Étiquette : internet

  • Faciliter les échanges de ressources pédagogiques entre élèves et professeurs sans connexion internet

    [callout]Les divergences d’équipements et de connexion internet des établissements dans lesquels j’interviens m’empêchent de mettre à disposition des élèves des ressources différenciées et aux formats divers.[/callout]
    En effet, les classes étant composées d’élèves de niveaux et d’intelligences multiples, il est primordial de pouvoir offrir à chaque élève un contenu adéquate. Par ailleurs, le travail de groupe nécessite des apports également différents.

    Évoluant dans un contexte mêlant tablettes iPad et BYOD dans lequel les élèves sont amenés à utiliser sur propre matériel mobile (smartphone, ordinateur portable, tablettes), le besoin d’un moyen de diffusion et de récolte des ressources sans connexion internet était une priorité.

    L’application Documents by Readdle sur iOS permet de créer un serveur de fichiers fonctionnant à partir d’un simple réseau wifi, même non connecté à internet. Ce serveur est bi-directionnel, c’est à dire que les élèves peuvent télécharger et envoyer des fichiers.

    Ainsi, je peux mettre à disposition de mes élèves des ressources différenciées, de façon individuelle ou collective. Ceux-ci peuvent également renvoyer des documents de leur créations, travaux, photos; vidéos, enregistrements audio…
    L’intérêt de cette solution est d’une part qu’elle ne nécessite qu’une borne wifi et l’application Documents installée sur un iPad.

    D’autre part, tous les terminaux peuvent se connecter au serveur quelque soit leur système d’exploitation.

    Relation avec le thème de l’édition de Ludovia#12

    Créer un serveur interne à la classe est un palliatif à l’ENT qui est souvent soit défaillant soit non accessible faute de connexion internet suffisante, sans parler de la question des identifiants et mot de passe qui sont sans cesse égarés par mes élèves.

    À travers l’application Documents, on détourne l’usage d’un serveur WebDav dans le but d’en faire un ENT local.

    Utilisant depuis plus d’un an cette solution, je suis un fervent croyant en sa simplicité d’usage et de mise en oeuvre.
    Par ailleurs, le gage de réussite de l’intégration des tablettes ou des outils numériques des élèves en classe réside dans des dispositifs d’accès et d’échanges de données qui soit fiable et efficace. C’est l’avantage de cette solution offerte par l’app Documents sur iOS.

    C’est ainsi que les élèves, une fois saisie l’adresse du serveur, accèdent et envoient des fichiers de façon fluide et accessibles pour tous les systèmes d’exploitation (évitant aussi la frustration et la discrimination des systèmes d’exploitation).

    A propos de l’auteur : Nicolas Olivier
    Découvrir le programme du FabCamp Ludovia#12.

  • Pirates du Net art Création numérique et médiactivisme

    Pirates du Net art Création numérique et médiactivisme

    Le Net art s’est développé à l’écart du monde réel, parodiant les institutions médiatiques et les modes de diffusion et de réception de l’art contemporain. Ses manifestations et inscriptions sur Internet ont promu des modes inédits de monstration et de propagation des œuvres.

    Ma communication propose de décrire les ressorts et dilemmes de cette contre culture : les modes d’occupation du réseau, les stratégies médiatiques et les dispositifs de détournements artistiques qui contribuent à l’émergence d’un monde de l’art centré sur l’Internet.

    À l’instar de la photographie, du cinéma et de la télévision, l’innovation technique et le média que constitue l’Internet font, dès leur apparition publique autour de 1995, l’objet d’une longue série d’appropriations et de détournements artistiques.

    C’est alors la matérialité et les fonctionnalités de l’Internet qui forment le cœur des premières investigations du Net art : dans la lignée des œuvres de Nam June Paik ou de Wolf Vostell qui visaient à détruire physiquement la télévision (les sculptures vidéo) ou intervenaient plus symboliquement sur le médium par des altérations du signal vidéo. L’action créative vise ainsi à contaminer l’Internet par des virus artistiques.

    Cette implication parasitaire au sein du réseau emprunte ses formes et actions aux comportements déviants des pirates de l’informatique : les hackers.

    Les artistes y mettent en œuvre une efficace de l’infection et de la contamination : leur démarche a pour objet l’incident, le bug, l’inconfort technologique et la perte des repères.

    Au-delà de cette première visée « médiologique », le Net art interroge également les modes de communication et les formes relationnelles engendrées sur le réseau. Il participe de l’apparition d’une « démocratie technique » à l’articulation des problématiques du logiciel libre et des réseaux peer to peer relayés par des collectifs d’artistes et des réseaux de production indépendants.

    Ce n’est pas un hasard si le Net art s’est développé massivement très tôt en Russie et dans les pays de l’ex-Europe de l’Est où la critique des régimes non-démocratiques, l’activisme, le cyber-féminisme, la réflexion sur le concept même de Net art constituent des prémisses. Indissociable de la technologie et du contexte socio-politique des années 1990, Internet révèle les implications sociales du réseau, notamment des technologies de repérage et d’accès à l’information. Le Net art développe donc des dispositifs de distorsion des médias et de leurs contenus, et adopte ainsi une visée plus politique. L’œuvre collective Carnivore (www.rhizome.org/carnivore) propose par exemple une version détournée du logiciel DCS1000 employé par le FBI pour développer l’écoute électronique sur le réseau.

    Heath Bunting (www.irational.org) pervertit les communications médiatiques de grandes puissances financières. Les Yes Men et le collectif ®TMark (www.rtmark.com) détournent, dans un but politique, les stratégies de communication de grandes sociétés de courtage privées.

    À l’heure de l’Internet 2.0, l’artiste Christophe Bruno incarne le renouveau français de cet imaginaire de l’artiste critique en « s’attaquant » aux outils et rituels du web collaboratif. Il baptise une première série d’œuvre les « Google Hack » : des dispositifs artistiques et programmes informatiques qui détournent Google de ses fonctions utilitaires tout en en révélant les dimensions contraignantes et cachées. Selon l’artiste, Internet est devenu un outil de surveillance et de contrôle inégalé dont la dynamique économique repose sur l’analyse et la prédiction de tendances, à l’aide de logiciels de traçage de la vie privée des goûts et des identités sur la toile.

    Au croisement de l’anthropologie des techniques, de la sociologie de l’art et des sciences de la communication, ma conférence mettra au jour ces pratiques médiatiques et leurs incidences sur la désignation et circulation d’une œuvre d’art qui se développe en écho à l’imaginaire de la démocratie technique.

    Plus d’infos sur la programme du colloque scientifique sur www.ludovia.org/2015/colloque-scientifique

    A propos de l’auteur Jean-Paul Fourmentraux

  • Internet et les réseaux sociaux : que dit la loi ?

    Internet et les réseaux sociaux : que dit la loi ?

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    La loi s’applique aussi sur Internet !

    Cette nouvelle édition est à jour des dernières jurisprudences ainsi que des nouvelles lois, et explique par de nombreux exemples concrets la protection des données communiquées aux e-commerçants, les transactions e-commerce, l’utilisation d’Internet en entreprise, ou encore les accès frauduleux.

    Un livre toujours aussi indispensable pour comprendre ses droits et ses devoirs sur Internet !

    Thématiques abordées :

    Neutralité du Net • Liberté d’expression • Responsabilité • Données personnelles • Vie privée • E-réputation • Réseaux sociaux • Anonymat • Identité numérique • Droits d’auteur • DRM, téléchargements illégaux et Hadopi • Transactions
    • Achats en ligne • Ventes entre particuliers • Litiges • Internet au bureau • BYOD et télétravail • Parler de son employeur sur les réseaux sociaux • Cybercriminalité • Phishing • Spam

    A propos de l’auteur : Ancien conseiller de la secrétaire d’État au numérique, polytechnicien et docteur en droit, Fabrice Mattatia est expert en confiance numérique. Il intervient dans plusieurs universités, dont Paris I Panthéon Sorbonne et La Rochelle et dans des grandes écoles comme Télécom ParisTech. Il est également l’auteur de nombreux articles de vulgarisation sur le droit et sur les technologies et des livres Loi et Internet (2014) et Traitement des données personnelles (2013).

     

    aux éditions Eyrolles

  • Witigo révèle les dangers qui menacent les jeunes enfants sur Internet

    Witigo révèle les dangers qui menacent les jeunes enfants sur Internet

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    82,5 % des pages Web bloquées concernent les tentatives d’accès aux réseaux sociaux, aux achats en ligne et à la pornographie.

    L’analyse des pages Web filtrées a permis d’identifier les catégories de contenus inappropriés les plus bloqués et de révéler, que plus de 82 % des pages Internet bloquées par Witigo, concernaient des tentatives d’accès à des sites de réseaux sociaux, d’achats en ligne ainsi qu’à des sites pornographiques.

    48% des pages bloquées concernent les réseaux sociaux.

    Alors même que les réseaux sociaux sont interdits aux moins de 13 ans, nombreux sont les très jeunes enfants à avoir un compte sur Facebook, Twitter, Pinterest ou Instagram, entre autres.
    A priori sans risque, ces sites constituent un réel danger pour les enfants les plus crédules et/ou les plus sensibles. En effet, les réseaux sociaux favorisent confidences et révélations intimes, et certains adultes mal intentionnés s’en servent pour établir rapidement une relation de confiance et commettre des actes les plus répréhensibles qui soient (abus, voyeurisme, violence…).

    Les jeunes peuvent également se servir des réseaux sociaux pour harceler ou moquer les plus faibles d’entre eux.

    26% des pages bloquées correspondent à des sites d’achats en ligne.

    En seconde position, nous retrouvons la catégorie « Achats en ligne » avec 26 % des pages bloquées. Les nombreuses incitations publicitaires présentes sur les sites Internet peuvent conduire le jeune public à cliquer et à effectuer des achats onéreux, sans que les parents s’en rendent compte.

    Les enfants savent, de plus en plus tôt, comment et quels sites consulter pour acheter musiques, sonneries et VOD entre autres.

    Derrière les réseaux sociaux et les achats en ligne, les contenus à caractère pornographique représentent 8,5 % des pages bloquées par Witigo.

    Pages sollicitées ou non par les enfants, un tel pourcentage sur cette catégorie constitue un résultat inquiétant au regard de la tranche d’âge. Facilement et gratuitement accessible, la pornographie est sans aucun doute l’un des contenus auxquels les enfants sont confrontés très jeunes sur Internet. La violence des images peut profondément choquer les jeunes enfants et fausser leur vision de la sexualité.

    Viennent ensuite, les contenus violents avec 4.9 % des pages bloquées, la catégorie divertissements (films, radio/TV, news, etc.) avec 3 % des pages bloquées et les jeux en ligne (2,7 %).

    Witigo précise qu’en raison de l’équipement des enfants en tablette de plus en plus tôt (un enfant sur trois, âgé entre 7 et 12 ans, possède une tablette²), surfer sur Internet est devenu un 6ème sens et qu’il est très facile d’échapper à la vigilance des parents (50 % des enfants surfent sur Internet dans leur lit²).

    Qui dit tablette, dit mobilité et donc difficulté accrue pour les parents de s’assurer en permanence que leurs enfants font une bonne utilisation d’Internet. Cela est d’autant plus vrai si aucune règle d’utilisation n’est mise en place.

    Si le dialogue entre les parents et les enfants, pour sensibiliser les plus jeunes aux situations potentiellement dangereuses sur Internet, ainsi que la mise en place de règles d’utilisation des appareils connectés sont essentiels, un logiciel de contrôle parental est un moyen nécessaire pour accompagner les parents et protéger les enfants des contenus numériques inappropriés.

    Pour découvrir l’infographie Witigo et les conseils délivrés aux parents, cliquez ici.

  • Usages de l’ordinateur et l’Internet chez les élèves camerounais : du prescrit au détourné. Pour une approche participative de l’éducation aux médias

    Usages de l’ordinateur et l’Internet chez les élèves camerounais : du prescrit au détourné. Pour une approche participative de l’éducation aux médias

    L’un des éléments qui matérialisent l’introduction des technologies dans l’école au Cameroun est la création des Centres de Ressources Multimédias équipés d’ordinateurs connectés à l’Internet.

    Dans ce contexte accessible aux élèves, les décideurs scolaires (promoteurs des technologies à l’école et responsables d’établissements) ont institué un système normatif et prescriptif dans le but d’amener ces apprenants à construire des usages responsables et citoyens, ce qui s’inscrit dans la perspective de l’éducation aux médias. Des normes de « bons usages » de l’ordinateur et l’Internet y sont alors mises en œuvre.

    Constituant une « grammaire d’usages », elles distinguent les usages permis des pratiques proscrites. Parmi les usages prescrits, figurent les recherches documentaires sur Internet ou avec le programme Encarta, les emails et le traitement de texte. Du fait qu’ils s’inscrivent dans les projets d’apprentissage des élèves, les décideurs scolaires les considèrent comme des usages scolaires.

    Quant aux usages interdits, ce sont les visites des sites pornographiques, les tchatches, les activités ludiques, le visionnage des films, l’écoute des musiques, l’usage de Facebook et les téléchargements.

    Conçues dans le but d’éduquer les élèves à l’utilisation des technologies, ces prescriptions sont matérialisées par des affiches collées aux murs et par l’application des punitions à l’égard des contrevenants.

    Nous avons donc affaire à une démarche d’éducation aux médias dont le but est de configurer les apprenants et leurs pratiques technologiques. Ici, les usages prescrits ne relèvent pas de la conception technologique, mais sont le fait des usagers prescripteurs qui mettent en œuvre les représentations qu’ils ont des médias en tant qu’outils pédagogiques (idem).

    La nécessité de discipliner les élèves et leurs usages vise ainsi à les amener à consommer les produits pour lesquels l’ordinateur et l’Internet sont intégrés à l’école et à s’aligner sur les objectifs et intentions des prescripteurs. Du coup, le statut qui leur est attribué dans ce contexte, est celui d’individus consommateurs et passifs (De Certeau, 1980).

    Mais au cours des entrevues menées avec 105 élèves et lors des observations directes conduites dans les sept établissements pilotes d’intégration pédagogique des technologies, nous avons répertorié les usages suivants : recherches documentaires sur Internet, recherches avec Encarta, activités ludiques, écoute des musiques, visionnage des films, traitement de texte, emails, tchatches, visite des sites pornographiques, téléchargements, dessins, usage de Facebook et recherches d’informations sur la vie des stars.

    Cette diversité d’usages qui traduit les fonctionnalités de l’ordinateur connecté, combine les objectifs scolaires et les intentions socio-personnelles des apprenants. Leur examen montre un décalage entre ce qui est prescrit par les décideurs et ce qui est effectivement réalisé par les apprenants (Paquelin, 2009).

    Car, en dépit des normes et punitions fixées, les élèves arrivent à mettre en œuvre des pratiques autres que ce que leur administration attend d’eux.

    Dans l’ensemble, l’approche adoptée pour éduquer aux médias dans ce contexte n’a pas empêché des écarts entre le prescrit et le réel (Kiyindou, 2011). Cela montre que les élèves ne se satisfont pas de leur « statut de consommateurs […] » (Vitalis, 1994 : 8) de l’éducation aux médias. Nous sommes donc en face des apprenants qui à la fois possèdent un pouvoir et une autonomie, et sont pris entre les contraintes du contexte scolaire d’utilisation des technologies. Mais en même temps, ils exploitent les contraintes et les possibilités de ce système pour pouvoir marquer autrement leur place dans le processus de l’éducation aux médias.

    À cet effet, ils imaginent une diversité de stratégies de détournement des prescriptions qui échappent le plus souvent au contrôle des décideurs : attroupement autour d’un ordinateur, choix du fond de la salle, ouverture simultanée de plusieurs fenêtres, négociations avec le chef du CRM, diminution de l’éclairage de l’écran, usage des écouteurs et fréquentation des cybercafés. Cela montre alors l’intérêt d’adopter une approche participative de l’éducation aux médias, dans laquelle les élèves ne sont plus considérés comme des utilisateurs finaux et consommateurs, mais en tant qu’acteurs et contributeurs (Akrich, 1998 ; Béché, 2010a).

    Note de positionnement scientifique

     

    1- Cette proposition de communication s’inscrit dans l’axe intitulé : « Le monde éducatif… »

    2- La méthodologie appliquée est basée sur l’utilisation de l’interview et de l’observation directe comme outils de collecte de données. Si les entretiens ont été menés avec 105 apprenants choisis en fonction de leur genre, niveau d’études et familiarité avec l’ordinateur et l’Internet, les observations directes ont été conduites dans sept établissements pilotes d’intégration pédagogique des TIC au Cameroun.

    Quelques références bibliographiques

     

    • Akrich, M. (1998). « Les utilisateurs, acteurs de l’innovation ». Éducation Permanente, n° 134, p. 79-89.
    • Béché, E. (2010a). « Le détournement d’une innovation par les apprenants camerounais. Pour une approche globale et participCHative de l’intégration scolaire des TIC ». ESSACHESS, Innovation et communication dans le contexte de la mondialisation, vol. 3, n° 5, p. 139-150.
    • Béché, E. (2010b). « Les élèves de Maroua (Cameroun) et l’interdiction du téléphone à l’école : Opinions et stratégies de détournement. Pour une gouvernance techno-scolaire systémique et participative ». Kaliao, vol. 3, n° 4, p. 9-26.
    • Chaptal, A. (2007). « Usages prescrits ou annoncés, usages observés. Réflexions sur les usages scolaires du numérique par les enseignants ». Document Numérique, n° 10, p. 81-106.
    • Cottier, P. et Choquet, C. (2005). « De l’usager construit à l’usager participant Environnements Informatiques pour l’Apprentissage Humain, n°1, p. 449-454

    Plus d’infos sur le programme du colloque scientifique sur www.ludovia.org/2015/colloque-scientifique

    A propos de l’auteur Emmanuel Béché

  • Le programme « écoles connectées » prolongé d’un an

    Le programme « écoles connectées » prolongé d’un an

    Le développement des usages numériques dans les établissements scolaires constitue un des axes prioritaires de la stratégie numérique du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

    A cet effet, le secrétariat d’Etat au numérique a mobilisé, fin mars 2014, le plan France Très Haut Débit, plan dédié au déploiement des réseaux très haut débit sur l’ensemble du territoire, pour fournir une solution dédiée de raccordement rapide des écoles.

    Ce programme « Ecoles connectées » est piloté par la mission Très Haut Débit, en collaboration avec la Direction du numérique pour l’éducation du ministère. Visant à garantir l’accès rapide à un haut débit de qualité aux établissements scolaires et écoles les moins bien desservis aujourd’hui,

    l’appel a permis de sélectionner 56 offres d’accès, proposées par 18 opérateurs différents.

    Dans ce cadre, près de 8 000 établissements sont éligibles à un soutien financier pour accéder à ces offres. Les critères d’éligibilité ont été établis en concertation avec les collectivités territoriales afin notamment de tenir compte des projets de déploiement de réseaux de communications électroniques en cours.

    En souscrivant à l’une de ces offres, l’établissement ou l’école éligible bénéficie d’une prise en charge financière de l’État à hauteur de 80 % des frais d’installation, du matériel de réception, satellitaire et hertzien terrestre, et de la mise en service de l’équipement, dans la limite de 400 euros par site concerné. L’abonnement à un fournisseur d’accès Internet demeure à la charge de l’établissement ou de la collectivité territoriale compétente.

    L’opération, qui prenait fin le 31 décembre 2014, est prolongée d’un an, jusqu’au 31 décembre 2015 pour que le plus grand nombre d’établissements puisse en bénéficier.

    Pour toute information complémentaire, les chefs d’établissements peuvent s’adresser à leur délégué académique au numérique, et les élus locaux à leurs associations de collectivités, ou encore à la Mission Très Haut Débit (ecoles@francethd.fr).

    Plus d’infos :
    et liste des écoles, collèges et lycées tenue à jour sur

    http://www.francethd.fr/ecoles-connectees/

  • SAFER INTERNET DAY 2015 : ensemble, contre le cyber-harcèlement !

    SAFER INTERNET DAY 2015 : ensemble, contre le cyber-harcèlement !

    [callout]10% de collégiens rencontrent des problèmes de harcèlement, dont 6% sévères (Enquête nationale de victimisation au sein des collèges publics / ministère de l’Education nationale) et 40% des élèves déclarent avoir été victimes d’une agression en ligne (Les ados dans le cyberspace, C.Blaya 2013).[/callout]

    Comme le confirment à la fois les jeunes et les éducateurs, les enseignants, travailleurs sociaux et parents qui les accompagnent, le cyber-harcèlement, s’il est de plus en plus reconnu, reste un enjeu important dans une éducation responsable au numérique.

    Deux nouveaux outils pour mobiliser les jeunes

    Pour briser la loi du silence et aider celles et ceux qui souhaitent mener avec des jeunes des actions contre le cyber-harcèlement, Tralalere, opérateur du programme Internet Sans Crainte, met à disposition des acteurs terrain deux de ses productions récentes permettant la mise en place d’ateliers-débats sur le sujet.

    Un dessin animé issu de la série « Vinz et Lou stoppent la violence » pour les 7-12 ans

    tralalere2_030215Paola est victime de moqueries. Un montage a été fait à partir d’une photo d’elle et d’une image d’autruche et circule. Vinz mène l’enquête… Le dessin animé « Enquête à plumes »  de 2 minutes est accompagné d’une fiche pédagogique permettant la mise en place d’ateliers de groupe de 30 à 60 minutes. Le dispositif sera complété par une documentation à télécharger à destination des enfants.

    « Vinz et Lou stoppent la violence » est une série réalisée par TRALALERE avec le soutien de MAE SOLIDARITÉ et de la CASDEN Banque Populaire et la participation de la délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire et de l’UNICEF France.

    Le serious Game « Stop La Violence » pour les 12 – 15 ans

    tralalere3_030215« Stop la violence ! » propose aux joueurs de se mettre dans la peau d’un élève qui découvre petit à petit les différentes manifestations du harcèlement dans un collège. Le joueur doit enquêter, juger de la pertinence des indices récoltés, puis donner sa version des faits.

    Un quiz final propose plusieurs alternatives à l’apprenant pour intervenir dans son établissement s’il est témoin de harcèlement. L’épisode 1 du jeu concerne plus spécifiquement le cyber-harcèlement. Il permet la mise en place, à l’aide d’une fiche accompagnement, d’ateliers collectifs participatifs de 50 minutes.

    Le dispositif sera complété par une documentation à télécharger à destination des collégiens.

    Une journée ouverte à une variété d’initiatives en faveur d’un meilleur Internet durant tout le mois de février.

    A l’occasion de cette 12ème édition, le programme français de la Commission Européenne, Internet Sans Crainte invite à nouveau les institutions, associations, entreprises… à participer à l’événement à travers toutes initiatives en faveur d’un meilleur Internet pour les jeunes.

    Le programme met notamment à disposition des éditeurs de sites et plateformes pour la jeunesse les résultats des travaux du projet européen  POSCON (Positive Online Content & Services for children in Europe) chargé notamment de définir les critères de production de contenus favorables au développement de l’enfant et d’aider les créateurs à les implémenter, afin d’aider les créateurs de contenus. (Pour consulter les résultats de ces travaux, aller sur www.positivecontent.eu)

    [callout]Zoom sur quelques actions partenaires :
    –    MAE Solidarité offrira 1000 exemplaires de la bande dessinée « Vinz et Lou stoppent la violence » qu’elle a soutenu, aux structures éducatives mobilisées contre le cyber-harcèlement
    –    Milan Presse organisera un débat sur le forum de Julie pour que les jeunes puissent s’exprimer sur le sujet du cyber-harcèlement. Des articles seront également publiés sur les sites de plusieurs magazines du groupe.
    –    Yahoo ! diffusera une série de chroniques tout au long du mois de février sur les radios associatives membres du réseau, à destination des jeunes et de leurs parents
    –    CNIL communiquera sur les Trophées « EDUCNUM » organisés par le collectif pour l’éducation au numérique avec le soutien du Ministère de l’Education Nationale.
    –    Habbo organisera un concours de Pixel Art, des sessions de tchats… pour informer et mobiliser ses joueurs
    –    Mix la radio étudiante du lycée de l’Arc à Orange lancera une émission de radio imaginée et montée par les lycéens sur les usages responsables d’internet.
    –    Pédagojeux se penchera sur la question des « comportements toxiques » avec la publication de conseils aux joueurs[/callout]

    tralalere4_030215Plus d’informations :
    Pour découvrir le dessin animé « Enquête à plumes », c’est ici.

    Pour découvrir le jeu « stoplaviolence », c’est ici.
    Le jeu est une production Tralalere  cofinancée par l’Union Européenne et MAE solidarité avec la participation de Casden,
    de l’Observatoire National de la Violence à l’école, l’Unicef et de la délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire.

    Retrouvez plus de précisions sur les actions partenaires sur le site du programme Internet Sans Crainte : www.internetsanscrainte.fr

    A propos du Safer Internet Day
    Le Safer Internet Day, créé en 2005, est une initiative de la Commission européenne célébré dans plus de 70 pays. Il est organisé par le réseau Insafe,/ inhope qui fédère les 31 centres nationaux du Safer Internet Programme. En France, il est orchestré par Internet Sans Crainte, le programme national de sensibilisation du Safer Internet France opéré par Tralalere, durant tout le mois de février. Le Safer Internet Day mobilise en France de nombreux acteurs publics associatifs et privés autour d’Internet Sans Crainte et de ses partenaires : NetEcoute, et Point de Contact. Il se traduit par des centaines d’événements organisés par tous ceux qui soutiennent l’initiative.

    En 2014, c’est par exemple 65 000 élèves et près de 2000 parents et professeurs qui ont participé à plus de 1000 événements et 50 actions partenaires par le biais de l’école, de centres d’animation et de loisirs, d’espaces culturels, de mairies, d’associations… L’événement a également mobilisé de nombreux acteurs tels que les ministères de l’éducation nationale et de la famille, le Défenseur des enfants, le BICE, la CNIL, Vivendi, l’UNAF, la FCPE, les Cemeas, la Ligue de l’Enseignement, RSA, Club Pingouin, Facebook, Orange,  RSA, Milan Presse, Bing, Google, Yahoo et bien d’autres.

    A propos d’Internet Sans Crainte
    Internet Sans Crainte est le programme national de sensibilisation aux usages responsables du numérique, opéré par Tralalere. Il s’inscrit dans le cadre du projet Safer Internet France, soutenu par la Commission européenne et membre du réseau Insafe qui regroupe les 31 projets européens du Safer Internet Programme. Les principales missions d’Internet Sans Crainte sont de : Fédérer les acteurs nationaux impliqués dans la prévention des risques et la promotion des usages responsables de l’Internet / Sensibiliser les enfants, leurs parents et médiateurs éducatifs à la maîtrise des usages du numérique / Développer des pratiques riches, responsables et sûres dans le contexte de la multiplication des écrans connectés. Les autres lignes d’actions du programme Safer Internet France sont : NetEcoute (0800 200 000) : numéro national d’assistance pour la protection  des jeunes sur Internet et Point de Contact (www.Pointdecontact.net): service national de signalement  en ligne des contenus illicites

    A propos de Tralalere
    Opérateur d’Internet Sans Crainte, Tralalere est un expert en campagnes de sensibilisation et en conception de contenus ludo-éducatifs plurimédias. La société étudie depuis 2000 de nouvelles façons de mettre les nouvelles technologies au service de la transmission des savoirs auprès des enfants, et de leurs médiateurs éducatifs : parents, enseignants, éducateurs.

  • Datavisualisation : quelques pistes d’exploitations pédagogiques

    Datavisualisation : quelques pistes d’exploitations pédagogiques

    « L’idée est que les enseignants, quelque soit leur discipline, se saisissent des données disponibles sur le net, soit des données publiques, soit des données ouvertes et qu’à partir de ces données, ils produisent de l’infographie ».

    Cette infographie peut être faite sous forme de vidéos, « motion design », c’est à dire de l’infographie animée.

    En 2014, le CLEMI a collaboré avec grand intérêt au concours de motion design initié par le CESER d’Aquitaine à l’occasion de ses 40 ans. L’opération « Mon Aquitaine dans 40 ans » fut un laboratoire de créativité puisque les collégiens engagés et lycéens étaient en compétition avec des étudiants en école de graphisme ou web-design.

    2014-2015 : lancement du projet académique « Dataviz » qui implique en plus du CLEMI et du CESER, d’autres partenaires académiques (DANE, Inspections SES et EVS) et régionaux (la Communauté urbaine de Bordeaux, l’IUT Bordeaux Montaigne, etc).

    Voici les objectifs de ce projet tels qu’ils sont énoncés sur le site du CLEMI de l’académie de Bordeaux :

    . Sensibiliser les élèves de collège et lycée/étudiants au traitement des données sur le net, à leur vulgarisation et à leur diffusion (prise de conscience de la nécessaire protection des données personnelles mais également de la notion de partage de contenus et de « bien commun » via l’acte de publication en ligne).

    . Donner du sens à la citoyenneté active et à la maîtrise des compétences relatives à la littératie et numératie numériques, en permettant aux élèves de s’appuyer sur les données publiques disponibles (travaux du CESER d’Aquitaine disponibles ici ou données ouvertes/open data)

    . Mettre en liaison sur un projet collaboratif, collégiens de troisième et lycéens de seconde (préparation à l’orientation) puis lycéens et étudiants de l’enseignement supérieur.

    . Informer, former les étudiants et enseignants (dont fonctionnaires stagiaires) à ce qu’est l’éducation aux médias et à l’information dans l’ère du numérique.

    C’est tout le travail d’extraction, de choix, de transformation, de publication et de diffusion, qui va mettre en œuvre plusieurs compétences, qui est extrêmement formateur pour les élèves, souligne Isabelle Martin.

    L’application pédagogique de la datavisualisation peut se faire à tous les niveaux de l’Ecole. Pour le premier degré, la base de données choisie devra être simplifiée.

    Au CLEMI de l’académie de Bordeaux, la cible retenue est les classes de SES en lycée, « car ils ont déjà une pratique d’analyse de données ».

    Pour le récent projet engagé « Dataviz », des enseignants de collèges sont aussi impliqués issus de disciplines comme les mathématiques, les lettres ou encore l’histoire-géographie.

    « C’est un projet avant-gardiste mais je pense qu’à terme chaque discipline pourra s’y mettre car chacun peut y trouver son compte », conclut Isabelle Martin.

    Pour en savoir plus sur le projet académique « Dataviz » : rendez-vous sur www.ac-bordeaux.fr

     

     

     

  • Internet à l’école, lancez-vous !

    Internet à l’école, lancez-vous !

    A travers des astuces et des exemples concrets d’activités, cet ouvrage, sur un ton complice et déculpabilisant, fait le lien entre la réalité du terrain et les bénéfices à enseigner connecté. Il démontre aux enseignants qu’ils possèdent bien souvent assez de connaissances sur le web et de matériel pour relever maintenant le défi du numérique ! Et ce, dans une pratique quotidienne, naturelle et indissociable de leur enseignement.

    Le premier chapitre permet aux enseignants d’y voir clair sur leurs envies et affinités avec le web (notamment grâce à un test psycho) mais aussi sur leurs possibilités de formation et le matériel.

    Les autres parties détaillent des usages possibles (réseaux sociaux, blogs, espaces numériques de travail (ENT), vidéos) tout en explicitant les activités proposées et en guidant les enseignants pour s’y mettre. Les compétences mises en œuvre et les intérêts de ces pratiques numériques y sont analysés : faire des élèves des internautes responsables, améliorer leurs compétences à l’écrit, motiver leurs apprentissages…

    Des encadrés pratiques, des fiches de préparation ainsi que des documents types apportent des réponses précises aux questions des enseignants concernant les aspects administratifs, légaux et techniques du web en classe (droit à l’image, charte d’utilisation des réseaux sociaux, demande d’équipement …). Et aussi : un glossaire et une sitographie qui permettent aux plus débutants de se lancer !

    Des interviews d’enseignants ponctuent le guide d’expériences inspirantes.

    Véritable mode d’emploi d’Internet à l’école et plaidoyer pour un usage rationnel des nouvelles technologies en classe, cet ouvrage concret et ludique s’adresse autant aux professeurs des écoles peu familiers du web qu’aux utilisateurs déjà convaincus.

    Au sujet des Auteurs :

    Katrin Acou-Bouaziz, journaliste spécialisée sur la famille a publié plusieurs guides pratiques (notamment aux éditions First et Fleurus).

    Alexandre Acou, professeur des écoles, est initiateur de twittclasses à Paris. Défenseur du numérique à l’école, formateur au CLEMI, il a participé à des conférences sur l’utilisation du numérique à l’école.

    En vente sur : editions-retz.com – parution 22 Janvier 2015

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