Étiquette : enseignement

  • Le dictionnaire électronique : la machine à rêver

    Le dictionnaire électronique : la machine à rêver

    L’enseignement contemporain des langues vivantes en Europe est profondément enraciné dans la réflexion dont témoigne le CECRL. Ce texte de référence a renforcé l’idée d’un apprentissage de la langue comme outil de communication et posé les bases d’une pédagogie « actionnelle » par la réalisation de « tâches ».

    Au fil du cursus scolaire, celles-ci se complexifient et font de plus en plus appel à une langue nuancée et authentique, c’est à dire fidèle à son modèle, mais aussi spontanée et personnelle.  Comment accompagner les élèves pour qu’ils parviennent à s’affranchir du modèle culturel de leur langue maternelle, qu’ils dépassent la pratique par imitation et accèdent à une autonomie leur permettant de recevoir autant que de produire un véritable « discours » en langue vivante étrangère ?

    Par ses fonctionnalités autant que par la fiabilité et la richesse de ses contenus le dictionnaire électronique est indéniablement un outil permettant d’apporter des réponses à ces questions.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

    Le dictionnaire électronique est un outil numérique doté de fonctions de recherche avancées inspirée de la navigation sur le web (entrée alphabétique, parcours par arborescence, liens hypertextes, consultation de l’historique de recherche et création de listes de ‘favoris’). Combinant versions bilingues et monolingues, il est sécurisant pour les élèves et d’un recours précieux pour l’enseignant.

    C’est un outil pédagogique permettant de développer en classe de vraies stratégies d’accès au sens, de déclencher une prise de parole argumentée, en continu comme en interaction, de recenser à la source, d’organiser et d’apprendre au fil du cours un glossaire personnalisé, afin de conjuguer compréhension et réception, expression et construction, subjectivité et réflexion, communication et signification.

    Relation avec le thème de l’édition 2013

    Tout discours, qu’il soit écrit, oral, pictural, puise son sens profond dans un substrat « intertextuel » qu’on appelle souvent « inconscient collectif » ou encore « culture ».
    Plus qu’un ouvrage de référence, le dictionnaire est surtout une machine à rêver, comme l’écrivait Roland Barthes, un outil pour accéder à cet imaginaire hérité et se l’approprier. L’emploi de sa version électronique en cours de langues vivantes étrangères ouvre des perspectives pédagogiques infiniment passionnantes dont je me propose de donner une illustration très concrète sur la base d’un support écrit très bref (type Haïku) ou d’une image (travail niveau B1/B2)

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe

    L’utilisation ciblée, régulière et raisonnée du dictionnaire électronique, en particulier monolingue, en cours de langue favorise rigueur méthodologique et prise de distance vis-à-vis de la langue première.

    L’enrichissement des savoirs est d’autant plus net qu’il est adaptable et personnalisé : chacun se constitue son propre glossaire en fonction de sa compréhension des documents sources.

    L’exploration collective et individuelle de ces documents au moyen du dictionnaire est incitation à la confrontation des subjectivités mais aussi à la réflexion et à l’argumentation.

    Enfin la confrontation à un texte, au sens large de « discours », perçu comme intertexte (cf. Barthes « tout texte est un tissu nouveau de citations révolues ») induit un rapport nouveau au sens, un nouveau regard sur le lien signifiant/signifié.
     

     

     

  • Enseigner avec le numérique, c’est aussi être en veille…

    Enseigner avec le numérique, c’est aussi être en veille…

    L’école est aujourd’hui concurrencée par les médias et le numérique… L’enseignant semble avoir perdu le monopole de la maîtrise de l’information et de la parole autorisée à destination des élèves.

    Il y a tellement de supports, d’objets, de sites qu’on ne sait pas par où commencer… Les ressources sont institutionnelles ou pas, labellisées ou pas, mais surtout pertinentes ou pas… , et des recherches seules ne suffisent plus toujours à trouver l’information dont on a besoin. Les principales difficultés auxquelles nous sommes confrontés lorsque l’on veut utiliser des ressources numériques sont l’infobésité et la dispersion.
    Il faut donc mettre en place une veille informationnelle et documentaire.

    • veiller, c’est faire venir de l’information automatiquement, ne plus avoir besoin de la chercher à chaque fois
    • veiller, c’est garder des traces
    • veiller, c’est apprendre, s’approprier les concepts et les connaissances
    • veiller, c’est aussi publier ou produire des contenus qui seront diffusés

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  • ThoughtBox : une approche ludique des maths !

    ThoughtBox : une approche ludique des maths !

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    Créée en 2011, la société ThoughtBox est aujourd’hui reconnue dans le domaine des logiciels éducatifs, sa première application ayant figuré dans la catégorie « Le meilleur de l’app store en 2012 ». Ses applications  sont  conçues sur le principe du  « Gameful Learning » (apprentissage par le jeu). Ce concept permet aux enfants d’apprendre à travers le jeu et l’expérimentation.

    Ainsi, les nouveaux jeux éducatifs « Numerosity : Jouons avec les Additions ! »  et  « Numerosity : Jouons avec les Soustractions ! » aident  les enfants à partir de 6 ans à comprendre et à appliquer les règles des mathématiques tout en leur permettant de s’amuser et d’utiliser leur imagination.

    C’est en compagnie du chien Skruff à l’allure rebelle, que l’enfant va  pouvoir jongler avec les chiffres et changer leur position. Grâce à une interface intuitive, il pourra expérimenter à son propre rythme et se rendre compte par lui-même des interactions que les nombres peuvent avoir entre eux, en les manipulant sur l’écran de l’iPad.
    Et tout simplement, l’enfant va à la découverte de concepts mathématiques.

    Il y a ainsi 20 niveaux à la difficulté progressive à débloquer. La progression de l’enfant est visualisée non seulement avec le nombre de points et de pièces qu’ils gagnent mais aussi par un ‘code-couleur‘. A la fin du jeu, un certificat est disponible pour féliciter l’enfant de son résultat.
    Il pourra aussi défier ses amis, grâce à la possibilité de créer plusieurs profils.

    Plus d’infos :
    Pour jouer et apprendre avec Skruff, rendez-vous sur iTunes « Numerosity : Jouons avec les Additions ! » et «  Numerosity : Jouons avec les Soustractions ! »

  • La qualité de l’enseignement est-elle réellement améliorée grâce aux TICE ?

    La qualité de l’enseignement est-elle réellement améliorée grâce aux TICE ?

    Casio_260413Néanmoins, chacun est en droit de s’interroger sur leur réelle utilité dans une salle de classe.

    En quoi l’usage d’un vidéoprojecteur ou d’un TBI apporte-il concrètement une valeur ajoutée à l’élève et au professeur ? Parce qu’aujourd’hui, le savoir et l’apprentissage sont démocratisés.

    De la démocratisation du savoir découle une nécessaire adaptation de l’enseignement à l’apprenant ; et cette démarche à un double intérêt, à la fois pour l’élève mais également pour le professeur, dans la mesure où elle permet l’absorption des connaissances dans un cas et facilite leur transmission dans l’autre.

     

    En effet, dans une société de l’image où près de 60% des apprenants français sont de type visuel et près de 40% auditif(1), il est fondamental de faire évoluer le mode de transmission. L’assimilation et la mémorisation sont décuplées lorsque les fonctions cognitives sont stimulées. Ceci a été démontré depuis des années avec des pionniers tels que Tony Buzan par exemple, qui a mis en avant le rôle de la visualisation spatiale, de la couleur…dans l’apprentissage.

    D’ailleurs, il est prouvé que dans les pays de l’OCDE, les élèves utilisant ne serait-ce que modérément l’informatique à l’école, peuvent obtenir des scores légèrement supérieurs à ceux des élèves l’utilisant rarement (2).

    Les TICE pour retenir l’attention de son auditoire

    Aussi, n’est-il pas plus facile pour un enseignant d’avoir la possibilité de capter immédiatement l’attention de l’élève dès le début de son cours ? Plutôt que de devoir faire face à une classe, qui, au mieux est péniblement réceptive, et au pire, en prise au désordre voire au chahut ? Ceci peut se matérialiser par une introduction filmique du thème de la leçon par exemple, ou même simplement par une image projetée à l’aide d’un vidéoprojecteur et d’une clé USB.

    L’objectif de l’enseignant étant de retenir l’attention de son auditoire, les outils numériques permettent de travailler plus facilement des activités variées, ludiques, sonores, visuelles et même interactives, qui rendent l’étudiant actif et donc acteur de son apprentissage : cette responsabilisation de l’apprenant est essentielle à sa progression.

    Au-delà du respect des styles d’apprentissages stricto-sensu, l’enseignement revu ces dernières années doit être envisagé, tel qu’il est d’ailleurs aussi décrit dans le socle commun de compétences et de connaissances. Ceci, dans la perspective de développer non seulement des savoirs mais aussi les diverses habiletés intellectuelles, les capacités de raisonnement, de communication… En somme, d’apprendre à apprendre!

    Faire réfléchir, débattre, disserter ses élèves à partir d’un extrait du journal télévisé ou d’un documentaire abordant l’idée de progrès par exemple en cours de langues ou de philosophie, c’est connecter le monde réel de l’étudiant au savoir théorique (3).

    En France, cette dynamique prend encore plus de valeur dans les zones sensibles. L’enseignement prend alors une toute autre dimension : d’un côté l’enseignant se voit valorisé dans sa démarche, devenant alors un facilitateur, un mentor, un guide dans la découverte et la maîtrise des savoirs. De l’autre – la faute étant facilement corrigible et le support optimum et ludique – le travail de l’apprenant effectué avec des outils numériques devient intéressant, valorisable et source de motivation.

    Ainsi, les outils numériques, autant valorisants pour l’apprenant que pour celui qui enseigne, ne peuvent, pour les années à venir, que s’inscrire comme les outils indispensables à l’apprentissage du futur.

    (1) Miao Lin-Zucker, Elli Suzuki, Nozomi Takahashi et Pierre Martinez (7 avril 2011). Compétences d’enseignant à  l’épreuve des profils d’apprenant. Paris. Edition des archives contemporaines.
    (2) Etude PISA 2009, Technologie Numérique et Performance Volume VI, chapitre 6, p 205.
    (3) Bransford, John, Brown, Ann L., & Cocking, Rodney R. (Eds.). (1999). How People Learn: Brain, Mind, Experience, and School. Washington, D.C.: National Academy Press.

    Interview de Sonia Canville, chef de produit vidéoprojecteurs et spécialiste Education chez CASIO France. Elle a exercé pendant 12 ans à Cambridge en tant que professeur et directrice de département langues étrangères.

  • Faire la classe en CM2 avec des ardoises numériques : témoignage d’enseignant

    Faire la classe en CM2 avec des ardoises numériques : témoignage d’enseignant

    A la question « comment utilisez-vous les ardoises BIC en classe ? », Catherine Le Quellenec répond très simplement, « c’est pas compliqué, les élèves arrivent dans la classe, récupèrent chacun une ardoise dans le chariot ; ensuite, je connecte mon ordinateur au TNI  et j’envoie, sur les ardoises, les travaux que j’ai préparés en amont à différents groupes d’élèves ; puis ils travaillent en autonomie, chacun à leur rythme ».

    Apparemment, rien d’extraordinaire que d’utiliser ces nouveaux matériels en classe, si ce n’est un déroulé normal avec une préparation de séance en amont et une distribution des travaux en classe.

    Néanmoins, en analysant la déclaration de Catherine, plusieurs éléments ressortent et mettent en évidence les « plus » pédagogiques qu’apporte la solution.

    Avec la BIC Tab, pas de perte de temps

    Les élèves entrent dans la classe et récupèrent une ardoise sur le chariot. Une fois allumée, ils attendent que les informations arrivent à l’écran.

    « Ce n’est pas long mais il faut patienter quelques instants ; ça aussi, c’est une bonne chose, ça leur apprend la patience », souligne Catherine.

    La veille, l’enseignante à préparer le travail pour chacun qu’elle va dispatcher en fonction des groupes qu’elle a définis. C’est aussi ça l’intérêt de l’outil, la possibilité d’une pédagogie différenciée.

    La possibilité d’un travail personnalisé par pédagogie différenciée

    Cette fonctionnalité intéresse particulièrement Catherine ; c’est également un atout indéniable pour les financeurs que sont les communes, comme nous l’avons vu dans notre précédent article « L’ardoise BIC, une démarche d’innovation partagée avec les acteurs » où M. Moingt, Maire adjoint de Clichy-la-Garenne, en charge de l’éducation, des centres de vacances et de loisirs et en charge de la communication, déclarait

    «  les outils numériques peuvent servir l’école en apportant des solutions pour une pédagogie différenciée et c’est ce qui a retenu mon attention sur la BIC Tab ».

    Cela répond également aux exigences du Ministre Vincent Peillon qui déclarait « l’école primaire est notre première priorité. Les débuts de la scolarité sont essentiels pour la réussite de tous les élèves. Les difficultés doivent être repérées dès les premières années d’apprentissage ».

    Avec la BIC Tab, l’enseignant peut adapter la présentation des activités aux besoins spécifiques d’un ou plusieurs élèves. Le caractère interactif multimédia de certaines activités ouvre sur des modes de perception qui peuvent aider à contourner le handicap.

    « Je prépare ma séance par groupe d’élèves ; ensuite, chaque élève clique sur son prénom sur sa tablette pour récupérer le travail  (…) Ils travaillent ensuite par groupe ou en autonomie et la correction se fait tous ensemble sur le TNI (…) L’interactivité avec le TNI est quelque chose de très important ».

    Une interactivité évidente entre les ardoises et le TNI

     Catherine est bien consciente de la chance qu’elle a d’avoir dans sa classe à la fois un TNI et maintenant des tablettes numériques ; et elle utilise la complémentarité entre ces 2 outils à 100% !

    « Avant d’envoyer le travail sur les ardoises, je veux faire lire l’énoncé du problème à toute la classe, j’envoie donc mon document de mon ordinateur sur le TNI ».

    Catherine explique qu’elle peut passer du travail individuel sur tablette à un travail collectif sur TNI, si elle se rend compte que certains élèves sont en difficultés, par exemple.

    Elle peut alors stopper les ardoises depuis son ordinateur ou depuis son ardoise, de manière à ce que les élèves se concentrent sur les explications qu’elle peut donner oralement, sur le TNI ou sur le tableau noir !

    « Je peux à tout moment faire un aparté et travailler au tableau noir sur la technique opératoire de résolution du problème (…) et on est pas dans le tout numérique », ajoute t-elle.

    « C’est un plus pédagogique de pouvoir agir directement sur les tablettes ou sur le TNI ».

    Côté pédagogique justement, Catherine se réjouit également de pouvoir accéder aux procédures des élèves. En effet, la solution prévoit du déroulé du travail de chacun.

    L’analyse des procédures d’apprentissage des élèves

    « Je peux voir, presque en temps réel, toutes les procédures que les enfants utilisent quand ils font une recherche, ce qui permet, quand j’analyse le soir les procédures, de voir quels enfants ont atteint une certaine procédure, experte ou de débutant et d’être capable de former mes groupes en fonction de cela ».

    Auparavant, avec le cahier, Catherine pouvait juste voir ce que l’élève avait écrit mais n’avait pas autant d’informations sur le cheminement de sa réflexion.

    A chaque moment clé du travail des élèves, une copie d’écran est prise automatiquement par l’ardoise BIC Tab. C’est l’ensemble des captures que pourra ensuite consulter l’enseignant et être réinvesti pour devenir le point de départ d’un prochain support pédagogique.

    « Visionner 28 procédures d’élèves pour comprendre leur démarche, c’est, pour moi, ce qu’il y a de plus intéressant dans la solution », ajoute Catherine.

    Elle avoue que le travail de préparation en amont lui prend beaucoup de temps et demande une gestion de classe évidente et l’instauration d’une certaine discipline.

    « Mais une fois que tout cela est bien ficelé, ce qu’on perd d’un côté on le gagne facilement de l’autre ».

    A la rentrée prochaine, il est prévu une mutualisation des supports et des préparations de séances qui sera possible sur la plateforme de la communauté, ce qui permettra, peut-être, un gain de temps.

    Pour cette enseignante « convertie », aucun retour en arrière n’est possible.

    Pour elle, les « anciens » devraient même éduquer les nouveaux profs à ces pratiques : « A nous, anciens, d’expliquer aux jeunes qui entrent dans notre profession, que c’est tout à fait possible et qu’il ne faut pas avoir peur de ce genre d’outils », pour conclure sur «  je pense que l’on ne peut pas faire l’économie du numérique maintenant dans les classes, ça ne peut être que du bénéfice, on ne risque pas grand chose ».

     Plus d’infos sur l’expérimentation BIC Education :
    L’expérimentation BIC Education comprenant les ardoises numériques et le logiciel BIC Connect a été déployée sur le territoire national dans sept communes volontaires. A voir aussi ici

  • NetEduc, le portail pédagogique pour élèves et enseignants

    NetEduc, le portail pédagogique pour élèves et enseignants

    Un portail de ressources granulaires évolutif et ouvert

    NetEduc propose des ressources granulaires, ce qui signifie qu’il met à disposition de toutes petites unités d’apprentissage indexées sur les instructions officielles du Ministère de l’éducation.
    Evolutif, car il sera en permanence agrémenté par de nouveaux contenus.
    Et enfin, c’est un portail ouvert car il permet aux enseignants d’y déposer leurs activités.

    « Dans NetEduc, on référence des granules c’est à dire des choses très fines sur une unité d’apprentissage précise », souligne Brigitte Redon, responsable production ressources chez ITOP éducation.

    Un portail d’outils pédagogiques pour enseignants et élèves

    NetEduc est un outil qui permet de créer très rapidement des contenus, en s’appuyant sur des modèles pédagogiques dont ITOP a hérité de son expérience d’éditeur.
    « Le but du jeu est qu’en 3 clics, je peux créer ma propre activité », ajoute Brigitte Redon.

    Créer des parcours personnalisés avec NetEduc
    En intégrant NetEduc à un ENT, l’enseignant peut créer des parcours personnalisés.

    « C’est une chose de disposer de granules mais encore faut-il que les enseignants puissent prendre ce dont ils ont besoin à un moment donné ; avec NetEduc, ils vont pouvoir piocher dans tout ce qu’on leur propose », décrit Brigitte Redon.

    Dans une logique d’intégration « forte » d’un ENT ITOP, l’enseignant pourra avoir, en plus de la création des parcours pour un élève ou un groupe d’élèves, toutes les fonctionnalités de suivi. Mais Brigitte Redon précise que dans le cas d’un ENT d’un autre fournisseur, l’utilisation de NetEduc n’est pas dénué de sens.

    L’enseignant pourra  récupérer un identifiant personnel non nominatif pour chaque élève, ce qui va permettre pour le professeur, de gérer ses propres favoris et « il est possible aussi de récupérer des informations non nominatives de type classe ou groupe, ce qui permet quand même d’envisager la création de parcours qui ne sont plus personnalisés mais qui peuvent être mis à disposition d’une classe ou d’un groupe ».
    L’élève de cette classe ou du groupe pourra donc accéder uniquement aux travaux qui lui sont destinés.

    Le plus de l’intégration dans un ENT ITOP se situe dans la possibilité d’avoir une fonctionnalité de suivi de parcours nominatif.

    NetEduc est composé de ressources essentiellement produites par ITOP éducation mais l’offre pourrait s’élargir à termes vers d’autres éditeurs, « les intégrer dans NetEduc pourrait être pertinent », conclut Brigitte Redon.

    Plus d’infos : www.itopstore.com

  • Une 5ème édition des NetJournées riche en contenus et en émotions

    Une 5ème édition des NetJournées riche en contenus et en émotions

     

    Hervé Borredon nous a présenté de manière synthétique les enjeux de cette nouvelle édition qui proposait pas moins de 200 ateliers sur 14 espaces thématiques : démonstrations d’usages, présentation d’innovations, forums, formations… autour des ENT, ressources et outils pour l’enseignant et la vie scolaire tout au long de la journée du mercredi.

    Au cours de cette édition, ITOP a affiché ses nouveautés. Parmi elles,
    –    NetEduc, un portail évolutif et ouvert de ressources et d’outils numériques au service de la classe
    –    la V3 pour le primaire ou le secondaire
    –    La Simply Digital School qui a pour but de montrer une mise en situation de toutes les technologies disponibles, l’interaction qu’elles peuvent avoir entre elles et le rôle central de l’ENT dans ces interactions.

    Hervé Borredon ajoute que cette 5ème édition a lieu dans un contexte très favorable et dynamique notamment par les annonces de Vincent Peillon dans le projet de Refondation de l’Ecole et la place que devrait occuper le numérique dans ce changement.

    Il constate que les choses évoluent en matière de numérique.

    « Nous avons remarqué que de plus en plus  d’utilisateurs ne cherchent plus l’innovation en termes d’usages et que nous avons maintenant des usages quotidiens du numérique ; cela devient presque banal d’utiliser le numérique et les ENT dans certains établissements et ce nombre, de plus en plus important, ne cesse de progresser », conclut-il.

  • La ronde des mots sur tablette en classe de 6ème

    La ronde des mots sur tablette en classe de 6ème

    tablette en classeApprivoiser le matériel : un challenge remporté facilement par les élèves

    Après trois semaines d’utilisation de la tablette en classe, tout le monde semble déjà être très à l’aise avec la manipulation du matériel, aussi bien du côté des élèves que du côté de l’enseignante.

    Cette tablette offre la possibilité d’écrire en tactile avec ou sans stylet, mais aussi de manière plus «standard » avec un clavier et une souris. Les enfants ont le choix mais nous notons tout de suite que le tactile ne sort pas favori.

    C’est majoritairement en mode « classique », clavier accroché à l’écran, la souris à ses côtés, que les enfants répondent aux exercices de grammaire donnés par Jacqueline. Il faut dire que ces enfants sont encore jeunes, comme le fait remarquer David Arderiu, référent numérique de l’établissement.
    « Ce sont des élèves de 11 ans donc il faut se rappeler que la technique pour eux correspond à 11 ans de vie, même seulement 2-3 ans pour certains ».

    La tablette en classe, c’est donc tout nouveau pour ces élèves de 6ème qui sont encore des «apprentis du numérique » ; peut-être ont-ils déjà pris des habitudes d’utilisation avec un ordinateur, le clavier leur semble alors plus évident ?

    A ce sujet, notre enseignante en français nous répond que c’est aussi pour des raisons pratiques que les élèves utilisent plus facilement le clavier lorsqu’ils doivent rédiger quelque chose.

    « En début de cours,  je leur laisse le choix ; dès les premiers jours, c’est vrai qu’ils étaient attirés par le tactile avec le stylet ; mais comme en français, on est amené à beaucoup écrire, l’écriture stylet est complexe pour eux et quand ils font apparaître le clavier tactile, il ne demeure plus qu’une partie très étroite de l’écran (…) et ça leur pose problème. C’est pourquoi, ils ont vite adopté le clavier et ont même sorti la souris» !

    D’après Jacqueline, c’est donc pour un confort personnel de visibilité de l’écran que les élèves ont choisi seuls, le mode d’écriture « classique » au détriment du « moderne » tactile.

    Elle fait également remarquer que la classe choisie pour l’expérimentation regroupe un certain nombre d’élèves plus fragiles que d’autres, dyslexiques ou dyspraxiques, qui favorisent le mode clavier lorsqu’il s’agit d’exercices d’écriture ; le mode tactile n’est pas délaissé pour autant et est utilisé pour des recherches, par exemple.

    Les élèves se sont très bien accoutumés à jongler d’un mode à l’autre.

    Usages au quotidien de la tablette en classe : une vraie collaboration pour l’équipe d’enseignants

    L’expérimentation a démarré en plein milieu d’année scolaire. Conscients qu’ils ne pourraient tout révolutionner en un jour, les enseignants concernés se sont accordés en décidant de laisser les cours sur papier et de ne réaliser, avec la tablette en classe, que les exercices.
    « Cela demande un jonglage pour les élèves entre le papier et le numérique mais ils s’y sont fait sans grande difficulté», souligne Jacqueline.

    La tablette est entrée dans toutes les disciplines pour cette classe de 6ème et de petits dysfonctionnements au quotidien se sont vite fait remarquer.

    Adapter la tablette en classe à l’environnement existant  

    David évoque avec nous les détails qui restent à penser pour optimiser les usages de la tablette et il n’est pas seulement question de contenus.

    Le collège Jean Jaurès a investi dans des Vidéoprojecteurs Interactifs en WIFI, mais également dans des vidéoprojecteurs simples.

    L’intérêt de faire fonctionner ensemble la tablette et les vidéoprojecteurs est certain ; « Si l’enseignant veut projeter sa tablette au tableau, il prend sa télécommande et peut effectuer la manipulation (…) Mais dès que l’enseignant parle, la tablette se met en veille et cela coupe la connexion WIFI (…). Le temps de retrouver la liaison, cela peut être perturbant pour l’enseignant », explique David.

    La solution a été trouvée en augmentant la durée de mise en veille de la tablette en classe car « la technique ne doit pas être un facteur handicapant pour les enseignants », souligne David.

    Autre problème rencontré, cette fois avec les vidéoprojecteurs simples : comment projeter la tablette de l’enseignant ou de l’élève avec ce matériel en classe ?

    L’équipe est encore en phase de test de plusieurs logiciels qui permettront cette manipulation.

    C’est par ces exemples concrets que David souhaite pointer le fait que toute nouvelle arrivée de matériels nécessite une implication de toute l’équipe éducative et que ces réglages du quotidien peuvent être très chronophages.
    « On se retrouve, on discute (…) Le projet numérique, ça soude une équipe, on fonctionne tous en avant », conclut-il.

    Un cartable allégé mais plus volumineux

    Un des leitmotiv de ces dernières années, lorsqu’il s’agit de numérique à l’école est  de réduire le poids du cartable de nos collégiens. L’expérimentation au collège Jean Jaurès d’Albi va t-elle répondre à cette problématique ?

    Pour l’instant, les livres scolaires de la classe de 6ème sont tous numériques, mais cela ne suffit pas, comme l’explique David. « Nous nous sommes rendus compte en ajoutant la sacoche et la tablette à l’intérieur, que le cartable ne s’était pas alourdi en terme de poids mais avait pris du volume ! (…) Les élèves arrivaient en classe avec leur sac, la sacoche de la tablette et quand ils avaient EPS, le sac de sport ! ».

    L’équipe enseignante a donc opté pour un classeur unique dans lequel les élèves ont tous les cours, afin de répondre à un des principaux enjeux du produit.

    Au delà des difficultés liées aux prémices d’usages, beaucoup de positif !

    La collaboration entre enseignants qu’engendre un tel projet a déjà été soulignée par David et Jacqueline.
    Côté élèves, Jacqueline note « le dynamisme à faire le travail et à vouloir le faire bien ». Les élèves apprécient tout particulièrement de pouvoir rendre un résultat propre sans ratures.

    Elle ajoute qu’il faut rester vigilants sur le partage du temps entre la tablette en classe et les outils traditionnels ; les élèves ont vite fait de se laisser distraire, « ne serait-ce que de naviguer dans leur espace d’un endroit à l’autre, c’est leur tendance naturelle ».

    Mais pour autant, le jeu en vaut la chandelle et elle précise bien que le travail avec ce nouvel outil numérique ne lui prend pas plus de temps qu’avant, d’autant que « comme les élèves de 6ème sont particulièrement lents pour comprendre les consignes, la tablette en classe les aide peut-être un peu ».

  • ECITV- 1ère Ecole d’Internet et de Télévision

    ECITV- 1ère Ecole d’Internet et de Télévision

    ECITV- 1ère Ecole d'Internet et de Télévision

    UNE REPONSE A LA DEMANDE DU MARCHE

    L’ECITV a accueilli ses premiers étudiants en septembre 2012 et leur propose d’acquérir une double compétence, répondant directement à une demande croissante des entreprises. « Nous assistons depuis quelques années à la convergence de ces deux médias. La complémentarité entre internet et la télévision est évidente. Il est indispensable pour une entreprise d’apporter du contenu audiovisuel à son site internet et, pour une chaîne de télévision, d’être présente sur internet. La vocation de l’ECITV est de former des managers maîtrisant les aspects techniques de ces 2 secteurs à savoir ceux liés au web, au journalisme, au marketing, à la communication et à l’audiovisuel afin de répondre aux besoins des entreprises qui souhaitent recruter des profils polyvalents.» précise Pierre AZOULAY, le président de l’ECITV.

    UNE OFFRE UNIQUE

    Aujourd’hui, l’ECITV est la seule formation post-bac, en 5 ans, permettant aux jeunes de se former à la fois aux métiers du web et de la télévision. Le cursus, qui propose l’alternance dès la 3ème année, permet également de construire un parcours à la carte. Ce fort lien avec l’entreprise pendant la formation, permet ainsi aux jeunes diplômés de s’insérer rapidement dans un secteur dynamique, qui offre de nombreux débouchés.

    Formés les trois premières années aux problématiques communes du numérique et de l’audiovisuel, les étudiants choisissent en 4ème année une spécialisation « digital marketing et e-business » ou « télévision et webmédia ». Les professeurs sont en grande majorité des professionnels de ces 2 secteurs, qui forment les étudiants à partir de cas réels et les mettent en situation concrète. Ludovic PLACE, Directeur de la Chaîne de Télévision MCE (partenaire de l’ECITV) et intervenant, indique que « le temps de quelques jours, le groupe devient une rédaction et fonctionne comme une unité de production…Chacun a une mission à remplir et un timing à respecter. Les meilleurs projets(reportages, émissions ou chroniques télévisuelles…) sont valorisés par une diffusion sur l’antenne nationale de MCE.

    A l’issue de leurs 5 années d’études à l’ECITV, les étudiants sortent avec un diplôme Bac+5, certifié et reconnu par l’Etat de niveau 1 et une véritable expérience professionnelle dans le secteur qu’ils souhaitent intégrer.

    www.ecitv.fr

    ECITV – 21 rue Erard – 75012 PARIS

    A propos du réseau GES
    Le réseau GES compte près de 3 500 étudiants,dont 2500 en alternance, et 2 500 entreprises partenaires. Il possède 6 campus à Paris, 15 MBA spécialisés et 12 titres certifiés et reconnus par l’Etat niveau 1 ou 2. Les étudiants bénéficient également d’une cellule « relations entreprises », d’un centre de recherche appliquée et de laboratoires (CISCO, APPLE, Microsoft, Réseaux et sécurité et Développement 3D et jeux vidéo…).