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  • Rencontres de l’Orme 2.14 : Comment assurer la maintenance dans les établissements scolaires en 2014 ?

    Rencontres de l’Orme 2.14 : Comment assurer la maintenance dans les établissements scolaires en 2014 ?

    par Marie-France Bodiguian, Cabinet AMO-TICE

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    Pour en débattre, l’atelier proposé à cet effet lors des Rencontres de l’Orme les 27 et 28 mai dernier à Marseille, animé par Gérard Puimato, Directeur adjoint du Canopé de l’Académie d’Aix Marseille, a accueilli Sandrine Dangreville Chef du Pôle Équipements d’Infrastructures, Conseil régional Ile de France, Pascale Luciani-Boyer Membre du Conseil National du Numérique, Éric Mazo Chef de service Technologies de l’Information Educatives, Conseil régional PACA, Christian Mertz Responsable du suivi du déploiement Environnement Numérique des Collèges (ENC) des Hauts-de-Seine, Michel Pérez Inspecteur général de l’Éducation nationale et Laurent Tixier Chef du service d’informatisation CG des Bouches du Rhônes.

    Amotice_orme1_170614Tous ont livré leur témoignage sur les différentes modalités et moyens mis en œuvre, bien avant la loi. Forts de leurs expériences, les intervenants restent dans une recherche permanente pour améliorer les dispositifs. Leurs propos constituent ainsi un véritable carrefour d’échanges et apportent de réelles pistes de réflexion pour les collectivités.

    Comment développer des compétences de proximité dans une logique standardisée ?

    Qu’est ce que la maintenance dans les établissements scolaires en 2014 ? Assurer la continuité de service des usages du numérique recouvre à présent des compétences qui se complexifient au fil du développement des technologies. Les besoins et les attentes des établissements de la région Ile de France ainsi que les contraintes des services du Conseil Régional ont pour exemple fait l’objet d’une longue étude, comme le précise Sandrine Dangreville, Chef du Pôle Équipements d’Infrastructures, au Conseil régional Ile de France.

    « L’objectif était de définir les dispositifs à mettre en place et surtout de concilier les différents enjeux liés à la technique certes, mais aussi à la sécurité, aux ressources humaines et bien sûr aux coûts ».

    Alors comment faire converger ces différents paramètres pour une efficience des usages ?

    Malgré la variété des dispositifs présentés lors de l’atelier, tous s’orientent aujourd’hui vers une approche phasée et industrielle de la maintenance. Tous sont passés d’une logique d’innovation, d’un processus « artisanal » à une logique de performance.

    Mais une maintenance réussie répond avant toute chose à un besoin de relation de proximité avec l’usager, dans des délais et conditions satisfaisants.

    Afin de concilier ces deux notions, parfois contradictoires, les intervenants présents à l’atelier ont mis en place des dispositifs dont de nombreuses collectivités pourront s’inspirer : il s’agit avant tout de déployer des ressources humaines adaptées en mutualisant les moyens, tout en augmentant les effectifs grâce à l’embauche d’emplois d’avenir.

    C’est le choix qu’ont fait les régions :

    . PACA, qui compte plus de 180 lycées publics, près de 58 000 ordinateurs et 1162 serveurs. La mutualisation des moyens s’est faite par la mobilisation d’une centaine d’agents STIL (Support Informatique des Lycées) ou ATIE. Des ressources qui ont ainsi été complétées par l’embauche d’une trentaine d’emplois d’avenir.

    . Ile de France qui comprend 471 lycées, 200 000 ordinateurs et regroupe 3 académies. Le dispositif OPTIC (Opérateur de proximité pour les technologies de l’Information et de la Communication) mis en place a permis la création d’une centaine d’emplois d’avenir. Chaque agent consacre chaque semaine 1 journée par établissement et 2 journées à suivre sa formation, au terme de laquelle il sera diplômé.

    . Autre solution choisie par le département des Hauts de Seine : l’externalisation totale ou partielle des compétences auprès d’experts Christian Mertz, Responsable du suivi du déploiement Environnement Numérique des Collèges (ENC) des Hauts-de-Seine nous expose le projet ENC mis en œuvre en partenariat avec l’Académie de Versailles : « Cet écosystème totalement infogéré est axé sur la qualité de service, dont la maîtrise est rendue possible par l’expertise et le savoir-faire même des prestataires ».

    Côté maintenance, il est ainsi possible de connaître à distance l’état du parc des 125 postes en temps réel et d’en prendre la main. Côté utilisateur, la mise en place d’un catalogue des services permet de connaître les  champs  délais d’intervention.

    La gouvernance,  clé de voûte de la maintenance

    Pour articuler les différents ressorts de la maintenance, nos intervenants soulignent l’importance d’une gouvernance harmonisée et fluidifiée qui répond à des problématiques multi compétences : RH, externalisation, arbitrage politique, contraintes budgétaires,… sans oublier l’articulation avec l’Education Nationale ! Pour exemple, la Convention signée entre les Hauts de Seine et l’Académie de Versailles trouve un équilibre tripartite entre   :
    . Le collège , le centre de gravité du programme
    . Le département, qui assure la maîtrise d’ouvrage d’ensemble en mettant à disposition les infrastructures, matériels et services
    . L’Académie de Versailles, qui prend en charge la formation, l’accompagnement et la conduite du changement.

    Une gouvernance réussie doit par exemple également trouver un équilibre dans la demande exponentielle de logiciels de la part des enseignants.

    Encouragés à rechercher, expérimenter, innover sur les usages, la mise en place d’un encadrement n’est pas encore définie, même si les avis vont majoritairement vers une liste à choix unique, calquée sur le modèle actuel d’un choix d’ouvrage unique par l’enseignant pour l’année entière. Point de vue partagé par Laurent Tixier, qui rappelle que « dans une logique industrielle et standardisée qui se veut performante, il est impossible d’installer tous les logiciels que l’on souhaite sans un minimum d’encadrement des processus ».

    Développer la maintenance, oui, mais à quel coût et pour quelle satisfaction d’usager ?

    Les différentes expériences exposées lors de l’atelier ont permis de nous éclairer sur les différentes  solutions à mettre en œuvre par les collectivités. Mais à quel coût et pour quelle satisfaction d’usager ? « Car celle-ci, comme le souligne Pascale Luciani Boyer, du Conseil National du Numérique n’est pas forcément liée au budget dépensé ».

    D’autant comme le rappelle Eric Mazo, Chef de service Technologies de l’Information Educatives au Conseil régional de PACA que « le nombre encore confidentiel d’études menées sur le numérique à l’école ne permet aux élus de justifier leurs investissements à de résultats quantifiés ».

    Toute la difficulté de cette équation réside donc dans un dosage savant entre technicité et accompagnement des usages. Michel Pérez,  Inspecteur général de l’Éducation nationalepose à cet effet le constat « des grandes disparités dans la mise en œuvre des dispositifs de maintenance  : des systèmes les plus aboutis aux systèmes les plus bricolés ».

    Et demain, quelle maintenance dans les nouveaux paysages numériques et territoriaux ?

    Amotice_orme2_170614C’est donc certain, des solutions existent pour répondre aux problématiques d’aujourd’hui. Mais quid de demain? « Car face à la révolution permanente des équipements et technologies du numérique, il est essentiel de pouvoir adapter la vitesse de déploiement de l’Ecole Numérique, voire de l’anticiper » comme le précise P. Luciani-Boyer.

    Face aux nouveaux usages nomades  du numérique, voire aux BYOD (Bring Your Own Device) comme y réfléchit actuellement le département des Bouches-du-Rhône, quels dispositifs envisager pour une utilisation efficiente, sécurisée et synchronisée des terminaux?

    Et qu’adviendra-t-il des dispositifs actuels de maintenance, dans le nouveau paysage territorial qui se dessine : comment devra-t-on organiser notamment le déploiement de moyens humains de proximité, lorsque les structures départementales n’existeront plus ?

    Et vous quel dispositif de maintenance avez-vous mis en place dans vos établissements ? Et à quelles problématiques êtes vous confrontées ?

    N’hésitez pas à réagir sur notre blog http://www.amotice.com/blog.

     

     

  • Texas Instruments et les éditions Hatier s’associent pour faciliter l’entraînement au calcul mental et la résolution d’exercices mathématiques

    Texas Instruments et les éditions Hatier s’associent pour faciliter l’entraînement au calcul mental et la résolution d’exercices mathématiques

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    A l’occasion du Congrès de l’Association Nationale des Conseillers Pédagogiques, l’équipe éducation de Texas Instruments France lance la TI-Primaire Plus™, un « exerciseur mathématique » de type calculatrice scientifique, avec son logiciel « TI-Smartview™ pour la TI-Primaire Plus™ »  :

    émulateur gratuit utilisable avec un vidéoprojecteur ou un TNI/TBI.

    Il permet à l’enseignant de guider ses élèves dans l’utilisation de la calculatrice à travers des activités de pratique de calculs mathématiques.

    Le lancement de la TI-Primaire Plus™, est accompagné de deux ouvrages proposés par les éditions Hatier : des fiches photocopiables immédiatement exploitables par l’enseignant : Les activités et exercices pour la calculatrice (CM1-CM2, 64 p., 27 € ; 6e-5e, 80 p).

     

    Texas Instruments France a inventé avec l’aide d’une équipe d’enseignants français, un « exerciseur mathématique » unique en son genre pour l’approfondissement des connaissances des élèves des relations entre les nombres et le calcul. Un mode particulier permet la résolution d’exercices tout en s’entraînant au calcul mental.

    « La TI-Primaire Plus permet de combiner l’utilisation du calcul instrumenté, qui doit faire selon les textes officiels l’objet d’une utilisation raisonnée, à la pratique du calcul mental qui est une priorité. Le mode exercice permet à l’élève de se confronter à des questions du type recherche d’un complément dans une addition à trou, d’un facteur dans une multiplication à trou ou de décompositions additives, soustractives, multiplicatives, etc. Cet outil nomade assimilé à une calculatrice peut servir de support à l’entraînement et l’investigation, ainsi que d’outil de contrôle de réponses élaborées mentalement. Dans tous les cas, l’autonomie de l’élève est favorisée que ce soit en classe ou à la maison », indique Roland Charnay, expert en didactique des mathématiques.

    Pour Gilles Aldon, chercheur à l’IFÉ-ENS de Lyon : « A l’IFÉ, plusieurs projets ayant trait aux usages des technologies en mathematiques, pourront s’appuyer sur les fonctionnalités de la TI-Primaire Plus™,  pour construire des situations de classe avec des points de vue différents ; ils s’intéresseront particulièrement au rôle de la technologie dans les pratiques d’évaluation formative, à l’articulation entre artefacts matériel et digital et à l’utilisation des problèmes dans l’enseignement des mathématiques ».

    Afin de valider ces objectifs Texas Instruments France s’est rapproché de l’IFÉ et équipera jusqu’à 50 classes pilotes de CM1, CM2, 6e  et 5e  dès la rentrée 2014 de la TI-Primaire Plus, son logiciel compagnon, contenus et formations associés.

    TexasInstrument2_SmartviewPrimaire_270514Les éditions Hatier se sont associées à Texas Instruments France en proposant des activités clés en main dédiées à l’usage de cet outil numérique en cycle 3 et jusqu’à la classe de 5ème.

    Une équipe d’auteurs spécialisés a ainsi conçu deux ouvrages de fiches photocopiables pour la classe couplés à un CD-ROM pour l’enseignant : Les activités et exercices pour la calculatrice, CM1- CM2, 6e  – 5e, collection Mosaïque, R. Charnay, G. Combier, B. Anselmo, L. Treffort.

    Plus d’infos :
    La TI-Primaire Plus™ sera disponible en distribution à partir du mois de mai à http://www.education.ti.com/fr/france/acheter/etudiants_acheter_distributeurs
    Les deux ouvrages développés par Hatier seront disponibles à partir du mois de mai à http://www.editions-hatier.fr/livre/mosaique-fiches-dactivites-photocopiables-pour-la-calculatrice-texas-instruments-inclus-cd-rom.

     

     

     

     

     


    A propos de Texas Instruments
    La Division produits scolaires (ET) de Texas Instruments, propose des solutions matérielles et logicielles innovantes pour l’apprentissage des mathématiques et des sciences. Les produits scolaires et les services de TI sont conçus depuis 20 ans en collaboration avec des enseignants formateurs français du « réseau T3 » de façon à répondre parfaitement aux besoins spécifiques d’une utilisation en et hors classe. De plus amples informations sont disponibles sur
    http://education.ti.com/france

  • Déploiement du numérique et de l’ENT dans les écoles de la Somme

    Déploiement du numérique et de l’ENT dans les écoles de la Somme

    « Face au constat des mauvais résultats des écoles primaires de la Somme et après différents diagnostics, le numérique s’est avéré comme pouvant être un levier pour une meilleure réussite scolaire« , explique Jérôme Déprés.

    Yves Landos nous dresse un rapide historique de l’arrivée de l’ENT premier degré dans certaines écoles de la Somme, sur le volontariat de quelques enseignants sans accompagnement au départ.

    L’entité Somme Numérique regroupe le Conseil Général de la Somme mais également la quasi-totalité des intercommunalités et donc des 792 communes du département.

    « Notre rôle est vraiment de mutualiser nos actions notamment pour passer des marchés sur lesquels nous pouvons obtenir de meilleurs tarifs de par la force que nous représentons ; une mutualisation qui va de la maternelle au collège et qui nous permet de réduire les charges« , ajoute Jérôme Déprés.

    Pour les services de l’éducation nationale, cette organisation simplifie vraiment la tâche puisqu’il n’y a qu’un seul interlocuteur à savoir Somme Numérique.

    « Une fois que les aspects pédagogiques sont entendus avec l’école et l’inspecteur, nous n’avons qu’à faire passer le bon de commande à Somme Numérique qui prend le relais pour la mise en place« , souligne simplement Yves Landos.

    Un modèle d’organisation simplifiée qui permet de gagner du temps pour se concentrer sur l’essentiel, à savoir les bons usages autour de l’arrivée de nouveaux outils numériques.

    Et sur la réforme territoriale et la « disparition » des départements, nous leur demandons si leur modèle ne leur donnera pas une longueur d’avance… Réponse à découvrir en fin de vidéo.

    Toutes les interviews réalisées sur les NetJournées sont à voir sur notre page plateau TV ici

  • Les écoles à l’ère du numérique

    Les écoles à l’ère du numérique

    Un nouveau tournant vers le numérique

    La création d’une Direction Numérique montre une volonté forte du gouvernement face aux enjeux du numérique à l’école en termes d’outils et de supports pédagogiques. On peut d’ores et déjà noter plusieurs initiatives concrètes et d’envergure du Ministère, à l’image du service D’COL, lancé fin 2013 à destination des 30.000 élèves de 6ème en difficulté scolaire, qui amène une palette complète de services de soutien aux élèves et aux établissements.

    Cependant, on voit trop d’initiatives et d’expérimentations locales, qui sont très intéressantes d’un point de vue pédagogique mais qui ne connaissent pas de généralisation à grande échelle. Un des enjeux pour cette Direction est donc de réussir à créer des conditions pour permettre des déploiements d’envergure et ainsi permettre de faire réellement entrer le numérique dans les pratiques pédagogiques.

    Les enseignants, pierre angulaire de ce projet

    Contrairement à certaines idées reçues, les enseignants ne sont pas réticents face au numérique. Ils attendent juste des outils simples leur permettant d’améliorer leur pratique pédagogique au quotidien. D’ailleurs, la grande majorité d’entre eux utilisent déjà internet dans la préparation de leurs cours. Le numérique n’est pas une baguette magique.

    Que l’on parle d’applications éducatives ou de cours interactifs, il faut garder à l’esprit qu’il ne s’agit que d’outils. Les enseignants n’adopteront le numérique que s’il n’est pas un frein dans leur pratique. Simplicité, fiabilité et gain de temps pour l’enseignant sont les maîtres mots pour une intégration réussie du numérique à l’école.

    Les clés du succès

    Aujourd’hui, le numérique à l’école reste pour les élèves cantonné dans les salles informatiques, ce qui n’est pas efficace. Les tablettes tactiles sont un moyen élégant de sortir le numérique de la salle informatique pour l’intégrer pleinement dans la pratique pédagogique. A condition d’aller jusqu’au bout des choses.

    Certaines collectivités font aujourd’hui le choix d’investir des sommes importantes dans des déploiements de tablettes pour tous les élèves. Or l’investissement en matériel n’est qu’un aspect du problème. Ce type de déploiement, qui a le potentiel de révolutionner l’enseignement, doit intégrer toutes les dimensions, à savoir les infrastructures réseau sans fil à haut débit, la gestion du parc (matériel et logiciel), les applications de contenus pédagogiques et surtout la formation des enseignants.

    Or l’attention est en général focalisée sur le coût d’acquisition des tablettes, au détriment des autres dimensions. D’où des retours parfois désenchantés.

    Certains élus commencent à évoquer des approches de type BYOD (BringYourOwnDevice, apportez vos appareils personnels), qui permettraient de s’affranchir des contraintes d’investissement et de maintenance d’un parc de terminaux. Cette approche séduisante deviendra de plus en plus pertinente au fur et à mesure de la baisse des prix d’équipements.

    On peut ainsi imaginer que la tablette devienne d’ici quelques années, au même titre que la calculatrice scientifique, un matériel scolaire standard, avec des spécifications suffisamment génériques pour être indépendantes du fournisseur, et soit à la charge des parents (quitte à envisager des mécanismes de subvention soumis à des conditions de ressources).

    Cette approche, qui est déjà une réalité de fait dans l’enseignement supérieur, où la quasi-totalité des étudiants sont dotés de leur propre ordinateur, pourrait très bien se transposer dans les années à venir dans les écoles et les collèges.

    Au-delà de la problématique de l’équipement individuel, un des objectifs de l’Etat semble être d’assister les collectivités dans la mise à disposition d’infrastructures de réseau à haut débit dans les établissements scolaires, mais également dans la création de conditions d’accès au marché favorables à une véritable concurrence.

    Cela permettra à l’avenir de dégager des économies considérables sur les achats de contenus pédagogiques. Le paradigme du manuel scolaire papier, qui est obsolète dans une approche numérique de l’enseignement, reste malheureusement encore aujourd’hui le modèle dominant.

  • Le WIFI est-il sans risques pour notre santé ? Point de vue sur les précautions à prendre

    Le WIFI est-il sans risques pour notre santé ? Point de vue sur les précautions à prendre

    WIFI_pointdevueDominiqueLebourseLe Canada répond Oui.

    Au préalable, j’attire votre attention sur le fait que la vidéo associée à l’article « Le-wifi-est-il-sans-risque-pour-notre-sante-le-canada-repond-oui« , date de 2010.

    Or, si l’on fait un parallèle avec les téléphones portables, on peut considérer que le point de vue des scientifiques et des constructeurs a sensiblement évolué depuis 2010.

    Pourquoi pas concernant le Wifi ? Par ailleurs, il est dit que les fréquences mises en œuvre se situent : « sur une échelle inférieure à d’autres ondes qui sont présentes dans notre quotidien (ex le micro-onde) ».
    Je me permets de préciser que les ondes du wifi sont pulsées à 2,4 GHz et qu’il s’agit bien de micro-ondes ou d’hyperfréquences. Je ne rentrerai pas plus dans les détails techniques en concluant que – tout comme avec les micro-ondes, il faut prendre des précautions.
    Par exemple, on ne reste pas à proximité du micro-onde avec son bébé dans les bras pendant que l’on réchauffe son biberon.

    Qu’en est-il du Wifi dans les écoles ?

    Mon point de vue est technique et non pas scientifique, sachant que je travaille dans une entreprise qui équipe des écoles avec des infrastructures réseau. Nous installons notamment des points d’accès Wifi qui sont effectivement indispensables à l’utilisation des tablettes et autres équipements sans fils.

    Nous avons aussi un rôle de conseil auprès des municipalités qui sollicitent nos services : nous leur confirmons qu’il ne faut pas proscrire le Wifi mais effectivement prendre des précautions.

    Quelles précautions prendre avec le Wifi et que préconisons-nous ?

    . Il faut éviter de déployer des infrastructures 100% Wifi dont on ne maîtriserait pas le niveau d’émission. Là aussi, je ne rentre pas dans la technique, mais il faut comprendre que – soit automatiquement, soit lors de l’installation -, le niveau d’émission des points d’accès Wifi peut être augmenté pour éviter les zones d’ombres et bénéficier d’une bonne couverture de l’ensemble des salles de classe.

    En outre, une entreprise peut être tentée de limiter le nombre de bornes wifi pour augmenter ses chances d’être retenue dans le cadre d’un appel d’offre avec une solution moins-disante financièrement.

    . Il faut limiter l’utilisation d’un point d’accès wifi dans la durée et dans l’espace ; pour ce faire :
    – la borne Wifi doit être installée à l’intérieur de la classe mobile ou de la valise qui embarque les PC portables où les tablettes ;
    – il faut utiliser un modèle de point d’accès sans fil professionnel dont on diminuera au maximum le niveau d’émission ;
    – il faut éteindre le Wifi dès que l’on a terminé la séquence pédagogique collaborative. Petite parenthèse : la majorité des constructeurs propose un bouton pour couper le wifi au même titre que l’on éteint la lumière quand on sort de la salle de classe. Pédagogiquement, il est bon de sensibiliser les élèves au fait que le wifi, tout comme le téléphone portable doivent être utilisés avec précaution.
    – la Classe Mobile – qui contient la (ou les bornes wifi) doit être placée dans la classe à plus d’un mètre des élèves ou de l’enseignant. Un point d’accès au réseau dans chaque salle de classe : un préalable essentiel à l’école numérique.

    Pour bénéficier pleinement d’une Classe Mobile, elle doit être raccordée au réseau informatique de l’école et à Internet. Cela suppose qu’un accès au réseau soit disponible dans la salle de classe et non pas via une infrastructure Wifi globale (cf le point 1).

    Comment faire quand l’établissement n’est pas câblé ?

    Si l’on dispose du budget et que l’on peut supporter ou attendre les travaux nécessaires, il faut câbler le bâtiment et faire l’acquisition des matériels réseaux actifs. Pour limiter le coût du câblage, on pourra profiter d’une éventuelle réhabilitation électrique où la main d’œuvre sera mutualisée sur la pose consécutive de tous les câbles courants fort et faible.

    Si l’on préfère consacrer une part plus importante du budget pour les équipements informatiques et interactifs, des solutions alternatives – performantes et sécurisées – existent qui mettent en œuvre une technologie Courant Porteur professionnelle qui s’adapte aux installations électriques triphasées les plus vétustes.

    A noter que des mesures réalisées par un centre de recherche indépendant ont montrées que le CPL utilise de fréquences comprises entre 1 et 68 MHz (Mega et non Giga Hertz) qui ne sont plus mesurables au-delà de quelques centimètres. En conclusion En termes de risques sanitaires, il y a sans doute plus de risques de jambes cassées à multiplier les câbles RJ45 dans les salles de classe que de risques avérés à utiliser une technologie sans fil comme le Wifi, à condition néanmoins d’observer des précautions nécessaires et suffisantes.

    On ne proscrit donc pas le WiFi mais on prend des précautions et on consulte des entreprises spécialisées qui proposent une infrastructure réseau filaire ou des technologies alternatives plus économiques qui mixent une infrastructure réseau CPL et des points d’accès Wifi.

    Auteur : Dominique LE BOURSE, société Handi-Informatique

  • Le WIFI est-il sans risques pour notre santé ? Le Canada répond Oui

    Le WIFI est-il sans risques pour notre santé ? Le Canada répond Oui

    La vidéo ci-contre – en anglais, pardonnez-nous pour les lecteurs non anglicistes- datant de 2010, tient à démontrer que des recherches approfondies ont été menées et que le WIFI n’est pas dangereux :
    –  les ondes diffusées par le WIFI se situent sur une échelle inférieure à d’autres ondes qui sont présentes dans notre quotidien (ex le micro-onde) ;
    – leur niveau est d’ailleurs inférieur au seuil de tolérance établi au Canada, lui-même correspondant au seuil de tolérance de la majorité des pays du monde.

    D’un autre côté, des associations canadiennes dénoncent ces recherches qu’elles qualifient comme « une tromperie et une aberration« , pointant le fait que les industriels et les gouvernements se réfèrent à des normes jugées obsolètes. De plus, ils argumentent sur la durée d’exposition des enfants en classe et la vulnérabilité plus importante du jeune public par rapport à ce phénomène (plus d’infos ici).

    En France, Fleur Pellerin déclarait en mars 2013 ne pas s’alarmer sur le Wi-Fi mais sur les ondes émises par les téléphones mobiles. La ministre annonçait le lancement d’une grande campagne de prévention incitant les utilisateurs de portables à utiliser leur kit main libre ou oreillettes Bluetooth. L’organisation mondiale de la santé (OMS) considère les téléphones portables comme cancérogènes depuis mai 2011.

    Argument qui est largement controversé et à prendre avec modération puisque dans une enquête datant d’août 2012, une monographie (étude qui se veut exhaustive sur un sujet précis) de l’OMS classait les ondes des téléphones portables dans le groupe « 2B », interprété totalement différemment selon les commentateurs.

    En tout état de cause, le groupe 2 de la classification des champs électromagnétiques comprend les agents dont la cancérogénicité n’est pas parfaitement démontrée.

    ci-dessous une capture d’écran de l’article en question à lire aussi ici page 77 :

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    Nous sommes preneurs d’éléments de votre part, chers lecteurs, sans engager la polémique, mais pouvant nous permettre d’alimenter le débat et de nous éclairer sur la question. Vous pouvez déposer vos suggestions dans notre rubrique « contacter la rédaction« . Merci !

     

  • Tactice, une offre tablettes « prêtes à l’emploi »

    Tactice, une offre tablettes « prêtes à l’emploi »

    Cette offre propose un pack clé en main à moins de 15000 Euros HT incluant tous les éléments nécessaires pour une utilisation immédiate :

    * Matériels : quinze tablettes de format 10 », une malle de rangement de rechargement incluant un routeur wifi, un projecteur associé à un dispositif d’interactivité, un ordinateur portable, un boitier de projection sur écran.

    * Logiciels : des ressources spécifiques pour un usage en écoles primaires et pré-installées sur les tablettes, un logiciel d’échange de fichiers entre ordinateur portable enseignant et tablettes élèves.

    * Prestations : mise en configuration, livraison, formation de prise en main, support et hot-line.

    * Connectivité mobile assurée par des mini routeurs 3G/4G, utilisable à la fois dans l’école et en dehors de l’école, qui permettront des accès à internet même en l’absence de raccordement de type ADLS ou Fibre, de réseau local, ou de wifi dans l’école.

     

    Cette offre, appelée « Tactice », permettra aux municipalités d’équiper leurs écoles de façon simple, rapide, et à cout contrôlé puisqu’aucune fourniture supplémentaire ne sera nécessaire. Elle sera dans un premier temps proposée en Ile de France Ouest par les commerciaux de chez Orange.

     

    Plus d’infos :

    Reconnue nationalement, (Maskott siège au Conseil National de l’innovation et de la Réussite Educative), Maskott est une société fondée par des enseignants spécialisée dans le multimédia éducatif depuis 2004. Elle conçoit, réalise et vends des solutions pédagogiques et multimédias à destination des établissements scolaires et structures de formation.
    Maskott est notamment lauréat de l’appel à projet E-Education lancé par le ministère de l’Education Nationale dans le cadre des Investissements d’Avenir avec le projet « Tactileo  » qui propose une nouvelle approche de la salle de classe réunissant les interfaces tactiles d’une classe (tables interactives, tablettes, tableau et sol interactifs …) au sein d’un véritable écosystème pédagogique, synchronisé de manière transparente, permettant la conception et la diffusion de contenus pluri-médias interactifs.

  • Ouverture du MOOC ITyPA saison 2

    Ouverture du MOOC ITyPA saison 2

    ITyPA2_111013La saison 1 qui a duré 10 semaines a démarré avec 900 inscrits et s’est achevée avec plus de 1300 participants.

    La saison 2 a démarré le jeudi 10 octobre 2013 et se déroule sur 9 semaines, jusqu’au 12 décembre 2013.

    Toujours gratuit et ouvert à tous en saison 2, ITyPA est d’ores et déjà repéré par FUN – France Université Numérique -, annoncé par la Ministre Geneviève FIORASO le 2 octobre 2013.

    A quelques jours de lancement d’ITyPA 2, plus de 1000 inscrits se sont déjà pré-enregistrés sur la plate-forme, essentiellement de France, du Canada, de Chine et de pays d’Afrique (Côte d’Ivoire, Sénégal et Cameroun).

    Nouveau : l’évaluation sous forme de Badge de compétences

    Les participants pourront choisir d’assister librement aux séances ou de s’investir davantage dans le but d’obtenir non pas un simple certificat mais un Badge délivré à partir d’une évaluation établie pour chaque participant et alignée sur le référentiel de la Fondation Mozilla dans le cadre l’Open Badges Initiative qui permet la reconnaissance de compétences acquises sur le web ou en présentiel.

    Pour obtenir cet Open Badge délivré au nom des deux partenaires institutionnels que sont Centrale Nantes et Télécom Bretagne, il sera demandé à chaque participant de s’inscrire entre la 3ème et la 8ème séance et de remplir toutes les conditions requises (document de travail à déposer sur une plateforme, quizz, évaluation par des pairs).

    Des lieux relais pour mieux échanger

    En plus du Badge, plusieurs nouveautés sont également au programme de la saison 2, notamment la mise à disposition des participants d’une plateforme d’échange pour que chacun puisse créer son espace personnel en ligne.
    De plus, le réseau de participants va pouvoir bénéficier de séances de travail en présentiel en
    Espagne et en France (Auvergne, Rhône-Alpes, Bretagne, Lorraine, Midi-Pyrénées et Bourgogne) grâce à un réseau de sites partenaires.

    Une équipe d’enseignants passionnés

    A l’exception de Simon Carolan, ils étaient déjà là en 2012. Les participants les retrouveront donc en saison 2, dès le 10 octobre 2013 :
    Simon Carolan est doctorant à l’Ecole Centrale de Nantes. Après avoir effectué une analyse de la motivation des participants de la première session de ITyPA, publiée à l’atelier MOOC de la conférencen EIAH, il rejoint l’équipe de conception et d’animation de ITyPA de l’année dernière.

    Jean-Marie Gilliot, enseignant-chercheur à Telecom Bretagne, chargé de mission MOOC à l’Institut Mines-Télécom.

    Anne-Céline Grolleau ingénieure pédagogique à l’École Centrale de Nantes en charge du dispositif de formation inter-établissements ” PedaTice”.

    Morgan Magnin enseignant-chercheur à l’École Centrale de Nantes, chargé de mission EAT-TICE.

    Christine Vaufrey consultante en formation en ligne, rédactrice en chef de Thot Cursus.
    … Ainsi que de nombreux experts avec lesquels les participants sont invités à échanger durant chaque séance, du 10 octobre au 12 décembre 2013.

    Rejoindre le MOOC ITyPA :  http://mooc.fr/itypa2/

  • «Ouvrir l’éducation» pour stimuler l’innovation et les compétences numériques dans les écoles et les universités

    «Ouvrir l’éducation» pour stimuler l’innovation et les compétences numériques dans les écoles et les universités

    Pour contribuer au lancement de cette initiative, la Commission a ouvert le 25 septembre dernier un nouveau site web, Open Education Europa, qui permettra aux étudiants, aux professionnels de l’éducation et aux établissements d’enseignement de partager gratuitement des ressources éducatives libres.

    Rapport_comissioneuro_260913Entre 50 et 80 % des élèves des États membres de l’UE n’utilisent jamais de manuels scolaires numériques, de logiciels d’exercices, d’émissions radiodiffusées/de podcasts, ni de jeux de simulation ou didactiques. La plupart des enseignants aux niveaux primaire et secondaire ne se sentent pas à l’aise avec les technologies numériques ni capables d’enseigner des compétences numériques de manière efficace, et 70 % d’entre eux souhaiteraient se former davantage à l’utilisation des TIC.

    Les élèves de Lettonie, de Lituanie et de République tchèque sont le plus susceptibles de disposer d’un accès à Internet à l’école (plus de 90 %), soit deux fois plus que ceux étudiant en Grèce ou en Croatie (environ 45 %).

    L’enseignement supérieur doit également faire face à un défi numérique: le nombre d’étudiants européens étant appelé à croître de manière significative au cours de la prochaine décennie, les universités doivent adapter les méthodes d’apprentissage traditionnelles et offrir un mélange de cours en présentiel et de possibilités d’apprentissage en ligne, tels que les MOOC (Massive Open Online Courses, cours en ligne ouverts et massifs), qui permettent d’accéder à des contenus éducatifs n’importe où, n’importe quand et à partir de n’importe quel équipement. De nombreuses universités ne sont cependant pas prêtes pour ce changement.

    «Ouvrir l’éducation», une initiative conjointe conduite par Mme Androulla Vassiliou, commissaire européenne à l’éducation, à la culture, au multilinguisme et à la jeunesse, et Mme Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission chargée de la stratégie numérique, se concentre sur trois aspects principaux:

    – la création de possibilités d’innovation pour les institutions, les enseignants et les apprenants;
    – l’utilisation accrue des ressources éducatives libres (REL), garantissant que les supports didactiques produits à l’aide de fonds publics soient accessibles à tous;  et
    – l’amélioration de l’infrastructure et de la connectivité des TIC dans les établissements scolaires.

    «Le monde de l’enseignement est en profonde mutation, de l’école primaire à l’université et au-delà: quel que soit l’âge des apprenants, les contenus éducatifs ouverts fondés sur les technologies seront bientôt incontournables et non plus simplement utiles. Nous devons accentuer nos efforts pour faire en sorte que les jeunes, en particulier, soient dotés des compétences numériques dont ils auront besoin pour leur avenir. Il ne suffit pas de comprendre comment utiliser une application ou un programme; nous avons besoin de jeunes capables de créer leurs propres programmes. Le programme «Ouvrir l’éducation» vise à ouvrir les mentalités aux nouvelles méthodes d’apprentissage, de façon à ce que nos citoyens soient plus employables, créatifs, innovants et entreprenants», a déclaré Mme Vassiliou.

    Et Mme Kroes d’ajouter : «Mon rêve est que chaque classe soit passée au numérique d’ici à 2020. L’éducation doit être connectée à la vie réelle; elle ne peut pas évoluer dans un monde parallèle. Les jeunes souhaitent utiliser la technologie numérique dans tous les aspects de leur vie. Ils ont besoin de compétences numériques pour décrocher un emploi. Toutes les écoles et universités, et pas seulement certaines d’entre elles, doivent tenir compte de cette réalité

    Les initiatives en rapport avec le programme «Ouvrir l’éducation» seront financées par Erasmus+, le nouveau programme de l’UE en faveur de l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport, Horizon 2020, le nouveau programme en matière de recherche et d’innovation, ainsi que par les Fonds structurels de l’UE.

    Par exemple, Erasmus+ accordera un financement à des prestataires de services éducatifs pour faire en sorte que les modèles commerciaux soient adaptés à l’évolution technologique et pour contribuer à la formation des enseignants au moyen de cours en ligne ouverts. Tous les matériels didactiques financés par Erasmus+ seront mis gratuitement à la disposition du public sous le régime des licences ouvertes.

    Contexte
    Nous vivons dans des sociétés connectées, où un nombre croissant de personnes de tous âges se servent des technologies numériques dans leur vie de tous les jours. Toutefois, pour de nombreux enfants, l’école ne reflète pas cette réalité quotidienne.

    Le monde en ligne est en train de changer la manière dont l’éducation est conçue, dispensée et vécue. Au cours des dix prochaines années, le marché de l’apprentissage en ligne devrait, selon certaines estimations, être multiplié par quinze, atteignant ainsi 30 % de l’ensemble du marché de l’enseignement. Les avantages de ces évolutions devraient être mis à la disposition de tous les Européens.

    Cette transformation devrait être façonnée, plutôt que subie, par les professionnels de l’éducation et les décideurs politiques.

    Une récente enquête sur l’utilisation des TIC à l’école démontre que seul un quart des élèves de neuf ans fréquente une «école avec un équipement numérique performant» –  c’est-à-dire qui dispose d’un équipement récent, d’un accès à haut débit rapide (plus de 10 mbps) et d’une «connectivité» élevée (site web, adresse électronique pour les élèves et les enseignants, réseau local, environnement d’apprentissage virtuel).

    La moitié seulement des élèves de seize ans sont dans un de ces établissements dotés d’un «équipement numérique performant» et 20 % des élèves de l’enseignement secondaire n’ont jamais ou presque utilisé un ordinateur en classe.

    L’importance du programme «Ouvrir l’éducation» sera renforcée par des recommandations qui devraient être publiées l’été prochain par le groupe de haut niveau sur la modernisation de l’enseignement supérieur. Ce groupe, lancé par Mme Vassiliou et présidé par l’ancienne présidente irlandaise, Mme Mary McAleese, examine actuellement comment l’enseignement supérieur peut tirer le meilleur parti des nouveaux modes d’enseignement et d’apprentissage.

    Cette initiative est également liée à la grande coalition en faveur de l’emploi dans le secteur du numérique, un partenariat associant de nombreux acteurs qui s’efforce de remédier à la pénurie de compétences dans le domaine des TIC et de pourvoir aux quelque 900 000 postes vacants dans ce secteur.