Étiquette : collège

  • La calculatrice TI-Primaire Plus, au cœur de l’expérimentation nationale de l’IFE autour du calcul mental

    La calculatrice TI-Primaire Plus, au cœur de l’expérimentation nationale de l’IFE autour du calcul mental

    [callout]De cette interrogation est né le projet CaPriCo (Calculatrice Primaire Collège).[/callout]

    TI4_211014

    Le projet, lancé le 1er octobre 2014, mené par l’équipe EducTice de l’Institut Français de l’Education (IFE) et les IREM de Paris et de Caen s’appuie sur le réseau des IREM et les ESPE. Il s’intéresse plus particulièrement à la calculatrice TI-Primaire Plus pour les démarches d’exploration et d’investigation en mathématiques. Dans ce cadre, plusieurs projets pourront s’appuyer sur les fonctionnalités de la TI-Primaire Plus pour construire des situations de classe avec des points de vue différents  (projet Fasmed, DREAM et MaDyp).

    Quelle est la particularité de la TI-Primaire Plus ?

    TI3_211014Cette calculatrice tout en Français dispose d’un mode calculatrice classique et d’un mode résolution d’exercices avec résolution interactive qui permet à l’enfant de s’entrainer au calcul mental (expressions sans inconnue, expression avec des valeurs inconnues, expression avec des opérations inconnues). Avec son affichage 8 lignes, elle permet en plus à l’enfant de voir l’historique des calculs et le détail des opérations entrées.

    TI2_211014Un cahier d’activités développé par les Editions Hatier pour développer le calcul mental avec la TI-Primaire Plus et l’émulateur TI-Smartview pour la calculatrice sont autant d’outils pédagogiques pour les professeurs utilisant cette nouvelle calculatrice.

    La TI-Primaire Plus, récemment récompensée par l’obtention du label « Approuvé par les familles », permet également aux enfants développer le calcul mental en autonomie.

    La calculatrice, appréciée pour son design et sa lisibilité par les enfants, l’est également par les parents pour son excellent rapport qualité/prix et son adaptation aux besoins de l’enfant en classe.

    Plus d’infos :
    La TI-Primaire Plus est disponible à la vente en distribution. Elle sera présentée au grand public  sur le stand du label « Approuvé par les familles » au salon Kid Expo du 23 au 27 octobre 2014.

    A propos de Texas Instruments
    La Division  « Education Technology » de Texas Instruments, propose des solutions matérielles et logicielles innovantes pour l’apprentissage des mathématiques et des sciences. Les produits scolaires et les services de TI sont conçus depuis 20 ans en collaboration avec des enseignants chercheurs et des enseignants formateurs français du « réseau T3 » de façon à répondre parfaitement aux besoins spécifiques d’une utilisation en et hors classe.

    De plus amples informations sont disponibles sur http://education.ti.com/france   
    TI1_211014

  • Éducation aux médias et à l’information :  un « kit pédagogique » de Génération 5

    Éducation aux médias et à l’information : un « kit pédagogique » de Génération 5

    Generation5_ouvrageeducmedias

    Destiné aux professeurs de collège et notamment aux professeurs documentalistes, il peut également être utilisé au lycée pour aborder ou reprendre certaines notions.

    • Il donne des pistes et propose des situations précises d’enseignement dans lesquelles le numérique, même contextualisé dans une discipline scolaire, peut être un objet d’enseignement à part entière.
    • Il s’appuie sur les pratiques informationnelles et numériques des élèves, afin de donner du sens aux situations d’apprentissage et de permettre la transférabilité des connaissances, des capacités et compétences acquises dans la vie citoyenne des élèves.

    Trois grands thèmes sont développés en 34 séances :

    – Connaître et comprendre Internet et le Web.

    – S’informer et informer sur le Web.

    – Participer, protéger, partager : des choix de société ?

    Les auteurs sont Aline Bousquet, Marion Carbillet, Hélène Mulot et Marie Nallathamby, professeurs documentalistes. La Préface est de Divina Frau-Meigs, directrice du CLEMI.

    Plus d’infos :
    Des extraits sont consultables
    sur le site de Génération 5.

     

     

  • Edutablettes 86, des tablettes au service de la continuité école-collège

    Edutablettes 86, des tablettes au service de la continuité école-collège

    [callout]Démarrée en septembre 2012, cette expérimentation permet aujourd’hui de dégager des connaissances nouvelles sur le processus d’appropriation par les équipes enseignantes et surtout par les élèves. Si d’un coté des applications de type exerciseurs étaient testées, les enseignants ont eu toute latitude pour mettre en oeuvre ces matériels et logiciels.[/callout]

    Edutablettes86_091014

    Attirance et aisance face à ce nouveau matériel

    Ce qui transparait le plus nettement c’est l’attirance des élèves pour le matériel, attirance qui se traduit aussi par une aisance importante dans la manipulation. Dans un cours de technologies les élèves découvraient le logiciel de présentation avec lequel ils devaient réaliser un document qui rassemblait des photos et des commentaires. En une heure, après une brève introduction, les élèves ont presque tous réalisé le travail demandé et l’enseignant n’a eu que peu à intervenir pour aider face à des difficultés techniques.

    Dans un cours de grammaire à l’école primaire, les élèves ont été invités à analyser des phrases avec un petit traitement de texte en surlignant les bonnes parties de la phrase. L’enseignante a fait travailler les enfants sur un fichier partagé (Dropbox) puis chacun, ayant effectué individuellement son travail, a été amené à le présenter aux autres via le réseau et le videoprojecteur partagé. A nouveau l’aisance est importante et les manipulations semblent suffisamment simples pour ces élèves.

    La tablette, un déclencheur d’usages numériques, scolaires ou pas

    Edutablettes862_091014Si l’attirance et l’aisance des élèves pour les tablettes est réelle, on a pu observer, dans les focus groupes, que dans les familles les tablettes s’étaient aussi multipliées. Les parents ont acheté des tablettes à leurs enfants, ayant pu constater chez ceux à qui on en avait parlé, l’intérêt réel pour le travail scolaire avec ces outils.

    La fascination des jeunes pour le progrès technique au travers des tablettes est revenu à plusieurs reprises. Un seul élève a déclaré n’utiliser que très peu l’informatique et la tablette à la maison, préférant une activité de loisir de nature. La plupart équilibrent leur temps entre les écrans et les autres loisirs. On ressent assez nettement que la dimension ludique est aussi un fort levier d’usage.

    L’appropriation c’est aussi le contournement.

    C’est ce qui a pu être analysé avec le fait que certains élèves ont trouvé comment dévérouiller les interdictions d’installation mises en place par les établissements. La sanction a été vécue sans plus de récrimination, mais elle a mis en évidence ce fameux écart entre les usages selon le lieu et le contexte.

    Appropriation des tablettes par la communauté enseignante : la prudence est de mise

    Les enseignants sont prudents. S’ils expérimentent volontiers les tablettes, ils veulent le faire dans un cadre dont ils gardent la maîtrise. Les tablettes sont, sur ce point, un élément de déstabilisation potentiel. Pour y remédier, ils se sont formés seuls, pour la majorité, et avec les pairs.

    L’appropriation se fait à deux niveaux :

    • d’une part au niveau technique afin d’éviter toute surprise et dysfonctionnement (problème de wifi, de logiciel etc…)
    • d’autre part au niveau pédagogique pour concevoir des séances qui donnent une place pertinente au potentiel de la tablette.

    Le passage d’une tablette pour deux élèves à une tablette par élève apporte un confort d’usage significatif exprimé par les enseignants.

    Les ressources et logiciels : encore un point noir au développement des usages

    Ce sont les applications qui posent le plus problème. Outre celles proposées dans l’expérimentation, sous forme d’exerciseur, dont l’usage est finalement très proche des usages traditionnels, la demande de catalogue pertinent et de ressources (manuels numériques) est clairement exprimée. Ce qui a été souligné également à plusieurs reprises, c’est le souhait de disposer d’un traitement de texte afin de répondre à des besoins scolaires bien connus que sont les productions d’élèves.

    Parents et tablettes : un gage de réussite et de modernité pour leurs enfants ?

    Les parents ont plébiscité l’usage des tablettes et les ont encouragés. Si en milieu rural l’accueil est très positif, on a remarqué certaines réticences exprimées en milieu urbain.

    En général le discours des parents est un écho au discours général sur les technologies de l’information et de la communication. Ils en perçoivent certains enjeux, mais davantage sur le registre de l’imaginaire que sur celui de l’observation concrète. Car c’est l’une des entrées que l’équipe Techné a privilégié dans ses analyses : la place de l’imaginaire dans les discours des différents acteurs impliqués.

    Si l’on observe d’abord une centration sur un bienfait éducatif partagé entre tous, on s’aperçoit que l’attrait de la nouveauté concerne surtout les enfants, que les enseignants sont en recherche de pertinence pédagogique et que les parents y voient un supplément et la réussite. Mais tous y voient aussi une entrée dans la modernité qui ne se dément pas avec l’usage, même si celui-ci reste parfois assez limité sur le plan pédagogique.

    La poursuite du projet est actuellement envisagée dans certains des établissements.

    L’hypothèse de la continuité école-collège n’est que très faiblement vérifiée pour la dimension technique et pas du tout pour le pédagogique.

    Dans ce cas, en particulier, la différence entre l’école et le collège reste fortement marquée et la tablette peut y remédier ou au moins, réduire les écarts.

    C’est donc davantage dans la poursuite d’un travail d’appropriation en particulier en contexte pédagogique que va se déployer la suite du projet.

    Auteur : Bruno Devauchelle

  • Pour les élèves du collège Saint Régis-Saint Michel du Puy-en-Velay (43), «Windows 8, c’est génial !»

    Pour les élèves du collège Saint Régis-Saint Michel du Puy-en-Velay (43), «Windows 8, c’est génial !»

    S’il est situé dans un cadre chargé d’histoire, sur les hauteurs du Puy-en-Velay (la ville est le point de départ de la Via Podiensis, l’un des itinéraires contemporains du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle), c’est bien vers l’avenir que regarde le Collège Saint Régis-Saint Michel.

    Pour Emmanuel Belledent, le chef de cet établissement privé sous contrat d’association avec l’Etat, nul doute que plus tôt le numérique est maîtrisé, plus grands seront les bénéfices.

    « Il s’agissait aussi de susciter de la motivation de la part nos jeunes, puisqu’on sait très bien qu’ils sont passionnés par ce genre d’outil », précise t-il.

    Concrètement, 87 tablettes tactiles sous Windows 8.1 ont intégré à la rentrée 2013 les casiers des trois classes de sixième. Mené en partenariat avec Maskott, entreprise fondée par deux anciens enseignants, le projet a permis aux professeurs de développer de nouveaux usages pédagogiques. Il a aussi permis de favoriser les échanges de la part des élèves non seulement entre aux, mais aussi avec les professeurs.

    « ça nous rend plus autonomes dans notre travail. Et on a plus envie de travailler avec Internet qu’avec des livres et des cahiers ! », témoigne Antoine, élève en sixième

    La clé de ce succès, c’est tout d’abord Windows 8.1.

    Simple à utiliser, fluide, rapide, il est connu et maîtrisé par l’ensemble des utilisateurs – collégiens, enseignants et parents – et s’intègre parfaitement au réseau informatique du collège. Les enfants peuvent ainsi, sur les recommandations du professeur, rechercher de la documentation sur Internet ou se connecter à leur espace personnel sur l’espace de travail numérique (ENT) du collège.

    Les enseignants apprécient également le logiciel Tactileo Cloud : développé par Maskott, cet outil original, retenu par le Ministère de l’Education Nationale dans le cadre de l’APE II (appel à projet e-éducation), leur permet de concevoir en quelques clics ou pressions du doigt sur l’écran, des exercices sur mesure et offre un suivi personnalisé de chaque élève, toujours via l’ENT.

    Après 10 mois de présence au collège, la tablette est donc plébiscitée tant pour ses qualités que pour les avantages qu’elle procure. Et au-delà du strict cadre scolaire, elle a un autre effet très apprécié d’Emmanuel Belledent : les demandes d’inscription au collège sont en forte hausse… de sorte qu’une quatrième classe de sixième sera inaugurée à la rentrée prochaine.

    En résumé….

    Problématique
    Proposer un outil numérique aux élèves de sixième pour les familiariser au plus tôt avec les outils du monde du travail.

    Bénéfices
    Adoption immédiate par toutes les parties
    Meilleure image du collège (hausse des demandes d’inscription)

    PUBLI – REDACTIONNEL

    Plus d’infos :
    Retrouvez tous les retours d’usages tablettes et Windows8 en vidéo sur la playlist Educ ici.

  • BYOD au collège : expérience réussie au collège Bonhoeffer

    BYOD au collège : expérience réussie au collège Bonhoeffer

    Airwatch_170214

    Le collège Bonhoeffer a lancé son initiative mobile en 2011 et a depuis étoffé sa flotte mobile avec plus de 200 iPads appartenant à l’école et utilisés par les enseignants, et 900 iPads appartenant aux élèves. Les élèves apportent leur propre terminal (BYOD) dès la première année du cursus.

    Selon Femke Gerritsen, enseignante et coordinatrice TIC au collège Bonhoeffer :

    « les iPads nous permettent d’introduire la technologie du 21e siècle dans notre programme scolaire. Nous pouvons créer un environnement d’apprentissage interactif et intéressant dans lequel les étudiants apprennent, créent et présentent leur travail grâce au multimédia. »

    L’école possède 98 Apple TV inscrits avec AirWatch et utilisés aussi bien par les enseignants pour présenter le cours que par les élèves pour présenter un exposé à la classe.

    Avec l’Ipad, les élèves et les professeurs peuvent consulter leurs emails, télécharger des applications et des e-books éducatifs dans l’App Store et accéder au système d’apprentissage électronique ‘It’s Learning’.

    Les enseignants utilisent cet environnement collaboratif (ENT) pour rendre disponible des ressources et corriger les devoirs. Les élèves l’utilisent pour partager de l’information et faire leurs devoirs. Les professeurs encouragent l’apprentissage participatif en confiant des tâches exigeantes réalisables avec l’iPad.

    Ce qui n’est pour déplaire aux élèves, comme le confirme un des élèves du collège interrogés :

    « Pour moi, le meilleur projet collaboratif a été la construction de châteaux dans Minecraft sur un mode multi-joueurs ».

    Le jeu est utilisé dans le but de développer chez l’élève des compétences en science et en technologie, tout en explorant des intérêts dans le domaine de l’ingénierie.

    Ian Evans, Directeur Général d’AirWatch pour la région EMEA, a commenté : «  AirWatch porte un grand intérêt au domaine éducatif, et possède une équipe de commerciaux dédiés qui comprennent le marché, ainsi qu’une équipe de recherche et développement dédiée à l’éducation. »

    L’équipe de direction de collège Bonhoeffer a cherché une solution d’EMM personnalisable pour limiter l’accès des élèves à certaines applications  et fonctionnalités au sein de l’école comme l’appareil photo ou FaceTime.

    AirWatch utilise le Wi-Fi pour activer les géo-barrières qui autorisent ou restreignent des fonctionnalités uniquement au sein du périmètre de l’école, ce qui est indispensable avec un programme BYOD.

    Femke Gerritsen poursuit :

    « AirWatch nous aide à utiliser du contenu et des applications éducatives et à délimiter l’environnement d’apprentissage des élèves pour qu’ils restent concentrés ».

    Louis Trousset, manager IT du collège Bonhoeffer, ajoute : « nous avons choisi AirWatch en nous basant sur la recommandation de notre revendeur Network2Day, et parce que les solutions, la fonctionnalité de géo-barrières et les prix sont développés sur-mesure pour le secteur éducatif » Les administrateurs IT du collège sont actuellement en train de définir les besoins des différentes parties prenantes des six sites qui composent le collège, pour un déploiement de la solution prévu début 2014.

    Pour la rentrée scolaire 2014, l’équipe IT prévoit d’inscrire environ 1 800 nouveaux iPads avec AirWatch. L’école souhaite utiliser le programme d’achats en volume d’Apple pour acheter un grand nombre d’applications. Le collège souhaite ensuite rendre disponible aux élèves ces applications et d’autres applications recommandées dans une boutique d’applications personnalisée aux couleurs de l’école.

    L’établissement étudie l’idée d’enrichir sa flotte mobile avec des terminaux Android et Windows 8, pour offrir aux élèves plus d’options quant au choix du terminal.

     Plus d’infos :www.air-watch.com/fr

  • Elèves et numérique:comment canaliser les comportements « zappeurs »?

    Elèves et numérique:comment canaliser les comportements « zappeurs »?

    CabrilogArt5_1_2201114Réflexes très répandus quand les élèves ont la main et le contrôle sur la souris ou la tablette : le zapping, cette tendance à cliquer partout « pour essayer » avant de réfléchir.

    Inciter l’action réfléchie de l’élève

    Ces stratégies essai-erreur sont particulièrement présentes avec des ressources numériques basées sur de simples QCM (questions à choix multiple) ou sur des successions d’écrans graphiques dans lesquelles l’élève doit juste cliquer sur des boutons pour répondre à des questions et passer au stade suivant.

    La plupart des éditeurs de ressources sont conscients de ce problème pédagogique, et cherchent à freiner ce zapping au profit d’une démarche plus réfléchie de l’élève. C’est plus ou moins facile à réaliser, en fonction du moteur 2D/3D utilisé, du temps consacré au développement des activités et à la finesse des rétroactions créées pour l’élève.

    Un moteur interactif dédié

    En mathématiques, le tout dernier moteur Cabri LM a été conçu pour permettre à des auteurs pédagogues de réaliser eux-mêmes des contenus pleinement interactifs 2D ou 3D d’exploration, d’entrainement et d’évaluation couvrant tout le programme de mathématiques des 1er et 2nd degrés (numérique, géométrie).

    Depuis 2009, plusieurs équipes d’auteurs (France, Belgique, Suisse, Corée, Etats-Unis, Canada, Argentine, Colombie…) se sont approprié ce puissant outil qui ne cesse d’évoluer pour créer des bouquets de contenus avec lesquels l’élève doit toujours être dans l’action réfléchie : il manipule, construit, mesure, conjecture, résout des problèmes.

    CabrilogArt5_2_2201114L’une des illustrations initiales les plus marquantes de Cabri LM est la collection 1 2 3… Cabri, je fais des maths : cahiers d’activités interactifs couvrant les notions clés de mathématiques du primaire du CP au CM2.

     

     

     

     

     

    Forte de son succès dans le cadre du plan ENR (Ecole Numérique Rurale) puis du plan DUNE (Développement des Usages du Numérique Educatif), cette collection a suscité de nombreux de témoignages particulièrement positifs. Le plus récurrent : « les activités font réfléchir l’élève avant de cliquer, elles le mettent en permanence en situation active de manipulation ».

    Retour d’expérience dans un collège

    Vendredi 20 décembre 2013 dans un collège isérois, à la veille des congés de Noël.

    Journée avec des élèves de 6e et 5e consacrée à l’expérimentation- de la nouvelle solution numérique Cabri Factory
    – Les maths sur mesure
    , basée également sur le moteur interactif Cabri LM.

    CabrilogArt5_3_2201114Cette riche solution numérique est une innovation majeure. Elle propose un continuum allant de contenus prêts à l’emploi, largement paramétrables et adaptables aux besoins de la classe, des générateurs express de nouvelles activités incluant les mécaniques de suivi du travail de l’élève, jusqu’à des ateliers numériques et géométriques 2D/3D permettant des activités très ouvertes en classe comme à la maison.

    Pour l’enseignant, Cabri Factory apporte une réelle garantie de qualité pédagogique et un précieux gain de temps, aussi bien dans la phase de préparation que celle de la correction des devoirs. Riches paramétrages des activités et des générateurs proposés, création en une minute de vidéos d’aide dynamiques, mécaniques prêtes à l’emploi de suivi du travail de l’élève…

    Qu’en est-il pour l’élève ?

    Tout est fait pour qu’il reste actif et motivé et que son parcours avec le numérique lui apporte un enrichissement solide et durable : cycle de 3 essais, clips d’aide formative, solution dynamique à réinvestir, score motivant… Voici quelques retours spontanés recueillis en fin de séance.

    CabrilogArt5_4_2201114

    Fig.3 – Deux élèves face à la question : le patron est-il celui d’une boîte ? Ils ne pourront plier qu’après avoir répondu.

    Impressions par rapport aux logiciels déjà utilisés

    « C’est  différent des autres. Si on se trompe, on a une aide où aller pour s’aider qu’on n’a pas forcément ailleurs. » « On a plus envie d’y aller. » «  C’est joli. » « C’est fluide, très fluide. »

    Les énoncés et les messages

    Les observations convergent sur la précipitation des élèves à vouloir cliquer, utiliser des outils sans avoir lu l’énoncé. Il y a des énoncés à lire dans Cabri Factory car la compétence à lire un texte complètement sans « zapper » doit être développée au collège. Des élèves dépités d’avoir eu un mauvais score par lecture trop rapide recommencent pour avoir un meilleur score.

    « Il faut lire des textes » reproche un élève mais un autre rétorque : « C’est précis, il faut bien lire les messages et tout va bien. »

    Le passage du 2D au 3D et les manipulations en 3D

    «  Nickel le 3D. » «  Bien les figures 2D et 3D à la fois » « C’est amusant  de faire tout tourner. » « C’est mieux en 3D. On peut tourner pour voir la figure que l’on a créée. »

    Le score et le nombre d’essais : une motivation à se concentrer

    « Le score permet de savoir la différence par rapport à si on a tout juste et de savoir là où l’on est. »
    « Ça donne envie de s’améliorer. »
    « D’accord qu’une réponse fausse enlève une vie mais ça serait bien qu’une réponse juste redonne une vie
    « Quand j’ai compris ce que je devais faire, j’avais déjà perdu toutes mes vies. Si on prend le temps de bien réfléchir au début sans faire des essais au hasard, on n’a pas gâché ses chances.»

    CabrilogArt5_5_2201114

    Ce dernier commentaire est très intéressant sur le caractère incitatif de la ressource numérique motivant l’élève pour bien lire l’énoncé et ne pas se lancer tête baissée en cliquant partout. L’élève a droit à trois essais, il considère qu’il s’agit de trois vies, comme dans un jeu vidéo. Et bien sûr il veut garder ses vies pour obtenir un score le plus élevé possible !

    CabrilogArt5_6_2201114Point important pour encourager l’élève : le score ne lui est donné qu’après qu’il ait reproduit lui-même la solution (avec des données d’énoncé différentes).

    Il peut ainsi rehausser son score à plus de 50%, même s’il avait eu des difficultés de compréhension en début d’activité, qui l’avait obligé à faire appel à l’aide puis à la solution dynamique.

     

     

     

    Plus d’infos :
    Découvrez Cabri Factory en vidéo sur www.cabrifactory.com
    A télécharger : la fiche produit, la table des matières, les tarifs promotionnels et prochainement des échantillons d’évaluation.
    La collection « 1 2 3… Cabri, je fais des maths », www.cabri.com/123cabri

    A propos de Cabrilog :
    Cabrilog est une PME grenobloise essaimée en l’an 2000 d’un laboratoire de recherche de l’Université Joseph Fourier et du CNRS. Elle conçoit, développe et commercialise des logiciels interactifs et ressources numériques de haute qualité didactique et pleinement interactifs en 2D et 3D pour l’apprentissage des mathématiques du CP à la Terminale. Ses logiciels font référence depuis 1987 dans les communautés éducatives, ils sont traduits en plus de 20 langues et diffusés chaque année dans plus de 50 pays.

  • Pour les collégiens : une appli gratuite « so fun » pour progresser en anglais

    Pour les collégiens : une appli gratuite « so fun » pour progresser en anglais

    App_anglaisaucollege_210114Avec 3 niveaux et près de 30 thèmes différents (« au restaurant », « shopping », l’histoire américaine, comparer, se présenter…), l’élève apprend de façon ludique et amusante, notamment grâce aux expressions sonores typiquement « british » !

    Le Plus : Un test officiel d’évaluation pour connaître son réel niveau d’anglais.

    Plus d’infos : sur www.nomadeducation.fr
    Editée par Nomad Education, en partenariat avec EF Séjours linguistiques

  • Modifier au statut de l’erreur en classe : l’exemple d’un cours avec l’application Tellagami

    Modifier au statut de l’erreur en classe : l’exemple d’un cours avec l’application Tellagami

    J’inaugure cette série « faire cours avec » avec une application découverte il y a 15 jours grâce à edulogia et dont je trouve l’efficacité redoutable: Tellagami. Le programme permet la création d’une vidéo composée d’un avatar (appelé « gami« ) qui présente un arrière plan modifiable (photographie, tableau etc).NicBerthos_usagetablette_130114
    On ajoute ensuite un enregistrement vocal dans un temps donné (30 secondes max). Le tout s’enregistre au format vidéo Mp4 qui est ensuite exportable de manière tout à fait classique.

    Plus-value pédagogique attendue
    • Travail de groupe : créer un résumé de l’exercice avant de le dire à l’oral.
    • Entraînement à l’oral avec la possibilité de recommencer plusieurs fois.
    • Implication des élèves : par la personnification de l’avatar et la responsabilité de produire un résumé pour toute la classe.
    • Réinvestissement du vocabulaire ou des notions découverts dans l’exercice.
    • Diffusion de la création au reste de la classe : débat sur les points positifs/négatifs de la création, améliorations possibles.
    • Jouer sur la créativité des élèves (personnification de l’avatar, choix de l’arrière plan).
    • Rendre les élèves acteurs de leur cours: j’intègre ces vidéos à mes résumés de cours disponibles sur Youtube. Dans un deuxième temps je pense faire créer ces vidéos en amont des cours par les élèves et que le reste de la classe s’en serve comme document.
    Apport des tablettes
    • Travail sur différents supports (créer un résumé à l’écrit, l’enregistrer à l’oral, voir le résultat final en vidéo).
    • Possibilité d’un travail en groupe à part dans l’espace classe grâce aux écouteurs et kit main libres. Possibilité de sortir de la classe pour l’opération d’enregistrement du résumé à l’oral.
    • Prise de photo du document étudié sur le manuel scolaire.
    • Capture d’écran d’une vidéo pour en faire l’arrière plan que l’on va commenter.
    • Possibilité de recommencer une tâche autant de fois que les élèves veulent.
    • Diffusion de la production des élèves à l’ensemble de la classe pour discuter de la pertinence des choix de production.
    Mise en place en classe et évolution de ma pédagogie:
     
    Dans un premier temps, j’ai essayé de faire réaliser un Tellagami à l’ensemble de la classe, chacun sur sa tablette. A la fin d’un exercice, au lieu de rédiger une synthèse, les élèves étaient amenés à réaliser cette vidéo. Rapidement j’y ai vu quelques limites qui m’ont fait changer ma pratique.
    • Premièrement, j’en reviens toujours aux problèmes techniques qui peuvent empoisonner notre pratique pédagogique : l’utilisation de l’application est gourmande en batterie, je ne peux donc pas l’utiliser sur les journées trop longues (+ de 4h).
    • Ensuite, faire un résumé est une tâche assez complexe pour un élève de 4ème. Je ne pouvais pas tous les aider en même temps, d’autant plus que leur production étant à l’oral, je devais au préalable écouter avec eux l’ensemble de leur présentation. Cette tâche étant beaucoup trop fastidieuse et complexe, j’ai opté pour une autre solution.
    • Enfin, je n’étais pas satisfait du format: même si elles durent uniquement 30 secondes, impossible pour moi de regarder toutes les vidéos par conséquent la remédiation en classe était infaisable. Chaque élève produisant son propre gami en même temps que les autres, ma pédagogie était contrainte : je devais collecter quelques vidéos (3 ou 4), les montrer à toute la classe pour déceler les points positifs et points négatifs puis… Plus rien.Les élèves voulaient reprendre leur vidéo, la corriger, recommencer sans les erreurs mais cela était impossible matériellement. Or, je considère que le numérique permet de travailler efficacement sur les erreurs des élèves. En effet, la diffusion de leurs productions à l’ensemble de la classe permet à chacun de mesurer l’écart avec ce qui était attendu, de discuter de la pertinence de certains choix etc.

    Afin de travailler sur une amélioration de la qualité des vidéos, j’ai donc modifié ma pratique. Les élèves sont d’abord amenés à analyser un document dans un cadre classique (questions/réponses). Les mots-clés ou notions sont écrits au tableau lors de la correction. L’ensemble de la classe passe alors à la suite du cours (écriture de la leçon, visionnage d’une vidéo ou autre) tandis qu’un groupe d’élèves (3 ou 4) est chargé de produire le résumé pour le reste de la classe.

    Ils travaillent à part, ont un temps limité pour réaliser la vidéo (5 minutes pour la personnalisation du gami, 10 pour la création du résumé, 10 pour l’enregistrement de la vidéo). A la fin de la séance, je diffuse leur production et nous la commentons oralement. Je publie ensuite à l’intérieur de mes cours (sur Youtube) ce résumé.

    Les élèves qui ont produit cette vidéo devront rattraper le cours à l’aide de mes vidéos sur Youtube. Dans la vidéo suivante on voit la classe travailler à un exercice puis, dans le coin, 5 élèves faire leur Tellagami (on voit d’ailleurs très clairement 2 élèves ne pas travailler à la création du résumé, ce qui m’a encore plus convaincu de restreindre le groupe à 3 élèves).

    Dans un troisième temps, je souhaiterais que les classes utilisent cette vidéo (révision avant contrôle, découpage et modification de la vidéo, insertion dans un document muti-format, publication sur un réseau social).

    La progression de la qualité des productions me semble intéressante, ce qui me fait penser que cette phase de remédiation (fin de séance) porte ses fruits et permet réellement de faire avancer les élèves. Je pense aussi que le format (vidéo, oral mais l’élève ne se « montrant » pas) est un atout supplémentaire.

    La suite à voir sur :

    Exemple de réalisation d’élèves et commentaires à voir sur le blog de Nicolas Berthos ici

  • Réussir la mise en place d’une politique de « BYOD » dans son établissement

    Réussir la mise en place d’une politique de « BYOD » dans son établissement

    Ce témoignage, recueilli sur eSchoolnews, « Crafting a successful BYOD policy« , pourra paraître un peu « lointain » pour certains qui penseront que le modèle américain est trop en décalage avec notre enseignement pour pouvoir en prendre exemple, mais donne matière à réfléchir sur le BYOD.

    Aux Etats-Unis, plusieurs écoles font le même constat : le manque de moyens évident qui ne permet plus d’équiper tous les élèves, collégiens et lycéens et d’envisager une politique efficiente de développement du numérique en classe. Alors pourquoi ne pas envisager le BYOD ?

    The Rocky River Schools a déjà investi dans de l’équipement informatique pour les élèves mais dresse aussi le constat que souvent, ces élèves préfèrent travailler sur leur propre matériel. Associé aux contraintes financières, cet argument a suffi à convaincre ses dirigeants de mettre en place le BYOD, mais pas de n’importe quelle manière.

    Cela doit se faire en plusieurs étapes, comme l’expliquent  le Dr. Michael G. Shoaf, chef d’établissement  et Dianna R. Foley, Ph.D., responsable communication et technologies à  la Rocky River City School District in Ohio

    Mise en place d’une politique de BYOD en trois parties

    La première phase consiste à rassembler autour d’une table toutes les parties prenantes à savoir parents, élèves, Universitaires et représentants du Ministère de l’Education pour lister les besoins et surtout s’assurer de l’intérêt de chacun dans la mise en place d’une telle politique.

    Ensuite, il faut s’assurer de l’état du réseau des établissements : bande passante, WIFI et sécurité internet.

    Enfin, la politique de BYOD doit être en adéquation avec le programme mis en place par l’établissement –pour le modèle français, on imagine qu’une politique de BYOD devrait se calquer sur les directives académiques… ?-.

    Le BYOD au quotidien, ça donne quoi ?

    Il ne faut pas partir tout azimut et bien maîtrisé le phénomène. C’est ainsi qu’on pourrait résumer le comportement à adopter avant de « lâcher les chiens« .

    Les acteurs du projet de l’Ohio ont décidé d’aller à la rencontre des meilleurs usages du BYOD qu’ils ont constaté comme effectifs et efficients sur leur territoire afin d’en faire profiter toute la communauté – un « benchmarking » entre enseignants ? intéressant comme idée…-.
    Puis, ils se sont attachés à bien clarifier la situation : à quoi s’attendre devant chaque élève qui va amener son propre appareil à l’école et s’en servir ? Par exemple, il s’est avéré indispensable de rassurer les parents sur l’objet précis du travail et les inquiétudes qu’ils pourraient avoir sur une navigation internet non sécurisée, si on veut obtenir leur avis favorable sur le projet.

    Le projet écrit a été rendu public avant le commencement de l’opération.

    Des règles d’utilisation ont été établies comme, par exemple, ne pas utiliser son appareil pour enregistrer des conversations d’élèves ou d’enseignants dans le but de les mettre en ligne sur le net ou autres, sans en avoir expressément fait une demande préalable.
    Ou encore chaque élève est personnellement responsable de son matériel.

    Le BYOD est en place pour toute l’année scolaire à Rocky River City School District.

    Et est ce que ça marche ? à suivre sur :

    Plus d’infos : lire l’article en VO ici