Étiquette : écriture

  • ÉcriTech’7. Le numérique : pratiques d’écritures nouvelles et plurielles

    ÉcriTech’7. Le numérique : pratiques d’écritures nouvelles et plurielles


    Entre confiance en l’avenir et volontarisme éducatif, les professionnels de l’éducation ont très tôt fait le choix de ne pas opposer numérique et pensée, écrans et savoirs, pour explorer leurs complémentarités, expérimenter les outils au service de la transmission, utiliser de nouvelles formes au service d’une pédagogie motivante et efficace.

    Écritech 6 a souhaité engager la réflexion collective sur la question épineuse et cruciale des effets du numérique sur la construction du sujet, dans son rapport à lui, au monde et aux autres. Si nombre de questions restent sans réponse, du fait même du peu de distance que nous avons, au niveau temporel mais aussi au niveau paradigmatique, il est très nettement apparu que les besoins du sujet, c’est-à-dire de tout individu derrière l’élève, demeurent inchangés.

    L’individu, encore plus lorsqu’il est en construction, a besoin d’être en empathie, de générer  et d’éprouver de l’empathie, d’être assuré pour prendre des risques, d’être autorisé à la créativité. Être avec les autres est la voie pour être soi, former et travailler en communauté est la voie pour résoudre un problème…

    Bref, là où l’on pouvait penser l’écran comme obstacle à l’humanité, il est apparu que l’écran dit l’humanité, et le besoin d’humanité. Tout cela se lit dans les pratiques privées et continues de production, de publication et de diffusion des jeunes.

    Et l’on s’aperçoit que là où l’on pouvait craindre la disparition de l’écrit par la dévoration de l’écran, s’impose le fait que l’écran, les écrans, sont écrits, sont supports de productions écrites, appellent de l’écrit voire le font sourdre.

    Écritech 6 concluait en appelant à développer l’au-delà de l’écran.

    Écritech 7 s’interrogera pour savoir si cet au-delà de l’écran n’est pas l’écrit, les écrits, anciens et nouveaux, hérités et à naître, nécessaires ou jubilatoires, codés ou répondant au besoin ontologique du récit.

    En écoutant et en interrogeant experts et praticiens, Écritech 7 explorera ce que le numérique et les écrans changent à l’écrit, puis se penchera sur l’enseignement de l’écriture avec le numérique / de l’écriture numérique pour enfin questionner ce qu’est écrire le monde et s’engager dans le monde à l’ère du numérique.

    ÉcriTech’7 se déroulera les 18 et 19 mai 2016 sur le campus de l’Université de Nice Sophia-Antipolis au Pôle universitaire Saint Jean d’Angély.

    Un évènement couvert par ludomag.com que nous vous invitons à suivre sur notre home page avec une série d’interviews.

    Tout le programme ici.

  • La prise de notes en classe avec le numérique

    La prise de notes en classe avec le numérique

    Christophe Batier a eu l’occasion de l’interroger sur le plateau TV de de l’université d’été de Ludovia.

    « Le sujet de la prise de note a toujours été assez conflictuel avec mes élèves en classe ; pour moi, si ils ne gribouillent pas quelque chose, c’est qu’ils n’écoutent rien. »

    En consultant un article universitaire, François a eu une « révélation ». Ce texte expliquait que la prise de note n’était bien qu’à certains moments ; pour une compréhension profonde et synthétique, il n’est pas forcément évident pour les élèves, qui sont en surcharge cognitive, de faire tout en même temps.

    De même, sur la forme même de prise de note,

    François rappelle les études qui ont prouvé que la prise de note manuscrite est préférable en termes de rétention de l’information et de compréhension, à la prise de notes sur clavier.

    Une des raisons est que nous tapons plus vite au clavier ; avec l’écriture à la main, plus lente, cela favoriserait la réflexion. François pointe aussi le fait que les écrans peuvent être source de distraction dans la classe, y compris pour ceux qui n’en ont pas devant eux.

    Trois registres principaux pour la prise de note

    . plutôt arborescente avec la carte d’idée, le « Mindmap » avec une prise de notes en arborescence avec un point central et les idées que l’élève va noter autour.
    Cette prise de note n’est pas innée et doit s’apprendre : mettre sa feuille en format paysage, commencer au milieu de la feuille etc.
    . Plutôt graphique comme le « sketchnoting » où l’élève va chercher des métaphores visuelles ; « pour certains élèves, cette méthode peut s’avérer intéressante ».
    . Ou enfin la prise de note linéaire.

    Dans chaque cas, « une prise de note est supposée être reprise à froid pour ajouter des compléments ou des couleurs par exemple ».

    Prise de note individuelle et prise de note collaborative : de nouvelles possibilités avec le numérique.

    « C’est quelque chose qui n’était pas possible sans les outils numériques de collaboration et plusieurs formules s’offrent à nous ».
    Plusieurs solutions techniques existent en effet pour une prise de note collaborative, synchrone ou asynchrone : googledoc, Office 365, Wiki etc pour ne pas les citer.

    « En reparlant des cartes heuristiques, on a vraiment, avec le numérique, des possibilités démultipliées pour la prise de note et pour en varier la complexité ».

    François Jourde pratique même dans sa classe la prise de notes avec Twitter . Le principe est que deux ou trois élèves écrivent un certain nombre de Twitts qu’ils peuvent ensuite résumer avec un Storify. Cela les oblige à faire synthétiques, mais par contre, l’immédiateté de l’outil Twitter dérange un peu notre enseignant dans le sens où il retrouve beaucoup de fautes d’orthographe dans les synthèses et où la publication est publique.

    En résumé, « quelque soit le flacon » et donc quelque soit la méthode de prise de note, l’important, d’après lui, est que

    l’élève s’approprie la prise de notes, qu’il la retravaille pour mieux l’assimiler.

    Pour en savoir plus sur ce point, n’hésitez pas à regarder la vidéo ci-contre dans laquelle François Jourde développe cette idée et conclut à la fin sur ce qu’il a mis en place depuis un an et demi environ à savoir « le ticket de sortie ».

    Plus d’infos sur François Jourde :
    https://about.me/jourde et carte d’accès : gl/j5ohz
    Site “portfolio” personnel : jourde.eu
    Site du cours de philosophie : http://sites.google.com/site/coursdephilosophie/
    Carte synoptique de mes explorations pédagogiques : gl/wCJZd

     

  • Bricoler les Google Apps pour collecter et évaluer les travaux écrits

    Bricoler les Google Apps pour collecter et évaluer les travaux écrits

    Ludovia_Jourde_170715

    Pour apprendre, les élèves doivent régulièrement produire des travaux écrits ; pour instruire, les enseignants doivent collecter, annoter et commenter ces travaux. Ces tâches peuvent être organisées et facilitées par des outils numériques d’écriture et de partage.

    Les ENT proposent généralement de tels outils, permettant aux élèves d’envoyer des textes et aux enseignants de les retourner annotés et évalués.

    Mais on peut préférer bricoler soi-même ces dispositifs, de manière à les ajuster à sa convenance, selon des scénarios pédagogiques originaux. Deux bonnes nouvelles en la matière : non seulement un tel bricolage est facile, mais il apparaît aussi vertueux, tant il peut inspirer aux enseignants de nouveaux scénarios pédagogiques.

    Les principaux outils de ce dispositif sont intégrés dans Google Drive : boîte mail, système de formulaires, tableur en ligne et module de publipostage (Yet Another Mail Merge). La procédure typique est la suivante :

    • l’enseignant collecte les écrits des élèves via des formulaires en ligne et leurs réponses remplissent automatiquement un tableur (avec les dates des soumissions) ;
    • un module permet d’exporter les réponses individuelles en documents textes, que l’enseignant peut annoter, archiver et imprimer ;
    • les tableurs servent aussi de grilles d’évaluation des travaux et des compétences, et permettent l’archivage, le tri et le regroupement d’éléments ;
    • grâce au module de publipostage, des évaluations personnalisées peuvent être envoyées aux élèves, — invités en en retour à améliorer leurs travaux.

    Ce dispositif nécessite des ordinateurs et des terminaux mobiles connectés, ainsi qu’un compte Google pour l’enseignant (pour des interactions plus poussées, les élèves devront aussi ouvrir des comptes individuels).

    Relation avec le thème de l’édition de Ludovia#12

    Ce dispositif est un bricolage évolutif, une appropriation et un détournement d’une suite bureautique en ligne. Il permet d’utiliser scolairement des outils numériques très polyvalents, en développant les pratiques d’écriture, de partage et de collaboration.

    Ce dispositif techno-pédagogique permet d’intensifier les activités d’écriture des élèves et d’en faciliter l’évaluation personnalisée par les enseignants. Il est surtout une proposition ouverte et modifiable, pour inspirer des scénarios pédagogiques originaux et potentiellement motivants.

    A propos de l’auteur : François Jourde
    Découvrir le programme du FabCamp Ludovia#12.

     

  • Quand les écrans nous taillent un costard…

    Quand les écrans nous taillent un costard…

    [callout]Faire travailler nos élèves de 4e ensemble et à distance dans l’objectif commun de réaliser un article de presse engagé et une émission de radio sur le thème de la mode. Comment les outils numériques nous ont permis de mener un projet d’écriture collaborative où se sont confrontés différents points de vue ?[/callout]

    Ludovia_VergnesetsoulieCostards_260615Ce projet inter-établissement s’appuie sur l’étude d’un texte de Montesquieu et met à disposition des élèves les outils nécessaires au travail collaboratif : murs partagés, visioconférence, tweet-live et webradio.

     

     

     

     

    Ce fut l’occasion de travailler l’argumentation en Français, la rédaction d’un article de presse et la prise de parole radiophonique.

    Ludovia_VergnesetsoulieCostards2_260615

    Relation avec le thème de l’édition de Ludovia#12

    Au delà de la déconstruction du discours médiatique sur la mode, il s’agissait finalement d’apprendre progressivement à nos élèves à se passer de nous par l’appropriation d’outils numériques et ainsi à mieux s’organiser dans leurs futures productions.

    Les deux classes ont chacune produit un événement médiatique dont elles ont pu être fières : l’article à été publié dans un journal local durant la semaine de la presse et l’émission de radio a été suivie et commenté en direct, à distance, lors d’un live-tweet. L’objectif secret des deux professeurs était aussi de poser les bases d’un futur projet inter-établissement plus ambitieux…

    A propos des auteurs : Marie Soulié et Bruno Vergnes
    Découvrir le programme ExplorCamps Ludovia#12.

  • La réalité augmentée au service de la production d’écrit en CM1

    La réalité augmentée au service de la production d’écrit en CM1

    Ludovia_MartinezMarieNoelle_260615

    [callout]Comment motiver les élèves en production d’écrit, grâce à un projet mettant en valeur les contes rédigés par les élèves à l’aide de la réalité augmentée (application gratuite Aurasma) ?[/callout]

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

    Grâce à la tablette numérique, les élèves ont pu filmer leurs personnages dans le théâtre d’ombres et mettre en scène leur conte. Avec l’application Aurasma, ils ont associé chaque illustration à une vidéo et ont présenté leur travail aux élèves de CP.

    Relation avec le thème de l’édition de Ludovia « Numérique & éducation, entre appropriations et détournements »

    Les enseignants d’aujourd’hui sont sans cesse en train de s’approprier les outils numériques et de les détourner de leur fonction première dans le but de trouver le moyen d’intéresser et de motiver leurs élèves. L’utilisation d’Aurasma en production d’écrit est un exemple parmi d’autres.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    Ce projet a tout de suite été bien accueilli par les élèves et après avoir présenté leur travail à leurs camarades, ils étaient très fiers d’eux-mêmes et je pense qu’ils ne s’attendaient pas à produire un tel résultat. Ils n’ont pas eu l’impression de travailler et étaient tous très motivés à chaque fois que l’on reprenait le projet.

    Même si les progrès ne sont pas mesurables sur ce genre d’activité, il est certain que les élèves ont acquis des compétences présentes sur le B2I école, et que la motivation que produit l’utilisation du numérique favorise les acquisitions.

    La difficulté pour l’enseignant est de maintenir cette motivation en variant les supports, les outils et les scénarios des situations d’apprentissage pour ne pas que l’élève se lasse…

    A propos de l’auteur : Marie-Noëlle Martinez
    Découvrir le programme ExplorCamps Ludovia#12.

  • Web 2.0 et enseignement : apprentissage de la langue française et écriture interactive comme exemple

    Web 2.0 et enseignement : apprentissage de la langue française et écriture interactive comme exemple

    L’utilisation du web en classe de français permet un apprentissage centré sur l’apprenant et une nouvelle attitude pédagogique de l’enseignant.

    A partir d’exemples ou de scénarios pédagogiques , nous expliquerons les concepts qui fondent notre théorisation pédagogique et les difficultés inhérentes à l’installation de ce genre de pratique pédagogique éminemment interactive.

    Les soubassements théoriques de notre intervention sont : le cadre européen de référence des langue, l’approche actionnelle, le scénario pédagogique, la standardisation pédagogique, l’écriture interactive.

    Retrouvez toutes les vidéos et communications en ligne sur notre page « plateau TV » ici
    Retrouvez toutes les communications écrites et les photos d’Educatank Forum 2014 ici

  • J’apprends l’écriture cursive

    J’apprends l’écriture cursive

    serpodile4_220414Cette méthode amène les enfants à acquérir une écriture fluide, efficace et en cohérence avec les exigences de l’école. La méthode est basée sur la décomposition des lettres en tracés de base (rond, canne …).

    Fonctionnalités

    Créé avec l’aide d’ergothérapeutes et de graphothérapeutes, cette application :

    – apprend les tracés de base de l’écriture cursive (pont, canne, rond) en y associant un nom et une couleur. Le début du tracé est indiqué grâce à un feu clignotant.

    – combine les tracés de base pour former les lettres de l’alphabet en cursive. L’enfant fait le lien entre les tracés de base et le geste qu’il doit réaliser pour écrire la lettre en cursive. Un mode leçon donne une explication visuelle et auditive du tracé.

    – offre à l’enfant un apprentissage visuel (grâce aux couleurs des tracés qui se retrouvent dans les lettres), auditif et verbal en nommant l’enchainement des tracés et kinesthésique en contrôlant le sens du tracé de la lettre lorsqu’il la réalise.
    – possède sur chaque écran un cadre coloré qui permet à l’enfant de s’orienter dans l’espace : le bleu pour le ciel, le marron pour la terre, le vert pour le feu vert et le rouge pour le feu rouge. Le cadre est expliqué dans une vidéo d’aide en page d’accueil.

    Caractéristiques techniques

    Disponible sur Apple Store, Google Play et Amazon AppStore, fonctionne sur tablette et smartphone, en Français et en Anglais.

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    Plus d’infos :
    Site web : http://cursive.serpodile.com et démo en vidéo : http://youtu.be/xyTGlcavDgU

    A propos de Serpodile
    Creéé en 2011 Serpodile a pour objectif de concevoir des cahiers papiers et des apps numériques originals pour les enfants dys, utiles à tous. blog ici.

  • Différenciation et classes multi-niveaux avec les ardoises numériques BIC

    Différenciation et classes multi-niveaux avec les ardoises numériques BIC

    « Il nous semblait plus pertinent de mettre en place un tel système dans une école où les enfants développent plus d’autonomie, ayant plusieurs niveaux par classe », explique Christian Hurault, coordinateur TUIC de la circonscription diocésaine.

    La différenciation facilitée et même suscitée par les ardoises numériques

    « C’est un outil qui permet la différenciation et je dirais même qu’il suscite la différenciation », souligne Marie Le Corre. Enseignante mais aussi directrice de l’école primaire depuis la dernière rentrée, Marie n’est pas une adepte des technologies. Elle confie même n’avoir jamais utilisé de numérique dans sa classe avant d’arriver dans cette école.

    Aujourd’hui, elle apprivoise les ardoises numériques au jour le jour ; et même si elle avoue devoir passer beaucoup de temps à préparer les séances et ne pas encore trouver suffisamment de disponibilité pour explorer toutes les capacités de l’outil, elle relève « une prise en main aisée et très facile ».

    Au stade où elle en est, l’intérêt majeur qu’elle perçoit de l’outil, « c’est de pouvoir créer des groupes de niveaux, des groupes de besoins, des groupes en fonction des thèmes choisis » et tout cela de manière très simple :

    « c’est trois clics, il suffit de déplacer des étiquettes de prénoms dans des groupes cases ; c’est à la portée de n’importe quel enfant de 5 ans ».

    Fonctionnement au quotidien de deux classes multi-niveaux

    BIC_Vannes2_130314Au programme du jour, dans la classe de Morgane Laurent, Maternelle et CP : activités de numération pour les Grandes Sections : casque sur les oreilles, les élèves de Morgane, qui ne savent pas encore lire, peuvent écouter la consigne « comptez le nombre d’animaux » puis cocher la bonne réponse parmi un choix de trois blocs d’images, dans une séquence d’exercices progressifs.

     

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    Pendant ce temps, l’enseignante travaille les mathématiques avec les élèves de CP; chaque élève doit « payer » le montant indiqué  pour « sa casquette et son chien », représentés à l’écran ; pour cela, il va faire glisser, à l’aide de son stylet, du bon côté de l’ardoise, le nombre de pièces ou de billets correspondants à la somme.

    Un exercice qui n’est pas évident pour ce niveau que Morgane se doit d’accompagner en projetant au TNI soit son ardoise, soit celle d’un élève pour aider à sa réalisation.

    « Avec les ardoises numériques, c’est plus simple pour moi de travailler en double niveau GS-CP, pendant que les petits et moyens de maternelle sont à la sieste ou occupés avec l’ATSEM ».

    Dans la classe de Marie Le Corre, ce sont les quatre niveaux de l’élémentaire qui sont concernés !

    BIC_Vannes4_130314Alors que CE1 et CE2 doivent écouter un conte dans leur casque pour répondre ensuite à un questionnaire, les CM1 et CM2 travaillent en coopération par deux (un CM1 et un CM2), Marie a choisi aujourd’hui de faire « plancher » les CM2 sur un texte complexe extrait d’Internet traitant de la vie de Pierre et Marie Curie ; accompagnés de leurs camarades de CM1, ils doivent répondre à des questions en interrogeant leur binôme sur ce qu’il a lu.

    En travaillant ainsi, Marie vise à mettre l’accent sur le travail de recherche pour les CM2 et ainsi les « préparer » à leur entrée en 6ème, poussés par les CM1 qui, eux, ont l’objectif de faire un « sans-fautes » au questionnaire.

    Pour Morgane, c’est essentiellement la capacité de l’outil à enregistrer le travail des élèves qui l’a séduite.

    L’enregistrement du travail des élèves, étape par étape : un argument de choix qui encourage l’utilisation des ardoises numériques

    « Après la séance de mathématiques, je peux étudier ce qu’ont fait les grandes sections pendant qu’ils travaillaient en autonomie et je me rends compte que certains sont capables de travailler tout seuls et de se corriger alors que d’autres n’ont pas terminé les exercices ;  je sais donc qu’il faudra que je reprenne avec eux le fonctionnement pour les prochaines séances », explique Morgane.

    Cette fonction « Replay » lui sert aussi pour les exercices d’écriture. Elle nous montre le travail réalisé le matin-même par les CP sur la formation des lettres. Elle se repasse sur l’ordinateur le tracé d’un élève sur l’écriture du « i » et commente : « on voit qu’au début, il s’applique et à la fin, il espace de plus en plus ses lettres comme ça il prend de la place et ça lui évite d’en tracer plus ».

    Ce temps d’analyse, plutôt que de « correction », lui fournit également d’autres données comme par exemple, le temps mis par l’élève pour réaliser le travail ; pour le cas de l’écriture,

    « je peux voir comment il trace ses lettres ; c’est notamment intéressant pour les enfants qui font leurs lettres à l’envers ou qui partent dans le mauvais sens ; pour remédier après et rectifier les choses, c’est plus facile ».

    Pour Christian Hurault, l’autonomie est déjà une qualité très développée dans les classes multi-niveaux et la présence d’outils comme les ardoises numériques BIC ne peut que faciliter l’enseignement au quotidien.

    « On voit bien que les enfants développent une autonomie différente dans ce type de classe et si l’enseignant peut avoir d’autres outils pour accompagner cette autonomie, c’est nettement plus agréable et efficace », conclut-il.

  • Mise en ligne du site facilécriture & facilorthographe

    Mise en ligne du site facilécriture & facilorthographe

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    Instituteur spécialisé, professeur des écoles, j’ai été au cours de ma vie professionnelle confronté aux difficultés rencontrées dans l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et de l’orthographe par bon nombre d’élèves dans le cadre de classes spécialisées et de classes ordinaires, en France et dans le réseau des établissements français à l’étranger.

    Au fil des ans, mon intérêt et ma passion pour ce sujet m’ont conduit à mener des recherches personnelles et à développer des applications dans le cadre de ma pratique pédagogique afin de venir en aide à ceux qui en avaient besoin.

    Après la mise en ligne en 2008 de facilecture (procédé d’aide à l’apprentissage de la lecture), puis en 2009 de facilalire (outil d’entraînement à l’identification rapide des mots et à la lecture fluente), je poursuis la présentation de mon travail via ce site dédié à l’apprentissage de l’écriture et de l’orthographe lexicale.

    Fruits de l’expérience de toute une carrière sur le terrain, la méthode et les outils que je présente ici sont aussi le résultat de la contribution de tous ceux qui m’ont rejoint, m’accompagnent, m’aident à les faire vivre en les mettant en pratique, les adoptant et les adaptant, et les recommandant.

    Puisse ce travail être utile au plus grand nombre : élèves, enseignants, familles. C’est toute sa raison d’être.

    Et s’il vous plaît au passage d’entamer un dialogue, d’ouvrir des échanges, n’hésitez pas à me contacter, c’est également l’une des vocations de ce site.

    Auteur : Francis Ribano

    De nombreux enseignants témoignent sur le site :

    Comment enseigner l’écriture cursive en classe de CP ?

    Comment faire en sorte qu’un élève ne soit pas perdu dans le dédale de lignes d’un cahier Séyès ?
    Comment s’assurer qu’il va maîtriser le « chemin » d’une lettre et plus tard celui du mot sans emprunter des stratégies personnelles qui risquent de l’handicaper dans la production d’écrits ?
    C’est à ces questions que répond la méthode facilécriture.

    Pertinence, rigueur, simplicité

    Une vraie méthode d’enseignement et d’apprentissage de l’écriture pour le cycle 2, efficace, facile à appliquer, facile à comprendre pour les élèves, les parents. L’essayer … c’est l’adopter ! 

    Mais pourquoi on a attendu si longtemps pour nous apprendre ce secret ?

    Maître spécialisé E depuis 5 ans, j’utilise les outils facilecture depuis leur début avec une totale satisfaction et je ne saurais m’en passer.    
    En 2011, étant amené à travailler avec des élèves de CE2 ayant un geste graphique mal assuré et une orthographe déficiente, j’ai entamé un travail d’aide et de remédiation en m’appuyant sur la méthode  facilécriture et facilorthographe  créée par l’auteur de facilecture, et ce fut une véritable réussite.

    D’autres témoignages sont à découvrir sur le site, onglet « sur le terrain ».

    Plus d’infos : découvrir le site