Étiquette : énergie

  • Une drôle de websérie sur la maîtrise de l’énergie : les Énergivores

    Une drôle de websérie sur la maîtrise de l’énergie : les Énergivores

    Qui sont les énergivOres ? Nos serviteurs au quotidien : smartphone, télévision, voiture, bouquet de fleurs… Ils sont dociles, interchangeables et apparemment muets. Mais dès que nous avons le dos tourné, ils se racontent des histoires dont nous sommes, à notre insu, les héros gaspilleurs et souvent ridicules.

    Chaque épisode, d’une durée de 1 à 2 minutes, aborde un aspect particulier de notre consommation, connu ou invisible, collectif ou individuel.

    Energivores2_221214Dans le dernier épisode « Les avertis », qui vient clore cette série d’animation, on aborde le mix énergétique : le Soleil se met en grève, écoeuré par l’ingratitude des Terriens. « Pas besoin de lui ! » s’écrient les énergies fossiles, à la mémoire un peu courte… Pour découvrir le rôle essentiel du Soleil et comprendre la nécessité de recourir aux énergies renouvelables.
    Cet épisode vient de recevoir à l’unanimité le prix du jury CLER Obscur 2014, concours organisé chaque année par le Comité de liaison des énergies renouvelables.

     

    Energivores3_221214Partez également à la découverte du nuage numérique avec « Les connectés » : un smartphone, une box et une tablette découvrent son empreinte écologique.

    Appréciez un petit moteur aux grands effets : le vélo électrique des « Branchés », qui saura vous extraire des bouchons.

    De multiples objets condamnés à la poubelle vous parleront d’obsolescence programmée, ou pour les plus chanceux de leur résurrection !

    Energivores4_221214Le site Internet de la série propose en plus des compléments pédagogiques pour tous les publics : bons gestes, chiffres, sciences et techniques, pistes pour aborder ces thématiques en classe, le tout agrémenté de petits quizz.

    Un ensemble idéal pour aborder les problématiques d’énergie et de développement durable, à découvrir et télécharger gratuitement ! Les films sont en effet en creative commons, et peuvent être téléchargés et embeddés en un clic.

    La série a dépassé les 150 000 vues sur les principales chaînes Internet : un beau succès qui ne demande qu’à continuer…

    Plus d’infos :
    Retrouvez les sur www.energivores.tv.
    Une production Canopé académie de Besançon, réalisée par Georges Nivoix, avec le soutien de l’Ademe, de la Région Franche-Comté et de l’Union européenne, dans le cadre du programme Pactes Énergie.

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  • Après « J’apprends l’énergie », GDF SUEZ lance le concours des « Cantines Etoilées »

    Après « J’apprends l’énergie », GDF SUEZ lance le concours des « Cantines Etoilées »

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    GDF SUEZ en France se mobilise aux cotés des jeunes d’une part pour les sensibiliser à l’origine et à l’emploi de l’énergie et d’autre part pour les soutenir dans leur orientation. Très attentif au transfert des savoirs, GDF SUEZ a lancé un vaste programme destiné à l’Education Nationale pour soutenir les enseignants du collège et du primaire dans l’apprentissage des enjeux de l’énergie.

    Après 1 an, le dispositif “J’apprends l’énergie”a fait ses preuves puisque 4000 enseignants sont utilisateurs du site en classe ; le site internet compte plus de 51000 visiteurs uniques et 30 classes sont inscrites au trophée « ma ville en 2020 » cette année.
    A ce sujet, retrouvez l’article LudoMag ici.

    Dans les prochaines semaines, LudoMag vous proposera de suivre la classe gagnante de 2013 dans la préparation du trophée de 2014, afin de se rendre compte des usages concrets du dispoisitf en classe.
    A ce jour, des conventions académiques ont été signées avec Paris, Versailles, Créteil et Rouen.

    Le dispositif s’étend aujourd’hui à de nouvelles actions en classe.

    Le vendredi 07 février sera lancé le Prix « Les Cantines Etoilées » destinées aux collèges de l’Ain.

    Le Prix GDF SUEZ «Les Cantines Etoilées» s’inscrit dans la stratégie partenariale du Groupe, en France, qui a placé au coeur de ses préoccupations, les jeunes et l’aide à leur orientation professionnelle, le transfert du savoir et la sensibilisation aux économies d’énergie.

    Le célèbre chef étoilé, Georges Blanc a accepté d’être le parrain de cette opération et a estimé que « les valeurs de cet évènement participent largement à la valorisation du « savoir-faire » des cuisines scolaires et de l’apprentissage du goût dès le plus jeune âge« .

    Objectif du concours

    Sensibiliser les élèves à l’utilisation rationnelle de l’énergie dans leur quotidien (comme par exemple le choix d’une casserole au format adapté, l’emploi du couvercle afin de conserver au mieux la température, l’extinction du four quelques minutes avant la fin de la cuisson), tout en valorisant le métier de cuisinier de restauration scolaire.

    Les collèges de l’Ain et leurs chefs de cantine seront invités, avant le 30 avril, à composer une recette faisant appel à des produits locaux et une préparation économe en énergie. Les chefs proposeront une recette, les élèves intègreront les éco-gestes nécessaires à faire diminuer le bilan énergétique de la préparation.

    Le jury, composé des partenaires, étudiera et élira deux collèges nominés. Ils seront départagés par un vote sur internet de tous les collèges participants (via un blog dédié).

    Le collège vainqueur sera récompensé le 4 juin 2014, lors de la remise des Trophées GDF SUEZ «J’apprends l’Energie, Ma Ville en 2020», le concours national destiné à tous les collèges francophones, ayant pour objectif d’imaginer une ville plus durable, plus verte et moins émettrice de CO2.

    Ce concours est une première qui, en fonction de son succès, aura la vocation d’être démultipliée aux 6 coins de l’hexagone.

    Plus d’infos :
    “J’apprends l’énergie” se présente sous la forme de 3 outils, réunis sur le site www.japprends-lenergie.fr 

  • GreenPriz s’apprête à attaquer le marché de l’efficacité énergétique

    GreenPriz s’apprête à attaquer le marché de l’efficacité énergétique

    GreenPriz-111013Pour améliorer sa visibilité sur le secteur de l’efficacité énergétique, GreenPriz a décidé de multiplier, d’ici la fin de l’année, sa présence lors de salons spécialisés parmi lesquels IBS (CNIT, 25/26 septembre), Orizon (Parc des Expositions de Nîmes 02/03 octobre), le ShowCase d’Ingram Micro (Parc Floral de Paris 09/10 octobre) …

    C’est d’ailleurs auprès d’Ingram Micro, grossiste IT le plus important au plan mondial, et via sa B.U. française «Eclairage LED & Energie» que GreenPriz sera référencée en France. La distribution sera donc assurée, dès la fin octobre, auprès des réseaux d’informaticiens, d’électriciens, d’énergéticiens…

    Cette jeune start-up basée à La Colle sur Loup, proche de Nice, développe déjà depuis plus de 2 ans une gamme de produits simple, abordable et efficace adaptée au marché du tertiaire. Des produits qui permettent de suivre, de gérer et d’optimiser les consommations d’électricité pour les réduire de 25%.
    Plusieurs expérimentations réussies lui ont déjà permis de « taper dans l’œil d’EDF » et d’autres industriels ou investisseurs.
    Autant de raisons de tabler sur un avenir radieux pour cette solution innovante.

    Dans un monde où les habitudes de consommation évoluent, les dépenses énergétiques sont au cœur des problématiques environnementales, sociales et économiques. Or, les systèmes ordinaires n’y répondent que lentement en raison de leur complexité et de leur coût. GreenPriz apporte la solution avec une large gamme de produits innovants.

    Du module DIN pour tableau électrique à la prise murale, ils assurent de manière simple, efficace et abordable la réponse aux problématiques de suivi, de gestion et d’optimisation de la consommation électrique. Adaptés aux collectivités comme aux entreprises, les produits GreenPriz promettent au moins 25% d’économie d’électricité avec un retour rapide sur investissement.

    Passez enfin à la consommation économique et écologique : l’éconologie selon GreenPriz.

    Voir le précédent article et interview de la société Greenpriz sur LudoMag ici

  • Les Enjeux de l’Energie : un serious game innovant et transdisciplinaire destiné aux collèges, pour une nouvelle approche pédagogique.

    Les Enjeux de l’Energie : un serious game innovant et transdisciplinaire destiné aux collèges, pour une nouvelle approche pédagogique.

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    Aborder le thème de convergence complexe qu’est l’énergie, s’intégrer aux programmes des matières concernées (STI, SVT, Physique-Chimie, Géographie) tout en proposant une activité transdisciplinaire, et donner une dimension ludique et ouvrir le débat : autant de défis relevés par « Les Enjeux de l’Energie ».

    Par ailleurs, le serious game devait s’intégrer aux pratiques des établissements scolaires et des enseignants : permettre à ces derniers de créer des activités et de suivre les parties des élèves, dans le respect des usages (données personnelles, bonnes pratiques).

    Enfin, proposer un jeu suffisamment fun pour plaire aux élèves, et adapté aux ordinateurs et navigateurs web.

    Relation avec le thème de l’édition :

    « Imaginaire & promesses du numérique »

    Les « Enjeux de l’Energie » est une tentative réussie de création d’un véritable Serious Game, c’est-à-dire un « non so » Serious Game : profiter de la force du jeu afin de motiver l’apprenant, décloisonner, dédramatiser, faire travailler l’imaginaire et ouvrir le débat.

    L’imaginaire reste dans l’effectivité du passage d’une pédagogie traditionnelle, transmissive, à des pédagogies actives, inversées, collaborative, transdisdisciplinaires, dans le milieu de l’Education Nationale. La vraie révolution (ou l’utopie ?) est là, encore à faire, et l’utilisation du jeu est surtout intéressante parce qu’elle permet aux enseignants de mettre en œuvre ces pédagogies nouvelles, et d’optimiser le temps de classe. La balle est dans le camp des enseignants, c’est eux (et non le jeu ou plus généralement le numérique à lui seul) qui sont en mesure de réaliser les promesses du numérique.

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe :

    Le serious game n’est en ligne que depuis mars 2013, en version Beta. Une nouvelle version est prévue pour la rentrée.

    Nous manquons de recul pour l’instant, mais constatons la création d’au moins une activité par jour, et déjà 2.000 enseignants inscrits.

    Le jeu a été présenté aux IG, CTICE et enseignants-formateurs de l’académie de Lille qui ont tous confirmé la pertinence de l’outil, et nous accompagnerons dans son analyse l’année prochaine.

    Cependant, de par le succès du jeu et de son site, nous pouvons déjà affirmer que le besoin des enseignants en matière de ressources numériques, notamment sur le sujet, est bien là.

     

    Plus d’infos : voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

  • Elèves et enseignants, les grands vainqueurs des Trophées « Ma Ville en 2020 »

    Elèves et enseignants, les grands vainqueurs des Trophées « Ma Ville en 2020 »

    Comment aborder le projet « Ma ville en 2020 » dans sa classe ?

    Différentes manières d’aborder ce projet pédagogique ont été envisagées par les enseignants. Pour Aline Loisy, du collège les Arcades à Dijon (le deuxième prix !), l’approche par le Serious Game a motivé les élèves, « On a commencé par leur présenter le jeu, Les Enjeux de l’énergie» (les-enjeux-de-lenergie-un-serious-game-adapte-au-college) ; ça a été très ludique et ils ont tout de suite adhéré à la thématique et l’idée de la récompense des Trophées en fin de projet les a extrêmement motivé ».

    Elle ajoute que ce projet n’est pas arrivé « comme un cheveu sur la soupe » au milieu de l’année scolaire ; il a fait partie d’une continuité de projets qu’ils avaient engagés sur le thème du développement durable.

    C’est également le cas pour Stéphane Delaye et David Egleme,  enseignants à l’IME Georges Loiseau de Villereversure dans l’Ain . « Ma Ville en 2020 » est arrivé à point nommé car ils travaillaient déjà sur la thématique du développement durable,

    « nous avons donc essayé, avec plusieurs collègues, de mettre en place des actions qui répondent au cahier des charges du projet, le but étant de fédérer les élèves autour de ce projet mais aussi de le relier aux différents contenus du programme », souligne David et Stéphane ajoute « la pédagogie de projet correspond tout à fait à notre manière de travailler car cela permet de donner du sens aux apprentissages ».

    Dans leur cas, le Serious Game n’a pas été « l’appât » qui a permis de motiver les élèves au départ, comme pour le collège les Arcades. A l’IME Georges Loiseau, ils sont tout simplement partis d’une situation très concrète comme l’explique Stéphane : « Nous sommes dans un établissement assez vieux avec des soucis d’isolation donc, partis de ce constat, nous avons tenté de trouver des solutions pour améliorer notre quotidien ; et pour les jeunes qui sont à l’internat, ils ont concrètement des soucis d’eau chaude et d’eau froide, ce qui les a aussi motivé » !

    Pour le collège Blanche de Castille dans les Yvelines, c’est l’enseignante de physique-chimie qui a investi les élèves de cette mission ; des élèves déjà sensibilisés à la thématique développement durable puisque, parallèlement  « notre prof de physique-chimie nous avait déjà proposé de réduire la consommation d’énergie chez nous », souligne  Roman, élève de 3ème.

    Un projet multidisciplinaire et une approche transversale

    Comme le détaille Stéphane Delay, un projet comme celui-ci est intéressant car il favorise le travail de groupe entre élèves mais aussi entre enseignants. En effet, il touche plusieurs disciplines ; les élèves de l’IME Georges Loiseau ont travaillé à la fois le français et l’expression orale, les mathématiques, les sciences mais aussi des thèmes comme la connaissance du milieu proche qui les entoure.

    Benjamin, un de ses élèves, décrit par exemple l’objectif « remplacement des fenêtres » du simple vitrage en double vitrage, qui a fait travailler quelques notions mathématiques : « j’ai pris les mesures hauteur et épaisseur de la fenêtre pour pouvoir la changer et éviter que le vent entre dans la classe et supprimer le radiateur électrique qui avait été ajouté en plus du chauffage central pour avoir chaud l’hiver ».

    Pour Valérie Darques du lycée agricole Sainte-Marie à Aire-sur-la-Lys dans le Pas-de-Calais,  c’est une façon courante de travailler que de prendre un projet concret

    « et à travers cela, nous faisons passer des notions en français, maths, histoire-géographie… ».


    « Ma Ville en 2020», un projet motivant pour donner une nouvelle dynamique de classe

    IME, lycée agricole ou enseignement général… quelque soit l’établissement concerné, tous les enseignants nous ont rapporté que ce projet avait permis une vraie émulation en classe et un moyen de redonner confiance à des élèves qui ont souvent décroché.

    Pour les élèves de l’IME par exemple, le fait d’aller interroger des personnes qu’ils n’ont pas l’occasion de rencontrer habituellement, comme le directeur d’établissement par exemple, les a vraiment valorisé, « ils se sont senti missionnés », souligne Stéphane Delay.

    Même constat au collège agricole Sainte-Marie de Aire-sur-la-Lys, où les enseignants prônent ce type de projet dans le but de remotiver des jeunes souvent en échec scolaire. Ce sont d’ailleurs ces jeunes-là qui sortent grand vainqueur du concours !

    Anne Archambault,  membre de l’équipe « J’apprends l’énergie », nous explique d’ailleurs, à propos de cette classe du collège agricole qu’ils  avaient été très surpris d’être sélectionnés parmi les cinq meilleurs sur 35 et n’auraient jamais pensé avoir le premier prix :

    « le résultat les a vraiment galvanisés et, d’après les enseignants, va leur permettre de reprendre confiance en eux ».

    Un projet citoyen au-delà des frontières scolaires

    Ce projet a permis de travailler sur plusieurs disciplines, en corrélation avec le programme de l’éducation nationale ; au-delà, le constat est dressé qu’il a permis de dépasser le cadre purement scolaire pour aborder des notions que nous pourrions qualifier de « bon sens », comme « ne pas laisser les lumières allumées », « ne pas laisser le robinet couler quand on se lave les dents »… Des notions qui peuvent paraître banales mais qui font souvent défaut chez les jeunes aujourd’hui.

    Julie Roman, enseignante en physique-chimie au collège Blanche de Castille s’est d’ailleurs servi du projet pour entraîner ses élèves à avoir un comportement responsable chez eux, « afin d’éduquer non pas seulement ma classe mais également les parents et frères et sœurs à la maison », précise t-elle.

    Ce dispositif pédagogique semble donc répondre également à un autre enjeu, largement repris dans le projet de Refondation de l’Ecole mis en place par le Ministère de l’éducation nationale, celui « de former des citoyens ».

    Rappel des projets plébiscités par le jury et classement

    • 1er : la classe de 4ème B du collège Sainte-Marie (Aire-sur-la-Lys, Pas-de-Calais) : étude du cas de leurs deux bâtiments scolaires et propositions d’amélioration concrètes à la Direction pour plus d’efficacité énergétique.
    • 2ème : la classe de 3ème PR01 du collège Les Arcades (Dijon, Côte-d’Or) : réalisation d’un blog anti-gaspi et création d’un appartement témoin pédagogique et efficace d’un point de vue énergétique.
    • 3ème : la classe de l’Institut Médico-Educatif Georges Loiseau (Villereversure, Ain) : réalisation d’un diagnostic énergétique et d’un film sur leurs expériences dans le domaine de la biomasse, de l’efficacité énergétique et de l’enfouissement des déchets.
    • 4ème : la classe de 3ème B du collège Blanche de Castille (Le Chesnay, Yvelines) : réalisation d’un film illustrant les comportements irresponsables au niveau de l’emploi de l’énergie, de l’eau et des déchets, et propositions de solutions.
    • 5ème : la classe de 3ème E du collège Rosa Parks (Villabé, Essone) : démonstration mathématique sur un projet alliant l’utilisation d’une peinture solaire et la surface de l’autoroute pour alimenter en énergie le centre commercial et la zone industrielle de Villabé.

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    Plus d’infos :

    « J’apprends l’énergie » a été lancé le 31 janvier 2013 et, aujourd’hui, ce sont déjà 1300 enseignants inscrits sur le site, www.japprends-lenergie.fr ; ce sont aussi plus de 20 000 visiteurs uniques et 180 000 pages vues. 2200 parties jouées aux « Enjeux de l’énergie », premier serious game de l’énergie développé pour les collèges.

    En septembre 2013, l’opération sera reconduite pour une deuxième édition  : à vous de jouer ! Organisateurs !

     

  • «J’apprends l’énergie», nouvel outil pédagogique et numérique bientôt dans les classes

    Henri Ducré, Directeur Général Adjoint GDF Suez France, en charge de l’énergie, nous a présenté la genèse du projet. Un groupe mondialement connu comme GDF Suez a souhaité faire partager sa passion de l’énergie et mettre ses connaissances à la portée du plus grand nombre, pour répondre également aux préoccupations actuelles d’énergie qui gravitent dans le monde aujourd’hui. Pour ce faire, quoi de mieux que d’utiliser le vecteur de l’éducation nationale.

    Pour remplir cet objectif, l’équipe de GDF Suez a cherché des partenaires pouvant répondre à leurs questionnements sur la réalisation de bons outils pédagogiques. C’est le CNDP qui a répondu présent pour les aider dans cette mission. Des connaissances techniques d’un côté et des compétences pour adapter la pédagogie de l’autre : un cocktail ambitieux et innovant qui promet une belle opération dans les établissements français.

    Un partenaire majeur, et pas des moindres : le concepteur des outils pédagogiques. C’est l’agence digitale «Œil pour Œil» qui a été choisie pour relever ce défi. Jean Barnezet, Directeur associé et chef de projet, nous explique brièvement en quoi va consister le jeu «sérieux» de «j’apprends l’énergie», à destination, dans un premier temps, des classes de 4ème et 3ème au collège.

    « Le joueur se déplace dans un territoire immense dans lequel on place des éléments de ville, de centrale (…) On va pouvoir à la fois gérer l’énergie mais aussi les transports de l’énergie ». Il nous avoue que cette dernière fonction est assez compliquée à gérer au niveau ludique ; en effet, comme il le précise dans l’interview qu’il nous a accordée, le jeu doit être «fun», même s’il est «sérieux».

    « L’intérêt du moteur du jeu est qu’il permet de créer plusieurs environnements, occidentaux ou autres, avec des décors variés ; l’intérêt écologique est aussi présent », ajoute t-il.

    Les développeurs ont également pensé à la contrainte horaire en mettant en place plusieurs scénarii possibles, pour l’enseignant en classe sur un temps de 30 minutes, mais également pour les élèves à la maison sur une durée de jeu plus longue.

    Ce programme offre de belles perspectives. Rendez-vous fin janvier sur ludovia.com pour le lancement officiel.

    Plus d’infos en attendant : www.japprends-lenergie.fr