Étiquette : éducation aux médias

  • Soyez créatifs ! Vidéos, tablettes et éducation aux médias en classe

    Soyez créatifs ! Vidéos, tablettes et éducation aux médias en classe

    [callout]Les vidéos et formats animés (Gif par exemple) viennent s’ajouter à la panoplie des professeurs. Les capsules vidéos présentant des concepts étudiés en classe en sont un très bon exemple mais il est aussi possible d’utiliser cet outil très différemment : soyez créatifs ![/callout]

    En Histoire-Géographie j’ai ainsi transformé une frise chronologique, statique et souvent trop conceptuelle pour des élèves de collège, en vidéo type « stopmotion« .

    Déroulement de la séance

     

    L’exemple suivant intervient dans une séquence de 5ème à propos des grandes découvertes de la Renaissance. Nous avons utilisé plusieurs fonctions de la tablette : capture d’écran et retouche, dessin au stylet, navigation facilitée entre les documents et enfin utilisation d’une application spécifique de montage vidéo (ici Picmotion car gratuite sous Android).

    A la fin de la séance, nous nous posons la question de la publication sur un réseau social (Vine, Instagram).

    Des élèves acteurs et créateurs en cours d’histoire-géographie : un meilleur apprentissage et pour l’intégration de certaines notions.

     

    J’avais constaté les années précédentes que mes élèves avaient du mal à comprendre le choc culturel qu’ont constitué les découvertes de C. Colomb, Vasco de Gama et Magellan. J’ai donc décidé de faire créer par les élèves une carte du monde connu par les Européens au XVe siècle. Pour cela, nous avons utilisé un fonds de carte vierge dont nous avons noirci les parties inconnues.

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    En dessinant eux-même la carte, les élèves ont mieux compris l’univers mental du XVe siècle que si je leur avais simplement montré les limites du monde connu.

    Les questions qu’ils ont posées témoignent de leur difficulté à concevoir un monde aussi différent du notre.

    Nous avons ensuite repris le fonds de carte, ajouté les voyages de Colomb, de Gama et Magellan afin qu’ils prennent conscience que ces entreprises, en s’élançant vers l’inconnu (les parties noircies de nos cartes), étaient audacieuses et périlleuses.

    L’application picmotion nous a ensuite servi à monter la vidéo afin que toutes les cartes se succèdent et nous montre une évolution dynamique.

    Et si l’éducation aux médias s’immisçait tout simplement en cours d’histoire-géo ?

     

    Une fois la vidéo terminée, cette application propose de la publier sur un réseau social au format souhaité (6 secondes ou 15 secondes). C’est l’occasion de faire réfléchir les élèves aux conditions de partage en regardant les conditions générales d’utilisation d’Instagram : si la carte est libre de droits dès lors qu’on en cite l’auteur (A. Houot), l’âge requis pour publier est 13 ans… Ce qui n’est pas le cas en 5e!

    Objectif atteint : un intérêt certain et avéré des élèves pour cette partie du programme d’histoire-géographie.

     

    Je me permets de citer Yassine, 5e4, pour une question qui ne m’avait jamais été posée : « Monsieur, et maintenant on pourrait faire la carte du monde tel que la connaissaient les Indiens avant l’arrivée de C. Colomb ? »

    Bilan de l’activité

    Le bilan est très positif : l’activité n’a pas été très chronophage ; elle s’est avérée ludique et a permis d’approcher plus efficacement la vision d’un homme du XVe siècle.

    La vidéo apporte une dimension supplémentaire aux apprentissages en permettant de pratiquer un autre langage que la rédaction et représente une corde (particulièrement efficace) à « l’arc pédagogique » des professeurs.

    En classe, ce travail était bien plus aisé à réaliser avec des tablettes tactiles qu’avec un ordinateur (dessin sur la tablette à l’aide du stylet, capture d’écran et retouche, importation et partage des documents, facilité d’utilisation de l’application picmotion…).

  • Semaine de la presse : tous les élèves peuvent créer gratuitement un journal scolaire avec Madmagz

    Semaine de la presse : tous les élèves peuvent créer gratuitement un journal scolaire avec Madmagz

    Madmagz gratuit pendant la Semaine de la Presse

    Du 1er au 31 mars 2015, tous les élèves et professeurs d’écoles primaires, de collèges et de lycées pourront bénéficier gratuitement de l’Offre Education de Madmagz, qui comprend :

    • le choix parmi une large sélection de plus de 20 maquettes différentes,
    • la création illimitée de journaux scolaires totalement interactifs (ajouts de liens Internet) et multimédias (ajout de sons, de vidéos, etc.),
    • la possibilité de télécharger gratuitement son journal scolaire au format PDF.

    Les élèves journalistes pendant la Semaine de la presse

    En permettant aux élèves d’endosser le rôle de journaliste et de créer individuellement ou collectivement leur propre magazine en ligne, Madmagz encourage :

    • l’éducation aux médias
    • l’apprentissage de la lecture et l’écriture
    • la responsabilisation des élèves
    • la collaboration
    • l’initiation aux technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE)

    Louis Derrac, Responsable Éducation de Madmagz : “Avec la mise à disposition gratuite de notre Offre Education pendant le mois de mars, nous avons souhaité contribuer à l’élan citoyen de la Semaine de la presse en permettant à chaque élève et apprenant de se glisser, ne serait-ce que le temps d’une semaine, dans la peau d’un journaliste”.

    Exemples de journaux scolaires :

    Madmagz1_semainepresse_050315Madmagz2_semainepresse_050315Madmagz3_semainepresse_050315

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans l’ordre d’apparition : Collège Les Rives du Léman (74)*, Lycée Antoine de Saint Exupéry (59), école française de New York.

    Plus d’infos :

    Pour bénéficier de l’offre, les élèves et professeurs devront remplir le formulaire sur la page dédiée.

    liens vers les magazines :

    Magazine primaire : http://madmagz.com/magazine/331994
    Magazine collège : http://madmagz.com/fr/magazine/404991
    Magazine Lycée : http://madmagz.com/magazine/331289

    A propos de Madmagz : Madmagz est le premier site internet qui permet à chacun de créer son magazine au format numérique ou papier, avec pour ambition que chacun puisse devenir éditeur de magazine en créant, diffusant et monétisant en quelques clics ses magazines. Madmagz compte aujourd’hui plus de 500 000 éditeurs professionnels, associatifs, scolaires, particuliers… depuis son lancement opérationnel en janvier 2010.

    Madmagz compte déjà plusieurs milliers de professeurs parmi ses utilisateurs. Les applications pédagogiques de Madmagz sont nombreuses : journal scolaire, dossier, rapport de stage, TPE (Travaux Personnels Encadrés), travail d’étude…Pour plus d’information sur Madmagz, rendez-vous sur http://www.madmagz.com/fr.

  • Les Rencontres de l’Orme 2.15, les mercredi 20 et jeudi 21mai 2015 à Marseille

    Les Rencontres de l’Orme 2.15, les mercredi 20 et jeudi 21mai 2015 à Marseille

    Enseigner la science informatique à l’École, pourquoi et pour quoi faire ?

    Orme1_110315À l’heure où François Hollande annonce la création d’une « grande école du numérique », le débat sur l’apprentissage du code informatique à l’école est plus que jamais d’actualité. L’enseignement de la science informatique est-il une composante essentielle, et avec quels objectifs ? Quels sont les outils et méthodes pertinents et quelle approche de la programmation faut-il proposer ? Comment aborder la question de la formation des enseignants ?

    Plus généralement, si le besoin de former des scientifiques et des ingénieurs est au cœur des préoccupations, le propos est aussi de donner à tous quelques notions permettant de maîtriser l’informatique et mieux comprendre le fonctionnement de l’ordinateur, pour utiliser de façon pertinente l’information et les services qu’il propose.

    Responsables d’éducation, professionnels de la formation, collectivités, chercheurs, enseignants, élèves et industriels échangeront pendant deux jours autour de cette thématique.

    La table-ronde inaugurale de la manifestation, en présence d’Axelle Lemaire, secrétaire d’État déléguée au numérique, Philippe Mussi, vice-président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur délégué au développement du numérique, et de Gilles Dowek, chercheur à l’Inria, lui sera également dédiée : « Enseigner l’informatique, éduquer au numérique ? ».

    Nouveauté 2015 : Le Lab, l’espace des créativités numériques

    Les Rencontres de l’Orme se démarquent cette année en proposant un tout nouvel espace, Le Lab.

    Rassemblant plusieurs acteurs autour d’une logique de projet et de learning by doing dans les domaines de l’éducation, de la formation et de l’innovation, Le Lab est un espace convivial de créativités, d’expérimentations et d’échanges.

    Orme2_110315Ce nouvel espace s’articule autour de 3 pôles qui proposeront une programmation spécifique :

    • . FabLab : ateliers de co-design et d’expérimentation, avec la possibilité de créer des objets inédits et novateurs ;
    • . LearningLab : présentation et manipulations des différents outils, objets et projets innovants ;
    • . LivingLab : laboratoire d’idées et espace de rencontres, avec la participation d’élèves, d’étudiants, de chercheurs et d’industriels.

     

    Et toujours au programme : École communicante | ateliers et séminaires professionnels | stands et espaces thématiques (logiciels libres, édition numérique, villes numériques, projets européens) | programme IntégraTice (numérique et handicap) | salon des éditeurs scolaires.

    A propos de Canopé académie d’Aix-Marseille

    Canopé académie d’Aix-Marseille (« Réseau Canopé », nouvelle appellation du réseau SCÉRÉN [CNDP-CRDP] depuis février 2014) agit pour le développement des usages du numérique dans l’éducation. Dans le cadre de partenariats régionaux et nationaux, il observe et promeut les usages des TICE ; élabore et met en œuvre des solutions d’accès aux ressources ; fait connaître l’offre de produits et de services ; met en relation concepteurs, décideurs et usagers pour une meilleure adéquation entre les besoins et les offres.

    Plus d’infos : www.orme-multimedia.org/r2015

     

     

  • MAXI 18, le réseau social pour les moins de 18 !

    MAXI 18, le réseau social pour les moins de 18 !

    En 2014, un quart des habitants de la planète utilise un réseau social (environ 23 millions d’utilisateurs en France).

    Maxi18_020315Le contenu de cette vaste jungle n’est pas toujours adapté aux enfants; arnaques, harcèlements, violences ou pornographie hantent souvent ces réseaux sociaux.

    Le site www.MAXI18.com a été créé par Ynover Média, société toulousaine de multimédia qui, fort de ce constat, propose aujourd’hui un vrai réseau social, permettant ainsi aux enfants et aux adolescents de discuter, partager, apprendre et s’exprimer sur un équivalent à Facebook, Google+ ou Twitter, sécurisé, ludique, pédagogique et qui leur est réservé.

    Grâce à Maxi 18, les plus jeunes pourront par exemple, apprendre à utiliser correctement un réseau social, protéger leurs vies privées et bien prendre conscience de leurs publications et de leurs destinataires.

    Tout l’univers des 7-17 ans est présent sur www.maxi18.com; discussions, TV, cinéma, jeux vidéo, sport, révisions scolaires, etc. Le tout dans un espace sécurisé et modéré.

    Maxi18 a notamment reçu dernièrement le label « Respect Zone » et s’engage et informe ses utilisateurs sur le cyber-harcèlement.

  • Nouveau : un moteur de recherche adapté aux 8-13 ans !

    Nouveau : un moteur de recherche adapté aux 8-13 ans !

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    Poussières des toiles, au nom déjà bien sympathique, est un moteur de recherche pour les 8-13 ans, une sorte de première porte d’entrée sur internet pour leur permettre de faire des recherches dans un cadre adapté.

    Comme le souligne Jérôme Gaillard, créateur du site,

    Google, qui est le moteur de recherche le plus utilisé est aussi très inadapté aux plus jeunes. Ce moteur de recherche ne contient que des sites que j’ai testé au préalable et qui sont adaptés à cette classe d’âge.

    Sans publicité ni utilisation des données personnelles, ce moteur est également collaboratif. Ainsi, tout à chacun peut soumettre un site qui sera ensuite testé et mis en ligne s’il correspond à la ligne éditoriale du moteur.

    Enfin, dans le cas où votre recherche ne donne aucun résultat, l’internaute a la possibilité d’en informer la rédaction afin que celle-ci puisse effectuer des recherches et mettre à jour le moteur de recherche.

    Gratuit et sans publicité, ce moteur n’enregistre aucune donnée personnelle et est adapté à une éducation à la recherche sur le web. Collaboratif, ce site évolue grâce à vos remarques et vos propositions.

    Bref, une bonne initiative de terrain, adaptée aux besoins du terrain et qui entre bien dans la philosophie du numérique : savoir partager, collaborer et échanger pour mieux apprendre.

  • Lancement de Geek Junior, le premier média d’information high-tech à destination des adolescents

    Lancement de Geek Junior, le premier média d’information high-tech à destination des adolescents

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    Nos enfants sont des geeks en puissance avec un intérêt pour l’univers high-tech qui dépasse souvent leurs propres parents.

    Ils utilisent plusieurs appareils, sont multi-écran, sont connectés constamment à leur téléphone portable et adorent jouer aux jeux vidéo. La génération des ados technophiles est déjà là.

    L’ambition de Geek Junior est de proposer un média pour les informer et les conseiller, en publiant tous les jours des contenus adaptés à un public adolescent : actualités, tests, tutoriels et vidéos…

    Geek Junior traite essentiellement des applications mobiles, des jeux vidéo, des gadgets geek et des solutions éducatives pour aider les adolescents dans leur travail scolaire.

    Créer par deux parents d’adolescents, Geek Junior se veut un lieu de découverte et d’échange, avec l’utilisation d’un ton direct sans être infantilisant ni moralisateur. Outre le site web adapté à une lecture mobile, Geek Junior veut continuer la conversation avec les adolescents sur Facebook, Twitter et YouTube.

    Plus d’infos :
    redaction@geekjunior.fr La rédaction de Geek Junior est situé en Catalogne jusqu’à l’été 2015 et sera de retour en France ensuite. Qui sommes-nous ? Christophe Coquis : professionnel des médias depuis plus de 15 ans, Christophe a été le rédacteur en chef du portail high-tech Softonic.fr de 2011 à 2014. Mariel Balbuena Vallejos : après des études de journalisme dans son pays natal, le Pérou, Mariel a continué sa formation en France avec une formation en infographisme.

  • SAFER INTERNET DAY 2015 : ensemble, contre le cyber-harcèlement !

    SAFER INTERNET DAY 2015 : ensemble, contre le cyber-harcèlement !

    [callout]10% de collégiens rencontrent des problèmes de harcèlement, dont 6% sévères (Enquête nationale de victimisation au sein des collèges publics / ministère de l’Education nationale) et 40% des élèves déclarent avoir été victimes d’une agression en ligne (Les ados dans le cyberspace, C.Blaya 2013).[/callout]

    Comme le confirment à la fois les jeunes et les éducateurs, les enseignants, travailleurs sociaux et parents qui les accompagnent, le cyber-harcèlement, s’il est de plus en plus reconnu, reste un enjeu important dans une éducation responsable au numérique.

    Deux nouveaux outils pour mobiliser les jeunes

    Pour briser la loi du silence et aider celles et ceux qui souhaitent mener avec des jeunes des actions contre le cyber-harcèlement, Tralalere, opérateur du programme Internet Sans Crainte, met à disposition des acteurs terrain deux de ses productions récentes permettant la mise en place d’ateliers-débats sur le sujet.

    Un dessin animé issu de la série « Vinz et Lou stoppent la violence » pour les 7-12 ans

    tralalere2_030215Paola est victime de moqueries. Un montage a été fait à partir d’une photo d’elle et d’une image d’autruche et circule. Vinz mène l’enquête… Le dessin animé « Enquête à plumes »  de 2 minutes est accompagné d’une fiche pédagogique permettant la mise en place d’ateliers de groupe de 30 à 60 minutes. Le dispositif sera complété par une documentation à télécharger à destination des enfants.

    « Vinz et Lou stoppent la violence » est une série réalisée par TRALALERE avec le soutien de MAE SOLIDARITÉ et de la CASDEN Banque Populaire et la participation de la délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire et de l’UNICEF France.

    Le serious Game « Stop La Violence » pour les 12 – 15 ans

    tralalere3_030215« Stop la violence ! » propose aux joueurs de se mettre dans la peau d’un élève qui découvre petit à petit les différentes manifestations du harcèlement dans un collège. Le joueur doit enquêter, juger de la pertinence des indices récoltés, puis donner sa version des faits.

    Un quiz final propose plusieurs alternatives à l’apprenant pour intervenir dans son établissement s’il est témoin de harcèlement. L’épisode 1 du jeu concerne plus spécifiquement le cyber-harcèlement. Il permet la mise en place, à l’aide d’une fiche accompagnement, d’ateliers collectifs participatifs de 50 minutes.

    Le dispositif sera complété par une documentation à télécharger à destination des collégiens.

    Une journée ouverte à une variété d’initiatives en faveur d’un meilleur Internet durant tout le mois de février.

    A l’occasion de cette 12ème édition, le programme français de la Commission Européenne, Internet Sans Crainte invite à nouveau les institutions, associations, entreprises… à participer à l’événement à travers toutes initiatives en faveur d’un meilleur Internet pour les jeunes.

    Le programme met notamment à disposition des éditeurs de sites et plateformes pour la jeunesse les résultats des travaux du projet européen  POSCON (Positive Online Content & Services for children in Europe) chargé notamment de définir les critères de production de contenus favorables au développement de l’enfant et d’aider les créateurs à les implémenter, afin d’aider les créateurs de contenus. (Pour consulter les résultats de ces travaux, aller sur www.positivecontent.eu)

    [callout]Zoom sur quelques actions partenaires :
    –    MAE Solidarité offrira 1000 exemplaires de la bande dessinée « Vinz et Lou stoppent la violence » qu’elle a soutenu, aux structures éducatives mobilisées contre le cyber-harcèlement
    –    Milan Presse organisera un débat sur le forum de Julie pour que les jeunes puissent s’exprimer sur le sujet du cyber-harcèlement. Des articles seront également publiés sur les sites de plusieurs magazines du groupe.
    –    Yahoo ! diffusera une série de chroniques tout au long du mois de février sur les radios associatives membres du réseau, à destination des jeunes et de leurs parents
    –    CNIL communiquera sur les Trophées « EDUCNUM » organisés par le collectif pour l’éducation au numérique avec le soutien du Ministère de l’Education Nationale.
    –    Habbo organisera un concours de Pixel Art, des sessions de tchats… pour informer et mobiliser ses joueurs
    –    Mix la radio étudiante du lycée de l’Arc à Orange lancera une émission de radio imaginée et montée par les lycéens sur les usages responsables d’internet.
    –    Pédagojeux se penchera sur la question des « comportements toxiques » avec la publication de conseils aux joueurs[/callout]

    tralalere4_030215Plus d’informations :
    Pour découvrir le dessin animé « Enquête à plumes », c’est ici.

    Pour découvrir le jeu « stoplaviolence », c’est ici.
    Le jeu est une production Tralalere  cofinancée par l’Union Européenne et MAE solidarité avec la participation de Casden,
    de l’Observatoire National de la Violence à l’école, l’Unicef et de la délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire.

    Retrouvez plus de précisions sur les actions partenaires sur le site du programme Internet Sans Crainte : www.internetsanscrainte.fr

    A propos du Safer Internet Day
    Le Safer Internet Day, créé en 2005, est une initiative de la Commission européenne célébré dans plus de 70 pays. Il est organisé par le réseau Insafe,/ inhope qui fédère les 31 centres nationaux du Safer Internet Programme. En France, il est orchestré par Internet Sans Crainte, le programme national de sensibilisation du Safer Internet France opéré par Tralalere, durant tout le mois de février. Le Safer Internet Day mobilise en France de nombreux acteurs publics associatifs et privés autour d’Internet Sans Crainte et de ses partenaires : NetEcoute, et Point de Contact. Il se traduit par des centaines d’événements organisés par tous ceux qui soutiennent l’initiative.

    En 2014, c’est par exemple 65 000 élèves et près de 2000 parents et professeurs qui ont participé à plus de 1000 événements et 50 actions partenaires par le biais de l’école, de centres d’animation et de loisirs, d’espaces culturels, de mairies, d’associations… L’événement a également mobilisé de nombreux acteurs tels que les ministères de l’éducation nationale et de la famille, le Défenseur des enfants, le BICE, la CNIL, Vivendi, l’UNAF, la FCPE, les Cemeas, la Ligue de l’Enseignement, RSA, Club Pingouin, Facebook, Orange,  RSA, Milan Presse, Bing, Google, Yahoo et bien d’autres.

    A propos d’Internet Sans Crainte
    Internet Sans Crainte est le programme national de sensibilisation aux usages responsables du numérique, opéré par Tralalere. Il s’inscrit dans le cadre du projet Safer Internet France, soutenu par la Commission européenne et membre du réseau Insafe qui regroupe les 31 projets européens du Safer Internet Programme. Les principales missions d’Internet Sans Crainte sont de : Fédérer les acteurs nationaux impliqués dans la prévention des risques et la promotion des usages responsables de l’Internet / Sensibiliser les enfants, leurs parents et médiateurs éducatifs à la maîtrise des usages du numérique / Développer des pratiques riches, responsables et sûres dans le contexte de la multiplication des écrans connectés. Les autres lignes d’actions du programme Safer Internet France sont : NetEcoute (0800 200 000) : numéro national d’assistance pour la protection  des jeunes sur Internet et Point de Contact (www.Pointdecontact.net): service national de signalement  en ligne des contenus illicites

    A propos de Tralalere
    Opérateur d’Internet Sans Crainte, Tralalere est un expert en campagnes de sensibilisation et en conception de contenus ludo-éducatifs plurimédias. La société étudie depuis 2000 de nouvelles façons de mettre les nouvelles technologies au service de la transmission des savoirs auprès des enfants, et de leurs médiateurs éducatifs : parents, enseignants, éducateurs.

  • La “Small“ Data : un nouveau concept à utiliser pour l’enseignement ?

    La “Small“ Data : un nouveau concept à utiliser pour l’enseignement ?

    Episode 2

    La data est une pièce maîtresse des cultures de l’information ; celle-ci devient « big » lorsqu’il y a des gisements énormes de données, des accumulations du fait de nombreuses numérisations, beaucoup d’archives etc. C’est ainsi que Divina introduit son propos sur la notion de Big data.

    La data peut aussi être « open data » c’est à dire qu’elle est accessible à tous, référencée dans un code ouvert. Ce sont souvent des données publiques ; ce peut être des documents mis à disposition des citoyens, par exemple.

    « La Big data est depuis longtemps perçue comme une force de frappe commerciale puisqu’il s’agit d’utiliser des données de la vie privée de chacun de façon massive, de manière à interpréter les comportements des usagers et à y adapter un certain nombre de techniques commerciales de recommandations ».

    Avec l’idée de la Small data, ce qui est intéressant, d’après Divina, « c’est de faire de la recommandation à petite échelle par rapport à un problème que se pose un individu, typiquement dans une classe ».

    Divina associe la Small Data au phénomène MOOC. Elle explique que ces cours massivement ouverts en ligne permettent aux enseignants ou aux personnes en charge de faire avancer le MOOC, d’avoir accès aux « Learning analytics » c’est à dire aux données d’apprentissage.
    Ces données servent à constater si les étudiants accrochent ou décrochent par rapport au cours, ce qui, d’après elle, « est souvent invisible dans l’atmosphère même de la classe ».

    Dans la logique des MOOC, de nombreuses données sont générées par la machine, potentiellement « Big » mais que l’on peut réduire en « Small », faire un zoom sur un groupe d’élèves par exemple, explique t-elle.

    Les résultats obtenus constituent une valeur ajoutée pour l’enseignant et vont lui permettre de « travailler dans le grain » et affiner ses propositions d’enseignement en fonction des constats effectués.

    « Le numérique libère aux enseignants du temps de cerveau disponible car nous n’avons pas à répéter du contenu déjà enseigné l’année précédente et qui est déjà en ligne de toute façon », poursuit Divina.

    Avec l’idée de la Small Data, elle argumente sur le fait que l’enseignant peut concentrer son attention autrement : « Comment vais-je faire pour accrocher le plus les élèves qui sont en situation de décrochage ? Aujourd’hui, est-ce que je dois faire le choix d’aller vers les élèves les plus stimulants en les incitant à récupérer les autres » ?, par exemples.

    [callout]Elaborer de nouvelles stratégies pour enseigner autrement aussi bien dans une classe en présentiel ou en virtuel grâce à un nouveau concept : le Small data. Ainsi pourrait-on résumer la réflexion de Divina dans ce deuxième épisode sur le comportement à avoir dans cette « révolution numérique »[/callout].

  • @miclik, le jeu sérieux construit de toute pièce par une équipe «Education Nationale» : mode d’emploi

    @miclik, le jeu sérieux construit de toute pièce par une équipe «Education Nationale» : mode d’emploi

    Il rappelle qu’ils sont partis d’une « feuille blanche » et qu’il a donc fallu faire coordonner toutes les idées que ce soit au niveau des dessins, de la programmation et tous les aspects pédagogiques.

    Elaboration du scénario pédagogique : construction des fondations

    « Nous avons en premier lieu, élaborer un scénario pédagogique ». Comme le soulignait Dominique Pichard dans le précédent épisode, la partie pédagogique est ce qui a primé ; tous les autres éléments ont du se raccrocher à la locomotive que représente le scénario.

    Le jeu, en définitive, ne reste qu’un outil au service de la pédagogie, précise à son tour Benjamin Chatelin, pour parvenir à un apprentissage d’une utilisation raisonnée des réseaux sociaux.

    Le scénario pédagogique est la partie la plus importante du projet d’où la présence dans l’équipe, de conseillers pédagogiques du premier degré qui côtoient régulièrement les publics visés et savent donc réagir aux besoins et aux attentes.

    Après les fondations, pose des cloisons et habillage : la conception du jeu

    « La partie conception a été très complexe car ce n’est pas du tout notre cœur de métier ; il faut avouer qu’elle a représenté de nombreuses heures de travail, que ce soit au niveau programmation ou au niveau infographie », souligne Benjamin Chatelin.

    Un projet comme celui-ci n’aurait certainement pas pu voir le jour sans la mise en commun de plusieurs compétences diverses et variées dans l’équipe ; c’est aussi la force de ce projet.

    Une force qui, d’après Benjamin Chatelin, n’a rien d’extraordinaire car il reste persuadé que ce qui fait la richesse de l’Education Nationale, c’est bien la variété des parcours des différents acteurs et qu’on peut donc toujours trouver des compétences diverses et les faire évoluer à un moment donné.

    A la DSDEN du Loiret, l’orientation de leurs réflexions a toujours tendu vers le « jeu » sur le web car, comme l’explique Benjamin, « nous avons déployé pendant plusieurs années des défis web qui nous ont permis d’acquérir des connaissances en programmation et en infographie, par exemple ».

    Un jeu en 2D pour une accessibilité au plus grand nombre

    « Le fait d’avoir un jeu en 2D permet un chargement rapide, ce qui ne freine pas les écoles ou les foyers qui connaissent encore des lenteurs au niveau de leur connexion », souligne Benjamin Chatelin.

    Déroulement du jeu

    L’enfant entre dans une école intergalactique où il va se retrouver seul ; il va apprendre l’existence d’un réseau social, qui s’appelle @miclik, auquel il va adhérer et devoir effectuer différentes missions, au cours desquelles des points vont lui être attribués (Retrouvez dans le dernier épisode de la série en quoi consistent ces différentes missions).

    « La conception du jeu est basé sur le comportement de l’enfant à l’intérieur de cet aéroport intergalactique représenté par le réseau social @miclik », explique Benjamin Chatelin.

    Si l’enfant atteint le grade de « Comodor » (qu’il aura acquis au cours de ses missions et des points récoltés), il aura réussi à avoir un usage raisonné des réseaux sociaux.

    A suivre dans un prochain épisode : Contenu et premiers retours de terrain pour le jeu sérieux @miclik

    Plus d’infos :
    pour accéder au jeu : http://amiclik.ac-orleans-tours.fr

    Revoir l’épisode précédent, « la genèse du projet ».