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  • Comment sensibiliser les élèves aux usages de l’Internet : TIC’ETHIQUE dans un collège de l’Essonne

    Comment sensibiliser les élèves aux usages de l’Internet : TIC’ETHIQUE dans un collège de l’Essonne

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    Il s’agit pour l’équipe pédagogique de montrer aux élèves les automatismes qu’ils doivent acquérir pour faire une utilisation raisonnable et intelligente des technologies. L’école apparaît comme un lieu adéquat pour présenter aux élèves les risques qu’ils peuvent rencontrer sur internet, apprendre les codes de communication, prendre conscience de leur identité numérique etc…

    Ce projet a démarré par une journée de sensibilisation le lundi 30 janvier 2012 au cours de laquelle les élèves ont répondu à un questionnaire sur leurs pratiques d’internet. Cette enquête a été préparée sur PowerPoint avec les boîtiers de réponse eInstruction CPS Pulse et le nouveau logiciel éditeur de questions d’eInstruction, Flow!

    Le lundi matin, 4 classes de 5° sont allés au cinéma le matin, visionner des courts métrages pré-sélectionnés, pendant que 3 autres classes se sont vues présenter le projet et interrogées sur leur pratique d’internet. Et inversement l’après-midi.

    Ce questionnaire dont les réponses sont anonymes permet de dresser un panorama de leur équipement à la maison en matière de nouvelles technologies, du temps qu’ils passent à utiliser ces matériels, à quelles fins ils le font et dans quelles conditions.

    L’enseignante documentaliste aidée de l’assistante documentaliste Mme Lacroix, de l’infirmière scolaire Mme Pfeiffer et de l’assistante sociale Mme Langlois a préparé des questions de type QCM : quand les élèves vont-ils sur internet, combien de temps en moyenne (en semaine/le weekend et pendant les vacances), comment (ordinateur, téléphone, console de jeux), pourquoi, avec qui, dans quelles conditions, avec l’accord de leurs parents, etc.
    Les élèves utilisent volontiers les boîtiers de réponse, en comprennent aisément le fonctionnement et l’affichage des résultats leur permet ensuite d’en discuter ensemble.

    À titre d’exemple, la première question :
    A. Quel matériel as-tu à disposition ?
    1. Aucun appareil
    2. Un ordinateur
    3. Un téléphone portable
    4. Une console de jeux
    5. Une webcam
    6. Un appareil photo numérique

    Dans l’une des classes de 5°, qui a répondu à cette question le lundi matin, 60% des élèves disposent à la fois d’un ordinateur, d’un téléphone portable, d’une console de jeux, d’une webcam et d’un appareil photo numérique. Tous les élèves ont a minima un ordinateur chez eux. Par ailleurs dans la suite des questions, il apparaît que certains d’entre eux en ont un usage libre, sans encadrement qualitatif ou quantitatif.

    Avec l’objectif de faire prendre conscience aux élèves de ce que leur offre internet comme opportunités et risques, le projet se poursuit et chaque classe est amenée à réfléchir sur un sujet particulier («la recherche d’informations sur internet» pour la classe de 5°1). Ils devront travailler sur ce thème plusieurs mois et réaliser à la fois un blog, des panneaux d’exposition, élaborer la charte du collège et créer un quizz. À la fin de l’année, le tout sera présenté aux parents.

    De plus, 3 intervenants extérieurs seront sollicités pendant ces quelques mois : un major de la police nationale, une troupe de théâtre de lycéens des Yvelines (troupe Andromède) qui ont fait une pièce ayant pour thème les dangers d’internet, et une association eEnfance, qui fera faire des jeux de rôles et mises en situation aux élèves.

    La simplicité d’utilisation des boîtiers de réponse et l’affichage clair des résultats ont aidé à l’émergence des débats. Échanges qui vont se continuer, le temps imparti n’étant pas suffisant pour faire témoigner les élèves de leurs utilisations d’internet et pour leur demander leur avis sur cet outil qui leur est visiblement quotidien sans qu’ils n’en connaissent tous les dangers potentiels et protection adéquates.

    Blog de l’évènement :
    blog.crdp-versailles.fr/ticethiquecamusris

    Retrouvez les articles et vidéos, interviews d’élèves et de Mme Rivasseau, enseignante de Lettres, réalisées par le CDDP de l’Essonne :
    www.cddp91.ac-versailles.fr et www.cddp91.ac-versailles.fr

    Tout savoir sur les boîtiers de réponse utilisés : www.einstruction.fr et le blog : einstructionblog.fr

  • Déroulement d’un cours de français au collège Chantereine de Sarcelles

    Déroulement d’un cours de français au collège Chantereine de Sarcelles

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    Le collège Chantereine est entré dans le numérique grâce au plan 2009/2013 lancé par le Conseil Général du Val d’Oise et financé avec le concours de la région Île-de-France. Le département a ainsi équipé 36 de ses 108 collèges de 700 tableaux numériques et de centaines d’ordinateurs portables.
    La salle d’Olivier Godet a été dotée d’un TNI auquel nous a été djoint en expérimentation un Tableau Numérique Interactif mobile, le Mobi View.

    Ses 24 élèves de 5e ont travaillé sur la bande originale américaine d’Avatar, séance de synthèse d’une séquence de travail sur le récit d’aventure.

    La classe avait auparavant réalisé une carte mentale autour du récit d’aventure, en reprenant ses éléments distinctifs, notamment la présence régulière des thèmes du voyage, de ses étapes du voyage, de la découverte.
    Une fois installés, et l’effervescence de voir une vidéo en classe passée, les élèves regardent avec attention la bande annonce. Une discussion s’instaure, les élèves devant relier ce qu’ils ont étudié sur le récit d’aventure à ce qu’ils viennent de visionner.

    Pendant cet échange, l’enseignant se trouve à côté des élèves, en fond de classe, et pilote son tableau à distance grâce au Mobi View. Les élèves, même les plus timides, lui font part de leurs commentaires. Certains d’ailleurs semblent ne s’adresser qu’à leur professeur tandis que d’autres rebondissent sur les remarques des uns et des autres, créant ainsi le cours au fur et à mesure des participations. Les concepts évoqués dans la carte mentale, qui a été extraite et copiée sur une page du logiciel Workspace, sont illustrés par des captures d’image de la bande annonce.

    Les élèves deviennent complètement et collectivement acteurs de leur cours.

    L’enseignant se déplace dans la classe, tous les élèves sont concernés. Il n’y en a pas un seul qui reste dans son coin, qui ne suive le cours et qui n’y participe pas.

    À la question de leur professeur de savoir comment le réalisateur symbolise le voyage, comment il le met en image, les élèves parlent du transfert mental représenté par un tunnel, qui évoque un voyage à la fois imaginaire et lointain. Ce voyage est également une découverte, comme le montre le regard attentif du personnage principal sur son environnement, élément que les élèves perçoivent en illustrant le mot «découverte» avec deux images du personnage qui regarde vers le haut à droite et à gauche quand il arrive dans ce nouveau monde.

    Les images capturées et associées à des mots peuvent ensuite être annotées en fonction des indications des élèves. Des éléments sont ajoutés tout au long de la séance, telle la référence à l’amour, invoquée par des élèves et qui permet alors d’introduire un parallèle à une leçon précédente sur l’étude de Michel Strogoff.

    Lorsqu’on demande aux élèves de définir le film en un mot, des «extraordinaires», «fantastiques» et «merveilleux» fusent de tous côtés, repris par l’enseignant et notés sur le travail réalisé «au tableau», avec la possibilité de mettre en gras un terme particulier pour faire réagir les élèves plus spécifiquement sur celui-ci.

    Comme le précise Olivier Godet, ce genre d’outil «change le rapport à l’élève, ce n’est plus le professeur que l’on regarde mais le contenu pédagogique».

    Cela est également vrai pour la seconde classe d’Olivier Godet, une classe de 23 élèves de 3e qui corrigeait un exercice sur le vocabulaire du temps et de l’espace.

    Les élèves vont corriger l’exercice au tableau interactif. Certains «ne sont pas sûrs», mais restent malgré tout volontaires, ce qui induit une perception plus souple du statut de l’erreur, autorisée par le tableau numérique interactif et par sa simplicité de correction.

    L’usage du Mobi View permet à l’enseignant qui se déplace au milieu de ses élèves d’extraire un mot de l’exercice, lorsque celui-ci est par exemple mal accordé, et de le copier sur une nouvelle page du logiciel Workspace. Le terme est alors mis en évidence et analysé par les élèves : sa nature, son genre, sa racine… La recherche immédiate, réalisée par l’élève au TNI, dans un dictionnaire en ligne donne la possibilité de dissiper un doute.

    Le Mobi View permet à l’enseignant de se déplacer dans sa classe et de faire participer tous les élèves, tout en maintenant leur concentration focalisée sur le tableau et les contenus pédagogiques.

    Retrouvez le partage et la construction de ressources en lettres sur le blog : www.lab-lettres.fr

    Plus d’infos sur les outils eInstruction : www.einstruction.fr

  • Intégration des Tice dans les pratiques pédagogiques de plusieurs disciplines

    Intégration des Tice dans les pratiques pédagogiques de plusieurs disciplines

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    Différents outils numériques avaient été mis à disposition dans une salle du collège :
    –    Un TNI eInstruction, un tableau numérique mobile MOBI, des systèmes de réponse CPS Pulse eInstruction.
    –    16 ordinateurs fixes (DELL) avec des casques,
    –    une connexion WiFi, une classe nomade de 15 ordinateurs fixes et une imprimante,
    –    un visualiseur AverMédia,
    –    le logiciel Netop School de gestion de classe,
    –    et la suite Microsoft Office,
    dont les 9 enseignants – expérimentateurs pouvaient librement en disposer.

    Voici leurs témoignages dans les différentes disciplines : Lettres, Anglais, Espagnol, Histoire Géographie, Maths, SVT, ainsi que ceux d’autres enseignants utilisateurs occasionnels (Éducation musicale).

    Focus sur l’utilisation prédagogique du TNI eInstruction

    En cours de lettres, l’enseignante travaille sur la croyance au Moyen Âge, et projette sur le TNI la photo de 2 églises. Elle n’aurait pas pu les avoir dans un manuel classique, aller les chercher sur internet lui offre une incroyable diversité de ressources.
    L’image est projetée sur le TNI et sur les écrans des élèves, ce qui apporte plus de précision. L’utilisation du TNI lors des dictées apporte un regard différent sur les erreurs, le côté ludique dédramatise l’orthographe.

    L’enseignante a utilisé le Tableau pour envoyer des informations, récupérer des documents, faire des corrections en direct ; « on peut contrôler à distance et donc couper pour recentrer l’élève si besoin« . Le fait d’avoir le document affiché à la fois sur le TNI et sur les écrans des ordinateurs des élèves leur donne l’impression d’avoir un cours pour eux seulement.

    Les élèves travaillent presque à un par poste. Ils sont très à l’aise avec le maniement des ordinateurs, ils trouvent des outils informatiques que l’enseignante ne connaissait pas, ce qui les met en valeur, ils sont autonomes. L’utilisation de ces outils est à la fois stimulante et enrichissante.

    En SVT, l’enseignant a utilisé le TNI et précise que le logiciel Workspace permet de rendre plus interactif les PowerPoint d’origine.
    Les élèves sont plus autonomes grâce aux ordinateurs, ils utilisent internet, Word.
    « On peut récupérer facilement des documents des élèves« .

    Les ordinateurs à écran tactile permettent de faire des recherches notamment sur Google Earth, surtout en géologie. « Ils ont pu utiliser les caméras pour filmer des expériences, avec la possibilité d’un grossissement. Le TNI leur a permis de colorier des cellules, par exemple. Les élèves sont très demandeurs avec cet outil« .

    Dans le cours d’histoire géographie, l’enseignante travaille sur la notion d’absolutisme avec ses élèves, et notamment sur la mise en scène du pouvoir par le roi, avec à l’appui pour cette séance, une photo du château et des jardins de Versailles.
    Sur cette photo, les élèves vont tracer des traits, hachurer des parties, révéler une symétrie. Ils construisent un savoir, ils sont les acteurs de leur cours.

    Le but vers lequel tend l’enseignante est de faire disparaître le cours magistral. Le TNI permet vraiment cette interaction avec les élèves. « Avec cet outil, on peut annoter, reformuler, surligner des textes ou des images, ce qui rend la présentation claire pour tout le monde. Ça permet de travailler autrement, de varier les activités pour les élèves« .

    Malheureusement, la configuration de la salle rendait l’utilisation du TNI moins pratique, mais il serait bien d’en avoir un dans la salle de cours habituelle. Le TNI permet des travaux de recherche en direct, de manière spontanée. Le côté visuel est plus sollicité, ce qui motive les élèves.

    En technologie, les élèves ont utilisé le TNI et les boîtiers de réponse eInstruction. Ils utilisent une plateforme Moodle avec un accès individuel, sur laquelle ils trouvent les consignes de l’exercice demandé et où ils envoient leurs résultats en fin de séance.

    Pour commencer le cours, 5 petites questions de révision leur sont posées en un temps limité afin de vérifier que les notions vues précédemment, sont bien assimilées. Le logiciel permet d’avoir un aperçu en temps réel du nombre de personnes ayant répondu, le temps de réponse peut être augmenté, et les résultats s’affichent sous forme de graphique sur le tableau. Les boîtiers permettent à l’enseignant de recueillir instantanément et d’analyser les réponses des élèves.

    Avec ces outils les élèves sont autonomes et ils produisent leur propre contenu.

    A la suite de cette évaluation, il leur a été demandé, par groupe de 3, d’établir le schéma de fonctionnement d’un objet usuel qu’ils vont étudier (d’un aspirateur par exemple). L’élève peut  d’accéder en ligne à des éléments du cours en classe aussi bien que chez lui. Il peut alors assimiler l’information à son propre rythme, s’auto-évaluer à l’aide de QCM ou déposer leurs fichiers de travail.

    Pour l’enseignant, l’outil informatique permet de développer l’autonomie chez les élèves. Il s’agit à la fois d’un outil de recherche, d’expression et de formalisation du contenu.

    En langues, en espagnol notamment, le TNI a été utilisé dans le cadre d’un échange avec une classe de Malaga, via de la visio-conférence avec l’Espagne, et la création d’un blog, où les élèves sont fiers de pouvoir montrer leur travail.

    En mathématiques, l’enseignant a utilisé des logiciels de géométrie dynamique (géogébra, géoplan…) sur le TNI, ce qui a permis une meilleure compréhension pour certains élèves.

    L’usage de différents outils (TNI fixe et mobile, ordinateurs, boîtiers de réponse, caméras, etc…) montre que les élèves gagnent en autonomie avec les nouvelles technologies.

    Les évaluations faites avec les boîtiers de réponse, à la fois sommative, diagnostique et formative, donnent à l’enseignant un retour immédiat sur les connaissances de ses élèves. La présentation des documents sur le TNI rend les choses claires et précises pour tous les élèves de la classe, permet d’effectuer des schémas propres et lisibles, de distinguer différents plans. La possibilité d’aller sur internet donne accès à une multitude de ressources en ligne.

    Les élèves sont motivés par le travail sur les outils informatiques qui les met en valeur car c’est pour la plupart un environnement qui leur est familier. Ils sont plus autonomes et ils sont très demandeurs de ces nouvelles technologies.

    Retrouvez une présentation de l’expérimentation sur la WebTv du CRDP de l’académie de Versailles :

    Plus d’infos sur les outils eInstruction : www.einstruction.fr
  • Boîtiers et TNI font bon ménage à l’école élémentaire du Pré Saint Gervais

    Boîtiers et TNI font bon ménage à l’école élémentaire du Pré Saint Gervais

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    Cette classe de CM2 est habituée aux boîtiers, comme le précise l’enseignante, car elle avait la plupart des élèves en CM1 l’an dernier. Les élèves n’ont aucune difficulté à utiliser les boîtiers, et ce dans plusieurs disciplines. Usage des boîtiers en mathématiques (calcul mental), puis en français (travail sur les participes passés). Les boîtiers sont utilisés avec un TNI comme support. Dans cette salle de classe co-existent tous les types de tableaux : tableau noir, Veleda et TNI.

    Tous les matins, les élèves prennent leur boîtier, attribué à chacun par ordre alphabétique et qu’ils gardent toute l’année. La matinée commence par une séance de calcul mental. La réponse correcte est pré-enregistrée. Les élèves doivent répondre en 30 secondes de manière individuelle.

    Pour les élèves, voir les résultats s’afficher les incite à s’appliquer, ils font attention à ce qu’ils répondent. Ils sont motivés, et dès qu’ils ont les boîtiers en main, ils attendent avec impatience les exercices. L’évaluation, même non notée, est beaucoup mieux perçue par les élèves.

    Comme avec les ardoises, la réponse est immédiate, mais les élèves n’ont pas la possibilité de voir ce que brandit leur voisin avant de répondre et corriger leur propre réponse. Tous les élèves participent, chacun avec son boîtier de réponse. Les résultats sont affichés au tableau, plus visibles, précis et immédiats.

    Les regards des élèves sont concentrés sur le tableau numérique et pas sur les ardoises.

    Cette situation permet à l’enseignante d’avoir un retour immédiat sur la compréhension des élèves. Si les résultats sont erronés, cela lui saute aux yeux. Elle a la possibilité de revenir aisément sur les résultats affichés, surtout si les élèves ont fait des erreurs, et de demander à chacun comment il ou elle a obtenu ce résultat.

    Les élèves ont pris l’habitude de ce type de questionnement et, spontanément, celui qui se trompe lève la main et explique la raison de son erreur. Enfin, les résultats peuvent être enregistrés par l’enseignante pour l’aider à faire un suivi très précis de chacun de ses élèves.
    Ces exercices de calcul mental s’inspirent des activités proposées dans les évaluations nationales en CM2.

    Après le calcul mental, séance de travail sur le participe passé. La leçon avait déjà été faite, il s’agissait de vérifier par quelques activités d’entraînement, qu’elle a bien été assimilée par les élèves. Les élèves avaient deux choix : -é ou –er.

    A la lecture des résultats les élèves ont globalement bien compris la règle de grammaire et les exclamations de joie à l’affichage des résultats illustrent la forte motivation qu’entraine l’utilisation des boîtiers de réponse. Le cours est maîtrisé à plus de 80% et on constate une nette progression d’élèves en difficulté en début d’année.

    Les élèves en grande difficulté ont très bien réussi. Christèle Ramaugé précise que si l’exercice avait été fait à l’écrit, ils n’auraient pas de tels résultats, notamment du fait de l’appréhension face à la feuille blanche, de l’éventuel stress de l’interrogation, de la nécessité d’écrire, etc.

    A l’issue de la séquence, les résultats des élèves s’affichent sous forme de carnet de notes, sur lequel l’enseignante peut revenir plus tard pour connaître les progressions ou difficultés de chaque élève. Les élèves rangent d’eux-mêmes les boîtiers dans l’ordre alphabétique chacun leur tour.

    Christèle Ramaugé expérimente en classe l’usage des boîtiers et du TNI. Dans ce cadre, elle précise utiliser quotidiennement le TNI. Tous les matins, elle propose un quart d’heure un « Quoi de neuf ? », l’occasion pour les élèves de s’exprimer et de partager leur quotidien, leurs idées, les nouvelles chansons qu’ils connaissent et qu’on peut alors facilement aller chercher sur internet et diffuser sur le TNI.

    Elle utilise également le TNI pour des lectures de contes. Alors qu’il reviendrait cher de faire venir une conteuse, elle peut aujourd’hui grâce au TNI lancer une vidéo de conteur ou conteuse, trouvée sur des sites de partage en ligne (Youtube, Dailymotion). Ou encore lors d’un travail en histoire de l’art, il donne la possibilité de travailler sur l’illustration d’un orchestre symphonique projetée sur grand écran, qui apporte une dimension plus marquante pour les élèves qu’une image dans un livre.

    Le travail sur le TNI se fait plutôt en groupe, il permet la différenciation des tâches des élèves pendant que d’autres sont sur papier.

    Le TNI a un côté infini : « on peut conserver le travail effectué avec et par les élèves en cours, on peut reprendre les contenus et les améliorer sans cesse. Il évite également que la dame de ménage efface le soir ce qu’on gardait dans un coin du tableau pour le lendemain » !! Il permet aussi à Christèle Ramaugé de laisser aux élèves une trace «propre», mieux écrite. Et il lui permet de faire moins de photocopies !

  • Un nouveau tableau interactif tactile

    Un nouveau tableau interactif tactile

    eInstructionLa technologie tactile est très vite adoptée en classe, faisant participer les élèves avec une variété de moyens d’apprendre. Le Touchboard permet aux élèves de résoudre des problèmes,  d’écrire des phrases et de dessiner des images avec des gestes naturels pour une plus grande interactivité, aussi bien avec le stylet qu’au doigt, une expérience pratique de l’apprentissage.

    Comme tous les produits eInstruction, le Touchboard est créé pour durer, il est solide et naturellement fait pour une utilisation quotidienne en classe. Les options fixes ou mobiles (avec le nouveau stand Adjust It Pro) signifient que le Touchboard peut être adapté à tout environnement d’apprentissage. Il fonctionne en haute résolution, en infra-rouge, avec une surface effaçable à sec et il est multi geste sous Windows 7.

    Workspace, le logiciel de création de leçons interactives d’eInstruction, est gratuitement fourni avec le Touchboard, il comprend plus de 4000 ressources pédagogiques numérique et des outils pour créer, afficher, annoter, capturer des textes, images, graphiques, vidéos…

    De plus le Touchbard peut être utilisé en association avec la gamme de tableaux interactifs mobiles d’eInstruction, les Mobi, ainsi qu’avec les systèmes de réponse élèves, apportant un véritable environnement d’apprentissage collaboratif et d’évaluation interactive dans les salles de classe.

    Alexandra Mounier, spécialiste Éducation chez eInstruction EMEA précise : «Le nouveau Touchboard offre de manière abordable à tous les élèves et enseignants la possibilité d’accéder aux multiples outils pédagogiques de la technologie tactile. Chez eInstruction, nous sommes conscients de la pression continue pour les éducateurs de continuer à innover et à entraîner les enfants dans un processus d’apprentissage novateur face à des budgets restreints. Nous sommes particulièrement attentifs à offrir une solution qui corresponde aussi bien à un besoin pédagogique qu’à une évolution de la technologie, de manière accessible à la fois en termes d’appropriation et de manipulation de l’outil que financièrement».

    Pour plus d’informations sur le Touchboard et sur les solutions eInstruction :www.einstruction.fr

  • Des outils interactifs pour un enseignement captivant

    Des outils interactifs pour un enseignement captivant

    C’est parti pour le cours sur la réfraction de la lumière avec, en prime, l’utilisation pour la 2ème fois de la tablette (tableau numérique interactif mobile Mobiview), pour aider les élèves à mieux comprendre le phénomène.

    Bien entendu, il y a toujours les fameux Travaux Pratiques avec l’utilisation du matériel classique ; mais cette nouvelle technologie semble apporter une vraie valeur ajoutée pour la compréhension mais aussi une interactivité évidente dans la classe, qui semble plus concentrée sur le sujet abordé.

    Autre avantage : la tablette se déplace dans la classe et cela n’oblige pas l’enseignant à rester dans une position frontale et permet également à chaque élève de participer au cours tout en restant à sa place ; un argument non négligeable pour les personnalités à tendance timides ou gênées pour intervenir devant tout le monde.

    La tablette permet également à Isabelle de suivre sur l’écran tactile les résultats des élèves en temps réel et de tout piloter à distance grâce au clavier virtuel intégré.

    Pour Maxime, «la tablette nous permet de réaliser des schémas que tout le monde peut voir» ; «c’est plus propre», d’après Victor ou encore Jérémy qui aime le côté mobile : «on n’a pas besoin de se déplacer au tableau, c’est sans fil».

    Alors que certains élèves hésitent encore sur l’outil (mais il faut dire qu’ils ne l’utilisent que pour la deuxième fois), cela semble presque «inné» chez d’autres.
    Et surtout, l’outil apporte le «fun» sur un sujet plutôt complexe ; il donne envie aux élèves de venir en cours, comme le déclare Victor «Comme je savais qu’on allait faire le cours avec la tablette, j’avais envie de venir en physique, alors que des fois (…)» ;  «c’est mieux de participer avec une tablette», ajoute Sarah.

    Quant à l’évaluation de connaissances, pas forcément «notée», Isabelle utilise régulièrement les boîtiers de réponses de manière impromptue, ou préparée sur un exercice fait à la maison par exemple, ce qui lui permet dans tous les cas de juger de la compréhension des élèves. Elles les utilise habituellement pour des questions à réponses multiples, et a introduit ce jour-là, la possibilité de répondre par des réponses courtes, ce qui n’a semblé poser problème à aucun élève.

    Et comme chacun d’entre eux s’est vu attribué son boîtier personnel avec un numéro, l’enseignante peut aisément flécher les élèves en difficulté et leur apporter un soutien adapté (elle conserve un suivi sur un fichier excel qui collecte les réponses sur son ordinateur, qu’elle peut ensuite analyser).

    Les boîtiers s’avèrent être aussi un bon moyen de capter l’attention des élèves, qui aiment les utiliser : plus besoin de lever la main pour répondre devant tout le monde avec l’appréhension de se tromper : la réponse est confidentielle et, avec les résultats de toute la classe affichés en fin de questionnement, l’élève peut se positionner par rapport à ses autres camarades.

    «Ils ont une participation active quand ils ont les boîtiers dans les mains, alors que les questions posées dans la classe sans les boîtiers ont finalement moins d’impact pour chacun», souligne Isabelle Tarride.

    «C’est aussi un facteur de motivation pour nous d’utiliser les boîtiers», confie Jérémy

    Ces outils dernière génération ne semblent poser aucun problème d’appropriation à notre enseignante en physique chimie qui avoue «trouver leur utilisation assez simple».

    Avec une classe de 34 élèves et des sujets abordés tels que la réfraction de la lumière ou la classification périodique, pas facile de faire cours dans une ambiance souvent «dissipée».
    Tablette, TNI et boîtiers de vote se révèlent être ici des outils idéaux pour focaliser l’attention, permettre la concentration, créer de l’interactivité dans la classe et enfin améliorer la compréhension des élèves.

    Utilisation dans le reportage des matériels eInstruction : Le Mobiview (la «tablette») associé à un écran et un vidéoprojecteur simple et fonctionnant avec le logiciel Workspace. Utilisation des boîtiers de vote avec le logiciel Response.

  • Mariage réussi entre enseignement traditionnel et numérique au CP

    La journée démarre comme toutes les autres ; les « rituels » du matin sont de rigueur. Date du jour, météo et emploi du temps et activités sont détaillés par un élève désigné qui change chaque jour. Le but, faire parler l’enfant, lui faire compter le nombre de présents et lui faire faire des phrases complètes et construites… bref, des méthodes « classiques » pour commencer la classe.

    Des objectifs différents dans l’utilisation des boîtiers

    Tout de suite après, les élèves récupèrent leur boîtier personnel qui va leur servir tout au long de la matinée. Au programme ce matin en mathématiques, une activité de numération : définir le nombre le plus grand ou le plus petit parmi 3 propositions. Pour ce faire, le TNI et les boîtiers simplifient la tâche de Bernard.

    « J’utilise les boîtiers dans cette session car je peux voir en temps réel leur manière de réfléchir, voir ce qu’ils vont répondre et surtout analyser ensemble comment ils ont fait pour trouver », explique l’enseignant.

    Tous les élèves participent, même les plus timides ou ceux qui seraient moins à l’aise devant une feuille blanche.
    De plus, les élèves sont moins stigmatisés s’ils font une erreur que par écrit ; les boîtiers permettent de discuter plus facilement autour d’une erreur sans qu’elle ne semble pénalisante pour l’élève.

    On peut, pour les expliquer, utiliser des méthodes traditionnelles  au moyen de petits cubes qui s’emboîtent ou d’une frise accrochée au mur positionnant les nombres par ordre croissant. Les élèves, après avoir répondu  avec leur boîtier, écoutent attentivement leur « maître » qui s’active, le Mobiview dans une main et une grande règle dans l’autre.
    Le Mobi View permet à Bernard de ne pas être en permanence au tableau, de pouvoir se déplacer dans la classe tout en maintenant l’attention des élèves sur le TNI.

    L’enseignant  utilise également les boîtiers pour une évaluation « diagnostique » du niveau de compréhension des enfants. Par exemple, dans ce même exercice de numération, il propose des nombres supérieurs à 20, encore jamais étudiés depuis le début de l’année. Il peut donc se rendre compte si les élèves sont déjà à l’aise ou pas. C’est donc une utilisation en guise de travail préparatoire.

    La lecture emboîte le pas aux mathématiques. Le travail commence par une distribution d’étiquettes papier représentant différentes syllabes. Les élèves vont devoir retrouver les mots énoncés par Bernard et replacer les syllabes dans le bon ordre puis les coller sur une feuille. Le travail avec les boîtiers suit : trois mots sont proposés aux enfants et ils doivent retrouver celui demandé oralement par l’enseignant.

    « L’usage des boîtiers dans ce cas précis me permet de faire une évaluation, de voir quels élèves sont à l’aise avec ces mots-là et ceux qui ne sont encore à regarder que le début du mot (…) ».

    De plus, l’utilisation du Mobi View lui permet de voir en temps réel les réponses des élèves, ce qui peut les aider à corriger leur réponse si le maître leur demande s’ils sont sûrs de ce qu’ils ont répondu et permet à l’enseignant de voir ceux qui prennent le temps de réfléchir, ceux qui répondent rapidement, etc Les élèves savent que l’enseignant a les réponses sous les yeux et ont conscience qu’ils doivent faire attention à ce qu’ils répondent.

    Le logiciel Flow permet, par ailleurs, une sauvegarde des résultats et des questions sous forme de fichier Excel ou html, ce qui pour l’exploitation des résultats, autorise un suivi individualisé des élèves.

    Une utilisation presque « innée » de la technologie par les enfants

    Bernard Liberman nous précise : ses élèves, alors même qu’ils n’utilisent les boîtiers que depuis 1 mois, sont tout à fait à l’aise avec tous les outils numériques présents dans la classe. Ces enfants, tout juste sortis de la maternelle, ont intégré, dès la première séance, comment se servir de ces nouvelles technologies.

    « Au bout d’une séance, ils étaient déjà aptes et ce n’était même pas une séance pour jouer mais bien du travail (…). Les boîtiers sont très ergonomiques, ils ont bien compris qu’il fallait appuyer (…) Et ils connaissent par cœur le numéro de leur boîtier, ce qui prouve bien leur motivation » !

    Chaïma, Naila, Hasadia et Abdramane que nous avons interrogés nous confirment « en chœur » cet engouement : « Nous aimons bien utiliser les boîtiers, nous aimons les mots et les questions (…).C’est pas compliqué pour nous d’utiliser les boîtiers (…). C’est sympa de travailler avec le Tableau (TNI) et les boîtiers, nous aimons avoir un écran».

    Un enseignant convaincu qui aimerait bien convaincre les collègues…

    Bernard Liberman ne travaille que sur TNI ; pour lui, pas d’hésitation, avec le TNI,  le Mobiview,et les boîtiers, il capte plus facilement l’attention de tous ces élèves en même temps.
    « Souvent dans les exercices que nous faisons, ils ont la même chose sur leur cahier que sur le TNI, ça les aide à être plus concentrés ».

    Il ne pourrait pas dire si le TNI améliore les résultats de ses élèves mais il reste persuadé que les outils numériques facilitent la concentration et la motivation, surtout pour les élèves en difficultés.

    Bernard nous rapporte que dans la même école, sa collègue qui enseigne aussi au CP, suit les méthodes traditionnelles. Bien que n’utilisant pas le numérique, elle avoue à Bernard que pour certaines activités la numérique peut être un «plus». Elle faisait même le constat qu’elle passait plus d’énergie en explications alors qu’avec le numérique cela semblait évident.

    Il utilise également ces différents outils numériques en remédiation, pour des petits groupes ou dans le cadre de l’aide individualisée.

    En début d’année, Bernard invite les parents et leur présente les outils numériques qu’il va utiliser pendant l’année, ce qui leur permet de mieux comprendre quand les élèves reviennent de classe et expliquent qu’ils ont utilisé les boîtiers de réponse. Il a également créé un blog de classe pour mieux correspondre avec les parents d’élèves.

  • Compte rendu d’usage des boîtiers de réponse

    Compte rendu d’usage des boîtiers de réponse

    201020114e9fd22697dddLes enseignants sont parfois sceptiques à la vue de ces systèmes de réponse, qu’ils considèrent dans un premier temps simplement comme des boîtiers d’évaluation type QCM. Une fois les boîtiers en main cependant, nombre d’entre eux s’aperçoivent rapidement qu’ils peuvent être la source de multiples utilisations, ne se réduisant pas à la simple évaluation-sanction.

    Les boîtiers eInstruction, Pulse, Spark ou CPS IR, sont utilisés de la maternelle au lycée dans des disciplines variées. Ces trois types de boîtiers robustes fonctionnent avec le logiciel Response, qui peut être utilisé seul ou avec un tableau numérique interactif (TNI), fixe ou mobile (Mobi), et le logiciel Workspace ou Powerpoint. Associé à un Mobi KWIK ou un MobiView, Response donne un retour instantané sur ce que les élèves répondent et permet de savoir sur quels points ils ont besoin d’aide.

    Les boîtiers de réponse constituent un moyen de capter les élèves.

    Les enseignants qui ont fait partie de ces expérimentations ont tous souligné que les élèves sont très motivés par l’utilisation des boîtiers, les systèmes de réponse ont un côté ludique. Les élèves en donnant leur opinion par le biais des boîtiers ont véritablement l’impression de participer à l’élaboration du cours. De plus, comme le dit un conseiller pédagogique de Haute-Marne, « tous les enfants participent, car le logiciel Response permet de savoir en temps réel s’ils ont répondu« . L’usage des systèmes de réponse aide l’enseignant à différencier sa pédagogie et à multiplier ses ressources.

    Une enseignante de CM1-CM2 a pu ainsi se rendre compte que même les élèves en difficulté n’ont pas peur de répondre car ils ne sont pas confrontés à l’angoisse de l’écrit. C’est peut-être aussi dû à une émulation du groupe. En effet, une autre enseignante de CM1 précise à son tour que ses élèves, après avoir vu les diagrammes de présentation des résultats, cherchent à améliorer leurs résultats pour améliorer les résultats du groupe. Une autre encore a pu constater que les résultats de ses CM1 en grammaire ne s’améliorent pas directement par l’utilisation des boîtiers, mais que l’analyse et la correction se font plus rapidement. Les élèves acquièrent des automatismes.

    Tous insistent sur le fait que les boîtiers diminuent la stigmatisation de l’erreur. Une erreur faite n’est plus un instant où l’on est montré du doigt mais l’occasion pour la classe de rechercher et d’expliquer la cause de cette erreur. L’appréhension de l’erreur est du coup moins grande.

    Certains boîtiers de réponse permettent aux élèves d’écrire des mots.

    Dans une école du Maine et Loire, les élèves de CM1 lors d’une séance sur le cinéma tapent sur leurs boîtiers les mots qui leur viennent à l’esprit en rapport avec le cinéma. Cette activité leur permet ensuite de travailler sur le vocabulaire et les champs lexicaux et sémantiques.

    Les boîtiers sont souvent utilisés en fin de séance, pour vérifier en quelques questions que tous les élèves ont bien saisi la leçon et pour permettre d’identifier les élèves qui sont en difficulté.

    Des élèves CM1-CM2 expliquent qu’ils apprécient l’immédiateté des résultats pour s’auto-évaluer. C’est aussi l’avis d’élèves de 1ère L en Sciences-Physiques car cela leur permet d’évaluer objectivement l’état de leurs connaissances avant le jour J.

    Quant aux enseignants, cette utilisation des systèmes de réponse leur donne la possibilité de réagir plus vite, d’adapter leurs propos en fonction de ce qu’ont compris les élèves et de reprendre ce qui ne va pas, et de faire participer tout le monde, même les élèves les plus timides, qui n’auraient pas levé le doigt pour dire qu’ils n’ont pas tout à fait saisi un point de la leçon.

    Les boîtiers sont aussi utilisés dans le cadre d’évaluations diagnostiques.

    Un enseignant en technologie au collège indique en effet que ce type d’évaluation lui permet de savoir ce que connaissent ses élèves avant de commencer un sujet ou de savoir ce qu’ils ont retenu d’un cours sur l’autre. D’autre part, les élèves qui savent qu’ils vont être interrogés à chaque cours se montrent plus motivés pour apprendre leur leçon même si les résultats de ces questionnaires n’entrent pas dans leur moyenne.
    Cette utilisation est partagée par une enseignante de sciences physiques dans un lycée du Vaucluse. Elle interroge ses élèves avec les boîtiers pour connaître l’état de leurs connaissances et adapte son cours au plus près de leurs besoins.

    De plus, certains enseignants se servent des boîtiers pour faire travailler leurs élèves par petits groupes afin qu’ils discutent de leur réponse avant de l’envoyer.

    Les boîtiers de réponse peuvent en effet requérir et favoriser le travail collaboratif :

    lors de la Finale du concours « Que savez-vous de l’Europe ? » organisée le 23 mai dernier dans l’Académie de Rouen, pour les écoles, collèges et lycées, chaque groupe de 5 élèves possédait un boîtier et les enfants devaient se concerter avant d’envoyer leur réponse.

    Ainsi petit à petit en France, les boitiers de réponse entrent dans les classes. Même s’ils restent encore peu répandus pour le moment, les perspectives qu’ils offrent sont suffisamment intéressantes pour qu’il soit utile de se pencher sur les avantages qu’ils peuvent offrir à une classe aujourd’hui.

    Plus d’infos sur les boîtiers de réponse eInstruction : www.einstruction.fr

  • Compte-rendu d’usages de Tableaux interactifs mobiles

    Compte-rendu d’usages de Tableaux interactifs mobiles

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    À la découverte des Mobi

    Les Mobi sont des tableaux interactifs mobiles développés par eInstruction.
    Ils peuvent se substituer à un tableau interactif fixe ou être utilisés de manière complémentaire.

    En effet, comme le précise un enseignant de lycée de la région rouennaise, « le Mobi peut totalement remplacer le TNI en cours ou lors de formations. Il ne demande pas de salle avec un équipement particulier et peut s’utiliser avec n’importe quel vidéoprojecteur pour faire une présentation ou un cours interactifs« .

    Pour stimuler la concentration des élèves, les aider à mieux comprendre et à réussir, le professeur peut leur distribuer jusqu’à 9 Mobi Learner en même temps. Le Mobi leur offre la possibilité d’agir directement sur le cours, à plusieurs ou en groupe, chacun leur tour ou en même temps depuis leur place.

    Le Mobi, comme le soulignent plusieurs enseignants, permet de travailler sur tout type de contenu. Il peut notamment être utilisé lors de TP : il permet de faire le cours, d’annoter les différents documents obtenus lors de la réalisation des expériences (photos, vidéos…)…

    Les apports des Mobi

    Plusieurs points ressortent de ces exemples d’utilisation.

    • Un des premiers éléments qui ressort concerne la mobilité, bien entendu. Le Mobi permet de se déplacer dans la classe et d’aller voir ce que font les élèves. Il permet un accès au tableau à distance.

    Un enseignant d’Arts Plastiques en collège raconte que quand ses élèves dessinaient, il allait les voir chacun leur tour avec un calepin et faisait des croquis pour leur montrer et leur expliquer certains points. Désormais, avec le Mobi, les croquis profitent à toute la classe. C’est en effet la possibilité de se mouvoir qui est mise en avant, comme le reprend un enseignant de CM1-CM2, le fait de pouvoir aller voir chaque élève, au lieu de rester au tableau.

    • Du côté des élèves, c’est à la fois le travail collaboratif et la participation qui ont été cités. Une enseignante de CM1 indique que cela socialise les élèves en leur apprenant à travailler les uns avec les autres. De plus, ils participent davantage, font plus d’activités.

    Par ailleurs, la possibilité d’avoir plusieurs utilisateurs en même temps introduit une notion de travail individualisé.
    Pour cette enseignante de CM1, l’utilisation des Mobi facilite la mise en place d’une organisation différenciée, d’activités simultanées et favorise la concentration. Elle a également observé dans sa classe que les élèves prennent plus d’initiatives dans les processus d’apprentissage. Ils apprennent à organiser leur travail, ils gagnent en autonomie.

    • En terme de pédagogie, concernant le traitement de l’information, les élèves accèdent plus facilement aux informations et apprennent à les catégoriser.

    De plus, les Mobi permettent de traiter rapidement les erreurs et de les expliquer.

    • De plus, d’un point de vue purement économique, cette gamme de tableau interactif mobile permet de tirer avantage de configurations de classe déjà existantes, disposant notamment déjà d’un vidéoprojecteur. Le Mobi permet également d’accéder aux mêmes fonctionnalités qu’un tableau numérique fixe, à moindre coût.

    Plus d’infos : www.einstruction.fr