peurs, soigner leurs maladies, améliorer leur qualité de vie, se protéger ou dominer les nations voisines.

    De récentes études de textes chinois anciens démontrent que beaucoup de découvertes chinoises furent transmises aux Européens alors que les Chinois eux-mêmes ont depuis ce temps oublié qu’ils en étaient les auteurs.

    La science et ses applications, la technologie et l’ingénierie ont permis aux Européens et aux Nord-Américains d’envahir notre planète la Terre, dominer les autres groupes culturels et explorer l’espace.

    Par ce programme d’étude je désire faire prendre conscience à l’élève et à son maître de la neutralité de la nature, de la science et de la technologie. La nature et son étude, c’est-à-dire la science ne sont ni bons ni mauvais.

    C’est l’usage que l’être humain fait des objets naturels, des connaissances scientifiques et des applications technologiques qui ont des conséquences fastes ou néfastes. On trouve dans la nature des plantes qui peuvent autant nous nourrir que nous empoisonner, des animaux qui nous procurent les protéines essentielles au fonctionnement de notre organisme, mais d’autres dont le venin nous tuera ou qui nous considèrent à leur tour comme d’alléchantes proies. Une découverte scientifique pourra être appliquée positivement ou négativement, au choix de la société humaine qui en gère l’application.

    Je tente de démystifier la science, résultat de siècles d’étude de la nature par des êtres humains comme nous qui pas à pas ont suivi leur destin et permis aux autres humains de connaître et comprendre un peu mieux leur environnement. Je propose l’étude de la science selon une tradition humaniste et malgré Copernic et Galilée, je place l’élève au centre de l’univers.

    Je considère la science comme l’un des résultats de l’évolution de l’intelligence de l’Homme. Éduquer le Petit de l’Homme selon l’approche holistique et concrète préconisée par le programme dont je recommande l’usage vise à toucher l’intelligence de l’écolier au lieu de s’adresser à sa mémoire.

    Tout au long de son étude il y aura chez l’élève une constante interaction entre la réalité concrète et l’apprentissage intellectuel. L’élève maintiendra son contact avec la réalité. L’élève explorera le monde matériel par de simples observations, manipulations et expérimentations, l’usage de multimédia interactifs et de jeux vidéos.

    Nous vivons au sein d’une mer d’information et avec Internet le savoir semble à portée de clavier. Cependant on y trouve autant de bobards que de vérités. Nous sommes quotidiennement confrontés à une terminologie scientifique. Que de mots ! L’élève du XXIᵉ siècle doit comprendre le sens de ces mots et savoir utiliser avec intelligence ce langage. Même le simple concept de pollution s’avère souvent mal compris et interprété.

    La pédagogie de projets qui permet à l’élève d’apprendre à apprendre présente le danger d’un éparpillement des connaissances sans lien les unes aux autres.

    Le Rapport du Groupe de travail sur la Collaboration Internationale pour l’Évaluation des Programmes d’Enseignement Scientifique Fondés sur l’investigation (ESFI) conclue, entre autres, que les fragments de savoir doivent être rassemblés, que le travail expérimental ne permet pas toujours d’aboutir au développement des concepts. (Groupe Interacadémies sur des questions internationales (IAP), Rapport du Groupe de Travail sur la Collaboration Internationale pour l’Évaluation des Programmes D’Enseignement Scientifique Fondés sur L’Investigation (ESFI), Fundacion paral Estudios Biomedicos Avanzados de la Facultad de Medecina, Santiago, Chili, page 112)

    Quant à la « méthode scientifique » (OHERIC), beaucoup d’enseignants l’imposent à leurs élèves sans trop s’attarder au réalisme de son application. On ne peut pas demander à l’élève de réinventer la roue. J’ai vu des écoliers chercher rapidement la réponse à la question qu’il s’est posé en escamotant l’étape « observation » dont devrait être issue sa question et formuler son hypothèse après avoir « découvert » la réponse ainsi que la procédure pour réaliser l’activité de type expérimental sur Internet. Triste réalité de certaines de nos classes « branchées ».

    La première version du programme faisait la promotion du numérique, parfois pour trouver réponse à ses questions, enrichir ses recherches mais principalement en proposant le développement de jeux vidéos pour l’étude des sciences. En 2011/2012 se sont pointées les premières tablettes et l’accessibilité à une panoplie toujours grandissante d’applications ludiques et éducatives.

    Les enseignants ont maintenant accès à une quantité phénoménale de sites Internet qui présentent une multitude d’activités scientifiques ou divers jeux sérieux dont plusieurs traitent de sujets scientifiques mais dont l’application laisse souvent à désirer, selon les commentaires des usagers.

    NinonLouiseBubulesart3_021115Est-ce le rôle de l’enseignant de suivre l’évolution explosive de ces jeux ? Est-ce sage qu’il y consacre du temps ?
    Le rôle de l’enseignant n’est-il pas d’être présent à ses élèves et non de devenir un spécialiste de la recherche d’informations sur Internet ? Aura-t-il l’esprit critique, l’expérience suffisante pour évaluer la valeur éducative de ces produits ?

    Une analyse sommaire de ces jeux montre qu’il s’agit fréquemment de jeux de nature encyclopédique qui soit instruisent l’élève directement ou au contraire font appel à ses connaissances au lieu de lui faire vivre une démarche de découverte, d’analyse ou de réflexion.

    C’est dans ce contexte que BUBULES, le fil d’Ariane a été conçu.

    J’accole le terme « fil d’Ariane », qui est une adaptation française du terme anglais « breadcrump trail » à BUBULES car il se veut une aide non seulement à la navigation Web mais aussi à la navigation intellectuelle dans l’univers scientifique.

    Parfois l’éducateur et son élève retrouveront le chemin parcouru pour arriver à un site Web, mais d’autre fois il s’agira de retrouver le chemin parcouru pour arriver à ce concept, à cette explication d’un phénomène. Parfois le fil d’Ariane sera statique et indiquera où le sujet d’étude se situe dans le globe de l’univers scientifique.

    Le coeur de BUBULES le fil d’Ariane est le cahier interactif de l’écolier.

    NinonLouiseBubulesart1_021115Ce type d’application n’est plus unique et est disponible en numérique. Les deux illustrations présentent une image bien imparfaite de cette application.

    Multiplateforme évidemment, le cahier de note interactif se situe au centre du processus. L’écolier y trouvera les images ou les vidéos qui orienteront sa recherche, des indications pour réaliser les activités, les recherches, les manipulations, les expériences, des informations sur le sujet d’étude du moment et y fera le compte-rendu de son travail. L’écolier aura accès non seulement à des informations d’appoint, des vidéos. des images, mais aussi utilisera des capteurs lors de ses expériences, contactera d’autres écoliers de sa ville, sa région ou d’ailleurs au monde avec lesquels il échangera des données quand ce type d’activité s’applique à la leçon.

    L’enseignant pourra à partir de son ordinateur suivre les progressions de l’élève, les commenter à l’occasion, échanger avec les équipes de travail des écoliers, faire parvenir des évaluations du progrès de chaque élève aux parents quand il le juge opportun. Il y trouvera aussi un vidéo descriptif de chaque leçon à la manière de ces nombreuses émissions qui font la démonstration de recettes de cuisine. En bref, toute cette dynamique offerte par le numérique contemporain.

    Mais Pour le petit de l’Homme et BUBULES le fil d’Ariane, sont plus qu’une application numérique parmi d’autres, plus qu’une mécanique éducative. C’est une vision globale d’un monde rond, une toute petite planète qui voyage à une vitesse phénoménale dans l’univers, mais principalement de ses habitants qui possèdent cette étrange caractéristique qu’est la vie et d’une espèce particulière, l’être humain.

     

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    Source : Édulogia, Le tableau périodique des applications pour iPad par Sebastien Wart. Le tableau est une création de  Mark Anderson. 

    Article écrit par Ninon Louise LePage, tous droits réservés

     

     

     

     

     

  • Redéfinir l’enseignement des mathématiques grâce aux Mathématiques cliquables

    Redéfinir l’enseignement des mathématiques grâce aux Mathématiques cliquables

    Exploration pédagogique à l’aide de techniques intuitives pour l’enseignement des mathématiques

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    De nombreux facteurs contribuent au succès ou à l’échec de l’intégration du numérique en cours. Un facteur important tient à la perception, naturelle ou non, qu’ont à la fois les enseignants et les élèves, des outils.
    Les outils difficiles à appréhender et à utiliser dévorent énormément de temps et d’énergie mentale dans la classe, car les professeurs se retrouvent dans la situation de devoir « enseigner l’outil » au lieu d’« enseigner le sujet du cours ».

    A l’opposé, un outil intuitif permettant aux élèves d’explorer en confiance des notions mathématiques, peut s’avérer une ressource précieuse, qui accroît le niveau de compréhension tout en réduisant le temps nécessaire à l’enseignement des sujets difficiles.

    Calvin Armstrong, professeur de mathématiques à l’Appleby College, un établissement d’enseignement secondaire canadien, veut que ses étudiants se familiarisent avec les mathématiques et leurs applications concrètes. Dans ce but, il initie très tôt ses étudiants aux mathématiques avancées en leur présentant les outils dont se sert l’industrie.

    Tout en encourageant les étudiants à dépasser les évidences, il leur présente des outils et des techniques pour les aider à comprendre, au-delà des théories des manuels, les répercussions sur leurs études et leur emploi futurs.

    « Avec Maple, les étudiants peuvent repousser les limites, ce qu’ils ne pourraient pas faire avec d’autres outils. Maple réunit tous les aspects de leur compréhension mathématique, de l’algèbre à la géométrie et au calcul. Il reprend toutes leurs connaissances formelles acquises dans les manuels et les replace dans un contexte algébrique ou graphique.

    Maple est véritablement, pour les étudiants, un environnement pour jouer aux maths …

    « Nous nous sommes rendus compte des possibilités de démarrage précoce des étudiants qu’offre Maple ; il leur facilite l’apprentissage tout en étant suffisamment puissant pour leur permettre de comprendre et maitriser les concepts ».

    Maple est un logiciel de mathématiques qui combine le moteur de calcul le plus puissant du monde avec une interface qui facilite l’analyse, l’exploration, la visualisation et la résolution des problèmes mathématiques.

    Maple permet de réaliser : calculs rapides, développements d’algorithmes, illustrations pédagogiques ou documents techniques interactifs.

    Les fonctions de Mathématiques Cliquables offrent à la fois à l’enseignant et à l’élève, des méthodes visuelles interactives, un éditeur d’équations mathématiques convivial, des illustrations et explorations à la souris , des graphiques et animations créés d’un clic et la résolution pas à pas de problèmes sans utiliser la moindre commande.

    Plus d’infos :
    Voir une démonstration de Mathématiques Cliquables.
    Vous pouvez demander une licence d’évaluation à Maplesoft, Mapplesoftdernierarticle2_291015en cliquant ici.

  • La chimie dans les TIC

    La chimie dans les TIC

    chimiedanslesTIC_281015Les smartphones et les tablettes sont un condensé de chimie. La Chimie est au coeur de la course à la performance des objets connectés d’aujourd’hui et de demain.

    • Est-il possible de commander un jeu vidéo par la force de la pensée ?
    • Comment fonctionnent les écrans flexibles ou vibreurs ?
    • Comment réaliser des batteries de plus en plus petites et qui durent de plus en plus longtemps ?

    Tout cela n’est plus un rêve, découvrez avec nos héros, Max et Léa :
    ➜ comment ça marche
    ➜ comment on les fabrique
    ➜ comment protéger la planète et les données en recyclant ces objets et en assurant la durée de vie de tout ce que tu stockes.

    Découvre aussi tous les métiers associés à ce domaine en plein développement grâce aux fiches professionnelles.

    La collection Chimie et … Junior est destinée principalement aux collégiens. Son but est d’expliquer de façon simple, agréable et même amusante, les applications des sciences de la chimie dans notre vie quotidienne et d’aider ceux qui souhaiteraient s’orienter vers les métiers de cette discipline.

  • Nouvelle exposition temporaire au Musée National du Sport à Nice : “Sport 2.0“

    Nouvelle exposition temporaire au Musée National du Sport à Nice : “Sport 2.0“

    MuseedusportNice_271015On peut dire aujourd’hui, que l’apport des nouvelles technologies sur le sport est immense ; elles modifient la pratique grâce aux applications liées à la santé, elles font évoluer les règles avec l’arbitrage vidéo mais surtout, elles métamorphosent la consommation à travers de nombreux logiciels ou dispositifs liés aux actions marketing des acteurs économiques du monde sportif (médias, équipementiers, clubs, fédérations, joueurs, équipements sportifs …).

    Ce phénomène est la traduction d’une prise de conscience des acteurs du sport : la compétition s’est désormais étendue sur le terrain du numérique.

    S’appuyant sur les entreprises innovantes du secteur du sport numérique, l’exposition « Sport 2.0 » vient dépoussiérer l’image des musées et présenter toute la richesse et la diversité de l’offre numérique en relation avec les pratiques sportives.

    Sur plus de 500 m2, l’accent sera mis sur le ludique et l’expérimentation à travers des simulations, des jeux et des tests.

    Dans un parcours en 7 temps inspiré des circuits « forme et santé », le visiteur pourra, à travers des bornes interactives et des manipulations aux interfaces originales, découvrir les liens forts qui se sont noués entre le sport et les nouvelles technologies numériques.

  • Quelle place pour les enseignants et les élèves dans les stratégies numériques ? Acte 2 : les élèves

    Quelle place pour les enseignants et les élèves dans les stratégies numériques ? Acte 2 : les élèves

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    Qu’on se le dise clairement, eux ne sont absolument pas réticents à l’intégration du numérique dans la pédagogie. Ils n’y sont pas plus à l’aise non plus. Mais cet apport d’outils, ils le voient comme à certaines époques sont arrivées les stylos à billes, mon premier polycopié ou ma première photocopie.

    MartialActe2_imge2_271015Il faut avouer que pour ces exemples, les enseignants savaient à l’avance ce qu’ils allaient en faire. Et que même si de nombreuses techniques se sont développées après les mises en service, cela s’est avéré plus qu’efficace et tout de suite…

    Alors se pose la question aujourd’hui de l’impact de cette arrivée massive d’occurrences numériques dans le métier d’élève ?

    Le premier étant bien sûr celui de la plus-value apportée dans la formation et l’éducation, ainsi que les apprentissages. Mais aussi plus largement de l’attitude adoptée, de stratégies engagées et de la motivation créée.

    Lors d’un rendez-vous récent, je tweetais :
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    et, quasi instantanément je recevais en réponse, ceci…
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    car effectivement, dans ce dossier lourd et conséquent,
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    … et j’ajouterai, ni à leurs parents d’ailleurs !

    Comme je le dis souvent, j’ai l’impression que l’on se ment tout le temps sur le numérique.
    « L’appropriation et le détournement« , dernière thématique de Ludovia#12 met pour moi en avant un phénomène qui dure depuis trop longtemps quant aux effets magiques du numérique. Le phénomène de l’artisanat pédagogique développé au travers des outils.

    On en a, on s’en sert… coûte que coûte. Hors, quand je suis en formation, souvent j’interroge les personnes sur le fait que l’intégration du numérique peut ne pas être nécessaire dans certains cas, du fait qu’on le mette en avant alors qu’un constat de professionnel suffirait amplement. J’ai souvent eu à traiter des cas de présentations où, la situation pédagogique pouvait se montrer inefficace parce qu’on avait pas suffisamment de matériel à disposition (!).

    Alors oui, on se ment parce qu’on s’invente des valeurs à l’objet qui n’existent pas et qui, en tous cas, ne sont pas perçues comme telles par les premiers concernés, utilisateurs qui deviendront de plus en plus avisés car de mieux en mieux formés à la valeur des informations en retour : les élèves.

    On crée également des situations où on épure un grand nombre des difficultés que l’on a quotidiennement au profit de scénarios non plus pédagogiques, mais de présentations pédagogiques. Et en plus, on attribue à l’activité numérique des effets empiriques. J’ai souvent, et récemment encore entendu, de personnes prises très au sérieux dans ce domaine, que l’on voyait en EPS des choses extraordinaires où les élèves se filmaient avec une tablette. Oui ! et alors ? …

    MartialActe2_imge6_271015La réalité pour l’élève est souvent toute autre. Laissons de côté les nécessaires compétences à acquérir pour filmer. Passer de se voir à voir ce qu’il y a à voir. Intégrer dans sa tablette la ressource la plus efficace (et souvent payante et jamais payée, parce que…) pour avoir un retour optimal sur l’action et partir avec de vrais contenus à développer.
    Passons sur cela pour en arriver à la transmission de cela.

    Qu’apporte le numérique de mieux, de plus ? Pourquoi est-il tant utile et incontournable dans le discours ?

    On voudrait que pour les élèves se soit ainsi : uniformiser l’accès, délivrer des connaissances accessibles à tous, transmettre les ressources les plus conséquentes, fiables et utiles. Permettre aux élèves de communiquer, produire et restituer dans les meilleurs conditions.

    L’apparition des ENT (environnement numérique de travail) aurait du permettre cela. Cela dure depuis des années. Et donc très logiquement, passées les périodes de mise au point, cela devrait fonctionner. Qu’en est-il réellement plus de 4 ans après ? Voilà en quelques phrases l’état des lieux sur le terrain.

    Professeur principal d’une classe de sixième (oui, chroniqueur dans Ludomag, mais surtout inspiré d’une réalité non virtuelle), j’en suis à ma vingtième rentrée des classes.

    Mon établissement, bien que les choses se soient améliorées avec le temps, est un lieu où la perception des choses, et en particulier l’urgence éducative se décale fortement de la vision idyllique des laboratoires pédagogiques télévisuels.

    4ème année d’utilisation de l’ENT avec, sans que l’on puisse s’en douter, toujours les mêmes rejets, les mêmes angoisses et incompréhensions.

    Et pourtant, ce n’est pas la faute d’une équipe éducative trimant à chaque seconde, répondant sagement à la commande institutionnelle et politique toujours plus pressante, bien aidée par la réflexion scientifique et technique vantant les mérites pédagogiques incessants des produits mis à disposition.

    Toutefois, quatre ans après, les questions sont de plus en plus pressantes. Car si on pouvait éviter, contourner les problèmes avant, l’évolution s’est faite sans les résultats. Maintenant on y est et quand ça coince, ça coince pour de bon. Et c’est ainsi que chaque heure de cours ou de vie de classe, devient le lieu des doléances diverses. Nous sommes fin octobre 2015, et 4 ans et deux mois après, voilà à quoi se confrontent les enseignants et les équipes administratives des établissements scolaires.
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    Aujourd’hui réveil difficile. 6 ans d’ ‪#‎ENT‬, de développements personnels, de choix pédagogiques et on en est toujours au même point ! Cette semaine, mais cela dure depuis plus de 3 ans maintenant, je retrouve mes élèves de 6ème, dont je suis professeur principal, paniqués. La raison ?
    Samba Edu, MonCollège (ENT de l’Essonne), PRO-NOTE, PRO-EPS, Sacoche…

    « Monsieur, j’ai essayé les codes de mon collège sur PRONOTE, ça ne marche pas« . « Monsieur, j’ai essayé les codes PRONOTE sur PRO-EPS, ça ne marche pas… « , « Monsieur, j’ai cherché PRO-EPS sur l’ENT, mais je ne le trouve pas…« 

    Logique, me direz-vous ?!? et bien oui, vous avez raison, mais pas cette logique qui nous anime nous, ou « ceux qui savent » (j’entends par là, ceux que vous contactez (ou essayez de contacter) pour les avertir de la somme des difficultés qui ne fait que s’accroitre (ça s’appelle un « ticket« ) et qui vous répondent : « Mais Martial, si tu savais !« , sous entendu « il faut que les responsables, si ils savaient faire le boulot, le fassent« , et sous-entendus sur sous-entendus …)

    En attendant, les enseignants galèrent, les élèves galèrent, parce que, pour des raisons difficiles à accepter, personne ne prend l’initiative de lister les connecteurs et les rendre disponibles (il y a des marchés là-dessous, le reste c’est accessoire ! et quand ce ne sont pas des marchés, ce sont des problèmes de formations et aussi de compétences).

    On doit se connecter avec 3 ou 4 mots de passes différents pour accéder à un ordinateur et des services numériques pédagogiques. Quand on s’y connecte (enfin !) l’accès aux ressources n’est pas toujours possible.

    Quand on y accède, ça ne marche pas vraiment comme on le voudrait. Incomplets, aléatoires… Plus de 3 ans après, c’est toujours le même constat.

    Et nos élèves, et bien si un jour on y arrive ils « entreront dans l’ère du numérique« , mais pour l’instant, ils passent la tête, regardent et s’en vont. Comme beaucoup d’enseignants, toujours, non pas réfractaires, mais tout simplement avisés ! Pourquoi ne pas rendre les connecteurs et les services accessibles simplement. Faites en sorte qu’une identification suffise à faire fonctionner une bonne fois pour toute ces ENT.

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    Il est fort probable que de fait, toutes les stratégies développées pour engager une « réforme pédagogique numérique » puissent aboutir alors au développement des usages. Mais là encore, prudence ! Car les usages ne sont l’objectif de tout cela. L’objectif est d’obtenir une alchimie plus complète entre l’élève et le savoir.

    Et à ce niveau, je place le numérique sur un axe très fort. « Savoir si je sais et ce que je sais ».
    Car, si des études très sérieuses ont pu montrer le peu de décalage qui existe dans l’apprentissage au travers de l’expérimentation de méthodes très différentes, il m’apparait toutefois évident qu’en considérant les plus-values initiales (traitement des données et feedback immédiats), aucun élève ne devrait pouvoir quitter une heure de cours sans pouvoir percevoir une différence entre ce qu’il savait en entrant et ce qu’il sait en sortant, et se positionner au regard des objectifs finaux attribués au cycle !
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    En conclusion de cet Acte 2, je m’interroge donc, aujourd’hui encore, sur la pris en compte réelle des conditions d’enseignement dans la volonté de développer des stratégies d’équipements numériques dans l’éducation. N’a-t-on pas un peu trop pris le biais de la rentabilité chère au domaine industriel et politique, au détriment d’une action plus douce de formation et d’éducation ?

    Je voudrais lever toute ambiguité sur mon discours. Il ne s’agit que d’un engagement sur fond d’expérience et je ne m’inspire fortement aujourd’hui que de mon vécu professionnel au sein de plusieurs entités.

    Certains éprouvent le besoin d’exister et sont omniprésents partout. Dans les colloques, les tables rondes, les salons. On s’y retrouve depuis … toujours (mon expérience est cependant très « neuve »). Et je me rends compte qu’ils y étaient avant moi. Rien de bien surprenant, si ce n’est la forte relation à prendre en compte entre un monde qui accélère et nos compétences qui sont interrogées à chaque instant. L’occasion d’un Acte 3 ?

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  • Collaboration et adaptabilité : le numérique s’invite tout naturellement dans l’enseignement agricole

    Collaboration et adaptabilité : le numérique s’invite tout naturellement dans l’enseignement agricole

    Contexte de l’enseignement agricole : une mixité de publics au sein d’établissements « complexes ».

    « C’est le deuxième dispositif d’enseignement dans notre pays, plus petit que l’Education Nationale avec 450 000 apprenants dont 170 000 élèves et étudiants ».

    La spécificité de ce dispositif est d’avoir des établissements complexes, « qui réunissent à la fois, sur un même campus, un lycée, un Centre de Formation d’Apprentis, un Centre de Formation Professionnel Pour Adultes et une exploitation agricole “grandeur nature“ ».

    Cette mixité de publics induit une pédagogie particulière qui est plus ouverte, plus collaborative, une pédagogie de projets et aussi une pédagogie très pratique.

    Liberté pédagogique, adaptabilité et collaboration : des valeurs fortes de l’enseignement agricole.

    Cette pédagogie intègre déjà la pluridisciplinarité, des espaces pédagogiques libres pour les équipes enseignantes qui leur permettent de mettre en place des projets spécifiques à leur établissement.

    « Ces valeurs, que l’on voit arriver dans la réforme du collège et qui suscitent beaucoup de réaction, font partie des pratiques dans l’enseignement agricole et qui sont, d’ailleurs, des facteurs de réussite ».

    Il existe également un enseignement socio-culturel depuis 50 ans et qui, tout naturellement, a invité l’éducation aux médias dans ses contenus.

    « Cet enseignement nous a été fort utile au moment des attentats lorsqu’il a fallu expliquer aux élèves le traitement des évènements par la presse », précise Mireille Riou-Canals.

    Pour elle, le numérique est vu de deux manières dans leurs établissements : le numérique pour la pédagogie et l’éducation au numérique.

    Elle rappelle que la proportion d’élèves internes est très importante car les établissements sont en milieu rural alors que les bassins de recrutement sont beaucoup plus larges. Pour ces élèves, « nous devons nous assurer qu’ils aient un bon usage du numérique hors la classe ».

    Un modèle à rechercher pour la formation des enseignants au numérique.`

    Mireille Riou-Canals sait qu’il faut s’appuyer sur les enseignants pour réussir le passage de ses établissements au numérique. Pour elle, la formation initiale ne suffira pas à leur faire acquérir les compétences nécessaires, « car elle ne touche que les nouveaux enseignants recrutés ».

    Le problème que nous devons tous traiter est la formation des enseignants qui sont en place.

    De son point de vue, il s’avérerait plus efficace d’accompagner des équipes éducatives qui veulent bâtir une démarche particulière pour leurs apprenants.

    « On ne réglera pas le problème des compétences numériques des enseignants en mettant des jours de formation ici ou là, même si naturellement, il faut que ces formations soient proposées ».

    Soutenir les initiatives pédagogiques sans trop « cadrer ».

    Elle encourage donc les initiatives de terrain car pour elle, « l’institution doit soutenir les initiatives pédagogiques dans les établissements sans essayer de trop cadrer ».

    Ce gain en compétences chez les enseignants est absolument déterminant pour donner aux apprenants les compétences attendues dans leur métier.

    « Quel est le métier dans lequel il n’y a pas du tout de numérique ? il y en a certainement très peu. En agriculture, il y a du numérique partout », conclut Mireille Riou-Canals.

     

  • L’Élu face au numérique

    L’Élu face au numérique

    Par Marie-France Bodiguian, Directrice du Cabinet AMOTICE

     

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    Telles étaient les questions posées par l’Université d’été de Ludovia 2015 aux intervenants de la table ronde animée par Pascale Luciani Boyer, du Conseil National du Numérique, auteur de l’ouvrage, l’Élu face au numérique (1), et qui a donné son titre à cette première session de ce séminaire.

    A partir de la problématique présentée par Nicole Quillien, maire de Mirepoix, Jean Pierre Quignaux, responsable de la mission « Usages et services du Numériques, Innovation et Aménagement Numérique du Territoire » de l’Assemblée des Départements de France (ADF) et Chantal Blandel, secrétaire nationale de l’ Association Nationale des Directeurs d’Education des Villes (ANDEV) nous livrent, à travers leurs analyses, les conditions de réussite d’un projet d’Ecole Numérique et plus particulièrement les contours de l’écosystème territoriale dans lequel s’inscrivent le numérique et continuité éducative.

    Créer un écosystème autour de la continuité éducative

    Nicole Quillien maire de Mirepoix et conseillère départementale, pointe du doigt les difficultés tout à fait inattendues, rencontrées par l’équipe municipale. Il leur aura en effet fallu pas moins de deux ans pour faire bouger les lignes budgétaires, mettre en œuvre le projet et mobiliser les acteurs concernés,  malgré le soutien des services de l’Éducation Nationale.

    Selon Jean Pierre Quignaux et Chantal Blandel,  les difficultés rencontrées par la ville de Mirepoix ne sont pas isolées et sont l’illustration et la regrettable conséquence du manque d’appropriation de la culture numérique des élus pour faciliter une vision prospective de la société et donc des orientations éducatives.

    Le réflexe des élus est toujours de privilégier la mise en oeuvre des équipements et réseaux informatiques, ou internet – tel qu’il l’ont toujours fait avec les routes, l’électricité, etc – que de soutenir les usages des jeunes dans le cadre d’une politique numérique éducative, qui ne revient pas que à l’Education Nationale.

    Aujourd’hui la réponse traditionnelle de l’élu, délimitée sur la durée de son mandat et sur son territoire n’est plus valable. La transformation des modèles éducatifs, émergent à présent directement du terrain et du net, affirme Jean Pierre Quignaux. D’où la nécessité pour l’élu d’inscrire ses actions dans le temps, mais aussi au delà de son territoire, pour co-construire avec d’autres acteurs une vision commune autour de projets éducatifs et sociétaux.

    C’est d’ailleurs ce qui se dessine aujourd’hui dans les nouveaux rapports de partenariat entre le Ministère de l’Éducation Nationale, l’ADF, l’ARF, l’AMF, l’AMRF, etc. : « Autour du comité de partenaires éducatifs, on crée une logique de continuité éducative à l’heure du numérique : de l’école primaire au collège et du collège au lycée mais aussi une continuité éducative avec les familles« .

    L’objectif est de construire des partenariats, entre institutions mais aussi avec les familles, en fonction des besoins éducatifs pour assoir une cohérence des investissements et de la maintenance, de l’animation, de la communauté éducative, etc.

    Le mode projet au cœur de l’efficience

    A ce propos, Chantal Blandel nous démontre que l’écosystème territoriale ne saurait être efficace sans un projet éducatif territoriale (PEDT) où le numérique joue le rôle de continuité éducative entre les différents projets éducatifs sur le territoire, et que ceux-ci doivent répondre aux objectifs généraux de la politique territoriale.

    Il est donc de ce fait primordial pour Chantal Blandel, de donner un sens au projet numérique éducatif, sur un long terme avec une gestion en mode projet : « C’est uniquement par ce biais, en étant au coeur du projet et de son suivi à longueur d’année, que l’on évitera le gâchis d’argent public que l’on a trop souvent rencontré avec l’École Numérique. Seuls les projets numériques éducatifs qui auront un sens par rapport aux besoins des enfants et l’orientation de politique générale de la collectivité passeront aujourd’hui cap des arbitrages budgétaires« .

    Repenser le modèle économique, l’efficience

    Amotice_ludoviaseminaire2_201015Concrètement cela pourra se traduire par une mutualisation des infrastructures dans le cadre d’un syndicat mixte par exemple ou par des plateformes de services transversales, multi-secteurs, qui ne seraient donc plus consacrées uniquement à l’e-éducation mais mutualises au sein d’un territoire, avec la e-santé, la e-administration…

    D’autre part, l’interpénétration des rôles et des visions entre les différents partenaires territoriaux tel que le précisait Jean-Pierre Quignaux et le rapprochement avec les familles, permettrait de rapprocher le numérique éducatif de la collectivité et celui des familles, mais aussi de repenser les modèles économiques en créant des engagements tripartites – famille, collectivités, éducation nationale – en utilisant le BYOD (Bring your Own Device) par exemple, au cœur de nombreuses expérimentations.

    A ces questions budgétaires, Pascale Luciani Boyer fait intervenir Sophie Herat, directrice Marché Éducation chez Econocom, partenaire VIP du séminaire collectivités de l’université d’été de Ludovia 2015.

    Econom, intégrateur spécialisé dans le numérique éducatif, a développé des compétences particulières en ingénierie financière pour faciliter la mise en oeuvre des plans pluriannuels.

    Mais comme le souligne Sophie Herat, au delà des investissements en équipements et infrastructures, la viabilité et la pérennité d’un projet, comme nous l’ont démontré également Jean Pierre Quignaux et Chantal Blandel, passe avant tout par un accompagnement en service lié non seulement à la maintenance mais également à des compétences pointues de gestion financière : « Le temps de l’expérimentation et du « one shot » est révolu. On doit projeter les investissements sur la durée« .
    Cet accompagnement qu’il soit en régie ou externalisé représente généralement 20% des investissements.

    Cette table ronde a été suivi de deux témoignages, des communes de La Ciotat avec Janine Bouvat, directrice éducation, et la Communauté de Communes de la Vallée d’Ax, avec Alain Naudy , président de cette communauté de communes et maire du village d’Orlu.

    Ces deux témoignages, présentés par Marie France Bodiguian, directrice du Cabinet AMOTICE, spécialisé dans l’accompagnement des collectivités sur leurs stratégies numériques éducatives, destinés à décrocher des subventions, feront l’objet de Coup de chapeau sur les pages de LudoMag.

    (1) titre de l’ouvrage de Pascale Luciani Boyer, paru aux Éditions Berger.