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  • Le CESI choisit Kosmos pour sa transformation digitale

    Le CESI choisit Kosmos pour sa transformation digitale

    [callout]Une décision qui repose autant sur l’expertise de Kosmos et sur la qualité de ses solutions, que sur la confiance mutuelle qui s’est très rapidement installée entre les équipes des deux entreprises. Focus sur ce partenariat stratégique entre Kosmos et le CESI.[/callout]

    Le CESI, en marche vers un établissement numérique

     

    Le CESI, leader dans le domaine de la formation professionnelle et continue en France, décide de changer de dimension en s’appuyant sur une transformation de son système d’information d’entreprise vers un système axé sur les services et les clients.

    « Nous évoluons dans le monde de l’éducation. Opter pour un ENT nous a très rapidement paru évident. Inscrit au cœur de notre schéma directeur, l’ENT va nous permettre de communiquer plus efficacement avec nos collaborateurs, partenaires et apprenants, et de refléter également une image plus moderne, en adéquation avec les formations que nous proposons », indique Vincent Millet, Directeur du système d’information du Groupe CESI.

    Cinq objectifs ont au préalable été définis par le CESI, dans le cadre de la mise en place de l’ENT.

    Citons parmi eux la volonté du CESI de fluidifier la communication, d’accompagner de façon personnalisée les apprenants ou de fédérer la communauté autour d’un bouquet personnalisé de services.

    La mise en œuvre de procédures dématérialisées constitue également un des objectifs fondateurs du projet, accélérant ainsi le traitement des demandes entre tous les acteurs du CESI (administratifs, apprenants, tuteurs…).

    Un partenaire métier pour accompagner la transformation digitale du CESI

     

    Pour répondre à ses objectifs, le CESI recherchait un spécialiste du monde de l’éducation, véritable partenaire pour une relation dans la durée, avec une solution clé en main.

    « Dès nos premiers échanges avec Kosmos, durant l’appel d’offres, nous avons été séduits par la société et sa compréhension de nos besoins », précise Vincent Millet.

    Il poursuit : « Kosmos a élargi notre vision du service numérique et de l’ENT en nous montrant que l’outil allait au-delà d’un ensemble de services métiers tournés vers l’utilisateur. Nous souhaitions que l’ENT soit aussi un outil de communication et d’échange avec l’apprenant et l’environnement extérieur, ce qui répondait en tous points à nos attentes ».

    Les références de Kosmos dans le domaine de l’éducation, et tout particulièrement auprès des établissements d’enseignement supérieur, ont rassuré le CESI. « Le sérieux, l’expérience, la compétence et la connaissance métier de Kosmos ont largement influencé notre décision », ajoute Vincent Millet.

    D’autres éléments ont également été déterminants dans le choix rapide et en toute sérénité du CESI. Parmi eux, la maîtrise démontrée de Kosmos pour la mise en œuvre de bout en bout de la solution de par ses métiers d’éditeur et d’intégrateur.

    Les engagements de qualité de service proposés par Kosmos, ou encore la dimension open source de ses logiciels, ont joué en la faveur de la PME nantaise.

    Cette approche ouverte permettra aux équipes informatiques du CESI, mais aussi à certains apprenants, d’être impliqués dans le développement de nouveaux services numériques de l’ENT : une véritable opportunité pour les étudiants en ingénierie du CESI.

    « Kosmos va aussi accompagner notre équipe interne de développement pour la faire monter en compétences sur l’outil. Elle pourra ainsi prendre la main et développer différents nouveaux services au fil des besoins exprimés par les utilisateurs  », complète Vincent Millet.

    Vers un bouquet de services global

     

    Le projet a démarré très rapidement, pour que, dès le mois de janvier 2016, les premières promotions puissent bénéficier de l’ENT.

    Entre les mois de mars et de septembre, nous allons équiper les promotions des marques du groupe

    précise Eric Danion, Responsable de la BU enseignement supérieur chez Kosmos. « Ainsi, l’ensemble du réseau du CESI accèdera aux services majeurs de la vie scolaire via l’ENT (la gestion des notes, de l’emploi du temps et des absences) ainsi qu’à un ensemble de services numériques en mode authentifié et personnalisé (pédagogie, collaboratif…) », poursuit-il.

    Chaque usager disposera d’un accès Web à l’ENT et à l’ensemble de ses services.

    L’ENT développé pour le CESI aura une véritable fonction structurante dans l’entreprise. « Nous ambitionnons une montée en puissance de l’outil afin qu’il devienne un bouquet de services global et que les usages décollent », indique Vincent Millet. Il permettra par exemple d’augmenter l’interactivité entre les apprenants et leur équipe pédagogique ou bien encore d’accroître la qualité du service client.

    Une interface responsive design permettra à chaque usager d’accéder à son ENT depuis ses appareils mobiles.

    Pour Kosmos, le partenariat avec le CESI marque une nouvelle étape importante dans son développement sur le secteur de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle. Le spécialiste du numérique pour l’éducation va accompagner, dans sa transformation digitale, un acteur majeur de ce secteur en France, en déployant un ENT d’envergure nationale.

    A propos de la société Kosmos :

    Créée en 1998 à Nantes, Kosmos est spécialisée dans la mise en œuvre de solutions numériques pour l’éducation : portails web, e-portfolios, ENT, portails de ressources, solutions mobiles… Elle accompagne les acteurs de l’éducation en intervenant autour de quatre métiers : le conseil, l’intégration, l’infogérance et l’édition logicielle.

    Aujourd’hui, Kosmos compte quatre implantations : Nantes (siège social), Toulouse, Lyon et Montréal.
    Pour en savoir plus : www.kosmos.fr

    A propos du CESI:

    Le CESI a été créé en 1958 par de grandes entreprises industrielles françaises souhaitant faire évoluer et promouvoir leurs techniciens à fort potentiel. En France, le CESI développe sur l’ensemble du territoire une relation étroite avec les régions, les branches professionnelles et les entreprises, un portefeuille de marques leaders sur le champ de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur. Le CESI est une référence pédagogique s’agissant de la formation continue et de l’alternance. Fort de sa gouvernance paritaire, le CESI s’inscrit dans un engagement en termes de développement social pour répondre aux attentes des compétences de l’entreprise.

    Le CESI est également présent par ses filiales en Algérie et en Espagne. Il développe un partenariat de relations étroites avec les universités dans le monde entier. Le CESI, formant chaque année plus de 20 000 ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maitrise pour près de 6 000 entreprises, développe ses activités dans le cadre de 5 marques :

    • CESI : école d’ingénieurs formant des ingénieurs généralistes ou de spécialité par l’apprentissage, la formation continue ou sous statut étudiant. Elle accueille chaque année plus de 4 000 élèves en formation et diplôme près de 1 780 ingénieurs et mastériens.
    • CESI : spécialité informatique de l’école d’ingénieurs CESI forme des ingénieurs professionnels de l’informatique ancrés dans le monde de l’entreprise. Elle compte 1 250 étudiants en cours de formation et un réseau de 2 500 diplômés.
    • CESI entreprises : organisme de formation accompagnant les entreprises et les salariés dans leur évolution professionnelle en inter et en intra. Son offre de formations diplômantes et modulaires couvre les principaux besoins en compétences des entreprises. CESI entreprises forme chaque année près de 9 000 stagiaires (21 diplômes RNCP de niveau III à niveau I).
    • CESI alternance : cette nouvelle marque du groupe CESI abrite en son sein l’ensemble de ses parcours professionnalisant réalisés par la voie de l’alternance, à destination de jeunes titulaires de Bac à Bac+4, autour de filières d’excellences (Informatique, Ressources Humaines, Industrie et services et BTP), dans le cadre de son école supérieure des métiers. Cette école diplôme chaque année près de 2 500 alternants.
    • CESI certification : filiale du groupe Cesi, accréditée par le Cofrac dans le cadre de la certification de personnes des opérateurs en diagnostic immobilier, son activité est dédiée à la certification des personnes dans les domaines de l’immobilier, de la performance industrielle, de l’informatique et de la qualité-sécurité-environnement.

    Le réseau du CESI compte plus de 44 000 diplômés. Chaque année, il en accueille plus de 4 000 nouveaux et rivalise avec les plus grandes associations d’anciens élèves.

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  • Le CNED lance la collection #Jeveuxparler, du blended-learning pour les formations en langues

    Le CNED lance la collection #Jeveuxparler, du blended-learning pour les formations en langues

    [callout]Cette nouvelle offre en blended-learning permet de s’adapter aux usages de tous les publics, à leurs modes de vie et aux possibilités offertes par tous les supports de mobilité (tablettes, smartphones, etc.).[/callout]

    Une liberté d’apprentissage

    Apprendre en toute liberté, avec un accès en illimité à tous les niveaux, sous la forme d’abonnements, que ce soit pour débuter ou approfondir une langue, améliorer la fluidité d’expression, enrichir son vocabulaire ou encore acquérir les bases de la communication professionnelle.

    Un dispositif centré sur la réussite

    Dédiée à la compréhension de la langue et la pratique de l’oral, la collection #jeveuxparler est 100% en ligne et propose :
    •    un laboratoire de langues intégré avec un dispositif de reconnaissance vocale pour la pratique de l’oral ;
    •    une plateforme accessible 24h/24 et 7jours/7 avec plus de 10 000 activités interactives et autocorrectives, plus de 1 000 exercices de grammaire et de vocabulaire, plus de 1 000 vidéos pour le développement de la compréhension, de l’information et des activités hebdomadaires autour de l’actualité de la langue choisie ;
    •    des chats et des forums animés par une équipe d’experts.

    L’apprenant au cœur du dispositif de formation

    L’accès à tous les niveaux est illimité. Ce parti pris permet à l’apprenant de revenir, s’il le souhaite, sur des notions antérieures insuffisamment maitrisées mais aussi accéder à des activités supérieures dès qu’il se sent capable de les réaliser.

    Un test de positionnement et de progression

    Un test de positionnement accessible dès le début de la formation et tout au long du parcours permet à chacun d’évaluer ses acquis, sa progression et de poursuivre sa formation en toute liberté sur le niveau atteint.

    CNED_160215Les langues disponibles

    #jeveuxparler anglais ; #jeveuxparler allemand, #jeveuxparler espagnol, #jeveuxparler italien et #jeveuxparler FLE (français langue étrangère).

    Pour en savoir plus :
    •    www.cned.fr/vie-active/langues/   
    •    Une formule d’inscription par abonnement.
    •    Une offre complémentaire de coaching téléphonique pour s’entraîner à l’oral.

  • Le TwittMOOC, bientôt 1 an et toujours autant d’enthousiasme !

    Le TwittMOOC, bientôt 1 an et toujours autant d’enthousiasme !

     

    « Le TwittMOOC, c’est plonger dans le grand bain, c’est apprendre à twitter en twittant ».

    Stéphanie nous explique que l’idée de ce TwittMOOC, qui lui est venue, d’ailleurs, en s’inscrivant à un MOOC, le MOOC eLearn² “se former en ligne pour former en ligne”, n’est pas d’apprendre aux personnes à s’inscrire sur Twitter et à envoyer des twitts, « car ça, c’est extrêmement simple », souligne t-elle.

    L’idée est plus de comprendre à quoi sert Twitter, comment générer plus de contacts etc. L’inscription au TwittMOOC donne accès à un réseau de départ, « ce qui permet de s’entraider », ajoute Stéphanie.

    Le TwittMOOC, un outil de formation “sauvage“, sans pression et à son rythme

    « Je suis partie de ce que j’aimais moi à titre personnel à savoir apprendre ce que j’ai envie quand j’en ai envie, sans pression et au rythme qui me convient », décrit-elle.

    Au départ, tout le monde pensait que ce TwittMOOC était réservé aux enseignants, le réseau de Stéphanie étant essentiellement composé de professeurs ; mais au fil du temps, l’hétérogénéité des personnes a fait place. Aujourd’hui, on retrouve sur le TwittMOOC aussi bien des blogueuses de modes que des employés de GRDF.

    Objectif du TwittMOOC : apprendre sérieusement sans se prendre au sérieux !

    Le TwittMOOC se compose de défis, de conversations spontanées etc, ce qui rend la pratique très ludique, mais les apprentissages sont réels.

    Le TwittMOOC, un MOOC qui se démarque des autres MOOCs : pas de durée et pas de certificat

    Le TwittMOOC se démarque d’un MOOC traditionnel par plusieurs aspects :
    Il n’y a pas de plateforme pour le TwittMOOC mais uniquement un blog puisque tous les échanges se passent ensuite via Twitter, « pour que l’expérience soit vraiment immersive ».

    Vous ne trouverez pas de date de début et surtout pas de date de fin car le TwittMOOC est basé sur le volontariat ; « quand une personne pense qu’elle a fait le tour de la question, spontanément, elle est moins active et son expérience TwittMOOC peut alors prendre fin pour elle », explique Stéphanie.

    Pas de quizz non plus en fin d’exercice pour valider ou pas des connaissances. D’ailleurs, Stéphanie tient à souligner qu’au sujet des MOOC, il est souvent question d’échecs ; un abandon étant considéré comme un échec.
    « De mon côté, j’ai participé à plusieurs MOOCs grâce auxquels j’ai pourtant appris beaucoup de choses mais n’ayant pas été jusqu’à la fin, je suis considérée comme étant en situation d’échec… ».

    Sur le TwittMOOC, vous relevez des défis qui vous permettent de prendre de plus en plus d’aisance. Stéphanie a également mis en place un système de badges avec plusieurs niveaux, « de la sortie de l’œuf que tout le monde peut gagner en envoyant son premier Twitt de demande d’inscription au TwittMOOC jusqu’au badge rouge “phénix“ qui n’a encore été remporté que par une seule personne ».

    Les niveaux s’obtiennent par le nombre de défis relevés, « le nombre de participants qu’on a aidé et de la maîtrise qu’on acquiert du réseau social ».

    Avis aux amateurs !

    Crédit photo : mkhmarketing via photopin cc

     

     

     

  • Formation et nouvelles pratiques d’enseignement

    Formation et nouvelles pratiques d’enseignement

    Daniel Gillard est inspecteur et formateur d’adultes après avoir été professeur d’histoire-géographie en collège et lycée puis inspecteur dans le premier degré ; une expérience complète qui lui permet aujourd’hui d’avoir le recul suffisant pour nous répondre sur la question de la modification des rapports formateurs-formés, avec l’arrivée du numérique.

    Aujourd’hui, il s’occupe notamment de la formation M@gistère en Gironde qui ne représente pas moins de 7000 enseignants à former.
    « C’est une formation de “masse“ », décrit-il. « Ce qui est frappant, c’est à quel point l’irruption massive de la formation à distance bouscule les certitudes ».

    Formateur, nouvelle posture : nouveau métier ?

    « Nous sommes entrain de passer d’une formation qui était assez descendante, à quelque chose de tout à fait nouveau ». Avant, le formateur était présent en “pourvoyeur“ de savoirs. Au delà de l’outil, c’est la posture des formateurs qui est remise en cause.

    Aujourd’hui, le formateur se retrouve au centre et avec le numérique, il doit gérer deux nouveaux paramètres : les apports des apprenants et le flot d’informations généré par le numérique.

    A l’instar de la posture de l’enseignant qui change elle aussi, le formateur devient celui qui doit aider les apprenants à transformer les informations en savoirs utilisables concrètement dans les classes (sur ce sujet de l’éducation, voir aussi la réflexion de Jean-Louis Durpaire dans notre article « Enfants et adolescents : les citoyens d’une société de flux »).

    « Alors évidemment, cela bouscule les habitudes, pour les formateurs mais également pour les formés », souligne Daniel Gillard.

    En effet, l’apprenant prend une place bien plus forte mais il est aussi déstabilisé.

    Daniel Gillard rapporte que, d’après des enquêtes réalisées par leurs services, 30% des enseignants sont présents sur ces parcours de formation “en ligne“ ; présents mais aussi actifs et pro-actifs. 10 à 15% sont encore sur la réserve ; le regard des autres (mais pas forcément celui de la hiérarchie) est un point qui vient alimenter cette réserve (par exemple, vis à vis des forums).

    Préparation et animation des cours par le formateur : il faut savoir lâcher prise !

    Le formateur prépare son cours avec toutes les notions qu’il souhaite faire passer ou discuter mais il n’est pas à l’abri d’imprévus, notamment des propositions de formés pro-actifs. Certains formés peuvent aussi rester en retrait, « passifs » et observateurs, mais Daniel Gillard tient à préciser que le terme de “passif » ne doit pas être analysé comme négatif.

    « Comment dois-je gérer cette hétérogénéité des formés et comment vais-je parvenir à retirer la “substantifique moelle“ de chacun pour la renvoyer vers les autres et donc favoriser un travail de groupe et un travail collaboratif » ?
    C’est ainsi que doit s’interroger le formateur, d’après Daniel Gillard.

    Savoir être présent mais aussi s’effacer à un certain moment. Daniel Gillard a bien conscience de la difficulté de la tâche à trouver cette nouvelle posture, notamment chez les formateurs institutionnels comme les inspecteurs, dont il fait partie, tient-il humblement à souligner.

    Il donne deux exemples concrets d’usages de ces nouveaux principes, qu’il détaille dans la vidéo ci-contre.

    Savoir s’effacer tout en étant actif

    On peut retenir cette phrase de Daniel Gillard, courte mais très parlante, en guise de conclusion.

  • Retour sur les Assises de la Formation et de l’Education Numérique de l’AFINEF

    Retour sur les Assises de la Formation et de l’Education Numérique de l’AFINEF

    [callout]Une journée très particulière aujourd’hui au sein de l’AFINEF[/callout]

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    L’AFINEF est une association regroupant un consortium d’acteurs de l’éducation, entreprises ayant investi ou investissant encore grandement, dans le numérique éducatif ! Pour la 2ème année consécutive, ces assises vont jouer le rôle de fil directeur des décisions à prendre pour l’année à venir avec, en ligne de mire, la rentrée 2015.

    Une date « deadline » qui s’impose au regard des attentes sans cesse remises à plat par des changements permanents au sein du gouvernement sur l’ensemble de ces derniers mois ; une actualité politique qui vient perturber les dispositions prises initialement et qui oblige à réévaluer sans relâche les impératifs.

    Initialement, l’AFINEF s’est fixée :

    Structurer la filière numérique

    Échanges / Rencontres et Partenariats

    Développement international

    Être performant ensemble ; Multiplication par 10 de la masse salariale d’ici 2020

    Mise en place de commissions d’études

    ENT, Smartphones et tablettes, Formation professionnelle…

    Le contexte politique semble favorable (plan e-edu) , mettant les entreprises françaises dans les starting-blocks, dans l’attente des décisions politiques.
    En résumé, il apparaît qu’au regard des investissements internationaux, l’ambition française est grande, mais on avance beaucoup trop lentement.

    4 axes prioritaires pour 2014

    AssisesAfinef_0910141. Développer les marchés des ressources numériques pour l’enseignement (RNE)
    2. Déployer des équipements adaptés dans les établissement scolaires
    3. Financement de la filière e-education
    4. Accompagner le développement international de la filière

    Il apparaît très clairement qu’une angoisse naissante se développe face à la montée en puissance de mastodontes comme Google ou la Khan Academy, mettant l’économie numérique nationale sous pression, dans l’attente de décisions politiques fermes et conséquentes pour lancer l’ensemble des actions prévues et y rentabiliser les investissements consentis.

    Pour Déborah ELALOUF (Tralalere, co-auteur du rapport qui a conduit à la rédaction du plan e-education), « le numérique à l’école est une révolution éducative qu’il ne faut pas rater« . Pour Hervé BORREDON, « il y a urgence à considérer le caractère insupportable de la précarité de la situation actuelle« . La première urgence est la stabilisation du marché numérique, avant la rentré 2015, car une des échéances sera en 2016 avec la publication des nouveaux programmes, ciblant au passage le 1er degré encore trop peu pris en compte et nécessairement à considérer afin d’éviter les décalages.

    Lors de cette journée, la référence à l’élève et à l’enseignant, autre que consommateur de numérique n’a été que très peu, voire pas du tout présente. Tout y est virtuel et prospectif. Fortement hypothétique parfois. On imagine que…

    Par exemple avec Cap-Digital, en classe, l’élève avec son smartphone accède très rapidement à un contenu plus performant que celui de l’enseignant.

    C’est nier la bataille qui se livre dans les établissements scolaires autour de l’intrusion des outils personnels dans un cours. Un débat dans lequel se sont engagés des politiques d’équipements dont la plus-value numérique se borne à développer en parallèle des solutions logicielles visant à rassurer les adultes, parents et enseignants, par leur capacité à vouloir tout gérer et au final à empêcher l’ouverture culturelle prônée ailleurs.

    Au final, on constate une prise de conscience politique de manière globale depuis 18 mois.

    Les recommandations faites par l’AFINEF ont été plus ou moins suivies. Le format des ressources pédagogiques change. Le déploiement des équipements, matériel et environnement, est à soutenir.
    Il faut trouver des financements et on a vu aujourd’hui que différentes natures de ressources sont disponibles. Le déploiement à l’international de la filière est un sujet important qui semble être à la portée de l’industrie française et qui, dans certains territoires, demeure inaccessible à des influences étrangères du fait de la spécificité de  l’organisation de l’éducation « à la française ».

    Un système éducatif qui a une très bonne image qui nous permettra de rattraper le retard constaté aujourd’hui. Il manque les finances et une clarté dans les décisions politiques, vecteur d’un manque de sérénité sur le marché intérieur.

    Des points communs entre la e-education et la e-formation.

    Le e-learning évolue ainsi que son cadre institutionnel. Les usages du numérique sur le terrain sont nombreux. Peut-être pas forcément structurés, mais présents. Dans la e-formation, on n’en est plus à compter les heures, mais plutôt à voir la rentabilité de la formation. De vraies capacités de formation en France, et des capacités intellectuelles importantes permettant un meilleur niveau global des mains d’œuvre.

    Se pose la question des compétences disponibles immédiatement en cas d’explosion du marché ?

    Plus d’infos :
    Retrouvez les 25 propositions principales sur www.afinef.net

  • European Schoolnet Academy

    European Schoolnet Academy

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    European Schoolnet, réseau européen créé en 1997 réunissant acutuellement 30 Ministères européens de l’Education, a pour objectif d’encourager l’utilisation des TIC au sein des écoles, d’améliorer et d’augmenter la qualité de l’éducation en Europe et de promouvoir la dimension européenne dans ce cadre.

    L’offre de formation

    Deux cours pilotes en anglais vont débuter en mars 2014. Les inscriptions sont déjà ouvertes et la programmation d’autres supports de formation est également programmée. Les cours sont découpés en modules hebdomadaires regroupant des vidéos de présentation d’idées et de concepts clés, des activités de discussion d’une question ou de partage de ressources (plans de leçons, vidéos, images), un quizz sur les vidéos de chaque module.

    Le contenu des modules reste accessible jusqu’à la fin du cours permettant ainsi aux participants de travailler à leur rythme. Des webinaires sont également programmés pour encourager la communication synchrone. A la fin du cours les participants doivent créer une activité d’apprentissage qui est évaluée par le groupe. Les participants ayant réussi tous les quizzes et fait évaluer leur activité finale recevront un certificat de fin de cours.

    A suivre et à lire sur eduscol.education.fr

    Plus d’infos : http://www.cndp.fr/itec/wp-content/uploads/2014/02/EUN-Academy.pdf

  • EHPAD’PANIC, un serious game de formation pour le personnel en EHPAD

    EHPAD’PANIC, un serious game de formation pour le personnel en EHPAD

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    Que tout le monde garde son calme !

    Bien que ces deux patients aient un bon fond, ils ont la fâcheuse tendance de n’en faire qu’à leur tête ! A vous de réagir au mieux pour que tout se passe bien… Voici ce qui vous attend dans le dernier jeu de simulation développé par le Groupe GENIOUS en partenariat avec l’INRIA et le CHU de Nice dans le cadre du projet AZ@GAME.

    EHPAD’PANIC va permettre au joueur d’incarner un(e) infirmier(e) ou un(e) aide-soignant(e) et d’apprendre à gérer les situations de crises tout en gardant son sang-froid et en veillant à maintenir le bien-être du patient.

    Sang-froid, diplomatie et ruse

    À destination du personnel soignant, ce serious game ne se contente de simuler des situations connues du personnel en EHPAD, mais fournit également des fiches pédagogiques pour distiller de précieux conseils au joueur. Les situations évoluent constamment, et ont été choisies en étroite collaboration avec le personnel médical du CHU de Nice.

    Preuve de l’efficacité de ce jeu, EHPAD’PANIC a reçu la Victoire de l’Innovation de la fonction publique hospitalière, décernée par le magazine Acteurs Publics.

    Vous avez la possibilité de tester le jeu en vous inscrivant directement depuis le site web dédié.

    Pour aller plus loin :

    Auteur article : Clément Kolodziejczak et source www.serious-game.fr

  • Formation « L’économie du Transport Aérien par le Jeu »

    Formation « L’économie du Transport Aérien par le Jeu »

    Objectif général

    Cette formation repose sur le logiciel de jeu de simulation airECONsim.

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    Les joueurs se voient confier la responsabilité de la gestion de la flotte et de la tarification de compagnies aériennes virtuelles, en concurrence sur plusieurs marchés, et doivent adapter leur stratégie à un environnement changeant (crises, saturation de certains aéroports et évolution de la réglementation, apparition de contraintes environnementales, apparition de nouveaux avions, évolution des coûts, ouverture de nouvelles routes…).
    Pour réussir, ils doivent également anticiper les modifications de stratégies de leurs concurrents et adopter un mode de pensée dynamique.

    Contenu de la journée

    airECONsim permet de comprendre par la pratique un grand nombre des points cruciaux de l’économie du transport aérien, sans se perdre dans les détails:

    • Les principes du revenue management.
    • Les déterminants du choix de flotte.
    • La tarification de pointe.
    • L’effet de la fréquence sur la demande des passagers.
    • Les crises de surcapacité.
    • L’analyse des coûts pertinents à prendre en compte lors des différentes décisions à court ou long terme (ou comment éviter la sunk-cost fallacy et ne pas raisonner sur les coûts moyens).
    • La différentiation verticale et le modèle low-cost.
    • L’impact de la congestion aéroportuaire sur la concurrence et l’allocation des créneaux aéroportuaires.
    • L’impact de l’introduction des permis d’émission de CO2 EU-ETS

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    Des allers/retours fréquents entre les phases de jeu et les phases de débriefing théorique permettent d’éclairer les décisions à travers les outils de l’analyse économique.

    Formateur

    Après des études d’ingénieur aéronautique à l’ISAE – SupAéro, Nicolas Gruyer s’est spécialisé en économie grâce à un master 2 en économie du transport aérien, complété par un doctorat de l’Université Toulouse Capitole (maintenant Toulouse School of Economics).

    De 2001 à 2011, il a été enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile. Depuis 2012, il se consacre exclusivement à la création et à l’animation de jeux pour l’enseignement de l’économie, dans le cadre du projet « economics-games.com »- voir à ce sujet l’article précédent dans LudoMag ici.

    Cette formation a également été réalisée pour l’Aerospace MBA de la Toulouse Business School, à la Toulouse School of Economics ainsi qu’à l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile.

    Public

    Cette formation s’adresse à toute personne souhaitant acquérir des connaissances en économie du transport aérien. Elle peut aussi intéresser un public disposant de connaissances dans le domaine et souhaitant les mettre en pratique.

    Formation également accessible à distance

    Cette formation est accessible à distance pour deux stagiaires.

    La solution de web meeting retenue ne nécessite pas de matériel ou logiciel spécifique, à part un ordinateur (relativement) récent (minimum 2 Go de RAM), une connexion haut-débit (minimum 2 Mbps), une webcam et un casque/micro. La connexion au web-meeting se fait simplement dans un navigateur. Nous prendrons rendez-vous avec tous les participants deux semaines avant la formation pour expliquer le fonctionnement du service web-meeting. Pour les stagiaires assistant à la formation sur place, seul un ordinateur ou une tablette sont requis.

    Plus d’infosaireconsim.com/formation

  • Web@cademie, troisième promotion et ouverture à Lyon

    Web@cademie, troisième promotion et ouverture à Lyon

    Web@cademie, troisième promotion et ouverture à Lyon

    Une école novatrice destinée à amener des jeunes entre 18 et 25 ans non titulaires du bac et sortis du système scolaire vers l’emploi. Durant 2 ans, ils sont formés aux métiers du développement et de l’intégration web.

    Avec Web@cademie et sa formation 100% gratuite (pour les jeunes qui rejoignent le programme), IONIS Education Group renforce son engagement social et soutient une véritable école de la réussite, solide et pérenne.

    Les Web@cademiciens ont des parcours différents, ils sont passionnés ou non par l’informatique mais ont tous en commun la volonté et la motivation de s’investir dans un projet qui leur apportera l’épanouissement professionnel et un emploi durable.

    2 promotions plus tard, Web@cademie a fait ses preuves

    1ère promotion : 10 étudiants formés
    insertion professionnelle : 3 Web@cademiciens sont en poste dans leur domaine métier
    Salaire moyen de sortie : 25 K€
    Poursuite d’étude : 7 Web@cademiciens sont entrés à l’ETNA

    2ème promotion : 40 étudiants en formation
    Tous les Web@cademiciens en 2e année partiront en stage au mois de mars 2013.
    « Je ne connaissais du net que Facebook et Youtube, aujourd’hui je peux recoder des fonctionnalités de Deezer » Muriel, 2e promotion à Web@cademie

    3e promotion : 67 étudiants feront leur rentrée le 1er avril
    Ouverture à Lyon (dans le cadre du dispositif CARED)
    25 Web@cademiciens débuterons leur formation le 8 avril 2013

    Recrutement
    La première promotion était présélectionnée par Mozaïk RH, cabinet associatif de recrutement, spécialiste de la diversité et de l´égalité des chances, via notamment les missions locales.
    L’écho médiatique réservé aux deux premières promotions a permis de faire connaître le projet. Certains des nouveaux Web@cademiciens ayant pris connaissance de l’initiative ont souhaité intégrer l’école sur leur propre demande.

    Après avoir étudié les différents dossiers, 85 futurs étudiants ont été présélectionnés et 67 d’entre eux feront leur rentrée à Web@cademie le 1er avril 2013.

    Pédagogie
    Les méthodes utilisées sont celles d’Epitech : une pédagogie active, une culture du projet, une importance donnée au travail en équipe, un coaching renforcé et individualisé. L’informatique est un domaine en perpétuel mutation. L’intérêt est de rendre les étudiants autonomes dans leur recherche et l’application de nouvelles connaissances.

    Formation de 24 mois
    D’avril 2013 à mars 2015
    La formation se développe sur 4 semestres. Les 2 premiers sont consacrés aux études avec des cours qui se déroulent sur la base de 40h par semaine (apprentissage de différents langages de codes, MySQl, culture générale, projets encadrés…).

    Les 2 derniers semestres visent l’insertion professionnelle avec une période de stage.

    Les étudiants qui valident leur formation obtiennent le certificat d’Epitech de développeur/ intégrateur web.

    Soutiens financiers
    Le coût de la formation est couvert par des subventions ou participations d´entreprises :

    • les sociétés dont le mécénat est dédié aux activités d´insertion professionnelle, de formation et d´accompagnement des jeunes,
    • les SSII en demande de développeurs web,
    • les fondations via les appels à projets,
    • la taxe d´apprentissage que Zup de Co est habilitée à recevoir au titre des activités complémentaires ou que perçoit Epitech.

    Depuis septembre 2012, Web@cademie fait partie du programme mondial d’accompagnement de la jeunesse de Microsoft baptisé YouthSpark. Microsoft outre son soutien financier apportera une expertise technique sur certains sujets et ouvrira les portes de son écosystème de partenaires à Web@cademie.

    Jacques-Antoine Granjon, président de vente-privée.com, est le parrain de Web@cadémie depuis la première promotion.

    Localisation
    Web@cademie se situe sur le campus technologique de IONIS Education Group (Paris Sud) aux côtés des écoles Epitech, EPITAe-artsup et SUP’Internet, des associations et des laboratoires ; dans un écosystème qui favorise les synergies et l’innovation.

    Web@cademie
    24 rue Pasteur – 94270 Kremlin-Bicêtre

    Ouverture Web@cademie à Lyon dans le cadre du CARED
    Le CARED : Contrat d’Aide au Retour à l’Emploi Durable est un dispositif innovant d’accompagnement à l’insertion professionnelle créé par le Conseil Régional Rhône-Alpes.
    Soutenue par la CGPME du Rhône et les AGEFOS Rhône-Alpes, ce Conseil Régional a accepté avec l’ensemble des prescripteurs (Mission locale, Pôle-emploi…) d’intégrer Web@cademie dans le dispositif.
    Ainsi, la région finance l’intégralité de la première année de formation du futur employé lorsque l’entreprise (de moins de 250 salariés) démontre la difficulté à recruter ce type de profil. La 2e année quant à elle se déroule en « contrat pro ».
    La première promotion lyonnaise composée de 25 Web@cademiciens fera sa rentrée le 8 avril 2013 dans les locaux d’Epitech Lyon (156 rue Paul Bert 69003 Lyon).