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  • Retour sur : quand les écoliers participent au développement d’une appli…

    Retour sur : quand les écoliers participent au développement d’une appli…

    Greasque_art2_110913

    A Gréasque, l’année a été riche et intense pour les élèves de CM2, pour les élèves des classes 6e « culture numérique » et pour leurs professeurs : ils ont participé au développement d’Explora Genepi, une application pour tablettes et smartphones.

    C’est dans le cadre de l’expérimentation académique « culture numérique » pilotée par Brigitte Jauffret et coordonnée par Pascale Michels que ce projet innovant a été développé. Il a été présenté lors des Rencontres de l’Orme en mars 2013 et il fait partie des cinq projets proposés par l’Académie Aix-marseille à la DGESCO pour les Journées nationales de l’innovation à l’UNESCO. Le Pôle Tice a prêté des tablettes pour que ce projet puisse être mené à bien et a mis en place une action de formation pour les professeurs.

     

    cheminer orme
    Rencontres de l’orme mars 2013

     

    Les élèves ont conçu un parcours numérique, interactif, audioguidé, géolocalisé et multimédia pour faire découvrir leur village au grand public (voyant et non voyant!) sous des aspects historiques, géographiques, culturels, artistiques, géologiques, botaniques et poétiques. Une jolie manière de faire de l’histoire des arts…

    Vous trouverez sur le site web d’explora Genepi et sur google play leur travail :http://cyberspectiv.fr/genepi/

    Vous y découvrirez des photographies, des textes pour décrire les étapes dans le village, des textes pour guider les aveugles, de la poésie, des chansons, des poèmes récités en chœur, une présentation en anglais et des lectures offertes. Ils ont beaucoup travaillé tout au long de l’année avec un enthousiasme et une énergie débordants. Merci et bravo à eux !

    Ils ont été très motivés par ce projet qu’ils ont jugé utile, intéressant et citoyen.

    L’un d’entre eux a précisé « on se sent les héros des aveugles ».

    Tous, lors d’un bilan, ont évoqué le plaisir de travailler et une grande motivation. Ils sont fiers et heureux de leur production. Ils sont fiers aussi de leur nouvelle habileté à utiliser l’outil numérique. Beaucoup d’entre eux, grâce à Tap’Touche (un logiciel d’apprentissage du clavier),  sont capables d’écrire sans regarder le clavier.

    Ils naviguent sans difficulté dans Didapages, l’application en ligne qui leur a servi d’outil de production et de publication pour « Cheminer les yeux fermés ».

    Des professeurs dynamiques, soudés, motivés et téméraires ont accompagné tout au long de l’année ce projet :  Stéphanie Bernard, Tracy Delvoye, Brigitte Dewasme, Céline Genty, Evelyne Letaille, Olivier Mariotti, Pascale Michels, Carole Paravisini, Guy Pinet, Christophe Rouch, Laurence Tallieu et Sandrine Wagner ! Ils ont témoigné que ce travail avait donné du sens à leur enseignement, une cohésion à la classe et avait changé le regard des élèves sur leur discipline. Beaucoup d’élèves ont gagné en autonomie et en confiance en eux parce qu’ils ont été valorisés par leur production.

    Les parents, lors d’un questionnaire bilan, ont remercié les professeurs et ont tous exprimé leur satisfaction pour cette première année de collège. « Le projet est intéressant. Les enseignants très investis ont dynamisé les enfants, merci ! », « Une année exceptionnelle pour les enfants et une entrée au collège inoubliable. Un grand merci à toute l’équipe ».

    cheminer tablettes

    Les quelques enfants dys- de la classe ont été accompagnés tout au long de l’année par l’équipe enseignante, formée par un professeur spécialisé ASH, mandaté par Anne Malluret, la conseillère ASH auprès du recteur. Les parents ont été sensibles à l’aide que l’outil informatique a apportée à leur enfant. Grâce à l’utilisation du traitement de textes bien paramétré, à l’usage des modèles, au correcteur orthographique, à Didapages, aux cartes heuristiques, à la voix de synthèse, les enfants dys- ont été soulagés d’une partie de leurs difficultés. Ils ont pris confiance en eux et ont participé pleinement et avec succès au projet commun.

    Les partenaires de cette aventure ont été nombreux, qu’ils en soient chaleureusement remerciés : le Pôle Tice du Rectorat d’Aix-Marseille, la Mairie de Gréasque,  Ordina13 du Conseil Général, Xavier Allart (ingénieur-développeur d’Explora Genepi), Dominique Truant (IEN), le CRDP Integratice, Jacques Marianni (consultant non-voyant), Guillaume Mariotti (monteur vidéo), Olivier Lavigne (compagnon du devoir), Théodore Planas Rastouin (artisan boulanger).

    Les élèves de 6e et Olivier Mariotti, leur professeur d’arts plastiques, ont réalisé un petit film en stop motion, plein de poésie, d’humour et de légèreté pour illustrer ce parcours. Il a été sélectionné pour être présenté au festival imediacinéma et au festival international de Hyères.

    Présentation et explications sur  le « stop motion » et la  journée de tournage :  StopMotion_Greasque
    La vidéo en stop motion

    Plus d’infos : retrouver le premier article sur le sujet ici

     

     

     

     

  • Ordival : un vrai succès

    Ordival : un vrai succès

    Ordival_110913En 2012, le Conseil général du Val-de-Marne a  décidé d’équiper les collégiens de 6ème d’un ordinateur portable.

    13 300 collégiens de 6e et les 3 700 enseignants des collèges publics ont bénéficié de ce dispositif.

     

    En septembre 2013, 16 000 nouveaux collégiens se verront remettre Ordival. L’expérience sera étendue aux élèves des 23 collèges privés du département.

    Une étude détaillée menée auprès de 1 219 élèves, parents et enseignants, indique un remarquable taux de satisfaction et d’appropriation du dispositif Ordival par l’ensemble des acteurs concernés.

    L’initiative du Conseil général est jugée « plutôt ou très positive pour les élèves » par 68 % des enseignants et 88 % des parents interrogés. Ordival est vu comme   « un atout pour la scolarité » par 69 % des enseignants et 74 % des parents. Pour 39 % d’entre eux, l’intérêt pour l’école en est même renforcé chez leur enfant  (75 % des non équipés !).

    Chez les élèves, le plébiscite est patent : 96 % sont « satisfaits d’avoir reçu leur ordinateur ».

  • L’ENT, un véritable outil d’animation et de motivation pour toute la communauté

    L’ENT, un véritable outil d’animation et de motivation pour toute la communauté

    Corinne Vernezoul, Principal du collège les Roussillous à St Pierre de Lages ne souhaite pas voir l’outil ENT sous exploité. Pour cela, elle  a mis en place une organisation au sein de son établissement pour qu’il ne devienne pas une « coquille vide » et développer ainsi les usages pédagogiques de l’ENT.

    Usages pédagogiques de l’ENT : Responsabiliser les équipes

    « A partir du moment où on a mis en place l’ENT, il fallait s’y plonger entièrement, donc on a responsabilisé chacun dans son champ de compétences (…) », explique t-elle. « Et ça fonctionne bien car chacun est responsable dans sa mission », ajoute t-elle.

    Pour exemple, la page consacrée à la restauration scolaire est entièrement gérée par l’intendance.

    La secrétaire du service intendance, construit ses menus sous word, les transforme en PDF et les met en ligne sur l’ENT, « afin que les parents et les élèves puissent les consulter, ce qui permet à ceux qui ont des régimes alimentaires particuliers ou allergies de faire leur choix au préalable et faire attention à ce qu’ils mangent », souligne t-elle.

    Elle se sert également de l’ENT pour mettre en ligne des messages au sujet de la facturation, par exemple « attention les factures pour les demi-pensions ont été distribuées aux élèves tel jour », « parce que sinon ça se perd, ça se tasse au fond des cartables. Avec un message, les parents sont au courant », ajoute t-elle.

    Des rubriques peuvent être aussi alimentées par plusieurs personnes comme c’est le cas pour « l’Orientation », où trois personnes sont en charge d’animer la page : la documentaliste, la conseillère d’orientation et  la secrétaire du chef d’établissement qui met à jour « les portes ouvertes » des lycées.

    Dans ce collège, les rédacteurs que constitue l’équipe éducative travaillent de manière assidue et sont fiers de pouvoir partager leurs écrits.

    « Les professeurs alimentent très régulièrement le site et il arrive que nous n’ayons pas toujours le temps de regarder les nouveautés donc ils passent nous voir et nous disent, vous avez vu ce que j’ai mis sur l’ENT (…) », confie Corinne Vernezoul.

    Il ressort une motivation certaine de chacun à assurer pleinement sa mission de rédacteur. Catherine Margouet, principale adjointe,  s’avoue avoir été un peu « dépassée » par la technologie au départ, mais comme les autres, elle se prend au jeu et co-anime, entre autres, la page d’accueil, avec la secrétaire de Corinne Vernezoul, elle aussi très active, comme elle nous le décrit : « par exemple, pour les informations sur les transports scolaires, elle était allée trouver un petit bus clignotant pour animer la page d’accueil ; elle essaie toujours de trouver du visuel pour attirer l’attention ».

    Le chef d’établissement, « rédacteur en chef » de la publication sur l’ENT

    Corinne Vernezoul précise qu’en tant que chef d’établissement, elle est aussi en quelque sorte « rédactrice en chef » de la publication. Elle va donc régulièrement vérifier les contenus et « je peux enlever un document si j’estime que les droits de chacun ne sont pas respectés ».

     Pour autant, Corinne Vernezoul insiste sur l’importance du travail en amont pour développer des usages pédagogiques de l’ENT, « si on veut avoir un outil performant, il faut que, dès le début, on pense la communication dans ses moindres détails, à la fois sur qui va être responsable de quoi, qui va valider quoi (…) »

    Propos que rejoint Jean-Pierre Crochet, principal du collège Jean Jaurès d’Albi, notamment sur la nécessité d’avoir une réflexion en amont sur la construction des rubriques et du management des équipes chargées du rédactionnel.

    Pour l’heure, ce principal passionné par les TIC, qui a déjà géré un blog dans son précédent établissement, aime l’idée de pouvoir faire partager des informations sur un site dédié.

    Avec l’ENT, il retrouve cet esprit et a décidé de prendre lui-même en charge une grande partie du contenu des rubriques; il a aussi créé un compte twitter accessible dans l’ENT. Pour lui, «  en multipliant le nombre d’intervenants dans l’ENT, chacun n’ayant pas forcément les compétences pour le faire, il est difficile de donner une cohérence au site ».

    Quelque soit le modèle d’organisation choisi pour alimenter l’ENT avec un chef d’établissement, rédacteur en chef accompagné d’une équipe ou non, l’état d’esprit est le même : pour intéresser la communauté, il faut créer du contenu ; et plus il y a du contenu, et plus l’audience monte !

    « Si l’ENT du collège Jean Jaurès est bien consulté, c’est précisément parce qu’il y a de l’information et qu’il y a des mises à jour régulières », conclut Jean-Pierre Crochet.

     

  • Quand les écoliers participent au développement d’une appli tablettes et smartphones…

    Quand les écoliers participent au développement d’une appli tablettes et smartphones…

    14022013511d04686527eCes deux classes de 6e découvrent la Culture Numérique et apprennent des usages pertinents de l’ordinateur et de la tablette. C’est en tout cas l’un des objectifs de leurs professeurs. Cela a été possible grâce à l’opération Ordina13 du Conseil Général qui a doté l’an dernier le collège de Gréasque d’ordinateurs supplémentaires pour soutenir cette expérimentation et grâce au Pôle Tice du Rectorat qui va prêter quelques tablettes aux classes.

    Pour être efficaces, les élèves apprennent aussi à écrire au clavier avec un logiciel d’apprentissage en ligne. Certains parviennent déjà très bien à rédiger sans avoir besoin de regarder le clavier !

    Les élèves des classes Culture Numérique du Collège de Gréasque sont particulièrement enthousiastes et motivés par ce projet. Ils racontent :

    « Nous sommes en train de concevoir un parcours qui va de la nouvelle Ecole Primaire au Collège. Avec nos professeurs du Collège et du Primaire, nous avons repéré le circuit et choisi quelques étapes intéressantes (ancienne gare, fresque du passage dans le nouveau millénaire, mairie annexe, bibliothèque, mairie, bureau de poste, église, château, parc du château, nouvelle école et aire de battage). Mme Maurel et ses adjointes, Mme Reyes et Mme Caries nous ont accompagnés au cours du parcours et nous ont raconté l’histoire du village. Nous avons même visité le bureau de Mme Maurel !

    Nous avons aussi mesuré le parcours avec les professeurs de mathématiques. Les élèves de CM2 ont utilisé un décamètre, alors que ceux de 6e se sont servi d’une roue de mesure. Nous avons ensuite comparé nos résultats !

    Nous avons reçu Jacques Mariani, un non-voyant, qui nous a expliqué tout ce qu’impliquait son handicap et comment nous allions pouvoir le guider au mieux. Dominique Delaunay-Verneuil, responsable d’Integratice au CRDP l’avait accompagné.

    Quelques jours plus tard, nous avons reçu les élèves de CM2 pour leur présenter l’application Explora Genepi et leur faire un compte-rendu de ce que nous avait appris Jacques Mariani.

    Nous allons rédiger des descriptions des monuments, enregistrer des poésies, des lectures offertes, des chansons et allons présenter rapidement le parcours en anglais. Nous avons pris des photos et sommes en train de réaliser des plans pour les personnes qui n’ont pas de problèmes de vue.

    Nous allons enregistrer pour les non-voyants des informations pour se rendre d’un point du circuit à un autre. Toutes ces indications seront entrées dans une tablette ou un smartphone. Le parcours sera multimédia.
    Nous allons bientôt être invités par les CM2 pour un exposé sur l’aire de battage qui est au bout de notre parcours. Ils vont rencontrer un spécialiste des blés anciens.

    Au mois de mars, nous allons faire une vidéo en stop motion avec M. Mariotti notre professeurs d’Arts Plastiques ».

    Plus d’infos :
    Ces documents et ce parcours seront disponibles sur le site de Xavier Allart, le concepteur de l’application Explora Génépi.
    Il sera aussi en téléchargement gratuit pour tablettes et smartphone sur google play. Un lien sera créé sur le site du collège et sur celui de la Mairie de Gréasque.

    Le projet de l’Ecole et du Collège, est un projet fait en collaboration avec la Mairie, sera ensuite présenté aux habitants de Gréasque et aux parents des élèves. Une vidéo sera réalisée pour cette occasion. Une maquette de la Sainte Victoire sera proposée aux visiteurs malvoyants au cours du parcours, pour leur permettre de l’imaginer dans sa globalité.

    « Cheminer les yeux fermés » est un projet réalisé dans le cadre de l’expérimentation Culture Numérique du Pôle Tice de l’Académie Aix-Marseille, pilotée par Pascale Michels, coordinatrice culture numérique au Pôle Tice de l’Académie Aix-Marseille et Professeure de Lettres au collège de Gréasque. Il a été sélectionné pour être présenté aux Rencontres de l’Orme, avec IntegraTice (CRDP) au Parc Chanot à Marseille et il fait partie des 5 projets proposés par l’Académie Aix-marseille à la DEGESCO pour les Journées nationales de l’innovation à l’UNESCO.

  • Déroulement d’un cours de français au collège Chantereine de Sarcelles

    Déroulement d’un cours de français au collège Chantereine de Sarcelles

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    Le collège Chantereine est entré dans le numérique grâce au plan 2009/2013 lancé par le Conseil Général du Val d’Oise et financé avec le concours de la région Île-de-France. Le département a ainsi équipé 36 de ses 108 collèges de 700 tableaux numériques et de centaines d’ordinateurs portables.
    La salle d’Olivier Godet a été dotée d’un TNI auquel nous a été djoint en expérimentation un Tableau Numérique Interactif mobile, le Mobi View.

    Ses 24 élèves de 5e ont travaillé sur la bande originale américaine d’Avatar, séance de synthèse d’une séquence de travail sur le récit d’aventure.

    La classe avait auparavant réalisé une carte mentale autour du récit d’aventure, en reprenant ses éléments distinctifs, notamment la présence régulière des thèmes du voyage, de ses étapes du voyage, de la découverte.
    Une fois installés, et l’effervescence de voir une vidéo en classe passée, les élèves regardent avec attention la bande annonce. Une discussion s’instaure, les élèves devant relier ce qu’ils ont étudié sur le récit d’aventure à ce qu’ils viennent de visionner.

    Pendant cet échange, l’enseignant se trouve à côté des élèves, en fond de classe, et pilote son tableau à distance grâce au Mobi View. Les élèves, même les plus timides, lui font part de leurs commentaires. Certains d’ailleurs semblent ne s’adresser qu’à leur professeur tandis que d’autres rebondissent sur les remarques des uns et des autres, créant ainsi le cours au fur et à mesure des participations. Les concepts évoqués dans la carte mentale, qui a été extraite et copiée sur une page du logiciel Workspace, sont illustrés par des captures d’image de la bande annonce.

    Les élèves deviennent complètement et collectivement acteurs de leur cours.

    L’enseignant se déplace dans la classe, tous les élèves sont concernés. Il n’y en a pas un seul qui reste dans son coin, qui ne suive le cours et qui n’y participe pas.

    À la question de leur professeur de savoir comment le réalisateur symbolise le voyage, comment il le met en image, les élèves parlent du transfert mental représenté par un tunnel, qui évoque un voyage à la fois imaginaire et lointain. Ce voyage est également une découverte, comme le montre le regard attentif du personnage principal sur son environnement, élément que les élèves perçoivent en illustrant le mot «découverte» avec deux images du personnage qui regarde vers le haut à droite et à gauche quand il arrive dans ce nouveau monde.

    Les images capturées et associées à des mots peuvent ensuite être annotées en fonction des indications des élèves. Des éléments sont ajoutés tout au long de la séance, telle la référence à l’amour, invoquée par des élèves et qui permet alors d’introduire un parallèle à une leçon précédente sur l’étude de Michel Strogoff.

    Lorsqu’on demande aux élèves de définir le film en un mot, des «extraordinaires», «fantastiques» et «merveilleux» fusent de tous côtés, repris par l’enseignant et notés sur le travail réalisé «au tableau», avec la possibilité de mettre en gras un terme particulier pour faire réagir les élèves plus spécifiquement sur celui-ci.

    Comme le précise Olivier Godet, ce genre d’outil «change le rapport à l’élève, ce n’est plus le professeur que l’on regarde mais le contenu pédagogique».

    Cela est également vrai pour la seconde classe d’Olivier Godet, une classe de 23 élèves de 3e qui corrigeait un exercice sur le vocabulaire du temps et de l’espace.

    Les élèves vont corriger l’exercice au tableau interactif. Certains «ne sont pas sûrs», mais restent malgré tout volontaires, ce qui induit une perception plus souple du statut de l’erreur, autorisée par le tableau numérique interactif et par sa simplicité de correction.

    L’usage du Mobi View permet à l’enseignant qui se déplace au milieu de ses élèves d’extraire un mot de l’exercice, lorsque celui-ci est par exemple mal accordé, et de le copier sur une nouvelle page du logiciel Workspace. Le terme est alors mis en évidence et analysé par les élèves : sa nature, son genre, sa racine… La recherche immédiate, réalisée par l’élève au TNI, dans un dictionnaire en ligne donne la possibilité de dissiper un doute.

    Le Mobi View permet à l’enseignant de se déplacer dans sa classe et de faire participer tous les élèves, tout en maintenant leur concentration focalisée sur le tableau et les contenus pédagogiques.

    Retrouvez le partage et la construction de ressources en lettres sur le blog : www.lab-lettres.fr

    Plus d’infos sur les outils eInstruction : www.einstruction.fr

  • Usage des TICE en mathématiques dans l’académie de Nice

    En cours de géométrie, cela fait deux ans que M. Boughanemi utilise le TBI. «Les élèves aiment bien car c’est très ludique ; ils peuvent faire beaucoup plus de dessins que sur le papier car on peut effacer facilement». Compas, équerres, règles et autre matériel ne sont pas pour autant relégués au rang des oubliés ; à la maison les élèves doivent utiliser les outils classiques.

    Les résultats scolaires sont ils meilleurs ? Réponse de M. Boughanemi : «Les élèves sont plus intéressés, plus concentrés avec le TBI. Après il faut quand même du travail !»

    Cet enseignant passionné nous confie qu’il n’a pas reçu de formation particulière pour utiliser ce matériel, il a appris «sur le tas ». «Au début on tâtonne, ce n’est pas toujours évident. L’avantage, c’est qu’on apprend en même temps que les élèves». Pour les élèves en revanche, il n’y a pas de soucis, ils sont très à l’aise avec ces nouvelles technologies, ils y arrivent très facilement.

    Deuxième cas concret en présence de Bruno Ferrari, autre ensegnant en mathématiques, avec un exercice de calcul mental et l’utilisation des boîtiers de vote.
    Comme il le souligne, un exercice de calcul mental prend souvent beaucoup de temps en termes d’organisation, entre distribuer la feuille d’interrogation, ramasser les copies… Avec ce programme, il lance l’exercice sur le TBI et les élèves répondent sur les boîtiers ; gain de temps aussi pour la correction, ce qui est agréable pour un professeur.

    «Cela m’aide car la note est générée automatiquement avec le temps de réponse. Je peux accéder rapidement aux résultats et aux rendus des élèves. Tout ce dont j’ai besoin, je l’ai directement en quelques secondes. C’est de la rapidité et du gain de temps».

    Les élèves sont satisfaits d’utiliser ces nouvelles technologies, cela les change de l’habituelle interrogation papier. Et à la fin de l’heure, ils connaissent leur note.

    Il y a véritablement un nouvel intérêt pour les mathématiques à utiliser cette méthode, le prof et les élèves y trouvent plus de plaisir.
    Et si on interroge M. Ferrari pour savoir si d’après lui, ce sont les cours de demain, il n’y a pas de doutes : «Nous ne sommes qu’au début de quelque chose, je suis attentif à tout ce qui peut se faire».