Étiquette : éducation aux médias

  • « Les Grands Prix Médiatiks », palmarès national : concours des médias scolaires et lycéens

    « Les Grands Prix Médiatiks », palmarès national : concours des médias scolaires et lycéens

    Organisé par le Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information (CLEMI) depuis 2013, Médiatiks est le plus important concours de médias scolaires et lycéens en France. Il est le seul à s’adresser à tous les élèves, du primaire au secondaire, et implique tous les supports médiatiques : journaux papier, webradios, webTV, sites et blogs.

    Cette année, la participation est en hausse avec 686 médias scolaires inscrits (+ 9%) : on note une légère diminution des journaux papier (429, soit -2,5 %) largement compensée par une forte progression des médias numériques (227, soit + 43,5 %).

    Des concours académiques de Médiatiks ont été organisés par les équipes du CLEMI en partenariat avec les acteurs et médias locaux afin d’être au plus près du terrain. Pour l’édition 2016, le CLEMI a souhaité valoriser à l’échelle nationale les médias scolaires préalablement primés dans chaque concours académique.

    Le 1er juin, le palmarès a été dévoilé en présence des élèves venant de cinq académies et de leurs enseignants. Le jury remettra aux lauréats huit « Grands Prix Médiatiks » par niveau (école, collège, lycées, autres) et type de support (papier/numérique).

    Médiatiks s’inscrit dans la mesure annoncée par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, qui consiste à « mettre en place un média dans chaque lycée et dans chaque collège ». Ce concours encourage les pratiques et la production de médias scolaires et lycéens qui favorisent l’apprentissage de la liberté d’expression et la culture du débat citoyen.

    Le Palmarès est à découvrir ici

    source photo : CLEMI

     

  • Quelles sont les meilleures applis pour mon enfant ? Vite, Super-Julie !

    Quelles sont les meilleures applis pour mon enfant ? Vite, Super-Julie !

    Tablettes, smartphones, ordinateurs, les écrans sont partout et ce, dès le plus jeune âge. Alors qu’il y a une dizaine d’années, les professionnels de santé et du monde de l’enfance conseillaient de s’en méfier, ils proposent aujourd’hui aux parents et aux enseignants de faire véritablement avec… mais avec modération.

    Seulement toutes les applications ne se valent pas et certaines sont véritablement à éviter.

    Pour les parents, qui veulent légitimement choisir les applications qu’utiliseront leurs enfants, se pose alors une question : comment faire les bons choix parmi les milliers de propositions disponibles ?

    Quelles sont les « bonnes » applications pour mon enfant ?

    Super-Julie les a toutes testées … ou presque ! Et se donne pour mission de proposer aux parents les meilleures applications ludo-éducatives pour leurs enfants.

    Enfance et écrans, oui, mais pas n’importe comment !

    C’est un fait et un phénomène qui va grandissant dans les pays du Nord : aux États-Unis par exemple, 58% des enfants possèdent déjà leur propre tablette. Selon la Pediatric Academic Societies, à l’âge d’un an, un enfant sur sept utilise smartphones et tablettes au quotidien.

    Élément toujours plus surprenant, selon cette même étude, 26% des enfants ont joué pour la première fois sur une tablette ou un smartphone alors qu’ils avaient tout juste 1 an et 36%, à l’âge de 2 ans environ … De nombreuses études ont été menées et sont toujours en cours aux États-Unis, précurseur en matière de supports interactifs des tous petits, mais ce phénomène prend également beaucoup d’ampleur en France !

    Tous les enfants, ou presque, voudraient posséder leur propre tablette avec leurs propres jeux et applications …. embarrassant pour beaucoup de parents qui ont du mal à jauger le temps passé et les apports de ces applications mais qui découvrent surtout du même coup qu’il existe des milliers d’applications pour enfants.

    Dès lors, les parents se demandent : quels produits télécharger, quelles applications installer pour être sûr de mêler au mieux jeux et apprentissages ?

    C’est alors qu’intervient Super-Julie : une testeuse et conseillère d’appli, pour le plus grand bonheur des parents, ainsi que de leurs enfants !

    Super-Julie, faire le bon choix

    Julie Kuhn, alias Super-Julie, est une ancienne institutrice qui sélectionne via son site www.super-julie.fr et son appli IOS Super-Julie, inédite en France, les applications ludiques et pédagogiques qui répondent aux besoins des enfants, des parents et du corps enseignant.

    Super-Julie c’est donc un site et une appli qui permettent aux parents de savoir en quelques instants quelles applications choisir pour leur enfant, en fonction des critères qu’ils sélectionnent.

    C’est en constatant l’attrait des enfants pour tous ces supports numériques et la qualité grandissante de l’offre d’applications jolies et pédagogiques, contrastant aussi avec des applications simplistes ou médiocres, que Super-Julie met sur pieds son projet. Elle déclare :

    J’ai été interpellée par le nombre de propositions n’amenant pas l’enfant sur les chemins de la connaissance. Avec mon expérience, j’ai décidé de m’investir pleinement dans ce monde digital qui ouvre la voie à des nouvelles formes d’apprentissages.

    Super-Julie facilite l’accès pour les parents et les enseignants à des applications de qualité en rédigeant des chroniques étayées sur chaque application testée.

    Les super pouvoirs de Super-Julie

    SuperJulie2_030616Les familles sont envahies par les écrans et ont besoin de guides devant la pléthore d’offres existantes. Super-Julie est une réelle clef d’ouverture des esprits vers plusieurs mondes passionnants, permettant de s’élever pour de vrai tout en jouant sur un écran.

    Super-Julie peut aussi être un moyen détourné de faire travailler des enfants, parfois réticents à travailler sur des leçons obligatoires. Réviser de cette manière peut varier les plaisirs, faire retomber les tensions et la pression. Super-Julie peut même permettre aux parents de prendre le relais en cas d’absentéisme prolongé d’un enseignant et de limiter les dégâts en comblant au mieux les lacunes.

    L’ambition de Super-Julie est donc simple et noble tout à la fois : aider les enfants à enrichir leurs connaissances grâces aux nouveaux outils numériques. Son site et son application ont été pensés pour décrire au mieux chaque appli et permettre aux parents ou aux enseignants de trouver, en quelques clics, celle qui correspondra le mieux à leurs attentes.

    Une recherche multicritères facilite la vie des adultes à la recherche d’une application précise, ils peuvent alors sélectionner : âge / plateforme / matière / gratuite ou pas.

    Des tops 10 à thème facilitent aussi la recherche et guident les utilisateurs.

     

    Super-Julie propose pour chaque appli recensée :

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    • De nombreuses captures d’écran pour donner une idée précise de son contenu.
    • Des précisions importantes sur les qualités pédagogiques de celle-ci.
    • Des notes, attribuées en fonction d’une charte précise : Qualités pédagogiques – Game design – Ergonomie – Qualités graphiques et Qualités sonores.
    • En quelques mots et en tout début d’article, les plus et les moins de l’appli, pour une vision rapide du contenu.
    • Comment cette app se place en lien avec les programmes de l’Éducation Nationale.

    Super-Julie souligne :

    Je suis animée par un besoin presque vital de démocratiser l’accès au savoir, de donner le goût et le plaisir d’apprendre. Le numérique est un formidable accélérateur pour cela, et rend le savoir séduisant même pour les décrocheurs.

    La touche Super-Julie c’est :

    1. Le prisme et l’expérience d’une enseignante qui garantit une sélection de qualité
    2. Une qualité de rédaction d’articles que l’on ne retrouve pas chez ses concurrents
    3. Un travail sérieux et complet qui lui vaut l’intérêt de nombreux médias
    4. “Super-Julie”, un nom proche du monde de l’enfance, séduisant et facile à retenir
    5. Un logo original, énergique et gai qui retranscrit bien la dynamique que Julie souhaite impulser au monde de l’éducation et de l’enfance.

     

    Super-Julie souhaite devenir un site incontournable, une référence en France tout comme dans les pays de la francophonie, l’Anna Wintour des apps, tout en gardant un abord sympathique et ludique. Super-Julie pourrait rapidement devenir le site référent pour les étrangers souhaitant faire découvrir la langue française à leurs enfants via des applications.

    Aussi, Super-Julie cherche à être reconnue comme partenaire marketing clé pour les éditeurs d’applications éducatives et les annonceurs.

    En savoir plus

    Site internet : http://www.super-julie.fr

    Page Facebook : http://www.facebook.com/super.julie

    Twitter : http://twitter.com/SuperJulieApps

    Instagram http://www.instagram.com/superjulieapps

    Pinterest : http://fr.pinterest.com/SuperJulieApp

  • « Les clés des médias », une websérie éducative en 25 épisodes de 2mn

    « Les clés des médias », une websérie éducative en 25 épisodes de 2mn

    « Les clés des médias » est un glossaire de mots et de notions essentielles pour appréhender les médias. Constitué de 25 programmes de 2 minutes, chaque épisode traite d’un thème différent, mis en scène dans l’univers quotidien des jeunes. L’écriture est un mélange de pédagogie et d’humour à partir d’un cas concret permettant une meilleure compréhension des médias. 

    Depuis les attentats de janvier 2015, France Télévisions et ses partenaires ont renforcé et multiplié les actions envers le jeune public.

     

    Dans la continuité de cette démarche, ce nouveau programme « Les clés des médias » s’inscrit dans un partenariat avec France Inter, Enjeux-e-médias et Canopé, avec le soutien de la Direction du Numérique pour l’Education (Ministère de l’Éducation Nationale).

    « Les clés des médias  » (25X2mn) : une série écrite par Bruno Duvic, réalisée par Mathieu Decarli & Olivier Marquézy, produite par la Générale de production, avec Francetv éducation, Canopé, le CLEMI, France  Inter et Enjeux e-medias.

    1. Nous sommes tous médias
    2. Un journaliste, qu’est ce que c’est ?
    3. C’est quoi une information ?
    4. Le pluralisme des médias
    5. La hiérarchie de l’information
    6. Le droit à l’image
    7. L’audience, c’est bien ?
    8. L’info en continu, coté audience : comment faire le tri ?
    9. La publicité, ça sert à quoi ?
    10. Un réseau social, est-ce un journal ?
    11. C’est quoi être objectif ?
    12. Les Youtubers
    13.  Les médias disent-ils tous la même chose ?
    14. La théorie du complot
    15. Qu’est ce qu’une source ?
    16. Où s’arrête la liberté d’expression ?
    17. La rumeur
    18. Les données personnelles
    19. La règle du mort-kilomètre : la loi de proximité
    20. La caricature, ça sert à quoi ?
    21. Qu’est-ce que le blasphème ?
    22. Deux poids, deux mesures
    23. Le droit à l’oubli et l’empreinte numérique
    24. Les stéréotypes
    25. Est-ce que les médias peuvent tout montrer ?

     La Chaîne YouTube « les Clés des médias »

    Plus d’infos sur FranceTV Education :
    La plateforme éducative de France Télévisions à destination des élèves, des parents et des enseignants accessible sur tablette, mobile et ordinateur propose des contenus textuels, audiovisuels et multimédias gratuits. Elle produit et diffuse des formats diversifiés et innovants pour leur qualité éducative : articles, dossiers, vidéos, infographies, jeux ludo-éducatifs, web documentaires ou encore activités interactives. Elle favorise ainsi l’accès à la culture et aux connaissances, tout en facilitant l’accompagnement à la scolarité et à l’orientation.
    Vidéo de présentation des activités et des offres de francetv éducation

  • Si vous ne connaissez pas le projet Class’code, c’est ici !

    Si vous ne connaissez pas le projet Class’code, c’est ici !

    L’équipe de Ludomag a le plaisir de vous présenter, en vidéo et au travers d’un court résumé en quelques lignes, plusieurs intervenants du colloque écriTech’7 qui s’est déroulé à Nice les 18 et 19 mai 2016.

    Thierry Viéville, directeur de recherche à l’INRIA et Oliver Banus, médiateur ressources et services à l’atelier Canopé de Nice sont venus présenter ce projet d’envergure basé essentiellement sur la formation sur le sujet du code.

    Class’code est un projet d’investissement d’avenir qui a pour vocation de former environ 300 000 personnes sur cinq ans sur le sujet du code informatique et de la programmation pour un public non spécialiste.

    L’idée de la formation est de faire une grande partie en ligne avec des phases en présentiel et qui s’adresse à un très large public, enseignants, animateurs ou autres, « afin qu’ils aient une culture commune ».

    La cible du contenu de formation de Class’code sont les enfants entre 8 et 14 ans. L’idée est aussi que les enfants ne soient plus de simples consommateurs, comme le rappelle Thierry Viéville, « afin qu’ils puissent survivre à la société numérique ».

    Retrouvez l’intégralité de la présentation et comprendre le contenu de la formation Class’code dans l’interview ci-contre.

    Toutes les interviews et articles réalisés sur écriTech’7 sont à découvrir ici.

  • Lancement du Webdocumentaire « 24 heures du JT », en immersion dans les coulisses d’un journal télévisé

    Lancement du Webdocumentaire « 24 heures du JT », en immersion dans les coulisses d’un journal télévisé

    Patricia Loison journaliste du Grand Soir3 et du magazine « Pièces à convictions » était présente pour le lancement du nouveau Webdocumentaire  » 24h du JT : en immersion dans les coulisses d’un journal télévisé » lors du colloque écriTech’7 à Nice les 18 et 19 mai.

    Le webdocumentaire « 24 heures du JT » dévoile les coulisses de la réalisation d’un journal télévisé et la mécanique du traitement de l’information. Focus sur les rôles, les métiers et les personnes qui interviennent sur la fabrication de l’édition du soir de France 3.

    Les internautes  au cœur de la rédaction.

    Aujourd’hui les jeunes s’informent essentiellement sur le web. Ils sont quotidiennement noyés dans un flux d’info gratuite, diverse et surtout non hiérarchisée. La difficulté est d’être capable de différencier les informations fiables de celles qui ne le sont pas.

    Pour les aider à se repérer dans ce flux permanent, de valoriser le travail journalistique et de les rendre plus autonomes et responsables, « 24 heures du JT » les invite à découvrir le travail invisible qui est fait, avant la diffusion du journal télévisé.

    Souligner l’importance du traitement de l’information et de l’éducation aux images est indispensable pour prendre le recul nécessaire et se forger un esprit critique.

    La fabrication d’un JT aux côtés de ses principaux protagonistes.

    Au cœur du dispositif, le récit de 24h dans la vie de la rédaction : dans les bureaux, sur le terrain et en plateau. De la conférence de rédaction, en passant par le montage d’un reportage, les répétitions avant le direct, le tournage et enfin le débrief de fin de journal… On assiste à l’ébullition, la tension et l’effervescence d’une rédaction pour mieux comprend sa manière de vivre et de fonctionner.

    En parallèle, l’internaute a l’opportunité de suivre de manière autonome six personnages clés du JT : le rédacteur en chef, la présentatrice, le chef d’édition, le chroniqueur web, le journaliste rédacteur et la réalisatrice.

    Enfin, le webdoc est  enrichi de vidéos complémentaires : analyses de sociologues et d’experts des médias pour aller plus loin et creuser certaines questions de fonds, décryptage d’un reportage par un journaliste, conseils pratiques pour bien s’informer sur le web…

    Plus d’infos :

    voir ici le webdoc « 24 heures du JT » disponible sur le site francetveducation.fr 

  • France Médias Monde affirme son rôle dans l’éducation aux médias et signe une convention avec le Ministère de l’Education nationale et le réseau Canopé

    France Médias Monde affirme son rôle dans l’éducation aux médias et signe une convention avec le Ministère de l’Education nationale et le réseau Canopé

    Signature en présence de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale,Marie-Christine Saragosse, PDG de France Médias Monde et Jean-Marc Merriaux, directeur général de Canopé/Clémi.
    Signature en présence de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale,Marie-Christine Saragosse, PDG de France Médias Monde et Jean-Marc Merriaux, directeur général de Canopé/Clémi.

    Cet accord vise à mettre à profit l’expertise internationale des rédactions du groupe et la diversité des journalistes originaires de 66 nationalités et souvent porteurs d’une double culture, pour aider les élèves en France et dans le réseau des établissements français de l’étranger, à mieux décrypter les médias audiovisuels, aiguiser leur esprit critique et se forger une opinion.
    La distinction entre information et propagande, la réflexion sur la liberté de la presse et les liens qu’elle entretient avec la démocratie et la laïcité, ou encore la valorisation de la diversité, sont autant de problématiques que les équipes de RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya traitent quotidiennement, en 15 langues, et pour lesquelles elles sont pleinement mobilisées.

    C’est dans ce contexte que le Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, France Médias Monde et Canopé ont décidé de formaliser leur partenariat.

    A travers ce partenariat, France Médias Monde s’engage à :

    – faire office d’ambassadeur de la réserve citoyenne en mobilisant ses journalistes volontaires dans les établissements scolaires lorsque cela est nécessaire ;
    – participer de manière active à la Semaine de la presse et des médias dans l’école, par l’implication significative de journalistes auprès des élèves (en 2016, comme en 2015, une trentaine de journalistes et correspondants sont mobilisés) ;
    – étudier les possibilités de parrainage de classes avec délocalisations d’émissions dans les établissements scolaires et des invitations d’élèves dans les émissions ;
    –  mettre à disposition du Clémi des outils audiovisuels pédagogiques pour expliquer dans les classes la différence entre information et manipulation sur Internet, à l’image du programme court « Info ou Intox » réalisé par France 24 depuis 2015 ;
    – prolonger sa démarche dans les lycées français à l’étranger avec les correspondants du groupe sur les cinq continents, mais aussi dans les langues vivantes étrangères pratiquées par le groupe ;
    –  s’appuyer sur le site RFI Savoirs pour mettre  des contenus à disposition des enseignants, en supports de cours dispensés dans les grandes disciplines

     

    Crédit photo : Copyright : PR Worms – FMM

  • L’éducation aux médias et à l’information dans l’académie de Versailles

    L’éducation aux médias et à l’information dans l’académie de Versailles

    Sylvain Joseph, chargé de mission éducation aux médias et à l’information à la DANE de Versailles et coordonnateur CLEMI nous présente comment l’académie de Versailles a mis en place plusieurs actions autour du sujet.

    Au niveau des établissements, nous accompagnons tous les projets médiatiques en lien avec le numérique sur le volet plutôt citoyenneté.

    Des médias papier, radio ou télé ou encore plateformes web sont en place dans les établissements ; également, en lien avec le déploiement des tablettes pour les classes de 5ème, l’académie a développé tout un volet sur les bonnes pratiques de l’internet.

    Découvrez les explications de Sylvain Joseph dans l’interview ci-contre :

    Retrouvez tous les articles et retours d’usages des NetJournées mars 2016 ici 

  • Un audioguide pour découvrir le collège : astucieux et en plus, interdisciplinaire !

    Un audioguide pour découvrir le collège : astucieux et en plus, interdisciplinaire !

    « A l’origine, ce projet avait pour but de proposer aux élèves et aux futurs parents de 6ème une visite virtuelle de l’établissement sur le même modèle que ce qui peut exister dans les musées où, devant chaque bâtiment, on aurait à expliquer les fonctionnalités du bâtiment ».

    Un vrai travail interdisciplinaire et inter-communautaire.

    L’établissement hébergeant une population d’élèves aux origines diverses, l’idée d’associer les professeurs de langues est venue tout naturellement, afin de pouvoir proposer l’audioguide en plusieurs langues, notamment en anglais et en espagnol.

    Des parents d’élèves ont également répondu présents pour traduire dans d’autres langues représentatives des communautés peuplant l’établissement comme, par exemple, la traduction en langue turque.

    On a voulu aussi que cet audioguide soit accessible aux personnes ne maitrisant pas la langue française.

    En terme pédagogique, le projet avait pour but aussi de travailler sur les notions de droit à l’image et de droit à la musique et notamment aborder ce que dont les droits d’auteur.

    L’Education aux Médias (EMI) au coeur des préoccupations du collège classé en zone sensible.

    Les élèves ont eu le droit d’utiliser leur Smartphone pour faire des photos nécessaires au contenu de l’audioguide, « ce qui a permis de leur montrer qu’ils pouvaient avoir une autre utilisation que celle dont ils ont l’habitude »

    L’EMI est une notion qui est abordée au collège Albert Camus dès la classe de 6ème « et on a voulu, en classe de 3ème, faire une illustration de ce qu’ils avaient pu apprendre quatre années auparavant ».

    Après plusieurs semaines de travail en français, en langues étrangères et en EMI sous forme de projet interdisciplinaire, l’audioguide est désormais terminé et accessible sur le site internet du collège via une application sur la page d’accueil ou encore via un QRcode que vous pouvez flasher à différents endroits dans l’établissement.

     

  • Citoyenneté et numérique dès l’école maternelle

    Citoyenneté et numérique dès l’école maternelle

    Philippe Guillem est enseignant en maternelle à l’école de Talence en Gironde ; il est aussi maître formateur. Nous l’avions rencontré il y a trois ans pour un reportage où il évoluait déjà avec ses élèves sur Twitter. Aujourd’hui, ses pratiques ont évolué et tendent notamment vers l’apprentissage de la citoyenneté.

    L’usage qu’il avait sur Twitter se fait désormais sur babytwit.fr, un réseau social libre qui ne conserve pas les données des utilisateurs et « qui se veut éthique et responsable ». Comme avec Twitter, Philippe Guillem l’utilise pour écrire des messages à destination des parents dans une bulle fermée.

    L’idée est toujours la même à savoir travailler sur l’identité numérique : « que peut-on publier sur les réseaux, qui peut le voir ? etc ».

    La citoyenneté est présente, depuis 2015, dans les référentiels de compétences. Philippe Guillem s’est donc intéressé à la manière dont il pouvait aborder cette notion avec ses élèves de maternelle. Profitant des fréquentes élections qui ont lieu en France, il s’est appuyé sur le concept du vote, en relation avec son travail sur babytwit.

    « Pour faire un message tous les jours à destination des parents, il faut choisir un sujet ; trois propositions sont faites par les enfants puis sont ensuite votées à bulletin secret ».

    Philippe Guillem a mis en place un dispositif avec des jetons de couleur et une urne alors qu’au début de l’année, le vote se faisait à main levée en apposant des croix au tableau qui étaient ensuite comptabilisées par toute la classe.
    Souhaitant se rapprocher de la réalité du mode de scrutin des élections françaises, il a donc fait évolué le dispositif « avec plusieurs modalités, de choix du bulletin, d’enveloppe, de dépouillement etc, comme en vrai », explique t-il.

    « Souvent, des enfants vont voter avec leurs parents ; en instaurant ce dispositif dans la classe, ça leur donne vraiment de la pratique et ça met du sens sur ces rites de la république parce qu’aller voter pour un député, par exemple, n’est pas quelque chose qui leur parle ».

    Par contre, le choix du sujet tous les matins dans la classe, cela a du sens pour eux.

    Plus d’infos sur cet enseignant et ses pratiques :
    retrouvez Philippe Guillem dans sa classe dans le reportage que nous avions réalisé en 2012 « La tablette tactile, le ”doudou numérique” de la classe »