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  • Enfants et adolescents : les citoyens d’une société de flux

    Enfants et adolescents : les citoyens d’une société de flux

     

    « C’est une vraie question, celle de voir si Google pourrait devenir le censeur du monde », a-t-il posé dans le débat.

    Le croisement de données auquel peuvent se livrer Google, Amazon ou autre géant type Facebook est quelque chose de tout à fait nouveau, de démesuré et d’absolument invisible. « Cette opacité est très préjudiciable à l’individu. L’éducation est fondamentale pour “lever le voile“ ».

    Il déclare ensuite dans notre interview que penser que le monde puisse être dominé par des entreprises est quelque chose d’assez « malsain pour la citoyenneté ».

    La citoyenneté : une notion essentielle au coeur du débat sur la société de flux

    Pour Jean-Louis Durpaire,  le vrai débat se situe bien au niveau de la citoyenneté : « Quelle est notre société aujourd’hui et qui forme t-on ? ». Cette notion de citoyenneté mérite d’être repensée et l’Ecole toute entière doit réfléchir à cette question.

    C’est de la “cosmo-éducation“, c’est à dire réfléchir à la formation d’un citoyen sur la planète.

    « Il faut aborder le monde par une approche qui n’est pas disciplinaire », déclare Jean-Louis Durpaire. Il se réjouit d’ailleurs de voir ce que propose le nouveau socle et qui va dans ce sens : que sont les fondamentaux dans la société d’aujourd’hui à savoir lire, écrire ou compter ?

    Faire prendre conscience aux jeunes générations que le cerveau existe et qu’il est indispensable pour se construire des savoirs.

    « Aujourd’hui, apprendre le nombre à des élèves c’est leur apprendre une agilité mentale qu’il n’y avait peut-être pas autrefois », explique t-il en donnant l’exemple des mathématiques.

    Cette agilité mentale renvoie aux savoirs et l’utilisation de son cerveau. Jean-Louis Durpaire tient à mettre en lumière ce point essentiel : une personne ne peut se contenter du savoir déporté de l’extérieur ;

    si l’individu n’a pas dans sa tête les moyens de traiter l’information, il ne peut rien faire, il ne peut pas agir dans le monde.

    Acquérir des savoirs et savoir gérer les flux pour se constituer une mémoire : un autre point essentiel à appréhender dans notre société.

    Dans une société où les flux et divers canaux déversent de l’information, il est important de pointer sur : « que garde-t-on d’essentiel, que garde-t-on dans notre mémoire dont on pourra se resservir à chaque instant ? ».

    Les bibliothèques, numériques ou pas, sont des exemples de  lieux de stock et de mémoire.

    Et pour conclure :

    La société ne peut pas être qu’une société de flux, il faut savoir arrêter les flux pour acquérir de la mémoire.

     

  • A l’école ou à la maison, comment accompagner les enfants sur internet ?

    A l’école ou à la maison, comment accompagner les enfants sur internet ?

    Elle dresse plusieurs constats issus de différentes enquêtes pour lesquelles la rédaction a retenu quelques chiffres.

    La révolution est tactile. Selon une enquête CSA (Orange-Terrafemina) de septembre 2012, 71% des enfants de moins de 12 ans utilisent le « joujou » de leurs parents.

    En terme d’usages, pour la tranche d’âge des 3-12 ans, 40% des 3-6 ans regardent des vidéos dont 31% le font seuls et 42% des 7-12 ans jouent (enquête Aegis Kids and Teens on the Web 2012). Dans cette même enquête notons aussi que 49% des 7-12 ans font des recherches (pour eux-mêmes ou pour l’école) lorsqu’ils sont connectés.

    Lorsqu’on se penche sur le nombre d’heures passées par semaine par les différentes tranches d’âges sur les écrans, les résultats sont assez hallucinants mais pas si surprenants que ça :

    Pour les « 1-6 ans », la télévision représente 7h20, les contenus web 3h10 et les jeux vidéo 2h40.
    Pour les « 7-12 ans », la télévision représente 09h50, les contenus web 11h45 et les jeux vidéo 7h15.
    Pour les « 13-19 ans », la télévision représente 10h25, les contenus web 05h et les jeux vidéo 04h50.

    « Ce qui est intéressant, c’est de regarder les différents usages des jeunes, comment ils se décomposent afin de pouvoir mieux les accompagner et proposer des cadres qui soient cohérents avec leurs pratiques ».

    Vanessa Lalo tient à mettre l’accent sur tous ces usages que les jeunes font de l’internet « en toute liberté » et aimerait pouvoir faire la continuité entre le numérique proposé à l’Ecole et les pratiques en dehors ; mais pour elle, il existe encore trop de risques et d’enjeux pour que le numérique fasse véritablement partie du paysage de l’Ecole.

    « Ces freins sont toujours présents car nous n’avons pas encore suffisamment appréhendé le numérique et l’internet », souligne t-elle.

    Les jeunes sont très consommateurs de vidéos sur internet ; la consommation sur écran ne progresse plus mais elle s’est démultipliée sur les supports qui sont à leur disposition (Smartphones, tablettes, ordinateurs etc).

    « Prendre en considération les usages des jeunes pour pouvoir les exploiter à des fins éducatives », tel est l’objectif à viser, d’après Vanessa Lalo.

    Elle donne pour exemple le positionnement des jeunes via les réseaux sociaux, dans une « dynamique groupale », un lien social ou encore un besoin d’échanges permanents ; elle considère qu’il est facilement exploitable à l’Ecole de reprendre cet argument en les incitant à travailler en équipe, en les aidant à s’évaluer entre eux ou à s’auto-évaluer.

    « Nous devons les positionner dans une situation de l’ordre du partage, de l’exposition aux autres ou de l’expérimentation directe de leurs connaissances », explique t-elle.

    Elle ajoute que les adultes n’ont pas forcément les capacités innées à décrypter les « codes » des jeunes lorsqu’ils naviguent dans l’univers numérique. Cependant, l’adulte a la capacité à « apprendre à apprendre » aux jeunes, comme par exemple, apprendre à critiquer l’information.

    « En premier lieu, il me semble essentiel d’accompagner les jeunes vers une critique des médias, une critique de l’image, vers une critique de ce à quoi ils sont confrontés ».

    Finalement, les jeunes vont moins se chamailler dans la cours d’école mais être plus violents sur internet.

    « Il est important d’avoir des points de vigilance, de savoir que les conflits se déplacent, que les risques sont partout, dans la vie réelle comme sur internet, mais plus on est sur internet, plus on peut être confronté à des risques ».

    La réflexion de Vanessa Lalo ne reste pas figée sur les risques d’internet et elle insiste également sur la nécessité d’utiliser internet comme une mine d’or pour les apprentissages.

    Elle invite particulièrement les adultes à se plonger dans le numérique pour se l’approprier et poser leurs propres codes et leurs propres limites.

    « Internet est sans limites, il n’y a pas de kit prêt à l’emploi d’internet, c’est pourquoi chacun doit poser son cadre ».

    Pour Vanessa Lalo, l’enjeu actuel est de cesser les clivages entre le numérique et la réalité et qu’il est nécessaire d’apporter une continuité éducative et une transférabilité de l’un vers l’autre pour un accompagnement global et cohérent des jeunes.
    « Remettre les outils numériques en position « d’outils » à décrypter et à exploiter me parait primordial, afin de se positionner dans un juste milieu vis-à-vis du numérique », conclut-elle.

     

     

  • Witigo, le contrôle parental adapté à l’éducation

    Witigo, le contrôle parental adapté à l’éducation

    100% développée en interne, la technologie ICE (Intelligent Content Evaluation) de filtrage de contenus en temps réel, qui équipe les solutions Witigo, est capable d’une analyse très fine (adresse, mots-clés, liens, images et sémantique) et de catégoriser à la volée le contenu d’une page Web. Cela permet de filtrer efficacement l’intégralité des sites Internet, y compris les sites nouvellement créés ou modifiés.

    Avec Witigo, la protection des enfants sur Internet est personnalisable (27 catégories) et paramétrable à distance depuis n’importe quel ordinateur et appareil connecté, grâce à une console d’administration hébergée dans le Cloud, commune à tous les appareils protégés par Witigo. La solution de filtrage Witigo Parental Filter pour Windows, en plus du filtrage Web, permet aussi de définir les activités de l’enfant sur l’ordinateur (plages horaires et forfaits temps pour Internet, le PC ou même pour des logiciels/jeux, etc.).

    Parfaitement adaptées à une utilisation familiale, les solutions Witigo sont également disponibles pour les établissements scolaires, notamment dans le cadre de programmes de mise à disposition de PC ou de tablettes aux élèves ainsi qu’en OEM  pour les fabricants de PC / tablettes ou smartphones souhaitant proposer des offres destinées aux enfants.

    educatice_witigo2La technologie de filtrage ICE est également proposée sous forme de SDK permettant par exemple à des éditeurs de sécurité ou des fabricants de routeurs, d’ajouter ce module à leurs produits.

    Witigo a de nouveau confirmé son statut de meilleur logiciel de contrôle parental du marché en se classant N°1 du test Filtra 2014 (Action Innocence) pour la 7ème fois depuis 2007 et a reçu récemment la certification « Approved Vendor » du KidSAFE Seal Program, pour l’ensemble de sa gamme de solutions de contrôle parental.

    Pour plus d’informations : www.witigo.eu

  • Éduquer à Internet sans diaboliser, c’est possible !

    Éduquer à Internet sans diaboliser, c’est possible !

    stephdevanssay_250314Pourquoi ?

    Parce que l’école ne peut ignorer les bouleversement que le numérique apporte dans notre société, notre vie quotidienne, nos façons de comprendre et d’apprendre.

    Parce que tous les élèves n’ont pas des parents forcément à l’aise avec les nouveaux usages liés au numérique et que l’école doit prendre sa part pour éviter que ne se creusent les écarts.

    Enfin, parce que la meilleure façon de permettre à nos élèves de tirer tout le parti de ces nouvelles possibilités est de les y accompagner et de jouer pleinement notre rôle d’éducateur aussi dans les espaces numériques.

    Comment ?

    L’idéal est de pouvoir intégrer le numérique au quotidien de nos cours afin d’éduquer nos élèves en contexte d’utilisation réelle et concrète au service de leurs apprentissages.

     

    Vous trouverez de nombreuses pistes dans notre dossier « Éduquer au Web2« . Évidemment ce n’est pas toujours possible, par manque d’équipement et/ou parce qu’on n’est pas tous à l’aise avec le numérique… L’essentiel alors est déjà de ne pas évacuer la question. Les élèves ont accès à Internet chez eux, sur leur téléphone, ils l’utilisent pour faire leurs devoirs pour réviser et il faut absolument en tenir compte.

    Leur demander ce qu’ils utilisent, les écouter décrire leurs stratégies est déjà extrêmement instructif et donne un point de départ précieux pour nous tenir au courant des usages qui évoluent très vite.

    Et pour avoir de l’aide et des supports ? 

    Alors surtout évitons SOIGNEUSEMENT les démarches de type « Permis Internet d’Axa » et autres approches partant des dangers ! Pour trouver des intervenants extérieurs pensez à vous adresser au CDDP et/ou au CRDP (réseau Canopé), au CLEMI de votre secteur mais aussi à l’EPN (Espace Public Numérique) ou aux associations locales.

    L’intervention auprès de lycéens décrite ici est assurée par une animatrice d’espace socio-culturel. Loïc Gervais, médiateur numérique en EPN, retourne la logique des interventions sur « les dangers du Web » en partant de ce qui préoccupe vraiment les élèves et conclut que le vrai danger ce sont ceux qui, justement, partent des dangers.

    par @eddiejavelle généré depuis StripGenerator.com

    Une bonne intervention est une intervention préparée avec l’équipe de l’établissement (pas bouclée « clé en main »), à laquelle les enseignants sont bienvenus, qui part des préoccupations des élèves et les fait participer.

    Si vous avez un doute, demandez une intervention sur les « dangers du Web » et voyez la réaction… si elle ressemble à celle qu’on voit sur la BD, vous êtes probablement sur la bonne piste !

    L’intervention peut aussi être menée par un ou des enseignant(s) de l’établissement comme par exemple celle-ci très intéressante par Marion Carbillet prof doc : « De la « route » à la « rue » : pour un changement de métaphore »

    Les ressources en ligne de qualité sont nombreuses, en voici quelques-unes à utiliser avec les élèves :

    Autre outil intéressant à signaler, mais pas du même ordre, le site de l’académie de Grenoble propose un outil pour les élèves afin de faire vivre le B2i dans l’école.

    Pour s’informer et réfléchir aux enjeux :

    Vous en connaissez d’autres ? N’hésitez pas à nous les signaler en contactant la rédaction (formulaire « contacter la rédaction ») ou directement à Stéphanie de Vanssay sur le site de l’article original ici.

    Crédit photo : lucas.leite via photopin cc

    dans Enseigner au quotidien

  • Le permis internet en CM2, dérives dans l’Education Nationale

    Le permis internet en CM2, dérives dans l’Education Nationale

    Article rédigé par Anthony Lozac’h, Stéphanie de Vanssay dans L’école de demain

    Le permis, un “programme pédagogique”…

    Voici la présentation faite par le dossier de presse :

    ecolededemain_permisinternet_191213Le Permis Internet pour les enfants est un programme pédagogique de responsabilisation des enfants et des parents pour un usage d’Internet plus vigilant, sûr et responsable. Son principe : faire passer aux élèves de CM2 leur Permis Internet. En CM2, les enfants s’apprêtent à entrer au collège, les usages et les risques augmentent, c’est le bon moment pour les préparer.

    La Gendarmerie nationale et l’association AXA Prévention unissent leurs forces et leurs expertises en matière de protection et de prévention contre les risques sur Internet en initiant, ensemble, ce programme pédagogique à destination des 9 – 11 ans. Le Permis Internet pour les enfants est mis en place dans les classes par les enseignants pendant le temps scolaire. Déployé dans le cadre des actions de prévention conduites par la Gendarmerie nationale, ce programme clé en main, dont la mise en oeuvre fédère enseignants, familles et maires, est intégralement financé par AXA Prévention.

    Cette initiative conjointe de la gendarmerie nationale et d’Axa applique le principe de la prévention et de la formation face aux nouveaux dangers de l’Internet. Les parents d’élèves et les professeurs sont en effet souvent démunis et sont demandeurs de réponses et d’outils appropriés. L’idée d’un permis est sécurisante puisqu’elle vérifie la connaissance de règles de conduite pour autoriser la pratique, comme le permis de conduire.

    Le projet développe l’analogie avec la rue : “Il n’y a aucune raison de faire sur Internet, ce que l’on ne ferait pas dans la rue.”

    “Si avant de laisser circuler un enfant seul dans la rue, on lui apprend les règles de prudence indispensables (circulation routière, mauvaises rencontres, incivilités…), sur Internet, c’est la même chose. Avant de laisser un jeune utiliser Internet seul, il est indispensable de s’assurer qu’il a assimilé les règles élémentaires de vigilance, de civilité, et de responsabilité sur Internet.”

    Difficile de lutter contre cette idée en apparence bienveillante.

    …ou est-ce un programme publicitaire ?

    Pourtant, la fréquentation du site Internet officiel “Axa Prévention” ne laisse que peu de doutes sur l’autre nature de ces intentions bienveillantes. L’objectif n’est pas uniquement de faire de la prévention, mais bien de proposer in fine des produits commerciaux qui dépassent largement le seul cadre de la protection des enfants.

    Comment cela est-il possible dans l’Education nationale ? Le site nous fournit des explications sur le déploiement de cette opération :

    A partir de décembre 2013, les gendarmes des 38 Brigades de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) se déplacent dans les écoles pour lancer l’opération. Ces gendarmes, experts de la prévention en milieu scolaire, dispensent une sensibilisation en préambule de la formation. Ils remettent ensuite aux enseignants le kit pédagogique complet pour qu’ils prennent le relais de la formation.”

    – Primo : les BPDJ sont partenaires de l’éducation nationale dans le cadre d’un accord entre les ministères de l’Intérieur et de l’Education nationale
    – Deuxio : Axa possède une association loi 1901, “Axa Prévention”, depuis 1984, qui lui permet de développer un partenariat avec la gendarmerie nationale.
    – Tertio : Axa propose à la gendarmerie une action qu’elle financera entièrement, mais déployée par la gendarmerie. Cependant, un représentant d’Axa sera systématiquement présent à la remise du permis, en présence des parents.

    Au final, une entreprise privée intervient indirectement dans les écoles, “sur des heures de cours” (payées par l’Etat), en profitant d’un partenariat liant deux ministères… Ministère de l’éducation nationale qui a lui-même sa propre politique, et ses propres outils, pour développer chez les élèves, de la maternelle au lycée, un internet responsable, et lutter contre le cyber-harcèlement.

    Un permis qui n’a rien de pédagogique

    Mais cette action intervient directement sur du contenu “pédagogique”. On dépasse ici largement le simple cadre de la prévention. Jusque là, la gendarmerie et la police intervenaient essentiellement sur des actions de sécurité routière, ou de rappels à la loi. Avec Internet, c’est un nouveau volet de prévention qui s’ouvre actuellement, qu’occupaient par ailleurs des associations jusque là (comme Calysto par exemple).

    Néanmoins, dans le cas présent, cette intervention prend place sur un champ précis du curriculum scolaire, qui est formalisé par le B2i. Celui-ci doit être validé à son palier 2, dans le socle commun, en CM2.

    Face à la nouveauté et parfois à la violence des problèmes liés à Internet s’est développée largement une pédagogie par “la peur” qu’illustre ce permis. S’il est nécessaire d’informer et de former les élèves à ces questions des dangers présents sur internet, il faut également leur montrer les côtés positifs de la mutualisation et du travail par le web. Par exemple via les échanges entre twittclasses, où les élèves ne se connaissent pas, on retrouve l’idée des échanges de lettres avec validation des enseignants. Cela montre la nécessité d’un accompagnement dans les usages.

    Par ailleurs, le site faillit dans la rigueur nécessaire au développement des connaissances et des compétences par les élèves. La définition des “réseaux sociaux” par la vidéo sur le site d’Axa dit que “ce sont des sites qui permettent de rassembler tous ces amis”.

    La nécessité d’un apprentissage par les notions est importante, y compris dans le cadre d’une éducation aux risques. Un réseau social, ce n’est pas un site, c’est un ensemble de relations. Dans la vie quotidienne, les élèves appartiennent à plusieurs réseaux : la classe, le club de foot, la chorale…. Twitter et facebook sont des outils de réseautage social, ce ne sont que des plateformes numériques qui permettent de se créer un réseau numérique. La définition donnée par Axa est donc impropre et sous-entend déjà des usages déterminés.

    Il est nécessaire de travailler sur cette question centrale des usages, des traces et de l’identité numérique qui ne doit pas être seulement une collection de traces subies mais une réelle présence assumée et construite. Ne pas faire ce travail de réflexion autour des notions et des usages “positifs et assumés”, c’est risquer de faire passer nos élèves et l’école à côté du numérique. En bref, éduquer à l’internet et au numérique s’inscrit dans un temps pédagogique long, attaché à une vraie éducation à la culture informationnelle dès le primaire.

    Selon le site de la gendarmerie nationale, “Un permis Internet sera enfin remis à chaque élève afin de marquer son engagement solennel à être un internaute responsable. Le tout devant le Maire, les enseignants, les gendarmes et les parents.” Ce n’est pas éduquer, ni vérifier des compétences c’est “faire promettre”.

    Or, nous sommes là pour éduquer les élèves, les accompagner et soutenir leurs parents par pour leur apprendre des réponses attendues non-intégrées. On peut parfaitement connaître les consignes de sécurité sans avoir du tout compris l’importance qu’elles ont et donc sans avoir aucune intention de les respecter.

    C’est cela qui rend nécessaire cet “engagement” inapproprié qui rassurera parents et enseignants et en cas de problème, renverra l’enfant à sa propre responsabilité alors qu’il n’aura pas été efficacement accompagné par les adultes qui doivent le faire. Un moyen de dédouanement général à peu de frais sur le dos de nos élèves ?

    Ici le rôle des enseignants se limite à passer des dvd, tout est “clé en main”… Le dossier de presse présente ainsi le rôle de simple exécutant joué par le professeur :

    L’apprentissage avec l’enseignant : L’enseignant dispense la formation en 3 à 4 séances de 45 minutes environ chacune grâce au DVD fourni dans le kit et au code remis à chaque élève.”

    Enfin, ce permis n’est est pas un, sauf à considérer que les termes ou les certifications n’ont  pas de sens :

    . l’analogie avec l’apprentissage de la route ou de la rue n’est pas viable. Le permis autorise là où il sera en permanence nécessaire d’accompagner tout en apprenant à faire confiance.
    . Le permis ne certifie rien, contrairement à l’ASSR ou au vrai permis de conduire. c’est une sensibilisation aux risques d’Internet dans lesquels les parents sont associés.
    . Si on pousse l’analogie avec le permis de conduire, cela revient juste à apprendre le code (un code biaisé), et certainement pas à conduire. Pourtant, l’opération revendique l’idée de la conduite accompagnée : on ne voit pourtant cet accompagnement nulle part, sauf renvoyé par la charte à la responsabilité des familles.
    . Il s’interfère complètement avec le B2i et avec les actions déjà mises en place par l’Education nationale.
    Internet, ça s’apprend !

    Nous voudrions pour terminer adresser quelques recommandations pour former les élèves à un usage responsable d’Internet, qui répondraient directement d’une part aux objectifs du permis Internet, d’autre part aux dérives de ce type de dispositif :

    . Intégrer dans les projets d’école et projets d’établissements des actions de sensibilisation aux usages du numérique, par des réunions d’échanges et d’information, y compris sur les dangers liés à Internet. Ces actions réuniraient parents et personnels d’éducation, et prendront appui sur des projets pédagogiques.
    . Renouveler le B2i, dans le cadre de la refonte du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Ses items déconnectés et son mode de validation négligent les objectifs de formation globale. L’usage du numérique doit être pleinement associé aux séquences pédagogiques dès le primaire. Il s’agira de développer des réelles compétences info-documentaires chez les élèves.
    . Dans le cadre de la liaison école-collège, qui a été renforcée par la loi d’orientation (cycle commun, conseil école-collège), développer une validation progressive des compétences des élèves, via notamment l’action de formation des professeurs documentalistes des collèges. Les conseils école-collège peuvent prioriser les actions de formation sur ces questions, qui concernent également compétences civiques et sociales, de même que l’autonomie (compétences 6 et 7 du socle commun).

    Sur “école de demain”, nous avons depuis longtemps plaidé pour un développement responsable et déterminé des usages d’Internet. Notre dossier éduquer au web 2.0. illustre les nombreuses actions et initiatives des professeurs, de l’école aux lycées.

    Pour conclure, ce permis est à notre sens en parfaite contradiction avec la volonté de faire entrer l’école dans l’ère du numérique.

    Les écoles vont-elles se contenter de ce permis pour éduquer au numérique ? C’est une mauvaise solution de facilité, qui aura des effets pervers. Les élèves n’y développent pas de compétences car l’action de formation se focalise sur la prévention des dangers. Ce genre de dispositif prend place sur les failles même de l’éducation nationale, dont une partie des missions est prise en charge par des prestataires extérieurs dont certains ont des intérêts privés.
    C’est un “programme pédagogique” qui a pour objectif d’être dispensé à tous les élèves de CM2, décidé en dehors de l’éducation nationale : le partenariat lie uniquement Axa et le ministère de l’Intérieur. C’est une atteinte sérieuse à l’autonomie et aux compétences de l’éducation nationale.

    Pour en savoir plus :
    http://pear.ly/cANMb
    Le site internet officiel : http://www.permisinternet.fr/

  • Lancement de Kartable.fr : un site inédit pour le collège et le lycée

    Lancement de Kartable.fr : un site inédit pour le collège et le lycée

    Kartable_141013

    Qu’est-ce que Kartable en deux mots ?

    Kartable est le premier recueil de ressources parascolaires exhaustif et entièrement gratuit.
    Tous les contenus, strictement conformes aux programmes officiels en vigueur, sont accessibles librement.

    Comment est née l’idée ?

    Le projet est né d’un constat très simple : Internet a révolutionné les pratiques dans de nombreux secteurs, à l’exception du domaine scolaire.

    Les jeunes générations étant constamment « connectées« , il nous paraissait impensable qu’un élève ne puisse pas accéder facilement – et gratuitement – aux ressources dont il a besoin dans son travail personnel au quotidien.

    Nous avons donc décidé de créer un outil moderne et pratique, qui centralise tous les contenus scolaires indispensables et les rend accessibles à portée de clic.

    D’ou provient la masse considérable de contenus disponible sur le site ?

    Pour réaliser une plateforme fiable et homogène, nous avons pris le parti de concevoir l’intégralité des contenus. C’est ce qui a permis d’obtenir des ressources d’excellente qualité, et respectant une ligne pédagogique cohérente et globale.

    Pour ce faire, nous avons fédéré une cinquantaine d’intervenants qui ont participé pendant près de deux ans aux différentes étapes de notre processus éditorial.

    Quels sont les avantages de Kartable par rapport aux supports existants ?

    Kartable est la seule plateforme scolaire exhaustive offrant des contenus de qualité entièrement gratuits.

    Quelles sont les différentes utilisations de Kartable ?

    Kartable est avant tout destiné aux élèves.

    A chaque moment de son travail, l’élève y trouve les ressources dont il a besoin :

    • la fiche de cours du chapitre qui synthétise toutes les notions à connaître ;
    • un quiz qui permet de tester la bonne connaissance du cours ;
    • des méthodes illustrées et détaillées pour acquérir les réflexes requis dans les exercices ;
    • des exercices intégralement corrigés, dont la rédaction est semblable à celle attendue sur une copie ;
    • des ressources complémentaires relatives à la culture générale de chaque matière : profils d’œuvres en Français, biographies d’économistes en SES, chronologies en Histoire…

    Kartable peut donc être aussi bien utilisé tout au long de l’assimilation d’un chapitre que pour un besoin précis à un instant donné.

    Dans ce dernier cas, le moteur de recherche est particulièrement bien construit et permet d’atteindre immédiatement la ressource correspondant à une question précise. L’optimisation de l’interface pour tablette et smartphone favorise aussi fortement l’utilisation spontanée de la plateforme.

    Quels sont les premiers retours ?

    Quelques semaines après son lancement, Kartable a déjà enregistré plus de 50 000 visites.
    La plupart des élèves qui sont l’ont découvert l’ont immédiatement adopté.
    Les professeurs qui ont commencé à utiliser Kartable ont été conquis et l’ont recommandé à leurs élèves.

    Nous avons même de nombreux retours de parents qui se félicitent de pouvoir enfin suivre facilement le travail de leurs enfants.

    Quelles sont vos prochaines étapes ?

    Nous nous concentrons actuellement sur la phase de communication. L’enjeu est de faire connaître rapidement le site à l’échelle nationale.

    Nous encourageons tous les enseignants intéressés par le projet à nous contacter pour participer à sa diffusion.

    Julien Cohen-Solal et Sarah Besnaïnou, fondateurs de Kartable, majors de mathématiques au Bac 2003 et aux concours HEC 2005

     

    Plus d’infos : Kartable, cours et exercices gratuits, site web

    A voir aussi, du même auteur, un site de maths gratuit et innovant pour les lycéens

  • Aborder l’identité numérique au collège

    Aborder l’identité numérique au collège

    identité numériqueLe contenu de ce blog (textes, images, fiches pédagogiques ou diaporamas) placé sous le signe de la mutualisation est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d’Utilisation Commerciale-Partage des Conditions Initiales à l’Identique.

    « Actuellement, de plus en plus de gens ont accès à Internet, sur leur ordinateur ou leur smartphone. Internet est très utile pour de nombreux aspects de la vie quotidienne et professionnelle : chercher des renseignements, publier des informations sur un site ou un blog, communiquer par le biais des mails ou des réseaux sociaux (facebook, twitter…). Cette vie numérique prend du temps et on se construit sur Internet une « identité numérique » : c’est l’image que l’on donne de soi, à travers ce que l’on publie (qu’il s’agisse de photos, de commentaires…) ou ce que d’autres publient sur nous ».

    Un passeport pour l’Internet

    L’auteure décline l’identité numérique en s’appuyant sur l’image du passeport. Ce livret comporte bien évidemment plusieurs pages qui doivent être renseignées par les élèves. A chaque étape de la progression correspond donc un feuillet pédagogique :

    Données nominatives  (couverture)
    Nom, prénom et classe
    Qu’est-ce que l’identité ? (feuillet n°2)
    Comment te définis-tu ?
    A qui montres-tu ?
    Qu’est-ce que l’identité numérique ? (feuillet n°3)
    Mon état civil
    Ma personnalité
    Mes activités
    Mes goûts et mes opinions
    Mes relations
    Ce qu’il faut retenir (feuillet n°4, « visas »)
    Mes droits
    Mes devoirs

    La réflexion sur la notion d’identité est à priori construite collectivement en classe. On peut en voir le résultat via la carte conceptuelle mise en ligne par l’enseignante. L’identité numérique est définie de manière simple et claire comme la collection des traces laissées volontairement ou involontairement en ligne.

    Quelques réponses à des question récurrentes (Est-ce que je dois donner mon vrai nom et mes coordonnées quand je crée un profil ? Est-ce que je peux effacer ce que j’ai publié ? Est-ce que les informations que je communique peuvent être utilisées malgré moi ? Est-ce que l’on peut tout savoir de moi sur le web ? Quelles traces ai-je laissées sur Internet ? ) sont aussi fournies par l’auteur à la fin du descriptif de la démarche pédagogique. Des ressources complémentaires  sont en outre ajoutées en conclusion du billet : on pourra par exemple consulter le tableau virtuel de l’auteure consacré à cette même problématique.

    Plus d’infos : voir le blog de Mathilde Bernos, Le Bateau Livre : Passeport pour Internet : quelle est ton identité numérique ?

  • Que dit le rapport Lescure ?

    Que dit le rapport Lescure ?

    RapportLescure_artdevanssay_150513

    Voici un résumé des principaux points abordés :
    (pour plus de facilité j’ai indiqué le tome puis le numéro de la page en prenant comme référence le numéro de page du pdf)

    © Crédit Photo : Thibaut Chapotot/MCC

    L’exception pédagogique

    Le rapport reconnaît que “l’exception pédagogique, dans sa rédaction actuelle, ne permet pas aux enseignants et aux chercheurs de tirer pleinement parti des opportunités offertes par les nouvelles technologies.


    L’enchevêtrement des dispositions législatives et des accords sectoriels conduit souvent les enseignants désireux d’utiliser les outils numériques à se placer aux marges du droit de la propriété littéraire et artistique.” (T1P45)
    Il précise aussi qu’ ”en multipliant les exceptions et les cas particuliers et en contraignant les enseignants à vérifier que les oeuvres figurent au répertoire des sociétés de gestion collective signataires, ces accords sont à la source d’une lourdeur bureaucratique doublée d’une insécurité juridique.” (T1p446)

    Mais il rappelle largement et de nombreuses fois l’importance du respect absolu du droit d’auteur, ce qui relève ou non de l’exception pédagogique, les clauses particulières, les listes auxquelles il faut se référer… Je n’ai rien vu de concret indiquant comment on pourrait améliorer cet état de fait qui conduit les enseignants à se mettre “hors la loi” ou à ne rien pouvoir utiliser !

    Néanmoins “il convient de ne pas entraver les pratiques collaboratives qui se développent et qui permettent aux enseignants de mutualiser les ressources numériques qu’ils produisent, y compris lorsqu’elles incluent des extraits d’oeuvres protégées, dans un cadre sécurisé pour éviter une dissémination incontrôlée (ex : extranet, site avec accès protégé).” (T1p447)

    C’est bien de le souligner, mais ne pas entraver la collaboration en préconisant un cadre sécurisé, on n’est pas loin de l’injonction paradoxale, à moins de réserver la collaboration à un cercle restreint mais à ce moment là n’est-elle pas entravée ?!

    De plus, il ajoute un souci supplémentaire en jetant un doute concernant les “serious games” dont on n’avait pas forcément besoin : “La loi prend également soin de préciser que l’exception est paralysée lorsque l’extrait d’oeuvre est utilisé à des fins ludiques ou récréatives. Or, la frontière entre activités pédagogiques et activités ludiques ou récréatives est de plus en plus difficile à tracer. En principe, les jeux sérieux (« serious games ») peuvent prétendre au bénéfice de l’exception, mais l’appréciation de leur finalité éducative ou didactique peut soulever des incertitudes.” (T1p444)

    La pédagogie du respect du droit d’auteur

    Les enseignants doivent selon le rapport faire un travail auprès de leurs élèves qui “doit porter sur les principes généraux du droit de la propriété intellectuelle ainsi que les mécanismes de la création et de son financement.” (T1p391) Et “s’agissant des jeunes publics, cette action pourrait prendre place au sein de l’éducation aux médias, dont le ministre de l’éducation a annoncé qu’elle serait « renouvelée, de l’école primaire au lycée », et « adaptée aux supports et outils de communication contemporains ».

    La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), dont le gouvernement souhaite renforcer le rôle de sensibilisation des mineurs aux enjeux du numérique, le CLEMI (Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information) et les associations concernées (telles que Wikimedia, Tralalère ou Calysto), auraient naturellement vocation à jouer un rôle clé dans la mise en oeuvre de cette action pédagogique, en intervenant directement devant les jeunes ou en formant les formateurs.” (T1p392)

    Alors là, recommander Calysto est plus que discutable (je vous laisse suivre le lien) et oublier en plus les EPN (Espaces Publics Numériques) ainsi que les CRDP et CDDP qui proposent souvent des interventions de grande qualité c’est vraiment dommage !

    Et bizarrerie il indique que la SGDL (Société des gens de lettres) insiste sur le fait que “les intermédiaires culturels (enseignants, bibliothécaires) doivent oeuvrer pour une “bonne aliénation” en portant le message que la connaissance et les oeuvres d’art ont une valeur. La personne qui s’enrichit sur une oeuvre doit “donner” un peu elle aussi.” (T2p182)

    Si quelqu’un comprend ce qu’est cette notion de “bonne aliénation” merci infiniment de me l’expliquer dans les commentaires car j’avoue que cela me laisse très perplexe !

    Encouragement pour les licences libres

    La proposition 71 est la suivante : “inciter les enseignants à mettre à disposition les ressources numériques qu’ils produisent sous licence Creative Commons et encourager le développement de manuels pédagogiques sous licence libre.” (T1p448)

    Bonne idée, comment faire cette incitation : en clarifiant les questions de droits d’auteurs des enseignants concernant les cours qu’ils produisent ? En reconnaissant ce travail partagé lors des inspections ? En libérant du temps pour ceux qui produisent beaucoup ? En reconnaissant la qualité de ce travail ? Pour le moment, rien ne semble aller en ce sens, il n’y a qu’à voir les difficultés rencontrées par notre collègue Yann Houry avec son manuel de Français libre et gratuit, à suivre…

    “Il convient, d’autre part, de promouvoir le développement d’une offre légale mise à disposition sous licences libres. En particulier, l’utilisation de licences libres pourrait être encouragée dans les projets bénéficiant de subventions publiques, par exemple en fixant un quota minimal d’oeuvres devant être mis à disposition sous licence libre.” (T1p468)

    Comment ne pas être d’accord ? Chiche !

    Et pour finir un point majeur, indispensable pour garantir un accès de tous aux savoirs à l’ère du numérique : “enfin, la question du libre accès aux publications scientifiques (open access) constitue une préoccupation majeure. Le savoir scientifique se constitue grâce aux financements publics et se diffuse par les publications qui en résultent. Il devrait dès lors être considéré comme un patrimoine commun (commons) de l’humanité.” (T2p86)
    Mais là aussi on attend de voir !

    Voilà, et vous, qu’en pensez-vous ?

    Source article : à voir sur ecolededemain
    Le rapport Lescure

     

  • ECITV- 1ère Ecole d’Internet et de Télévision

    ECITV- 1ère Ecole d’Internet et de Télévision

    ECITV- 1ère Ecole d'Internet et de Télévision

    UNE REPONSE A LA DEMANDE DU MARCHE

    L’ECITV a accueilli ses premiers étudiants en septembre 2012 et leur propose d’acquérir une double compétence, répondant directement à une demande croissante des entreprises. « Nous assistons depuis quelques années à la convergence de ces deux médias. La complémentarité entre internet et la télévision est évidente. Il est indispensable pour une entreprise d’apporter du contenu audiovisuel à son site internet et, pour une chaîne de télévision, d’être présente sur internet. La vocation de l’ECITV est de former des managers maîtrisant les aspects techniques de ces 2 secteurs à savoir ceux liés au web, au journalisme, au marketing, à la communication et à l’audiovisuel afin de répondre aux besoins des entreprises qui souhaitent recruter des profils polyvalents.» précise Pierre AZOULAY, le président de l’ECITV.

    UNE OFFRE UNIQUE

    Aujourd’hui, l’ECITV est la seule formation post-bac, en 5 ans, permettant aux jeunes de se former à la fois aux métiers du web et de la télévision. Le cursus, qui propose l’alternance dès la 3ème année, permet également de construire un parcours à la carte. Ce fort lien avec l’entreprise pendant la formation, permet ainsi aux jeunes diplômés de s’insérer rapidement dans un secteur dynamique, qui offre de nombreux débouchés.

    Formés les trois premières années aux problématiques communes du numérique et de l’audiovisuel, les étudiants choisissent en 4ème année une spécialisation « digital marketing et e-business » ou « télévision et webmédia ». Les professeurs sont en grande majorité des professionnels de ces 2 secteurs, qui forment les étudiants à partir de cas réels et les mettent en situation concrète. Ludovic PLACE, Directeur de la Chaîne de Télévision MCE (partenaire de l’ECITV) et intervenant, indique que « le temps de quelques jours, le groupe devient une rédaction et fonctionne comme une unité de production…Chacun a une mission à remplir et un timing à respecter. Les meilleurs projets(reportages, émissions ou chroniques télévisuelles…) sont valorisés par une diffusion sur l’antenne nationale de MCE.

    A l’issue de leurs 5 années d’études à l’ECITV, les étudiants sortent avec un diplôme Bac+5, certifié et reconnu par l’Etat de niveau 1 et une véritable expérience professionnelle dans le secteur qu’ils souhaitent intégrer.

    www.ecitv.fr

    ECITV – 21 rue Erard – 75012 PARIS

    A propos du réseau GES
    Le réseau GES compte près de 3 500 étudiants,dont 2500 en alternance, et 2 500 entreprises partenaires. Il possède 6 campus à Paris, 15 MBA spécialisés et 12 titres certifiés et reconnus par l’Etat niveau 1 ou 2. Les étudiants bénéficient également d’une cellule « relations entreprises », d’un centre de recherche appliquée et de laboratoires (CISCO, APPLE, Microsoft, Réseaux et sécurité et Développement 3D et jeux vidéo…).